- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Jeu 28 Sep 2023 - 21:20
Émergeant de la salle de bain sur la pointe des pieds, les pans de sa serviette pincés entre ses lèvres puisque les mains s'acharnent à discipliner ses boucles sans les casser, Cataleya file sous les dernières lueurs du jour à la manière d’un chat. Ses grands yeux bleus chassant encore un peu les ombres de l’appartement, mais plus par peur de se faire surprendre par @Charlie Keir que réellement inquiétée par le contexte qui est le sien. S’il y a bien un lieu où elle se sait en sécurité, c’est bien ici. Pourtant elle semble subitement accélérer l’allure sur ces trois derniers mètres, refermant prestement la porte après un bon digne d’une biche mise en fuite. L’adrénaline soufflerait certain, à moins qu’elle eut vraiment cru au fait que Charlie descendrait dans la seconde et puisse la surprendre ainsi enveloppée d’une vulgaire serviette. La porte se referme, le regard se tourne malicieusement vers Miguel, et si la tentation de poser le genoux sur son lit et le condamner à basculer avec elle dans les draps se fait évidente, c’est raisonnable que la lufkin vient à se vêtir.
De son index -à peine posé sur la joue du madrilène- elle réoriente un regard qu’elle sait baladeur. Mue d’une paradoxale pudeur puisque, si elle prenait toujours grand plaisir à se hisser sur ce corps tentateur, elle éprouvait également l’effroyable besoin de nicher sous les draps afin de taire sa nudité. Même au regard d’un homme qui trop souvent la contemplait dans son plus simple apparat. Sa robe de soie bleu méticuleusement enfilée, ses lèvres ont pourtant tôt fait de sertir la joue du madrilène comme souvent lorsqu’il était à proximité, et dans un soupir, elle fini inexorablement par choir à ses côtés. La tête posée sur ses cuisses et une main désespérément tendue pour se saisir de son ouvrage traitant de l’alphabet de l’Orkhon. Un ennui pour l’homme d’action qu’était Miguel, mais la nouvellement Villanueva aimait à se dire que c’était le genre d’ouvrage qu’apprécierait sans doute son mentor. A moins que ce soit l’une des trop nombreuses recommandations de lecture qu’elle avait annotées durant ses cours ? Meh. Ca expliquait peut être pourquoi elle l’avait mit en tête de liste. Quoi qu’elle répondrait que c’était pour mieux lui donner tord lors de leur prochain cours. Du genre demain, huit heures.
Intuitivement alors, le regard se lève vers Miguel et la main vient de nouveau effleurer sa joue pour happer son attention. Elle voudrait lui réclamer un baiser mais se perd longuement sur ses traits, captivé par cette nonchalance qu'il arborait là où tout chez elle puait l'angoisse de la rentrée.
- Je ne sais pas comment tu fais... Demain me terrifie.
Les lèvres n'ont pas bougés, mais la voix qui résonne dans la chambre est bien loin de l'éther habituel qui accompagne la sang pure. Au contraire, le ton est grave, presque caverneux, et ce simple fait arrache une singulière grimace à la sorcière qui tourne les yeux vers la peluche licorne qui repose mollement sur la table de chevet. Ok. Il fallait vraiment qu'elle corrige ça. D'un geste souple elle se redresse et se saisit de cette vieillerie arraché au stand de la fête foraine. Le regard suit longuement les coutures aux allures de broderie et, enfin, elle dégaine son ciseau pour en défaire quelques unes. Elle aurait dû enchanter de la glaise et non pas une peluche : les modifications apporté à son enchantement auraient été plus aisé.
- Et cette chose va me rendre folle... Peste la peluche, la voix déraillant sous ces fils qu'inlassablement Cataleya tordaient sous sa lame. A quoi vont ressembler mes cours avec cette ch-. chose. Ok, elle venait clairement de péter son enchantement en coupant le mauvais fil.
De son index -à peine posé sur la joue du madrilène- elle réoriente un regard qu’elle sait baladeur. Mue d’une paradoxale pudeur puisque, si elle prenait toujours grand plaisir à se hisser sur ce corps tentateur, elle éprouvait également l’effroyable besoin de nicher sous les draps afin de taire sa nudité. Même au regard d’un homme qui trop souvent la contemplait dans son plus simple apparat. Sa robe de soie bleu méticuleusement enfilée, ses lèvres ont pourtant tôt fait de sertir la joue du madrilène comme souvent lorsqu’il était à proximité, et dans un soupir, elle fini inexorablement par choir à ses côtés. La tête posée sur ses cuisses et une main désespérément tendue pour se saisir de son ouvrage traitant de l’alphabet de l’Orkhon. Un ennui pour l’homme d’action qu’était Miguel, mais la nouvellement Villanueva aimait à se dire que c’était le genre d’ouvrage qu’apprécierait sans doute son mentor. A moins que ce soit l’une des trop nombreuses recommandations de lecture qu’elle avait annotées durant ses cours ? Meh. Ca expliquait peut être pourquoi elle l’avait mit en tête de liste. Quoi qu’elle répondrait que c’était pour mieux lui donner tord lors de leur prochain cours. Du genre demain, huit heures.
Intuitivement alors, le regard se lève vers Miguel et la main vient de nouveau effleurer sa joue pour happer son attention. Elle voudrait lui réclamer un baiser mais se perd longuement sur ses traits, captivé par cette nonchalance qu'il arborait là où tout chez elle puait l'angoisse de la rentrée.
- Je ne sais pas comment tu fais... Demain me terrifie.
Les lèvres n'ont pas bougés, mais la voix qui résonne dans la chambre est bien loin de l'éther habituel qui accompagne la sang pure. Au contraire, le ton est grave, presque caverneux, et ce simple fait arrache une singulière grimace à la sorcière qui tourne les yeux vers la peluche licorne qui repose mollement sur la table de chevet. Ok. Il fallait vraiment qu'elle corrige ça. D'un geste souple elle se redresse et se saisit de cette vieillerie arraché au stand de la fête foraine. Le regard suit longuement les coutures aux allures de broderie et, enfin, elle dégaine son ciseau pour en défaire quelques unes. Elle aurait dû enchanter de la glaise et non pas une peluche : les modifications apporté à son enchantement auraient été plus aisé.
- Et cette chose va me rendre folle... Peste la peluche, la voix déraillant sous ces fils qu'inlassablement Cataleya tordaient sous sa lame. A quoi vont ressembler mes cours avec cette ch-. chose. Ok, elle venait clairement de péter son enchantement en coupant le mauvais fil.
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Mar 10 Oct 2023 - 21:28
Assis dans son lit, les jambes tendues l’une pliée sur l’autre, Miguel joue aux jeux vidéos. Vous saviez, vous, que les moldus avaient créé un jeu de Quidditch ? C’était assez fou non ? Bon… ça mettait en scène les équipes des maisons de Poudlard et pas celles de Beauxbâtons mais c’était cool quand même non ? Bon. C’était une une console très vieille qui lui avait couté un rein. Mais il ne regrettait rien, ok ? Quant à savoir comment et pourquoi les moldus connaissaient l’existence du Quidditch, même s’ils étaient persuadés qu’il s’agissait d’un sport fictif, il en avait tellement rien à carrer.
Intensément concentré sur le batteur qu’il joue actuellement, il est ravi que ce ne soit pas l’attrapeur qu’il incarne a cet instant parce que la vision d’une jolie rouquine fort peu vêtue aux cheveux mouillés le déconcentre assez. Mal viser un cognard c’était quelque-chose. Rater le vif d’or, c’en était une autre.
Presque distraitement, il l’embrasse à son tour et il aurait pu râler sur ses cheveux qui mouillaient son jogging alors qu’elle y déposait sa tête mais il n’en fait rien, se contentant d’une douce mais distraite caresse sur une joue diaphane, juste le temps de célébrer un but marqué.
« Je ne sais pas comment tu fais... Demain me terrifie. »
La première fois, il avait sursauté. Aujourd’hui, il n’accordait même plus un regard à la peluche même si les changements de voix étaient particulièrement désagréables. Il aurait bien voulu finir son match mais la Blackthorn entre en guerre ouverte contre une licorne aussi grosse qu’elle et c’était potentiellement dangereux. Alors il mets pause et abandonne sa manette par terre.
- Qu’est ce qui t’inquiète, en vrai ? De pas pouvoir parler ?
Elle ne répond pas… A la fois parce qu’elle ne peut pas mais aussi parce qu’elle s’échine encore sur cette pauvre licorne qui pensait sûrement avoir une vie de peluche plus tranquille jusqu’à avoir été adoptée par Cataleya Quarta Blackthorn. Bien moins bon que l’héritière (suspendue temporairement de ses fonctions) en sortilèges, il n’essaye pas de l’aider mais se tient prêt à aller chercher de quoi la nourrir si l’anxiété et la mauvaise humeur demeuraient.
Intensément concentré sur le batteur qu’il joue actuellement, il est ravi que ce ne soit pas l’attrapeur qu’il incarne a cet instant parce que la vision d’une jolie rouquine fort peu vêtue aux cheveux mouillés le déconcentre assez. Mal viser un cognard c’était quelque-chose. Rater le vif d’or, c’en était une autre.
Presque distraitement, il l’embrasse à son tour et il aurait pu râler sur ses cheveux qui mouillaient son jogging alors qu’elle y déposait sa tête mais il n’en fait rien, se contentant d’une douce mais distraite caresse sur une joue diaphane, juste le temps de célébrer un but marqué.
