- InvitéInvité
books are wisdom
Mar 7 Fév 2023 - 15:28
Sick of all these people talking, sick of all this noise
Tired of all these cameras flashing, sick of being poised
Tired of all these cameras flashing, sick of being poised
La bibliothèque ne faisait pas exception à la règle ; elle aussi était plongée dans un silence complet. La grande pièce était éclairée faiblement, sauf aux tables où on pouvait y trouver quelques étudiants engourdis par la fatigue, mais un peu trop persévérant et oubliant les bienfaits du sommeil. Vincenzo ne pouvait les juger ; lui-même en faisait partie. Certains examens approchaient et, ses professeurs attendaient la perfection de sa part. Il avait bien l'intention de tout déchirer à ses examens, par soucis d'estime.
Ce n'était pas les tables inoccupées qui manquaient. Non au contraire, il y avait plus de tables disponibles qu'occupées, mais pourtant, le Ricci décida tout de même d'aller vers celle où se trouvait un visage familier. Cataleya quelque chose. En réalité, il ne connaissait pas son nom de famille, simplement son prénom, mais c'était amplement assez, non ? Enfin, un bon début. L'Ethelred était de ceux à s'assoir dans un coin de la classe et à tout observer, analyser et décrypter. Malheureusement, en classe, la jeune femme ne semblait pas manifester une panoplie d'émotions ou du moins, elle n'en montrait que quelques unes, surtout un air blasé, comme si rien ne pouvait l'atteindre. C'était l'impression qu'elle dégageait à Vince.
En premier lieu, il déposa ses ouvrages sur la table de la jeune femme, prenant le coin en diagonal d'elle. Si celle-ci prendrait l'occasion de lire les titres de ses livres, elle pourrait surtout y constater des manuscrits traitant de runes, mais aussi de vieilles magies et un vieux livre de contes dont il avait intérêt à analyser pour son cours de Littérature sorcière qui avait lieu... demain. Autant dire qu'il était à la bourre. Et c'est seulement après avoir déposé ses livres qu'il lui demanda la permission de s'installer à sa table. En cette nuit froide, il avait besoin d'être rassuré par la chaleur humaine.
« Puis-je m'installer à votre table ? Sauf si vous y voyez un inconvénient... »
Ce n'était pas les tables inoccupées qui manquaient. Non au contraire, il y avait plus de tables disponibles qu'occupées, mais pourtant, le Ricci décida tout de même d'aller vers celle où se trouvait un visage familier. Cataleya quelque chose. En réalité, il ne connaissait pas son nom de famille, simplement son prénom, mais c'était amplement assez, non ? Enfin, un bon début. L'Ethelred était de ceux à s'assoir dans un coin de la classe et à tout observer, analyser et décrypter. Malheureusement, en classe, la jeune femme ne semblait pas manifester une panoplie d'émotions ou du moins, elle n'en montrait que quelques unes, surtout un air blasé, comme si rien ne pouvait l'atteindre. C'était l'impression qu'elle dégageait à Vince.
En premier lieu, il déposa ses ouvrages sur la table de la jeune femme, prenant le coin en diagonal d'elle. Si celle-ci prendrait l'occasion de lire les titres de ses livres, elle pourrait surtout y constater des manuscrits traitant de runes, mais aussi de vieilles magies et un vieux livre de contes dont il avait intérêt à analyser pour son cours de Littérature sorcière qui avait lieu... demain. Autant dire qu'il était à la bourre. Et c'est seulement après avoir déposé ses livres qu'il lui demanda la permission de s'installer à sa table. En cette nuit froide, il avait besoin d'être rassuré par la chaleur humaine.
« Puis-je m'installer à votre table ? Sauf si vous y voyez un inconvénient... »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1015
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4289
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: books are wisdom
Mer 8 Fév 2023 - 13:42
Le dos tenu infiniment droit et le regard rendu terrible par les affres d'une vie sur laquelle elle n'avait plus de contrôle, Cataleya Blackthorn dominait une pile d'ouvrage traitant de potions, médicomagie, et de lycantropie. Voilà des heures qu'elle n'avait pas quitté sa posture et, si son genoux commençait à tressauter légèrement sous la griffe d'un Temps décidément trop long, force fut d'admettre que c'est pleinement disciplinée qu'elle s'acharna à terminer sa prise de note autour de l'inhibition des symptôme d'un jeune mordu. Pourtant, ses sms laissé sans réponse par @Miguel Pajares et la dispute avec @Maximilien Leroy quelques jours plus tôt accélérèrent sensiblement le rythme de son genoux devenu frénétique.
Le grondement se fait à peine perceptible sur ses lèvres mais il pèse si lourd sur ses pensées qu'elle peine à se concentrer, pourtant il gagne en intensité lorsque des livres se plaque sur sa table. Mais vas y, installe toi, elle ne te dirait rien !
