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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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I'm a mess. (Juliet)
Mer 22 Mar 2023 - 20:54
I'm a loser, i'm a hater, i'm a user.
Le carnage de son anniversaire l’éveille encore en sursaut tant la perte de contrôle fut lamentable, aussi bien motivée par l’épuisement moral, physique, que par la fièvre qui la secoue encore un peu tant cette foutue cicatrice résiste à ses sortilèges. Rien ne va en ce mois de février, des cadeaux entassés et pas mêmes ouvert de James, aux lettres encore scellée de sa famille, à la réalisation soudaine qu’elle vivait un amour répugnant,interdit, et à sens unique, jusqu’aux disputes quasis constante avec tout ce qui osait respirer à côté d’elle. Perdue, frustrée, en colère, Cataleya s’accroche à ses mélodies et au son si régulier de son métronome, unique phare dans la nuit qu’est devenue sa vie.
Le téléphone vibre mais Cataleya peine à remonter à la surface, étrangement consciente de cet état qui fait peur à voir. Les doigts tout juste posés sur ce totem qui, enfin, semble un peu plus calme. Le sursaut, pourtant, que lui tire le second message la trouble tant que son éveil s’en fait brutal et maladroit. Le regard papillonne, la grimace est équivoque car elle s’en ai mordu la langue, mais c’est dans un grondement rauque qu’elle découvre les messages d’une destinataire pas franchement la bienvenue. Juliet. Elle avait naïvement espéré Miguel, et s’en maudit profondément pour ça. Pour un peu, elle jetterait son portable dans l’herbe sans même daigner la lire, mais le geste est suffisamment inhabituel pour piquer l’intérêt de la rousse.
Elle veut la voir, petite Sunshine, et ces mots en tout point étrange aiguise la plus grande des méfiance chez son aînée qui, se redressant déjà, plisse un peu le nez. Elle voudrait la rembarrer Quarta, siffler entre ses crocs trop aiguisée qu’elle est la dernière personne qu’elle souhaite voir un jour de repos, mais les doigts se murent dans un immobilisme saisissant, et l’esprit bouillonne. Elle devrait la rembarrer, la tenir loin de ce sanctuaire immaculée, préservé de l’influence Blackthorn, mais l’adresse se pianote doucement avec pour seule consigne de ne pas transplaner. Juliet n’y arriverait pas, les sortilèges de sa cousine étaient suffisamment bien tissés pour empêcher tout passage en force.
Le corps retombe mollement dans l’herbe humide, le portable posé sur sa poitrine partiellement dénudé par une robe noire, tout sauf adaptée à la saison. Mais elle alterne encore en sueur froide et frisson petite Cat, incapable de se vêtir correctement face à la lutte désespéré de son corps contre ses dernières blessures.
Les grilles en fer forgé s'ouvrent dans un effroyable grincement lorsqu'une petite blonde se plante enfin devant, et c'est tout le Yard Manor qui semble enfin s'éveiller, dardant ses étranges vitraux sur le crâne de la dernière née Blackthorn. Le manoir, d'aspect victorien, tient du lugubre ainsi drapé de brume. Au pied du cimeterre.
❝ Je ne t'offre pas de rentrer, j'ai deux chats aussi teigneux que moi. Allergie, risque de t'éborgner, tout ça... ❞ Toujours étendu dans l'herbe, Cataleya ne s'essaye pas même à une salutation, les doigts portées aux fleurs rouges de son hamamélis. ❝ J'espère que ta venue vaut le coup, t'es la première que je tolère ici. Ca serait con que je regrette. ❞
@Juliet Blackthorn
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
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» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 22 Mar 2023 - 22:56
Impeccablement vêtue et coiffée, la fillette dévale les escaliers un peu trop vite pour la jolie robe de sorcière qu’elle arbore « Ethan, arrête ! ». L’adolescent qui la poursuit arbore aussitôt un sourire victorieux « Vous voyez qu’elle parle ! » le ton est presque insolent et pourtant tout les adultes qui sont dans les parages ne semblent pas contrarié par son comportement.
Juliet assiste à la scène et grimace. Ses mains plongé dans la pensine, elle manoeuvre dans les souvenirs de son amie avec douceur et retenue. Elle explore et bien qu’elle pensait connaître @Sophie Lacroix-Duvall par coeur, ce voyage dans sa mémoire lui permet de la connaître mieux encore.
Elle devrait aller dormir. La nuit avait été rude. Longue et rude. Appelées en renfort, Sophie et Juliet avaient quitté le styx pour rejoindre sainte-marie. Troqué leurs robes de soirée pour leurs blouses blanche au revers vert. Multiples trauma, une explosion dans un établi de potion à quelques villes d’Inverness. Quand elles étaient arrivé, les Ambumages n’avaient pas réussit à sortir tout les sorciers des décombres.
Mais elle avait contacté Cataleya parce que ça ne pouvait pas attendre. Même si ses relations avec sa cousine étaient déplorables, Juliet ne pouvait absolument pas passer une nuit… ou plutôt une mâtiné, sans tout lui raconter. Elle s’attend à se faire envoyer sur les belladones, affute déjà ses arguments. Finalement une adresse et la consigne de ne pas transplaner. Rictus. Juliet ne pouvait plus transplaner seule depuis sa grossesse des années plus tôt. Tout ses proches le savaient, mais pas Quarta.
Enroulée dans sa cape doublée en fausse fourrure de flereur, Juliet traverse Inverness. Le vent froid a au moins l’avantage de la maintenir éveillée alors que le soleil semble s’être décidé pour une grasse matinée fort peu méritée. Arrivée à l’adresse indiquée, l’endroit est sinistre. Un vieux et immense manoir entouré de grilles de fer forgées qui rouillent et grincent malgré les sortilèges. Rien à voir avec sa petite maison lumineuse et chaudement décorée.
❝ Je ne t'offre pas de rentrer, j'ai deux chats aussi teigneux que moi. Allergie, risque de t'éborgner, tout ça... ❞ Juliet n’a pas spécialement envie de rentrer, aussi ne précise-t-elle pas qu’elle est médicamentée et qu’elle craint plus son allergie envers sa cousine qu’envers ses félins. Juliet s’avance prudemment dans le jardin, s’approchant une Cataleya toujours allongée dans l’herbe. ❝ J'espère que ta venue vaut le coup, t'es la première que je tolère ici. Ca serait con que je regrette. ❞
- Bon matin à toi aussi, je suis également enchantée de te voir.
C’était pénible. Cette situation se répétait inlassablement. Chacune leur tour. Cette fois c’était Juliet l’indésirable.
- Tu ne travailles pas ce matin ?
Un moyen comme un autre d’estimer le temps dont elle disposait pour larguer sa bombabouse…
Juliet assiste à la scène et grimace. Ses mains plongé dans la pensine, elle manoeuvre dans les souvenirs de son amie avec douceur et retenue. Elle explore et bien qu’elle pensait connaître @Sophie Lacroix-Duvall par coeur, ce voyage dans sa mémoire lui permet de la connaître mieux encore.
***
Elle devrait aller dormir. La nuit avait été rude. Longue et rude. Appelées en renfort, Sophie et Juliet avaient quitté le styx pour rejoindre sainte-marie. Troqué leurs robes de soirée pour leurs blouses blanche au revers vert. Multiples trauma, une explosion dans un établi de potion à quelques villes d’Inverness. Quand elles étaient arrivé, les Ambumages n’avaient pas réussit à sortir tout les sorciers des décombres.
Mais elle avait contacté Cataleya parce que ça ne pouvait pas attendre. Même si ses relations avec sa cousine étaient déplorables, Juliet ne pouvait absolument pas passer une nuit… ou plutôt une mâtiné, sans tout lui raconter. Elle s’attend à se faire envoyer sur les belladones, affute déjà ses arguments. Finalement une adresse et la consigne de ne pas transplaner. Rictus. Juliet ne pouvait plus transplaner seule depuis sa grossesse des années plus tôt. Tout ses proches le savaient, mais pas Quarta.
Enroulée dans sa cape doublée en fausse fourrure de flereur, Juliet traverse Inverness. Le vent froid a au moins l’avantage de la maintenir éveillée alors que le soleil semble s’être décidé pour une grasse matinée fort peu méritée. Arrivée à l’adresse indiquée, l’endroit est sinistre. Un vieux et immense manoir entouré de grilles de fer forgées qui rouillent et grincent malgré les sortilèges. Rien à voir avec sa petite maison lumineuse et chaudement décorée.
❝ Je ne t'offre pas de rentrer, j'ai deux chats aussi teigneux que moi. Allergie, risque de t'éborgner, tout ça... ❞ Juliet n’a pas spécialement envie de rentrer, aussi ne précise-t-elle pas qu’elle est médicamentée et qu’elle craint plus son allergie envers sa cousine qu’envers ses félins. Juliet s’avance prudemment dans le jardin, s’approchant une Cataleya toujours allongée dans l’herbe. ❝ J'espère que ta venue vaut le coup, t'es la première que je tolère ici. Ca serait con que je regrette. ❞
- Bon matin à toi aussi, je suis également enchantée de te voir.
C’était pénible. Cette situation se répétait inlassablement. Chacune leur tour. Cette fois c’était Juliet l’indésirable.
- Tu ne travailles pas ce matin ?
Un moyen comme un autre d’estimer le temps dont elle disposait pour larguer sa bombabouse…
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 22 Mar 2023 - 23:54
I'm a loser, i'm a hater, i'm a user.
❝ Pas de cours de prévu à Hungcalf, pas de suivi particulier avec le professeur Melnikov, pas de rendez-vous hebdomadaire avec maman, et je suis de nuit. Que puis-je faire pour toi, precious sunshine❞
Le surnom est un brin railleur, mais la question étonnamment sincère. Elle doute que la si douce juliet ait traversée ses lugubres contrées de bon coeur, mais doutait également d'une mission parentale ou fraternelle destinée à s'assurer de la survie de l'a
Elle tient plus du spectre ou de la Liche que du vivant Cataleya, mais l'étincelle curieuse qui danse sur les eaux de son regard murmure qu'elle n'est pas encore totalement morte. Alors elle contourne largement sa cadette petite rousse, effleure du bout des doigts les larges pierres droite, dressée aux quatre point cardinaux et étrangement gravés avant de se glisser tout près de la blonde. Le menton tout juste posé sur son épaule.
❝ Parce que ce n'est pas une visite de courtoisie, n'est-ce pas ? ❞
@Juliet Blackthorn
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Dim 26 Mar 2023 - 17:37
La douce Blackthorn ne peut s’empêcher que sa cousine est complètement ravagée. Allongée dans l’herbe pleine de rosée, en robe presque indécente, alors que les températures étaient à peine positives en ce petit matin de février. Elle a l’air folle. Ou peut-être l’était elle ? Elle a la peau si pâle qu’on jurerait pouvoir voir à travers…
Le surnom est moqueur mais Juliet l’ignore. Il faut dire qu’elle a de longues années de pratique désormais et que son esprit semble filtrer de lui même les paroles de la Lufkin pour ne pas être contrariée, blessée, désabusée.. Au moins Quarta savait elle ce qu’était son programme pour la journée.
- Super.
Elle aurait pu ne rien dire, c’était la même chose. Mais elle essaye de garder un peu le contact du normal et puisque tout ce qu’il y a de normal ici c’est.. elle.. le fait de parler à voix haute aidait un petit peu pour ne pas se perdre en contemplation des vitraux ou des stèles de marbre qu’on devinait au loin, derrière les lilas au repos.
Et Cataleya qui continuait à agir de façon étrange n’était pas franchement pour mettre la douce Juliet à l’aise. Elle se crispe en sentant le souffle de la rousse sur son oreille… Elle qui s’était promise d’être la plus agréable possible histoire de ne pas brusquer sa cousine plus que nécessaire.
- Bien sûr de non. Voila longtemps que j’ai abandonné l’idée que l’on puisse passer un moment agréable toi et moi.
D’un pas, elle dégage de l’emprise de Quarta et se retourne pour lui faire face.
- Tu peux arrêter de faire ton numéro ? C’est plus désagréable qu’intimidant au bout de dix ans. J’aimerais te causer sérieusement, pas jouer au flereur et au rat…
Le surnom est moqueur mais Juliet l’ignore. Il faut dire qu’elle a de longues années de pratique désormais et que son esprit semble filtrer de lui même les paroles de la Lufkin pour ne pas être contrariée, blessée, désabusée.. Au moins Quarta savait elle ce qu’était son programme pour la journée.
- Super.
Elle aurait pu ne rien dire, c’était la même chose. Mais elle essaye de garder un peu le contact du normal et puisque tout ce qu’il y a de normal ici c’est.. elle.. le fait de parler à voix haute aidait un petit peu pour ne pas se perdre en contemplation des vitraux ou des stèles de marbre qu’on devinait au loin, derrière les lilas au repos.
Et Cataleya qui continuait à agir de façon étrange n’était pas franchement pour mettre la douce Juliet à l’aise. Elle se crispe en sentant le souffle de la rousse sur son oreille… Elle qui s’était promise d’être la plus agréable possible histoire de ne pas brusquer sa cousine plus que nécessaire.
- Bien sûr de non. Voila longtemps que j’ai abandonné l’idée que l’on puisse passer un moment agréable toi et moi.
D’un pas, elle dégage de l’emprise de Quarta et se retourne pour lui faire face.
- Tu peux arrêter de faire ton numéro ? C’est plus désagréable qu’intimidant au bout de dix ans. J’aimerais te causer sérieusement, pas jouer au flereur et au rat…
SUNSHINE
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Dim 26 Mar 2023 - 21:08
I'm a loser, i'm a hater, i'm a user.
Le coeur se pince mais le pas se délie là, à son tour, pour ne surtout pas trahir le trouble que cette idée fait naître en son aînée. Quand bien même il s’agit là d’un constat amèrement partagé. Les échanges sont toujours forcés, mue par les contraintes ou les urgences, mais jamais agréables. Peut être aurait-elle dû la laisser derrière les grilles de son jardin au final, ce qui suivrait de dessinait déjà dans l’esprit de la rousse et se faisait fort déplaisant. La demande, pourtant, lui arrache un franc rire à mesure que le coude s’appuit de nouveau sur son hamamélis pour soutenir sa carcasse affaiblie, la joue sur l’écorce, le regard un instant tourné vers le chat noir qui s’y perche curieusement.
❝ Sixtine, si je voulais me faire menaçante c’est cet arbre que tu craindrais.❞ Les mots sont étrangement doux, et c’est sans doute cette ambivalence entre ton et propos qui dénote peut être autant. Cataleya abandonne pourtant bien vite l’idée de pointer un à un les pièges de son jardin car le sérieux de la demande pique son entier intérêt. Et elle le regrette déjà, petite luciole au teint diaphane. Ca empeste, toute cette situation empeste à plein nez et éveille chez la rousse un sentiment de malaise qu’elle déteste tout particulièrement.
