- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
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» année d'études : 7e année
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
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[Terminé] Broken - ft. Cat
Sam 3 Juin 2023 - 23:43
Ca ne fait que quelques jours que tu es là, alité, mais tu supportes mal l'inaction. L'incapacité d'action, plutôt. Ca ne durera plus trop, te promet-on, les potions faisant leur effet, mais entre les antalgiques qui te laissent parfois léthargiques, voire au bord de l'hallucination, et ton esprit tournant en boucle sur ton échec, on ne peut pas dire que la période de Beltane ait été aussi faste que d'ordinaire, bien loin de là.
Pour la énième fois, la potion anti-douleur a fini par avoir raison de ta conscience, et t'as sombré dans un sommeil obscur, mâtiné des pensées les plus sombres qui te traversent toujours, du rejet de ceux que tu aimes, du trépas de certains d'entre eux. On est loin d'un songe paisible, et peut-être même marmonnes-tu dans cette somnolence dont tu peines à mesurer la durée, mais qui t'engourdit suffisamment pour que tu ne perçoives pas tout de suite la présence à tes côtés.
Et puis c'est ce contact bref sur ta joue qui t'arrache aux bras de Morphée, cette pichenette portée outrageusement pour te tirer des songes. Tu ouvres les yeux, difficilement tout d'abord, mais le contact sur ton corps, et surtout ce parfum qui parvient à tes narines achèvent bientôt de t'éveiller. Cat. Là, tout contre toi, allongée dans ce lit d'hôpital. Ton regard cherche le sien, après avoir noté ces parchemins de cours qu'elle parcourt inlassablement.
-
Une taquinerie comme une autre, que tu ne te permets clairement pas avec grand monde d'autre. Tu bouges un peu dans ce lit trop étroit.
-
Tu fais fi de la douleur dans le moindre de tes membres qui chercher à t'empêcher de te décaler et lui laisser plus de place, mais poursuis la démarche, jusqu'à te caler sur l'autre bord. T'es un peu surpris de la voir là, tout contre toi, mais tu mentirais si tu disais que tu n'appréciais pas le contact. Alors même si tu ne sais pas quelle position t'as le droit d'adopter, tu profites encore un peu du moment, sans doute fugace, qui t'es donné. Les contacts avec Cat sont de plus en plus rares, alors tu profites de chacun d'eux autant que tu peux. Même si c'est simplement la voir réviser dans le silence, là, contre toi.
@Cataleya Blackthorn
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Re: [Terminé] Broken - ft. Cat
Dim 4 Juin 2023 - 9:40
Routinière, Cataleya le redeviens à chaque fin d'année scolaire pour rythmer le bal incessant des examens et révisions. Pour filer, sans trop s'écorcher, sur les gardes cumulées à Sainte Marie et les heures offertes aux nymphes et capes noires. Si elle tenait encore, moyennant quelques cris et crises de larmes, la Blackthorn avait fini par déployer un trésors d'optimisation dans chacune de ses activités, quoi qu'elle eut sauvagement a sacrifier toute notion de vie sociale. Ce n'était pourtant pas faute de vouloir ramper jusqu'à l'appartement d' @Arthur Batthyány pour lui réclamer un repas. A dire vrai, ses rares moments d'accalmie étaient destinés à Miguel et, là encore, Cataleya se devait d'articuler au mieux son emploi du temps pour gagner quelques heures. Compresser à grand coup de talon les devoirs auxquels elle se pliait et ce, pour avoir une chance de dormir dans ses bras. A croire qu'elle était tant à bout qu'une pause, aussi infime soit-elle, la plaquait irrépressiblement contre le torse de Morphée. Ce n'était pourtant pas faute de se doper au café.
Filant d'un talon impérieux dans les couloirs de Sainte Marie, Miss Blackthorn égraine ses pensées à mi-mots pour se rendre compte de ce qui lui reste à faire. Elle raye mentalement les mentions de sa to-do-list et se dirige intuitivement vers la chambre de James, comme les quatre derniers quatorze heure cinquante cinq. Elle sait qu'à cette heure ci ses collègues ont déjà prodigués leurs soins et que les antalgiques font effet, que personne n'ira la dénicher pendant sa pause de midi puisqu'elle ne partait qu'une fois certaine que tous étaient en service, et que la chambre de James était à l'autre bout de l’hôpital, aussi.
La porte se referme doucement derrière la médicomage, le sac glisse contre le carrelage pour reposer contre une chaise tenu plus loin et, déjà, Cataleya se hisse dans le lit de James pour feuilleter les derniers chapitres de ses cours de potions. Ils sont annotés en tout sens et accorde un cheminement quasis labyrinthique à la lecture. Il faut parfois même retourner la page, voir la plier pour comprendre ce que Cataleya Quarta Blackthorn a voulu inscrire entre quelques étoiles griffonné, pourtant l'exercice ne perturbe pas sa concentration et c'est un peu maladroitement qu'elle se forge une place contre James. Il a cette fâcheuse tendance à se ramasser contre elle, et si une jambe replié entre leur deux corps permet généralement à la rousse de le tenir à distance -alors que c'est elle qui niche allègrement dans son lit depuis son admission-, une pichenette aura cette fois-ci raison de cette joue abattu sur sa poitrine.
