- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
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Misery Business (clos)
Lun 19 Juin 2023 - 23:58
Le mois de mai a été chaotique, ponctué de rééducation et de rendez-vous de psychomagie non désirés. T’es plus mutique que jamais face au médecin mais tu tu fais un devoir de ne manquer aucun des rendez-vous programmés, et à défaut de pouvoir réellement te faire parler, tu sais qu’il renseigne dans ses comptes-rendus ta ponctualité et ta régularité. T’as pas confiance en lui, c’est un fait, et si t’as déjà toutes les peines du monde à exprimer tes sentiments face à ceux auxquels tu accordes cette confiance, ça n’est certainement pas pour tout déballer à un parfait inconnu que tu soupçonnes d’être à la solde de tes parents.
Juin ne s’annonçait guère plus clément, mais t’as repris des forces, quoi que tes nuits restent encore morcelées, et assisté à tous tes examens finaux à ce jour. A vrai dire, recommençant ta quatrième année après ton exil, il ne t’a pas semblé très difficile de remplir tes parchemins, bien au contraire. Même pour le vol que tu as en options, et concernant lequel tu répètes inlassablement que tu es mauvais depuis ta dernière chute, l’épreuve t’a semblé plutôt accessible, ce qui ne manque pas de te faire quelque peu réfléchir.
Alors après plusieurs semaines de travail acharné, si bien que tu ne t’es guère autorisé à te rendre auprès de Jeremiah, t’as fini par t’octroyer une soirée de répit. Une seule règle ce soir : ne pas parler de l’université. Ce soir, c’est dans le quartier moldu qu’il t’emmène, et tu te focalises complètement sur le fait de ne pas faire d’impair, et de profiter de la présence de ton amant. Parler peinture et exposition est clairement tout indiqué pour te changer les idées, et lorsqu’il vous fait entrer dans un pub bruyant, tu te perds un instant dans l’observation des lieux, cherchant des similitudes avec les tavernes sorcières. A l’évidence, tu vas souffrir de la chaleur dans peu de temps…
Jeremiah se faufile vers le comptoir, à la recherche de vos boissons - t'as définitivement adopté les pintes de bières ambrées dans ce genre de cadre - et tu ne peux t’empêcher de le suivre du regard tout en remontant les manches d’une chemise bleu clair en lin quelque peu froissé, au col entrouvert dévoilant les perles qui pendent éternellement à ton cou. L'instant d'après, tes yeux clairs arpentent la salle à la recherche d'une place où vous asseoir, mais tu te figes en reconnaissant sans peine la chevelure rousse un peu plus loin et la peau basanée qui l'accompagne...
@"Jeremiah Shenton" @Cataleya Blackthorn @"Wyatt Mora"
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
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Re: Misery Business (clos)
Mar 20 Juin 2023 - 9:03
Radieuse en dépit du piège dans lequel elle s'est naïvement engluée, Cataleya s'efforce à rire pour ne pas trahir la singulière anxiété qui lui tord l'estomac. Elle s'essuie pourtant encore les mains sous la table et ce, à chaque fois qu'elle vient à toucher un meuble ou verre qu'elle n'a pas pu désinfecter plus tôt. Il faut dire que la présence de Wyatt refrène un peu cette étrange lubie puisqu'elle a même consentit à retirer des gants de velours noir pour se saisir de sa stout. Ca ne l'a pourtant pas empêché de sortir ses lingettes pour nettoyer maladivement leur table lorsqu'il repartit à l'assaut du bar, et darder sur lui un regard coupable à son retour. C'est qu'elle a bien conscience de l'étrange ou de l'insulte que constitue ce besoin Cataleya, puisqu'elle ne développe qu'en contact d'un objet purement moldu. Si un an passé aux côtés du dragonologue l'a contrainte à fortement évoluer, il y a encore des problématiques particulièrement bien ancrée qui persistent à croître sous sa peau, et cette phobie moldu, plus que de la haine, excite encore bien des sursauts.
Effroyablement droite, collé au mur pour avoir une vision périphérique de tout ce qu'il se passe, l'héritière d'Aloysius balaye a intervalle régulier la foule mais se console en se promettant qu'après ce passage obligé, elle pourrait parler magie, dragon, et exiger de Wyatt qu'il lui montre les photos des dernières naissances puisqu'elle avait gracieusement accepté de le suivre sans planter ses griffes dans son bras et hurler qu'elle ne voulait pas mourir lorsqu'il l'avait traîné ici. Et puisque le pub lui crachait au visage un monde en tout point étrange et un sport profane dont elle ne saisissait toujours pas les règles, Cataleya estimait qu'elle méritait en plus de cela une glace italienne.
La situation a tout de même le mérite de lui donner la sensation d'être une Auror en filature puisqu'elle fait un effort surhumain pour développer une conversation non-magique là où, pourtant, sa vie toute entière tourne autour de celle-ci. Pas de récapitulatif de ses derniers examens donc, ni sur les choses répugnantes qu'elle a du traiter à l’hôpital ces dernières semaines, ni sur ses deux snargalouffs qui on vraiment bien grandit, et encore moins sur le fait que son professeur de rune la détestait. La carbonisation de ses œufs le matin-même et ce, en levant la voix puisqu'un odieux rat se complaisait allègrement dans la gamelle du chat, elle, fini pourtant irrépressiblement sur la table. Elle avait coursé cette horreur dans les couloirs du manoir en aboyant des insultes, son hachoir toujours en main, et Ofélia l'avait certainement entendu hurler qu'elle savait où vivait cette charmante créature, là, dans les murs.
« Bref, j'ai du lâcher l'affaire quand j'ai senti mon repas partir en fumé.. Mais je te jure que s'il me faut creuser les murs pour dénicher ces horreurs, je n'hésiterai pas une seule seconde. Sauf si tu consent à me couvrir lors d'un vol chez les MacLeòid et que l'odeur de bébé lézard suffise à les mettre en fuite. Allez Mich-mich... Tu sais que je ferais une merveilleuse maman en plus. »
Le caprice au bout des cils, Cataleya se laisse pourtant détourner de son regard de chat potté en humant le parfum de James. Les sourcils se froncent, le regard s'aiguise, mais c'est une main assurée qu'elle pose sur la cuisse de Wyatt pour prendre appui et mimer de refermer ses griffes sur James. Comme si ses doigts trop blanc pouvait le happer à quelques mètres de là. Sa main s'ouvre et se referme pourtant dans le vide pour lui faire comprendre d'approcher mais, sentant presque son hésitation c'est pleinement enthousiaste qu'elle jette en guise d’hameçon un éclat de voix enthousiaste.
« James ! Dit lui que je ferais une merveilleuse maman ! » Voilààà, sent le regard des inconnus peser lourd sur tes épaules et ramène tes fesses à table.
Effroyablement droite, collé au mur pour avoir une vision périphérique de tout ce qu'il se passe, l'héritière d'Aloysius balaye a intervalle régulier la foule mais se console en se promettant qu'après ce passage obligé, elle pourrait parler magie, dragon, et exiger de Wyatt qu'il lui montre les photos des dernières naissances puisqu'elle avait gracieusement accepté de le suivre sans planter ses griffes dans son bras et hurler qu'elle ne voulait pas mourir lorsqu'il l'avait traîné ici. Et puisque le pub lui crachait au visage un monde en tout point étrange et un sport profane dont elle ne saisissait toujours pas les règles, Cataleya estimait qu'elle méritait en plus de cela une glace italienne.
La situation a tout de même le mérite de lui donner la sensation d'être une Auror en filature puisqu'elle fait un effort surhumain pour développer une conversation non-magique là où, pourtant, sa vie toute entière tourne autour de celle-ci. Pas de récapitulatif de ses derniers examens donc, ni sur les choses répugnantes qu'elle a du traiter à l’hôpital ces dernières semaines, ni sur ses deux snargalouffs qui on vraiment bien grandit, et encore moins sur le fait que son professeur de rune la détestait. La carbonisation de ses œufs le matin-même et ce, en levant la voix puisqu'un odieux rat se complaisait allègrement dans la gamelle du chat, elle, fini pourtant irrépressiblement sur la table. Elle avait coursé cette horreur dans les couloirs du manoir en aboyant des insultes, son hachoir toujours en main, et Ofélia l'avait certainement entendu hurler qu'elle savait où vivait cette charmante créature, là, dans les murs.
« Bref, j'ai du lâcher l'affaire quand j'ai senti mon repas partir en fumé.. Mais je te jure que s'il me faut creuser les murs pour dénicher ces horreurs, je n'hésiterai pas une seule seconde. Sauf si tu consent à me couvrir lors d'un vol chez les MacLeòid et que l'odeur de bébé lézard suffise à les mettre en fuite. Allez Mich-mich... Tu sais que je ferais une merveilleuse maman en plus. »
Le caprice au bout des cils, Cataleya se laisse pourtant détourner de son regard de chat potté en humant le parfum de James. Les sourcils se froncent, le regard s'aiguise, mais c'est une main assurée qu'elle pose sur la cuisse de Wyatt pour prendre appui et mimer de refermer ses griffes sur James. Comme si ses doigts trop blanc pouvait le happer à quelques mètres de là. Sa main s'ouvre et se referme pourtant dans le vide pour lui faire comprendre d'approcher mais, sentant presque son hésitation c'est pleinement enthousiaste qu'elle jette en guise d’hameçon un éclat de voix enthousiaste.
« James ! Dit lui que je ferais une merveilleuse maman ! » Voilààà, sent le regard des inconnus peser lourd sur tes épaules et ramène tes fesses à table.
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Mar 20 Juin 2023 - 13:56
C’est le teint radieux mais l’angoisse au ventre que j’ai emmené Cataleya dans ce pub 100% moldu, et si je n’ai aucune honte à embrasser ma part de non-mage, je redoute plus que tout un événement malencontreux qui nous mettrait, l’un comme l’autre, sous le radar des Aurors. Pas de magie ici, pas même son évocation. Il ne faut pas attirer l’attention. Si c’est quelque chose que je fais plutôt naturellement, la magie n’en est jamais le point de départ. Je rayonne par ma présence, mon charisme et mon sourire (diront certains), mais pas parce que je côtoie des dragons. Finalement, nous trouvons une sujet similaire aux deux mondes sur lequel nous étendre et je me détends peu à peu en l’écoutant me raconter ses aventures domestiques. Je tressaille légèrement à l’évocation des McLeoid, avant de me rappeler qu’en Écosse, ce n’est qu’un nom banal parmi tant d’autres. Affichant une petite moue hésitante pour la faire hésiter, ce sont ses griffes sur ma jambe qui me font le plus réagir.
« Eh, doucement la lionne là ! Ce qui se trouve par-là est précieux. » La pression est pourtant loin d’être dérangeante étant donné le poids plume de la demoiselle. Mon regard suit ses mouvements et tout comme elle, je repère James dans la foule. Lui, seul ici ? Quelque chose cloche. Les Blackthorn sont loin d’être les premiers à se mêler aux moldus, dans mes souvenirs… Soit je manque d’un update, soit il y a anguille sous roche. Je n’empêche pas Cataleya de l’interpeller pour qu’il vienne nous rejoindre même si notre dernière conversation en trio me revient en tête, plutôt amère. James, ce n’est pas vraiment un mec avec qui je sais que je pourrais m’éclater… Je me demande même ce que Cataleya lui a trouvé en premier lieu et ce, peu importe le nombre de fois où elle m’a fait ses éloges.
« Une maman ours oui ! » Je souris pourtant au sorcier, parce qu’il le faut bien et qu’en règle générale, je ne suis pas trop compliqué tant qu’on ne me cherche pas des noises. Je me détourne bien vite de son visage d’albinos (oups) pour en percevoir un autre non loin de lui, les mains chargées. Okay, si elle a le droit de ramener quelqu’un, pourquoi pas moi hein ? Cela lui fera travailler un peu sa conversation moldue !
« JER ! Cariño, viens me voir ! » À ton tour d’interpeller, mais avec bien moins d’élégance faut-il souligner. « Que t’es tout beau dis-moi… »
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Mar 20 Juin 2023 - 23:49
❝ Misery Business ❞
- James & Cat & Wyatt & Jeremiah -
Maybe there's some hope for you, This is how the story ends. Death is a party, invite all your friends
Cette sortie était inouïe pour le couple, qui n'était pas souvent vu en public, notamment à cause des craintes de James en ce qui concernait sa famille. Mais les dernières semaines avaient été difficiles et cela pouvait lui faire du bien, le peintre en était convaincu. Bien que le blond n'ait pas l'air du genre de type à traîner dans les bars, ce dépaysement lui serait bénéfique, bien loin de son univers mais nécessaire pour lui changer les idées.
Dès leur entrée, ils purent constater la présence de nombreux badauds, tus en train de rire et de boire jusqu'à plus soif. « Trouves-nous une table, je vais chercher à boire. Une ambrée ? » demanda-t-il en sachant pertinemment que c'était ce qu'il prendrait, copiant bien souvent son partenaire sans savoir qu'il n'était que peu accoutumé par ces lieux.
Au comptoir, c'était à peu près la même chose que dans le reste de l'établissement, des gens partout, accoudés en attendant leurs boissons, regardant un match de football sur l'écran de télévision installé au fond. Jeremiah n'y connaissait rien, n'étant pas vraiment sportif dans l'âme bien qu'il soit raisonnablement musclé, sûrement à force de trimballer ses sculptures à travers le monde. Il finit par obtenir l'attention d'un barman et commanda ses boissons, gratifiant l'homme d'un sourire radieux, occultant totalement le fait que le gars le regardait d'un drôle d'air. Les gens commençaient à s'habituer à la dégaine de certaines personnes, mais le Shenton dégageait bien souvent quelque chose qui rendait le monde confus. Était-ce ce soir son béret de capitaine de bateau ou bien les perles pendants à son cou qui perturbait le barman ? Aucune idée mais le peintre reparti avec ses boissons sans se rendre vraiment compte de la chose.