Ainsi, accoudé à son arbre, la tête penchée pour reposer tout près des fleurs aux allures d’araignée, ses longs cheveux brûlant l’écorce cendré de son arbre, Cataleya invite d’un geste las sa soeur à poursuivre. ❝ Soit brève. Mon infusion sera bientôt prête. ❞ Et le corps n'était pas loin de s’effondrer. Le regard perce sans mal celui de la dernière née de leur meute, mais n’a définitivement aucune faculté d’y lire les pensées, et ça l’agace un peu, soyons honnête. Le flair, pourtant, s’aiguise sur les phéromones sans parvenir, ici encore, à les lires. Elle est bien trop épuisée pour ça. Alors le regard se décroche, les doigts court sur l'écorce pour quérir la tendresse de ce chat noir au regard vert qui frotte doucement son menton contre son index.
@Juliet Blackthorn
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Ven 31 Mar 2023 - 14:49
La différence entre Cataleya et Juliet était telle qu’on se demandait si elles avaient vraiment été élevée ensemble… Et même si elle pense arrêter de se la jouer « miss creepy », la réalité est que c’est toute son attitude qui vibre ainsi alors qu’elle s’appuie sur son buisson.
Juliet soupire alors que sa cousine souligne l’arbre censé être dangereux. Juliet ne peut s’empêcher de le regarder et ne reconnaissant absolument pas l’espèce, elle ne saurait pas dire ce que pourrait lui faire le végétal mais préfère ne pas en demander d’avantage. Elle n’avait pas arrêté les cours de Botanique pour prendre des cours de rattrapage. Particulièrement pas avec Quarta. « Soit brève. Mon infusion sera bientôt prête. »
Les yeux clairs de la Lacroix se posent partout, les jardins des Villanueva sont magnifiques alors Juliet, qui observe la scène tel un fantôme, comprends bien le regard admiratif et avide de la petite Sophie. C’est une belle journée d’été, ou de fin de printemps peut être… Les sorciers qui déambulent autour d’eux portent de belles robes de sorcier blanches et dans leurs verres les boissons sont particulièrement colorées.
- Sophie, tient toi correctement.
L’exigeance paternelle est des plus inutiles, l’enfant se comporte à merveille. Même Juliet était plus agitée au même âge. Elle contraste d’ailleurs particulièrement avec une petite tornade de quelques années plus jeunes qui arrive en courant vers eux avec un plateau remplis de gourmandises qu’elle tient maladroitement.
- Je m’appelle Cataleya Villanueva et c’est moi qui ait fait presque toute seule ces petits choux au lait de veaudelune ! Vous en voulez un ?
Elle parle trop bien pour son âge. Mais ce n’est pas ce qui frappe Juliet. Ce regard céruléens. Cette chevelure rousse dont les pointes bouclent doucement. Cette peau trop diaphane pour le soleil hispanique…
- Tu es Cataleya Villanueva.
Elle marque une pause et se rend rapidement compte qu’il vaut mieux continuer.
- Tu es la fille de Fernando et d’Esperanza Villanueva. Je t’ai vu dans le souvenir d’une amie.
Et comme pour éviter les questions concernant le Styx, la douce Blackthorn fouille ses poches pour en sortir le souvenir contenu dans une minuscule fiole pour ingrédient de potions. Elle le tend vers Cataleya avant que la rouquine ne le lui demande. Et elle fixe sa cousine, comme si elle craignait que celle-ci n’explose en pleins vol… Pourtant ce n'est pas tout ce que la blonde a a lui dire...
Juliet soupire alors que sa cousine souligne l’arbre censé être dangereux. Juliet ne peut s’empêcher de le regarder et ne reconnaissant absolument pas l’espèce, elle ne saurait pas dire ce que pourrait lui faire le végétal mais préfère ne pas en demander d’avantage. Elle n’avait pas arrêté les cours de Botanique pour prendre des cours de rattrapage. Particulièrement pas avec Quarta. « Soit brève. Mon infusion sera bientôt prête. »
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Les yeux clairs de la Lacroix se posent partout, les jardins des Villanueva sont magnifiques alors Juliet, qui observe la scène tel un fantôme, comprends bien le regard admiratif et avide de la petite Sophie. C’est une belle journée d’été, ou de fin de printemps peut être… Les sorciers qui déambulent autour d’eux portent de belles robes de sorcier blanches et dans leurs verres les boissons sont particulièrement colorées.
- Sophie, tient toi correctement.
L’exigeance paternelle est des plus inutiles, l’enfant se comporte à merveille. Même Juliet était plus agitée au même âge. Elle contraste d’ailleurs particulièrement avec une petite tornade de quelques années plus jeunes qui arrive en courant vers eux avec un plateau remplis de gourmandises qu’elle tient maladroitement.
- Je m’appelle Cataleya Villanueva et c’est moi qui ait fait presque toute seule ces petits choux au lait de veaudelune ! Vous en voulez un ?
Elle parle trop bien pour son âge. Mais ce n’est pas ce qui frappe Juliet. Ce regard céruléens. Cette chevelure rousse dont les pointes bouclent doucement. Cette peau trop diaphane pour le soleil hispanique…
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- Tu es Cataleya Villanueva.
Elle marque une pause et se rend rapidement compte qu’il vaut mieux continuer.
- Tu es la fille de Fernando et d’Esperanza Villanueva. Je t’ai vu dans le souvenir d’une amie.
Et comme pour éviter les questions concernant le Styx, la douce Blackthorn fouille ses poches pour en sortir le souvenir contenu dans une minuscule fiole pour ingrédient de potions. Elle le tend vers Cataleya avant que la rouquine ne le lui demande. Et elle fixe sa cousine, comme si elle craignait que celle-ci n’explose en pleins vol… Pourtant ce n'est pas tout ce que la blonde a a lui dire...
SUNSHINE
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Ven 31 Mar 2023 - 21:11
I'm a loser, i'm a hater, i'm a user.
Elle se souvient pourtant sans peine de ses propres mots, prononcé par dessus l’écran de son portable lorsque, collée à Wyatt, elle avait créé son pseudonyme pour Wizargram. Fawn parce que c’était là la forme que prenait son messager de l’ombre et qu’on lui avait flanqué ce nom plus d’une fois, quand bien même elle se révulsait parfois encore de traîner pareille monstruosité derrière elle, Esperanza parce que ça avait été intuitif. Elle s’était contenté d’hausser les épaules en soufflant qu’elle trouvait ça joli, comme mot. Elle l’avait pourtant balayé comme il était venu, comme tous ceux qu’elle murmurait parfois sans s’en rende forcément compte -cris ultime de l’inconscient-. Esperanza. Elle ignore pourquoi ça fait aussi mal et sans doute que la poignée de seconde qui suit la nouvelle traduit tout l’inconfort que cela créé chez la rousse. La pupille vacille, et intuitivement la Blackthorn se fait plus petite, comme à chaque fois que Tibérius soulignait le fait qu’elle n’était pas une Blackthorn. Qu’aussi profondément s’écorcherait-elle sur les exigences de sa mère, jamais elle ne serait une véritable Blackthorn.
L’esprit susurre à peine ce chant, mais c’est une lueur toute horrifiée qui anime enfin le regard de Quarta. Là, les doigts à peine tendu et pourtant tant crispé qu’on pourrait sans peine croire à la peur de se brûler. Elle se refuse à effleurer cette fiole, comme si ce simple geste revenait à accepter une vérité qu'elle repousse fermement. Elle est épuisée Cataleya, viscéralement usée, et s’il le spectre maternel pèse lourdement sur ses épaules, il murmure sans peine que Juliet savait le sujet tant sensible qu'elle pourrait aisément y planter son couteau pour venger l’état de son frère. C'était ça d'être faible, Quarta. . Une sordide vengeance car après tout, la pneumonie de James, n’était-elle pas du fait de sa si perfide Quarta ? Elle le lui avait souhaité et si fort… Elle avait nourri tant de haine à son égard que, qui sait, peut être que sa rancune avait pu l'atteindre sans même un sort. Et sans verser dans les phobies de faire mal, les faits parlaient d'eux même : rompre, c'était signer les pires pulsions de James. Quand bien même elle l'avait poussé dans les bras de son peintre pour amortir la chute.
L'appâter avec un fantasme d'une famille heureuse plus encore.
Et Juliet aimait tant son frère, détestait tant sa cousine qu'il ne serait pas étonnant qu'enfin, elle se décide à couper la langue de cet odieux serpent qu'était Quarta
Elle lui avait déjà volé Prima, gardait Quartus, détournait Nullus d'elle à trop le fuir. Il serait tant aisé de finir le travail en abattant le couperet de l'adoption, de ses peurs d'abandons, et ses espoirs tués dans l’œuf que par delà les mers, un jour, on l'eut enfin aimé... Il serait tant légitime de l'abattre, là, maintenant qu'elle était affaiblit par la fièvre et cette nécrose qui pulsait sous son sein droit. Et si les mots maternel tournent inlassablement dans son esprit à la manière de vautour, c'est difficilement que Cataleya réalise que Juliet n'est pas comme ça.
Plus belle, plus douce, plus adroite dans ses relations, le Soleil Blackthorn brillait si fort qu'il écrasait sans mal les froides lueurs de ce minuscule insecte, petite Luciole. Le regard se clos, l'esprit prend méthodiquement en chasse ces foutus mots si habilement inscrit dans son esprit qu'ils avaient fini par le fracturer, et enfin Cataleya semble reprendre consistance. Le menton noblement se redresse; l'air se fait plus dur, et c'est d'une envolée gracile qu'elle engage le pas vers sa demeure.
❝ Rentre. Tu vas attraper la Mort. ❞ Le ton n'appelle aucune contestation, pleinement inspiré, si ce n'était calqué sur les injonctions de Claudia.
@Juliet Blackthorn
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Jeu 6 Avr 2023 - 20:48
La fiole est tendue. Désespérément tendue. Les rubans chatoyants qui ornent les poignets de la Blackthorn se soulèvent doucement au rythme du vent hivernal. N’importe qui aurait pu espérer que son interlocutrice se saisisse des souvenirs que Juliet tient à bout de bras. Et chaque seconde qui passe, les fragments de mémoire sont plus lourds à porter.
Elle savait que la révèlation serait rude. Voici des heures qu’elle s’imaginait tout les scénarios, toutes les réactions possibles. A cet instant, elle aurait aimé être legilimens pour savoir ce qui pouvait se penser dans l’esprit de Quarta. Pour pouvoir agir au mieux. Mais Cataleya était la spécialiste pour dissimuler ses émotions… Pas besoin de déguisement, ni d’artifice. Simplement une poker face que même Tiberius pourrait honorer. Les secondes sont interminables et le regard de la douce Blackthorn se perd sur les écrins de dandelion qui fleuriront au printemps.
« Rentre. Tu vas attraper la Mort. » Le ton est égal mais la contrariété habite les prunelles céruléennes de la quatrième. Juliet ne s’attendait pas à cela. Et elle n’ose même pas contester alors que le Manoir du cimetière lui inspire autant confiance que celui de leur enfance. Le petit chat noir, tel la mascotte des lieux, devance Cataleya pour ouvrir le chemin.
- Je…
Elle ne sait pas quoi faire de cette fiole qu’elle tenait à bout de bras et finit par la glisser dans sa poche avant de suivre les pas de celle qu’elle considère plus comme une soeur que comme une cousine. Elle essaye d’ignorer l’intérieur qu’elle trouve affreusement glauque.
- Est-ce que tu connais l’histoire de cette famille ?
Demande-t-elle, hésitante.
Elle savait que la révèlation serait rude. Voici des heures qu’elle s’imaginait tout les scénarios, toutes les réactions possibles. A cet instant, elle aurait aimé être legilimens pour savoir ce qui pouvait se penser dans l’esprit de Quarta. Pour pouvoir agir au mieux. Mais Cataleya était la spécialiste pour dissimuler ses émotions… Pas besoin de déguisement, ni d’artifice. Simplement une poker face que même Tiberius pourrait honorer. Les secondes sont interminables et le regard de la douce Blackthorn se perd sur les écrins de dandelion qui fleuriront au printemps.
« Rentre. Tu vas attraper la Mort. » Le ton est égal mais la contrariété habite les prunelles céruléennes de la quatrième. Juliet ne s’attendait pas à cela. Et elle n’ose même pas contester alors que le Manoir du cimetière lui inspire autant confiance que celui de leur enfance. Le petit chat noir, tel la mascotte des lieux, devance Cataleya pour ouvrir le chemin.
- Je…
Elle ne sait pas quoi faire de cette fiole qu’elle tenait à bout de bras et finit par la glisser dans sa poche avant de suivre les pas de celle qu’elle considère plus comme une soeur que comme une cousine. Elle essaye d’ignorer l’intérieur qu’elle trouve affreusement glauque.
- Est-ce que tu connais l’histoire de cette famille ?
Demande-t-elle, hésitante.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Ven 7 Avr 2023 - 9:35
I'm a loser, i'm a hater, i'm a user.
L'air y est doux, induit par les bougies qui vacille doucement en dépit du jour, et du chaudron qui crépite dans cette cuisine affreusement agencée. Elle est étroite, peu pratique, et à l'expression de Cataleya on devine aisément qu'elle ne s'en satisfait pas. Elle ne s'en formalise pas plus que nécessaire cependant, car déjà, d'un geste ample, la rousse repousse les fioles, pilons, mortier et herbes qui prennent chaotiquement place sur la table entre bandage et baume. De large bandes de tissus infusent au sol, dans une bassine où repose nombreuses herbes, et il est vrai que si l'air est charmante teinté de note florale et herbacé, si l'ambiance se fait soudainement plus chaleureuse étant savamment niché loin des regards importuns, elle trahit soudainement la sensation de dépassement qui bouffe la grande Cataleya Blackthorn.
Une pile de lettre calligraphiée par les mains familiales reposent en tas dans un coin de la cuisine, pas même ouvertes, adossées aux paquets de James qui, là aussi, n'ont pas eu le moindre traîtement de faveur. Et à y regarder de plus près, c'est vrai qu'il y a ces étranges post-it collés aux murs. Injonction à ne pas rentrer à la maison. A se distancer au mieux d'une emprise maternelle qu'elle comprend enfin désastreuse.
Elle sursaute Cataleya, et l'expression qu'elle tourne rappelle effroyablement celle d'une autre. Et c'est vrai que si Juliet avait tout de ce qu'aurait pu devenir Baby, l'expression toute étrange que revêt Cataleya rappelle ces sombres errances dans la tour Blackthorn. Des errances que Cataleya avait veillé deux ans durant, puisqu'elle aussi piégé, en quelques sortes, loin de sa fratrie. La tête posée contre la porte de sa tour, elles avaient nourrit des discussions lunaires, mais rarement Cataleya ne s'était autant entêté à dialoguer, réveiller quelque chose chez ce spectre qui semblait tout aussi perdu qu'elle l'était aujourd'hui.
