Iris de Gray occupe la position si particulière de dernière-née -à quelques minutes près, et est l'unique fille d'Eugénie et Augustus. Ayant tout d'un véritable trésor à leurs yeux, le si précieux nourrisson eut la chance de grandir dans un foyer aimant. Son père fut le premier à marquer une différence entre elle et ses frères. Il se montrait plus maladroit dans ses gestes, moins assuré dans ses propos. Il confiait d'ailleurs bien volontiers le nourrisson à la première personne capable de le tenir, dès lors que celui-ci osait froncer son petit nez. À croire qu'elle lui faisait peur, avec ses grands yeux plein de curiosité ! Au contraire de ses frères, celle-ci faisait aussi ses nuits et pleurait peu. Une chance, n'est-ce pas ? Aller dire cela au pauvre couple qui, mort d'inquiétude, se penchait au-dessus de son berceau pour vérifier qu'elle était simplement endormie. Ce drôle de manège dura un moment avant que la fatigue n'ait raison d'eux et ne les cloue au lit. Peu de pleurs certes, mais par tous les sorciers du monde magique, qu'est-ce qu'elle gazouillait ! Très tôt, la sorcière donna de la voix et aima explorer les sensations que la production de son pouvait lui octroyer. Avait-elle mal ? Avait-elle faim ? Tant de questions angoissantes pour des parents qui, pourtant, avaient déjà donnés avec un premier et le double de celle-ci. Un regard sur son visage aurait dû suffire à les rassurer = elle s'amusait de sa voix et chantait, comme un enfant de son âge pouvait le faire. Depuis, elle n'a eu de cesse de découvrir cet organe et de l'éprouver, passant de quelques gazouillis à des voyelles, puis des mots et enfin -des paroles intelligibles. Et avec quel timbre ! À tomber. Pourtant, elle a très vite laissé tomber ses vocalises publiques pour s'en faire un jardin secret.

Silencieuse, la petite ne l'était pas vraiment mais elle restait calme. Gérable, diront certains... Mais ça, c'était jusqu'à ce qu'elle découvre le pouvoir de la marche. À peine jucher sur ses jambes potelées, la brunette prit la poudre de cheminette. Ou du moins essaya avant s'étendre de tout son long par terre. Une chute parmi tant d'autres. La cadette fut très vite pleine d'hématomes, lui donnant des airs de caméléons. Verts, jaunes, bleus, violets... Il y en avait pour tous les goûts ! Ce n'était pas ça qui allait l'arrêter, ni même les sommations de son ainé qui lui priait de faire attention. Faire quoi ? Connais pas. Son premier objectif fut de sortir de la chambre d'enfant. Le deuxième, plus dur, fut d'explorer la grande propriété. Le troisième, non le moindre, fut de s'exfiltrer de celle-ci et de découvrir le monde. Elle était plus grande et les soucis qu'elle causait avaient grandis avec elle. Elle était toujours dehors, à courir et grimper partout. Les hématomes devinrent plus discrets mais arriva bien vite le tour des égratignures aux genoux et aux coudes. Qui aurait pu croire qu'une gamine si douce, si tendre, pouvait se révéler aussi vive ? Un jour, a peine âgée de cinq ans, la sorcière eut l’idée saugrenue de se rendre dans la serre familiale. Avait-elle le droit d’y aller ? Oui. Seule ? Jamais de la vie. Ce fut donc tout naturellement qu’elle s’y infiltra sur la pointe des pieds et explora les lieux, tournant et retournant divers pots. Un, en particulier, l’intriguait tout à fait. En même temps, il contenait la plante sur laquelle sa mère travaillait depuis plusieurs mois et apparemment, elle n’avait pas le droit de s’en approcher. Pourtant, elle était si jolie avec toutes ses couleurs vives… ATCHOUM ! La plante venait de lui projeter des spores en plein nez, lui brulant les yeux et la faisant éternuer si fort qu’elle craignait d’être débusquée. Elle prit très vite ses jambes à son cou et s’éloigna aussi vite qu’elle le put. Elle ne donna signe de vie que le soir venu, au repas. Sa gorge ne la grattait plus et ses yeux n’étaient presque plus larmoyant. Ses oreilles, par contre… Qu’est-ce qu’elles lui faisaient mal ! Et un bourdonnement horrible n’arrêtait pas de lui tirer des grimaces. Très vite, elle dut répondre à des dizaines de questions et elle fit de son mieux pour dissimuler sa bêtise, ne donnant ci et là que quelques signes vraiment désagréables. Le médecin de la famille fut appelé dans l’heure et le diagnostic tomba = elle souffrait d’oreillongoule. Si ce n’était que ça, un peu de repos et les sifflements passeraient…

