- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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[Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Mar 28 Nov 2023 - 22:38
Ca fait une heure que t'es assis dans un coin de la salle commune des Pokeby, l'air presque nonchalant, un lourd volumes sur les plantes méditerranéennes rares ouvert sur les genoux. L'automne avançant rafraîchit les températures invernoises et tu n'as pas retiré encore le caban anthracite qui couvre tes épaules, malgré le gilet améthyste et le pull lilas par-dessus ta chemise violine ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Mais est-ce réellement le froid atmosphérique qui glace ton sang, toi qui d'ordinaire n'en souffre pas tant ? Non, sans doute que non... Tu le sais, le sens au fond de tes tripes, que ce qui te gèle le coeur est tout autre, bien moins tangible. Si tes derniers échanges avec Cataleya forment encore une boule au fond de ta gorge, tu sais qu'il n'y a pas que ça. Que si tu as tenté de minimiser la chose, il te faut bien te rendre à l'évidence : cette distance nouvelle de la part d'Apsara te ronge insidieusement. Et tu as eu beau tenter de fermer les yeux dessus, y prêter davantage attention ces dernières quarante-huit heures confirme la chose : elle t'évite, purement et simplement.
En d'autres temps, tu aurais peut-être réagi différemment. Sans doute même. Pourtant aujourd'hui, il te semble impensable de laisser les choses ainsi. Peut-être que tu en as marre des non-dits.
Non, pas peut-être. Tu en as la certitude.
Alors quand tu aperçois sa chevelure brune sortir des dortoirs pour se diriger presque au pas de course vers la sortie, il ne te faut pas plus qu'une fraction de seconde pour fermer ton livre d'un coup sec et te lever pour la rejoindre, te plantant droit devant elle, lui barrant le passage de peur qu'elle ne s'enfuie encore, avant que tu n'aies au moins une explication. Et les mots que tu as cherchés des heures durant, tournés dans tous les sens pour formuler les choses de façon diplomatique en vain, s'effacent instantanément, bousculés par la question qui te brûle les lèvres et te vrille le coeur.
-
C'est la seule explication que ton esprit a trouvée à son éloignement concordant avec ta cuisante défaite au Challenge, qui réveille terriblement les mille insécurités que tu tentes éperdument d'occulter.
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Lun 4 Déc 2023 - 18:39
Vendredi 3 novembre 2023 – 5h21
De nouveau, Apsara s’était réveillée aux aurores. C’était le cas depuis plusieurs jours sans qu’elle n’en comprenne la foutue raison. Qu’elle se couche tôt ou tard, fatiguée ou non, le résultat était systématiquement le même. Elle tournait dans son lit, encore et encore, sans jamais trouver le sommeil. Morphée ne semblait pas vouloir d’elle et le peu de temps où elle parvenait à se reposer ne compensait qu’à peine la fatigue accumulée. Elle avait toujours eu un sommeil fragile mais ça c’était plutôt arrangé, ces dernières années. Qu’est-ce qui avait bien pu provoquer un tel retour en arrière ? Elle avait beau se tordre les méninges dans tous les sens, elle ne trouvait pas de réponse. Sa colocataire, pauvre victime collatérale, avait bien tenté de lui venir en aide en lui offrant une infusion et une oreille attentive mais en vain. Non seulement la sorcière n’avait pas confiance en ses infusions mais en plus, elle n’avait absolument aucun problème à confier. Tout allait parfaitement bien. Ça se voyait, non ? Ok, les cernes qui s’étaient installés sur son visage et le tempérament irritable ne le démontraient pas vraiment mais c’était uniquement à cause de la fatigue. Ce n’était rien de plus. Têtue, ou inconsciente, sa colocataire n’en démordit pas et lui intima de rester au lit le temps qu’elle file lui rapporter un bon petit déjeuner.
« J’peux y aller toute seule. J’ai pas besoin d’être matern-»
La porte se referma derrière sa colocataire avant qu’elle ne puisse finir sa phrase. La pokeby râla, pesta et donna un coup de pieds dans la première chose qu’elle vit. Evidemment, elle se fit mal et se mit à jurer comme un charretier. Elle s’écroula dans son lit et sentit des larmes lui mouiller les joues. Non, elle n’avait aucun problème ! Elle était juste terriblement fatiguée ET énervée. Puis elle avait mal au pied maintenant. Finalement, l’afflue d’émotions eut raison d’elle et elle réussit à se rendormir pour quelques heures. N’ayant pas cours de la journée, elle pouvait au moins s’offrir le luxe de ne pas subir le stress d’un réveil raté. C’était déjà ça.
