- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
How now, a rat? Dead for a ducat, dead!
Ven 11 Aoû 2023 - 4:45
17 août 2023
Dans la blanche Albion, ce jour-là traversée par des bancs de nuages gris cendre ou sombres comme le ciel nocturne, dans la ville d'Inverness où des milliers de personnes vivaient sans le savoir côte à côte avec des sorciers et sorcières, il y avait un grand théâtre abritant plusieurs salles de spectacle, et juste à côté de ce théâtre, il y avait un petit jardin où se tenaient parfois des concerts et des prestations artistiques impromptues. Pas de musique, ce jour-là, que le murmure des feuilles encore obstinément attachées aux branches que balançait le vent de droite à gauche.
C'est sous le plus grand des trois arbres que comptait ce jardin-là que se tenait une jeune fille vêtue de noir, de pied presque jusqu'en cap. La mince silhouette n'aurait probablement pas été visible de la rue tant son habit noir la faisait glisser dans les ombres de la végétation en l'absence de soleil... si ça n'avait été de son étrange chapeau en forme de nénuphar. En s'approchant, on pouvait également voir, posé à côté d'une pile de livres, un parapluie dont le vert brillait plus que tout le reste. La tête penchée sur un carnet, plume en main, la jeune femme paraissait très absorbée par son écriture, mais de temps en temps, une goutte tombait, imbibant le papier alors qu'aucun nuage n'avait lâché ses eaux. Une main blanche allait essuyer la joue, tapoter le papier, puis la plume reprenait ses arabesques.
« Oh Polonius... » gémissait parfois une toute petite voix pleine de tristesse.
Dire que quelques jours plus tôt, Billie avait senti son coeur s'alléger de plusieurs poids qui s'étaient nichés en elle au fil de l'été passé au cottage familial. Bien vite évaporée cette bulle de joie qu'avait soufflé sur elle la présence d'Ofelia. Souhaitant encore préserver ce souvenir d'une soirée de bonheur, ce n'était pas à sa compagne qu'elle avait écrit, mais à celui qu'elle avait considéré, dès leur rencontre fortuite, comme une âme soeur. Il comprendrait la douleur qui l'avait saisie le matin même en découvrant le corps rigide de son cher Polonius, lové, comme endormi, dans son bol de nourriture. Il n'avait pas réagi quand elle l'avait appelée et le sang de la sorcière s'était glacé. Polonius 1er avait atteint l'âge vénérable de 3 ans, son successeur avait poussé jusqu'à 44 mois... Atropos avait tranché le fil de vie de Polonius III bien avant son temps.
Billie Shakespeare retint un sanglot. La douleur n'était pas moins vive que les premières fois.
@Jeremiah Shenton
Dans la blanche Albion, ce jour-là traversée par des bancs de nuages gris cendre ou sombres comme le ciel nocturne, dans la ville d'Inverness où des milliers de personnes vivaient sans le savoir côte à côte avec des sorciers et sorcières, il y avait un grand théâtre abritant plusieurs salles de spectacle, et juste à côté de ce théâtre, il y avait un petit jardin où se tenaient parfois des concerts et des prestations artistiques impromptues. Pas de musique, ce jour-là, que le murmure des feuilles encore obstinément attachées aux branches que balançait le vent de droite à gauche.
C'est sous le plus grand des trois arbres que comptait ce jardin-là que se tenait une jeune fille vêtue de noir, de pied presque jusqu'en cap. La mince silhouette n'aurait probablement pas été visible de la rue tant son habit noir la faisait glisser dans les ombres de la végétation en l'absence de soleil... si ça n'avait été de son étrange chapeau en forme de nénuphar. En s'approchant, on pouvait également voir, posé à côté d'une pile de livres, un parapluie dont le vert brillait plus que tout le reste. La tête penchée sur un carnet, plume en main, la jeune femme paraissait très absorbée par son écriture, mais de temps en temps, une goutte tombait, imbibant le papier alors qu'aucun nuage n'avait lâché ses eaux. Une main blanche allait essuyer la joue, tapoter le papier, puis la plume reprenait ses arabesques.