« Je les suppose mort » souffle t-elle à peine, quand bien même le constat se fait froid. Elle les espérait mort, car l'inverse serait aveux d'un abandon qui l'achèverait dans l'instant. « On ne finit pas dans un orphelinat de mille façon. »
Le ton se veut neutre, implacable, mais la pupille vacille un peu lorsque les gestes se font désordonnés. A dire vrai, elle place et déplace les mêmes fiole inlassablement, comme perdue dans ses pensées. Cristallisée sur cette seule idée que, peut être, n'étaient-ils pas mort. Peut être l'avaient-il seulement jeté en Espagne parce qu'elle ne correspondait pas à leurs attentes ? Rousse, yeux bleu, pâle comme un cul, têtue, rancunière, associable, elle était loin d'être la fille idéale et n'avait rien d'une madrilène. Peut être même était-elle née d'un odieux croisement de.. Etait-elle seulement issue d'une pure lignée ? Le sang se glace à cette simple idée et c'est nerveusement qu'elle relâche la théière pour pincer frénétiquement, sous ses perles, la peau de son poignet.
❝ Qu'importe où puisent mes racines, c'est l'amour Blackthorn qui m'a forgé ❞ Amour Blackthorn. Ca en donnait des frissons lorsqu'on savait que, pour la punir, elle qui s'était tant enhardie sur la violence physique, on menaçait ceux qu'elle aimait ou l'enfermait dans cet odieux placard devant lequel aujourd'hui elle rasait les murs. La déshumanisation, la culpabilité, la perte de notion du Temps, l'idée même qu'on puisse à jamais l'oubliée car adoptée, optionnelle, pas assez méritante, lui avait flanqué tant d'angoisse que chaque fois que Claudia lui avait ouvert la porte elle lui avait juré une docilité, fidélité à toute épreuve. Cataleya ignorait tout de l'amour. Chaque fois qu'elle y avait crû, on avait tôt fait de le lui arracher. Elle était mauvaise, tout ce qu'elle touchait était pourrie, dangeureuse, car sans elle Cillian serait encore en vie, sans elle James aurait échappé à plus d'une punition, sans elle, Nullus aurait échappé à un ou deux doloris. Elle devait se réjouir que l'on daigne lui trouver un mari qui, certes, ne l'aimerait pas, mais qui prolongerait sa lignée malade. Chaotique. Oui. Seule sa mère était en mesure de l'aimer. Elle qui prenait tant soin de ce qu'on pourrait dire d'elle, de son apparence, de la rendre forte et implacable. Celle qui avait fait naître ses désordres alimentaires mais qui la forçait à renouer avec un diététicien, celle qui lui avait pris rendez vous chez un psychologue pour s'assurer qu'elle ne sombre pas tout à fait... Elle était constamment là, seul phare dans la nuit qu'était devenue sa vie en l'absence de James. Loin de tout.
❝ Je... Je ne suis pas même certaine de vouloir savoir quoi que ce soit sur eux. Je n'ai aucun souvenir d'eux, ma vie a débuté quand ma mère est venu me chercher dans ce taudis madrilène. ❞ Là encore, elle n'avait aucun souvenir de cette journée. Juste une vision tronquée qu'avait distillé méticuleusement Claudia pour lui rappeler ô combien, sa vie de princesse, elle la lui devait.
@Juliet Blackthorn
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 12 Avr 2023 - 22:44
Aurait-elle vraiment du s’étonner de l’ambiance qui régnait chez Cataleya ? N’aurait elle pas pu imaginer ces meubles lourds et hideux ? Cette accumulation de portraits inquisiteurs ? En y réfléchissant… C’était quitte ou double. Mais avec Quarta, c’était plus souvent quitte. Le salon est à peine moins oppressant pour la cadette Blackthorn dont le regard darde les vitraux aux couleurs chatoyantes.
L’odeur d’une potion de regénérescence cellulaire, Juliet l’aurait reconnu entre mille. Sa cousine a beau débarrasser ce qui lui sert de plan de travail, l’esprit de Juliet s’alarme aussitôt a la vue des quantités de bandages trop imbibés. Elle n’accode pas un oeil au reste, son instinct lui hurle que quelque-chose ne va pas chez sa presque-soeur. Enfin… plus que d’habitude quoi…
« Je les suppose mort. On ne finit pas dans un orphelinat de mille façon. » La voix de la rouquine est à peine perceptible derrière l’ebullition du contenant du chaudron. Elle ne répond pas vraiment à la question de sa cadette, néanmoins. N’importe quel enfant adopté supposait ses aïeux morts. Mais la question, la vraie, c’était « pourquoi ».
- C’est à dire que…
« Qu'importe où puisent mes racines, c'est l'amour Blackthorn qui m'a forgé ». Si n’importe quel autre membre de la fratrie avait pu dire ça, alors Juliet aurait sourit. De ce sourire doux et bienveillant qui illuminait n’importe quelle pièce. Mais c’était Cataleya. Et la jeune femme s’était tellement reclu, tellement repliée sur elle et sur ses parents adoptifs que la douce Blackthorn ne pouvait pas l’entendre autrement que comme un terrible desavoeux auquel elle ne savait que répondre. Mutique, elle observe sa cousine et ses grands yeux bleus qui sont plus fuyants que jamais. « Je... Je ne suis pas même certaine de vouloir savoir quoi que ce soit sur eux. Je n'ai aucun souvenir d'eux, ma vie a débuté quand ma mère est venu me chercher dans ce taudis madrilène. »
- Je ne pense pas que tu puisses avoir connu aucun taudis, Cat…
La voix de Juliet était douce. Infiniment douce, telle une main tendue à défaut de pouvoir être une étreinte réconfortante. Elle ne pouvait forcer Cataleya à écouter sa propre histoire, mais sa cadette était persuadée que la vérité ne la briserait pas plus qu’elle ne l’était déjà. Elle respecterait son choix définitif, quel qu’il serait, mais pas sans se battre pour espérer avoir le dernier mot. Elle était une Villanueva autant qu’une Blackthorn. Et elle devait le savoir.
L’odeur d’une potion de regénérescence cellulaire, Juliet l’aurait reconnu entre mille. Sa cousine a beau débarrasser ce qui lui sert de plan de travail, l’esprit de Juliet s’alarme aussitôt a la vue des quantités de bandages trop imbibés. Elle n’accode pas un oeil au reste, son instinct lui hurle que quelque-chose ne va pas chez sa presque-soeur. Enfin… plus que d’habitude quoi…
« Je les suppose mort. On ne finit pas dans un orphelinat de mille façon. » La voix de la rouquine est à peine perceptible derrière l’ebullition du contenant du chaudron. Elle ne répond pas vraiment à la question de sa cadette, néanmoins. N’importe quel enfant adopté supposait ses aïeux morts. Mais la question, la vraie, c’était « pourquoi ».
- C’est à dire que…
« Qu'importe où puisent mes racines, c'est l'amour Blackthorn qui m'a forgé ». Si n’importe quel autre membre de la fratrie avait pu dire ça, alors Juliet aurait sourit. De ce sourire doux et bienveillant qui illuminait n’importe quelle pièce. Mais c’était Cataleya. Et la jeune femme s’était tellement reclu, tellement repliée sur elle et sur ses parents adoptifs que la douce Blackthorn ne pouvait pas l’entendre autrement que comme un terrible desavoeux auquel elle ne savait que répondre. Mutique, elle observe sa cousine et ses grands yeux bleus qui sont plus fuyants que jamais. « Je... Je ne suis pas même certaine de vouloir savoir quoi que ce soit sur eux. Je n'ai aucun souvenir d'eux, ma vie a débuté quand ma mère est venu me chercher dans ce taudis madrilène. »
- Je ne pense pas que tu puisses avoir connu aucun taudis, Cat…
La voix de Juliet était douce. Infiniment douce, telle une main tendue à défaut de pouvoir être une étreinte réconfortante. Elle ne pouvait forcer Cataleya à écouter sa propre histoire, mais sa cadette était persuadée que la vérité ne la briserait pas plus qu’elle ne l’était déjà. Elle respecterait son choix définitif, quel qu’il serait, mais pas sans se battre pour espérer avoir le dernier mot. Elle était une Villanueva autant qu’une Blackthorn. Et elle devait le savoir.
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Sam 20 Mai 2023 - 19:40
I'm a loser, i'm a hater, i'm a user.
Le regard se rouvre lentement, tant usé qu'il joue de concurrence avec cette main revenue pincer son poignet en un geste désespérément auto-destructeur. Quarta aimerait croire à un passé plus doux que tout ce que lui dépeignait Claudia à chaque fois que sa fille se faisait moins méritante, plus indigne qu'à l'habitude, mais les leviers de la manipulations sont cruels, et l'esprit tellement tordu entre les doigts de sa mère que la rousse aux airs de spectre dérive loin des propos tenu par sa sœur.
Elle a des airs minables ainsi ramassée sur elle même, bien loin de cette impériosité conquérante qui teintait habituellement chacun de ses gestes. Bien loin de se regard inquisiteur qui guettait, à table ou ailleurs, tout reliquat d'imperfection dont elle avait apprit à abhorrer les contours. La main s'arrache pourtant à sa tache frénétique et racle lourdement une chaise jusqu'à elle, laissant le corps s'effondrer à son contact comme le ferait une poupée de chiffon. Et elle semble désarticulé Quarta, éteinte malgré cette lueur qui danse enfin derrière les océans de son regard.
❝ J'aimerai te croire, tu sais .. ❞ Souffle t'elle à peine, balayant du revers du poignet la fatigue qui cerne ses grands yeux bleu. ❝ Je peine à me souvenir de tout ça, le psy parle d'amnésie traumatique mais j'ai parfois l'impression que maman a tellement creusé que...❞ Elle ne sait, ou du moins n'arrive pas, à terminer sa phrase. Alors, faute de savoir expliciter ce qui pèse sur son cervelas troués, son ongle mime l'action de gratter le bois sur lequel il repose. Le geste ne dure que quelques secondes cependant car déjà la poitrine se penche en avant. Les bras se croise, la joue s'abat un temps dessus, mais le regard plonge si habilement dans les iris de sa soeur qu'elle pourrait y jeter un oeil.
❝ Je suis épuisée Ju.. Tellement épuisée...❞ Cet aveux coupable, elle le souffle d'une voix déchirante. Une sincérité en tout point désarmante au bout des cils. Pour la première fois depuis longtemps, elle semble observer Sixtine, étonnamment attentive en dépit du fait que son corps semble littéralement la lâcher. La tête finit pourtant par pencher sur le côté, un faible sourire au bout des lèvres. ❝ Tu m'as donc vue, dans les souvenirs d'une amie... Tu t'exerces à la Legilimancie ?❞ La question se veut narquoise mais la plaie qui lui tord les tripes depuis une bonne minute déjà a tôt fait de lui faire ravaler son rictus.
@Juliet Blackthorn
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Jeu 25 Mai 2023 - 22:05
La palpitant au ralenti, Juliet se sent si désemparée que l’envie de fuir la chatouille. Tourner les talons. Quitter ce manoir. Mettre une distance infinie entre tout ce désespoir et elle. Pourtant, elle s’est toujours considérée comme une personne capable d’une écoute et d’une empathie infinie. Mais avec Cataleya, elle se sentait si… maladroite. Allégorie de la détresse, sa presque-soeur semble s’effacer un peu plus à chaque seconde qui passe.
Pour la douce Blackthorn, il était évident que Cataleya n’avait jamais mit le pied dans un orphelinat. Il était certain même que le navire des Villanueva n’avait pas encore touché le fond de l’océan atlantique que Claudia avait déjà jeté son dévolu sur l’orpheline. Elle a du mal à reconnaitre la gamine enjouée alors que la version adulte s’effondre presque sur la chaise sur laquelle elle a jeté son dévolu.
Une lueur d’intéret semble s’illuminer dans le regard de la douce Blackthorn, passionnée par la psychomagie, alors que sa soeur mentionne une thérapie. Elle se déteste de penser ça, mais elle souhaite bon courage à celui qui a été désigné pour soigner cette âme malade à crever. « j'ai parfois l'impression que maman a tellement creusé que… »
- Qu’il n’y a plus rien en dessous.
Souffle-t-elle, reconnaissant là l’image d’elle même, quelques années plus tôt, alors qu’elle venait d’apprendre la double trahison de son cousin et de son fiancé. Traitée comme une pestiférée, Tiberius avait soigneusement soufflé sur les braises de la culpabilité. Elle avait mit des mois à s’en remettre et aujourd’hui encore elle se crispait quand elle entendait des sangs-purs causer du couple que formaient le Drummond et le Leroy, de crainte que son nom ne soit évoqué comme la cause d’une prétendue infamie.
Cataleya mentionne son épuisement et comment dire… c’est parfaitement inutile. N’importe qui pouvait voir qu’elle semblait au bord de la rupture. Le coeur de la blonde se gonfla d’angoisse en pensant à Kiran. Puis elle se souvient que la rousse avait un ego dont les sur-dimensions empêchait tout risque d’autolyse. Mais puisque la mention du confessionnal est parfaitement prohibée, elle ment éhontément.
- J’avais envie d’essayer.
Ce n’était pas de la légilimencie. Les légilimens lisaient ce a quoi pensaient à un instant T leurs victimes. Elle, elle se promenait dans leurs souvenirs. Elle les arrangeait parfois… Peut-être que ça ne ferait pas de mal à la Lufkin d’ailleurs.
- Je vais faire du thé.
Ce n’était pas une question. Profondément british malgré ses racines écossaises, Juliet était de ceux qui pensaient qu’une boisson chaude pouvait apaiser bien des choses. Alors elle fouille, dénichant une théière qui semblait avoir le double de son âge. Au moins. Elle déplace les ingrédients de la potion et les range soigneusement pour faire place net.
Pour la douce Blackthorn, il était évident que Cataleya n’avait jamais mit le pied dans un orphelinat. Il était certain même que le navire des Villanueva n’avait pas encore touché le fond de l’océan atlantique que Claudia avait déjà jeté son dévolu sur l’orpheline. Elle a du mal à reconnaitre la gamine enjouée alors que la version adulte s’effondre presque sur la chaise sur laquelle elle a jeté son dévolu.
Une lueur d’intéret semble s’illuminer dans le regard de la douce Blackthorn, passionnée par la psychomagie, alors que sa soeur mentionne une thérapie. Elle se déteste de penser ça, mais elle souhaite bon courage à celui qui a été désigné pour soigner cette âme malade à crever. « j'ai parfois l'impression que maman a tellement creusé que… »
- Qu’il n’y a plus rien en dessous.
Souffle-t-elle, reconnaissant là l’image d’elle même, quelques années plus tôt, alors qu’elle venait d’apprendre la double trahison de son cousin et de son fiancé. Traitée comme une pestiférée, Tiberius avait soigneusement soufflé sur les braises de la culpabilité. Elle avait mit des mois à s’en remettre et aujourd’hui encore elle se crispait quand elle entendait des sangs-purs causer du couple que formaient le Drummond et le Leroy, de crainte que son nom ne soit évoqué comme la cause d’une prétendue infamie.