« Je ne sais pas comment tu fais... Demain me terrifie. »
La première fois, il avait sursauté. Aujourd’hui, il n’accordait même plus un regard à la peluche même si les changements de voix étaient particulièrement désagréables. Il aurait bien voulu finir son match mais la Blackthorn entre en guerre ouverte contre une licorne aussi grosse qu’elle et c’était potentiellement dangereux. Alors il mets pause et abandonne sa manette par terre.
- Qu’est ce qui t’inquiète, en vrai ? De pas pouvoir parler ?
Elle ne répond pas… A la fois parce qu’elle ne peut pas mais aussi parce qu’elle s’échine encore sur cette pauvre licorne qui pensait sûrement avoir une vie de peluche plus tranquille jusqu’à avoir été adoptée par Cataleya Quarta Blackthorn. Bien moins bon que l’héritière (suspendue temporairement de ses fonctions) en sortilèges, il n’essaye pas de l’aider mais se tient prêt à aller chercher de quoi la nourrir si l’anxiété et la mauvaise humeur demeuraient.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Mar 17 Oct 2023 - 18:22
Ramenant l’immense peluche sur sa poitrine, Cataleya la contraind à tourner la tête. Il y a sur son inexistante trachée une série de sigil à la gloire d’Ogmios -dieu celte et gaulois de l’éloquence- et des coutures qui saute pour laisser libre passage à son "coeur". Une duveteuse boucherie par laquelle ce pauvre souvenir de fête foraine était maintes et maintes fois passé puisque celle-ci trouvait pour seule justification la valeur hautement symbolique de l'objet. Cette peluche, Cataleya y tenait, bien plus qu'elle n'aimait l'admettre. Quelque part sans doute, elle s’efforçait de croire qu’elle sentait encore un peu la barbe-à-papa là où seule subsistait l’odeur du brûlé. De tendre réminiscence qui toujours la rassurait.
Le regard se détourne pourtant du petit paquet arraché à la mousse pour suivre le madrilène puisque celui-ci se contorsionne derrière elle, parvient à poser sa manette au sol. Mmh ? Machinalement sans doute, la lufkin entrouvre ses lèvres mais la brûlure embrase tant ses cordes vocales que la rousse à tôt fait de ravaler ce “tu peux continuer, tu sais” qui naïvement voulait tomber. Entre le cul de cette peluche qui obstruait la vision du grymm et une Cataleya qui s’affairait aiguille et ciseaux en main, il était peut être plus sage de temporiser cette partie en effet. La moue alors se forme et c’est intuitivement que la lufkin se coule contre les cuisses de son aimé, songeant à sa question sans parvenir à y répondre. Avait-elle de toute manière quoi que ce soit de pertinent à lui offrir ? De satisfaisant ? Tout ce que parvenait à extraire ses neurones du magma dans lequel elle s’engluait ne promettait que tensions et disputes puisqu’il s’agissait là du plus pur héritage qu’ai laissé Claudia à sa fille. Une peur maladive de l’échec, une estime de soi qui ne subsistait qu’en présence de l'aval parental, ainsi qu'une terreur latente de finir cloisonnée là, en haut d’une tour, dès lors que sa magie connaissait la moindre fluctuation. Etait-elle encore considérée comme sorcière puisque sa voix, vecteur principal de sa magie, n’était plus ? Puisqu’elle était une bille en informulé et qu’elle ne pourrait pas même toucher à ses patients sans avoir levé ce maléfice ? L'aiguille pincée entre les lèvres, le regard fuit puisqu’il s’embrume. L’esprit passe déjà en revue les conséquences d’un retour à hungcalf avec une magie plus défaillante qu’elle ne l’était déjà. Redoublement en perspective, pas même l’année commencée, mais plus encore une perte totale de valeur aux yeux des capes noires qui finirait par l’oublieter puisqu’elle leur deviendrait inutile. C’était à peine si elle pouvait gérer les pleines lune de Keir en pleine possession de sa magie alors sans…? La dernière, daté d’il y a quelques jours, l’avait rendu à Miguel viscéralement éprouvée.
Puisque le coeur se meurs et se recroqueville douloureusement sur lui-même, Cataleya s’efforce de corriger l'enchantement oghamique qui défile sous ses yeux mais peine à rester concentrée. Bordel. A quoi se résumerait sa vie si elle ne terminait pas ses études ? Femme trophée, prostituée pour la sauvegarde d’une lignée ? Avait-elle seulement encore un quelconque intérêt sur le marché maintenant qu’elle était dépossédé de sa voix, de son titre, de son nom ? Qui voulait d’une poule pondeuse incapable d’allumer un feu de cheminé ..? Tu es morte, Quarta , Maman avait raison. Sans elle tu n’étais rien.
Douloureusement le regard se clos pour canaliser les phobies et d'un geste solennel la rousse coupe une mèche de cheveux pour nouer le parchemin ainsi corrigé, le replaçant dans les entrailles duveteuse de sa licorne avec un sachet contenant tout les ingrédients nécessaires au rite. La couture est appliquée, le silence pesant, mais Cataleya finit par faire basculer la licorne de l’autre côté du lit avant de se recroqueviller sur les cuisses de son aimé. Si elle y cale un nouveau baiser, le regard à tôt fait d'agripper le menu sur l'écran qui lui fait face.
“Ce n’est pas tant la parole, le problème. “ Abattu au sol, la licorne murmure d’une voix désincarnée mais douce. “Demain, tout le monde saura que je suis la bâtarde déchue des Blackthorn. A quel point je suis un échec. C'est.. Je ne sais pas. C'est stupide mais j'espérais encore qu'Elle lève son sortilège avant demain... C'est ma mère.. ”
Le regard se détourne pourtant du petit paquet arraché à la mousse pour suivre le madrilène puisque celui-ci se contorsionne derrière elle, parvient à poser sa manette au sol. Mmh ? Machinalement sans doute, la lufkin entrouvre ses lèvres mais la brûlure embrase tant ses cordes vocales que la rousse à tôt fait de ravaler ce “tu peux continuer, tu sais” qui naïvement voulait tomber. Entre le cul de cette peluche qui obstruait la vision du grymm et une Cataleya qui s’affairait aiguille et ciseaux en main, il était peut être plus sage de temporiser cette partie en effet. La moue alors se forme et c’est intuitivement que la lufkin se coule contre les cuisses de son aimé, songeant à sa question sans parvenir à y répondre. Avait-elle de toute manière quoi que ce soit de pertinent à lui offrir ? De satisfaisant ? Tout ce que parvenait à extraire ses neurones du magma dans lequel elle s’engluait ne promettait que tensions et disputes puisqu’il s’agissait là du plus pur héritage qu’ai laissé Claudia à sa fille. Une peur maladive de l’échec, une estime de soi qui ne subsistait qu’en présence de l'aval parental, ainsi qu'une terreur latente de finir cloisonnée là, en haut d’une tour, dès lors que sa magie connaissait la moindre fluctuation. Etait-elle encore considérée comme sorcière puisque sa voix, vecteur principal de sa magie, n’était plus ? Puisqu’elle était une bille en informulé et qu’elle ne pourrait pas même toucher à ses patients sans avoir levé ce maléfice ? L'aiguille pincée entre les lèvres, le regard fuit puisqu’il s’embrume. L’esprit passe déjà en revue les conséquences d’un retour à hungcalf avec une magie plus défaillante qu’elle ne l’était déjà. Redoublement en perspective, pas même l’année commencée, mais plus encore une perte totale de valeur aux yeux des capes noires qui finirait par l’oublieter puisqu’elle leur deviendrait inutile. C’était à peine si elle pouvait gérer les pleines lune de Keir en pleine possession de sa magie alors sans…? La dernière, daté d’il y a quelques jours, l’avait rendu à Miguel viscéralement éprouvée.
Puisque le coeur se meurs et se recroqueville douloureusement sur lui-même, Cataleya s’efforce de corriger l'enchantement oghamique qui défile sous ses yeux mais peine à rester concentrée. Bordel. A quoi se résumerait sa vie si elle ne terminait pas ses études ? Femme trophée, prostituée pour la sauvegarde d’une lignée ? Avait-elle seulement encore un quelconque intérêt sur le marché maintenant qu’elle était dépossédé de sa voix, de son titre, de son nom ? Qui voulait d’une poule pondeuse incapable d’allumer un feu de cheminé ..? Tu es morte, Quarta , Maman avait raison. Sans elle tu n’étais rien.
Douloureusement le regard se clos pour canaliser les phobies et d'un geste solennel la rousse coupe une mèche de cheveux pour nouer le parchemin ainsi corrigé, le replaçant dans les entrailles duveteuse de sa licorne avec un sachet contenant tout les ingrédients nécessaires au rite. La couture est appliquée, le silence pesant, mais Cataleya finit par faire basculer la licorne de l’autre côté du lit avant de se recroqueviller sur les cuisses de son aimé. Si elle y cale un nouveau baiser, le regard à tôt fait d'agripper le menu sur l'écran qui lui fait face.
“Ce n’est pas tant la parole, le problème. “ Abattu au sol, la licorne murmure d’une voix désincarnée mais douce. “Demain, tout le monde saura que je suis la bâtarde déchue des Blackthorn. A quel point je suis un échec. C'est.. Je ne sais pas. C'est stupide mais j'espérais encore qu'Elle lève son sortilège avant demain... C'est ma mère.. ”
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Mer 25 Oct 2023 - 22:07
Le regard du madrilène se fait lourd sur les frêles épaules de la Blackthorn. Sans en dire mot, il souffre de la voir souffrir. Il voudrait lui dire qu’on s’en fout, il voudrait lui dire que c’était pas grave… Il l’avait même déjà fait en fait. Et évidemment ça n’avait pas fonctionné. Un flot de reproches à base de “tu peux pas comprendre” et de “on est pas tous des jemenfoutistes comme toi”. Il en avait fallu des réconciliations sur l’oreiller pour que le madrilène comprenne qu’écouter c’était pas forcément donner des conseils ou dédramatiser.