« Oh Polonius... » gémissait parfois une toute petite voix pleine de tristesse.
Dire que quelques jours plus tôt, Billie avait senti son coeur s'alléger de plusieurs poids qui s'étaient nichés en elle au fil de l'été passé au cottage familial. Bien vite évaporée cette bulle de joie qu'avait soufflé sur elle la présence d'Ofelia. Souhaitant encore préserver ce souvenir d'une soirée de bonheur, ce n'était pas à sa compagne qu'elle avait écrit, mais à celui qu'elle avait considéré, dès leur rencontre fortuite, comme une âme soeur. Il comprendrait la douleur qui l'avait saisie le matin même en découvrant le corps rigide de son cher Polonius, lové, comme endormi, dans son bol de nourriture. Il n'avait pas réagi quand elle l'avait appelée et le sang de la sorcière s'était glacé. Polonius 1er avait atteint l'âge vénérable de 3 ans, son successeur avait poussé jusqu'à 44 mois... Atropos avait tranché le fil de vie de Polonius III bien avant son temps.
Billie Shakespeare retint un sanglot. La douleur n'était pas moins vive que les premières fois.
@Jeremiah Shenton
- InvitéInvité
Re: How now, a rat? Dead for a ducat, dead!
Lun 14 Aoû 2023 - 17:32
❝ How now, a rat? Dead for a ducat, dead! ❞
- Billie & Jeremiah -
Can't you see That everyone is dying? The animals are crying. Religions are dividing As my family keeps on fighting
Si le jeune homme avait pris l'habitude de recevoir des lettres de sa camarade au fil de mois, il n'aurait jamais cru recevoir celle-ci. Les mots choisis par Bille étaient doux et tristes, agencés presque comme à l'ordinaire, si ce n'est l'émotion que l'on pouvait ressentir et dès que le peintre eut terminé de lire le message, son cœur se serra et une larme roula sur sa joue. Certains n'auraient pas compris à quel point la perte d'un être cher, quel qu'il soit, puisse emplir le cœur d'une personne de tant de peine, mais lui cernait parfaitement la chose, il la ressentait aussi fort que sa compagne et souhaitait lui venir en aide.
Son animal était important à ses yeux, comme toute créature vivante de la planète, méritant une vie longue et pleine, chose qui venait d'être arrachée à Polonius dans la fleur de l'âge. Jeremiah n'avait pas répondu à cette lettre, comptant bien rejoindre son amie au plus vite. Ce serait un moment solennel, difficile comme les deux âmes sœurs n'en avaient pas encore vécu. Revêtant ses habits sombres, il n'y avait que le rouge de la doublure de sa veste et de ses chaussettes qui apportait un peu de couleur à l'ensemble, représentant l'amour de cet être disparus.
Les passants se disaient encore qu'il venait d'un autre monde, s'habituant peu à peu à sa présence dans les environs, puisqu'il était toujours poli et doux avec les autres, loin d'être un voyou.
Tout était rassemblé pour ce funeste jour, les nuages encombrant le ciel d'Août, menaçant de faire couler ses larmes lui aussi. Elle était là, telle une Ophélie au bord du gouffre, qu'il pourrait peut-être sauvé avant qu'il ne soit trop tard. Ses pas le portèrent sous cet arbre, le bruit de sa canne résonnant sur le chemin. « Billie... » soupira l'artiste, le cœur lourd. Il retira son haut-de-forme en s'installant à ses côtés, pour exprimer ses sentiments. Son visage était fermé, humide et l'homme vint essuyer la joue avant de se rapprocher d'elle pour la prendre au creux de ses bras. « Ma douce amie... » L'air était lourd, les cœurs également et il n'était pas question de laisser le lutin s'évader, Jeremiah n'en aurait pas été capable à cet instant, cherchant les mots qui pourraient alléger l'esprit de sa complice.