Il repéra facilement la tignasse blonde de son amoureux, un peu déçu de le voir encore debout, car cela signifiait un manque de place cruel. Évitant une jeune femme un peu ivre, c'est une toute autre voix qui parvint à ses oreilles, celle chantante d'un beau brun... « Oh, hey Wyatt !! Comment vas-tu querido !? » demanda-t-il en s'approchant vivement, faisant un petit tour sur lui-même sans renverser une goutte, rien que pour le plaisir de ce compliment. Il constata avec surprise que James était justement près de la table de Wyatt. « C'est marrant de se rencontrer là ! Tu connais Jamie ? » fit le brun en observant les deux hommes, ces deux hommes avec qui il partageait bien des choses... Jeremiah ne parlait pas vraiment en détail de ses autres conquêtes, mais il était tout à fait possible que dans cette petite ville tout le monde se côtoie plus ou moins, de près ou de loin.
L'attention du peintre se porta sur la jeune femme accompagnant Wyatt. Elle avait un doux visage, une chevelure magnifique lui donnant l'impression qu'il en émanait une chaleur particulière. Il semblait qu'il la connaissait, mais il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, mais une pointe de malaise se fit sentir en lui, sans qu'il ne comprenne que l'atmosphère était pesante entre le blond et cette jeune femme. « Navré d'interrompre votre rendez-vous, mademoiselle. Vous êtes splendide, j’espère que Wyatt connaît sa chance. » fit-il, ajoutant un clin d’œil en direction de l'espagnol. Cette rouquine le fascinait tout de même, son visage méritant une peinture, sûrement l'avait-il vu sur ce support, mais où ? La question le titillait, bien qu'il ne veuille par interrompre le rencard de son ami, il valait peut-être mieux que chaque couple se trouve une table, mais quelque chose lui faisait dire que Wyatt avait envie de la présence du peintre, ne comprenant pas vraiment pourquoi.
Dès leur entrée, ils purent constater la présence de nombreux badauds, tus en train de rire et de boire jusqu'à plus soif. « Trouves-nous une table, je vais chercher à boire. Une ambrée ? » demanda-t-il en sachant pertinemment que c'était ce qu'il prendrait, copiant bien souvent son partenaire sans savoir qu'il n'était que peu accoutumé par ces lieux.
Au comptoir, c'était à peu près la même chose que dans le reste de l'établissement, des gens partout, accoudés en attendant leurs boissons, regardant un match de football sur l'écran de télévision installé au fond. Jeremiah n'y connaissait rien, n'étant pas vraiment sportif dans l'âme bien qu'il soit raisonnablement musclé, sûrement à force de trimballer ses sculptures à travers le monde. Il finit par obtenir l'attention d'un barman et commanda ses boissons, gratifiant l'homme d'un sourire radieux, occultant totalement le fait que le gars le regardait d'un drôle d'air. Les gens commençaient à s'habituer à la dégaine de certaines personnes, mais le Shenton dégageait bien souvent quelque chose qui rendait le monde confus. Était-ce ce soir son béret de capitaine de bateau ou bien les perles pendants à son cou qui perturbait le barman ? Aucune idée mais le peintre reparti avec ses boissons sans se rendre vraiment compte de la chose.
Il repéra facilement la tignasse blonde de son amoureux, un peu déçu de le voir encore debout, car cela signifiait un manque de place cruel. Évitant une jeune femme un peu ivre, c'est une toute autre voix qui parvint à ses oreilles, celle chantante d'un beau brun... « Oh, hey Wyatt !! Comment vas-tu querido !? » demanda-t-il en s'approchant vivement, faisant un petit tour sur lui-même sans renverser une goutte, rien que pour le plaisir de ce compliment. Il constata avec surprise que James était justement près de la table de Wyatt. « C'est marrant de se rencontrer là ! Tu connais Jamie ? » fit le brun en observant les deux hommes, ces deux hommes avec qui il partageait bien des choses... Jeremiah ne parlait pas vraiment en détail de ses autres conquêtes, mais il était tout à fait possible que dans cette petite ville tout le monde se côtoie plus ou moins, de près ou de loin.
L'attention du peintre se porta sur la jeune femme accompagnant Wyatt. Elle avait un doux visage, une chevelure magnifique lui donnant l'impression qu'il en émanait une chaleur particulière. Il semblait qu'il la connaissait, mais il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, mais une pointe de malaise se fit sentir en lui, sans qu'il ne comprenne que l'atmosphère était pesante entre le blond et cette jeune femme. « Navré d'interrompre votre rendez-vous, mademoiselle. Vous êtes splendide, j’espère que Wyatt connaît sa chance. » fit-il, ajoutant un clin d’œil en direction de l'espagnol. Cette rouquine le fascinait tout de même, son visage méritant une peinture, sûrement l'avait-il vu sur ce support, mais où ? La question le titillait, bien qu'il ne veuille par interrompre le rencard de son ami, il valait peut-être mieux que chaque couple se trouve une table, mais quelque chose lui faisait dire que Wyatt avait envie de la présence du peintre, ne comprenant pas vraiment pourquoi.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
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» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Misery Business (clos)
Sam 8 Juil 2023 - 23:25
L’ambiance du bar te semble suffocante à peine le seuil franchi, mais ça n’est rien encore face à l’oppression qui s’apprête à enserrer ta poitrine. Ca n’est pas faute d’avoir misé sur une tenue plus légère qu’à l’accoutumée, plus détendue, peut-être, quoi que le tomber du pantalon de lin naturel que tu portes trahisses sans doute la bonne facture du vêtement. Il faut dire que des années d’adolescence à suivre les lubies fashion de Cataleya et nombre d’autres à suivre les directives parentales quant au paraître que se doit de tenir un héritier de ton rang ont laissé leur trace, et si tu restes autrement plus sobre que ton amant, le soin apporté à ton apparence est indéniable. D’autant plus que dans un cadre tel que celui-ci que tu contrôles mal, tes rituels - pour ne pas dire tocs - ont tendance à prendre davantage d’ampleur.
Assuré du choix de ta boisson - mais il commence à en avoir l’habitude, il faut bien l’avouer, comme tu es bourré de routines, réservant le verre de vin rouge aux vernissages et soirées plus mondaines, et la bière ambrée aux bars disons populaires - Jeremiah fend la foule, parti en quête de vos consommations tandis que tu cherches une place… et figes un instant devant le visage qui recouvre la moitié de tes toiles.
« James ! Dis-lui que je ferais une merveilleuse maman ! »
L’injonction ne souffre aucun appel, ta présence est réclamée, pourtant tu restes hésitant. Seul, tu te serais probablement joint à eux avec bien moins de réticence - quoi que votre dernière soirée ensemble ait tourné au désastre - mais ce soir, tu es accompagné, et si présenter Jeremiah à Cataleya aurait probablement fait un jour partie de tes projets, ce n’est clairement pas de cette façon que tu l’envisageais.
« Une maman ours oui ! »
-J’aurais plutôt dit louve…
Ce qui dans ta tête était plutôt censé être un compliment, mais pourrait fort être mal interprété... T’as jamais eu le moindre doute à ce sujet : Cat aurait fait une mère merveilleuse, et si tu sais la perspective à présent hors de portée, t’as toujours rêvé qu’elle soit celle de tes enfants. Tu gardes ces pensées pour toi, cependant, de toute façon, tu n’as même pas le temps de vraiment les rejoindre que Wyatt se détourne pour accrocher le regard d’un autre derrière toi, et ton sang se glace quand il l’interpelle sans la moindre discrétion, à son habitude.
« JER ! Cariño, viens me voir ! »
« Oh, hey Wyatt !! Comment vas-tu querido !? »
Cariño. Querido. Les balbutiements d’apprentissage de l’espagnol que tu t’acharnes à entreprendre quand bien même tu doutes de jamais prononcer la moindre phrase dans cette langue face à ta cousine ne laissent place à aucun doute - s’il en subsistait encore un au vu de l’attitude des deux jeunes hommes. Nerveusement, tu passes une main sur ton visage tandis qu’ils s’échangent compliments et banalités d’usage.
« Que t’es tout beau dis-moi… »
« C'est marrant de se rencontrer là ! Tu connais Jamie ? »
T’as pas le temps de réagir qu’il a déjà jeté son dévolu sur la rousse. Tu connais ce regard, tu sais comme il est en train de l’admirer à cet instant, décelant le moindre détail esthétique, et tu ne peux clairement pas lui jeter la pierre. La suite, pourtant, te laisse interdit l’espace d’un quart de seconde.
« Navré d'interrompre votre rendez-vous, mademoiselle. Vous êtes splendide, j’espère que Wyatt connaît sa chance. »
A les entendre s’accueillir si chaleureusement, t’aurais parié qu’ils se connaissaient bien mieux que ça, et si tu doutes assez peu de la teneur de leur relation, tu supposes qu’ils ne se sont pas beaucoup confié l’un à l’autre si ton peintre ignore les préférences réelles de l’hispanique. Le quiproquo actuel a au moins le mérite de te détendre légèrement, comme tu ne peux t’empêcher d’en rire. Bon, connaissant ta retenue ordinaire, il ne s’agit pas d’un éclat tonitruant, bien loin de là, mais tu pouffes tout de même, avant de secouer légèrement la tête.
Un sourire encore au bout des lèvres, tu confirmes cependant son point.
-Tu as raison en effet, Cataleya est splendide, comme toujours.
Tu cherches le regard de ton ex-fiancée, presque certain de déceler les doigts pinçant son poignet, là sous la table, témoin de sa nervosité. Si l’endroit où vous vous trouvez ne suffisait pas, votre rencontre fortuite joue probablement grandement sur son état émotionnel. A vrai dire, tu as beau maintenir les apparences, tu n’en mènes pas large toi non plus.
-Un minimum de présentation s’impose, je suppose… Jeremiah, je te présente Cataleya. Celle que tu appelles ma muse…
Ton regard navigue entre les deux élus de ton coeur. Tu restes encore debout, incertain de la marche à suivre encore, une fois les présentations faites, quoi que tu te sois rapproché de leur table.
-Catelya, voici Jeremiah… mon peintre…
Une pointe d’hésitation audible lorsqu’il te faut préciser qui il est. Bien vite, tu reportes ton attention sur Wyatt, cherchant vainement à faire passer le malaise qui t’étreint.
-A l’évidence, je ne vous présente pas… J’ignorais que vous vous connaissiez, tous les deux…
C’était sans doute aussi bien ainsi, à vrai dire. Parce qu’à cet instant, tu réalises que les trois seules personnes que tu as jamais embrassées dans ta vie se trouvent autour de cette table, et si tu avais déjà chaud en arrivant, autant dire que la chaleur qui monte à tes joues à cet instant n’est pas que de ce fait…
@Cataleya Blackthorn @Wyatt Mora @Jeremiah Shenton
Assuré du choix de ta boisson - mais il commence à en avoir l’habitude, il faut bien l’avouer, comme tu es bourré de routines, réservant le verre de vin rouge aux vernissages et soirées plus mondaines, et la bière ambrée aux bars disons populaires - Jeremiah fend la foule, parti en quête de vos consommations tandis que tu cherches une place… et figes un instant devant le visage qui recouvre la moitié de tes toiles.
L’injonction ne souffre aucun appel, ta présence est réclamée, pourtant tu restes hésitant. Seul, tu te serais probablement joint à eux avec bien moins de réticence - quoi que votre dernière soirée ensemble ait tourné au désastre - mais ce soir, tu es accompagné, et si présenter Jeremiah à Cataleya aurait probablement fait un jour partie de tes projets, ce n’est clairement pas de cette façon que tu l’envisageais.
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Ce qui dans ta tête était plutôt censé être un compliment, mais pourrait fort être mal interprété... T’as jamais eu le moindre doute à ce sujet : Cat aurait fait une mère merveilleuse, et si tu sais la perspective à présent hors de portée, t’as toujours rêvé qu’elle soit celle de tes enfants. Tu gardes ces pensées pour toi, cependant, de toute façon, tu n’as même pas le temps de vraiment les rejoindre que Wyatt se détourne pour accrocher le regard d’un autre derrière toi, et ton sang se glace quand il l’interpelle sans la moindre discrétion, à son habitude.
Cariño. Querido. Les balbutiements d’apprentissage de l’espagnol que tu t’acharnes à entreprendre quand bien même tu doutes de jamais prononcer la moindre phrase dans cette langue face à ta cousine ne laissent place à aucun doute - s’il en subsistait encore un au vu de l’attitude des deux jeunes hommes. Nerveusement, tu passes une main sur ton visage tandis qu’ils s’échangent compliments et banalités d’usage.
T’as pas le temps de réagir qu’il a déjà jeté son dévolu sur la rousse. Tu connais ce regard, tu sais comme il est en train de l’admirer à cet instant, décelant le moindre détail esthétique, et tu ne peux clairement pas lui jeter la pierre. La suite, pourtant, te laisse interdit l’espace d’un quart de seconde.
A les entendre s’accueillir si chaleureusement, t’aurais parié qu’ils se connaissaient bien mieux que ça, et si tu doutes assez peu de la teneur de leur relation, tu supposes qu’ils ne se sont pas beaucoup confié l’un à l’autre si ton peintre ignore les préférences réelles de l’hispanique. Le quiproquo actuel a au moins le mérite de te détendre légèrement, comme tu ne peux t’empêcher d’en rire. Bon, connaissant ta retenue ordinaire, il ne s’agit pas d’un éclat tonitruant, bien loin de là, mais tu pouffes tout de même, avant de secouer légèrement la tête.