Sauf qu'accueillir les émotions de Cataleya, c’était aussi se souvenir à chaque fois d’où elle venait. Qui elle avait été. Et ça mettait en évidence toutes les aspérités de leur relations, celles qu’ils avaient délibérément essayé d’oublier et qui revenaient à eux sournoisement. Alors il o’bserve et il se tait. Conscient de ne pas être très aidant mais quelque part soulagé de ne pas faire pire que mieux. Pour l’instant.
Ce qui était à peu près safe, c’était de l’entourer d’un amour qui n’avait pas faibli malgré leurs différents. Alors il l'accueille contre son torse, entoure son corps de ses bras et vient glisser tendrement ses doigts entre les siens. Le citron semble bien meilleur quand il s’échappe de ses cheveux, alors il dépose un baiser sur le sommet de ses mèches rousse avant d’avouer.
- Je sais pas quoi te dire pour te remonter le moral Cat. Si je te dis que ta mère est une grosse conne doublé d’un monstre ça marchera pas. Si je te dis qu’on s’en tape tous que tu sois une Blackthorn ou une Miss Toulemonde, ça marchera pas non plus.
Il embrasse de nouveau ses cheveux.
- Mais t’es pas un échec, Cat. T’es brillante. Tu mènes deux cursus là où j'ai pas pu en mener un. T’es belle comme un coucher de soleil et t’es le meilleur coup que j’ai jamais eu.
Une pointe d’humour, peut-être malvenue, pour signature. Pour espérer desserrer un peu le noeud de l’anxiété.
Sauf qu'accueillir les émotions de Cataleya, c’était aussi se souvenir à chaque fois d’où elle venait. Qui elle avait été. Et ça mettait en évidence toutes les aspérités de leur relations, celles qu’ils avaient délibérément essayé d’oublier et qui revenaient à eux sournoisement. Alors il o’bserve et il se tait. Conscient de ne pas être très aidant mais quelque part soulagé de ne pas faire pire que mieux. Pour l’instant.
Ce qui était à peu près safe, c’était de l’entourer d’un amour qui n’avait pas faibli malgré leurs différents. Alors il l'accueille contre son torse, entoure son corps de ses bras et vient glisser tendrement ses doigts entre les siens. Le citron semble bien meilleur quand il s’échappe de ses cheveux, alors il dépose un baiser sur le sommet de ses mèches rousse avant d’avouer.
- Je sais pas quoi te dire pour te remonter le moral Cat. Si je te dis que ta mère est une grosse conne doublé d’un monstre ça marchera pas. Si je te dis qu’on s’en tape tous que tu sois une Blackthorn ou une Miss Toulemonde, ça marchera pas non plus.
Il embrasse de nouveau ses cheveux.
- Mais t’es pas un échec, Cat. T’es brillante. Tu mènes deux cursus là où j'ai pas pu en mener un. T’es belle comme un coucher de soleil et t’es le meilleur coup que j’ai jamais eu.
Une pointe d’humour, peut-être malvenue, pour signature. Pour espérer desserrer un peu le noeud de l’anxiété.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Mer 25 Oct 2023 - 23:45
Instinctivement le corps se ramasse sur lui-même lorsque se rapproche Miguel, non pas comme elle avait pu le faire par le passé -défensif petit chat sur le point de mordre- mais bel et bien dans une volonté de se faire plus petite. De se couler au mieux dans cette étreinte dont elle avait désespérément besoin. Les doigts cherchent timidement les siens et enfin, dans une inspiration qui se veut contrôlée, la jeune femme tente de faire le tri dans ces émotions qui débordent de part et autre. Elle voudrait répéter frénétiquement ô combien tout ceci la terrifiait, parce que son monde s’était construit sur la terreur, la violence, et que l’amour des uns ne pouvait guérir pleinement guérir ses plaies. Elle voudrait vomir ces règles tacites qui s’étaient gravées, ces “tu tombes, tu crèves” qui l’avait rendu hostile à toute forme de médiocrité ou de chemin parallèle. Elle avait mis des années à oser de nouveau un pas hors des sentiers, et si cette aventure l’avait conduite à de belles rencontres, à des rires venus lui réchauffer l’âme, force était d’admettre qu’elle se sentait aujourd’hui pleinement perdue. Coincée. Incapable de se mouvoir sans pleurer cette toute puissante déité que représentait Claudia.
Le baiser de Miguel lui vrille le cœur mais dans un arrogant effort pour sauvegarder les apparences, la lufkin vient à lutter contre les larmes. Elle renifle pourtant disgracieusement et se répète qu’elle est laide, quand elle pleure, mais les lèvres ont tôt fait de sertir la peau du madrilène puisqu’elle ne lui a que trop peu verbalisé son amour. Pas assez dit ô combien elle lui était reconnaissante, de leurs stupides brouilles en passant par leurs singulières vexations, au même titre que leurs retrouvailles sur les draps et tentatives de dialogue. Ils avaient toujours été maladroits mais s’étaient accrochés l’un et l’autre. L’un à l’autre. Aussi, si l’âme se tord un peu sous des mots venus griffer le saint voile maternel, le coeur les accepte. Miguel n’avait pas tort dans le fond, qu’importe ô combien Cataleya pouvait le dire dur ; quelque part sans doute cherchait-il à protéger sa nymphe.
“t’es pas un échec.”
Les mots font paradoxalement mal, lui brûlent la trachée à moins que ce soit le maléfice sur lequel tire désespérément les larmes et le besoin de s’exprimer. C’est qu’elle voudrait maladivement démentir, Cataleya, prouver par a + b qu’il se trompait parce qu’il était plus facile de se mettre en porte à faux que remettre en question toute cette éducation à laquelle elle s’était si douloureusement pliée. “ T’es brillante. ” Le coeur palpite maladivement contre le bras de son aimé, les paupières closes, et doucement la lufkin tente de rationaliser. Il n’a pas tord Miguel, elle ne peut pas être aussi lamentable qu’On ne le pensait. Si les diplomes ne suffisaient pas, la reconnaissance des capes noires et la valorisation de certains professeurs auraient déjà du la rassurer. Un tout petit peu du moins.
Le premier sanglot lui échappe comme pour démentir cette beauté qui lui prêtait, à croire que même dans la déchéance la Blackthorn voulait lui donner tord, quitte à faire de cette charmante soirée une limbe dans laquelle elle se noierait entre morve et larme. Puis vient le second, et enfin cet étrange hoquet, à mi chemin entre pouffement, stupeur et larme.
“ T’es con.” souffle la peluche à terre, d’une voix tant monocorde qu’elle ne peut sonner que faux en comparaison de l’état dans lequel s’était plongé Cataleya. Le trait d’humour, pourtant, à le mérite de la redresser un peu et la conduire à discrètement chasser les larmes, presque honteusement. Le sourire finit par pointer le bout de son nez lorsqu’elle se promet que leurs ébats retrouveront cette saveur si particulière lorsqu’elle pourra de nouveau implorer son prénom ou piquer son égo aux portes de l’extase, mais en définitive c’est le regard qui se fait le plus saisissant. La douceur qui s’en dégage est singulière, bien loin de tout ce que pouvait jeter quotidiennement Quarta à la gueule du monde. Doucement les doigts remontent sur les joues du Pajares et, du bout des lèvres, Cataleya cueille un peu de tendresse sur celle de cet ange contre lequel elle réapprend à respirer. “ C’est toi qui est beau, comme une nuit d’été… “ Comme ces étoiles dont elle s’était secrètement éprise durant leur escapade d'août.
Le corps se redresse et d’un main aussi impérieuse qu’à l’habitude, la Blackthorn fait basculer l’espagnol dans les draps, passant une jambe au-dessus de ses hanches pour choir au mieux contre son cœur. Elle exorciserait certainement plus tard ses paniques par le biais d’une libido excessive mais pour l’heure, le visage se frotte contre le t-shirt du jeune homme pour se perdre dans son odeur (et discrètement éponger des larmes qu’elle renifle encore).
“ Tu sais, il ne te reste qu’une année à tenir... ” Entame t’elle en passant ses mains froides sur les côtes du Grymm. “ Tu as fait le plus dur Mig, et je peux t’aider pour ta thèse…Plus qu’un an et tu es tireur d’élite. ”
Le regard clos, Cataleya se veut rassurante sans savoir que ce choix, Miguel l’avait déjà prit.
Le baiser de Miguel lui vrille le cœur mais dans un arrogant effort pour sauvegarder les apparences, la lufkin vient à lutter contre les larmes. Elle renifle pourtant disgracieusement et se répète qu’elle est laide, quand elle pleure, mais les lèvres ont tôt fait de sertir la peau du madrilène puisqu’elle ne lui a que trop peu verbalisé son amour. Pas assez dit ô combien elle lui était reconnaissante, de leurs stupides brouilles en passant par leurs singulières vexations, au même titre que leurs retrouvailles sur les draps et tentatives de dialogue. Ils avaient toujours été maladroits mais s’étaient accrochés l’un et l’autre. L’un à l’autre. Aussi, si l’âme se tord un peu sous des mots venus griffer le saint voile maternel, le coeur les accepte. Miguel n’avait pas tort dans le fond, qu’importe ô combien Cataleya pouvait le dire dur ; quelque part sans doute cherchait-il à protéger sa nymphe.