Vendredi 3 novembre 2023 – 9h12
Sa micro-sieste matinale ne fut pas de tout repos. Etonnant, criera sa petite voix intérieure. Elle s’était réveillée de nombreuses fois, dont une particulièrement angoissée. Elle avait aussi beaucoup rêvé, ce qui l’avait encore plus épuisée. Elle aurait dû s’écouter et se lever la première fois ! Bon sang… La thaïlandaise s’assit au bord de son lit et passa ses mains le long de son visage, découragée au possible. Elle tenta de profiter d’une bonne douche mais n’eut droit à aucun miracle. Les cernes étaient toujours présents et elle avait l’impression de marcher sur du coton. Il lui fallait une énorme et gigantesque dose de caféine pour tenir jusqu’à ce soir. Elle sauta dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu’elle attrapa dans son placard et tenta de camoufler sa mine affreuse d’un masque et d’une casquette. Elle grogna un « ‘lut » à l’attention de sa coloc’ en sortant de leur chambre et pria pour avoir un peu de tranquillité. Avec un peu de chance, il n’y aurait personne dans la Grande Salle et encore moins dans la salle des Arts scéniques. Oui, elle comptait bien danser jusqu’à épuisement. Comment ça, c’est une mauvaise idée ? Tsss.
Elle claqua la porte plus fermement qu’elle ne l’aurait voulu et pesta -encore. Elle qui aurait voulu se faire oublier venait d’attirer l’attention de ses camarades. Tant pis. Elle fera semblant de s’en préoccuper un autre jour. Elle frotta un coup ses yeux et arrêta son mouvement une seconde. Merde ! Non. C’est bon. Elle avait abandonné l’idée d’un maquillage, même aussi simple que son habituel trait d’eyeliner. Un long, profond et intense soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle remonta son sac sur son épaule.
C’est à ce moment précis, où la torpeur avait décidé de se dissiper, qu’elle l’aperçut. Il était d’une class’… Tout le contraire d’elle. Pas étonnant qu’elle l’ait tiré vers le bas. ‘Chier. Ses nerfs étaient vraiment à vifs à cause de ses insomnies et elle dut se frotter une nouvelle fois les yeux -pour effacer ses larmes, cette fois-ci. Elle prit ses jambes à son cou et décida de s’en tenir à son plan : café et chorégraphie, jusqu’à ce que sommeil s’en suive. Ou coma. Malgré tout, elle n’arrive pas à s’en empêcher et lui jette un dernier regard. Aïe. Il avait vraiment l’air en pétard. Pas étonnant. Il devait terriblement lui en vouloir. Bien décidée à fuir toutes interactions sociales, elle accéléra le pas.
Pas assez vite. James lui fait face et lui bloque le passage, la contraignant à planter ses pieds dans le sol au risque d’écraser son nez contre son torse. Forcément, elle l’évite du regard et profite de la visière de sa casquette pour cacher son visage. Elle est morte de honte, bouffée par le regret, et cherche désespérément une échappatoire.
« Je te fais honte ? Tu veux plus me parler parce que je suis trop nul ? »
Quoi ? La vache. La troisième année devait vraiment être dans le cirage parce qu’elle ne comprenait rien à ce qu’il lui disait. Lui ? Nul ? Qu’elle ait honte de lui ?
« Tu vis dans quel monde James ? »
Le ton n’est peut-être pas le plus adapté mais elle n’est clairement pas en état de prendre des pincettes. Déjà qu’elle est à fleur de peau depuis quelques jours, là on frôle la crise de nerf. Franchement, s’il devait lui reprocher quelque chose, qu’il soit clair avec elle. Qu’il tire un bon coup sur le sparadrap quoi !
« Je veux dire… » la brune pinça l’arrête de son nez de son pouce et de son index et fit de son mieux pour composer une phrase dont elle ne regretterait aucun mot. « Où est-ce que tu veux en venir ? Tu crois pas que j’en ai assez fait ? »
A cause d’elle, il avait eu un lamentable entrainement et avait perdu son duel. Pire encore, il l’avait perdu contre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ça, c’était vraiment la goutte d’eau qui avait fait déborder le loch. Heureusement que ce dernier s’était fait rétamer. Elle n’aurait pas supportée de le voir se pavaner. Rongée par les remords, la brune fut contrainte de détourner la tête et de battre des cils pour retenir ses larmes.
« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Rien. Y’a rien à dire qui pourrait arranger ça » dit-elle rageusement avant de profiter de son jeu de jambes pour le contourner, prête à prendre la fuite.
Ah. Ben voilà. Une larme venait de rouler sur sa joue. Fais chier.