Un sourire encore au bout des lèvres, tu confirmes cependant son point.
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Tu cherches le regard de ton ex-fiancée, presque certain de déceler les doigts pinçant son poignet, là sous la table, témoin de sa nervosité. Si l’endroit où vous vous trouvez ne suffisait pas, votre rencontre fortuite joue probablement grandement sur son état émotionnel. A vrai dire, tu as beau maintenir les apparences, tu n’en mènes pas large toi non plus.
-
Ton regard navigue entre les deux élus de ton coeur. Tu restes encore debout, incertain de la marche à suivre encore, une fois les présentations faites, quoi que tu te sois rapproché de leur table.
-
Une pointe d’hésitation audible lorsqu’il te faut préciser qui il est. Bien vite, tu reportes ton attention sur Wyatt, cherchant vainement à faire passer le malaise qui t’étreint.
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C’était sans doute aussi bien ainsi, à vrai dire. Parce qu’à cet instant, tu réalises que les trois seules personnes que tu as jamais embrassées dans ta vie se trouvent autour de cette table, et si tu avais déjà chaud en arrivant, autant dire que la chaleur qui monte à tes joues à cet instant n’est pas que de ce fait…
@Cataleya Blackthorn @Wyatt Mora @Jeremiah Shenton
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» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
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Inventaire Sorcier:
Re: Misery Business (clos)
Dim 9 Juil 2023 - 18:43
L'hésitation de Wyatt déteint aussitôt sur Cataleya qui plisse un peu les yeux ; Lézard, MacLéod, elle n'avait pas parlé de dragon alors pourquoi la fixait-il ainsi ? On était bien d'accord que les moldus avaient des lézard hein ? Etait-elle aussi nulle que ça en faune et culture moldu ? A deux doigts de dégainer son portable pour s'enquérir de ce fait et ainsi palier à son racisme ordinaire, la Blackthorn a tôt fait de se laisser dépasser par les événement car rejoins non plus par James, mais également un autre. Parfait ! Une coalition sorcière pour survivre à cet endroit étrange !
Cariño, querido. Si la lufkin ne dit mot, le bref regard qu'elle adresse à l'espagnol qui lui sert encore d'appuis est criant de sens. C'est qu'elle lui demanderait presque l'historique de sa relation avec cet homme qu'elle pourrait jurer appartenir aux drummonds si elle ne connaissait pas leur ligné sur le bout des doigts. Pas étonnant que Wyatt ait abattu ses griffes sur lui ; elle lui concédait une certaine beauté, quoi qu'inégale à la sienne.
« Tu connais Jamie ? »
Pardon ? Les fesses se reposent élégamment sur son siège mais les sourcils se froncent un peu, perturbée par un surnom qui désacralisait en tout point James Quartus Blackthorn, héritier légitime du clan Blackthorn. Un peu comme si on osait, elle, l'appeler « Catounette » ou « Ma Cataleya en sucre roux » et insulter toute la noblesse inhérente à son sang. Si le compliment qui suit caresse un peu la terreur Blackthorn dans le sens des écailles, elle n'en reste pas moins perplexe. Désastreusement perplexe. L’ambiguïté entre elle et Wyatt n'existait pas, et si elle se surprenait encore parfois à espérer qu'il puisse changer d'orientation sexuelle lorsqu'elle avait trois grammes dans le sang, force était d'admettre que même là, elle était étrangement lucide ; leur vision du couple et de l'amour était loin de se se superposer aussi, même si par miracle il venait un jour à lorgner sur ses seins, force était d'admettre qu'ils seraient désespérément malheureux elle et lui car incapable de s'épanouir mutuellement. Et pour qu'une Cataleya bourrée s'en rende compte c'est que, vraiment, la situation était impeccablement scellée.
L'intervention de James la pousse à la plaisanterie et si elle se pinçait un peu la peau de ses poignets, c'est dans un effort surhumain qu'elle parvient à faire voler en éclat cette sale habitude pour lisser maladivement sa longue robe noire, certainement trop étriquée pour la faire passer inaperçu dans ce monde non magique.
« Je lui dis tout les jours. » La voix est égale, charmante, mais le regard de la sorcière se fait en tout point anxieux dès lors qu'une bizarrerie point dans le champ de sa vision. Il faut dire que la simple vu de photo immobiles lui flanquait déjà d'effroyable frisson ; comme s'il s'agissait là de moment de vie complètement mort et dénué d'émotion alors, profitant des discussions d'usage pour perdre un peu son esprit parmi la foule, protégé par James qui demeurait debout, Cataleya n'écoute que d'une oreille. Peut être qu'un peu plus d'attention lui aurait fait comprendre ô combien le mot « muse » était étrange, ainsi arraché au cocon de l'intimité. Peut être qu'un peu plus d'attention l'aurait un peu mieux préparé à ce qui viendrait la frapper quelques secondes plus tard.
« Mon peintre... »
Pardon ? Les grands yeux bleu de Cataleya reviennent se poser sur James et, si elle ne comprend pas tout de suite ce qu'il essaye de lui faire comprendre, une poignée de seconde suffit à la rendre livide. Son peintre... Le moldu ? Le regard accroche Jeremiah, puis Wyatt, avant de s'accrocher à l'âme de James pour tenter de le basculer sur le banc en face d'elle. D'un geste lent, elle pose le coude sur la table et lui intime d'un claquement de doigt impérieux l'ordre de s'asseoir. Tatata. Tu n'avais pas le droit de balancer ce genre d'info et prendre la fuite juste après Quartus. Assis.
- « Tu veux dire, l'homme avec lequel tu me trompe depuis deux ans ? » L'air passerait presque pour une douce mélodie si un rictus sardonique ne laissait pas entrevoir une canine trop aiguisée qu'elle tourne, charmante, en direction du fameux peintre. « Enfin nous nous rencontrons Jeremiah ! James ne parlant jamais de toi, je ne pensais jamais avoir le plaisir de te rencontrer. Tu sors avec Wyatt aussi, du coup ? »
Faussement solaire, Cataleya écrase un à un les sursaut d’insurrection que lui crache son esprit. C'est qu'elle visualise trop bien les trois homme progresser main dans la main dans une situation qui lui donnait déjà la nausée, petite Cat. Éducation maternelle oblige, le sourire ne faiblit pas mais le regard qu'elle pose finalement sur Wyatt ne laisse place à aucun doute. Si cette odieuse rencontre était prémédité, si cette sortie entre amis n'était qu'un infâme subterfuge, elle lui arracherait le bras avec les dents.
« Asseyez vous, je ne vais pas vous manger !. »
Cariño, querido. Si la lufkin ne dit mot, le bref regard qu'elle adresse à l'espagnol qui lui sert encore d'appuis est criant de sens. C'est qu'elle lui demanderait presque l'historique de sa relation avec cet homme qu'elle pourrait jurer appartenir aux drummonds si elle ne connaissait pas leur ligné sur le bout des doigts. Pas étonnant que Wyatt ait abattu ses griffes sur lui ; elle lui concédait une certaine beauté, quoi qu'inégale à la sienne.
Pardon ? Les fesses se reposent élégamment sur son siège mais les sourcils se froncent un peu, perturbée par un surnom qui désacralisait en tout point James Quartus Blackthorn, héritier légitime du clan Blackthorn. Un peu comme si on osait, elle, l'appeler « Catounette » ou « Ma Cataleya en sucre roux » et insulter toute la noblesse inhérente à son sang. Si le compliment qui suit caresse un peu la terreur Blackthorn dans le sens des écailles, elle n'en reste pas moins perplexe. Désastreusement perplexe. L’ambiguïté entre elle et Wyatt n'existait pas, et si elle se surprenait encore parfois à espérer qu'il puisse changer d'orientation sexuelle lorsqu'elle avait trois grammes dans le sang, force était d'admettre que même là, elle était étrangement lucide ; leur vision du couple et de l'amour était loin de se se superposer aussi, même si par miracle il venait un jour à lorgner sur ses seins, force était d'admettre qu'ils seraient désespérément malheureux elle et lui car incapable de s'épanouir mutuellement. Et pour qu'une Cataleya bourrée s'en rende compte c'est que, vraiment, la situation était impeccablement scellée.
L'intervention de James la pousse à la plaisanterie et si elle se pinçait un peu la peau de ses poignets, c'est dans un effort surhumain qu'elle parvient à faire voler en éclat cette sale habitude pour lisser maladivement sa longue robe noire, certainement trop étriquée pour la faire passer inaperçu dans ce monde non magique.
« Je lui dis tout les jours. » La voix est égale, charmante, mais le regard de la sorcière se fait en tout point anxieux dès lors qu'une bizarrerie point dans le champ de sa vision. Il faut dire que la simple vu de photo immobiles lui flanquait déjà d'effroyable frisson ; comme s'il s'agissait là de moment de vie complètement mort et dénué d'émotion alors, profitant des discussions d'usage pour perdre un peu son esprit parmi la foule, protégé par James qui demeurait debout, Cataleya n'écoute que d'une oreille. Peut être qu'un peu plus d'attention lui aurait fait comprendre ô combien le mot « muse » était étrange, ainsi arraché au cocon de l'intimité. Peut être qu'un peu plus d'attention l'aurait un peu mieux préparé à ce qui viendrait la frapper quelques secondes plus tard.
Pardon ? Les grands yeux bleu de Cataleya reviennent se poser sur James et, si elle ne comprend pas tout de suite ce qu'il essaye de lui faire comprendre, une poignée de seconde suffit à la rendre livide. Son peintre... Le moldu ? Le regard accroche Jeremiah, puis Wyatt, avant de s'accrocher à l'âme de James pour tenter de le basculer sur le banc en face d'elle. D'un geste lent, elle pose le coude sur la table et lui intime d'un claquement de doigt impérieux l'ordre de s'asseoir. Tatata. Tu n'avais pas le droit de balancer ce genre d'info et prendre la fuite juste après Quartus. Assis.
- « Tu veux dire, l'homme avec lequel tu me trompe depuis deux ans ? » L'air passerait presque pour une douce mélodie si un rictus sardonique ne laissait pas entrevoir une canine trop aiguisée qu'elle tourne, charmante, en direction du fameux peintre. « Enfin nous nous rencontrons Jeremiah ! James ne parlant jamais de toi, je ne pensais jamais avoir le plaisir de te rencontrer. Tu sors avec Wyatt aussi, du coup ? »
Faussement solaire, Cataleya écrase un à un les sursaut d’insurrection que lui crache son esprit. C'est qu'elle visualise trop bien les trois homme progresser main dans la main dans une situation qui lui donnait déjà la nausée, petite Cat. Éducation maternelle oblige, le sourire ne faiblit pas mais le regard qu'elle pose finalement sur Wyatt ne laisse place à aucun doute. Si cette odieuse rencontre était prémédité, si cette sortie entre amis n'était qu'un infâme subterfuge, elle lui arracherait le bras avec les dents.
« Asseyez vous, je ne vais pas vous manger !. »
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Lun 24 Juil 2023 - 22:14
Je regarde le “Jamie” en question et manque d’éclater de rire car pas une seconde je n’imagine James être appelé de cette façon par qui que ce soit, pas même le dragon qui se trouve à mes côtés. Et le rire sort enfin de ma bouche lorsqu’il évoque une potentielle romance ou affinité sexuelle entre Cataleya et moi. J’ai envie de lui répondre qu’il lui en faudrait une sacrée paire pour que j’ai envie de lui faire quoi que ce soit mais me retiens, pour ne pas la contrarier. Le fait d’avoir un moldu à notre table qui, en plus, appelle son cousin “Jamie” ne nous met pas dans une situation sécuritaire.
« Pas aussi bien que toi, je crois ! » Et j’aurais mieux fait de fermer ma gueule car James ne tarde pas à présenter Jeremiah et je me crispe en apprenant que c’est “son” peintre. Déjà, pourquoi “son” hein… Mais on va éviter le débat sur l’appartenance ou pas d’une personne à une autre, là n’est pas la question. Depuis ma place, je peux ressentir toute la tension émanant du corps de Cataleya, ce jusque dans son faux sourire que j’ai appris à discerner du vrai avec le temps. En même temps, on ne peut pas lui en vouloir d’être sur les nerfs et j’ai presque envie d’applaudir lorsqu’elle assène un coup blessant à son ex/cousin/c’est quoi cette famille. Franchement, il n’aurait pas pu se trouver quelqu’un d’autre que Jeremiah ? Me voilà dans de beaux draps, il va falloir que j’explique ça à Francis et me connaissant, je ne risque pas d’être très sensible.
Apparemment, il y a beaucoup de choses qu’on ignore tous et dont on prend connaissance à l’instant. Moi le premier. Je plonge mes lèvres dans mon verre et prends une grande gorgée de ma boisson alcoolisée, il me faut au moins ça pour aborder le reste de la conversation - car Cataleya leur a imposé de s’asseoir avec nous. Ô joie, on va se marrer tiens !
« Sortir, c’est vite dit ! On s’est croisés à son arrivée à Inverness et on se voit de temps en temps comme ça, pour le plaisir. Tu sais bien que je ne suis qu’à toi, ma douce hirondelle enflammée. » Je tourne vers la médicomage un visage extrêmement souriant et papillonne des yeux pour la faire craquer. Elle ne peut quand même pas croire que j’ai quelque chose à voir dans tout ça hein ? Elle me connaît quand même, elle sait que les plans et moi… c’est un peu comme les champignons et le chocolat, ça ne se mélange pas. Lorsque tout le monde est assis, je fais un tour de table des yeux et continue avec mon grand sourire.