Les mots font paradoxalement mal, lui brûlent la trachée à moins que ce soit le maléfice sur lequel tire désespérément les larmes et le besoin de s’exprimer. C’est qu’elle voudrait maladivement démentir, Cataleya, prouver par a + b qu’il se trompait parce qu’il était plus facile de se mettre en porte à faux que remettre en question toute cette éducation à laquelle elle s’était si douloureusement pliée. “ T’es brillante. ” Le coeur palpite maladivement contre le bras de son aimé, les paupières closes, et doucement la lufkin tente de rationaliser. Il n’a pas tord Miguel, elle ne peut pas être aussi lamentable qu’On ne le pensait. Si les diplomes ne suffisaient pas, la reconnaissance des capes noires et la valorisation de certains professeurs auraient déjà du la rassurer. Un tout petit peu du moins.
Le premier sanglot lui échappe comme pour démentir cette beauté qui lui prêtait, à croire que même dans la déchéance la Blackthorn voulait lui donner tord, quitte à faire de cette charmante soirée une limbe dans laquelle elle se noierait entre morve et larme. Puis vient le second, et enfin cet étrange hoquet, à mi chemin entre pouffement, stupeur et larme.
“ T’es con.” souffle la peluche à terre, d’une voix tant monocorde qu’elle ne peut sonner que faux en comparaison de l’état dans lequel s’était plongé Cataleya. Le trait d’humour, pourtant, à le mérite de la redresser un peu et la conduire à discrètement chasser les larmes, presque honteusement. Le sourire finit par pointer le bout de son nez lorsqu’elle se promet que leurs ébats retrouveront cette saveur si particulière lorsqu’elle pourra de nouveau implorer son prénom ou piquer son égo aux portes de l’extase, mais en définitive c’est le regard qui se fait le plus saisissant. La douceur qui s’en dégage est singulière, bien loin de tout ce que pouvait jeter quotidiennement Quarta à la gueule du monde. Doucement les doigts remontent sur les joues du Pajares et, du bout des lèvres, Cataleya cueille un peu de tendresse sur celle de cet ange contre lequel elle réapprend à respirer. “ C’est toi qui est beau, comme une nuit d’été… “ Comme ces étoiles dont elle s’était secrètement éprise durant leur escapade d'août.
Le corps se redresse et d’un main aussi impérieuse qu’à l’habitude, la Blackthorn fait basculer l’espagnol dans les draps, passant une jambe au-dessus de ses hanches pour choir au mieux contre son cœur. Elle exorciserait certainement plus tard ses paniques par le biais d’une libido excessive mais pour l’heure, le visage se frotte contre le t-shirt du jeune homme pour se perdre dans son odeur (et discrètement éponger des larmes qu’elle renifle encore).
“ Tu sais, il ne te reste qu’une année à tenir... ” Entame t’elle en passant ses mains froides sur les côtes du Grymm. “ Tu as fait le plus dur Mig, et je peux t’aider pour ta thèse…Plus qu’un an et tu es tireur d’élite. ”
Le regard clos, Cataleya se veut rassurante sans savoir que ce choix, Miguel l’avait déjà prit.
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Mer 1 Nov 2023 - 15:30
La vérité, c’est qu’il était bien incapable de prendre la mesure de l’ampleur du gouffre dans lequel Cataleya avait été poussé. Sa famille était loin d’être parfaite mais il avait grandit entouré d’amour. Son père était bourru et peu causant mais Miguel ne doutait pas une seconde qu’Emilio l’aimait plus que sa propre vie. Son Abuelita n’était plus de ce monde mais chaque jour il chérissait un de ses souvenirs. Il devinait que pour Cataleya c’était différent. Mais il ne pouvait pas savoir à quel point.
Alors il fait de son mieux et pas forcément doué de mots, il se fait aimant par ses gestes. Il fait semblant d’ignorer les reniflements qu’il devine ponctués de larmes silencieuses pour se concentrer sur un pouce qui caresse la paume de sa main, sur des lèvres qui couvrent le sommet de son crâne de baiser. Ce n’est que lorsque les sanglots s’échappent qu’ils s’essaie aux paroles réconfortantes et aux pitreries qui font de celui… ce qu’il est. « T’es con. » Saleté de licorne.
- Mais t’aimes ça.
Répartie usuelle. Il sourit, bien content de l’avoir faite rire même un tout petit peu. Il dépose un baiser sur son nez quand elle se tourne vers lui, content qu’elle ait su sécher ses larmes, ignorant que parfois il ferait peut être mieux de soutenir ses sanglots plutôt que de les étouffer sous des clowneries. « C’est toi qui est beau, comme une nuit d’été… ». Il sourit avant de répondre à son baiser, avant d’en glisser un sur le bout de ses doigts qui sont venus flatter ses joues mal rasée.
Comme toujours, il la laisse croire qu’elle a assez de force pour le balancer dos au matelas et lui grimper dessus. La réalité, c’est qu’il se laisse bien volontairement aller en sachant que la rouquine viendra se longer contre lui. Elle ne tarde pas à venir glisser ses mains froides sous son tee-shirt, geste qui aurait pu mériter une réprimande en règle mais il peut bien lui offrir un peu de chaleur là où les sien en sont incapables. Il pause une main contre ses cheveux, l’autre sur sa hanche. « Tu sais, il ne te reste qu’une année à tenir… Tu as fait le plus dur Mig, et je peux t’aider pour ta thèse…Plus qu’un an et tu es tireur d’élite. »
Il se met à tousser, le madrilène, les sursauts de son torse impactant l’épine noire logée dans son coeur. Il ne s’y attendait pas et en réalité, il ne comprends pas tout ce suite pourquoi elle dit ça. Et puis il fait le lien avec ce qu’il a pu dire quelques secondes plus tôt.
- C’est à dire que…
La main qui était dans les mèches lisses et rousses viennent se loger dans ses boucles brunes, frottant son crâne comme on frotterait une lampe, à la recherche d’une idée de génie pour esquiver la discussion. Puis il soupire, et s’admet à lui même qu’il a assez tardé à l’informer d’un tout petit détail.
- C’est à dire que…
Il se racle la gorge avant d’avouer, presque penaud.
- J’ai pas vraiment l’intention de reprendre la fac.
Alors il fait de son mieux et pas forcément doué de mots, il se fait aimant par ses gestes. Il fait semblant d’ignorer les reniflements qu’il devine ponctués de larmes silencieuses pour se concentrer sur un pouce qui caresse la paume de sa main, sur des lèvres qui couvrent le sommet de son crâne de baiser. Ce n’est que lorsque les sanglots s’échappent qu’ils s’essaie aux paroles réconfortantes et aux pitreries qui font de celui… ce qu’il est. « T’es con. » Saleté de licorne.
- Mais t’aimes ça.
Répartie usuelle. Il sourit, bien content de l’avoir faite rire même un tout petit peu. Il dépose un baiser sur son nez quand elle se tourne vers lui, content qu’elle ait su sécher ses larmes, ignorant que parfois il ferait peut être mieux de soutenir ses sanglots plutôt que de les étouffer sous des clowneries. « C’est toi qui est beau, comme une nuit d’été… ». Il sourit avant de répondre à son baiser, avant d’en glisser un sur le bout de ses doigts qui sont venus flatter ses joues mal rasée.
Comme toujours, il la laisse croire qu’elle a assez de force pour le balancer dos au matelas et lui grimper dessus. La réalité, c’est qu’il se laisse bien volontairement aller en sachant que la rouquine viendra se longer contre lui. Elle ne tarde pas à venir glisser ses mains froides sous son tee-shirt, geste qui aurait pu mériter une réprimande en règle mais il peut bien lui offrir un peu de chaleur là où les sien en sont incapables. Il pause une main contre ses cheveux, l’autre sur sa hanche. « Tu sais, il ne te reste qu’une année à tenir… Tu as fait le plus dur Mig, et je peux t’aider pour ta thèse…Plus qu’un an et tu es tireur d’élite. »
Il se met à tousser, le madrilène, les sursauts de son torse impactant l’épine noire logée dans son coeur. Il ne s’y attendait pas et en réalité, il ne comprends pas tout ce suite pourquoi elle dit ça. Et puis il fait le lien avec ce qu’il a pu dire quelques secondes plus tôt.
- C’est à dire que…
La main qui était dans les mèches lisses et rousses viennent se loger dans ses boucles brunes, frottant son crâne comme on frotterait une lampe, à la recherche d’une idée de génie pour esquiver la discussion. Puis il soupire, et s’admet à lui même qu’il a assez tardé à l’informer d’un tout petit détail.
- C’est à dire que…
Il se racle la gorge avant d’avouer, presque penaud.
- J’ai pas vraiment l’intention de reprendre la fac.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Jeu 9 Nov 2023 - 23:21
Bercée par des baisers aux allures de papillon, Cataleya calque sa respiration sur celle du madrilène pour reprendre le contrôle d'émotions qui débordent, comme trop souvent. Si elle passait le plus clair de son temps à répéter qu’elle haïssait ça, bien incapable de comprendre qu’à trop vouloir bannir ses peurs et anxiétés elle ne se condamnait qu’un peu plus à boire la tasse, force est pourtant d’admettre qu’elle se sent toujours moins dépassée lorsque Miguel vient à la garder tout contre lui. Lorsqu’il resserre ses bras autour de son corps et embrasse le sommet de son crâne, feignant de ne pas voir les larmes qui maculent son t-shirt ou entendre les reniflements disgracieux qu’elle cherche à étrangler. L’inspiration que prend la Blackthorn se fait alors profonde, un timide sourire perdu contre le coeur de son aimé puisque, ainsi nichée, elle se répète qu’elle l’aime à en crever. La toux, pourtant, brise ce semblant d’équilibre et redresse l’animagus avec une telle vivacité qu’il ne se fait pas étonnant qu’elle soit toujours parvenu à glisser entre mâchoires des lycanthropes venu l’étriper.