" Tu n'as pas de fracture à cet endroit. " Souffle t'elle sans détourner les yeux de ses parchemins, quoi qu'une main tente vraisemblablement d'endiguer le déplacement avant que James ne le formule. Raté. " Et tu n'as pas le droit de te plaindre des pichenettes si tu fais pire juste après. "
Les sourcils se froncent significativement en pliant le recoin de son parchemins pour laisser apparaître une série d'abréviations illisibles et griffonné à la hâte. Qu'est-ce qu... Viens t'elle de pester en roumain ? Sans doute, parce qu'elle retient trop bien les propos spontané d'Arthur. Ceux qu'il laisse échapper dans ses moments d'agacement, et qu'elle s'approprie à la manière d'un perroquet. Si elle en ignore bien souvent le sens, le contexte semble parfaitement s'y prêter.
" J'ai dis à ton père que tu sortirais bientôt et qu'il était inutile de passer, au fait. " Ça tombe subitement, entre deux tentatives de décoder sa propre écriture. " Mais j'ai mise au courant ta mère, pour tes mollets. Elle t'a trouvé un chouette psychomage. J'ai fais une séance avec lui et il avait l'air chiant à mourir, mais toi tu l'aimerais je pen-... On est d'accord que ça ressemble plus à un "p" qu'à un "q" hein ? "
Filant d'un talon impérieux dans les couloirs de Sainte Marie, Miss Blackthorn égraine ses pensées à mi-mots pour se rendre compte de ce qui lui reste à faire. Elle raye mentalement les mentions de sa to-do-list et se dirige intuitivement vers la chambre de James, comme les quatre derniers quatorze heure cinquante cinq. Elle sait qu'à cette heure ci ses collègues ont déjà prodigués leurs soins et que les antalgiques font effet, que personne n'ira la dénicher pendant sa pause de midi puisqu'elle ne partait qu'une fois certaine que tous étaient en service, et que la chambre de James était à l'autre bout de l’hôpital, aussi.
La porte se referme doucement derrière la médicomage, le sac glisse contre le carrelage pour reposer contre une chaise tenu plus loin et, déjà, Cataleya se hisse dans le lit de James pour feuilleter les derniers chapitres de ses cours de potions. Ils sont annotés en tout sens et accorde un cheminement quasis labyrinthique à la lecture. Il faut parfois même retourner la page, voir la plier pour comprendre ce que Cataleya Quarta Blackthorn a voulu inscrire entre quelques étoiles griffonné, pourtant l'exercice ne perturbe pas sa concentration et c'est un peu maladroitement qu'elle se forge une place contre James. Il a cette fâcheuse tendance à se ramasser contre elle, et si une jambe replié entre leur deux corps permet généralement à la rousse de le tenir à distance -alors que c'est elle qui niche allègrement dans son lit depuis son admission-, une pichenette aura cette fois-ci raison de cette joue abattu sur sa poitrine.
" Tu n'as pas de fracture à cet endroit. " Souffle t'elle sans détourner les yeux de ses parchemins, quoi qu'une main tente vraisemblablement d'endiguer le déplacement avant que James ne le formule. Raté. " Et tu n'as pas le droit de te plaindre des pichenettes si tu fais pire juste après. "
Les sourcils se froncent significativement en pliant le recoin de son parchemins pour laisser apparaître une série d'abréviations illisibles et griffonné à la hâte. Qu'est-ce qu... Viens t'elle de pester en roumain ? Sans doute, parce qu'elle retient trop bien les propos spontané d'Arthur. Ceux qu'il laisse échapper dans ses moments d'agacement, et qu'elle s'approprie à la manière d'un perroquet. Si elle en ignore bien souvent le sens, le contexte semble parfaitement s'y prêter.
