- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Je veux vivre autre chose que cette vie ¤ ft. James
Dim 20 Aoû 2023 - 1:29
Y a-t-il un endroit, hormis le Manoir Blackthorn, où tu voudrais encore moins te trouver qu'ici ? Là, au milieu de tous les sangs-purs des Highlands et d'ailleurs, ce smoking guindé en guise d'armure, t'as l'impression d'étouffer, le cou serré par un noeud-papillon austère. Aussi maussade que ton visage, sans doute. Tu fais acte de présence, purement et simplement, te répétant inlassablement que ces festivités - dont tu n'as cure - te retardent dans ta célébration de Lughnasadh - autrement plus importante. La première fête des moissons doit attendre, cependant, tu ne peux décemment pas t'élever à ce point contre les convenances. Tu n'es pas assez en position de force - pas encore - pour asseoir tes propres décisions, et celles de tes parents étaient on ne peut plus claires : vous vous deviez de représenter la famille. Alors pourquoi ? Pourquoi Cataleya n'est-elle visible nulle part ? Pourquoi même sa mère ne l'évoque pas une seconde ? Ces mondanités supplémentaires t'insupportent chaque jour un peu plus, mais l'incompréhension les surpasse largement.
T'as compté les minutes et les heures jusqu'à la délivrance, et regagné avec un empressement évident ton appartement dès lors que la bienséance a pu t'autoriser à le faire. T'as achevé tes préparatifs, et ce colis destiné à ta cousine @Cataleya Blackthorn, contenant les offrandes rituelles, pains aux herbes, mélange d'infusions, corndolly. T'as envoyé Göllnir à son domaine, dont tu ne t'es pas toi-même approché depuis qu'elle t'a si curieusement fait venir en mars. Même tes cueillettes restent circonscrites à l'autre extrémité du cimetière, et ce n'est que de l'autre mur d'enceinte que tu lèves parfois le regard vers la bâtisse aussi fascinante que terrifiante où réside la rousse - tu peines réellement à comprendre cet effet étrange que le Yard Manor te fait. Mais il y a un moment que beaucoup de choses t'échappent, et toi qui ne supportes que très difficilement de laisser des mystères irrésolus et de ne pas garder le contrôle sur tout, on ne peut pas dire que tu t'en portes très bien.
Ta corneille est revenue un peu plus tard, son colis encore dans le bec. T'es resté un moment à regarder ton volatile étrangement silencieux. Ses pattes agrippées finalement à ton épaule, tu l'as gratifié d'une caresse comme il a posé sa petite tête contre ta joue, avant de poser le paquet intact sur la table.
-
Et de la protéger, surtout.
Les nuits suivantes ont été plus compliquées encore que d'ordinaire, semble-t-il, peuplées de mille cauchemars ravivant des souvenirs d'enfance que tu espérais pourtant enfouis depuis longtemps. T'as vu tes proches te tourner le dos un par un. Ta famille de sang, de clan, mais aussi de coeur. Les Blackthorn, de Launay-Robinson, Max, les Capes Noires... Tous, abandonnant le pion dispensable que tu représentais. T'as vu Baby tomber mille fois de sa tour, t'as entendu des cris retentir dans tout le Manoir à t'en vriller les tympans, t'as senti encore le premier doloris brûler ta chair au point de te faire perdre la raison, et vu de nouvelles marques barrer le corps trop frêle de Cat. Puis tout s'est mélangé, et les horreurs se sont succédées, vécues ou imaginées. Un étrange serpent engloutissant Fire, ton monde disparaissant dans les ténèbres épaisses émanant étrangement d'un manoir aux contours mêlés du domaine Blackthorn et du Yard Manor, des sorts transperçant Jeremiah de part en part... Chaque fois que le sommeil parvenait - difficilement pourtant - à te gagner, c'était pour t'éveiller en sursaut, haletant et en sueur, la rage et la terreur bouillonnant au fond du coeur. Combien de fois as-tu imaginé, à l'instant où le rêve s'efface pour laisser place à la réalité, mais que l'esprit n'est pas encore parfaitement raisonnable, brûler tout le Manoir et ces tortionnaires qui régissent encore vos vies ? Plus les jours passent, et plus les minutes pour apaiser ce volcan dans ton coeur se font longues.