Cataleya mentionne son épuisement et comment dire… c’est parfaitement inutile. N’importe qui pouvait voir qu’elle semblait au bord de la rupture. Le coeur de la blonde se gonfla d’angoisse en pensant à Kiran. Puis elle se souvient que la rousse avait un ego dont les sur-dimensions empêchait tout risque d’autolyse. Mais puisque la mention du confessionnal est parfaitement prohibée, elle ment éhontément.
- J’avais envie d’essayer.
Ce n’était pas de la légilimencie. Les légilimens lisaient ce a quoi pensaient à un instant T leurs victimes. Elle, elle se promenait dans leurs souvenirs. Elle les arrangeait parfois… Peut-être que ça ne ferait pas de mal à la Lufkin d’ailleurs.
- Je vais faire du thé.
Ce n’était pas une question. Profondément british malgré ses racines écossaises, Juliet était de ceux qui pensaient qu’une boisson chaude pouvait apaiser bien des choses. Alors elle fouille, dénichant une théière qui semblait avoir le double de son âge. Au moins. Elle déplace les ingrédients de la potion et les range soigneusement pour faire place net.
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Ven 26 Mai 2023 - 0:01
Le visage retourne doucement nicher entre ses bras croisés et, l'espace d'une seconde, Cataleya se laisse aller à fermer les yeux. Son pied cogne pourtant dans le seau qui repose non loin d'elle, métronome métallique destiné à la garder éveiller. Elle ne peut s'assoupir, autant parce qu'elle craint de parfois ne plus s'éveiller que parce que l'emploi du temps se presse tant et si fort que tout retard la tuerait sur le champ. Alors, en désespoir de cause, le crâne cogne par trois fois sur la table de la cuisine avant de se relever à la manière d'un cadavre animé par d'obscure sortilège. Allez Cat, ne soit pas une loque. D'un geste étonnamment gracile en comparaison de la posture tout sauf convenable qu'elle arborait, Cataleya arrache à sa longue chevelure sa baguette de saule et l'agite mollement pour presser devant elle un portable qui ricoche sans doute trop fort contre un bol et son bras. Elle ne s'en formalise pourtant pas, presque convaincu que cette chose était indestructible malgré les premiers impacts essuyés. Elle textote brièvement quelques messages avant de renvoyer l'objet sur un siege mou, daignant enfin délaisser sa table pour écarter définitivement les potions qui prennent bien trop de place dans cette cuisine. Elle planque presque les bandages venu macérer dans leur bain herbacé sous la table, mais étouffe un grondement sourd lorsque le plie de son ventre lui rappelle les douleurs venue la tordre des jours durant. Alors elle jure Cataleya, au cœur d'un vieux gallois qu'elle connaissait bien mieux que sa langue maternelle, et ce en dépit de son environnement quasis exclusivement hispanophone. C'était tout de même un comble de s'émerveiller comme elle le faisait devant Miguel et ce, à chaque fois qu'il forçait l'accent, et ne pas savoir conjuguer proprement une phrase en dépit d'une Ofélia et d'un Wyatt qui passait leur vie à déblatérer en espagnol. Elle était pourtant bonne linguiste ; véritable perroquet capable de recracher des phrases étrange en seulement deux écoutes. A croire que, là encore, l'Espagne était prohibé.
Si la rousse ne se formalise pas plus que ça du fait que sa cousine fouine allègrement chez elle -il faut dire que Quarta était passée maître dans l'art d'ouvrir les tiroirs des autres par pure curiosité-, c'est d'un index peu convaincu qu'elle fini par désigner le placard dans lequel repose sa collection de plante et thés ; un chaos sur lequel s'étranglerait sa mère si elle avait vent de cette vision.
« Prend garde à ne pas te laisser enivrer par le pouvoir. » Souffle t'elle enfin, déplaçant une dernière fois sa bassine jusqu'à l'évier pour essorer entre ses doigts trop blanc les bandages à l'odeur infâme. « C'est grisant de s’immiscer dans l'esprit de quelqu'un. On pourrait s'y perdre »
Le ton est plus doux que porteur de reproche car Cataleya serait bien incapable de pointer la pratique du bout du doigt ; elle s'y était déjà essayé sans grand succès, et avait effacé la mémoire de plus d'un membre de son cercle à leur départ. A chaque fois, et si la culpabilité l'avait fortement bouffé au point de parfois encore l'éveiller, elle s'était sentit toute-puissante. D'un bond souple, la jeune femme finit par se hisser sur son plant de travail et releva un peu sa robe pour défaire les cataplasmes qui tentait de la maintenir en vie depuis des jours, voire semaine. Plus jamais elle ne se ferait aussi imprudente lors de l'exécution d'un sortilège aussi hasardeux que celui qu'elle avait trouvé dans ce grimoire français. Plus jamais. Pourtant, sentant presque le regard de la blonde peser sur son corps, Cataleya amorce une explication fallacieuse;
« J'ai emprunté le grimoire de mon père et j'ai raté l'exécution d'un maléfice. Ce n'était pas la meilleure de mes idées. » Si elle gronde lourdement en décollant un cataplasme qui semblerait presque fusionner avec sa peau tant il l'avait épousé, elle ne consent à laissé échappé aucun signe de douleur. Bien trop fière pour ça. « Mais ça se résorbe. » Du moins ça commençait, après l'avoir plié en deux durant son anniversaire, la st valentin, et des gardes trop longue pour ses nerfs à vifs.
Si la rousse ne se formalise pas plus que ça du fait que sa cousine fouine allègrement chez elle -il faut dire que Quarta était passée maître dans l'art d'ouvrir les tiroirs des autres par pure curiosité-, c'est d'un index peu convaincu qu'elle fini par désigner le placard dans lequel repose sa collection de plante et thés ; un chaos sur lequel s'étranglerait sa mère si elle avait vent de cette vision.
« Prend garde à ne pas te laisser enivrer par le pouvoir. » Souffle t'elle enfin, déplaçant une dernière fois sa bassine jusqu'à l'évier pour essorer entre ses doigts trop blanc les bandages à l'odeur infâme. « C'est grisant de s’immiscer dans l'esprit de quelqu'un. On pourrait s'y perdre »
Le ton est plus doux que porteur de reproche car Cataleya serait bien incapable de pointer la pratique du bout du doigt ; elle s'y était déjà essayé sans grand succès, et avait effacé la mémoire de plus d'un membre de son cercle à leur départ. A chaque fois, et si la culpabilité l'avait fortement bouffé au point de parfois encore l'éveiller, elle s'était sentit toute-puissante. D'un bond souple, la jeune femme finit par se hisser sur son plant de travail et releva un peu sa robe pour défaire les cataplasmes qui tentait de la maintenir en vie depuis des jours, voire semaine. Plus jamais elle ne se ferait aussi imprudente lors de l'exécution d'un sortilège aussi hasardeux que celui qu'elle avait trouvé dans ce grimoire français. Plus jamais. Pourtant, sentant presque le regard de la blonde peser sur son corps, Cataleya amorce une explication fallacieuse;
« J'ai emprunté le grimoire de mon père et j'ai raté l'exécution d'un maléfice. Ce n'était pas la meilleure de mes idées. » Si elle gronde lourdement en décollant un cataplasme qui semblerait presque fusionner avec sa peau tant il l'avait épousé, elle ne consent à laissé échappé aucun signe de douleur. Bien trop fière pour ça. « Mais ça se résorbe. » Du moins ça commençait, après l'avoir plié en deux durant son anniversaire, la st valentin, et des gardes trop longue pour ses nerfs à vifs.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Ven 2 Juin 2023 - 22:14
Juliet n’était pas une fée du logis, loin de là. Elle avait grandi dans un Manoir où elle n’avait pas besoin de lever le petit doigts pour les tâches ménagères qui étaient exclusivement réservées à la cohorte d’elfes de maison que sa famille possédait. Et puisqu’il était impensable pour la douce Blackthorn de persister dans ces pratiques esclavagistes, elle se débrouillait seule chez elle. Alors oui, parfois ça trainait un peu, la magie ne permettait pas d’annihiler la flemme ménagère. Mais ici, elle avait envie de faire du rangement à n’en plus finir. C’était propre mais tellement encombré que Juliet avait l’impression que même son esprit l’était.
Pourquoi était-elle venue déjà ? Pour trier les quantités industrielles de tisane de sa cousine ou pour la convaincre d’embrasser son passé ? Ce qui est certain c’est qu’elle avait choisi une tisane à la violette et à la fleur de mélisse quand elle entendit le grognement de douleur de Cataleya. Il ne fallait pas être Merlin pour additionner un plus un font deux. Ces potions, ces bandages… c’était pour elle.
Et évidemment, un sentiment d’angoisse saisit la blondinette. S’inquiéter pour sa fratrie, c’était comme une seconde nature depuis le décès de Baby. Traumatisée par la tentative de suicide de Kiran, la voila qui réagissait presque phyiquement alors qu’elle comprennait que Cataleya était blessée. Avec n’importe qui, elle aurait abandonné herbes et théière pour fondre sur son patient. Mais avec Cataleya… tout était toujours si compliqué…
- Bien sûr.
Elle ne sait pas à quel point le conseil est pertinent. A quel point il lui aurait évité des contrariétés. Elle l’entend à peine, à vrai dire, trop concentrée sur la vision d’horreur qu’offre Cataleya et la plaie qui parcours son corps. Le cataplasme a beau être bien appliqué, la plaie a beau se résorber d’après ses dires, Juliet n’a même pas besoin de s’approcher pour affirmer.
- C’est trop profond, Cat. Ça va mettre des semaines à cicatriser si tu ne sutures pas. Tu as de la chance que ça ne soit pas encore affecté.
Elle en voyait tous les jours, des blessures dues à un excès de confiance en soi, en la magie. Celle-ci était particulièrement vilaine. Ce n’est que parce que la théière siffle stridement que la cadette s’arrache à la contemplation morbide de la plaie.
- C’est trop te demander de me laisser te soigner et de regarder le souvenir que je t’ai apporté ?
Qu’elle demande, infusant précautionneusement la tisane dans l’eau chaude, glissant un regard en coin vers Cataleya avec qui elle était fatiguée de négocier sans arrêt.
Pourquoi était-elle venue déjà ? Pour trier les quantités industrielles de tisane de sa cousine ou pour la convaincre d’embrasser son passé ? Ce qui est certain c’est qu’elle avait choisi une tisane à la violette et à la fleur de mélisse quand elle entendit le grognement de douleur de Cataleya. Il ne fallait pas être Merlin pour additionner un plus un font deux. Ces potions, ces bandages… c’était pour elle.
Et évidemment, un sentiment d’angoisse saisit la blondinette. S’inquiéter pour sa fratrie, c’était comme une seconde nature depuis le décès de Baby. Traumatisée par la tentative de suicide de Kiran, la voila qui réagissait presque phyiquement alors qu’elle comprennait que Cataleya était blessée. Avec n’importe qui, elle aurait abandonné herbes et théière pour fondre sur son patient. Mais avec Cataleya… tout était toujours si compliqué…
- Bien sûr.
Elle ne sait pas à quel point le conseil est pertinent. A quel point il lui aurait évité des contrariétés. Elle l’entend à peine, à vrai dire, trop concentrée sur la vision d’horreur qu’offre Cataleya et la plaie qui parcours son corps. Le cataplasme a beau être bien appliqué, la plaie a beau se résorber d’après ses dires, Juliet n’a même pas besoin de s’approcher pour affirmer.
- C’est trop profond, Cat. Ça va mettre des semaines à cicatriser si tu ne sutures pas. Tu as de la chance que ça ne soit pas encore affecté.
Elle en voyait tous les jours, des blessures dues à un excès de confiance en soi, en la magie. Celle-ci était particulièrement vilaine. Ce n’est que parce que la théière siffle stridement que la cadette s’arrache à la contemplation morbide de la plaie.
- C’est trop te demander de me laisser te soigner et de regarder le souvenir que je t’ai apporté ?
Qu’elle demande, infusant précautionneusement la tisane dans l’eau chaude, glissant un regard en coin vers Cataleya avec qui elle était fatiguée de négocier sans arrêt.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Sam 3 Juin 2023 - 14:08
Un rire amer étire les lèvres de l'avant dernière fille de Claudia lorsqu'elle s'abat, enfin, toute entière sur le plan de travail. Elle ressemble à une vague poupée de chiffon ainsi étendue, le bras pendant mollement le long du placard qui renferme sa si précieuse porcelaine. Pourtant, en dépit de son teint diaphane et de son allure plus morte que vive, il y a dans le regard de Cataleya Blackthorn une singulière lueur destiné à l'éloigner de la Mort. Une étincelle qui lui permet encore, du moins, de vivoter. Elle fixe étrangement le bois au dessus d'elle, tente d'y plaquer des souvenirs qui ne reviennent pas, mais finit par tendre ses deux mains en direction de Juliet pour l'inviter à approcher. Soit. Soin et famille oublié, t'étais définitivement pas drôle Sunshine. L'expression que lui offre par ailleurs Quarta est un poil capricieuse, mais comme à chaque fois qu'elle tendait les bras à Nullus et qu'elle fronçait méthodiquement les sourcils jusqu'à ce qu'il daigne la prendre dans ses bras.
- « T'as gagné. » Soupire t'elle finalement, convaincue que ces mots lui arracherait un morceau de son âme mais.. Wow. Perdre la face devant Juliet n'était pas si catastrophique qu'elle ne l'avait crû, mais peut être que la fièvre ne lui laissait à dire vrai aucun choix. Peut être même que, l'espace d'une journée, elle concédait à délaisser le sacro saint titre de Quarta, et les animosité qu'il traînait à sa suite comme mille parure.
-« Mais pour ta gouverne, ça c'est déjà infecté C'est la deuxième fois que ça se rouvre. » C'est qu'elle en serait presque fière en plus ! Le sourire fleurit en coin, presque arrogant, mais c'est le plus laborieusement du monde que la rousse se redresse finalement. Elle glisse souplement au sol mais la démarche ne faiblit en rien, renouant avec une impériosité toute Cataleyenne qui tranche effroyablement avec son état. Villanueva, donc. Prise dans les tempêtes de son esprit, la Blackthorn rattrape pourtant brutalement les informations jeté plutôt. Elle sait les lignées pures facile à tracée et n'a, à dire vrai, que peu de crainte concernant ses chances dépoussiérer de vieux dossiers espagnols mais... En avait-elle seulement envie ? Ca serait renier d'une certaine manière la toute puissance Blackthorn qui pesait sur sa vie.