De nouveau, Apsara s’était réveillée aux aurores. C’était le cas depuis plusieurs jours sans qu’elle n’en comprenne la foutue raison. Qu’elle se couche tôt ou tard, fatiguée ou non, le résultat était systématiquement le même. Elle tournait dans son lit, encore et encore, sans jamais trouver le sommeil. Morphée ne semblait pas vouloir d’elle et le peu de temps où elle parvenait à se reposer ne compensait qu’à peine la fatigue accumulée. Elle avait toujours eu un sommeil fragile mais ça c’était plutôt arrangé, ces dernières années. Qu’est-ce qui avait bien pu provoquer un tel retour en arrière ? Elle avait beau se tordre les méninges dans tous les sens, elle ne trouvait pas de réponse. Sa colocataire, pauvre victime collatérale, avait bien tenté de lui venir en aide en lui offrant une infusion et une oreille attentive mais en vain. Non seulement la sorcière n’avait pas confiance en ses infusions mais en plus, elle n’avait absolument aucun problème à confier. Tout allait parfaitement bien. Ça se voyait, non ? Ok, les cernes qui s’étaient installés sur son visage et le tempérament irritable ne le démontraient pas vraiment mais c’était uniquement à cause de la fatigue. Ce n’était rien de plus. Têtue, ou inconsciente, sa colocataire n’en démordit pas et lui intima de rester au lit le temps qu’elle file lui rapporter un bon petit déjeuner.
« J’peux y aller toute seule. J’ai pas besoin d’être matern-»
La porte se referma derrière sa colocataire avant qu’elle ne puisse finir sa phrase. La pokeby râla, pesta et donna un coup de pieds dans la première chose qu’elle vit. Evidemment, elle se fit mal et se mit à jurer comme un charretier. Elle s’écroula dans son lit et sentit des larmes lui mouiller les joues. Non, elle n’avait aucun problème ! Elle était juste terriblement fatiguée ET énervée. Puis elle avait mal au pied maintenant. Finalement, l’afflue d’émotions eut raison d’elle et elle réussit à se rendormir pour quelques heures. N’ayant pas cours de la journée, elle pouvait au moins s’offrir le luxe de ne pas subir le stress d’un réveil raté. C’était déjà ça.
Vendredi 3 novembre 2023 – 9h12
Sa micro-sieste matinale ne fut pas de tout repos. Etonnant, criera sa petite voix intérieure. Elle s’était réveillée de nombreuses fois, dont une particulièrement angoissée. Elle avait aussi beaucoup rêvé, ce qui l’avait encore plus épuisée. Elle aurait dû s’écouter et se lever la première fois ! Bon sang… La thaïlandaise s’assit au bord de son lit et passa ses mains le long de son visage, découragée au possible. Elle tenta de profiter d’une bonne douche mais n’eut droit à aucun miracle. Les cernes étaient toujours présents et elle avait l’impression de marcher sur du coton. Il lui fallait une énorme et gigantesque dose de caféine pour tenir jusqu’à ce soir. Elle sauta dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu’elle attrapa dans son placard et tenta de camoufler sa mine affreuse d’un masque et d’une casquette. Elle grogna un « ‘lut » à l’attention de sa coloc’ en sortant de leur chambre et pria pour avoir un peu de tranquillité. Avec un peu de chance, il n’y aurait personne dans la Grande Salle et encore moins dans la salle des Arts scéniques. Oui, elle comptait bien danser jusqu’à épuisement. Comment ça, c’est une mauvaise idée ? Tsss.
Elle claqua la porte plus fermement qu’elle ne l’aurait voulu et pesta -encore. Elle qui aurait voulu se faire oublier venait d’attirer l’attention de ses camarades. Tant pis. Elle fera semblant de s’en préoccuper un autre jour. Elle frotta un coup ses yeux et arrêta son mouvement une seconde. Merde ! Non. C’est bon. Elle avait abandonné l’idée d’un maquillage, même aussi simple que son habituel trait d’eyeliner. Un long, profond et intense soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle remonta son sac sur son épaule.
C’est à ce moment précis, où la torpeur avait décidé de se dissiper, qu’elle l’aperçut. Il était d’une class’… Tout le contraire d’elle. Pas étonnant qu’elle l’ait tiré vers le bas. ‘Chier. Ses nerfs étaient vraiment à vifs à cause de ses insomnies et elle dut se frotter une nouvelle fois les yeux -pour effacer ses larmes, cette fois-ci. Elle prit ses jambes à son cou et décida de s’en tenir à son plan : café et chorégraphie, jusqu’à ce que sommeil s’en suive. Ou coma. Malgré tout, elle n’arrive pas à s’en empêcher et lui jette un dernier regard. Aïe. Il avait vraiment l’air en pétard. Pas étonnant. Il devait terriblement lui en vouloir. Bien décidée à fuir toutes interactions sociales, elle accéléra le pas.