" J'ai dis à ton père que tu sortirais bientôt et qu'il était inutile de passer, au fait. " Ça tombe subitement, entre deux tentatives de décoder sa propre écriture. " Mais j'ai mise au courant ta mère, pour tes mollets. Elle t'a trouvé un chouette psychomage. J'ai fais une séance avec lui et il avait l'air chiant à mourir, mais toi tu l'aimerais je pen-... On est d'accord que ça ressemble plus à un "p" qu'à un "q" hein ? "
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Re: [Terminé] Broken - ft. Cat
Sam 10 Juin 2023 - 21:48
Les potions ont raison de ta conscience plus souvent, plus longtemps que tu ne le souhaiterais. Fort heureusement, elles parviennent aussi parfois à plaquer au sol les odieux cauchemars qui peuplent d'ordinaire tes nuits, et si les cernes sous tes yeux n'ont pas disparu en quatre petits jours, elles semblent peut-être un peu moins creusées. Peut-être commences-tu à t'accoutumer aux breuvages, cependant, car tu ne dors à cet instant plus trop paisiblement. Ton nez remarque-t-il inconsciemment le parfum de lavande qui vient se lover tout contre toi ? Peut-être. Toujours est-il que sans que tu le réalises, tu as fini par te recroqueviller contre elle, là, dans ce lit trop étroit pour deux, ce qui te vaut un réveil plus abrupt que d'ordinaire.
" Tu n'as pas de fracture à cet endroit. " justifie-t-elle son outrage, et tu lèverais presque les yeux au ciel, si tu ne craignais pas tant de la voir disparaître si tu détournais ton attention ne serait-ce qu'une seconde. Tu ne réprimes pas le froncement de sourcil que ses mots suivants génèrent cependant, témoignant des interrogations qui passent fugacement sous ton crâne.
" Et tu n'as pas le droit de te plaindre des pichenettes si tu fais pire juste après. "
Si un instant tu as pu espérer que tes propres mutilations restent sous le couvert du secret, c'était oublier l'entêtement des Blackthorn, et le peu de discrétion dont peut faire preuve ta cousine.
-Évidemment.
Elle peste dans une langue que tu n'identifies guère, et tu lui rendrais bien la pareille, songeant que si elle a eu connaissance de l'ensemble du contenu de ton dossier, il subsiste peu de chances pour que vos aînés en restent ignorants. Ta tête s'enfonce un peu plus en arrière dans ton oreiller et tu fermes les yeux, par dépit. Hécate, comment vas-tu parvenir à t'en sortir, à présent ?
" J'ai dit à ton père que tu sortirais bientôt et qu'il était inutile de passer, au fait. "
Un soupir t'échappe. Soulagement.
-Merci , souffles-tu, parfaitement conscient qu'elle t'octroie quelque répit précieux. De courte durée cependant : tu déchantes aussitôt qu'elle reprend la parole.
" Mais j'ai mis au courant ta mère, pour tes mollets. Elle t'a trouvé un chouette psychomage. J'ai fait une séance avec lui et il avait l'air chiant à mourir, mais toi tu l'aimerais je pen-... On est d'accord que ça ressemble plus à un "p" qu'à un "q" hein ? "
Nouveau soupir. Tu le savais bien, que tu n'y couperais pas, dès lors qu'ils ont commencé à soigner tes multiples fractures et que les regards ont navigué de tes jambes à chaque confrère en présence. T'es presque surpris qu'on t'ait pas déjà collé un psychomage sous le nez, alors tu sais bien que ce n'était qu'une question de temps avant que ça n'arrive. Ce qui ne t'arrange pas le moins du monde, en revanche, c'est que ta mère soit au courant. Car tu ne doutes pas un instant que les autres finissent par tirer les informations, de sa bouche ou de son esprit. Ta mère a toujours été plus effacée que les autres, guère plus qu'une autre marionnette entre leurs mains. Et si elle reste sans doute la seule pour laquelle tu ressentes encore un peu d'affection, tu doutes de pouvoir compter sur elle de quelque manière que ce soit.
Ton regard coule vers le parchemin de la médicomage, maigre échappatoire à ces pensées peu réjouissantes.
-P oui sans doute. Une abréviation pour pyrétique, non ?
On dirait presque que tu connais son écriture aussi bien que la tienne... mais ta tentative pour centrer la conversation sur autre chose est vaine, tu le sais bien. Comme si ça pouvait faire oublier l'état de tes jambes...
-Personne n'aurait dû voir ça , soupires-tu en reprenant ton observation du plafond. À part Jeremiah, s'entend, mais tu ne vocalises pas le nom de ton amant en sa présence. Tu peines à imaginer comment tu vas bien pouvoir sortir de ce guêpier, parfaitement conscient que le secret médical n'en a que le nom lorsque les Blackthorn s'en mêlent.
Ou peut-être es-tu devenu suffisamment insignifiant à leurs yeux pour qu'ils ne s'attardent pas plus sur tout ça ? Maigre espoir : tu restes un pion sur leur échiquier, et ils estiment sans doute être les seuls à pouvoir choisir de te sacrifier ou non.
" Tu n'as pas de fracture à cet endroit. " justifie-t-elle son outrage, et tu lèverais presque les yeux au ciel, si tu ne craignais pas tant de la voir disparaître si tu détournais ton attention ne serait-ce qu'une seconde. Tu ne réprimes pas le froncement de sourcil que ses mots suivants génèrent cependant, témoignant des interrogations qui passent fugacement sous ton crâne.