Ça y est ! Le grand jour est arrivé. Iris et son frère jumeau foulaient les pas de leur frère ainé et atterrissent à leur tour à Beauxbâtons. Elle avait peur et tremblait comme une feuille, la si courageuse casse-cou. Et si elle se retrouvait séparée de son frère ? Et si elle ratait sa première année ? Et si elle était tellement nulle qu'ils refusaient de la laisser finir son premier trimestre. Et si... Et si... Heureusement, les bras de son frère lui firent un cocon réconfortant et elle puisa dans la chaleur de ses bras la force nécessaire pour se reprendre. Oui, c'était une de Gray. Elle n'allait pas échouer. Elle ne pouvait pas échouer. Elle n'en avait pas le droit, tout simplement. L'adolescente fut rejointe quelque temps plus tard par le golem. Elle fit alors partie de la maison de l'eau, la même que celle de son frère ainé mais marquait déjà une autre différence. S'il était l'intellectuel, elle était l'artiste.

Ses années passées dans l'école de sorcellerie française furent précieuses à ses yeux. Ce fut lors de celle-ci qu'elle commença à se distinguer de son jumeau et de son frère ainé. Bien sûr, elle était bien vite cataloguée comme la "fille de Gray" et était assez facilement remise à sa place même si un rien semblait capable de faire sortir de démon de sa boite. Plutôt douce, elle n'était pas du genre à chercher querelle ou à se montrer insolente en cours. Ce n'est pas pour autant qu'elle se montrait plus assidue que d'autres. C'était... Comment dire... Indépendant de sa volonté ? Elle était là, pendue aux lèvres de son professeur puis soudain, plus rien. Elle se mettait à rêver, le regard perdu dans le vide. Son esprit semblait incapable de se poser et de se concentrer sur une seule et même chose. Au contraire, il charbonnait et lui mettait mille et une idées en tête. Ce n'était pourtant pas de la mauvaise volonté de sa part puisque, dès qu'elle se rendait compte de sa "divagation", la sorcière s'acharnait à récupérer son retard pour ne pas attirer d'ennuis à sa famille. Que diraient ses parents s'ils apprenaient son manque de discipline ? Et pire encore, son grand-père ? Des fois, elle se demandait s'il n'avait pas inspiré le père fouettard de la tradition moldue... En grandissant, elle réussit à maintenir un peu plus sa concentration. Elle veillait à dépenser une grande partie de son énergie en sport en tout genre. À cette époque, et encore à l'heure actuelle, elle affectionnait la course. Ceci lui permettait de goûter au grand air et à apprécier une certaine forme de solitude. Elle courait à en perdre haleine, en rythme avec des musiques qu'elle seule avait en tête. Elle apprécia aussi tout particulièrement les cours de vol sur balais. La sensation de s'envoler, de perdre tout contact avec la Terre, la grisait. Une chose, malgré tout, la ramenait toujours à la réalité. Jules. Il l'avait vu faire une fois, et en un échange de regard elle avait compris à quel point il était difficile pour lui de la voir faire une chose qui l'effrayait tant. Il ne le lui avait jamais dit directement mais elle l'avait vu et ça, ça lui avait tout simplement brisé le cœur. Devait-elle se lancer à fond dans une passion ou bien se consacrer à son frère et le soulager de sa peine ? Le choix était vite fait. Elle se fit plus sage, plus docile et n'entreprit aucune folie lors des cours imposés. En se retenant ainsi, elle avait l'impression de le rassurer mais elle... Des fois, l'idée folle de foncer à toute allure lui tordait le ventre mais elle se retenait et attendait que ce besoin presque viscéral lui passe. Jules passait, passe et passera toujours en premier pour elle.