Il la relâcha, les yeux brillants à son tour. « Je suis tellement navré de cette nouvelle. Que s'est-il passé ? Que puis-je faire pour toi, ma fée ? » demanda-t-il, sur mains sur celles de la jeune femme, comme pour échanger leurs forces, les combiner dans ce moment si triste qui affectait leurs deux âmes, se sachant parfaitement incompris. L'humain vit plus longtemps que l'animal et cette courte période de vie l'a toujours poussé à ne pas s'occuper d'animaux, craignant le chagrin depuis qu'il était petit et que le chien de ses parents avaient dû être piqué. La mort le peine énormément et il sait se montrer présent pour ceux qui en ont besoin, choisissant souvent de s'enfermer seul lorsque la faucheuse frappait une de ses connaissances proches directement, comme son grand-père qui lui manquait tous les jours.
Son animal était important à ses yeux, comme toute créature vivante de la planète, méritant une vie longue et pleine, chose qui venait d'être arrachée à Polonius dans la fleur de l'âge. Jeremiah n'avait pas répondu à cette lettre, comptant bien rejoindre son amie au plus vite. Ce serait un moment solennel, difficile comme les deux âmes sœurs n'en avaient pas encore vécu. Revêtant ses habits sombres, il n'y avait que le rouge de la doublure de sa veste et de ses chaussettes qui apportait un peu de couleur à l'ensemble, représentant l'amour de cet être disparus.
Les passants se disaient encore qu'il venait d'un autre monde, s'habituant peu à peu à sa présence dans les environs, puisqu'il était toujours poli et doux avec les autres, loin d'être un voyou.
Tout était rassemblé pour ce funeste jour, les nuages encombrant le ciel d'Août, menaçant de faire couler ses larmes lui aussi. Elle était là, telle une Ophélie au bord du gouffre, qu'il pourrait peut-être sauvé avant qu'il ne soit trop tard. Ses pas le portèrent sous cet arbre, le bruit de sa canne résonnant sur le chemin. « Billie... » soupira l'artiste, le cœur lourd. Il retira son haut-de-forme en s'installant à ses côtés, pour exprimer ses sentiments. Son visage était fermé, humide et l'homme vint essuyer la joue avant de se rapprocher d'elle pour la prendre au creux de ses bras. « Ma douce amie... » L'air était lourd, les cœurs également et il n'était pas question de laisser le lutin s'évader, Jeremiah n'en aurait pas été capable à cet instant, cherchant les mots qui pourraient alléger l'esprit de sa complice.
Il la relâcha, les yeux brillants à son tour. « Je suis tellement navré de cette nouvelle. Que s'est-il passé ? Que puis-je faire pour toi, ma fée ? » demanda-t-il, sur mains sur celles de la jeune femme, comme pour échanger leurs forces, les combiner dans ce moment si triste qui affectait leurs deux âmes, se sachant parfaitement incompris. L'humain vit plus longtemps que l'animal et cette courte période de vie l'a toujours poussé à ne pas s'occuper d'animaux, craignant le chagrin depuis qu'il était petit et que le chien de ses parents avaient dû être piqué. La mort le peine énormément et il sait se montrer présent pour ceux qui en ont besoin, choisissant souvent de s'enfermer seul lorsque la faucheuse frappait une de ses connaissances proches directement, comme son grand-père qui lui manquait tous les jours.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: How now, a rat? Dead for a ducat, dead!