" Et tu n'as pas le droit de te plaindre des pichenettes si tu fais pire juste après. "
Si un instant tu as pu espérer que tes propres mutilations restent sous le couvert du secret, c'était oublier l'entêtement des Blackthorn, et le peu de discrétion dont peut faire preuve ta cousine.
-
Elle peste dans une langue que tu n'identifies guère, et tu lui rendrais bien la pareille, songeant que si elle a eu connaissance de l'ensemble du contenu de ton dossier, il subsiste peu de chances pour que vos aînés en restent ignorants. Ta tête s'enfonce un peu plus en arrière dans ton oreiller et tu fermes les yeux, par dépit. Hécate, comment vas-tu parvenir à t'en sortir, à présent ?
" J'ai dit à ton père que tu sortirais bientôt et qu'il était inutile de passer, au fait. "
Un soupir t'échappe. Soulagement.
-
" Mais j'ai mis au courant ta mère, pour tes mollets. Elle t'a trouvé un chouette psychomage. J'ai fait une séance avec lui et il avait l'air chiant à mourir, mais toi tu l'aimerais je pen-... On est d'accord que ça ressemble plus à un "p" qu'à un "q" hein ? "
Nouveau soupir. Tu le savais bien, que tu n'y couperais pas, dès lors qu'ils ont commencé à soigner tes multiples fractures et que les regards ont navigué de tes jambes à chaque confrère en présence. T'es presque surpris qu'on t'ait pas déjà collé un psychomage sous le nez, alors tu sais bien que ce n'était qu'une question de temps avant que ça n'arrive. Ce qui ne t'arrange pas le moins du monde, en revanche, c'est que ta mère soit au courant. Car tu ne doutes pas un instant que les autres finissent par tirer les informations, de sa bouche ou de son esprit. Ta mère a toujours été plus effacée que les autres, guère plus qu'une autre marionnette entre leurs mains. Et si elle reste sans doute la seule pour laquelle tu ressentes encore un peu d'affection, tu doutes de pouvoir compter sur elle de quelque manière que ce soit.
Ton regard coule vers le parchemin de la médicomage, maigre échappatoire à ces pensées peu réjouissantes.
-
On dirait presque que tu connais son écriture aussi bien que la tienne... mais ta tentative pour centrer la conversation sur autre chose est vaine, tu le sais bien. Comme si ça pouvait faire oublier l'état de tes jambes...
-
Ou peut-être es-tu devenu suffisamment insignifiant à leurs yeux pour qu'ils ne s'attardent pas plus sur tout ça ? Maigre espoir : tu restes un pion sur leur échiquier, et ils estiment sans doute être les seuls à pouvoir choisir de te sacrifier ou non.
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Re: [Terminé] Broken - ft. Cat
Dim 11 Juin 2023 - 11:57
Tw : Cat, c'est pas la personne la plus douce et compréhensible du monde ; elle peut avoir des propos et pensées limites sur des sujets sensibles
Pyrétique... Cela ne fait pas tout à fait sens dans cette phrase donnée, cependant l'intervention de James à le mérite de la guider jusqu'à la réponse la plus appropriée. Une longue mèche rousse coincée entre son nez, sa lèvre supérieure et ses sourcils froncés, Cataleya pose donc son pouce sur le parchemin avant de profondément inspirer. L'encre semble se déformer, s'étirer sous le passage de sa peau, avant de rendre hommage au Papaver somniferum dans une calligraphie impeccable à l'encre dorée. L'expression de la Blackthorn semble soudainement se radoucir, mais les propos de James la surprennent tant que la mèche qu'elle maintenait sous son nez d'un air sévère retombe souplement sur ses seins. Mmh ?
Peut-être était-ce une insensible cruauté qui tenait son cœur car, l'âme niché au plus loin des océans de son regard, Cataleya se contente d'arquer un sourcil à l'évocation des scarifications auxquels se soumet James. Quelques part sans doute, elle s'est convaincue qu’inconsciemment James voulait qu'on les voient et qu'il s'agissait là d'un appel à l'aide ; il avait passé l'année à naviguer entre les soins tant il cumulait chute, fracture et pneumonie et n'avait jamais songé à les dissimuler. Et sans évoquer l'auto-mutilation, sa récurrence à vouloir ramper jusqu'aux frontières de la mort était, elle aussi, tout particulièrement criante. Pneumonie, chutes, poisons ; chaque obstacle rencontrée dans l'année l'avait conduit au pire alors, à moins qu'il s'agissait là d'une gifle du Karma parce qu'il avait découpé des chatons au mixer durant son séjour en Egypte, Cataleya ne pouvait qu'y voir qu'une volonté inconsciente de se voir porter de l'aide. Aussi fort le démentirait-il.