13 février. 3ème année. Iris se souvient de cet évènement comme s'il s'était passé hier. Elle avait été contrariée par l'enseignant du cours de potions. Il l'avait sermonnée devant toute la classe car ses notes n'étaient pas assez détaillées. Déjà, elle n'y pouvait rien. Elle essayait réellement de se concentrer et était très peu dans la lune. Et puis, même en faisant des efforts, elle avait vraiment du mal à comprendre certaines de ses phrases. Soit elles semblaient être totalement inappropriées au contexte, soit elles étaient dites sur un ton bien trop grave pour qu'elle arrive à comprendre les mots qu'il employait. Bien sûr, plutôt que de s'attirer le regard de tout le monde et encore plus de honte, elle se tût et attendit que le soufflet passe. Ce fut vite fait puisque la fin du discours se fit dans le silence. Enfin "silence", c'était vite dit. Elle n'entendait plus un traitre mot de ce qu'on lui disait mais un son terrible lui sonnait dans les oreilles. Il était désagréable et lui faisait un mal de chien. Comme à chaque fois, parce que oui c'était devenu assez récurant, elle se contentait de froncer les sourcils et d'encaisser, en attendant que ça lui passe. Ah ! Que ferait la tête de papi de Gray s'il apprenait que l'une de ses petites filles était détraquée ? Il accuserait certainement sa mère et ça, c'était hors de question. Aurait-elle dû tenir informer ses parents ou ses frères que ses « petits problèmes » n’avaient jamais cessés et que le diagnostic posé par le médecin était de ce fait, erroné ? Non. Ils s’inquiéteraient trop et pour rien. Quoi qu'il en soit, Iris avait quitté l'école passablement énervée et avait rejoint le cours de vol sur balai. Elle enfourcha le sien tout en sentant que le son dérangeant menaçait de poindre à tout instant. Une fois en l'air, elle fit quelques passes et suivit, encore une fois, les consignes à la lettre. Puis le balai s'emballa... Ou bien était-ce parce qu'elle s'était soudainement penchée en avant ? Oui ça devait être ça, mais elle n'arrivait pas à se redresser. C'était comme si son centre de gravité sautait de ses orteils à sa tête, et inversement. Le bruit se mit alors à sonner si fort dans ses oreilles qu’elle eut le reflexe terrible de lâcher le manche et de se couvrir les oreilles. Elle ne s’aperçu même pas qu’elle tombait, ni même que Jules était aux premières loges pour y assister. L'infirmière scolaire affirma plus tard qu'elle avait souffert d'un malaise vagal, comme pas mal de jeunes filles de son âge, et qu'il n'y avait pas à s'en inquiéter. Elle se trompait, bien évidemment, mais cela arrangeait bien les affaires d'Iris. Personne ne lui posa de question mais, pour son plus grand malheur, elle  dû faire la promesse de ne plus poser les fesses sur un balai. Nouvelle douleur au cœur.