« C’est chouette, tout le monde réunit comme ça. Il est cool ce bar, non ? La prochaine tournée est pour moi ! Dis donc, en parlant de manger, j’ai comme une faim de loup. Pas vous ? Allez, je commande aussi ! Nachos ? Nachos ? Nachos aussi Francis ? Nachos pour tout le monde ! SERVEUR, ON VEUT DES NACHOS ! »
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Mar 25 Juil 2023 - 21:06
❝ Misery Business ❞
- James & Cat & Wyatt & Jeremiah -
Maybe there's some hope for you, This is how the story ends. Death is a party, invite all your friends
Cette soirée supposée être un rendez-vous amoureux en tête à tête venait de se transformer, sans que le peintre ne parvienne à identifier tout de suite ce qui était en train de se jouer. Il est ravi de rencontrer Wyatt dans ce bar, appréciant fortement la compagnie de cet homme avec qui il passe toujours du bon temps, mais il sent bien que quelque chose cloche, que le naturel n'y est pas pour ces trois êtres qui semblent se connaître depuis longtemps.
Et en effet, voilà que les présentations s'entament et Jeremiah pousse un « Oh mais bien sûr ! » doucement, en entendant le doux nom de la jolie rousse qu'il a vu bien des fois, connectant à présent les pièces du puzzle. Sa muse... C'était bien elle, cette créature merveilleuse qui faisait battre le cœur de son amant, représentée sur tant de toiles qu'il avait l'impression de la connaître. S'il ne l'avait pas tout de suite replacé, ce n'était pas parce que James ne rendait pas justice à cette jeune femme – il était au contraire doué – mais bien parce qu'il ne se serait jamais imaginer la rencontrer un jour. Elle était comme les dragons dont parle sans arrêt Wyatt, un mythe formidable qui ne semble exister que dans une réalité alternative...
Mais si le Shenton est heureux de pouvoir poser les yeux sur le modèle favori de son compagnon, il n'a pas le temps d'esquisser un geste de salutations formelles que ladite Cataleya reproche au blond de le tromper. Cette notion n'est pas ancrée dans son esprit, lui qui ne conçoit pas les relations amoureuses comme monogames et jette un regard au zoologiste sans comprendre. Il n'était l'amant de personne dans le sens où l'entendait la rousse, étant en revanche l'amour de ses partenaires sans éprouver la même chose qu'elle.
L'atmosphère était lourde, même lorsque Cataleya s'adressa directement à lui, faisant semblant d'être satisfaite de cette opportunité de rencontre. « Je suis également charmé, Cataleya. Je suis navré que nos chemins ne se soient pas croisés plus tôt. La discrétion de James devient légendaire, mais il n'a pas cessé de compter tes louanges depuis notre rencontre et j'ai comme le sentiment de retrouver une amie. » fit Jeremiah en s'inclinant légèrement devant la muse de son compagnon.
Celle-ci semblait s'intéresser particulièrement à sa relation avec les deux hommes autour d'elle, cherchant apparemment à comprendre les connexions. Wyatt s'empressa de préciser le fondement de leur amitié charnelle. « Oui, c'est un charmant guide. » ajouta-t-il, lançant un regard entendu à son amant, avant que la demoiselle ne les invite à s'installer avec eux pour de bon. Finis la soirée romantique, il était à présent question de... de quoi au juste ? Il était palpable que Cataleya éprouvait du ressentiment à l'égard du peintre, lui pourtant si comblé de la rencontrer enfin. Ce serait peut-être l'occasion de démêler un nœud bien trop serré autour de la gorge de James, qui n'osait plus se montrer naturel, fendant l'âme de Jeremiah.
Prenant place sur la chaise vide, les quatre avaient presque l'air d'un double date de l'extérieur, bien que la tension règne tout de même. À tel point que les papilles de Wyatt se réveillèrent. Jeremiah tenta de le suivre dans sa folie, cherchant à relever le niveau, se sentant étouffer par les regards de la rouquine. « Ton appétit me surprendra toujours, Cara mio ! c'est moi qui vous invites en tout cas ! » fit-il joyeusement, espérant rendre ce moment agréable pour eux tous. Tandis que Wyatt interpellait le serveur de toute la force de sa faim, Jeremiah chercha la main de son blond sous la table, lui apportant un soutien physique en cet instant difficile. Il savait combien sa relation avec sa muse était affecté depuis que leur relation était officielle et il ne désirait que réparer les pots cassés entre eux. Il était possible, selon lui, que tous cohabitent en paix, c'était la vision de la vie qu'avait Jeremiah et si lui pouvait s'épanouir sans mal, il savait que l'éducation de James était toute autre, que les conventions lui imposaient certaines choses sans qu'il ne les comprennent vraiment.
« Cataleya, ce prénom est splendide... souffla-t-il en cherchant à se rappeler la signification de ce dernier. Mais il se reprit ensuite. « Tu es à l'université également ? Qu'est-ce que tu étudies ? » demanda-t-il doucement, cherchant à apaiser l'atmosphère de sa voix tendre, les yeux posés sur celle qu'il doit amadouer ce soir.
Et en effet, voilà que les présentations s'entament et Jeremiah pousse un « Oh mais bien sûr ! » doucement, en entendant le doux nom de la jolie rousse qu'il a vu bien des fois, connectant à présent les pièces du puzzle. Sa muse... C'était bien elle, cette créature merveilleuse qui faisait battre le cœur de son amant, représentée sur tant de toiles qu'il avait l'impression de la connaître. S'il ne l'avait pas tout de suite replacé, ce n'était pas parce que James ne rendait pas justice à cette jeune femme – il était au contraire doué – mais bien parce qu'il ne se serait jamais imaginer la rencontrer un jour. Elle était comme les dragons dont parle sans arrêt Wyatt, un mythe formidable qui ne semble exister que dans une réalité alternative...
Mais si le Shenton est heureux de pouvoir poser les yeux sur le modèle favori de son compagnon, il n'a pas le temps d'esquisser un geste de salutations formelles que ladite Cataleya reproche au blond de le tromper. Cette notion n'est pas ancrée dans son esprit, lui qui ne conçoit pas les relations amoureuses comme monogames et jette un regard au zoologiste sans comprendre. Il n'était l'amant de personne dans le sens où l'entendait la rousse, étant en revanche l'amour de ses partenaires sans éprouver la même chose qu'elle.
L'atmosphère était lourde, même lorsque Cataleya s'adressa directement à lui, faisant semblant d'être satisfaite de cette opportunité de rencontre. « Je suis également charmé, Cataleya. Je suis navré que nos chemins ne se soient pas croisés plus tôt. La discrétion de James devient légendaire, mais il n'a pas cessé de compter tes louanges depuis notre rencontre et j'ai comme le sentiment de retrouver une amie. » fit Jeremiah en s'inclinant légèrement devant la muse de son compagnon.
Celle-ci semblait s'intéresser particulièrement à sa relation avec les deux hommes autour d'elle, cherchant apparemment à comprendre les connexions. Wyatt s'empressa de préciser le fondement de leur amitié charnelle. « Oui, c'est un charmant guide. » ajouta-t-il, lançant un regard entendu à son amant, avant que la demoiselle ne les invite à s'installer avec eux pour de bon. Finis la soirée romantique, il était à présent question de... de quoi au juste ? Il était palpable que Cataleya éprouvait du ressentiment à l'égard du peintre, lui pourtant si comblé de la rencontrer enfin. Ce serait peut-être l'occasion de démêler un nœud bien trop serré autour de la gorge de James, qui n'osait plus se montrer naturel, fendant l'âme de Jeremiah.
Prenant place sur la chaise vide, les quatre avaient presque l'air d'un double date de l'extérieur, bien que la tension règne tout de même. À tel point que les papilles de Wyatt se réveillèrent. Jeremiah tenta de le suivre dans sa folie, cherchant à relever le niveau, se sentant étouffer par les regards de la rouquine. « Ton appétit me surprendra toujours, Cara mio ! c'est moi qui vous invites en tout cas ! » fit-il joyeusement, espérant rendre ce moment agréable pour eux tous. Tandis que Wyatt interpellait le serveur de toute la force de sa faim, Jeremiah chercha la main de son blond sous la table, lui apportant un soutien physique en cet instant difficile. Il savait combien sa relation avec sa muse était affecté depuis que leur relation était officielle et il ne désirait que réparer les pots cassés entre eux. Il était possible, selon lui, que tous cohabitent en paix, c'était la vision de la vie qu'avait Jeremiah et si lui pouvait s'épanouir sans mal, il savait que l'éducation de James était toute autre, que les conventions lui imposaient certaines choses sans qu'il ne les comprennent vraiment.
« Cataleya, ce prénom est splendide... souffla-t-il en cherchant à se rappeler la signification de ce dernier. Mais il se reprit ensuite. « Tu es à l'université également ? Qu'est-ce que tu étudies ? » demanda-t-il doucement, cherchant à apaiser l'atmosphère de sa voix tendre, les yeux posés sur celle qu'il doit amadouer ce soir.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Misery Business (clos)
Mer 26 Juil 2023 - 14:28
« Pas aussi bien que toi, je crois ! »
Aurait-il pu t'arracher un sourire en d'autres circonstances ? Peut-être. Mais à cet instant, l'innocence de ton amant tranchée par l'ambiance chaotique qui émane de tout autour de vous ne prête clairement pas à la dérision. Tu lirais presque toutes les émotions de Cataleya dans les expressions de son visage, là, face à cette rencontre inattendue avec celui dont tu ne peux plus te séparer. Les compliments atténuent quelque peu la nervosité, et ce sentiment d'urgence, de danger qui transpire de tout autour de votre table, un instant tout du moins.
«Je lui dis tous les jours. »
L'espace d'une seconde, vous pourriez presque espérer un répit, pourtant il suffit que tu fasses les présentations, aussi maladroitement que tu es capable de le faire - mais comment aurais-tu pu faire autrement, finalement, toi qui restes si inepte avec les mots ? - pour qu'un froid glacial tombe sur votre tablée, malgré l'atmosphère étouffante du bar. Son regard te transperce, et si tu as pu songer à la fuite - après tout, n'es-tu pas encore en train de plomber une de leurs soirées ? - son autorité habituelle s'impose et tu finis par t'asseoir.
«Oh mais bien sûr ! »
La douceur de l'artiste te touchera toujours, et sous la mélodie harmonieuse de sa voix, tu pourrais presque te détendre, mais tu connais bien trop ta cousine pour pouvoir ainsi baisser ta garde. Tout, ici, annonce l'explosion qui fomente là, sous sa poitrine. Et si ses mots te blessent, ils ne t'étonnent pas tant que ça. Tu les mérites, après tout... n'est-ce pas ?
- «Tu veux dire, l'homme avec lequel tu me trompes depuis deux ans ? »
L'attaque pique toujours un peu, attise cette culpabilité dont tu ne sais pas te défaire. Tu fermes un instant les yeux, inspires pour maintenir ce calme que tu t'efforces toujours de garder, qu'importent les tempêtes qui déferlent sur ton coeur. Pourtant tu souffles ces mots, emprunts d'amertume.
-Pour mettre cette phrase au présent, il faudrait que nous soyons encore ensemble, Cat... Aux dernières nouvelles, ce n'est plus le cas...
Ton regard reste plongé dans la mer ambrée qui roule entre tes doigts, à défaut de parvenir à soutenir les eaux glacées face à toi. Coupable, oui. Assurément.
-Je t'accorde que ça a été le cas, cependant...
Et tu t'en veux, encore et toujours. Tu as beau être intimement convaincu que tu n'aurais pas survécu autrement, tu ne peux t'empêcher de garder cette rancune auto-dirigée, induite aussi par votre éducation. Et par la façon dont vous voyiez votre relation, alors, toi le premier. Ne lui as-tu pas fait subir ta propre jalousie alors que Miguel lui tournait autour, quand bien même tu étais déjà terriblement mal placé pour ça ?
- «Enfin nous nous rencontrons Jeremiah ! James ne parlant jamais de toi, je ne pensais jamais avoir le plaisir de te rencontrer. Tu sors avec Wyatt aussi, du coup ? Asseyez vous, je ne vais pas vous manger ! »
«Je suis également charmé, Cataleya. Je suis navré que nos chemins ne se soient pas croisés plus tôt. La discrétion de James devient légendaire, mais il n'a pas cessé de compter tes louanges depuis notre rencontre et j'ai comme le sentiment de retrouver une amie. »
Ta gorge se noue un peu plus à l'entente de ces mots. Une amie... Toi tu as le sentiment d'avoir perdu la tienne, la première, la plus précieuse. Et tu n'es pas passé loin d'en perdre d'autres, ces derniers mois, n'est-ce pas ? Ton regard se brouille, perdu dans les larmes condensées sur ton verre à défaut de les voir rouler sur tes joues, tandis que l'intérêt de la rousse se porte - temporairement, tu t'en doutes bien - sur la relation entre Jeremiah et Wyatt.
«Sortir, c’est vite dit ! On s’est croisés à son arrivée à Inverness et on se voit de temps en temps comme ça, pour le plaisir. Tu sais bien que je ne suis qu’à toi, ma douce hirondelle enflammée. »
«Oui, c'est un charmant guide. »
Te rends-tu compte du chemin que tu as parcouru, à finalement ne même pas tant relever la relation charnelle des deux autres hommes à votre table ? Pas vraiment... Pourtant, c'est un fait. Mieux même : savoir que le peintre n'avait pas été complètement seul quand toi tu l'avais abandonné a quelque chose de rassurant.