« Si personne ne devaient les voir, tu les auraient camouflés James. » Entame t'elle sans un regard pour lui. Loin d'être un reproche, le ton sonne pourtant étrangement, calqué sur les enseignements de ses parents. « Et tu ne t'acharnerai pas à me parler de tes cicatrices quand je te parle, moi, de tes fractures. »
Machinalement, elle s'enfonce dans le matelas et plante ses iris dans le plafond, cherchant désespérément à y dessiner des formes et nuages. Elle sait James laconique et elle mauvaise thérapeute mais ose croire qu'il doit tout de même aborder ce genre de problématique avec son moldu, puisqu'il ne le faisait pas avec elle. Intuitivement, le nez se plisse un peu, comme si cette simple image l'offusquait au plus haut point ; elle a encore du mal à réaliser que, au final, cela faisait des années que ce n'était plus eux contre le reste du monde. Si est évident qu'elle voudrait jeter nouveau le sujet sur le tapis puisque aucunes de leur discussions ne lui avait apporté de réelle réponses, le cœur préfère se murer dans les souvenirs de Miguel pour tenir bon.
« Ton père et mes parents sont au courant des miennes, tu sais. » La voix est claire, dénuée de honte. Si elle effaçait toujours méticuleusement les brûlures de cigarettes, il y avait des stigmates qui persistaient ; les magiques. Les plus laids. Elle était même convaincue que sa mère était au courant pour son tatouage puisque Claudia aimait contrôler tout ce que portait sa fille lorsqu'elle venait à l'accompagner. Se plaisait à l'examiner sous chacune de ses coutures, autant pour asseoir son contrôle que s'assurer du parfait qu'était cette poupée rousse qu'elle agitait comme un vulgaire chiffon derrière elle. « Doooonc... Si tu veux en parler... »
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Re: [Terminé] Broken - ft. Cat
Lun 12 Juin 2023 - 18:15
Elle trouve sa réponse, et tu ne t'y attardes pas davantage. A vrai dire, la mention d'une entrevue forcée avec un psychomage donne une toute autre tournure à une conversation que tu n'aurais pas imaginée avoir. Et fort heureusement les pensées qui se forment dans l'esprit de la rousse te restent inaccessibles. Ce n'est pas toi le legilimens de la famille, et à dire vrai, tu ne voudrais clairement pas de ce don. Car non, tu n'as pas consciemment cherché à porter ta carcasse aux portes de la mort, presque au contraire : chaque fois que l'idée de rejoindre Baby a pu effleurer ton esprit - et au vu de la situation chaotique dans laquelle tu te trouves, c'est arrivé un certain nombre de fois ces derniers temps, il faut bien l'avouer - tu t'y es farouchement refusé, ne souhaitant surtout pas imposer un nouveau deuil à tes proches - aussi peu nombreux soient-ils. Quant à une volonté inconsciente d'appeler à l'aide... Tu ne saurais trop quoi en penser, en vérité.
« Si personne ne devait les voir, tu les aurais camouflées James. Et tu ne t'acharnerais pas à me parler de tes cicatrices quand je te parle, moi, de tes fractures. »
Tu arques un sourcil, surpris de son discours plus que du ton employé, probablement trop habitué à celui dont usent vos parents.
-Qui a évoqué mes mollets et un psychomage, déjà ?
Tu reportes tout comme elle ton regard sur le plafond au-dessus de vous. Drôle de tableau, que celui de vos deux corps serrés sur ce lit trop étroit, et vos regards plantés vers le ciel. Le silence plane un petit instant, tu ne sais pas trop la conduite à tenir.
« Ton père et mes parents sont au courant des miennes, tu sais. Doooonc... Si tu veux en parler... »
Silence. Encore un instant toujours. Un soupir t'échappe avant que tu ne déglutisses péniblement.
-Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi en dire...
Ca sonne comme une porte fermée ? Peut-être. Pourtant ça n'est pas ton intention, mais un simple fait.
-Juste... Il y a des fois où, le dessin, la peinture, suffisent pas...
Ca a toujours été ton exutoire, le moyen que t'avais pour exorciser tes peurs et exprimer les émotions que tu gardais enfouies au fond de toi. Puis il y a des fois où tu te sens trop vide et bouillonnant à la fois, plus encore incapable de te comprendre toi-même que d'ordinaire. Où t'es face à tes toiles, pinceaux en main, et que t'arrives à rien. T'as beau essayer de concentrer ton attention sur autre chose, sur tes plantes, tes potions, tes recherches, rien n'y fait. T'as l'impression d'être plus mort que vivant et le sang finit par couler, comme pour te prouver le contraire.
Un peu.
« Si personne ne devait les voir, tu les aurais camouflées James. Et tu ne t'acharnerais pas à me parler de tes cicatrices quand je te parle, moi, de tes fractures. »
Tu arques un sourcil, surpris de son discours plus que du ton employé, probablement trop habitué à celui dont usent vos parents.