- « Qu'est-ce que tu veux, en échange du souvenir ?» Ca tombe étrangement, il est vrai, alors que Cataleya trie ses potions pour faciliter les soins. Le regard ne cherche pas à croiser celui de sa soeur car il fouine inlassablement les herbes séché au dessus d'elles, mais la voix demeure étonnamment ferme. Rien d'étonnant, Quarta pratique rarement les services désintéressé et déteste se sentir redevable de quelqu'un. Sans doute prête t'elle à ce soudain geste charitable une volonté autre. « Et ne me dis pas "rien", ça va me stresser. »
- « T'as gagné. » Soupire t'elle finalement, convaincue que ces mots lui arracherait un morceau de son âme mais.. Wow. Perdre la face devant Juliet n'était pas si catastrophique qu'elle ne l'avait crû, mais peut être que la fièvre ne lui laissait à dire vrai aucun choix. Peut être même que, l'espace d'une journée, elle concédait à délaisser le sacro saint titre de Quarta, et les animosité qu'il traînait à sa suite comme mille parure.
-« Mais pour ta gouverne, ça c'est déjà infecté C'est la deuxième fois que ça se rouvre. » C'est qu'elle en serait presque fière en plus ! Le sourire fleurit en coin, presque arrogant, mais c'est le plus laborieusement du monde que la rousse se redresse finalement. Elle glisse souplement au sol mais la démarche ne faiblit en rien, renouant avec une impériosité toute Cataleyenne qui tranche effroyablement avec son état. Villanueva, donc. Prise dans les tempêtes de son esprit, la Blackthorn rattrape pourtant brutalement les informations jeté plutôt. Elle sait les lignées pures facile à tracée et n'a, à dire vrai, que peu de crainte concernant ses chances dépoussiérer de vieux dossiers espagnols mais... En avait-elle seulement envie ? Ca serait renier d'une certaine manière la toute puissance Blackthorn qui pesait sur sa vie.
- « Qu'est-ce que tu veux, en échange du souvenir ?» Ca tombe étrangement, il est vrai, alors que Cataleya trie ses potions pour faciliter les soins. Le regard ne cherche pas à croiser celui de sa soeur car il fouine inlassablement les herbes séché au dessus d'elles, mais la voix demeure étonnamment ferme. Rien d'étonnant, Quarta pratique rarement les services désintéressé et déteste se sentir redevable de quelqu'un. Sans doute prête t'elle à ce soudain geste charitable une volonté autre. « Et ne me dis pas "rien", ça va me stresser. »
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 7 Juin 2023 - 14:58
La demande était lasse, préjugeant de l’opposition qui émanerait de cette cousine qui s’allonge sur le plan de travail. De tels simagrées auraient tôt fait lever les yeux au ciel de la douce Blackthorn si celle-ci n’était pas contrariée par l’état physique de sa cousine. Elle comprenait mieux maintenant son teint trop pâle et ses mouvements qui n’avaient plus grande chose de gracieux.
« T'as gagné. » Elle en aurait presque renversé ce qui restait de la tisane dans la théière. Relevant son regard azuré vers une Cataleya lui tend les… mains ? Les bras ? La cadette oscille entre la surprise, le soulagement, la gêne et bien d’autres sentiments encore que seule Cataleya peu accumuler sur les épaules de sa cousine sans se soucier une seconde si l’un d’entre eux ne risquaient pas de la faire trébucher, ou de la laisser au sol indéfiniment.
« Mais pour ta gouverne, ça c'est déjà infecté. C'est la deuxième fois que ça se rouvre. » Abandonnant son perchoir, l’oiseau de feu se dirige vers l’établi a potion de fortune. A croire qu’elle n’est pas la nièce d’un magna dans ce domaine.
- T’es presque médicomage Cat’… Tu veux finir avec une septicémie ? Non… arrête avec tes herbes du jardin. Je ramènerais un onguent des urgences ce soir.
On disait parfois que les cordonniers étaient les plus mal chaussés. Peut-être n’avait on pas tort. La blonde tire la chaise et posé avec une certaine autorité la tisane sur la table, fatiguée de voir sa presque soeur s’agiter ainsi alors que le moindre geste doit être douloureux. Montrant l’exemple, elle s’installe derrière sa tasse et en boit même une gorgée avant de sortir de nouveau le souvenir cristallisé dans la fiole.
La question de la Villanueva la surprend. Qu’est ce qu’elle voulait… C’était une bonne question ça. Qu’est ce qu’elle voulait exactement, en voulait que Cataleya connaissent ses racines ? Elle ne voulait rien en échange, mais pourquoi tenait elle autant à ce que la rousse sache ? « Et ne me dis pas "rien", ça va me stresser. » Zut.
- J’en sais rien moi… Tu pourrais me prêter cette robe rose à paillettes que tu as volé à Prima ?
C’était tout ce qui lui venait à l’esprit… La fiole est tendue, l'air est entendu. C'est maintenant ou jamais.
« T'as gagné. » Elle en aurait presque renversé ce qui restait de la tisane dans la théière. Relevant son regard azuré vers une Cataleya lui tend les… mains ? Les bras ? La cadette oscille entre la surprise, le soulagement, la gêne et bien d’autres sentiments encore que seule Cataleya peu accumuler sur les épaules de sa cousine sans se soucier une seconde si l’un d’entre eux ne risquaient pas de la faire trébucher, ou de la laisser au sol indéfiniment.
« Mais pour ta gouverne, ça c'est déjà infecté. C'est la deuxième fois que ça se rouvre. » Abandonnant son perchoir, l’oiseau de feu se dirige vers l’établi a potion de fortune. A croire qu’elle n’est pas la nièce d’un magna dans ce domaine.
- T’es presque médicomage Cat’… Tu veux finir avec une septicémie ? Non… arrête avec tes herbes du jardin. Je ramènerais un onguent des urgences ce soir.
On disait parfois que les cordonniers étaient les plus mal chaussés. Peut-être n’avait on pas tort. La blonde tire la chaise et posé avec une certaine autorité la tisane sur la table, fatiguée de voir sa presque soeur s’agiter ainsi alors que le moindre geste doit être douloureux. Montrant l’exemple, elle s’installe derrière sa tasse et en boit même une gorgée avant de sortir de nouveau le souvenir cristallisé dans la fiole.
La question de la Villanueva la surprend. Qu’est ce qu’elle voulait… C’était une bonne question ça. Qu’est ce qu’elle voulait exactement, en voulait que Cataleya connaissent ses racines ? Elle ne voulait rien en échange, mais pourquoi tenait elle autant à ce que la rousse sache ? « Et ne me dis pas "rien", ça va me stresser. » Zut.
- J’en sais rien moi… Tu pourrais me prêter cette robe rose à paillettes que tu as volé à Prima ?
C’était tout ce qui lui venait à l’esprit… La fiole est tendue, l'air est entendu. C'est maintenant ou jamais.
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Ven 9 Juin 2023 - 8:45
Il y a quelque chose qui se brise chez l'impétueuse Cataleya Quarta Blackthorn, à l'énoncé du titre de médicomage. Un affaiblissement de la jambe qui la pousse a se tenir plus fort à sa table, une moue brève que déchire un sourire plus faible encore. Un éclat, dans les tempêtes de son regard, qui se perd dans la brume et les prémisses des larmes. Alors, faute de pouvoir mettre des mots sur le chaos qui la ronge, c'est un rire infiniment doux qui cueille le reproche. Ce n'était pas de banales herbes du jardin, et c'est elle qui préparait une bonne partie des onguents de l’hôpital ; seule véritable chose, avec la recherche, qui lui permettait encore de supporter l'enfer que devenait ses études. Son double cursus science occulte et médicomagie lui arrachait chaque matin des crises d'angoisse, et l'année qu'elle avait sauté à toute vitesse pour s'écrouler trois mètres plus loin en pleur était aujourd'hui devenue une norme à laquelle sa mère tentait de la soumettre. A croire qu'elle espérait que sa dernière, son avant dernière, puisse boucler sa thèse en un an.
Si les larmes montent, le sourire persiste. Elle se sent incapable de mettre des mots sur l'effroyable vide qui croit sous sa poitrine ; l'engloutit un peu plus chaque jour. Elle avait essayé, le jour ou Nullus l'avait surprit fumer, mais l'horreur dans son regard l'avait tant perturbée qu'elle s'était empressée de jouer les soleil, faussement radieuse. Elle n'avait pas compris que, cette foutue roulée, il n'en avait rien à faire. C'était le fait qu'elle s'acharne à fumer en bord de fenêtre, au plus haut du manoir, l'allure morte et le regard écrasé en bas qui l'avait terrifié.
- « La robe de Prima ? » Elle ne lui avait pas volé, c'était la robe qui l'avait choisit elle plutôt que sa grande sœur ! Il était évident qu'elle allait bien mieux à Quarta qu'à son ainée ! Le sourire est un poil narquois, mais Cat est incapable de plaisanter. Elle a perdue ses notions de répartie. « T'es un peu nulle en affaire, mais soit.»
Daignant enfin s'asseoir, la main se tend pour réquisitionner le cristal dans un poli remerciement. Elle en tire un filament argenté qu'elle visualise dans le plus grand des silences. Plus troublée qu'elle n'aime se l'avouer, il est vrai. Elle aimerait répondre que ça ne changeait rien, qu'elle demeurait une Blackthorn et que sa famille, c'était eux, mais perd ses pensée dans sa tasse. C'est maigre, comme base d'information, mais les familles de pure lignée sont aisément traçable. Charles Leroy ou Ethan aurait sans doute des informations, France et Espagne étant frontalière. Peut être même qu' @Arthur Batthyány aurait lui aussi des pistes car Cataleya suspectait qu'il sache parler lui aussi français. Elle s'était laissé aller à jurer dans sa demeure et elle demeurait fondamentalement convaincue qu'il avait comprit chacun des odieux mots qu'elle avait jeté au visage de ses oignons lors de leur découpe. Il faut dire qu'elle avait été particulièrement expressive, ce jour là.
Elle pourrait appeler l'ambassade, aussi, et faire traduire ses questions par Wyatt ou Ofélia...
- « Je vais te chercher la r- » Non, parce que si tu montais les escaliers miss Quarta, tu t'écroulerais. - « NIFTY !» Elle a hurlé. Difficile d'imaginer que, même aux portes de la mort, sa frêle carcasse puisse vocaliser de tel cris. Elle était obligatoirement une sorte de harpie réincarnée.
Si les larmes montent, le sourire persiste. Elle se sent incapable de mettre des mots sur l'effroyable vide qui croit sous sa poitrine ; l'engloutit un peu plus chaque jour. Elle avait essayé, le jour ou Nullus l'avait surprit fumer, mais l'horreur dans son regard l'avait tant perturbée qu'elle s'était empressée de jouer les soleil, faussement radieuse. Elle n'avait pas compris que, cette foutue roulée, il n'en avait rien à faire. C'était le fait qu'elle s'acharne à fumer en bord de fenêtre, au plus haut du manoir, l'allure morte et le regard écrasé en bas qui l'avait terrifié.
- « La robe de Prima ? » Elle ne lui avait pas volé, c'était la robe qui l'avait choisit elle plutôt que sa grande sœur ! Il était évident qu'elle allait bien mieux à Quarta qu'à son ainée ! Le sourire est un poil narquois, mais Cat est incapable de plaisanter. Elle a perdue ses notions de répartie. « T'es un peu nulle en affaire, mais soit.»
Daignant enfin s'asseoir, la main se tend pour réquisitionner le cristal dans un poli remerciement. Elle en tire un filament argenté qu'elle visualise dans le plus grand des silences. Plus troublée qu'elle n'aime se l'avouer, il est vrai. Elle aimerait répondre que ça ne changeait rien, qu'elle demeurait une Blackthorn et que sa famille, c'était eux, mais perd ses pensée dans sa tasse. C'est maigre, comme base d'information, mais les familles de pure lignée sont aisément traçable. Charles Leroy ou Ethan aurait sans doute des informations, France et Espagne étant frontalière. Peut être même qu' @Arthur Batthyány aurait lui aussi des pistes car Cataleya suspectait qu'il sache parler lui aussi français. Elle s'était laissé aller à jurer dans sa demeure et elle demeurait fondamentalement convaincue qu'il avait comprit chacun des odieux mots qu'elle avait jeté au visage de ses oignons lors de leur découpe. Il faut dire qu'elle avait été particulièrement expressive, ce jour là.
Elle pourrait appeler l'ambassade, aussi, et faire traduire ses questions par Wyatt ou Ofélia...
- « Je vais te chercher la r- » Non, parce que si tu montais les escaliers miss Quarta, tu t'écroulerais. - « NIFTY !» Elle a hurlé. Difficile d'imaginer que, même aux portes de la mort, sa frêle carcasse puisse vocaliser de tel cris. Elle était obligatoirement une sorte de harpie réincarnée.
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Dim 11 Juin 2023 - 21:26
Les bras lui en tomberaient alors qu’elle examine de loin la blessure de la sorcière. Sans être purulente, une fine ligne rouge témoignait d’un début d’infection qui risquait de s’étendre si sa cousine ne faisait pas l’effort de se soigner correctement. Un comble, quand on pensait qu’elle avait accès à Sainte Marie à ce qu’on faisait de mieux en matières de médicamentation.
Elle semble retrouver sa cousine alors que le regard narquois souligne à quel point sa cadette est nulle en affaires. Juliet hausse les épaules. Elle pourrait aussi bien repartir sans la robe qu’elle s’en ficherait pas mal. C’était seulement le premier truc auquel elle avait pensé.
Le souvenir lui échappe des mains et vient alimenter l’esprit de la résidente. Silencieuse, Juliet l’observe. Elle a cet air un peu éberlué de ceux qui lisent quelque-chose en eux même. Si elle avait pu être au confessionnal, Juliet aurait pu partager cette vision. Et ses pensées. Surtout ses pensées. Elle aurait tant aimé être legilimens à cet instant où celle qui d’habitude exprimait tout, ne montrait rien.
Il lui semble que se passe une vie entière avant que Quarta ne retrouve l’oeil vif et que le souvenir ne soit dissipé dans les brumes de son esprit. Elle ouvre la bouche, prêt à debriefer mais puisque Cataleya en fait de même, elle se tait. Prête à accueillir toutes les émotions de son ainée.
- C’est pas possible…
Elle a marmonné pour elle même. Comme si verbaliser la chose la rendait moins improbable mais sachez bien que ce n’était pas le cas.
- Laisse donc cette elfe de maison tranquille...
Elle a envie de la secouer. De lui hurler qu’elle s’en fiche comme de l’an quarante de cette foutue robe.
- Alors ? Tu me crois maintenant ?
Elle semble retrouver sa cousine alors que le regard narquois souligne à quel point sa cadette est nulle en affaires. Juliet hausse les épaules. Elle pourrait aussi bien repartir sans la robe qu’elle s’en ficherait pas mal. C’était seulement le premier truc auquel elle avait pensé.
Le souvenir lui échappe des mains et vient alimenter l’esprit de la résidente. Silencieuse, Juliet l’observe. Elle a cet air un peu éberlué de ceux qui lisent quelque-chose en eux même. Si elle avait pu être au confessionnal, Juliet aurait pu partager cette vision. Et ses pensées. Surtout ses pensées. Elle aurait tant aimé être legilimens à cet instant où celle qui d’habitude exprimait tout, ne montrait rien.