«C’est chouette, tout le monde réunit comme ça. Il est cool ce bar, non ? La prochaine tournée est pour moi ! Dis donc, en parlant de manger, j’ai comme une faim de loup. Pas vous ? Allez, je commande aussi ! Nachos ? Nachos ? Nachos aussi Francis ? Nachos pour tout le monde ! SERVEUR, ON VEUT DES NACHOS ! »
«Ton appétit me surprendra toujours, Cara mio ! C'est moi qui vous invite en tout cas ! »
Les éclats de voix tranchent si drastiquement avec le marasme d'émotions dans lequel tu t'embourbes que tu relèves subitement le regard, presque hagard. La main de Jeremiah cherche la tienne, sous la table et si l'autre s'accroche désespérément à ton verre, tu mêles tes doigts aux siens, cherchant un soutien dans ce putain de naufrage.
-Des na-quoi ? te surprends-tu toi-même à souffler, un peu éberlué. Tu n'as aucune idée de ce à quoi ils font référence, même si les sonorités rappellent ces cours d'espagnol que tu t'entêtes à écouter en boucle, aussi inutile cela soit-il. La commande est passée cela dit, et tu te serais bien gardé d'opposer le moindre refus de toute façon, quand bien même tu as déjà bien trop le coeur au bord des lèvres pour avaler quoi que ce soit de solide.
«Cataleya, ce prénom est splendide... Tu es à l'université également ? Qu'est-ce que tu étudies ? »
La conversation te parvient dans un lointain brouillard, alors qu'une odeur de vin et de parfum bon marché, associée au fromage fondu du plat étrange qu'on vous apporte, emplit tes narines, accentuant la nausée qui t'étreint déjà depuis de longues minutes.
- Voilà pour vous ! chantonne la personne qui vous a servi avec un grand sourire et t'attends avec impatience son départ pour soulager - un peu - ton odorat malmené. Alors tu portes ton verre à tes lèvres, cherchant dans sa fraîcheur et ses saveurs maltées de quoi calmer les hauts-le-coeur qui ne demandent qu'à s'emparer de tout ton être. Ton regard reste fixé sur l'étrange mixture qui trône entre vous, et tu ne peux t'empêcher de songer que non, vraiment, tu n'imagines absolument pas comment tout ce fromage fondu pourrait s'accorder gustativement correctement avec ta bière...
Aurait-il pu t'arracher un sourire en d'autres circonstances ? Peut-être. Mais à cet instant, l'innocence de ton amant tranchée par l'ambiance chaotique qui émane de tout autour de vous ne prête clairement pas à la dérision. Tu lirais presque toutes les émotions de Cataleya dans les expressions de son visage, là, face à cette rencontre inattendue avec celui dont tu ne peux plus te séparer. Les compliments atténuent quelque peu la nervosité, et ce sentiment d'urgence, de danger qui transpire de tout autour de votre table, un instant tout du moins.
«
L'espace d'une seconde, vous pourriez presque espérer un répit, pourtant il suffit que tu fasses les présentations, aussi maladroitement que tu es capable de le faire - mais comment aurais-tu pu faire autrement, finalement, toi qui restes si inepte avec les mots ? - pour qu'un froid glacial tombe sur votre tablée, malgré l'atmosphère étouffante du bar. Son regard te transperce, et si tu as pu songer à la fuite - après tout, n'es-tu pas encore en train de plomber une de leurs soirées ? - son autorité habituelle s'impose et tu finis par t'asseoir.
«
La douceur de l'artiste te touchera toujours, et sous la mélodie harmonieuse de sa voix, tu pourrais presque te détendre, mais tu connais bien trop ta cousine pour pouvoir ainsi baisser ta garde. Tout, ici, annonce l'explosion qui fomente là, sous sa poitrine. Et si ses mots te blessent, ils ne t'étonnent pas tant que ça. Tu les mérites, après tout... n'est-ce pas ?
- «
L'attaque pique toujours un peu, attise cette culpabilité dont tu ne sais pas te défaire. Tu fermes un instant les yeux, inspires pour maintenir ce calme que tu t'efforces toujours de garder, qu'importent les tempêtes qui déferlent sur ton coeur. Pourtant tu souffles ces mots, emprunts d'amertume.
-
Ton regard reste plongé dans la mer ambrée qui roule entre tes doigts, à défaut de parvenir à soutenir les eaux glacées face à toi. Coupable, oui. Assurément.
-
Et tu t'en veux, encore et toujours. Tu as beau être intimement convaincu que tu n'aurais pas survécu autrement, tu ne peux t'empêcher de garder cette rancune auto-dirigée, induite aussi par votre éducation. Et par la façon dont vous voyiez votre relation, alors, toi le premier. Ne lui as-tu pas fait subir ta propre jalousie alors que Miguel lui tournait autour, quand bien même tu étais déjà terriblement mal placé pour ça ?
- «
«
Ta gorge se noue un peu plus à l'entente de ces mots. Une amie... Toi tu as le sentiment d'avoir perdu la tienne, la première, la plus précieuse. Et tu n'es pas passé loin d'en perdre d'autres, ces derniers mois, n'est-ce pas ? Ton regard se brouille, perdu dans les larmes condensées sur ton verre à défaut de les voir rouler sur tes joues, tandis que l'intérêt de la rousse se porte - temporairement, tu t'en doutes bien - sur la relation entre Jeremiah et Wyatt.
«
«
Te rends-tu compte du chemin que tu as parcouru, à finalement ne même pas tant relever la relation charnelle des deux autres hommes à votre table ? Pas vraiment... Pourtant, c'est un fait. Mieux même : savoir que le peintre n'avait pas été complètement seul quand toi tu l'avais abandonné a quelque chose de rassurant.
«
«
Les éclats de voix tranchent si drastiquement avec le marasme d'émotions dans lequel tu t'embourbes que tu relèves subitement le regard, presque hagard. La main de Jeremiah cherche la tienne, sous la table et si l'autre s'accroche désespérément à ton verre, tu mêles tes doigts aux siens, cherchant un soutien dans ce putain de naufrage.
-
«
La conversation te parvient dans un lointain brouillard, alors qu'une odeur de vin et de parfum bon marché, associée au fromage fondu du plat étrange qu'on vous apporte, emplit tes narines, accentuant la nausée qui t'étreint déjà depuis de longues minutes.
- Voilà pour vous ! chantonne la personne qui vous a servi avec un grand sourire et t'attends avec impatience son départ pour soulager - un peu - ton odorat malmené. Alors tu portes ton verre à tes lèvres, cherchant dans sa fraîcheur et ses saveurs maltées de quoi calmer les hauts-le-coeur qui ne demandent qu'à s'emparer de tout ton être. Ton regard reste fixé sur l'étrange mixture qui trône entre vous, et tu ne peux t'empêcher de songer que non, vraiment, tu n'imagines absolument pas comment tout ce fromage fondu pourrait s'accorder gustativement correctement avec ta bière...
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
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Re: Misery Business (clos)
Ven 4 Aoû 2023 - 0:20
L’usage du présent est inadapté, elle s’en rend compte à l’instant même où James entrouvre les lèvres mais l’entendre le souligner la vrille plus qu’elle n’aime se l’avouer. Bien moins, cependant, que ce qui suit. “Je t'accorde que ça a été le cas, cependant…” Cependant quoi ? Osait-il chercher une excuse pour avoir brisé leur voeux lorsque, deux ans durant, elle attendait comme Pénélope attendait Ulysse dans les froides tour du domaine Blackthorn ? Soumise au doloris, courbée par la peur, à supplier lorsque son amant prenait du bon temps auprès d’un autre ? C’était @Alexander McCandless qui l’avait tristement ramassé dans ses plus sombres terreur, pas lui ! Osait-il seulement chercher une excuse à sa tromperie alors qu’il n’avait jamais toléré l’idée seule qu’elle puisse, elle, s’épanouir dans les bras d’un autre ? Quitte à l’attendre, plongé dans le noir, au retour d’une fête foraine et l’accuser de l’adultaire alors qu’elle avait toujours repoussé -à cette époque là du moins- les avances de Miguel ? Osait-il seulement …
“Tu sais bien que je ne suis qu’à toi, ma douce hirondelle enflammée.” La voix de Wyatt caresse autant que son sourire et, si ce simple fait semble considérablement affecter le langage corporel de la rousse puisqu’elle se collerait presque à lui, le regard alterne encore un peu maladivement entre James et Jeremiah. S’attarde certainement plus sur le sorcier que le moldu néanmoins, puisque celui-ci s’essaye à l'apaiser et s’incline discrètement devant elle. Ok le traître, c’est entre elle et toi maintenant.. Si le menton se pose intuitivement contre l’épaule de Wyatt pour se tempérer, l’océan de son regard s’écrase à grande vague sur le blond pour l’y noyer. L’emporter au plus loin des rivages auxquels ils s'accrochent puisqu’il refuse même de la regarder. Lui faire face. Et cette odieuse fuite l’agace tant que la Blackthorn qu’elle n’entend pas même la commande passée par le véritable soleil derrière lequel elle tempête. Qu’importe ! Elle piquait de toute manière toujours dans ses plats : il avait forcément commandé quelque chose dans lequel elle pourrait picorer lorsque ses canines nerveuses parviendraient à se desserrer.
“Des na-quoi ?” Le regard de James daignent enfin faire preuve de dignité, même si c’est vers les deux hommes qu’il se tournent, et aussitôt les lèvres de sa cousine s’entrouvrent. La langue claquait sur son manque de courage dans trois.. Deux.. Un-. Difficile pourtant d’expliquer comment la voix de Jeremiah parvient à la saisir en pleine charge, elle qui s’apprêtait à déverser Typhon, flammes et tempêtes, mais c’est pleinement surprise que la sorcière daigne enfin l’observer avec plus amples attention. P-pardon ? Il a le regard doux et la voix plus encore, et c’est profondément perturbée que l’enchanteresse range subitement la main qu’elle avait posée sur le rebord de la table. Comme pour échapper à tout contact physique. L’espace d’un instant elle interroge Wyatt du regard, comme lorsqu’elle s'assurer d’un coup d’oeil vers sa mère qu’elle avait bel et bien le droit de répondre par elle-même.
-J’étudie les.. Gens. Par le feu antique de Yule, quel était le synonyme moldu de médicomage ? Comment les être dénués de magie se soignaient ? Circée ! Pourquoi la seule chose qui lui venait, c'était “arracheur de dent” ? Elle avait une sainte horreur des dentistes ! Le regard s’agrandit sous une forme de panique et si elle consulte par deux fois Wyatt, c’est le plus calmement du monde qu’elle s’efforce de répondre. Souffle Cat, au pire tu inventerais un truc insensé. Sexologue, c’était cool comme étude fictive, non ?
-Je me destine à la recherche en pathologie héréditaire, plus précisément. Le ton est étonnamment posé en dépit du fait qu'elle se soit de nouveau mise à pincer son poignet pour compenser l'inquiétude qui la ronge. C'est que ses rares discussions qu'elle avait pu nouer avec des moldus étaient ceux de son entourage magique. Des Moldus, certes, mais au fait des coutumes sorcières. Pas un ovni à chapeau dans un pub bondé ! Et toi tu es.. Peintre, c'est ça ? Pas le temps de verser dans les politesses car déjà se pose grossièrement sur leur table un plat qui arrache un soudain caprice aux lèvres de la jeune femme.
-C'est pas le plat rond et épicé. Quesadillas. Elle parlait de Quesadillas. Que Mamie Madrigal n'ait jamais vent de cette description sans quoi Cataleya finirait prostrée avec ses chats à l'étage la prochaine fois qu'elle franchirait avec son rouleau à pâtisserie les frontières du Yard Manor.
“Tu sais bien que je ne suis qu’à toi, ma douce hirondelle enflammée.” La voix de Wyatt caresse autant que son sourire et, si ce simple fait semble considérablement affecter le langage corporel de la rousse puisqu’elle se collerait presque à lui, le regard alterne encore un peu maladivement entre James et Jeremiah. S’attarde certainement plus sur le sorcier que le moldu néanmoins, puisque celui-ci s’essaye à l'apaiser et s’incline discrètement devant elle. Ok le traître, c’est entre elle et toi maintenant.. Si le menton se pose intuitivement contre l’épaule de Wyatt pour se tempérer, l’océan de son regard s’écrase à grande vague sur le blond pour l’y noyer. L’emporter au plus loin des rivages auxquels ils s'accrochent puisqu’il refuse même de la regarder. Lui faire face. Et cette odieuse fuite l’agace tant que la Blackthorn qu’elle n’entend pas même la commande passée par le véritable soleil derrière lequel elle tempête. Qu’importe ! Elle piquait de toute manière toujours dans ses plats : il avait forcément commandé quelque chose dans lequel elle pourrait picorer lorsque ses canines nerveuses parviendraient à se desserrer.
“Des na-quoi ?” Le regard de James daignent enfin faire preuve de dignité, même si c’est vers les deux hommes qu’il se tournent, et aussitôt les lèvres de sa cousine s’entrouvrent. La langue claquait sur son manque de courage dans trois.. Deux.. Un-. Difficile pourtant d’expliquer comment la voix de Jeremiah parvient à la saisir en pleine charge, elle qui s’apprêtait à déverser Typhon, flammes et tempêtes, mais c’est pleinement surprise que la sorcière daigne enfin l’observer avec plus amples attention. P-pardon ? Il a le regard doux et la voix plus encore, et c’est profondément perturbée que l’enchanteresse range subitement la main qu’elle avait posée sur le rebord de la table. Comme pour échapper à tout contact physique. L’espace d’un instant elle interroge Wyatt du regard, comme lorsqu’elle s'assurer d’un coup d’oeil vers sa mère qu’elle avait bel et bien le droit de répondre par elle-même.
-J’étudie les.. Gens. Par le feu antique de Yule, quel était le synonyme moldu de médicomage ? Comment les être dénués de magie se soignaient ? Circée ! Pourquoi la seule chose qui lui venait, c'était “arracheur de dent” ? Elle avait une sainte horreur des dentistes ! Le regard s’agrandit sous une forme de panique et si elle consulte par deux fois Wyatt, c’est le plus calmement du monde qu’elle s’efforce de répondre. Souffle Cat, au pire tu inventerais un truc insensé. Sexologue, c’était cool comme étude fictive, non ?