« Vincenzo Evan Ricci. Tu as déjà fait fit de mon consentement en troublant mes révisions alors soit, prend place.» Si l'épine noire ne relève en rien, ni la tête, ni la plume, elle sait son odorat infaillible et sa gestion des prénom impeccable. Le simple fait de partager des cours en commun lui avait apprit le patronyme de l'italien, quant au reste... Il fallait croire que les capes noires se faisait bavardes à l'aube de nouvelles sélections. Les professeurs également, fasciné par ce jeune prodige sur lequel ils n'étaient pas avares de compliment.
Le nez se plisse significativement, là, sous cette effervescence d'admiration qu'on avait eu de cesse de lui cracher au visage mais le corps ce veut pleinement neutre. Assez droit et farouche pour dissuader tout le dialogue, mais pas assez tendu pour trahir une pointe de jalousie venue la piquer. Hélas, est-ce l'écho de l'infâme voix de Max venu lui rappeler ô combien elle pouvait être jalouse et haineuse, ou bien la fuite ouverte et délibéré de Miguel lorsqu'elle tentait de lui courir après qui l'empêche de se noyer dans sa lecture ? Difficile à dire, mais la présence de l'italien face à elle n'aide décidément pas à la concentration. Alors, enfin ses grand yeux bleu cerné de noir daignent se redresser et se perdent longuement sur les ouvrages tenus plus loin.
Sa main rendue impérieuse par l'habitude glisse jusqu'à la sombre couverture d'un ouvrage traitant de magie ancienne et le ramène jusqu'aux siens, peu soucieuse d’empiéter ou non sur le territoire du gris. Après tout, c'était lui qui avait choisit de prendre place ici, plutôt que sur les huit autres tables vide qui entourerait la leurs.
« -J'ai pourtant souvenir que tu n'es pas en sciences occultes, Ricci. Pourquoi un livre de quatrième années t'intéresse t'il ? »
Le grondement se fait à peine perceptible sur ses lèvres mais il pèse si lourd sur ses pensées qu'elle peine à se concentrer, pourtant il gagne en intensité lorsque des livres se plaque sur sa table. Mais vas y, installe toi, elle ne te dirait rien !
« Vincenzo Evan Ricci. Tu as déjà fait fit de mon consentement en troublant mes révisions alors soit, prend place.» Si l'épine noire ne relève en rien, ni la tête, ni la plume, elle sait son odorat infaillible et sa gestion des prénom impeccable. Le simple fait de partager des cours en commun lui avait apprit le patronyme de l'italien, quant au reste... Il fallait croire que les capes noires se faisait bavardes à l'aube de nouvelles sélections. Les professeurs également, fasciné par ce jeune prodige sur lequel ils n'étaient pas avares de compliment.
Le nez se plisse significativement, là, sous cette effervescence d'admiration qu'on avait eu de cesse de lui cracher au visage mais le corps ce veut pleinement neutre. Assez droit et farouche pour dissuader tout le dialogue, mais pas assez tendu pour trahir une pointe de jalousie venue la piquer. Hélas, est-ce l'écho de l'infâme voix de Max venu lui rappeler ô combien elle pouvait être jalouse et haineuse, ou bien la fuite ouverte et délibéré de Miguel lorsqu'elle tentait de lui courir après qui l'empêche de se noyer dans sa lecture ? Difficile à dire, mais la présence de l'italien face à elle n'aide décidément pas à la concentration. Alors, enfin ses grand yeux bleu cerné de noir daignent se redresser et se perdent longuement sur les ouvrages tenus plus loin.
Sa main rendue impérieuse par l'habitude glisse jusqu'à la sombre couverture d'un ouvrage traitant de magie ancienne et le ramène jusqu'aux siens, peu soucieuse d’empiéter ou non sur le territoire du gris. Après tout, c'était lui qui avait choisit de prendre place ici, plutôt que sur les huit autres tables vide qui entourerait la leurs.
« -J'ai pourtant souvenir que tu n'es pas en sciences occultes, Ricci. Pourquoi un livre de quatrième années t'intéresse t'il ? »
- InvitéInvité
Re: books are wisdom
Lun 13 Fév 2023 - 6:19
Sick of all these people talking, sick of all this noise
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Elle ne lui accorde pas même un regard, mais il ne perçoit aucune pointe d'hésitation dans sa voix lorsque celle-ci énumère son nom complet. Un frisson lui parcourt l'échine. Il n'y a que sa génitrice qui l'appelle ainsi ; la plupart se contente d'arrêter après la cinquième lettre de son prénom. L'Homme est par nature lâche, mais qu'en est-il de Cataleya ? Non, elle semble si impliquée, si déterminée par son travail à recopier le livre à la main. On raconte qu'il faut réécrire des informations sept fois avant de les mémoriser. Évidemment pour le Ricci, il n'en a même pas besoin de deux pour que son cerveau retienne la plupart le contenu. Il est exceptionnel, c'est tout.