Il lui semble que se passe une vie entière avant que Quarta ne retrouve l’oeil vif et que le souvenir ne soit dissipé dans les brumes de son esprit. Elle ouvre la bouche, prêt à debriefer mais puisque Cataleya en fait de même, elle se tait. Prête à accueillir toutes les émotions de son ainée.
- C’est pas possible…
Elle a marmonné pour elle même. Comme si verbaliser la chose la rendait moins improbable mais sachez bien que ce n’était pas le cas.
- Laisse donc cette elfe de maison tranquille...
Elle a envie de la secouer. De lui hurler qu’elle s’en fiche comme de l’an quarante de cette foutue robe.
- Alors ? Tu me crois maintenant ?
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Jeu 15 Juin 2023 - 17:16
- « Pourquoi je ne t'aurai pas crû ?»
Profondément perturbée par la question de sa cadette, bien plus que par l'injonction qu'elle a tenté de lui plaquer sur le front ou par le salut frénétique que leur offre l'elfe qui, peinant à retrouver son souffle dans l'encadrement de la porte, attend vraisemblablement les consignes, Cataleya dévisage longuement Juliet. Si elle sait leur relation dégradée au plus haut point, se manger les conséquences qui découle de ce postulat la terrifie toujours autant. Évidemment que Juliet partait du principe qu'elle ne serait pas cru, puisque Cataleya partait en guerre sainte dès lors qu'elle osait avancer un mot. Aurait-elle pu esquisser le moindre pas dans la forteresse que constituait le Yard Manor si sa soeur n'était pas aux portes de la Mort ? Pas sûre. Elle l'aurait certainement attendue derrière les grilles, méfiante, comme à chaque fois que Nullus ou Kaiden venaient en mission diplomatique.
Si l'habitude prêterait à Quarta un haussement d'épaule flegmatique pour tenter de dédramatiser une situation qui la tuait à petit feu, la fièvre et la fatigue la rendre plus émotive qu'à l'accoutumée. Le coeur se tord sous le poids de la culpabilité, tente désespérément de ramper hors de sa cage thoracique, mais ce sont les yeux qui débordent en premier.
Et elle jure, petite princesse, tournant le dos à la blonde pour écraser du revers de son poignet des excès de faiblesse. Elle ne comprend pas d'où vient cette foutu fuite, et arrive encore moins à trouver les vannes pour mettre fin à cette inondation véritable alors, épuisée, la mort dans l'âme, Cataleya s'accroupit tout doucement en prenant appui sur sa table. Les larmes tout d'abord silencieuse se complaisent maintenant en sanglot, balayée par un trop plein d'émotion qu'elle n'arrive pas à enfouir. Il faut dire que sa vie est particulièrement chaotique en ce moment, et que les réminiscences qui tentent de se frayer un chemin jusqu'à son esprit sont trop lourdes à porter à cet instant t de sa vie. Elle avait déjà raté sa vie en tant que soeur et fille Blackthorn, pourrait-elle survivre au fait qu'elle avait aussi ratée sa vie de Villanueva ?
- « Bon sang...» Elle lutte contre les larmes, contre le tremblement si caractéristique de sa voix, et semble gagner en frustration à mesure qu'elle chasse le sel et le voit revenir à grande vague sur ses joues. Ce n'est pas faute de le contrer le plus sèchement du monde, pourtant. « Pourquoi je me met à pleurer ? C'est stupide. C'est tellement stupide !»
Pestant à mi mot, le cul finit par taper sur le parquet après de longue seconde de déséquilibre. Si le réflexe la pousse à se redresser, c'est pleinement horrifiée qu'elle réalise enfin l'état qui la tient. Pourtant dragonne, elle a seulement la force de renifler et chouiner un magma de propos à peine perceptible, comme pour trahir la panique qui cherche à la bouffer.
« Comment veux tu que j'embrasse une autre famille si je met déjà la mienne à feu et à sang... ?» La voix se brise, la main rampe de manière hasardeuse vers l’elfe qui se précipite déjà vers elle, mais elle semble devenue presque aveugle. Ce n'est pas Nifty qu'elle veut mais ses ainés. Implorer pour que Nullus ou Prima accourt et l'enferme dans ses bras ; peut être arriverait-elle à trouver un peu de sommeil bercé par leurs voix.
Profondément perturbée par la question de sa cadette, bien plus que par l'injonction qu'elle a tenté de lui plaquer sur le front ou par le salut frénétique que leur offre l'elfe qui, peinant à retrouver son souffle dans l'encadrement de la porte, attend vraisemblablement les consignes, Cataleya dévisage longuement Juliet. Si elle sait leur relation dégradée au plus haut point, se manger les conséquences qui découle de ce postulat la terrifie toujours autant. Évidemment que Juliet partait du principe qu'elle ne serait pas cru, puisque Cataleya partait en guerre sainte dès lors qu'elle osait avancer un mot. Aurait-elle pu esquisser le moindre pas dans la forteresse que constituait le Yard Manor si sa soeur n'était pas aux portes de la Mort ? Pas sûre. Elle l'aurait certainement attendue derrière les grilles, méfiante, comme à chaque fois que Nullus ou Kaiden venaient en mission diplomatique.
Si l'habitude prêterait à Quarta un haussement d'épaule flegmatique pour tenter de dédramatiser une situation qui la tuait à petit feu, la fièvre et la fatigue la rendre plus émotive qu'à l'accoutumée. Le coeur se tord sous le poids de la culpabilité, tente désespérément de ramper hors de sa cage thoracique, mais ce sont les yeux qui débordent en premier.
Et elle jure, petite princesse, tournant le dos à la blonde pour écraser du revers de son poignet des excès de faiblesse. Elle ne comprend pas d'où vient cette foutu fuite, et arrive encore moins à trouver les vannes pour mettre fin à cette inondation véritable alors, épuisée, la mort dans l'âme, Cataleya s'accroupit tout doucement en prenant appui sur sa table. Les larmes tout d'abord silencieuse se complaisent maintenant en sanglot, balayée par un trop plein d'émotion qu'elle n'arrive pas à enfouir. Il faut dire que sa vie est particulièrement chaotique en ce moment, et que les réminiscences qui tentent de se frayer un chemin jusqu'à son esprit sont trop lourdes à porter à cet instant t de sa vie. Elle avait déjà raté sa vie en tant que soeur et fille Blackthorn, pourrait-elle survivre au fait qu'elle avait aussi ratée sa vie de Villanueva ?
- « Bon sang...» Elle lutte contre les larmes, contre le tremblement si caractéristique de sa voix, et semble gagner en frustration à mesure qu'elle chasse le sel et le voit revenir à grande vague sur ses joues. Ce n'est pas faute de le contrer le plus sèchement du monde, pourtant. « Pourquoi je me met à pleurer ? C'est stupide. C'est tellement stupide !»
Pestant à mi mot, le cul finit par taper sur le parquet après de longue seconde de déséquilibre. Si le réflexe la pousse à se redresser, c'est pleinement horrifiée qu'elle réalise enfin l'état qui la tient. Pourtant dragonne, elle a seulement la force de renifler et chouiner un magma de propos à peine perceptible, comme pour trahir la panique qui cherche à la bouffer.
« Comment veux tu que j'embrasse une autre famille si je met déjà la mienne à feu et à sang... ?» La voix se brise, la main rampe de manière hasardeuse vers l’elfe qui se précipite déjà vers elle, mais elle semble devenue presque aveugle. Ce n'est pas Nifty qu'elle veut mais ses ainés. Implorer pour que Nullus ou Prima accourt et l'enferme dans ses bras ; peut être arriverait-elle à trouver un peu de sommeil bercé par leurs voix.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 21 Juin 2023 - 20:29
“Par principe.” aurait-elle pu répondre. Cataleya et son foutu tempérament. Cataleya et son égo mal placé; Cataleya et ses exigences mal fichues. C’est que cette relation était devenue tellement épuisante pour Juliet qu’elle la fuyait autant qu’elle pouvait. Sauf que Quarta était sa soeur. Ou presque. Et qu’elle ne pouvait pas fuir sans arrêt. Alors elle s’attendait à ce que ce soit compliqué. Toujours. Et evidémment, la rouquine tenait ses promesses. C’était toujours compliqué.
Elle allait répondre tout ça, douce Juliet. Peut-être pas avec autant d’aplomb. Peut-être avec davantage de diplomatie. Parce qu’elle devine plus qu’elle ne voit que c’est difficile à encaisser pour sa cousine. Et heureusement qu’elle a hésité, qu’elle a cherché ses mots; Parce que cette demi-minute de réflexion aura laissé a Cataleya le temps de s’exprimer. Enfin.
Elle lui tourne le dos mais la première larme n’a pas échappé à l’attention de sa cadette. Pire encore, les sanglots de la jeune sorcière finissent par raisonner dans ce manoir qui semble devenir plus sinistre encore. Le coeur au bord des lèvres, Juliet se sent terriblement impuissante. Elle ne sait pas quoi faire. Elles étaient passées par tellement de stades… mais jamais elle n’avait vu Cataleya pleurer devant elle. Pas depuis que Juliet avait onze ans et qu’elles enterraient Baby. « Pourquoi je me met à pleurer ? C'est stupide. C'est tellement stupide !»
- Ce n’est pas stupide du tout.
C’était un choc. Et il y avait de quoi pleurer. Surtout si elle connaissait l’histoire tragique qu’avait pu connaître sa famille biologique. Rien que d’y penser, Juliet senti un frisson lui parcourir la nuque. Si la blonde n’osait pas bouger, la chute de Cataleya semble secouer quelquechose en elle. Sans traîner la blonde s’approche, s’accroupit sans la toucher, la rousse qui s’interroge. « Comment veux-tu que j'embrasse une autre famille si je mets déjà la mienne à feu et à sang... ? ». C’était terrible… Pour une fois que la rouquine se remettait en question sur ses relations intra-familiale, Juliet ne pouvait même pas abonder en son sens sans risquer de lui enfoncer la tête un peu plus sous l’eau.
- Il n’y a personne à embrasser Cat.. Ou presque. Je suis sincèrement désolée.
Elle l’a à peine soufflée, l’information terrible qu’elle détenait. Elle n’était pas venue dire à Cataleya qu’elle devait rencontrer les Villanueva car la plupart d’entre eux n’existaient plus… Elle ne pouvait pas vivre et dissimuler cette information. Si elle avait été a la place de Cataleya, elle aurait voulu le savoir.
Elle allait répondre tout ça, douce Juliet. Peut-être pas avec autant d’aplomb. Peut-être avec davantage de diplomatie. Parce qu’elle devine plus qu’elle ne voit que c’est difficile à encaisser pour sa cousine. Et heureusement qu’elle a hésité, qu’elle a cherché ses mots; Parce que cette demi-minute de réflexion aura laissé a Cataleya le temps de s’exprimer. Enfin.
Elle lui tourne le dos mais la première larme n’a pas échappé à l’attention de sa cadette. Pire encore, les sanglots de la jeune sorcière finissent par raisonner dans ce manoir qui semble devenir plus sinistre encore. Le coeur au bord des lèvres, Juliet se sent terriblement impuissante. Elle ne sait pas quoi faire. Elles étaient passées par tellement de stades… mais jamais elle n’avait vu Cataleya pleurer devant elle. Pas depuis que Juliet avait onze ans et qu’elles enterraient Baby. « Pourquoi je me met à pleurer ? C'est stupide. C'est tellement stupide !»
- Ce n’est pas stupide du tout.
C’était un choc. Et il y avait de quoi pleurer. Surtout si elle connaissait l’histoire tragique qu’avait pu connaître sa famille biologique. Rien que d’y penser, Juliet senti un frisson lui parcourir la nuque. Si la blonde n’osait pas bouger, la chute de Cataleya semble secouer quelquechose en elle. Sans traîner la blonde s’approche, s’accroupit sans la toucher, la rousse qui s’interroge. « Comment veux-tu que j'embrasse une autre famille si je mets déjà la mienne à feu et à sang... ? ». C’était terrible… Pour une fois que la rouquine se remettait en question sur ses relations intra-familiale, Juliet ne pouvait même pas abonder en son sens sans risquer de lui enfoncer la tête un peu plus sous l’eau.
- Il n’y a personne à embrasser Cat.. Ou presque. Je suis sincèrement désolée.
Elle l’a à peine soufflée, l’information terrible qu’elle détenait. Elle n’était pas venue dire à Cataleya qu’elle devait rencontrer les Villanueva car la plupart d’entre eux n’existaient plus… Elle ne pouvait pas vivre et dissimuler cette information. Si elle avait été a la place de Cataleya, elle aurait voulu le savoir.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Lun 26 Juin 2023 - 9:42
Ce n'est ni la voix de Nullus, ni celle de Seconda, mais bien celle de Juliet qui s'appose doucement sur son esprit pour en caresser l'âme. Aussi têtue soit cette tête qui se secoue mécaniquement, là, pour donner tord à ce réconfort. Quelque part sans doute, Quarta tente de vocaliser son raisonnement mais la voix se brise à chaque nouvelle tentative et lui perce un peu plus le cœur. Pleurer ne ramenait pas les morts, pleurer n'arrangeait rien. Pleurer n'était qu'une énième forme de faiblesse venu exciter le sadisme et la folie autour d'elle ; le pire réflexe à adopter. Ca ne l’apaisait d'ailleurs jamais vraiment et ne lui ôtait pas même le poids qui pesait si lourd sur sa poitrine. Non, c'était décidément la chose la moins productive à faire et pourtant, plus elle se le répétait et moins elle n'arrivait à endiguer ce débordement d'émotion. Et elle détestait ça.
« Il n’y a personne à embrasser Cat.. »
La respiration se bloque en dépit du fait que, depuis toujours, elle le savait. Après tout, si survivant il y avait, elle était convaincue que Claudia les aurait fait exécuter ne serait-ce que pour éviter que sa si parfaite petite poupée ne soit tenté de prendre la fuite. Elle haïssait perdre le contrôle et avait un ascendant si pervers, quasis total sur sa si précieuse Quarta que la voir lui échapper représenterait un hybris incommensurable. Une offense à sa majesté. Alors les larmes redouble d'avantage, et c'est tout doucement que les genoux sont ramené à sa poitrine suffocante. Elle voudrait disparaître petite Quarta, juste pour une journée, et suppliait mentalement sa vieille bâtisse pour qu'elle la coupe un peu plus du monde. La protège jusqu'au levé du jour des regards indiscrets.