-Je me destine à la recherche en pathologie héréditaire, plus précisément. Le ton est étonnamment posé en dépit du fait qu'elle se soit de nouveau mise à pincer son poignet pour compenser l'inquiétude qui la ronge. C'est que ses rares discussions qu'elle avait pu nouer avec des moldus étaient ceux de son entourage magique. Des Moldus, certes, mais au fait des coutumes sorcières. Pas un ovni à chapeau dans un pub bondé ! Et toi tu es.. Peintre, c'est ça ? Pas le temps de verser dans les politesses car déjà se pose grossièrement sur leur table un plat qui arrache un soudain caprice aux lèvres de la jeune femme.
-C'est pas le plat rond et épicé. Quesadillas. Elle parlait de Quesadillas. Que Mamie Madrigal n'ait jamais vent de cette description sans quoi Cataleya finirait prostrée avec ses chats à l'étage la prochaine fois qu'elle franchirait avec son rouleau à pâtisserie les frontières du Yard Manor.
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Ven 4 Aoû 2023 - 21:01
Okaaay les choses ne vont pas en s’arrangeant et je ne suis clairement pas aidé par les trois autres. Ils ne peuvent pas juste peser leurs mots ou juste… se la fermer ? Plutôt que de rendre la situation encore plus bizarre qu’elle ne l’est déjà ! Je suis gêné que Jeremiah appelle Cat “une amie”, sachant ce que ça doit lui faire d’entendre une telle chose. Même moi je me rends compte que c’est un sujet sensible qu’il vaut mieux éviter. J’ai vraiment de la peine pour elle. D’ailleurs, je la vois déjà recommencer à se pincer la peau, comme si tout le reste de sa vie ne suffisait pas à la foutre dans le mal. Alors je fais ce que je sais faire de mieux : détourner l’attention. En commandant des nachos, oui oui. Parce que de une, comme Jeremiah le fait remarquer, j’ai un certain appétit à combler ; mais aussi parce que je me dis qu’avoir un peu de nourriture en empêchera certains d’entre nous de dire n’importe quoi, moi le premier.
Ah, voilà la question que tous redoutent ! Enfin, que tout SORCIER redoute : devoir expliquer sa vie de manière moldue. Je vois bien que Cataleya hésite. Elle porte vers moi un regard que j’interprète comme confus et je l’enjoins à répondre du mien, espérant qu’elle sache y répondre sans éveiller les suspicions sur notre nature. Je pouffe en l’entendant dire qu’elle “étudie les gens” et me racle la gorge. Ce n’est pas exactement comme ça que je l’aurais formulé, mais pourquoi pas ? Elle s’occupe d’eux, elle fait des trucs chelou aussi à côté mais je n’ai jamais posé de question de toute façon.
« Elle veut devenir médecin. » Ouf, j’ajoute enfin le terme adéquat, même si elle n’était pas loin avec son histoire de pat… patipatou là. Franchement ces mots-là, moins je peux les dire mieux je me porte ! Ah, les nachos ! Le grand plat est posé entre nous sur la table et je vois bien à leurs visages que ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient - sauf pour Jeremiah, qui doit déjà connaître sûrement. On ne peut pas dire que ça ait l’air de plaire à James tout comme à sa cousine, dont le commentaire le fait grimacer à son tour.
« Tu confonds avec les quesadillas darling. » Oui, je peux lire en elle comme dans un livre ouvert, na. « Ce n’est clairement pas la même chose mais c’est très bon ! Et gras. Mange tant que c’est chaud, ça te fera du bien. Ah oui pardon, ce sont des tortillas avec du cheddar fondu dessus - une tuerie - et des piments. Et des olives noires aussi, apparemment. » Je suis le premier à me servir - je serai sûrement le dernier également - et j’en enfourne dans ma bouche sans me faire prier. Le tout croque sous mes dents, c’est chaud, c’est bon. Bref, je me régale, qu’ils en fassent autant !
« Allez, faites pas vos timides vous deux ! » dis-je à l’attention des Blackthorn qui, décidément, ont toute une gastronomie à revoir…
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Lun 14 Aoû 2023 - 13:24
❝ Misery Business ❞
- James & Cat & Wyatt & Jeremiah -
Maybe there's some hope for you, This is how the story ends. Death is a party, invite all your friends
Jeremiah avait mis les pieds dans le plat et voilà que les deux anciens amants se disputent froidement, l'un admettant sa tromperie, l'autre envoyant des flammes avec ses yeux. Le peintre avait beaucoup de mal avec le concept de jalousie et d'appartenance, ne se souvenant pas d'avoir jamais éprouvé ces besoins précis. Il comprenait que l'on puisse vouloir un être tout entier, mais pourquoi se limiter à un seul quand son cœur est capable de donner tant d'amour et d'en recevoir ? Là où James avait fait une erreur, c'était sur le fait de ne pas avoir expliqué les choses à sa compagne de l'époque, de mettre tout à plat pour que tout se passe bien. Ou du moins éviter qu'elle se ente flouée par une attirance pour une autre personne.
Si le peintre se sentait affligé, ce n'était que pare qu'il détestait voir les gens souffrir et la jeune femme avait l'air blessée encore aujourd'hui, ce qui était compréhensible et sa maigre tentative pour détendre l'atmosphère tomba à l'eau. Heureusement que Wyatt était là, commandant des nachos pour changer de sujet. Il était efficace semble-t-il et cela laissa l'opportunité à son ami d'entamer un autre sujet, pour apprendre à connaître Cataleya, cette muse si vitale au blond.
Elle étudiait les gens... comme une psychologue ? La médecine était quelque chose d'intéressant et de très utile dans le monde moderne et Jeremiah en était impressionné, regardant tour à tour la jeune femme et Wyatt qui appuyait ses dires. « C'est un métier tout à fait fascinant. Fastidieux, mais important. Je te souhaite de réussir. » Tout n'était que sincérité et douceur chez lui, préférant porter son attention sur ce qui est bon plutôt que ressasser le mauvais, ça l'avait lui-même amené à quelques ennuis qu'il mettait de côté. « En effet, je suis peintre. Et sculpteur. Tu devrais passer au Lovingblow, je te ferais la visite. » dit-il en souriant, toujours heureux de faire découvrir ses œuvres au grand public.
Les nachos arrivèrent et les visages changèrent les deux bruns ayant déjà l'eau à la bouche quand leurs amis n'avaient pas l'air rassuré par ce plat, comme s'ils n'avaient jamais vu un nachos de leur vie. Cataleya confondait avec un autre met de même origine et alors que le zoologiste tentait de lui vendre tout ce qu'il y avait de bon à manger, il prit une chips, imiter par Jeremiah qui ne bouda pas son plaisir. Quand avait-il manger pour la dernière fois ? Il se souvenait avoir peint un fruit dans l'après-midi, mais pas d'en avoir goûté... Un peu de gras ne lui ferait pas de mal et il croqua avidement dedans, le fromage chaud glissant dans sa gorge avec délice. « T'as bien fait de prendre ça ! Mon dieu que c'est bon ! » lança le Shenton en reprenant une deuxième, donnant un coup de coude à son amoureux pour l'encourager à piocher lui aussi. Il ne se doutait pas à quel point tout ceci était inconnu pour lui, comme pour la rouquine et il prenait ça pour une crainte de la sauce pimentée. « Ça chauffe un peu, mais ça va, aller, goûte. »
Le silence retomba quelque peu, tandis que le plat se vidait peu à peu, surtout par Wyatt qui n'était jamais rassasié... par la nourriture comme par autre chose d'ailleurs et cela fit sourire l'artiste. « Comment se passe le travail ? Carlos va bien ? » demanda-t-il à son ami, histoire de continuer à occuper les esprits avec quelque chose de positif, plutôt que de se sentir extrêmement mal à l'aise de tout ces regards qui s'échangeaient entre les deux exs et sa personne. Il n'était pas dupe, Cataleya en avait après lui, après James et l'atmosphère était pesante sur son propre cœur.
Si le peintre se sentait affligé, ce n'était que pare qu'il détestait voir les gens souffrir et la jeune femme avait l'air blessée encore aujourd'hui, ce qui était compréhensible et sa maigre tentative pour détendre l'atmosphère tomba à l'eau. Heureusement que Wyatt était là, commandant des nachos pour changer de sujet. Il était efficace semble-t-il et cela laissa l'opportunité à son ami d'entamer un autre sujet, pour apprendre à connaître Cataleya, cette muse si vitale au blond.
Elle étudiait les gens... comme une psychologue ? La médecine était quelque chose d'intéressant et de très utile dans le monde moderne et Jeremiah en était impressionné, regardant tour à tour la jeune femme et Wyatt qui appuyait ses dires. « C'est un métier tout à fait fascinant. Fastidieux, mais important. Je te souhaite de réussir. » Tout n'était que sincérité et douceur chez lui, préférant porter son attention sur ce qui est bon plutôt que ressasser le mauvais, ça l'avait lui-même amené à quelques ennuis qu'il mettait de côté. « En effet, je suis peintre. Et sculpteur. Tu devrais passer au Lovingblow, je te ferais la visite. » dit-il en souriant, toujours heureux de faire découvrir ses œuvres au grand public.
Les nachos arrivèrent et les visages changèrent les deux bruns ayant déjà l'eau à la bouche quand leurs amis n'avaient pas l'air rassuré par ce plat, comme s'ils n'avaient jamais vu un nachos de leur vie. Cataleya confondait avec un autre met de même origine et alors que le zoologiste tentait de lui vendre tout ce qu'il y avait de bon à manger, il prit une chips, imiter par Jeremiah qui ne bouda pas son plaisir. Quand avait-il manger pour la dernière fois ? Il se souvenait avoir peint un fruit dans l'après-midi, mais pas d'en avoir goûté... Un peu de gras ne lui ferait pas de mal et il croqua avidement dedans, le fromage chaud glissant dans sa gorge avec délice. « T'as bien fait de prendre ça ! Mon dieu que c'est bon ! » lança le Shenton en reprenant une deuxième, donnant un coup de coude à son amoureux pour l'encourager à piocher lui aussi. Il ne se doutait pas à quel point tout ceci était inconnu pour lui, comme pour la rouquine et il prenait ça pour une crainte de la sauce pimentée. « Ça chauffe un peu, mais ça va, aller, goûte. »
Le silence retomba quelque peu, tandis que le plat se vidait peu à peu, surtout par Wyatt qui n'était jamais rassasié... par la nourriture comme par autre chose d'ailleurs et cela fit sourire l'artiste. « Comment se passe le travail ? Carlos va bien ? » demanda-t-il à son ami, histoire de continuer à occuper les esprits avec quelque chose de positif, plutôt que de se sentir extrêmement mal à l'aise de tout ces regards qui s'échangeaient entre les deux exs et sa personne. Il n'était pas dupe, Cataleya en avait après lui, après James et l'atmosphère était pesante sur son propre cœur.
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Re: Misery Business (clos)
Lun 14 Aoû 2023 - 13:59
Sa colère sourd par chacun de ses pores, enveloppe votre tablée comme une aura funeste. Elle a toutes les raisons de l'être, tu en es parfaitement conscient, et tu ne sais absolument pas quoi faire pour atténuer son ire, toi qui en es la cause. Quelles que soient les idées qui se forment dans ta tête, aucune ne semble bonne, excuses, fuite, tentatives d'explications que tu peinerais à formaliser... et tu gardes le silence, immobile, si ce n'est cette main qui fait tourner la mer ambrée dans ton verre. Cat s'accroche à l'épaule de Wyatt, et toi à la main de Jeremiah, là sous la table. Ton ancre, clairement, comme là-bas sous les chaleurs épaisses de la méditerranée. Tout comme l'hispanique est celui de la rousse ici. Entre autres...
T'as envie de vomir, clairement. Trop plein d'émotions, de chaleur, d'odeurs mêlées. Mais ton regard relevé vers la table et cette étrange mixture face à vous se tourne vers ta cousine à la question posée par Jeremiah. Ce qu'elle étudie... Pour toi ça a été simple de ne te concentrer que sur la botanique, mais pour elle... Quel est le mot moldu, déjà ? Hécate, il n'est pas très loin du vôtre pourtant, tu en jurerais, mais...
-J’étudie les.. Gens. Je me destine à la recherche en pathologie héréditaire, plus précisément.
« Elle veut devenir médecin. »
Médecin, oui, voilà le terme. Tu soupirerais presque de soulagement, et hoches imperceptiblement la tête comme pour signifier à ta cousine qu'elle a bien rattrapé le coup - comme si elle pouvait en avoir quoi que ce soit à faire de tes louanges aujourd'hui.
«C'est un métier tout à fait fascinant. Fastidieux, mais important. Je te souhaite de réussir. »
-Les études de Cat la poussent vers des recherches pointues. Elle est brillante...
Ton regard s'attarde un instant sur ta muse. Tu doutes que le compliment soit bien pris, pourtant il est sincère. Brillante dans tout ce qu'elle entreprend, tu l'estimes plus que tu n'es capable de le verbaliser. Et les diverses toiles que Jeremiah a pu admirer en témoignent sans le moindre doute, révélatrices du statut d'étoile sur terre que tu lui octroies depuis toujours. Brillante, sublime, farouche et fière. T'as toujours admiré sa force de caractère, quand bien même tu en fais aujourd'hui les frais.
T'en es le seul coupable, de toute façon.
-Et toi tu es... Peintre, c'est ça ?