Et parfois ce sont ces larmes que tu ne parviens pas à retenir, quand les limbes t'ont laissé seul après que tous se soient détournés de toi. Ces jours-là, tu trouves toujours un moyen pour passer ne serait-ce que quelques minutes avec l'un d'entre eux. Pour maintenir un lien que tu cherches depuis des mois à garder. Pour manifester l'affection que tu as si longtemps peiné à exprimer.
Et pour te rassurer, aussi.
La Moufette Enchantée. Assis à une table un peu isolée, tu restes songeur, le visage tourné vers la vitre qui donne une visibilité sur la rue, bien que ton attention ne soit absolument pas portée sur les gens qui vont et viennent et tournent parfois leur regard vers toi. Tu attends ta soeur, ce coeur en sucre, dont tu cherches sans le dire à te rapprocher depuis ton retour. Non, depuis le début de l'année surtout. Elle souhaitait te parler, et toi, occulter l'énième cauchemar ayant perturbé ton sommeil.
Un thé lavande et fruits d'été à peine entamé devant toi, tu tournes pourtant un regard surpris quand la voix de ton aînée retentit d'une manière inédite. Depuis quand Vicky chantait-elle ?
« Bonjouuur ! »
T'arques un sourcil, surpris, alors qu'elle avance finalement vers toi en exécutant des pas de danse guère plus habituels la concernant.
Et alors tu comprends. Oh ! tu ne comprends que trop bien. Parce que tu as subi un sort similaire quelques semaines auparavant en compagnie de Muller et Keir. Et si le souvenir te concernant ne générait pas vraiment d'hilarité - t'étais même plutôt agacé de cette mésaventure, faut dire ce qui est - là, à voir ta soeur tournoyer sur elle-même, tu ne peux t'empêcher de t'esclaffer.
« Oh ! Mon frère ! Que m'arrive-t-il !? Je ne peux pas l'arrêteeeeerr ! Moi qui voulais juste te parleeeer ! Pitié, aide-moi ! À faire cesser cela ! »
Ok, là t'es franchement hilare, mais tu sors naturellement ta baguette pour lancer un finite annulant les effets du sortilège qu'un petit plaisantin a cru drôle de lui jeter. Bon d'accord, c'était peut-être effectivement un peu drôle mais...
-
Fort heureusement pour elle, le sortilège restait simple, un peu comme celui que tu avais subi, et ton contresort a suffi à la libérer, parce qu'il te semble bien qu'ainsi perturbée, elle commençait à venir fouiller tes pensées. Tu la fais galamment asseoir à la table où tu étais toi-même installé, et fais signe à un.e employé.e de venir vous servir : un thé à la vanille et un de ces cupcakes à la fraise devraient lui remonter un peu le moral. Comme ces pâtisseries à la myrtille qui te laissent toujours nostalgiques. T'étais là avec @Cataleya Blackthorn et @Maximilien Leroy, lorsque tu les avais goûtées l'an dernier.
Il y a une éternité.
Mais t'as pas le temps de te perdre dans tes souvenirs qu'un visage s'interpose. Un visage qu'il ne te semble pas connaître et qui baragouine tu ne sais pas trop quoi, mentionnant les duellistes - mais qu'est-ce qu'ils viennent fiche ici ceux-là ? Tu finis par comprendre que t'as "gâché son effet", et qu'il te défie en duel de bavboules en conséquence. Il te faut quelques secondes, là, en silence, pour t'assurer que tu as bien entendu ce que tu viens d'entendre, devant l'incongruité de la situation. Un sourcil arqué d'abord sous l'effet de la surprise, puis pour ménager un certain effet, tu te redresses parfaitement, toisant l'inconnu duelliste d'une demi-tête.