-
Tu reportes tout comme elle ton regard sur le plafond au-dessus de vous. Drôle de tableau, que celui de vos deux corps serrés sur ce lit trop étroit, et vos regards plantés vers le ciel. Le silence plane un petit instant, tu ne sais pas trop la conduite à tenir.
« Ton père et mes parents sont au courant des miennes, tu sais. Doooonc... Si tu veux en parler... »
Silence. Encore un instant toujours. Un soupir t'échappe avant que tu ne déglutisses péniblement.
-
Ca sonne comme une porte fermée ? Peut-être. Pourtant ça n'est pas ton intention, mais un simple fait.
-
Ca a toujours été ton exutoire, le moyen que t'avais pour exorciser tes peurs et exprimer les émotions que tu gardais enfouies au fond de toi. Puis il y a des fois où tu te sens trop vide et bouillonnant à la fois, plus encore incapable de te comprendre toi-même que d'ordinaire. Où t'es face à tes toiles, pinceaux en main, et que t'arrives à rien. T'as beau essayer de concentrer ton attention sur autre chose, sur tes plantes, tes potions, tes recherches, rien n'y fait. T'as l'impression d'être plus mort que vivant et le sang finit par couler, comme pour te prouver le contraire.
Un peu.
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Re: [Terminé] Broken - ft. Cat
Dim 3 Sep 2023 - 11:57
Dans un soupire contenu, Cataleya étire doucement ses jambes et réajuste sa posture. La fatigue pèse lourdement sous ses yeux, mais moins encore qu'une discussion qu'elle sait glissante et maladroite. Elle n'est pas habilité pour parler de tout ça, moins encore puisqu'il s'agit de James et qu'elle sait que cette simple composante la rend de fait trop sensible : c'est toujours moins aisé d'aborder ce genre de thématique lorsqu'il touche des proches ou gens aimés. Le regard se baisse et les lèvres s'obligent au silence puisqu'il serait hypocrite de crier lorsque Cataleya, elle aussi, extériorisait ses craintes par une insidieuse auto-destruction. « Je vois. » Se contente t'elle dès lors de murmurer, peut être plus pour marquer le fait qu'elle l'ait entendu que pour l'inviter à plus encore s’épancher puisqu'elle le ressent, là, dans ses tripes, que le dialogue ne se nouera pas. James est laconique, elle mauvaise psychologue, et tout deux versaient dans une telle fatigues que Cataleya craignait de créer plus de tensions que d'en dénouer. Leur relation était déjà trop étrange pour prendre le risque de la tordre plus encore alors, inexorablement, c'est elle qui se referme. Peu rassurée. Incapable de prononcer mot là où son naturel volubile aimait pourtant exprimer haut et fort chacune de ses pensées.
« J'ai vu Juliet roder, j'en déduis que Victoria et Kaiden sont eux aussi passés ? »
Le regard accroché ses notes, elle énonce des évidences comme on parlerait du temps pour tromper l'ennui. La vérité c'est qu'elle ose à peine poser les yeux sur James et qu'elle en culpabilise grandement, le cœur éclaté puisqu'en tout point, ils ressemblent à deux étrangers. La rancœur s'est pourtant apaisée, quoi que subsiste encore quelque sursaut lorsque leur rupture est ouvertement abordé, mais naïvement sans doute la lufkin avait espérer retrouver son cousin quand elle avait perdu son amant. Un semblant de complicité, même si elle n'était plus tout à fait la même. Dans un bref soupire, Cataleya pose ses notes sur son ventre et frotte laborieusement ses yeux. Elle est crevée. Épuisée de sa garde et de cette situation, quoi qu'elle refuse de bafouer les exigences qui étaient les siennes. Revenir serait facile. Revenir tromperait peut être leurs cœurs respectifs, mais revenir ne réglerait jamais le souci. D'autant plus qu'elle expérimentait enfin une forme d'épanouissement dans les bras de @Miguel Pajares et faisait doucement son nid, là, tout contre son cœur. La simple sensation des lèvres posés sur son petit crâne en fusion rend brutalement le sourire à la jeune femme qui, doucement, s'autorise enfin à regarder James et le lui offrir. Comme si ce simple éclat, en tout point charmant, pouvait panser ses plaies et maux.