«En effet, je suis peintre. Et sculpteur. Tu devrais passer au Lovingblow, je te ferais la visite. »
Tu peines à imaginer la scène, vraiment. Oh ! Tu paierais cher pour que vos relations à tous ici s'apaisent mais tu ne vois vraiment pas comment. Malgré la tentative de Wyatt de détendre l'atmosphère avec de la nourriture. Bon t'as aucune idée de ce de quoi il parle mais c'est un détail. À vrai dire, ça pourrait presque te faire sourire, comme tu imaginerais sans peine ta sœur aînée chercher à vous détendre avec ses sucreries...
-C'est pas le plat rond et épicé ?
« Tu confonds avec les quesadillas darling. »
Nachos. Quesadillas. Définitivement, t'as aucune foutue idée de ce que sont ces choses et t'inspectes le plat sur la table, cherchant à en déterminer le contenu exact. Olives, fromage fondu... Et... que sont ces triangles à l'air craquant ?
« Ce n’est clairement pas la même chose mais c’est très bon ! Et gras. Mange tant que c’est chaud, ça te fera du bien. Ah oui pardon, ce sont des tortillas avec du cheddar fondu dessus - une tuerie - et des piments. Et des olives noires aussi, apparemment. Allez, faites pas vos timides vous deux ! »
«T'as bien fait de prendre ça ! Mon dieu que c'est bon ! Ça chauffe un peu, mais ça va, aller, goûte ! »
La description ne t'aide qu'à moitié - de quoi sont donc constituées ces tortillas ? - mais après une longue gorgée de bière - que tu daignes enfin porter à tes lèvres, ta gorge définitivement trop nouée jusque-là pour pouvoir avaler quoi que ce soit de solide - et une légère hésitation, tu finis par suivre l'invitation de ton amant et attrapes une de ces choses pleines de fromage pour la porter à tes lèvres, en humant le parfum avant toute chose - un tic de plus parmi la longue liste de tes habitudes bizarres. Gras et épicé, en effet. La saveur quelque peu amère des olives en plus... mais pas que. Le fondant du fromage, le craquant de ce truc triangulaire. Etrange. Mais pas désagréable pour autant. Et à ta plus grande surprise, ça ne s'accorde pas si mal avec ta boisson houblonnée. Très étrange.
-Il y a de la bière dans cette sauce, non ?
T'es pas dans un quatre étoiles, James, on n'attend pas de toi un descriptif gustatif détaillé, juste que tu remplisses ton estomac. Mais chassez le naturel...
«Comment se passe le travail ? Carlos va bien ? »
Tu dévisages un instant les deux autres hommes, définitivement perdu dans cette conversation depuis plusieurs minutes - cela dit après la lourdeur de celle qui t'impliquait peu avant, ce n'est peut-être pas plus mal - avant de finir par demander, curieux :
-Qui est Carlos ?
T'as envie de vomir, clairement. Trop plein d'émotions, de chaleur, d'odeurs mêlées. Mais ton regard relevé vers la table et cette étrange mixture face à vous se tourne vers ta cousine à la question posée par Jeremiah. Ce qu'elle étudie... Pour toi ça a été simple de ne te concentrer que sur la botanique, mais pour elle... Quel est le mot moldu, déjà ? Hécate, il n'est pas très loin du vôtre pourtant, tu en jurerais, mais...
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Médecin, oui, voilà le terme. Tu soupirerais presque de soulagement, et hoches imperceptiblement la tête comme pour signifier à ta cousine qu'elle a bien rattrapé le coup - comme si elle pouvait en avoir quoi que ce soit à faire de tes louanges aujourd'hui.
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Ton regard s'attarde un instant sur ta muse. Tu doutes que le compliment soit bien pris, pourtant il est sincère. Brillante dans tout ce qu'elle entreprend, tu l'estimes plus que tu n'es capable de le verbaliser. Et les diverses toiles que Jeremiah a pu admirer en témoignent sans le moindre doute, révélatrices du statut d'étoile sur terre que tu lui octroies depuis toujours. Brillante, sublime, farouche et fière. T'as toujours admiré sa force de caractère, quand bien même tu en fais aujourd'hui les frais.
T'en es le seul coupable, de toute façon.
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Tu peines à imaginer la scène, vraiment. Oh ! Tu paierais cher pour que vos relations à tous ici s'apaisent mais tu ne vois vraiment pas comment. Malgré la tentative de Wyatt de détendre l'atmosphère avec de la nourriture. Bon t'as aucune idée de ce de quoi il parle mais c'est un détail. À vrai dire, ça pourrait presque te faire sourire, comme tu imaginerais sans peine ta sœur aînée chercher à vous détendre avec ses sucreries...
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Nachos. Quesadillas. Définitivement, t'as aucune foutue idée de ce que sont ces choses et t'inspectes le plat sur la table, cherchant à en déterminer le contenu exact. Olives, fromage fondu... Et... que sont ces triangles à l'air craquant ?
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La description ne t'aide qu'à moitié - de quoi sont donc constituées ces tortillas ? - mais après une longue gorgée de bière - que tu daignes enfin porter à tes lèvres, ta gorge définitivement trop nouée jusque-là pour pouvoir avaler quoi que ce soit de solide - et une légère hésitation, tu finis par suivre l'invitation de ton amant et attrapes une de ces choses pleines de fromage pour la porter à tes lèvres, en humant le parfum avant toute chose - un tic de plus parmi la longue liste de tes habitudes bizarres. Gras et épicé, en effet. La saveur quelque peu amère des olives en plus... mais pas que. Le fondant du fromage, le craquant de ce truc triangulaire. Etrange. Mais pas désagréable pour autant. Et à ta plus grande surprise, ça ne s'accorde pas si mal avec ta boisson houblonnée. Très étrange.
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T'es pas dans un quatre étoiles, James, on n'attend pas de toi un descriptif gustatif détaillé, juste que tu remplisses ton estomac. Mais chassez le naturel...
«
Tu dévisages un instant les deux autres hommes, définitivement perdu dans cette conversation depuis plusieurs minutes - cela dit après la lourdeur de celle qui t'impliquait peu avant, ce n'est peut-être pas plus mal - avant de finir par demander, curieux :
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Re: Misery Business (clos)
Lun 14 Aoû 2023 - 17:54
« Elle veut devenir médecin. » Profondément surprise, Cataleya tourne son regard vers Wyatt mais déjà l’expression se radoucit considérablement puisqu’elle ne perçoit dans son entêtant regard aucune critique concernant son manque de culture moldu. Medecin, donc. Le mot est laid mais la Blackthorn se le répète inlassablement pour lui faire une place parmi ses neurones, le temps que les mots s’échangent autour d’elle du moins. Que les compliments caressent et déstabilisent. Pas franchement à l’aise comme tous autour de cette table - si ce n’était peut - être Wyatt qui irradiait de toute part - Cataleya étire discrètement son dos en se penchant sur le plat et ce, pour dénouer les tensions accumulées. D’une main trop blanche elle retient ses cheveux mais le nez se fronce un peu, à peine, lorsqu’elle vient à humer le parfum gras et suintant de cette chose. Ok, elle ne pouvait pas décemment pas manger ça. La pizza après les beuveries était tolérée, peut être même carrément acceptée, mais elle n’avait pas assez d’alcool dans le sang pour estimer que ça, ça en valait le coup. « Mange[...], ça te fera du bien » La moue boude encore tout ce qu’on lui présentait de nouveau mais l’enthousiasme de l’espagnol lisse les appréhensions de la jeune femme qui, après un bref regard pour James puis Jeremiah, consent à gouter. Il faut dire que c’était plus appétent que d’observer le peintre donner des coups de coude d’encouragement au blond. La tortillas s’engouffre et les mains ont tôt fait de se frotter l’une contre l’autre, et le plus dramatiquement du monde, pour se débarrasser du surplus de sel laissé sur ses doigts. Il faut dire que la rousse à clairement trouvé une échappatoire à cet étrange dîner, et le plus moldument qui soit.
Le portable se dégaine et s’il se tourne aussitôt vers Wyatt pour tenter de capter son plus beau sourire, il a tôt fait de pointer son objectif sur les nachos pour les partager avec Miguel, puis avec Arthur pour lui rappeler que sa Tocaniţă était clairement meilleure. A croire qu’elle tâtait le terrain pour une prochaine. Il faut dire qu'avec une seule assiette elle pourrait clairement faire trois repas et que cette simple idée réveillait ses instincts d’écureuil ; Si elle pouvait épargner à son elfe la corvée de la cuisine pour mobiliser ses forces sur les réparations de l’atelier de peinture, elle prenait et ferait des réserves. D’autant plus qu’Arthur ne cuisinait vraiment bien. Même s’il avait une allure de bûcheron lorsqu’il découpait son poulet. Le nez émerge pourtant de ce qui s’amorçait comme de franche négociation à l’évocation du travail de Wyatt. Carlos ?
C’est clairement un nom de lézard Répond machinalement Cataleya à la question de James, tant la réponse lui semblait sur le coup évidente. Comme pouvaient l’être Bob, Géraldine ou encore Kevin, Carlos était un nom parfait pour un… Ah moins que… A moins que tu ais adopté un rongeur ?
Cette simple idée poussa la Blackthorn à poser la main sur le coeur et prendre une expression singulièrement outragée. Et franchement dramatique, parce que c’était Cat. Si elle feint parfaitement la trahison que constituait l’acte d’avoir un nouvel animal à la réserve des MacLéod et de ne pas l’en avoir informée, le sourire se perd rapidement dans les nachos. Presque tentée de se resservir.
Mouais. Allez. Juste une seule tortillas.
Le portable se dégaine et s’il se tourne aussitôt vers Wyatt pour tenter de capter son plus beau sourire, il a tôt fait de pointer son objectif sur les nachos pour les partager avec Miguel, puis avec Arthur pour lui rappeler que sa Tocaniţă était clairement meilleure. A croire qu’elle tâtait le terrain pour une prochaine. Il faut dire qu'avec une seule assiette elle pourrait clairement faire trois repas et que cette simple idée réveillait ses instincts d’écureuil ; Si elle pouvait épargner à son elfe la corvée de la cuisine pour mobiliser ses forces sur les réparations de l’atelier de peinture, elle prenait et ferait des réserves. D’autant plus qu’Arthur ne cuisinait vraiment bien. Même s’il avait une allure de bûcheron lorsqu’il découpait son poulet. Le nez émerge pourtant de ce qui s’amorçait comme de franche négociation à l’évocation du travail de Wyatt. Carlos ?
C’est clairement un nom de lézard Répond machinalement Cataleya à la question de James, tant la réponse lui semblait sur le coup évidente. Comme pouvaient l’être Bob, Géraldine ou encore Kevin, Carlos était un nom parfait pour un… Ah moins que… A moins que tu ais adopté un rongeur ?
Cette simple idée poussa la Blackthorn à poser la main sur le coeur et prendre une expression singulièrement outragée. Et franchement dramatique, parce que c’était Cat. Si elle feint parfaitement la trahison que constituait l’acte d’avoir un nouvel animal à la réserve des MacLéod et de ne pas l’en avoir informée, le sourire se perd rapidement dans les nachos. Presque tentée de se resservir.
Mouais. Allez. Juste une seule tortillas.
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Dim 20 Aoû 2023 - 22:07
« De la bière ? Non ? » Quelle drôle de question, que je ne me suis jamais posée d’ailleurs ! Quand je mange, je ne m’attarde pas à analyser tout ce qui compose mes aliments. Je le devrais peut-être, cela m’éduquerait mais… erf, qui a le temps ? Oh, voilà que Jeremiah mentionne mon métier. Enfin, mon mensonge devrais-je dire ? Poker face on a dit. La situation est suffisamment gênante pour que je n’en rajoute pas ! Mais que je déteste mentir… Cela me file des boutons, surtout quand c’est aussi peu justifié. Enfin, peu… Les conséquences seraient graves. Et voilà que les questions débarquent. Qui est Carlos ? De quelle espèce est-il ? Bordel, ne me mettez pas dans la mouise les sang-purs là ! J’ai toujours si peur qu’ils laissent échapper un nom d’animal inconnu des moldus. Jeremiah est trop curieux pour laisser passer une telle chose, je le serais tout autant à sa place !
« Pfff, un lézard, t’es folle ou quoi ? » Peut-on considérer un dragon comme un gros lézard ? Si oui, VIVE LES LÉZARDS ! « Carlos c’est un capybara, le plus dur de la feuille qui soit et pas vraiment cool cool. Genre, on dirait un gros papy blasé de la vie, je l’adore ! Mais oui, il va bien. Aussi bien qu’un papy blasé de la vie ! » J’ai un petit rire et reprends à manger en jetant un coup d’œil à Cataleya qui, à ma grande surprise, se ressert. Eh, pas mal l’idée hein ? C’est qui le meilleur là ? Je reporte mon attention sur Jeremiah pour - enfin - répondre à sa question.
« Le travail c’est le travail, tu sais. Mais j’aime bien. Sauf quand il pleut. Là ça devient un peu relou. Et comme on est en Ecosse bah… J’vous le dis, tout ça n’arriverait pas à Madrid ! » Je continue volontairement la conversation sur un ton plus léger pour ne pas retourner sur des pentes savonneuses incluant leurs relations actuelles ou passées. Même si je sais que ce sera inévitable, je veux retarder le plus possible le déclenchement de cette bombe. En réalité, c’est un peu égoïste. Je n’ai simplement pas envie de ramasser Cat à la petite cuiller, même si j’aime être là pour elle. Tout ça me dépasse un peu, on va dire.