-
- T'as ruiné mon effet, ça devait durer jusqu'à la fin de la chanson ! Je te défie en duel de bavboules pour me venger ! lance-t-il à nouveau, sans se démonter.
Tu piges absolument pas ce qu'il cherchait à faire, mais ça n'a aucune espèce d'importance. Il tente de maintenir une attitude courageuse, comme s'il ne craignait rien, mais son regard se fait plus fuyant lorsque tu fais un pas vers lui, le surplombant de toute ta hauteur. Tu ne comprends décidément rien à ce qu'il raconte, mais une chose est sûre : s'il a jeté un sort à Victoria, il ne s'en tirera pas comme ça.
-
Tu pèses sur chacun de tes mots, et volontairement, tu fais glisser ta baguette dans ta main. Tu n'as pas vraiment l'intention de t'en servir, songeant que parti comme c'est, ce ne sera peut-être pas nécessaire et ça t'arrange bien, mais il n'est pas obligé de le savoir. Tout comme il n'est pas obligé de savoir que tu es meilleur défenseur qu'attaquant.
-
Un pas de plus, comblant la distance, et comme tu ne cilles pas, tes prunelles gelées plongées dans les siennes, c'est lui qui esquisse un mouvement de recul, se reprenant tant bien que mal in extremis. Trop tard. L'effet est déjà fait.
-
Faut croire que oui, parce qu'après un regard en retrait comme s'il cherchait de l'aide, il a tourné les talons en marmonnant ce que tu supposes être des insultes dans une langue que tu ne connais pas. Evidemment, ça n'aurait peut-être pas été aussi "simple" s'il avait engagé les hostilités en duel ordinaire à la place, ou répondu par l'offensive à tes menaces, et tu peux remercier sans le savoir ses camarades duellistes qui lui en ont déjà fait baver aujourd'hui, le rendant réticent à engager une telle offensive. Mais qu'importe, l'incident semble clos, et tu peux retrouver sereinement ta pâtissière préférée.
Un raclement de gorge derrière toi attire ton attention vers le comptoir, et tu hoches poliment la tête pour remercier l'employé.e qui te remet le plateau pour la blondinette qui se remet de ses émotions, et ne manquera pas de reconnaître les effluves de la boisson autant que les fragrances de la douceur apportée dans la seconde...
– the best –
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» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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Re: Je veux vivre autre chose que cette vie ¤ ft. James
Dim 3 Sep 2023 - 13:47
Pardon Sugar. Tu présentes des excuses, mais tu dois bien avouer que tu trouves ça un peu drôle quand même. Mais les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, n'est-ce pas ? Et tu libères ton aînée, peinant cependant à masquer ton hilarité.
« James... »
Elle boude un peu, ta blondinette adorée, et rougit piteusement, détestant les regards ainsi portés sur elle. Alors tu tentes au mieux de la rasséréner, offrant une place pour qu'elle puisse reprendre doucement ses esprits.
« Merci Cupcake. »
Ce surnom, il n'y a définitivement qu'elle pour te l'octroyer, elle seule de qui tu pourrais l'accepter. Et cette affection indéfectible te réchauffe chaque fois le coeur, tout autant que tu lui voues un amour inconditionnel toi-même. A tel point que tu n'es assurément pas prêt à laisser qui que ce soit la mettre mal à l'aise ou, pire, la blesser impunément. Et ce type, là, face à vous en fait rapidement les frais, quand bien même Victoria cherche à t'apaiser.