( Ou presque. )
« C'est un moyen détourné de me dire qu'il y a vous, ou t'essaye de me faire comprendre qu'il y a des survivants.. ? » La tête, profondément enfouit entre sa poitrine et ses genoux, ne se relève pas alors qu'elle murmure ces mots. « Parce que, dans le premier cas, sache que je me suis surpassée dernièrement et que tout le monde me déteste. »
Un poil exagéré, mais désastreusement sincère. La dernière fois que Kiran avait tenté de la prendre dans ses bras, une main s'était franchement opposée à tout rapprochement, plongé dans sa joue pour le dissuader d’apposer ses lèvres sur son front. Elle était quasis certaine de lui avoir sifflé qu'elle préférait mourir plutôt que subir un simple bisous, et avait jeté à Prima qu'elle ressemblait à une catin pour lépreux la dernière fois qu'elle s'était croisée dans le manoir familial. Sans parler du fait qu'elle profitait toujours de voir Nullus courir après Juliet pour pouvoir le fuir au mieux, qu'elle ne répondait plus à ses lettres et déclinait toute ses dernières invitations. Elle était convaincue que @James Blackthorn s'écorcherait vif parce qu'elle refusait de se perdre dans des bras ou reposait déjà un moldu, avait développé des techniques d'esquive quasis militaire pour échapper à @Victoria Blackthorn et son don, et avait misé sur un protocole particulièrement odieux pour repousser Kaiden puisque, depuis l'épisode du chat, il semblait avoir reprit un peu confiance en un possible dialogue. Il ne restait que Seconda, mais ce n'était qu'une question de temps, à dire vrai, avant qu'elle ne jette elle aussi l'éponge ; Quarta était passée maîtresse dans l'art de repousser les gens.
« Mais c'est gentil... » Gentil d'essayer, d'user de compassion à l'égard de ce désastre qui rugissait constamment face à elle, de persister à rester.
La respiration se bloque en dépit du fait que, depuis toujours, elle le savait. Après tout, si survivant il y avait, elle était convaincue que Claudia les aurait fait exécuter ne serait-ce que pour éviter que sa si parfaite petite poupée ne soit tenté de prendre la fuite. Elle haïssait perdre le contrôle et avait un ascendant si pervers, quasis total sur sa si précieuse Quarta que la voir lui échapper représenterait un hybris incommensurable. Une offense à sa majesté. Alors les larmes redouble d'avantage, et c'est tout doucement que les genoux sont ramené à sa poitrine suffocante. Elle voudrait disparaître petite Quarta, juste pour une journée, et suppliait mentalement sa vieille bâtisse pour qu'elle la coupe un peu plus du monde. La protège jusqu'au levé du jour des regards indiscrets.
( Ou presque. )
« C'est un moyen détourné de me dire qu'il y a vous, ou t'essaye de me faire comprendre qu'il y a des survivants.. ? » La tête, profondément enfouit entre sa poitrine et ses genoux, ne se relève pas alors qu'elle murmure ces mots. « Parce que, dans le premier cas, sache que je me suis surpassée dernièrement et que tout le monde me déteste. »
Un poil exagéré, mais désastreusement sincère. La dernière fois que Kiran avait tenté de la prendre dans ses bras, une main s'était franchement opposée à tout rapprochement, plongé dans sa joue pour le dissuader d’apposer ses lèvres sur son front. Elle était quasis certaine de lui avoir sifflé qu'elle préférait mourir plutôt que subir un simple bisous, et avait jeté à Prima qu'elle ressemblait à une catin pour lépreux la dernière fois qu'elle s'était croisée dans le manoir familial. Sans parler du fait qu'elle profitait toujours de voir Nullus courir après Juliet pour pouvoir le fuir au mieux, qu'elle ne répondait plus à ses lettres et déclinait toute ses dernières invitations. Elle était convaincue que @James Blackthorn s'écorcherait vif parce qu'elle refusait de se perdre dans des bras ou reposait déjà un moldu, avait développé des techniques d'esquive quasis militaire pour échapper à @Victoria Blackthorn et son don, et avait misé sur un protocole particulièrement odieux pour repousser Kaiden puisque, depuis l'épisode du chat, il semblait avoir reprit un peu confiance en un possible dialogue. Il ne restait que Seconda, mais ce n'était qu'une question de temps, à dire vrai, avant qu'elle ne jette elle aussi l'éponge ; Quarta était passée maîtresse dans l'art de repousser les gens.
« Mais c'est gentil... » Gentil d'essayer, d'user de compassion à l'égard de ce désastre qui rugissait constamment face à elle, de persister à rester.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Dim 2 Juil 2023 - 20:53
Elle qui avait toujours eu le mot juste. Elle qui avait toujours le geste qui réconfortait. Comment se faisait-il qu’elle se trouve aussi impuissante face à la détresse de Cataleya ? Pourquoi se sentait elle aussi paralysée face aux larmes qui sillonnaient les joues de sa cousine ? Elle se replie sur elle même et la cadette craint un instant que ça ne sonne le glas de toute communication. Se refermer comme une huitre, c’était la spécialité de bien des Blackthorn, n’est ce pas ?
« C'est un moyen détourné de me dire qu'il y a vous, ou t'essaye de me faire comprendre qu'il y a des survivants.. ? Parce que, dans le premier cas, sache que je me suis surpassée dernièrement et que tout le monde me déteste. » Le coeur de Juliet, déjà endommagé, se serre encore un peu plus. Si ses relations avec les membres de Blackthorn sont parfois ambivalentes, elle devine aisément a quel point celle de Cataleya peuvent être difficile. Et pourtant… pourtant ils étaient tous encore là. Soutiens inconditionnels s’il en existait un.
- Je ne te déteste pas.
Et elle était certaine que les autres ne la détestaient pas non plus. Ils avaient trop vécu, ensemble, pour être capable de se détester réellement. Qu’importe la profondeur de leurs désaccord, les front communs qu’ils avaient pu connaître finissaient toujours par prendre le dessus.
La main de Juliet, chaud et douce, bien se poser sur le bras glacial de sa cousine. Immobile d’abord. Puis très doucement, elle vient frictionner la peau laiteuse de la résidente. Et puis sûrement aussi gênée que Cataleya d’avoir a causer des sentiments qu’elles pouvaient éprouver l’une pour l’autre, la douce Blackthorn se concentre ce pourquoi elle est venue.
- Il y a des survivants, Cat. Trois survivants. Le bateau qui les extradait à coulé et ils avaient de fortes raisons de penser que ça n’avait rien d’accidentel. Ils ont décidé de se cacher… De pleurer leur morts et de faire table rase de l’autre côté de l’atlantique.
Elle marque une pause et finalement n’y tient pu.
- Cat… Ton père… Je pense que c’est ton père. Il est toujours vivant.
« C'est un moyen détourné de me dire qu'il y a vous, ou t'essaye de me faire comprendre qu'il y a des survivants.. ? Parce que, dans le premier cas, sache que je me suis surpassée dernièrement et que tout le monde me déteste. » Le coeur de Juliet, déjà endommagé, se serre encore un peu plus. Si ses relations avec les membres de Blackthorn sont parfois ambivalentes, elle devine aisément a quel point celle de Cataleya peuvent être difficile. Et pourtant… pourtant ils étaient tous encore là. Soutiens inconditionnels s’il en existait un.
- Je ne te déteste pas.
Et elle était certaine que les autres ne la détestaient pas non plus. Ils avaient trop vécu, ensemble, pour être capable de se détester réellement. Qu’importe la profondeur de leurs désaccord, les front communs qu’ils avaient pu connaître finissaient toujours par prendre le dessus.
La main de Juliet, chaud et douce, bien se poser sur le bras glacial de sa cousine. Immobile d’abord. Puis très doucement, elle vient frictionner la peau laiteuse de la résidente. Et puis sûrement aussi gênée que Cataleya d’avoir a causer des sentiments qu’elles pouvaient éprouver l’une pour l’autre, la douce Blackthorn se concentre ce pourquoi elle est venue.
- Il y a des survivants, Cat. Trois survivants. Le bateau qui les extradait à coulé et ils avaient de fortes raisons de penser que ça n’avait rien d’accidentel. Ils ont décidé de se cacher… De pleurer leur morts et de faire table rase de l’autre côté de l’atlantique.
Elle marque une pause et finalement n’y tient pu.
- Cat… Ton père… Je pense que c’est ton père. Il est toujours vivant.
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» situation : Dévastée.
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Lun 3 Juil 2023 - 22:39
Les sanglots sont a peine osés, puisqu'ils excitaient toujours le pire chez sa mère, mais demeurent intarissables et elle s'en maudit, petite Quarta, ramassé si étrangement sur elle même qu'une main n'aurait pu se glisser entre les pans de sa carapace fracturés. Alors, faute de retrouver un souffle apaisé ou un semblant de dialogue censé, la tête s'obstine dans la négation, comme si ce simple geste pouvait encore un peu la préserver. La ramener dans une insouciante ignorance. Elle aurait pourtant sifflé sa haine à Juliet si celle-ci avait gardé le secret alors, pourquoi peinait-elle autant à accepter un fait dont elle avait déjà connaissance ? Décembre portait avec lui des galas où elle était exposé, trophée vivant de la charité Blackthorn puis qu'ils avaient arraché à Madrid et ses orphelinat une enfant destinée au pire. On avait de cesse de lui répéter qu'elle n'était pas une Blackthorn légitime, et c'était en partie l'une des raisons qui la poussait a épouser si parfaitement les exigence maternelle. Se couler dans un rôle qui n'était pas le sien, quitte à s'écorcher toute entière. Elle s'étant tant répétée que, de tout les adoptés, elle était certainement la plus à même de ressembler à ce qu'aurait pu être l'enfant biologique d'Aloysius et Claudia Blackthorn, que quelque part sans doute elle s'accrochait encore. Elle voulait devenir un joyaux entre leurs doigts, comme l'était Juliet entre ceux d'Alicia.
Cataleya s'était tant acharnée à gommer son passé, embrasser aux mieux cette nouvelle famille qu'elle en avait même renier son espagnol natal. Nouant des anxiétés véritables lorsqu'il s'imposait plus facilement que l'anglais à son esprit. L'accent s'était estompé jusqu'à disparaitre, et il était aujourd'hui surprenant de constater qu'elle forçait presque cette pointe britannique lorsqu'elle répêtait les mots de Wyatt, comme pour prouver son appartenance aux manoirs Blackthorn même lorsqu'elle osait un espagnol moins maladroit que ce qu'elle aimait laisser croire.
La main qui se pose sur sa peau fige instantanément la rousse mais celle-ci consent doucement à émerger du chaos capillaire qui cachait ses larmes. Elle les essuies discrètement du revers du poignet mais enfouit de nouveau ses mains, comme pour ne pas avoir à répondre à cette tentative de contact qui s’amorce : c'était décidément trop bizarre. Elle n'avait pas hésité une seconde lorsque, à la moufette, lorsqu'elle avait refermé son étreinte sur la blonde, mais tenue entre ses propres larmes, tristement à terre et prise d'une fièvre qu'elle jurait mortifère, Quarta peinait à faire le trie dans ses émotions et ressentis.
"Ton père" le nez se plisse intuitivement, comme si l'existence d'un autre suffisait à insulter ce démon devant lequel elle se faisait toujours minuscule pour connaitre le luxe de reposer là, tau plus près de lui. Elle se sentait déjà infiniment mal de préférer @Arthur Batthyány à Aloysius et n'était pas prête à intégrer une troisième variable à cette étrange équation. Mécaniquement, me menton finit par se poser sur ses genoux à mesure que son regard se perd dans le vide. Elle ne voit plus Nifty, n'est même plus sûre de ressentir cette main qui frictionne doucement sa peau.
Trois survivants. Accident potentiellement criminel. Fuite. Elle voudrait siffler qu'elle n'était pas fille de couard, par pur reflex d'opposition puisqu'il lui était toujours plus aisé de repousser plutôt que d'accepter, mais les mots lui manque. Elle trouverait bien quelques horreurs à souffler aux étoiles lorsqu'elle se laisserait emporter par la fatigue mais manquer de vivacité devant Juliet. Pour une fois.
« Fer-nan-do.» Elle murmure à peine ces trois syllabe, comme pour intégrer l'existence de ce spectre, mais réalise brusquement qu'ils étaient parti sans elle. Qu'ils n'avaient jamais cherché à la récupérer puisque Claudia l'avait emporté. Qu'ils l'avait, véritablement, abandonnée. « Je l'espère mort.» Ose t'elle cruellement, les doigts cherchant de nouveaux à ramper sur le parquet vieillit pour redresser sa carcasse trop longtemps malmenée. Si elle s'acharne à se répêter qu'elle le pense de toute son âme, et qu'elle espère bien que toute la colère qui grouille sous sa peau lui fasse rater la marche d'un escalier, force est d'admettre qu'elle semble effroyablement perdue. Elle s'étrangle pourtant, petite Quarta, réalisant brutalement devant tout ce dont elle était passé. Réalisant qu'elle n'avait certainement pas assez de valeur aux yeux de cet homme, puisqu'il l'avait laissé pourrir loin de leur tentative de fuite. Ils avaient coulés, et aucun des survivants n'avaient eu la présence d'esprit de la récupérer. Là encore, l'histoire se répétait. Blackthorn comme Villanueva ne l'estimait pas assez.
« Sun...» D'un mouvement laborieux, Cataleya s'accroche à Juliet pour se redresser comme elle le peut. Si elle souffle à peine, que le regard demeure vague, c'est désastreusement qu'elle puise ses réserves dans la colère et les insécurités pour se trainer jusqu'à ses escaliers. « Aide moi à monter s'il te plaît, je n'y arriverai pas sans toi...» Le ton est pourtant plaintif, à peine audible, et comme si elle s'en rendait subitement compte, l'égo se rebiffe un peu. Redresse le port de tête et affirme la main qu'elle pose sur la rampe de ses escaliers. « Je dois m'allonger. »
Cataleya s'était tant acharnée à gommer son passé, embrasser aux mieux cette nouvelle famille qu'elle en avait même renier son espagnol natal. Nouant des anxiétés véritables lorsqu'il s'imposait plus facilement que l'anglais à son esprit. L'accent s'était estompé jusqu'à disparaitre, et il était aujourd'hui surprenant de constater qu'elle forçait presque cette pointe britannique lorsqu'elle répêtait les mots de Wyatt, comme pour prouver son appartenance aux manoirs Blackthorn même lorsqu'elle osait un espagnol moins maladroit que ce qu'elle aimait laisser croire.
La main qui se pose sur sa peau fige instantanément la rousse mais celle-ci consent doucement à émerger du chaos capillaire qui cachait ses larmes. Elle les essuies discrètement du revers du poignet mais enfouit de nouveau ses mains, comme pour ne pas avoir à répondre à cette tentative de contact qui s’amorce : c'était décidément trop bizarre. Elle n'avait pas hésité une seconde lorsque, à la moufette, lorsqu'elle avait refermé son étreinte sur la blonde, mais tenue entre ses propres larmes, tristement à terre et prise d'une fièvre qu'elle jurait mortifère, Quarta peinait à faire le trie dans ses émotions et ressentis.
"Ton père" le nez se plisse intuitivement, comme si l'existence d'un autre suffisait à insulter ce démon devant lequel elle se faisait toujours minuscule pour connaitre le luxe de reposer là, tau plus près de lui. Elle se sentait déjà infiniment mal de préférer @Arthur Batthyány à Aloysius et n'était pas prête à intégrer une troisième variable à cette étrange équation. Mécaniquement, me menton finit par se poser sur ses genoux à mesure que son regard se perd dans le vide. Elle ne voit plus Nifty, n'est même plus sûre de ressentir cette main qui frictionne doucement sa peau.