« Si Kiran n'est pas encore passé, il le fera sans doute demain. Ca vaut peut être le coup de parler de tout ça avec lui. Et puis, si tu veux garder tout ceci sous le joug du privé, on a une chouette médicomage à St Marie ; elle est là pour ça, tu sais. »
« J'ai vu Juliet roder, j'en déduis que Victoria et Kaiden sont eux aussi passés ? »
Le regard accroché ses notes, elle énonce des évidences comme on parlerait du temps pour tromper l'ennui. La vérité c'est qu'elle ose à peine poser les yeux sur James et qu'elle en culpabilise grandement, le cœur éclaté puisqu'en tout point, ils ressemblent à deux étrangers. La rancœur s'est pourtant apaisée, quoi que subsiste encore quelque sursaut lorsque leur rupture est ouvertement abordé, mais naïvement sans doute la lufkin avait espérer retrouver son cousin quand elle avait perdu son amant. Un semblant de complicité, même si elle n'était plus tout à fait la même. Dans un bref soupire, Cataleya pose ses notes sur son ventre et frotte laborieusement ses yeux. Elle est crevée. Épuisée de sa garde et de cette situation, quoi qu'elle refuse de bafouer les exigences qui étaient les siennes. Revenir serait facile. Revenir tromperait peut être leurs cœurs respectifs, mais revenir ne réglerait jamais le souci. D'autant plus qu'elle expérimentait enfin une forme d'épanouissement dans les bras de @Miguel Pajares et faisait doucement son nid, là, tout contre son cœur. La simple sensation des lèvres posés sur son petit crâne en fusion rend brutalement le sourire à la jeune femme qui, doucement, s'autorise enfin à regarder James et le lui offrir. Comme si ce simple éclat, en tout point charmant, pouvait panser ses plaies et maux.
« Si Kiran n'est pas encore passé, il le fera sans doute demain. Ca vaut peut être le coup de parler de tout ça avec lui. Et puis, si tu veux garder tout ceci sous le joug du privé, on a une chouette médicomage à St Marie ; elle est là pour ça, tu sais. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
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» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
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Options facultatives
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
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Re: [Terminé] Broken - ft. Cat
Dim 3 Sep 2023 - 12:39
Elle est exténuée, tu en es bien conscient. Et cette conversation vous met tous les deux plus mal à l'aise que vous ne le verbalisez.
« Je vois. »
Tu ne sais que trop bien ce que peuvent souligner ces deux petits mots laconiquement posés sur une conversation difficile. Il n'y a pas grand chose à dire, de toute façon, simplement confirmer qu'elle a entendu. Mais que pourrais-tu dire de plus, toi qui ne sais même pas expliciter réellement ton geste, même à toi-même ? Que pourrais-tu exprimer, sans crainte de faire encore plus de tort à votre relation presque inexistante depuis des mois ? C'est ton silence, James, qui fait que tu me perds. Mais tes mots ne sont pas plus heureux pour autant.
Et le moment est passé, de toute façon.
« J'ai vu Juliet roder, j'en déduis que Victoria et Kaiden sont eux aussi passés ? »
-Oui. Emmy Robinson aussi. Mais j'avoue que je ne suis pas très pressé de les voir. Si tant est qu'ils daignent en faire la démarche cela dit...
Eux. Vos parents. Ceux qui manifestent si facilement leur déception envers toi, malgré tout ce que tu as fait presque toute ta vie pour obtenir leurs grâces.
« Si Kiran n'est pas encore passé, il le fera sans doute demain. Ca vaut peut-être le coup de parler de tout ça avec lui. Et puis, si tu veux garder tout ceci sous le joug du privé, on a une chouette médicomage à St Marie ; elle est là pour ça, tu sais. »
Elle sourit, enfin, cette sublime luciole lovée là, tout près de toi. Un instant volé que tu sais déjà voué à s'évanouir sous peu. Et si ton corps perclu de contusions peine à se mouvoir, tu coules pourtant un regard reconnaissant vers elle, esquissant un pâle sourire, pourtant sincère.
-Si tu lui fais confiance, alors j'irai la voir. Je ne pourrai pas sortir sans avoir accepté d'être suivi de toute façon. Mais j'aime autant que ça ne soit pas quelqu'un de directement lié à nos parents. Quant à Kiran...
Le souvenir de la tentative de suicide de votre frère forme une boule, là, au fond de ta gorge. Si le résultat a différé, tu ne doutes guère que les motifs qui l'ont poussé à cet acte puissent comporter quelques similitudes avec ces lacérations sur tes mollets. Alors tu hoches légèrement la tête, déglutissant avec peine pour effacer ce blocage au fond de ta trachée.
-J'y penserai.
Tu ne peux pas promettre de renouer un dialogue réel avec votre aîné dans l'immédiat. Sans doute que trop de choses sont trop fraîches, et trop d'années sont passées dans le plus profond silence. Mais tu te promets de tenir parole, et un jour, de prendre le temps de discuter avec lui. Comme tu l'as fait il y a quelques mois avec Kaiden, amorçant de fait la consolidation d'un lien que tu pensais inexistant. Comme quoi la vie vous réserve des surprises...
-Peut-être pas demain, ou après-demain, mais je te promets que j'y penserai.
Un baiser sur son front clôt cette discussion, seule marque d'affection que tu puisses peut-être encore t'autoriser.