Ven 25 Aoû 2023 - 1:00
La plume termina son ballet sur le papier au moment même où le héros romantique qu'était Jeremiah faisait son entrée dans le jardin de douleur de Billie. Si les roses y avaient fané depuis longtemps, le bleu éclatant des centaurées compensait l'absence d'azur dans le ciel, offrant quelques touches de gaieté à l'oeil qui en cherchait. Billie, elle, posa le regard sur l'écarlate qui semblait scintiller sous les habits de son ami, qui marchait dans sa direction, comme un coeur dans une cage thoracique. Le martèlement de la canne du jeune homme en était les battements.
Quand Jeremiah retira son chapeau pour se glisser à ses côtés, Billie en eut les larmes qui lui montèrent aux yeux et elle se laissa aller contre lui qui l'accueillait entre ses bras. Sincère et chaleureuse, l'embrassade lui offrit un rempart pour tenir à guet la tristesse. La compassion qu'elle entendit dans la voix de son ami lui fit un bien fou. Sa main droite échappa aux mains couveuses de Jeremiah pour aller à son tour se poser sur le dessus, leurs quatre mains formant une tour de compréhension mutuelle.
« Thou know'st 'tis common; all that lives must die, passing through nature to eternity... Il est mort durant la nuit, pauvre Polonius, seul en son nid. Quelle mauvaise amie, je fais! »
Et surtout comment survivrait-elle au chagrin de perdre ses parents, le temps venu, si la mort d'un compagnon rat la dévastait ainsi? Elle raffermit sa prise sur les mains de Jeremiah et releva suffisamment la tête pour le regarder dans les yeux. Elle n'y trouva qu'une grande empathie, qui lui réchauffa le coeur. La fortune lui avait souri le jour où son chemin avait croisé celui du Moldu.
« C'est si gentil d'avoir accouru pour te faire réceptacle de ma peine alors que le ciel est si merveilleusement traversé d'un tumulte de gris » dit-elle en pointant le ciel au travers des feuilles de l'arbre sous lequel ils s'abritaient.
Quand Jeremiah retira son chapeau pour se glisser à ses côtés, Billie en eut les larmes qui lui montèrent aux yeux et elle se laissa aller contre lui qui l'accueillait entre ses bras. Sincère et chaleureuse, l'embrassade lui offrit un rempart pour tenir à guet la tristesse. La compassion qu'elle entendit dans la voix de son ami lui fit un bien fou. Sa main droite échappa aux mains couveuses de Jeremiah pour aller à son tour se poser sur le dessus, leurs quatre mains formant une tour de compréhension mutuelle.
« Thou know'st 'tis common; all that lives must die, passing through nature to eternity... Il est mort durant la nuit, pauvre Polonius, seul en son nid. Quelle mauvaise amie, je fais! »
Et surtout comment survivrait-elle au chagrin de perdre ses parents, le temps venu, si la mort d'un compagnon rat la dévastait ainsi? Elle raffermit sa prise sur les mains de Jeremiah et releva suffisamment la tête pour le regarder dans les yeux. Elle n'y trouva qu'une grande empathie, qui lui réchauffa le coeur. La fortune lui avait souri le jour où son chemin avait croisé celui du Moldu.
« C'est si gentil d'avoir accouru pour te faire réceptacle de ma peine alors que le ciel est si merveilleusement traversé d'un tumulte de gris » dit-elle en pointant le ciel au travers des feuilles de l'arbre sous lequel ils s'abritaient.
Peter Drummond est fan
- InvitéInvité
Re: How now, a rat? Dead for a ducat, dead!
Lun 25 Sep 2023 - 15:07
❝ How now, a rat? Dead for a ducat, dead! ❞
- Billie & Jeremiah -
Can't you see That everyone is dying? The animals are crying. Religions are dividing As my family keeps on fighting
Les larmes de sa camarade d'ordinaire si rayonnante brisent le cœur de Jeremiah qui ressent toute la force de son chagrin, le prenant de plein fouet comme s'il était le sien. Porter le fardeau des autres était chose commune pour lui, qui avait cet espèce de don pour ressentir le monde d'une manière particulière. Hypersensible depuis l'enfance, il avait développé une empathie certaine qui pouvait lui faire énormément de mal s'il ne se protégeait pas. Et la plupart du temps, le peintre en était bien incapable, c'est ce qui rend son art authentique et puissant, faisant réagir les visiteurs aussi bien devant un paysage ensoleillé que devant ses toiles les plus sombres où l'ont voyait clairement les cicatrices de son âme...