- Tu n’as pas l’intention de reprendre la fac ?
A califourchon sur Miguel, les lèvres demeurent immobiles mais le regard gagne en intensité. Fichés si profondément dans celui du Pajares qu’il semblait en mesure de creuser son âme ; l’entrainer dans des profondeurs insoupçonnées. Le silence retombe lourdement et doucement la tête de la Blackthorn penche sur le côté, ses long cheveux roux tombant en une cascade de feu sur son épaule gauche. Elle ne comprend pas les mots de Miguel, du moins sur l’instant. Tant conditionnée par la nécessité de pousser ses études au plus haut que les stopper avant le diplôme lui semblait aujourd’hui inconcevable. Pourtant le malaise du grymm lui hurle qu’elle a parfaitement entendue et c’est étrangement qu’elle le fixe, une main à peine posé sur son torse pour l’inviter à se recoucher sans véritablement le lui imposer, craignant qu’une nouvelle toux ne l’emporte
- Tu abandonnes ? Reprend finalement la voix, ne laissant à Miguel que ces entêtantes billes bleus trépanant son esprit à grand coup de cil. " Comme tu abandonnes toujours ? " Voudrait-elle souffler, injuste, vexée de ne pas avoir été mises au courant, et profondément égoïste.
C'est que, replaçant les mains de Miguel sur ses hanches, elle s'était mille fois projetée sur leur idylle contre nature. Plus encore lorsque l'Espagne les avaient tout deux accueillit, et qu'au bord du naufrage elle s'était répété que si elle n'avait plus sa mère, au moins lui restait-il ce doux chevalier. Petite héritière déchue, elle avait mille fois envisagée céder sa couronne pour les beaux yeux de son sang-mêlé, de le suivre même si son précieux quotidien s'en verrait lourdement chamboulé. Adieu manoir de papa, bonjour petit appartement étroit, tant que c'était contre lui qu'elle roucoulait. Tant qu'il la faisait encore un peu rire et tentait de faire passer ses verres de soda apporté au lit pour un petit déjeuner décent et romantique. Pourtant cette nouvelle donne un dernier coup dans la fourmilière, et si la lufkin s'oblige a une forme d'immobilité en se recouchant sur Miguel, déjà l'esprit s'embrase devant ce soudain manque de sécurité. Elle aperçoit l'avenir tanguer, la ruine lui tordre le cou., et se laisse saisir par une nouvelle forme de panique lorsqu'elle réalise qu'il ne pourrait pas faire machine arrière même s'il le voulait. " Et moi, vas tu m'abandonner comme tes rêves ? " Le coeur se recroqueville mais le regard se clos pour s'obliger au calme, un instant du moins puisque c'est d'une douceur ineffable qu'elle vient finalement cueillir un nouveau baiser. Autant pour se rassurer que promettre au madrilène sa plus profonde affection.
- " Comment allons nous faire ? " Entame finalement la peluche jeté au sol puisque la sorcière lèvres ses yeux bleu en direction de l'espagnol, un mutin sourire au bout des lèvres. et un coeur tracé du bout des doigts sur son biceps. " Ton uniforme a nourrit mes plus grands fantasmes ; il va falloir être convainquant si tu veux que je t'ouvre la porte de la douche maintenant que je fais son deuil.
- Tu n’as pas l’intention de reprendre la fac ?
A califourchon sur Miguel, les lèvres demeurent immobiles mais le regard gagne en intensité. Fichés si profondément dans celui du Pajares qu’il semblait en mesure de creuser son âme ; l’entrainer dans des profondeurs insoupçonnées. Le silence retombe lourdement et doucement la tête de la Blackthorn penche sur le côté, ses long cheveux roux tombant en une cascade de feu sur son épaule gauche. Elle ne comprend pas les mots de Miguel, du moins sur l’instant. Tant conditionnée par la nécessité de pousser ses études au plus haut que les stopper avant le diplôme lui semblait aujourd’hui inconcevable. Pourtant le malaise du grymm lui hurle qu’elle a parfaitement entendue et c’est étrangement qu’elle le fixe, une main à peine posé sur son torse pour l’inviter à se recoucher sans véritablement le lui imposer, craignant qu’une nouvelle toux ne l’emporte
- Tu abandonnes ? Reprend finalement la voix, ne laissant à Miguel que ces entêtantes billes bleus trépanant son esprit à grand coup de cil. " Comme tu abandonnes toujours ? " Voudrait-elle souffler, injuste, vexée de ne pas avoir été mises au courant, et profondément égoïste.
C'est que, replaçant les mains de Miguel sur ses hanches, elle s'était mille fois projetée sur leur idylle contre nature. Plus encore lorsque l'Espagne les avaient tout deux accueillit, et qu'au bord du naufrage elle s'était répété que si elle n'avait plus sa mère, au moins lui restait-il ce doux chevalier. Petite héritière déchue, elle avait mille fois envisagée céder sa couronne pour les beaux yeux de son sang-mêlé, de le suivre même si son précieux quotidien s'en verrait lourdement chamboulé. Adieu manoir de papa, bonjour petit appartement étroit, tant que c'était contre lui qu'elle roucoulait. Tant qu'il la faisait encore un peu rire et tentait de faire passer ses verres de soda apporté au lit pour un petit déjeuner décent et romantique. Pourtant cette nouvelle donne un dernier coup dans la fourmilière, et si la lufkin s'oblige a une forme d'immobilité en se recouchant sur Miguel, déjà l'esprit s'embrase devant ce soudain manque de sécurité. Elle aperçoit l'avenir tanguer, la ruine lui tordre le cou., et se laisse saisir par une nouvelle forme de panique lorsqu'elle réalise qu'il ne pourrait pas faire machine arrière même s'il le voulait. " Et moi, vas tu m'abandonner comme tes rêves ? " Le coeur se recroqueville mais le regard se clos pour s'obliger au calme, un instant du moins puisque c'est d'une douceur ineffable qu'elle vient finalement cueillir un nouveau baiser. Autant pour se rassurer que promettre au madrilène sa plus profonde affection.
- " Comment allons nous faire ? " Entame finalement la peluche jeté au sol puisque la sorcière lèvres ses yeux bleu en direction de l'espagnol, un mutin sourire au bout des lèvres. et un coeur tracé du bout des doigts sur son biceps. " Ton uniforme a nourrit mes plus grands fantasmes ; il va falloir être convainquant si tu veux que je t'ouvre la porte de la douche maintenant que je fais son deuil.
Juliet Blackthorn est fan
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Jeu 16 Nov 2023 - 16:20
“ Tu n’as pas l’intention de reprendre la fac ? ” elle s’est redressée si vite que le madrilène semble sentir encore le corps de son buste contre le sien alors qu’elle darde son regard suspicieux sur lui, répétant comme pour le défier la nouvelle qu’il venait d’assener. Il ets vrai qu’il aurait pu enrober un peu la déclaration. Y mettre un peu de bolduc… C’est que Miguel et les formes, c’était pas toujours évident. Même s’il se doutait que l’information ne ferait pas son chemin sans une réaction légèrement excessive de sa dulcinée.
“ Tu abandonnes ?” Elle est contrariée et ça se voit. Pourtant elle reste étrangement silencieuse, là où quelques mois plus tôt elle aurait sûrement essayé de prouver par A + B a quel point la décision du Pajares était stupide et inconséquente. Elle se rallonge contre lui et Miguel, reconnaissant tout de même qu’elle ne lui crache pas sa verité à la figure, l’entoure de ses bras, sa tête dans la paume de sa main.
" Comment allons-nous faire ? Ton uniforme a nourrit mes plus grands fantasmes ; il va falloir être convaincant si tu veux que je t'ouvre la porte de la douche maintenant que je fais son deuil.” Il rit, parce que c’est drôle. Mais il est aussi drôlement conscient que la Blackthorn dissimule ses inquiétudes/angoisses/contrariétés (barrez les mentions inutiles) derrière ce trait d’humour. Et évidemment, aussi dysfonctionnel qu’elle, le Pajares réplique de même.
- Figure toi que j’aurais un nouvel uniforme à enfiler, ne t’inquiète pas je pourrais continuer à te savonner les f-fossettes.
Sa main libre vient doucement pincer l’arrière train princier avant qu’il ne s’explique.
- Esther s’est mit en tête de créer la toute première équipe de Quidditch Professionnelle d’Inverness. Et puisqu’elle avait besoin d’une star pour illustrer ses flyers…
Here he is.
“ Tu abandonnes ?” Elle est contrariée et ça se voit. Pourtant elle reste étrangement silencieuse, là où quelques mois plus tôt elle aurait sûrement essayé de prouver par A + B a quel point la décision du Pajares était stupide et inconséquente. Elle se rallonge contre lui et Miguel, reconnaissant tout de même qu’elle ne lui crache pas sa verité à la figure, l’entoure de ses bras, sa tête dans la paume de sa main.
" Comment allons-nous faire ? Ton uniforme a nourrit mes plus grands fantasmes ; il va falloir être convaincant si tu veux que je t'ouvre la porte de la douche maintenant que je fais son deuil.” Il rit, parce que c’est drôle. Mais il est aussi drôlement conscient que la Blackthorn dissimule ses inquiétudes/angoisses/contrariétés (barrez les mentions inutiles) derrière ce trait d’humour. Et évidemment, aussi dysfonctionnel qu’elle, le Pajares réplique de même.