Malgré la concentration qu'exige son travail manuel, celle-ci dégage cette impression que c'est si simple pour elle. Vincenzo n'est peut-être pas legilimens, mais il n'a pas de peine à comprendre que la tête de la jeune femme est pleine de pensées. Il paierait cher pour avoir ce don de lire dans l'esprit des autres. Peut-être que la Blackthorn sera le motif qui le poussera à apprendre cette branche de la magie si particulière, si intrusive, mais ô combien passionnante ?
« Tu peux t'arrêter au prénom ; il n'y a pas dix sorciers comme moi. » Il sourit à son intention, le genre de sourire un peu arrogant qui prend place dans la commissure des lèvres. Subtil, mais à la fois provocateur. Il n'a pas peur du danger, Vince le brave pour en tirer une sagesse infinie. « Est-ce une attitude que tu te donnes, cette froideur, ou une manière d'attirée l'attention ? »
Le Ricci est de nature bienveillante. Il aborde toujours les autres avec respect, mais il rejoint facilement leur petit jeu. Il ne continuera pas à traiter poliment quelqu'un de désagréable, il a tout de même un respect pour sa propre personne. Néanmoins, ce n'est pas un peu de froideur qui va le décourager de s'installer à sa table. De toute manière, elle avait déjà montré un intérêt pour sa lecture, lui volant l'un de ses livres au passage. Le plus captivant, selon lui. Malgré sa passion pour les runes, ce n'est pas la seule magie qui l'intéresse ; les autres sources de magie ne sont pas à négliger. Elles sont, pour la plupart, incomprises et rares sont ceux ayant percé leur mystère.
« Et dis-moi, je ne me souviens pas que tu suis également le parcours Forces Publiques parallèlement à celui de Médicomagie. Alors, pourquoi ce soudain interrogatoire ? Ce soudain intéressement pour ma personne, Cataleya ? »
Malgré la concentration qu'exige son travail manuel, celle-ci dégage cette impression que c'est si simple pour elle. Vincenzo n'est peut-être pas legilimens, mais il n'a pas de peine à comprendre que la tête de la jeune femme est pleine de pensées. Il paierait cher pour avoir ce don de lire dans l'esprit des autres. Peut-être que la Blackthorn sera le motif qui le poussera à apprendre cette branche de la magie si particulière, si intrusive, mais ô combien passionnante ?
« Tu peux t'arrêter au prénom ; il n'y a pas dix sorciers comme moi. » Il sourit à son intention, le genre de sourire un peu arrogant qui prend place dans la commissure des lèvres. Subtil, mais à la fois provocateur. Il n'a pas peur du danger, Vince le brave pour en tirer une sagesse infinie. « Est-ce une attitude que tu te donnes, cette froideur, ou une manière d'attirée l'attention ? »
Le Ricci est de nature bienveillante. Il aborde toujours les autres avec respect, mais il rejoint facilement leur petit jeu. Il ne continuera pas à traiter poliment quelqu'un de désagréable, il a tout de même un respect pour sa propre personne. Néanmoins, ce n'est pas un peu de froideur qui va le décourager de s'installer à sa table. De toute manière, elle avait déjà montré un intérêt pour sa lecture, lui volant l'un de ses livres au passage. Le plus captivant, selon lui. Malgré sa passion pour les runes, ce n'est pas la seule magie qui l'intéresse ; les autres sources de magie ne sont pas à négliger. Elles sont, pour la plupart, incomprises et rares sont ceux ayant percé leur mystère.
« Et dis-moi, je ne me souviens pas que tu suis également le parcours Forces Publiques parallèlement à celui de Médicomagie. Alors, pourquoi ce soudain interrogatoire ? Ce soudain intéressement pour ma personne, Cataleya ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1015
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4289
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: books are wisdom
Mer 15 Fév 2023 - 21:15
L'arrogance de cette voix, à peine osée, font naître un discret sourire sur les lèvres de la Blackthorn qui inscrit son point final à ses recherche. Le premier livre se ferme peu après, à mesure qu'elle s'amuse des propos offert à ses oreilles attentives. Une attitude feinte ou un besoin irrépressible d'attention ? Ca, c'était définitivement un petit nouveau qui n'avait pas croisé ses froides morsures.