Sourire aux lèvres, Iris dissimula sa peine et fit de son mieux pour rassurer ses frères qui évidemment se firent encore plus protecteur à égard. De vrais mères poules ! Mais elle ne leur en voulait pas, sachant que c'était pour son bien. Motus. Les années passèrent et elle remplaça le vol comme elle le put, touchant un peu à tout. Elle trouva finalement une sensation de liberté, à la fois similaire mais aussi totalement différente, en pratiquant la danse. Elle s'y mit d'ailleurs très vite corps et âme, tout comme le chant. Cette dernière passion, véritable cri du cœur, était beaucoup plus intime pour elle. Elle pouvait tout à fait se mettre à danser dans sa salle commune, afin de dégriser certaines mines ou d'en faire rire d'autres mais chanter ? Non. Pas en public. Elle n'y arrivait pas. La danse par contre... À toute heure, en toute occasion -ou presque. En grandissant, sa silhouette mais aussi son caractère, son aura, commença à attirer une nouvelle forme d'attention. Des regards étranges se posaient sur elle lorsqu'elle dansait mais s'en rendait-elle seulement compte ? Non. Seuls comptaient les sourires et surtout, surtout, cette sensation de se sentir vivante. C'était d'autant plus important que les crises, comme elle les appelait, devenaient récurrentes. Elle s'était habituée à entendre ce bourdonnement dans ses oreilles, la gauche plus particulièrement, et se reprenait bien vite dès qu'il arrivait de façon à faire comme si de rien était. Pour les malaises, en revanche, c'était tout de suite plus difficile. Ils venaient sans qu'elle ne les sente et avait un mal fou à les cacher. Heureusement, ils lui arrivaient souvent après de grosses dépenses physiques (et émotionnelles, donc) et elle pouvait tout à fait mettre ça sur le dos de la fatigue. Pourquoi ? Pour n'inquiéter personne, bien sûr. Malheureusement pour elle, elle dût bien vite faire un choix entre ses plaisirs et ses études. Si elle tenait à suivre ces dernières et à intégrer Hungcalf, elle allait devoir arrêter la course et limiter la danse. Ca, c’était le plus dur.

Voilà ! Iris venait enfin de terminer sa scolarité à Beauxbâtons. Quel soulagement pour ses professeurs de voir cette petite bombe à retardement s'éloigner des Pyrénées -que dis-je, de France ! Et avec de bons résultats, qui plus est. Ces derniers vacillaient entre optimal et effort exceptionnel, ce qui lui valut de grands sourires de certains de ses professeurs. Certains semblaient s'être inquiétés pour elle après son incident ce qui la poussa, encore une fois, à mettre les bouchées doubles lorsqu'elle le remarqua. Elle n'était pas cassée, n'avait pas de problème et donc, ne devait inquiéter personne. CQFD. La délicate fleur jeta un dernier regard en arrière vers ce foyer qu'elle avait appris à aimer et eut un léger pincement au cœur en le quittant. Plus que tout, c'était le paysage qui lui manquerait. De vastes espaces, faits de sel, de vent et de soleil. Des forêts, des lacs à perte de vue, des sources cachées, des montagnes enneigées. Retrouverait-elle tout ceci à Hungcalf ? Ce n'était pas sûr. Par contre, elle allait y retrouver Jules et ça, ça valait bien une dernière privation.

La sorcière ne fut pas tellement étonnée du résultat de sa signature. Elle n'avait pas réellement d'avis sur la maison ethelred, ne les connaissant tout simplement pas, mais ne put s'empêcher de noter le drôle d'air qu'avait pris son frère ainé lorsqu'elle le lui avait annoncé. Sur le papier, elle semblait pourtant cocher toutes les cases. Elle paraissait être à sa place partout sans pour autant se fixer quelque part. Ses seuls repères étaient ses frères. Ils l'encraient, la cadraient... Et la retenaient ? Pas si simple d'attraper un papillon sans le blesser. Ses intentions étaient toujours les mêmes. Elle ne souhaitait pour rien au monde blesser ceux qu'elle aimait et plus encore lorsqu'il s'agissait de ses frères mais, depuis son arrivée à la faculté, les choses ne semblaient pas si simples. Était-ce à cause du changement de décors ? De l'éloignement parental ? De l'âge qui obligeait son ainé à la considérer (difficilement) comme une jeune femme et non comme une enfant ? Peut-être à cause de toutes ces choses à la fois mais Iris se contenait de moins en moins bien. Elle se pliait beaucoup moins aux exigences de ses frères et toutes attaques frontales semblaient perdues d'avance. Jules et son jumeau semblaient avoir compris qu'à partir de maintenant, le papillon souhaitait s'envoler et qu'il fallait lui lâcher un peu de lest. Facile à dire. Très dur à faire.