Alors, auprès d'une si douce âme, il ne peut que se laisser emporter par le tourment qui règne. Billie est une amie chère à son cœur, elle y est entrée par surprise et ne pouvait à présent plus le quitter, même si elle essayait. Leurs cœurs étaient faits du même bois et c'est ainsi qu'ils évoluaient parmi les badauds, irréels et intemporels.
Après s'être faite prisonnière des bras de Jeremiah, leurs mains s'entremêlent, ce contact les ancrant dans leur réalité, la peine s'échappant pour se partager. Le peintre laisse échapper une larme à son tour, qu'il laisse rouler le long de sa jouer pour venir mourir sur sa cuisse. Les mots de la jeune femme touchent son cœur, lui faisant passer sa main sur le haut de la tour pour lui montrer son soutien d'une caresse délicate. « Ay, madam, it is common... Tu n'es pas une mauvaise amie. Lui a voulu te protéger. Il a attendu que tu ne sois pas là pour ne pas assister à cette tragédie... »
L'artiste faisait de même en position de faiblesse, il attendait d'être seul pour s'enfermer à double tour, refusant que quiconque lui vienne en aide dans son processus. Il n'y a pas que les oiseaux qui se cachent pour mourir... S'il était présent pour son aie, c'était tout de même bien grâce à la témérité de ses proches, lui faisant comprendre l'importance de ses gestes, bien qu'il préfère sa solitude dans ce genre de moment. La mélancolie qui régnait en ce lieu était propice à ces pensées d’outre-tombe, la météo s'accordait avec leur peine comme si elle savait que ce jour n'était pas fait pour la chaleur étouffante d'été. « Les cieux savent qu'un être pur les a rejoint et nous envoie sa compassion. Il nous invite à nous recueillir, à nous souvenir. Parles-moi de Polonius, fais lui parvenir ton plus beau souvenir... » s'enquit le brun en se rapprochant de sa complice, désireux d'alléger son cœur, d'aspirer sa douleur.
Alors, auprès d'une si douce âme, il ne peut que se laisser emporter par le tourment qui règne. Billie est une amie chère à son cœur, elle y est entrée par surprise et ne pouvait à présent plus le quitter, même si elle essayait. Leurs cœurs étaient faits du même bois et c'est ainsi qu'ils évoluaient parmi les badauds, irréels et intemporels.
Après s'être faite prisonnière des bras de Jeremiah, leurs mains s'entremêlent, ce contact les ancrant dans leur réalité, la peine s'échappant pour se partager. Le peintre laisse échapper une larme à son tour, qu'il laisse rouler le long de sa jouer pour venir mourir sur sa cuisse. Les mots de la jeune femme touchent son cœur, lui faisant passer sa main sur le haut de la tour pour lui montrer son soutien d'une caresse délicate. « Ay, madam, it is common... Tu n'es pas une mauvaise amie. Lui a voulu te protéger. Il a attendu que tu ne sois pas là pour ne pas assister à cette tragédie... »
L'artiste faisait de même en position de faiblesse, il attendait d'être seul pour s'enfermer à double tour, refusant que quiconque lui vienne en aide dans son processus. Il n'y a pas que les oiseaux qui se cachent pour mourir... S'il était présent pour son aie, c'était tout de même bien grâce à la témérité de ses proches, lui faisant comprendre l'importance de ses gestes, bien qu'il préfère sa solitude dans ce genre de moment. La mélancolie qui régnait en ce lieu était propice à ces pensées d’outre-tombe, la météo s'accordait avec leur peine comme si elle savait que ce jour n'était pas fait pour la chaleur étouffante d'été. « Les cieux savent qu'un être pur les a rejoint et nous envoie sa compassion. Il nous invite à nous recueillir, à nous souvenir. Parles-moi de Polonius, fais lui parvenir ton plus beau souvenir... » s'enquit le brun en se rapprochant de sa complice, désireux d'alléger son cœur, d'aspirer sa douleur.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: How now, a rat? Dead for a ducat, dead!