-Ca va aller , affirmes-tu, autant pour la rassurer elle que te convaincre toi. Ne rogne pas sur ton peu de temps de repos pour moi, Fire. Tu as déjà bien assez à gérer comme ça.
Le signal du départ, assurément. Mais n'était-elle pas déjà loin de toi, si ce n'est physiquement, au moins par l'esprit ? Tu la regardes s'éclipser avec toute la tendresse du monde, avant de planter à nouveau le regard vers ce plafond trop blanc que tu fixes depuis des jours, comme à la recherche de la moindre aspérité dans ce tableau immaculé. Tes paupières se ferment un bref instant, laissant deux larmes amères rouler sur tes joues. Tu n'es pas seul, tu le sais à présent. Mais la complicité que vous aviez te manque cruellement.
Quelques jours encore passent avant que tu ne puisses obtenir l'autorisation de sortir, et retrouves ton nouvel appartement et tes habitudes. Le peintre qui fait si fort battre cette moitié de ton coeur et tes si précieuses plantes.
Et ces toiles que personne d'autre que @Jeremiah Shenton n'est autorisé à voir encore.
Il faudra attendre plusieurs mois, pourtant, pour que tu contactes Tertius.
Mais tu tiendras parole.
– Terminé –
« Je vois. »
Tu ne sais que trop bien ce que peuvent souligner ces deux petits mots laconiquement posés sur une conversation difficile. Il n'y a pas grand chose à dire, de toute façon, simplement confirmer qu'elle a entendu. Mais que pourrais-tu dire de plus, toi qui ne sais même pas expliciter réellement ton geste, même à toi-même ? Que pourrais-tu exprimer, sans crainte de faire encore plus de tort à votre relation presque inexistante depuis des mois ? C'est ton silence, James, qui fait que tu me perds. Mais tes mots ne sont pas plus heureux pour autant.
Et le moment est passé, de toute façon.
« J'ai vu Juliet roder, j'en déduis que Victoria et Kaiden sont eux aussi passés ? »
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Eux. Vos parents. Ceux qui manifestent si facilement leur déception envers toi, malgré tout ce que tu as fait presque toute ta vie pour obtenir leurs grâces.
« Si Kiran n'est pas encore passé, il le fera sans doute demain. Ca vaut peut-être le coup de parler de tout ça avec lui. Et puis, si tu veux garder tout ceci sous le joug du privé, on a une chouette médicomage à St Marie ; elle est là pour ça, tu sais. »
Elle sourit, enfin, cette sublime luciole lovée là, tout près de toi. Un instant volé que tu sais déjà voué à s'évanouir sous peu. Et si ton corps perclu de contusions peine à se mouvoir, tu coules pourtant un regard reconnaissant vers elle, esquissant un pâle sourire, pourtant sincère.
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Le souvenir de la tentative de suicide de votre frère forme une boule, là, au fond de ta gorge. Si le résultat a différé, tu ne doutes guère que les motifs qui l'ont poussé à cet acte puissent comporter quelques similitudes avec ces lacérations sur tes mollets. Alors tu hoches légèrement la tête, déglutissant avec peine pour effacer ce blocage au fond de ta trachée.
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Tu ne peux pas promettre de renouer un dialogue réel avec votre aîné dans l'immédiat. Sans doute que trop de choses sont trop fraîches, et trop d'années sont passées dans le plus profond silence. Mais tu te promets de tenir parole, et un jour, de prendre le temps de discuter avec lui. Comme tu l'as fait il y a quelques mois avec Kaiden, amorçant de fait la consolidation d'un lien que tu pensais inexistant. Comme quoi la vie vous réserve des surprises...
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Un baiser sur son front clôt cette discussion, seule marque d'affection que tu puisses peut-être encore t'autoriser.
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Le signal du départ, assurément. Mais n'était-elle pas déjà loin de toi, si ce n'est physiquement, au moins par l'esprit ? Tu la regardes s'éclipser avec toute la tendresse du monde, avant de planter à nouveau le regard vers ce plafond trop blanc que tu fixes depuis des jours, comme à la recherche de la moindre aspérité dans ce tableau immaculé. Tes paupières se ferment un bref instant, laissant deux larmes amères rouler sur tes joues. Tu n'es pas seul, tu le sais à présent. Mais la complicité que vous aviez te manque cruellement.
Quelques jours encore passent avant que tu ne puisses obtenir l'autorisation de sortir, et retrouves ton nouvel appartement et tes habitudes. Le peintre qui fait si fort battre cette moitié de ton coeur et tes si précieuses plantes.
Et ces toiles que personne d'autre que @Jeremiah Shenton n'est autorisé à voir encore.
Il faudra attendre plusieurs mois, pourtant, pour que tu contactes Tertius.
Mais tu tiendras parole.
– the best –