« Alors les nachos, on valide ou pas ? »
- InvitéInvité
Re: Misery Business (clos)
Dim 3 Sep 2023 - 23:30
❝ Misery Business ❞
- James & Cat & Wyatt & Jeremiah -
Maybe there's some hope for you, This is how the story ends. Death is a party, invite all your friends
La conversation est tendue, même lorsque l'orage gronde moins fort, ses nuages planent encore au-dessus de leurs têtes et Jeremiah à beau s'intéresser à la muse de son compagnon, celle-ci ne semble pas encline à enterrer la hache de guerre, elle l'ignore autant qu'elle peut et si elle répond sur ses études, Cataleya ne dira pas un mot au sujet de l'invitation à la galerie. C'est compréhensible mais l'anglais aurait souhaité que tout se passe bien, pour James principalement, car lui se moquait bien des avis de la jeune femme à son égard. Il connaissait juste les sentiments de James et ça le blessait pour lui.
Le plat de nachos arrivant sur la table fit taire les cœurs, pour se concentrer sur les estomacs à remplir et Wyatt, accompagné de son amant, tentèrent de rassurer les deux autres, les incitant à goûter ce plat qui leur plaisait tant. Eux ne se faisaient pas prier pour entamer quelques chips pleines de fromage, trouvant drôle la manière de réagir de certaines personnes. Il ne trouvait pas drôle leur réaction dans son ensemble, juste le fait qu'ils avaient la même expression dégoûtée collée au visage.
Catalyea sembla s'interroger sur l'identité de Carlos, tout autant que son ex, elle demanda s'il s'agissait d'un lézard, les yeux de Wyatt semblant s'illuminer un temps. Pas étonnant pour celui qui ne cessait de parler de ces créatures imaginaires qu'il aimait tant et pouvait s'y apparenter... Le capybara fut présenté aux deux autres et Jeremiah eut l'idée de sortir son téléphone portable pour trouver une photo. « Papy blasé, oui c'est tout à fait ça. » s'exclama-t-il en riant, montrant la photos aux deux étrangers de leur ami-animal blasé.
Les sorties au zoo étaient agréables et le peintre rêvait d'y retourner, rattrapant son retard. Il se promettait aussi de faire un tour à celui de Londres lorsqu’il irait voir ses parents. Il n'aurait pas un aussi bon guide qu'à Inverness mais ça ferait plaisir à ses adelphes de faire une sortie, eux qui le voyait si peu depuis quelques années, avec ses voyages.
Mais c'était son métier, ils savaient. Un métier tout aussi passionnant que celui de Wyatt – et encore il n'avait aucune idée à quel point c'était absolument magique – le zoologiste à l'accent chantant. Il n'appréciait pas l'idée de travailler sous la pluie alors que le peintre, lui, adorait ce temps, le rendant assez mélancolique pour s'enfermer toute la journée avec ses toiles. Cela venait sans doute de leurs origines si différentes, l'Espagnol ayant connu un climat plus chaud que ses camarades. « Il est vrai que Madrid doit être agréable à cette période de l'année. » commenta le brun en reprenant un nacho, imiter par Cataleya qui semblait peut-être prendre goût à ce plat inconnu. Appréciaient-ils la nouveauté ? Son regard se porta sur James à la question de l'Espagnol.
Le plat de nachos arrivant sur la table fit taire les cœurs, pour se concentrer sur les estomacs à remplir et Wyatt, accompagné de son amant, tentèrent de rassurer les deux autres, les incitant à goûter ce plat qui leur plaisait tant. Eux ne se faisaient pas prier pour entamer quelques chips pleines de fromage, trouvant drôle la manière de réagir de certaines personnes. Il ne trouvait pas drôle leur réaction dans son ensemble, juste le fait qu'ils avaient la même expression dégoûtée collée au visage.
Catalyea sembla s'interroger sur l'identité de Carlos, tout autant que son ex, elle demanda s'il s'agissait d'un lézard, les yeux de Wyatt semblant s'illuminer un temps. Pas étonnant pour celui qui ne cessait de parler de ces créatures imaginaires qu'il aimait tant et pouvait s'y apparenter... Le capybara fut présenté aux deux autres et Jeremiah eut l'idée de sortir son téléphone portable pour trouver une photo. « Papy blasé, oui c'est tout à fait ça. » s'exclama-t-il en riant, montrant la photos aux deux étrangers de leur ami-animal blasé.
Les sorties au zoo étaient agréables et le peintre rêvait d'y retourner, rattrapant son retard. Il se promettait aussi de faire un tour à celui de Londres lorsqu’il irait voir ses parents. Il n'aurait pas un aussi bon guide qu'à Inverness mais ça ferait plaisir à ses adelphes de faire une sortie, eux qui le voyait si peu depuis quelques années, avec ses voyages.
Mais c'était son métier, ils savaient. Un métier tout aussi passionnant que celui de Wyatt – et encore il n'avait aucune idée à quel point c'était absolument magique – le zoologiste à l'accent chantant. Il n'appréciait pas l'idée de travailler sous la pluie alors que le peintre, lui, adorait ce temps, le rendant assez mélancolique pour s'enfermer toute la journée avec ses toiles. Cela venait sans doute de leurs origines si différentes, l'Espagnol ayant connu un climat plus chaud que ses camarades. « Il est vrai que Madrid doit être agréable à cette période de l'année. » commenta le brun en reprenant un nacho, imiter par Cataleya qui semblait peut-être prendre goût à ce plat inconnu. Appréciaient-ils la nouveauté ? Son regard se porta sur James à la question de l'Espagnol.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Misery Business (clos)
Mar 5 Sep 2023 - 10:04
Une de ces choses, puis deux, tandis que la rousse se détourne de vous, de toi, pour s'emparer de son portable. Le balai photographique t'étonne, tu n'y entends pas grand chose, n'en comprends pas tout à fait l'intérêt, quand bien même tu suis son wizardgram et n'apprends, finalement, des bribes de sa vie presque que par ces clichés volés sur le vif. Toi, tu n'y postes guère que quelques peintures, une fois de temps en temps, clairement peu versé dans ce type de "publicité".
Et là, face à eux trois, à la complicité habituelle de ta cousine et l'hispanique, à la jovialité facile que celui-ci partage avec ton amant, tu te sens à l'écart, incapable de créer un lien aussi aisément, tout autant que perdu dans un monde que tu ne fais que commencer à comprendre.
«De la bière ? Non ? »
Tu goûtes une deuxième fois, secoues légèrement la tête. T'en serais presque sûr, mais noies l'information au fond de ton crâne et dans une gorgée ambrée. Ce point n'a sans doute d'intérêt que pour toi. Peu importe, aussi surprenant cela soit-il à tes yeux, tu n'en trouves pas le goût désagréable, et associé à ta bière, ça a au moins le don de t'occuper les mains, à défaut de l'esprit. La mention de Carlos a attisé ta curiosité un instant, cependant, et ton regard passe de l'un à l'autre, au rythme de leurs réponses à ta question. Carlos. Ca sonne hispanique, non ?
-C’est clairement un nom de lézard. Ah moins que… A moins que tu aies adopté un rongeur ?
Oh l'affront... Si le malaise qui t'étreint était moins démesuré, sans doute que le rictus qui étire à peine tes lèvres à cet instant serait plus franc. Un rongeur... Tu imagines déjà Cat armée de sa baguette poursuivant sans relâche le Carlos en question, comme elle chassait les rats dans les couloirs du Manoir autrefois. Et l'air outré qu'elle arbore est sans équivoque, d'ailleurs.
«Pfff, un lézard, t’es folle ou quoi ? Carlos c’est un capybara, le plus dur de la feuille qui soit et pas vraiment cool cool. Genre, on dirait un gros papy blasé de la vie, je l’adore ! Mais oui, il va bien. Aussi bien qu’un papy blasé de la vie ! »
Bingo. T'es pas archi-calé en animalerie moldue, soyons clairs, mais toute plante et toute créature peut avoir des propriétés intéressantes et si tu ne t'es que très peu intéressé à ces créatures-là spécifiquement, tu sais qu'elles appartiennent pile à la famille abhorrée par la luciole près de vous.
«Papy blasé, oui c'est tout à fait ça », confirme le peintre en dégainant son téléphone. Tu tends le cou pour voir à ton tour, sourit face à la mine effectivement particulièrement blasée de l'animal. Ok, tu l'aimes bien aussi, clairement. Mais en vérité, quelle créature n'aimes-tu vraiment pas ?
-C'est une description qui lui va parfaitement en effet. Et oui c'est un rongeur.
Tu appuies volontairement sur le mot, cherchant inconsciemment ou presque à pousser le côté dramatique de Cat - et à y trouver une certaine forme de cette complicité que vous aviez autrefois. Il suffit que tu t'en rendes compte pour que tu noies ton embarras revenant à la charge dans les bulles houblonnées devant toi. Le travail de Wyatt revient donc sur le tapis, et noyant la nature précise des créatures qu'il côtoie au quotidien, l'hispanique répond naturellement à Jeremiah. Ca ne doit pas être évident pour lui non plus, songes-tu, de naviguer entre les deux mondes sans faire d'impair.
«Le travail c’est le travail, tu sais. Mais j’aime bien. Sauf quand il pleut. Là ça devient un peu relou. Et comme on est en Ecosse bah… J’vous le dis, tout ça n’arriverait pas à Madrid ! »
«Il est vrai que Madrid doit être agréable à cette période de l'année. »
-C'est sûr que le climat méditerranéen diffère grandement de celui d'ici... Les plantes qu'on trouve sur le bassin aussi... confirmes-tu d'un air quelque peu rêveur. Tu irais bien te perdre dans les plateaux espagnols à la recherche de plantes que tu n'as pas encore eu l'occasion de voir dans leur milieu naturel. Certaines espèces doivent être communes à celles du Caire, mais tu imagines aisément qu'il en existe certaines, autochtones, dont tu ignores encore presque tout, malgré ta passion pour ce domaine et la myriade de grimoires et références que tu possèdes et compulses régulièrement sur le sujet. Si les rives de la méditerranée rapprochent ces deux contrées, sans doute que les terres intérieures ou les montagnes séparant ce pays de la France regorgent d'autres variétés fascinantes. Même si le climat te semblerait assurément étouffant, toi qui supportes bien mieux le froid, et ne te trouves clairement pas dérangé par les averses et bruines de vos contrées.
«Alors les nachos, on valide ou pas ? »
Comme sorti d'un rêve, tu relèves le regard vers Wyatt, laissant passer une seconde avant de reporter tes prunelles glacées sur le plat en partie dévoré.
-On valide , confirmes-tu, bien que tu saches pertinemment que tu ne te nourrirais pas de ça au quotidien. Mais allez, pour une soirée pareille, pourquoi pas ? Etrangement, tu trouves quelque chose de réconfortant dans ces petites choses grasses et croustillantes à la fois, et t'empares d'une tortilla de plus. Cheddar, bière et épices, assurément. Ca ne devrait pas être trop sorcier à reproduire, un jour peut-être...
Et c'est sûr les dernières bouchées et gorgées que tu finis la soirée, prenant congé en premier et laissant le choix à ton amant de te suivre ou de rester auprès de son ami, certain de le retrouver dans l'intimité de son loft rapidement de toute façon.
– Terminé pour moi –
Et là, face à eux trois, à la complicité habituelle de ta cousine et l'hispanique, à la jovialité facile que celui-ci partage avec ton amant, tu te sens à l'écart, incapable de créer un lien aussi aisément, tout autant que perdu dans un monde que tu ne fais que commencer à comprendre.
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Tu goûtes une deuxième fois, secoues légèrement la tête. T'en serais presque sûr, mais noies l'information au fond de ton crâne et dans une gorgée ambrée. Ce point n'a sans doute d'intérêt que pour toi. Peu importe, aussi surprenant cela soit-il à tes yeux, tu n'en trouves pas le goût désagréable, et associé à ta bière, ça a au moins le don de t'occuper les mains, à défaut de l'esprit. La mention de Carlos a attisé ta curiosité un instant, cependant, et ton regard passe de l'un à l'autre, au rythme de leurs réponses à ta question. Carlos. Ca sonne hispanique, non ?
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Oh l'affront... Si le malaise qui t'étreint était moins démesuré, sans doute que le rictus qui étire à peine tes lèvres à cet instant serait plus franc. Un rongeur... Tu imagines déjà Cat armée de sa baguette poursuivant sans relâche le Carlos en question, comme elle chassait les rats dans les couloirs du Manoir autrefois. Et l'air outré qu'elle arbore est sans équivoque, d'ailleurs.
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Bingo. T'es pas archi-calé en animalerie moldue, soyons clairs, mais toute plante et toute créature peut avoir des propriétés intéressantes et si tu ne t'es que très peu intéressé à ces créatures-là spécifiquement, tu sais qu'elles appartiennent pile à la famille abhorrée par la luciole près de vous.
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Tu appuies volontairement sur le mot, cherchant inconsciemment ou presque à pousser le côté dramatique de Cat - et à y trouver une certaine forme de cette complicité que vous aviez autrefois. Il suffit que tu t'en rendes compte pour que tu noies ton embarras revenant à la charge dans les bulles houblonnées devant toi. Le travail de Wyatt revient donc sur le tapis, et noyant la nature précise des créatures qu'il côtoie au quotidien, l'hispanique répond naturellement à Jeremiah. Ca ne doit pas être évident pour lui non plus, songes-tu, de naviguer entre les deux mondes sans faire d'impair.
«
«
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Comme sorti d'un rêve, tu relèves le regard vers Wyatt, laissant passer une seconde avant de reporter tes prunelles glacées sur le plat en partie dévoré.
-
Et c'est sûr les dernières bouchées et gorgées que tu finis la soirée, prenant congé en premier et laissant le choix à ton amant de te suivre ou de rester auprès de son ami, certain de le retrouver dans l'intimité de son loft rapidement de toute façon.
– the best –
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