Ven 20 Oct 2023 - 2:09
La présence de Jeremiah à ses côtés et la beauté du ciel écossais apaisaient la douleur émotive de Billie. Si elle ne pensait pas trop à tous ces moments où Polonius l'avait fait rire, lui avait chatouillé le cou, lui avait doucement mangé dans les mains, était venu se loger contre son ventre pour s'y endormir, à toutes les fois où, au cours des deux dernières années, il lui avait simplement changé les idées en lui offrant son doux pelage à caresser quand les heures du jour ne semblaient pas suffire pour terminer la somme d'études et de rédaction à faire un cours du lendemain. Oui, si elle ne pensait à aucun de ces moments-là, Billie Shakespeare parvenait presque à sourire.
La réponse de Jeremiah lui offrit un peu de réconfort, elle n'avait pas même songé que Polonius avait attendu le creux de la nuit pour passer de vie à trépas et lui épargner ce difficile adieu. Elle farfouilla dans son sac-grenouille, à la recherche d'un mouchoir, qu'elle tira fermement vers elle. Le bout de tissu blanc marqué par des motifs floraux noir et rouge se mariait à la fois à la pâleur de la jeune fille et à ses sombres habits de deuil.
Une inspiration profonde la traversa tandis qu'elle levait les yeux vers le ciel, trouvant là force et inspiration pour affronter une première journée sans son Polonius. Avoir son ami près d'elle la rassurait aussi beaucoup, surtout le fait qu'il ne se moquait pas de la voir affligée par la perte d'un rat de compagnie. Peut-être que les Moldus comprenaient davantage l'attachement qu'on pouvait avoir envers un animal, eux qui ne connaissaient pas les créatures magiques?
« Je t'en parlerai une autre fois, cher ami. J'ai peur d'ouvrir les valves trop grandes aujourd'hui. »
Elle inspira à nouveau et expira bruyamment, laissant ses doigts courir sur le papier couvert de son écriture.
« Mon père a bien failli mourir il y a quelques mois. C'est comme si la mort rôdait, tu ne trouves pas...? »
La réponse de Jeremiah lui offrit un peu de réconfort, elle n'avait pas même songé que Polonius avait attendu le creux de la nuit pour passer de vie à trépas et lui épargner ce difficile adieu. Elle farfouilla dans son sac-grenouille, à la recherche d'un mouchoir, qu'elle tira fermement vers elle. Le bout de tissu blanc marqué par des motifs floraux noir et rouge se mariait à la fois à la pâleur de la jeune fille et à ses sombres habits de deuil.
Une inspiration profonde la traversa tandis qu'elle levait les yeux vers le ciel, trouvant là force et inspiration pour affronter une première journée sans son Polonius. Avoir son ami près d'elle la rassurait aussi beaucoup, surtout le fait qu'il ne se moquait pas de la voir affligée par la perte d'un rat de compagnie. Peut-être que les Moldus comprenaient davantage l'attachement qu'on pouvait avoir envers un animal, eux qui ne connaissaient pas les créatures magiques?
« Je t'en parlerai une autre fois, cher ami. J'ai peur d'ouvrir les valves trop grandes aujourd'hui. »
Elle inspira à nouveau et expira bruyamment, laissant ses doigts courir sur le papier couvert de son écriture.
« Mon père a bien failli mourir il y a quelques mois. C'est comme si la mort rôdait, tu ne trouves pas...? »
|
|