« James, laisse-le, ça n'en vaut pas la peine... »
Oh que si Sugar, ça en vaut la peine. Parce qu'elle est ton sang, ta meute, et qu'elle vaudra toujours plus à tes yeux que toutes les personnes ici présentes, assurément. On te remet ton plateau, mais avant même que tu puisses le porter jusqu'à votre table - depuis quand fais-tu ainsi le service ? - tu vois ta soeur tenter un sortilège qui termine en anguilles enchevêtrées et tu doutes fortement que ce fût l'effet escompté.
Plateau posé, assis près de la pâtissière, tu la laisses poser la tête sur ton épaule - en public - et poses même la tienne sur la sienne. Elle reste ainsi un moment, centrée sur ta présence et le doux parfum de vanille émanant de sa tasse. Une minute, ou deux, le temps qu'elle retrouve ses couleurs ordinaires, et que son rythme cardiaque ralentisse.
« Je suis navrée de toute cette attention portée sur nous, mon frère. »
-Tu n'y es pour rien.
Et tu penses sincèrement ces mots. Tu ne lui en veux pas le moins du monde, et elle n'a aucunement à être désolée. Elle se redresse finalement, plongeant encore le nez dans son thé avant de se tourner à nouveau vers toi.
« Aurais-tu quelque chose sur toi qui puisse atténuer ma migraine ? Je ne voudrais pas embêter tout le monde... »
-Bien sûr.
Déformation professionnelle, dirait-on, mais c'est un fait, il est quelques potions que tu gardes en permanence sur toi, dans un coffret soigneusement protégé. Tu l'ouvres délicatement et sors sans hésitation aucune une potion antalgique aux reflets jaune-vert, infusée de tentacules de murlap. Tu en verses quelques gouttes sur un sucre présent sur votre plateau, refusant de gâcher son thé avec l'amertume du philtre anti-douleur, et lui tends le remède.
-Laisse-le fondre doucement, ça devrait agir vite.
« James... »
Elle boude un peu, ta blondinette adorée, et rougit piteusement, détestant les regards ainsi portés sur elle. Alors tu tentes au mieux de la rasséréner, offrant une place pour qu'elle puisse reprendre doucement ses esprits.
« Merci Cupcake. »
Ce surnom, il n'y a définitivement qu'elle pour te l'octroyer, elle seule de qui tu pourrais l'accepter. Et cette affection indéfectible te réchauffe chaque fois le coeur, tout autant que tu lui voues un amour inconditionnel toi-même. A tel point que tu n'es assurément pas prêt à laisser qui que ce soit la mettre mal à l'aise ou, pire, la blesser impunément. Et ce type, là, face à vous en fait rapidement les frais, quand bien même Victoria cherche à t'apaiser.
« James, laisse-le, ça n'en vaut pas la peine... »
Oh que si Sugar, ça en vaut la peine. Parce qu'elle est ton sang, ta meute, et qu'elle vaudra toujours plus à tes yeux que toutes les personnes ici présentes, assurément. On te remet ton plateau, mais avant même que tu puisses le porter jusqu'à votre table - depuis quand fais-tu ainsi le service ? - tu vois ta soeur tenter un sortilège qui termine en anguilles enchevêtrées et tu doutes fortement que ce fût l'effet escompté.
Plateau posé, assis près de la pâtissière, tu la laisses poser la tête sur ton épaule - en public - et poses même la tienne sur la sienne. Elle reste ainsi un moment, centrée sur ta présence et le doux parfum de vanille émanant de sa tasse. Une minute, ou deux, le temps qu'elle retrouve ses couleurs ordinaires, et que son rythme cardiaque ralentisse.
« Je suis navrée de toute cette attention portée sur nous, mon frère. »
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Et tu penses sincèrement ces mots. Tu ne lui en veux pas le moins du monde, et elle n'a aucunement à être désolée. Elle se redresse finalement, plongeant encore le nez dans son thé avant de se tourner à nouveau vers toi.