- « Ni l'une, ni l'autre, je suis simplement une effroyable garce. Il est étonnant que tu l'ignores, tout le monde ne parle que de ça depuis quelques jours. »
Ca tombe, si naturellement et désintéressé qu'il n'est pas étonnant que l'on murmure qu'elle est dénuée de cœur ou d'âme. Elle n'avait démontré aucun remord en acculant Maximilien « j'ai des cheveux divin et l'amour de tout le monde » Leroy devant d'effroyable propos, et moins encore lorsqu'elle avait craché qu'elle ne voulait pas de l'amour de James et fait éclaté presque vingt ans de promesse d'idylle. Tout démonstration de faiblesse alors que les regards étaient rivés sur elle l'aurait certainement tuée, elle le savait. Cela n'avait pourtant ni étranglé les larmes, ni le tremblement irrépressible qui l'avait bouffé une fois seule.
Le regard qu'elle darde sur l'italien est particulièrement intense, mais un coude sur la table, le menton à peine posé sur ses doigts trop blanc, le sourire se fait franc. A croire qu'elle ne se plaît qu'en compagnie de petit arrogant, ou que le jeune âge de son cadet l’apaise un peu. Trois ans seulement les séparaient et pourtant, force était d'admettre que cela suffisait à la jeune femme pour se tempérer un peu.
-« Mais tu as effectivement bonne mémoire, j'ai pris le chemin des sciences occultes en parallèle de mon cursus principal. Quant à l'intérêt porté... Et bien, tu es venu troubler deux heures de révisions sans pause, et je n'arriverais pas à m'y remettre dans l'instant.»
Elle avait besoin d'un temps mort tant elle n'arrivait plus à se concentrer. Les bras s'étirent discrètement sous la table et le regard daignent enfin se poser sur les tables vides autour d'elle, comme pour faire comprendre à l'italien qu'il aurait pu prendre n'importe laquelle d'entre elle.
- « Et puis, je suis curieuse de savoir ce que le prodige italien lit lorsqu'il n'est pas accaparé par les compliments de ses professeurs.
Le ton est étonnamment léger, un peu plus doux aussi, mais l'intensité du regard ne se dissipe en rien, comme accroché à l'âme. Si l'orgueil de la nouvellement blonde souffrait un peu de concurrence, les propos étaient dénués d'hypocrisie. Elle se faisait curieuse petite Cat, tant et si bien que le visage se penche un peu à droite pour lire les titres offert.
- « Ni l'une, ni l'autre, je suis simplement une effroyable garce. Il est étonnant que tu l'ignores, tout le monde ne parle que de ça depuis quelques jours. »
Ca tombe, si naturellement et désintéressé qu'il n'est pas étonnant que l'on murmure qu'elle est dénuée de cœur ou d'âme. Elle n'avait démontré aucun remord en acculant Maximilien « j'ai des cheveux divin et l'amour de tout le monde » Leroy devant d'effroyable propos, et moins encore lorsqu'elle avait craché qu'elle ne voulait pas de l'amour de James et fait éclaté presque vingt ans de promesse d'idylle. Tout démonstration de faiblesse alors que les regards étaient rivés sur elle l'aurait certainement tuée, elle le savait. Cela n'avait pourtant ni étranglé les larmes, ni le tremblement irrépressible qui l'avait bouffé une fois seule.
Le regard qu'elle darde sur l'italien est particulièrement intense, mais un coude sur la table, le menton à peine posé sur ses doigts trop blanc, le sourire se fait franc. A croire qu'elle ne se plaît qu'en compagnie de petit arrogant, ou que le jeune âge de son cadet l’apaise un peu. Trois ans seulement les séparaient et pourtant, force était d'admettre que cela suffisait à la jeune femme pour se tempérer un peu.
-« Mais tu as effectivement bonne mémoire, j'ai pris le chemin des sciences occultes en parallèle de mon cursus principal. Quant à l'intérêt porté... Et bien, tu es venu troubler deux heures de révisions sans pause, et je n'arriverais pas à m'y remettre dans l'instant.»
Elle avait besoin d'un temps mort tant elle n'arrivait plus à se concentrer. Les bras s'étirent discrètement sous la table et le regard daignent enfin se poser sur les tables vides autour d'elle, comme pour faire comprendre à l'italien qu'il aurait pu prendre n'importe laquelle d'entre elle.
- « Et puis, je suis curieuse de savoir ce que le prodige italien lit lorsqu'il n'est pas accaparé par les compliments de ses professeurs.
Le ton est étonnamment léger, un peu plus doux aussi, mais l'intensité du regard ne se dissipe en rien, comme accroché à l'âme. Si l'orgueil de la nouvellement blonde souffrait un peu de concurrence, les propos étaient dénués d'hypocrisie. Elle se faisait curieuse petite Cat, tant et si bien que le visage se penche un peu à droite pour lire les titres offert.
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