- Figure toi que j’aurais un nouvel uniforme à enfiler, ne t’inquiète pas je pourrais continuer à te savonner les f-fossettes.
Sa main libre vient doucement pincer l’arrière train princier avant qu’il ne s’explique.
- Esther s’est mit en tête de créer la toute première équipe de Quidditch Professionnelle d’Inverness. Et puisqu’elle avait besoin d’une star pour illustrer ses flyers…
Here he is.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Jeu 16 Nov 2023 - 21:31
La joue collée à son cœur et le palpitant serré en dépit des blagues, Cataleya ne dit mot. Pas certaine de savoir se positionner devant une décisions qu’elle voudrait hurler stupide mais qui lui paraissait aujourd’hui cruellement logique. Conclusion évidente à ces années passées là, à vivoter sur des résultats pas toujours brillants. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir cherché à le faire réviser mais ainsi l’astreindre n’avait jamais été une bonne option ou composé un moyen de lui faire cracher sa thèse. Le regard de la Blackthorn, vaguement perdu sur l’écran de la télé, finit cependant par revenir au madrilène lorsque celui-ci la gratifie d’un rire beau et chaud. Merlin.. Si seulement elle avait pu entendre ses confessions au début de l’été, le raisonner un peu… Etait-ce pour ça qu’il ne lui avait rien dit ? Conscient que du haut de ses talons aiguilles, la fille de Claudia aurait abattu ses propres recours pour de nouveau jeter le Pajares dans le système universitaire ? Avait-il volontairement attendu pour saboter tout retour en arrière ? La moue se forme un peu mais les mots de l’espagnol lui tirent un timide sourire, quoi qu’il gagne en franchise à l’instant même où elle le perçoit, là, dans le regard de son homme, cette main prête à s’abattre sur ses fesses. Alors, par pur instinct d'opposition, elle vient lui pincer la joue de ses lèvres mais relâche aussitôt que tombe l’explication.
Renoncer à une place nimbé d’or et prestige pour rejoindre les poussins du quartier : il n’y avait que lui capable de faire ça. Le regard de la rousse se durcit mais coule pourtant loin du visage de Miguel afin de lui épargner le jugement acerbe qui file comme mille serpents sur l’esprit de la Blackthorn. Elle voudrait siffler que, ça aussi, il l’avait abandonné. Que sa place chez les pro il ne l’avait pas tenu, et que jeter entre huit shooters vides une vague ambition de création d’équipe ne faisait pas de lui et Esther une équipe professionnelle. N’avaient-ils pas pu attendre une dernière année ? Le temps de boucler cette fichue thèse, partir avec un diplôme avant de se rêver riche et célèbre ?
- … Vous vous êtes dit que ton beau sourire piquerait l’intérêt des sponsors. Continue la peluche à terre, sans que Cataleya ne daigne pourtant observer Miguel.
Profondément partagée entre l’envie de le soutenir et le besoin de répéter qu’on ne vivait pas de rêve, sans quoi elle serait ballerine et pas médicomage, Cataleya se condamne à un jeu d’équilibriste sur lequel elle est franchement mauvaise. Ses bras finissent néanmoins par se croiser sur le torse du madrilène tandis que le dos se cambre pour redresser la poitrine, autant pour le garder allongé que se perdre sur son visage. Elle a les lèvres pincées, petite Blackthorn, volonté évidente de contenir les horreurs anxieuses et dévastatrices qui se pressent sous ses crocs. Pourtant c’est animée par la douceur des anges qu’elle finit par frotter le bout de son nez à celui du madrilène : Verser dans une tentative de tendresse pour enrailler des habitudes trop violentes, puisqu’elle se refusait à reproduire les naufrages qui avaient sabordé ses relations avec Prima ou Juliet. Elle n’avait pas à faire de Miguel un miroir contre lequel elle crachait ses propres peurs amères, non. Il était certes impulsif et déraisonnable mais loins d’être stupide. Pas sûre qu’il ait attendu le regard perçant de sa dragonne pour s’écorcher les neurones sur ce nouveau choix de carrière, et moins sûre encore qu’il ne se soit pas déjà torturé l’âme.
- La création d’une équipe ne s’improvise pas. Ca fait forcément des mois que vous en parlez ; pourquoi tu ne m’as rien dit ..?
Et toi Cat ? Pourquoi ne lui as-tu rien dit pour les loups, la mort de Nifty, ou bien la peur de finir jeté du haut du Yard Manor par les mains d’une mère déçue ? Pouvais tu lui reprocher ses silences quand tu étais passée maîtresse dans l’art de poncer la réalité ? La pupille vacille un peu puisque, de tous, c’était les mensonges à destinations de Miguel qui lui coûtaient le plus. Ces “un peu fatiguée” porté un lendemain de pleine lune, ou “je suis punie d’elfe” pour éponger le sang de celui tué sous ses yeux. Alors le sourire s’étire tout en malice, parce qu’il est plus aisé de charmer que de faire face aux problèmes. La cuisse remonte perfidement contre celle de Miguel tandis que les lèvres se portent à quelques centimètres de celle du Pajares. Et si le ton perd toute sa sensualité entre les sabots de la licorne, la posture prise par la Blackthorn se fait désespérément équivoque.
- Je ne mord pourtant pas, mieux que quiconque tu devrais le savoir… Wink wink.
Renoncer à une place nimbé d’or et prestige pour rejoindre les poussins du quartier : il n’y avait que lui capable de faire ça. Le regard de la rousse se durcit mais coule pourtant loin du visage de Miguel afin de lui épargner le jugement acerbe qui file comme mille serpents sur l’esprit de la Blackthorn. Elle voudrait siffler que, ça aussi, il l’avait abandonné. Que sa place chez les pro il ne l’avait pas tenu, et que jeter entre huit shooters vides une vague ambition de création d’équipe ne faisait pas de lui et Esther une équipe professionnelle. N’avaient-ils pas pu attendre une dernière année ? Le temps de boucler cette fichue thèse, partir avec un diplôme avant de se rêver riche et célèbre ?
- … Vous vous êtes dit que ton beau sourire piquerait l’intérêt des sponsors. Continue la peluche à terre, sans que Cataleya ne daigne pourtant observer Miguel.
Profondément partagée entre l’envie de le soutenir et le besoin de répéter qu’on ne vivait pas de rêve, sans quoi elle serait ballerine et pas médicomage, Cataleya se condamne à un jeu d’équilibriste sur lequel elle est franchement mauvaise. Ses bras finissent néanmoins par se croiser sur le torse du madrilène tandis que le dos se cambre pour redresser la poitrine, autant pour le garder allongé que se perdre sur son visage. Elle a les lèvres pincées, petite Blackthorn, volonté évidente de contenir les horreurs anxieuses et dévastatrices qui se pressent sous ses crocs. Pourtant c’est animée par la douceur des anges qu’elle finit par frotter le bout de son nez à celui du madrilène : Verser dans une tentative de tendresse pour enrailler des habitudes trop violentes, puisqu’elle se refusait à reproduire les naufrages qui avaient sabordé ses relations avec Prima ou Juliet. Elle n’avait pas à faire de Miguel un miroir contre lequel elle crachait ses propres peurs amères, non. Il était certes impulsif et déraisonnable mais loins d’être stupide. Pas sûre qu’il ait attendu le regard perçant de sa dragonne pour s’écorcher les neurones sur ce nouveau choix de carrière, et moins sûre encore qu’il ne se soit pas déjà torturé l’âme.
- La création d’une équipe ne s’improvise pas. Ca fait forcément des mois que vous en parlez ; pourquoi tu ne m’as rien dit ..?
Et toi Cat ? Pourquoi ne lui as-tu rien dit pour les loups, la mort de Nifty, ou bien la peur de finir jeté du haut du Yard Manor par les mains d’une mère déçue ? Pouvais tu lui reprocher ses silences quand tu étais passée maîtresse dans l’art de poncer la réalité ? La pupille vacille un peu puisque, de tous, c’était les mensonges à destinations de Miguel qui lui coûtaient le plus. Ces “un peu fatiguée” porté un lendemain de pleine lune, ou “je suis punie d’elfe” pour éponger le sang de celui tué sous ses yeux. Alors le sourire s’étire tout en malice, parce qu’il est plus aisé de charmer que de faire face aux problèmes. La cuisse remonte perfidement contre celle de Miguel tandis que les lèvres se portent à quelques centimètres de celle du Pajares. Et si le ton perd toute sa sensualité entre les sabots de la licorne, la posture prise par la Blackthorn se fait désespérément équivoque.
- Je ne mord pourtant pas, mieux que quiconque tu devrais le savoir… Wink wink.
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Dim 26 Nov 2023 - 10:34
La vérité, c’est qu’il n’était pas assez sûr de sa propre décision pour l’offrir au jugement de la rouquine. Il était conscient que c’était risqué. Et aussi un peu stupide. Il lui avait fallut tout son courage pour envoyer cette lettre d’abandon à la vieille Amonwe. Et au moment où il avait vu la chouette s’envoler, il avait faillit crier pour lui ordonner de revenir… En sachant qu’un tel effort aurait été parfaitement vain.
S’il cherchait l’approbation dans le regard de la Blackthorn, il ne pourra qu’être déçu. A sa décharge, il n’est pas très vendeur en ce qui concerne le projet d’Esther. C’est que sa jumelle astrologique est sur le sujet depuis plus d’un an et que si c’est elle qui en parlait, elle saurait sans doute convaincre celle qui était lovée contre lui. Celle dont les yeux reflétaient une vague déception, alors qu’ils ne semblaient même plus capable de se poser sur lui alors qu’il cherche autant son regard que son approbation. Finalement, il capte la tempête de ses yeux, juste avant qu’elle ne frotte son nez contre le sien. Combattant vaillamment l’envie de l’embrasser pour mettre un point définitif à cette discussion, il se veut résolument raisonnable.