« Aurais-tu quelque chose sur toi qui puisse atténuer ma migraine ? Je ne voudrais pas embêter tout le monde... »
-
Déformation professionnelle, dirait-on, mais c'est un fait, il est quelques potions que tu gardes en permanence sur toi, dans un coffret soigneusement protégé. Tu l'ouvres délicatement et sors sans hésitation aucune une potion antalgique aux reflets jaune-vert, infusée de tentacules de murlap. Tu en verses quelques gouttes sur un sucre présent sur votre plateau, refusant de gâcher son thé avec l'amertume du philtre anti-douleur, et lui tends le remède.
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– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
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Re: Je veux vivre autre chose que cette vie ¤ ft. James
Jeu 19 Oct 2023 - 17:30
« Oh merci ! »
T'esquisses un sourire, minimisant quelque peu ta réussite. T'es doué en potions, tu le sais, mais puisque cela ne représente pas de réelle difficulté pour toi, est-ce si notable ? Pas aux yeux de vos parents, apparemment, puisqu'ils ne t'accordent pas le moindre crédit.
« Je me sens déjà mieux, merci James. Tu es si attentionné. »
-Pour toi, évidemment, Sugar.
Ta soeur. Ton clan. Ta meute. Tu donnerais ta vie pour eux, c'est une certitude absolue pour toi. Quand bien même ils l'ignorent peut-être, puisque tu ne sais guère montrer ton affection. Ou de façon incorrecte, semble-t-il.
« Comment te portes-tu, mon frère ? Pour de vrai, je veux dire ? J'ai cru capter par inadvertance quelque trouble dans ton esprit... Pardon de ne pas avoir pu contrôler... Mais je m'inquiète pour toi. »
Tu t'apprêtais à répondre une banalité, à l'évidence, mais ses mots te coupent l'herbe sous le pied et un soupir t'échappe. Tu ne sais guère quoi répondre qui ne soit ni mensonge éhonté, ni trop proche de la vérité que tu peines à verbaliser.
-Ce n'est rien... finis-tu par lâcher, minimisant encore le trouble qui perturbe ton coeur. Juste quelques cauchemars mais ça passera,ne t'inquiète pas...
Ce n'est pas complètement faux mais... tu passes clairement sous silence l'impact que ces songes que tu sais pourtant irréels ont encore sur ton humeur, une fois éveillé.
-Ce n'était pas pour ça que tu avais proposé qu'on se voie, n'est-ce pas ? reprends-tu presque sans lui laisser le temps de rétorquer. A l'évidence, tu préfères te focaliser sur elle, que sur tes propres faiblesses mentales...
T'esquisses un sourire, minimisant quelque peu ta réussite. T'es doué en potions, tu le sais, mais puisque cela ne représente pas de réelle difficulté pour toi, est-ce si notable ? Pas aux yeux de vos parents, apparemment, puisqu'ils ne t'accordent pas le moindre crédit.
« Je me sens déjà mieux, merci James. Tu es si attentionné. »
-
Ta soeur. Ton clan. Ta meute. Tu donnerais ta vie pour eux, c'est une certitude absolue pour toi. Quand bien même ils l'ignorent peut-être, puisque tu ne sais guère montrer ton affection. Ou de façon incorrecte, semble-t-il.
« Comment te portes-tu, mon frère ? Pour de vrai, je veux dire ? J'ai cru capter par inadvertance quelque trouble dans ton esprit... Pardon de ne pas avoir pu contrôler... Mais je m'inquiète pour toi. »
Tu t'apprêtais à répondre une banalité, à l'évidence, mais ses mots te coupent l'herbe sous le pied et un soupir t'échappe. Tu ne sais guère quoi répondre qui ne soit ni mensonge éhonté, ni trop proche de la vérité que tu peines à verbaliser.
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Ce n'est pas complètement faux mais... tu passes clairement sous silence l'impact que ces songes que tu sais pourtant irréels ont encore sur ton humeur, une fois éveillé.
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– the best –
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