Trois survivants. Accident potentiellement criminel. Fuite. Elle voudrait siffler qu'elle n'était pas fille de couard, par pur reflex d'opposition puisqu'il lui était toujours plus aisé de repousser plutôt que d'accepter, mais les mots lui manque. Elle trouverait bien quelques horreurs à souffler aux étoiles lorsqu'elle se laisserait emporter par la fatigue mais manquer de vivacité devant Juliet. Pour une fois.
« Fer-nan-do.» Elle murmure à peine ces trois syllabe, comme pour intégrer l'existence de ce spectre, mais réalise brusquement qu'ils étaient parti sans elle. Qu'ils n'avaient jamais cherché à la récupérer puisque Claudia l'avait emporté. Qu'ils l'avait, véritablement, abandonnée. « Je l'espère mort.» Ose t'elle cruellement, les doigts cherchant de nouveaux à ramper sur le parquet vieillit pour redresser sa carcasse trop longtemps malmenée. Si elle s'acharne à se répêter qu'elle le pense de toute son âme, et qu'elle espère bien que toute la colère qui grouille sous sa peau lui fasse rater la marche d'un escalier, force est d'admettre qu'elle semble effroyablement perdue. Elle s'étrangle pourtant, petite Quarta, réalisant brutalement devant tout ce dont elle était passé. Réalisant qu'elle n'avait certainement pas assez de valeur aux yeux de cet homme, puisqu'il l'avait laissé pourrir loin de leur tentative de fuite. Ils avaient coulés, et aucun des survivants n'avaient eu la présence d'esprit de la récupérer. Là encore, l'histoire se répétait. Blackthorn comme Villanueva ne l'estimait pas assez.
« Sun...» D'un mouvement laborieux, Cataleya s'accroche à Juliet pour se redresser comme elle le peut. Si elle souffle à peine, que le regard demeure vague, c'est désastreusement qu'elle puise ses réserves dans la colère et les insécurités pour se trainer jusqu'à ses escaliers. « Aide moi à monter s'il te plaît, je n'y arriverai pas sans toi...» Le ton est pourtant plaintif, à peine audible, et comme si elle s'en rendait subitement compte, l'égo se rebiffe un peu. Redresse le port de tête et affirme la main qu'elle pose sur la rampe de ses escaliers. « Je dois m'allonger. »
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» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 12 Juil 2023 - 17:52
Enfants, elles tombaient dans les bras l’un de l’autre si souvent qu’on avait parfait du mal à les distinguer. Eleanor, Cataleya et Juliet avaient passé leur enfance à ne faire qu’un. Et aujourd’hui, Juliet caressait le bras de sa cousine comme s’il était couvert d’écailles et qu’elle risquait de se blesser. Prudemment. Elle y mets toute la bonne volonté du monde, pourtant, mais elle se sent affreusement démunie quand il s’agit de communiquer avec Quarta.
Trouver les mots, c’est encore plus dur que de trouver les gestes. Voila des mois qu’elle avait eu cette discussion avec @Joaquin Villanueva et même si elle avait été particulièrement marquée par l’histoire familiale du Brésilien, elle a réellement du faire un effort pour se souvenir des détails confessés autour d’un café trop sucré. Elle essaye d’être synthétique. De ne pas se perdre en conjectures. D’aller à l’essentiel. Pour que Cataleya retienne ce qui compte.
« Fer-nan-do.» La main de Juliet s’immobilise, à un millimètre de la peau de la rouquine. Son souffle n’est plus, l’espace d’un instant. Elle attend la suite, Juliet. « Je l'espère mort.» Aurait elle pu imaginer un tel couperet ? Certainement. Pourtant ça la désolée, Sunshine, de voir ainsi Cataleya rejeter cet héritage sans même y jeter un oeil… Mais la rousse déjà efface ses larmes et se lève, laissant Juliet assise au sol, quelque peu décontenancée par ce mouvement non pas brusque mais imprévisible. Juliet soupire, se lève, l’appel à l’aide sonne comme un ordre même s'il est agrémenté du mot magique.
- Levicorpus.
Baguette en main, Juliet manipule doucement, presque tendrement, le corps de Cataleya dont la pointe des pieds quittent le sol. Orientée par la madrilène, elle l’allonge finalement dans sa chambre. Elle hésite, douce Juliet. Faire demi tour ? La laisser se reposer ? Au risque qu’elle reprenne du poil de la bête et ne la repousse vivement quand elle aura le courage de revenir à la charge. Non…
- J’ai rencontré ton cousin. Le fils d’Annibal et de Josefina.
Installée dans l’encadrement de la porte, Juliet tend une enième et dernière main.
- Et quand je dis rencontré.. Je veux dire, côtoyer. C'est quelqu'un de bien. Tu devrais le faire sa connaissance.
Trouver les mots, c’est encore plus dur que de trouver les gestes. Voila des mois qu’elle avait eu cette discussion avec @Joaquin Villanueva et même si elle avait été particulièrement marquée par l’histoire familiale du Brésilien, elle a réellement du faire un effort pour se souvenir des détails confessés autour d’un café trop sucré. Elle essaye d’être synthétique. De ne pas se perdre en conjectures. D’aller à l’essentiel. Pour que Cataleya retienne ce qui compte.
« Fer-nan-do.» La main de Juliet s’immobilise, à un millimètre de la peau de la rouquine. Son souffle n’est plus, l’espace d’un instant. Elle attend la suite, Juliet. « Je l'espère mort.» Aurait elle pu imaginer un tel couperet ? Certainement. Pourtant ça la désolée, Sunshine, de voir ainsi Cataleya rejeter cet héritage sans même y jeter un oeil… Mais la rousse déjà efface ses larmes et se lève, laissant Juliet assise au sol, quelque peu décontenancée par ce mouvement non pas brusque mais imprévisible. Juliet soupire, se lève, l’appel à l’aide sonne comme un ordre même s'il est agrémenté du mot magique.
- Levicorpus.
Baguette en main, Juliet manipule doucement, presque tendrement, le corps de Cataleya dont la pointe des pieds quittent le sol. Orientée par la madrilène, elle l’allonge finalement dans sa chambre. Elle hésite, douce Juliet. Faire demi tour ? La laisser se reposer ? Au risque qu’elle reprenne du poil de la bête et ne la repousse vivement quand elle aura le courage de revenir à la charge. Non…
- J’ai rencontré ton cousin. Le fils d’Annibal et de Josefina.
Installée dans l’encadrement de la porte, Juliet tend une enième et dernière main.
- Et quand je dis rencontré.. Je veux dire, côtoyer. C'est quelqu'un de bien. Tu devrais le faire sa connaissance.
SUNSHINE
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Re: I'm a mess. (Juliet)
Mer 12 Juil 2023 - 21:29
Le Yard Manor est haut mais son ascension aisé puisque facilitée par la présence de Juliet, aussi la carcasse amaigrie de Quarta ne raclera pas les murs comme elle le faisait depuis des jours. Au contraire, la rousse se sent même dodeliner étrangement, prise dans un cocon dont elle n’a pas la force de s’extraire en dépit de toute la fierté sur laquelle elle s’étrangle. Son regard usé court sur les tableaux aux motifs ésotériques et cultuels, se perd un instant sur ces créatures palmé qui n'appartiennent qu’aux plus anciens folklores, avant de couler par delà la rambarde des escaliers pour observer le carrelage. Oui, ses bleus iris se raccrochent à tout pour ne pas avoir à affronter cette nouvelle vague d’émotion qui l'entraîne loin des sécurisants rivages de sa psychée. A tout, mais n’arrive désespérément pas à s’y agripper. D’une main trop blanche, elle indique le dernier étage et ses vitraux aux motifs de cerfs qui se découpent sur une nuit étoilée, s’accroche un instant à son cabinet de curiosité mais tentent déjà d'agripper ses draps en soie malgré la distance. Elle ne tient plus et si l’allure tiendrait presque du caprice, nicher sous ses couvertures épaisses se fait survie.
J’ai rencontré ton cousin. Nouvelle variable ; l’esprit tente de faire des liens et énumère frénétiquement ces noms, comme pour faire appel à des souvenirs répudiés depuis longtemps. Fernando, Annibal, Joséphina. Le regard se plisse, en partie aveuglé par les rayons clairs qui percent le parquet entre elle et Juliet, mais l’esprit rendu fou par la réflexion accroche déjà les visages rencontrés . Et elle fouille Cataleya, maladivement, creuse encore et encore jusqu’à réaliser qu’il y a bien un Villanueva qui gravite très loin de ses propres satellites.
“Joaquin..?” Elle murmure à peine, s’efforce de fermer les yeux mais demeure tout bonnement incapable de fuir la discussion. Joaquin. Même maison, arrivé cette année en botanique ; Cataleya aurait dû pouvoir lier son patronyme à celui qu’agitait Juliet sous ses yeux et ce, bien plus tôt. Pourquoi son cerveau était-il aussi lent à la détente aujourd’hui..? La moue se tord et le visage a tôt fait de s’enfouir dans l’énorme peluche en forme de licorne qui reposait dans ses bras depuis l’été dernier, quoi qu’elle l’ait projeté contre le mur à chacune des disputes avec Miguel. “C'est quelqu'un de bien” C’est vrai qu’il avait l’air moins pourris que les autres et que Juliet avait, de manière générale, l’art d’attirer les bonnes personnes. Hélas Quarta n’avait pas son tempérament doux et solaire, ni sa faculté à garder les gens près d’elle ; elle le mettrait en fuite en deux mots.
“Peut-être que tu pourrais nous présenter ? ” Ose t’elle enfin, repoussant la peluche jusqu’au sol puisqu’elle sentait encore la fumée et la barbe à papa. Ses yeux bleus cherche un instant Juliet et si elle s’essaye timidement à un sourire, celui-ci s'effondre lourdement. Enfin ses mains se tendent comme elle le faisait enfant, invitation à peine voilée à ce que la blonde approche. Les doigts s'ouvrent et se ferme dans le vide mais finissent par mollement retomber sur le matelas lorsque le coeur se fait trop lourd à porter. “J'ai l'impression que si je venais à reprendre contact avec eux, je tromperais mes parents. Ou qu'eux me renierait. On s'est tous construit autour de leurs exigences, mais toi tu es légitime. Pas moi. J'ai perdue ma chance de devenir une véritable Blackthorn en troquant mes fiançailles avec James contre son retour ; je ne me relèverait pas si Maman ou Papa me répudiait. ” La voix se brise lorsque le regard dévie de quelques centimètre pour s'accrocher à la guitare de Cillian, pendue au mur comme un trophée. Elle n'y touchait presque plus, coupable de l'avoir vendue à son père pour une simple dispute.
“Je ne veux pas prendre le risque de les perdre parce que j'aurai naïvement crû qu'on m'aimerait ailleurs... Parce que c'est faux. C'est ma mère qui est venue me chercher, pas ce Fernando. Je n'ai pas le droit de lui faire ça... Elle virerait folle si elle apprenait que j'ai envisagé de creuser mes racines...” Sauf si c'était pour rafler un héritage et le ramener fièrement à Aloysius en gage de loyauté. Peut être devait-elle lorgner brièvement sur les miettes de cet empire déchu, ne serait-ce que pour se défendre si elle venait à l'apprendre... Charles Leroy devaient forcément avoir des informations puisque France et Espagne étaient frontalière. Ou les Lacroix. Peut être devrait-elle contacter Ethan..
J’ai rencontré ton cousin. Nouvelle variable ; l’esprit tente de faire des liens et énumère frénétiquement ces noms, comme pour faire appel à des souvenirs répudiés depuis longtemps. Fernando, Annibal, Joséphina. Le regard se plisse, en partie aveuglé par les rayons clairs qui percent le parquet entre elle et Juliet, mais l’esprit rendu fou par la réflexion accroche déjà les visages rencontrés . Et elle fouille Cataleya, maladivement, creuse encore et encore jusqu’à réaliser qu’il y a bien un Villanueva qui gravite très loin de ses propres satellites.
“Joaquin..?” Elle murmure à peine, s’efforce de fermer les yeux mais demeure tout bonnement incapable de fuir la discussion. Joaquin. Même maison, arrivé cette année en botanique ; Cataleya aurait dû pouvoir lier son patronyme à celui qu’agitait Juliet sous ses yeux et ce, bien plus tôt. Pourquoi son cerveau était-il aussi lent à la détente aujourd’hui..? La moue se tord et le visage a tôt fait de s’enfouir dans l’énorme peluche en forme de licorne qui reposait dans ses bras depuis l’été dernier, quoi qu’elle l’ait projeté contre le mur à chacune des disputes avec Miguel. “C'est quelqu'un de bien” C’est vrai qu’il avait l’air moins pourris que les autres et que Juliet avait, de manière générale, l’art d’attirer les bonnes personnes. Hélas Quarta n’avait pas son tempérament doux et solaire, ni sa faculté à garder les gens près d’elle ; elle le mettrait en fuite en deux mots.
“Peut-être que tu pourrais nous présenter ? ” Ose t’elle enfin, repoussant la peluche jusqu’au sol puisqu’elle sentait encore la fumée et la barbe à papa. Ses yeux bleus cherche un instant Juliet et si elle s’essaye timidement à un sourire, celui-ci s'effondre lourdement. Enfin ses mains se tendent comme elle le faisait enfant, invitation à peine voilée à ce que la blonde approche. Les doigts s'ouvrent et se ferme dans le vide mais finissent par mollement retomber sur le matelas lorsque le coeur se fait trop lourd à porter. “J'ai l'impression que si je venais à reprendre contact avec eux, je tromperais mes parents. Ou qu'eux me renierait. On s'est tous construit autour de leurs exigences, mais toi tu es légitime. Pas moi. J'ai perdue ma chance de devenir une véritable Blackthorn en troquant mes fiançailles avec James contre son retour ; je ne me relèverait pas si Maman ou Papa me répudiait. ” La voix se brise lorsque le regard dévie de quelques centimètre pour s'accrocher à la guitare de Cillian, pendue au mur comme un trophée. Elle n'y touchait presque plus, coupable de l'avoir vendue à son père pour une simple dispute.
“Je ne veux pas prendre le risque de les perdre parce que j'aurai naïvement crû qu'on m'aimerait ailleurs... Parce que c'est faux. C'est ma mère qui est venue me chercher, pas ce Fernando. Je n'ai pas le droit de lui faire ça... Elle virerait folle si elle apprenait que j'ai envisagé de creuser mes racines...” Sauf si c'était pour rafler un héritage et le ramener fièrement à Aloysius en gage de loyauté. Peut être devait-elle lorgner brièvement sur les miettes de cet empire déchu, ne serait-ce que pour se défendre si elle venait à l'apprendre... Charles Leroy devaient forcément avoir des informations puisque France et Espagne étaient frontalière. Ou les Lacroix. Peut être devrait-elle contacter Ethan..
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