« La création d’une équipe ne s’improvise pas. Ca fait forcément des mois que vous en parlez ; pourquoi tu ne m’as rien dit ..? » Cette fois, c’est le Pajares qui se retrouve à froncer les sourcils. Une main quitte la douceur de sa hanche pour secouer la folie de ses boucles brunes. Il allait répondre mais la jeune femme se rapproche trop pour que l’envie d’oublier toute cette histoire dans un câlin sensuel ne puisse être facilement chassé de son esprit. « Je ne mord pourtant pas, mieux que quiconque tu devrais le savoir… » Oubliant ses blagues stupides et ayant l’air presque intimidé.
- Parce que j’étais pas sûr de moi mais que j’étais sûr que t’allais réagir comme ça…
S’il cherchait l’approbation dans le regard de la Blackthorn, il ne pourra qu’être déçu. A sa décharge, il n’est pas très vendeur en ce qui concerne le projet d’Esther. C’est que sa jumelle astrologique est sur le sujet depuis plus d’un an et que si c’est elle qui en parlait, elle saurait sans doute convaincre celle qui était lovée contre lui. Celle dont les yeux reflétaient une vague déception, alors qu’ils ne semblaient même plus capable de se poser sur lui alors qu’il cherche autant son regard que son approbation. Finalement, il capte la tempête de ses yeux, juste avant qu’elle ne frotte son nez contre le sien. Combattant vaillamment l’envie de l’embrasser pour mettre un point définitif à cette discussion, il se veut résolument raisonnable.
« La création d’une équipe ne s’improvise pas. Ca fait forcément des mois que vous en parlez ; pourquoi tu ne m’as rien dit ..? » Cette fois, c’est le Pajares qui se retrouve à froncer les sourcils. Une main quitte la douceur de sa hanche pour secouer la folie de ses boucles brunes. Il allait répondre mais la jeune femme se rapproche trop pour que l’envie d’oublier toute cette histoire dans un câlin sensuel ne puisse être facilement chassé de son esprit. « Je ne mord pourtant pas, mieux que quiconque tu devrais le savoir… » Oubliant ses blagues stupides et ayant l’air presque intimidé.
- Parce que j’étais pas sûr de moi mais que j’étais sûr que t’allais réagir comme ça…
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Dim 26 Nov 2023 - 12:10
Elle aimerait se calquer sur le sacro-saint modèle maternel, Cataleya. Hurlant à tout rompre que c’était là la décision la plus stupide de l’année, le visage déformé par l’outrage et les cheveux battant derrière elle comme les queues d’un chat effarouché. Pourtant, le regard que lui offre Miguel la fragilise tant que les sourcils viennent à ployer devant la soudaine vulnérabilité du poursuiveur. Le regard se baisse aussitôt, mais c’est quand elle remarque qu’il ne prend pas même appui sur la perche tendu que la Blackthorn en vient à culpabiliser. Et ça la glace, petite Cat, de se rappeler qu’aussi puissant et formidable était Miguel, lui aussi éprouvait des insécurités. Il n’était pas chevalier infaillible et pour une fois, le dragon se loverait tout autour de lui ; prêt à chasser de ses flammes les tourments venus l’assaillir. Ainsi la cuisse se stoppe dans sa superbe conquête et tendrement le nez niche contre le cou du madrilène puisque la fuite par le sexe semblait désormais une mauvaise idée. Les mots de Miguel se font trop viscéraux pour être balayé d’une blague, d’un rire, ou même d’un baiser.
"Je…" Les mots se stoppent brutalement, et le plus mollement du monde la peluche s’affale sur le parquet, comme soudainement vidée de toute énergie. C’est que Cataleya craint au plus haut point qu’une pensée destructrice ne lui échappe et ne scelle un peu plus les appréhensions du madrilène. Aussi, l’inspiration que prend la rousse se fait calme et la poitrine de nouveau se redresse pour permettre à la médicomage de perdre ses doigts blanc dans les sublime boucle du madrilène. Le geste se veut régulier et apaisant, ponctué d’un premier baisé posé sur son front, puis sur la joue, et enfin le nez.
"Je surréagis parce que j’ai peur, Miguel. Et j'ai peur parce que je t'aime plus que tout. " Reprend finalement la voix pour accompagner des mains aux caresses infiniment douces.. "Les sauts à l’aveugle ça me terrifie toujours mais en aucun cas tu dois laisser mon jugement ou celui de qui-que ce soit invalider tes choix. Jamais. Moi je m’enferme sur un chemin sécurisé et sûr parce j’ai peur de vivre mes rêves, mais toi tu es intrépide Miguel. Tu es impétueux, ambitieux, et s’il y a bien une personne capable de donner tord, c’est encore et toujours toi.
Ses grands yeux bleus cherchent longuement ceux du brun avant qu'un sourire n'ose timidement poindre sur les lèvres de la lufkin, mais puisqu'elle se sent tout aussi fébrile que le Pajares, le coeur finit par s’enhardir sur une inspiration décidé.
"Tu me prouve tout les jours que j'avais tord de douter de nous, alors me donner tord sur quelque chose où tu brilles sans mal ne te sera pas compliqué. "
"Je…" Les mots se stoppent brutalement, et le plus mollement du monde la peluche s’affale sur le parquet, comme soudainement vidée de toute énergie. C’est que Cataleya craint au plus haut point qu’une pensée destructrice ne lui échappe et ne scelle un peu plus les appréhensions du madrilène. Aussi, l’inspiration que prend la rousse se fait calme et la poitrine de nouveau se redresse pour permettre à la médicomage de perdre ses doigts blanc dans les sublime boucle du madrilène. Le geste se veut régulier et apaisant, ponctué d’un premier baisé posé sur son front, puis sur la joue, et enfin le nez.
"Je surréagis parce que j’ai peur, Miguel. Et j'ai peur parce que je t'aime plus que tout. " Reprend finalement la voix pour accompagner des mains aux caresses infiniment douces.. "Les sauts à l’aveugle ça me terrifie toujours mais en aucun cas tu dois laisser mon jugement ou celui de qui-que ce soit invalider tes choix. Jamais. Moi je m’enferme sur un chemin sécurisé et sûr parce j’ai peur de vivre mes rêves, mais toi tu es intrépide Miguel. Tu es impétueux, ambitieux, et s’il y a bien une personne capable de donner tord, c’est encore et toujours toi.
Ses grands yeux bleus cherchent longuement ceux du brun avant qu'un sourire n'ose timidement poindre sur les lèvres de la lufkin, mais puisqu'elle se sent tout aussi fébrile que le Pajares, le coeur finit par s’enhardir sur une inspiration décidé.
"Tu me prouve tout les jours que j'avais tord de douter de nous, alors me donner tord sur quelque chose où tu brilles sans mal ne te sera pas compliqué. "
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Ven 8 Déc 2023 - 14:06
L’espace d’un instant, il se demande si elle ne va pas nier. Elle pourrait jurer devant Merlin qu’elle le soutient dans cette décision contre vents et marées que le madrilène n’y croirait pas une seconde. Pas faute de bonne volonté mais la celle d’une éducation qui valorisait le statut social et la réussite à tout prix. Même s’il n’était pas conscient du pourquoi, il voyait bien dans les prunelles céruléennes tout l’effet qu’avait eu sa déclaration volontairement retardé. Même si elle les cache en se lovant contre sa poitrine.
Presque par réflexe, il entoure la peau diaphane de Cataleya de ses bras mordorés. Le silence se fait presque pesant durant quelques secondes alors qu’il contemple le plafond de sa chambre en essayant d’atténuer les nœuds qui se sont formés dans son estomac. L’un de ses pouces caresse les cheveux de la rouquine d’un rythme presque somnolent. Jusqu’à ce qu’elle se redresse.
C’est finalement les mots de la jeune sorcière qui auront raison de ces nœuds même si l’espace d’un instant il se demande s’il n’aurait pas préféré qu’elle hurle qu’il était un crétin irresponsable. Parce que c’était ce à quoi il s’attendait. Parce qu’ils avaient toujours fonctionné comme ça. Il faisait une connerie, elle criait, il dédramatisait… C’était presque flippant de constater à quel point ça pouvait être simple de communiquer parfois. "Tu me prouve tous les jours que j'avais tort de douter de nous, alors me donner tord sur quelque chose où tu brilles sans mal ne te sera pas compliqué. "
- Au pire, j’ai toujours mes MAGICS. Je pourrais trouver un taff quand même.
Il marque une pause, comme s’il voulait se laisser du temps pour se convaincre lui même, avant d’ajouter.
- Je sais que ça parait dingue mais imagine si ça marche…
Il s’était toujours plus souvent imaginé star du Quidditch que tireur d'Élite et à l’évocation de cette idée, il y avait certainement une ou deux étoiles de plus dans ses yeux.
Presque par réflexe, il entoure la peau diaphane de Cataleya de ses bras mordorés. Le silence se fait presque pesant durant quelques secondes alors qu’il contemple le plafond de sa chambre en essayant d’atténuer les nœuds qui se sont formés dans son estomac. L’un de ses pouces caresse les cheveux de la rouquine d’un rythme presque somnolent. Jusqu’à ce qu’elle se redresse.