Ce fut lors de sa dernière année de DUCSs qu'elle décida de franchir le pas et d'aller voir un médicomage pour ses "ennuis". En réalité, elle n'était pas vraiment allée le voir de bon cœur mais lui était plutôt tombée dessus lors de l'un de ses stages. La honte ultime. Elle qui avait toujours cherchée à fuir ce problème y fut confrontée sans espoir de s'échapper. Elle dû faire face à sa plus grande peur, celle d'être défectueuse. Pour la première fois depuis très, très longtemps, elle se montra vulnérable devant quelqu'un et celui-ci n'était même pas de sa famille. Comble du comble. Le verdict tomba malgré tout : Ses vertiges venaient d'un problème d'équilibre. Ok, ça elle pouvait le gérer. Son problème d'équilibre venait quant à lui d'un problème au niveau de l'oreille, d'un dysfonctionnement. Ok. Ok, elle n'aimait pas ça du tout mais pouvait encaisser. Sans en toucher mot à quiconque, elle accepta de pousser plus loin les examens, tout en prenant soin de ne pas montrer à quel point elle était affectée. Elle se surprenait d'ailleurs à y arriver si bien, alors qu'elle avait l'impression que le sol menaçait de s'effondrer sous ses pieds. Un an plus tard, le verdict tomba. Son système nerveux avait de légères lésions et empêchaient un fonctionnement efficace de la sphère auditive. Ce n'était pas si "dramatique", ce n'était que "léger". Elle ne retint que cela et voulut, une fois de plus, fuir la réalité. Elle ne voulut pas entendre qu'il fallait une surveillance annuelle pour constater, ou non, l'avancer de sa perte. Elle ne voulait pas non plus entendre que c’était à cause du pollen d’une fichue plante que ses nerfs avaient été atteint. Comment réagirait sa mère si elle l’apprenait ? Comme toujours, elle continua de vivre sa vie comme si de rien était.

Qui recroisa-t-elle, un beau jour, alors qu'elle entamait tout juste sa dernière année de MAGICs ? Ce médicomage. Comment réussit-il à la convaincre de poursuivre là où ils s'étaient arrêtés des années plus tôt ? Merlin seul le sait. Mais il avait réussi, et elle s'en mordait les doigts. Il l'avait pris dans les bras aussi, touché par la fragilité de la jeune femme. Enfin, elle croit. Le sol avait définitivement craqué sous ses pieds et elle sombrait, sans trouver à quoi se raccrocher. Son audition avait baissée, bien baissée et rien ne semblait pouvoir contrer cette chute. Ceci expliquait ses difficultés toujours plus grandes à suivre lorsqu'on lui parlait, la fâcheuse tendance qu'elle avait à faire répéter et ses pertes d'équilibre désastreuses. Son oreille droite semblait être la seule à peu près potable mais l'autre, en revanche... Il lui laissa le temps d'assimiler l'information et lui fit promettre de revenir, pour chercher une solution. Elle accepta et pensa aussitôt à la promesse faite à son frère des années plus tôt. La solution était vite trouvée, elle allait réduire de nouveau drastiquement son dernier plaisir pour se concentrer coûte que coûte sur ses études.

Iris fit tout son possible pour éviter de le recroiser et continua de vivre sa vie tout en sachant qu'un jour, elle ne pourrait plus profiter de ce monde comme elle l'entendait. . Pour le coup, elle était si déterminée qu'elle se convainquit un temps que ces manigances passeraient inaperçues. Etait-ce pour cette raison qu’elle s’était spécialisée dans l’urgentisme ? Inconsciemment, peut-être bien. Après tout, il n’y avait pas besoin de s’investir sur le long terme. Il fallait agir, vite, et faire de même avec le prochain.