C’est finalement les mots de la jeune sorcière qui auront raison de ces nœuds même si l’espace d’un instant il se demande s’il n’aurait pas préféré qu’elle hurle qu’il était un crétin irresponsable. Parce que c’était ce à quoi il s’attendait. Parce qu’ils avaient toujours fonctionné comme ça. Il faisait une connerie, elle criait, il dédramatisait… C’était presque flippant de constater à quel point ça pouvait être simple de communiquer parfois. "Tu me prouve tous les jours que j'avais tort de douter de nous, alors me donner tord sur quelque chose où tu brilles sans mal ne te sera pas compliqué. "
- Au pire, j’ai toujours mes MAGICS. Je pourrais trouver un taff quand même.
Il marque une pause, comme s’il voulait se laisser du temps pour se convaincre lui même, avant d’ajouter.
- Je sais que ça parait dingue mais imagine si ça marche…
Il s’était toujours plus souvent imaginé star du Quidditch que tireur d'Élite et à l’évocation de cette idée, il y avait certainement une ou deux étoiles de plus dans ses yeux.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Ven 8 Déc 2023 - 16:17
“ Au pire, j’ai toujours mes MAGICS.” Cataleya ignore si c’est elle ou lui qu’il tente de rassurer mais doucement elle opine pour appuyer le virage qu’a déjà pris sa vie. Elle peine à se dégager de l’idée qu’il aurait mieux valu attendre la fin de cette nouvelle année, juste pour se mettre à l’abri, mais Miguel a le courage qui désastreusement manquait à la lufkin ; Celui de saisir les opportunités sans trop regarder en arrière. Quelque part sans doute, cela faisait partie des choses qu'elle aimait chez lui et l’entendre doucement se projeter réchauffa le coeur de la lufkin comme s’il s’agissait là de ses propres rêves. D’une main douce elle joue avec ses cheveux pour ne pas fondre devant les étoiles qui timidement s'éveillent dans ses yeux brun, mais elle s’en détourne finalement pour passer sa cuisse au-dessus de celle du Pajares. Se hissant une nouvelle fois sur son trône -impérieuse souveraine- pour plaquer les mains de son aimé sur les draps.
“Imagine que ça marche, et que tu ais à faire face aux Canons ou Flèches… ” Reprend t’elle, frottant un instant le bout de son nez à celui du madrilène. “Tu aurais des cartes chocogrenouille à ton effigie… ” Les doigts délaissent leurs prises autour des mains de Miguel pour tendrement courir sur ses avants bras, chassant les doutes sous quelques caresses. “Des tas de groupie scandant ton nom… ”
Si sa voix le lui permettait, certainement oserait-elle imiter le vulgaire écho d’une foule en délire mais l’ambition s’efface au profit de cette ferme prise, là, autour des biceps du poursuiveur, imaginant déjà quelques vélanes pendu aux bras de son aimé. Elle les chasserait à grand coup de balais se promet-elle en tâtant le muscle.
“On ne peut pas savoir tant que tu n'as pas essayé. En attendant, et même si je reste un poil angoissée... J'éprouve quand même beaucoup de fierté : ton audace Pajares, elle est aussi belle que sexy.” Elle la rendrait simplement cardiaque.
“Imagine que ça marche, et que tu ais à faire face aux Canons ou Flèches… ” Reprend t’elle, frottant un instant le bout de son nez à celui du madrilène. “Tu aurais des cartes chocogrenouille à ton effigie… ” Les doigts délaissent leurs prises autour des mains de Miguel pour tendrement courir sur ses avants bras, chassant les doutes sous quelques caresses. “Des tas de groupie scandant ton nom… ”
Si sa voix le lui permettait, certainement oserait-elle imiter le vulgaire écho d’une foule en délire mais l’ambition s’efface au profit de cette ferme prise, là, autour des biceps du poursuiveur, imaginant déjà quelques vélanes pendu aux bras de son aimé. Elle les chasserait à grand coup de balais se promet-elle en tâtant le muscle.
“On ne peut pas savoir tant que tu n'as pas essayé. En attendant, et même si je reste un poil angoissée... J'éprouve quand même beaucoup de fierté : ton audace Pajares, elle est aussi belle que sexy.” Elle la rendrait simplement cardiaque.
345/350
- InvitéInvité
Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Lun 25 Déc 2023 - 13:50
Imagine ça marche. Il en avait des frissons rien que d’y penser. Il avait trouvé ça fou d’y songer au début. Mais au plus il y pensait, au plus ça devenait clair dans son esprit. Même si c’était loin. Même si ça allait demander des heures de travail et des efforts considérables. C’était loin mais c’était possible et il le savait. Esther avait su le convaincre et maintenant…
Maintenant il fallait convaincre de Cataleya. Et ça avait été plus facile à faire que ce qu’il imaginait. C’était presque… suspect. Mais Cataleya était trop belle pour que le madrilène ne se laisse pas conquérir par ses caresses. “Imagine que ça marche, et que tu ais à faire face aux Canons ou Flèches… ”. Un frisson le surprend en se voyant, souaffle à la main, contre le gardien d’Appleby. “Tu aurais des cartes chocogrenouille à ton effigie… ” Il pince les lèvres pour réprimer un rire et s’imagine dans sa robe violet et or en miniature sur une de ces cartes hexagonales. “Des tas de groupie scandant ton nom… ”.
- Arrête... tu m'excites.
Un sourire en coin se glisse sur ses lèvres tandis que ses mains caressent les hanches de la sorcière à califourchon sur lui. Si seulement la voix qui disait ces mots était la sienne et pas une reproduction magique et vaine de celle-ci. Il avait beau avoir de l’audace, jamais cette dernière ne serait jamais aussi sexy que la rousse qui se tenait sur lui. L’embrassant fougueusement tout d’un coup, il la retourne sur le lit pour parsemer quelques baiser dans son cou et s’assurer qu’elle reprenne cette année universitaire un peu plus détendue.
Maintenant il fallait convaincre de Cataleya. Et ça avait été plus facile à faire que ce qu’il imaginait. C’était presque… suspect. Mais Cataleya était trop belle pour que le madrilène ne se laisse pas conquérir par ses caresses. “Imagine que ça marche, et que tu ais à faire face aux Canons ou Flèches… ”. Un frisson le surprend en se voyant, souaffle à la main, contre le gardien d’Appleby. “Tu aurais des cartes chocogrenouille à ton effigie… ” Il pince les lèvres pour réprimer un rire et s’imagine dans sa robe violet et or en miniature sur une de ces cartes hexagonales. “Des tas de groupie scandant ton nom… ”.
- Arrête... tu m'excites.
Un sourire en coin se glisse sur ses lèvres tandis que ses mains caressent les hanches de la sorcière à califourchon sur lui. Si seulement la voix qui disait ces mots était la sienne et pas une reproduction magique et vaine de celle-ci. Il avait beau avoir de l’audace, jamais cette dernière ne serait jamais aussi sexy que la rousse qui se tenait sur lui. L’embrassant fougueusement tout d’un coup, il la retourne sur le lit pour parsemer quelques baiser dans son cou et s’assurer qu’elle reprenne cette année universitaire un peu plus détendue.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: smell like a teen spirit (Miguel) - Terminé
Lun 25 Déc 2023 - 17:12
Un soupçon de malice tapis sous les cils, Cataleya contemple les réactions que provoquent ses mots sur le corps de l’espagnol. Elle se délecte un instant de ce sourire pincé, espère un rire beau et chaud mais se voit prise à son propre piège lorsque Miguel vient à lui répondre. Si c’est une disgracieuse grimace qui tords soudainement ses traits, elle puise pourtant ses racines dans une tentative de rire soudainement écorchée, là, sur son odieux maléfice. Elle aurait pourtant tout donné pour rebondir superbement, ou se laisser aller à glousser lorsque le madrilène l’emporta dans ses bras. Elle aurait tout donné pour lui murmurer qu’elle l’aimait puisqu’en définitive, elle ne lui avait pas assez dit et haïssait la manière dont cela sonnait quand c’était sa peluche qui le formulait. Alors, faute de pouvoir le verbaliser comme elle le voulait, c’est dans un soupir muet qu’elle épouse les premiers baisers. S’abandonne à ce corps qui, le plus joliment du monde, la surplombe toute entière pour enfin se raccrocher à ce regard dans lequel elle se love sans aucune honte.
- "J’ai toujours su que tu tirais plus d’orgasme de tes balais que de mes caresses…"
Souffle la peluche d’une voix impersonnelle quand tout pourtant chez la sorcière se veut faussement outragée. Le sourire se pince pour maintenir en place des sourcils habillement froncé, mais c’est d’une main pleinement douce que la Blackthorn relève finalement le visage du sportif pour longuement l’observer. Si elle n’a pas tout à fait reprit confiance en ce lendemain, force est d’admettre qu’elle semble s’être grandement apaisée sur l’enthousiasme du madrilène et l’en remercie déjà, sans souffler mot. Pleinement reconnaissante que leurs âmes se soient un jour trouvées.
- "J’ai toujours su que tu tirais plus d’orgasme de tes balais que de mes caresses…"
Souffle la peluche d’une voix impersonnelle quand tout pourtant chez la sorcière se veut faussement outragée. Le sourire se pince pour maintenir en place des sourcils habillement froncé, mais c’est d’une main pleinement douce que la Blackthorn relève finalement le visage du sportif pour longuement l’observer. Si elle n’a pas tout à fait reprit confiance en ce lendemain, force est d’admettre qu’elle semble s’être grandement apaisée sur l’enthousiasme du madrilène et l’en remercie déjà, sans souffler mot. Pleinement reconnaissante que leurs âmes se soient un jour trouvées.
Terminé