Pas assez vite. James lui fait face et lui bloque le passage, la contraignant à planter ses pieds dans le sol au risque d’écraser son nez contre son torse. Forcément, elle l’évite du regard et profite de la visière de sa casquette pour cacher son visage. Elle est morte de honte, bouffée par le regret, et cherche désespérément une échappatoire.
« Je te fais honte ? Tu veux plus me parler parce que je suis trop nul ? »
Quoi ? La vache. La troisième année devait vraiment être dans le cirage parce qu’elle ne comprenait rien à ce qu’il lui disait. Lui ? Nul ? Qu’elle ait honte de lui ?
« Tu vis dans quel monde James ? »
Le ton n’est peut-être pas le plus adapté mais elle n’est clairement pas en état de prendre des pincettes. Déjà qu’elle est à fleur de peau depuis quelques jours, là on frôle la crise de nerf. Franchement, s’il devait lui reprocher quelque chose, qu’il soit clair avec elle. Qu’il tire un bon coup sur le sparadrap quoi !
« Je veux dire… » la brune pinça l’arrête de son nez de son pouce et de son index et fit de son mieux pour composer une phrase dont elle ne regretterait aucun mot. « Où est-ce que tu veux en venir ? Tu crois pas que j’en ai assez fait ? »
A cause d’elle, il avait eu un lamentable entrainement et avait perdu son duel. Pire encore, il l’avait perdu contre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ça, c’était vraiment la goutte d’eau qui avait fait déborder le loch. Heureusement que ce dernier s’était fait rétamer. Elle n’aurait pas supportée de le voir se pavaner. Rongée par les remords, la brune fut contrainte de détourner la tête et de battre des cils pour retenir ses larmes.
« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Rien. Y’a rien à dire qui pourrait arranger ça » dit-elle rageusement avant de profiter de son jeu de jambes pour le contourner, prête à prendre la fuite.
Ah. Ben voilà. Une larme venait de rouler sur sa joue. Fais chier.
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Jeu 28 Déc 2023 - 10:12
Le contraste est saisissant, si ce n'est les cernes visibles sous vos deux paires d'yeux. Ta hauteur, ta blondeur, et ta tenue hors de prix contre sa petite stature brune et les fripes du coin... Et pourtant, tu donnerais n'importe quoi pour ne plus la voir te fuir, la petite thaïlandaise.
Ou au moins avoir le fin mot de l'histoire. Des fois que t'arrives pour une fois à fermer ce chapitre.
Le visage fermé par l'appréhension, tu lui bloques le passage, lui demandant de but en blanc si tu lui faisais honte depuis ta défaite cuisante. Tes défaites, même. Tu sais même pas comment le reste des Pokeby t'es pas encore tombé dessus d'ailleurs, mais passons.
« Tu vis dans quel monde James ? »
Un sourcil s'arque à cette question qui ne répond pas du tout à la tienne. Pourtant dans ta petite tête blonde, la réponse fuse d'elle-même : dans celui où ceux que t'aimes te tournent le dos un à un parce que tu n'en vaux pas la peine. Mais t'as pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle a déjà repris le cours de ses répliques et ses propos te laissent pantois.
« Je veux dire… Où est-ce que tu veux en venir ? Tu crois pas que j’en ai assez fait ? »
-Comment ça ?
Incompréhension totale, tu ne vois pas ce qu'elle veut dire. Engoncé dans ta propre honte, tu peines à voir celle qui la ronge.
« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Rien. Y’a rien à dire qui pourrait arranger ça. »
Un instant, t'es prêt à faire comme toujours, te fermer comme une huître et retourner te terrer chez toi, avec ta corneille et ton chat. Juste le temps qu'il lui faut pour te contourner et prendre la poudre d'escampette. Et puis...
Non. T'en as marre de ces foutus non-dits. T'en as marre de voir tout le monde te fuir. Alors tu fais demi-tour et t'élances à sa poursuite, ta main attrapant son épaule pour l'arrêter dans sa course folle pour s'éloigner de toi.
-Attends !
T'es le premier à détester qu'on t'impose un contact physique non désiré et tu t'attends à tout moment à ce qu'elle repousse tes mains qui se posent sur ses épaules l'une après l'autre, tout comme tu te penches pour chercher son regard. Là dans le couloir qui mène à votre salle commune, le tien se teinte d'une infinie tristesse.
-Attends... Je sais que je suis un ami en carton. Que je vous déçois tous, à échouer sur tous les plans, tout le temps. Mais je veux pas... je peux pas te perdre toi aussi. Je sais pas ce que je peux faire pour rattraper ça, mais dis-moi... Si y a quoi que ce soit que je peux faire pour me racheter, au moins auprès de toi... N'importe quoi...
Les mots s'écorchent dans ta gorge et sur tes lèvres. Epuisent le peu d'énergie sociale que tu peux avoir. Et t'as à peine fini ta tirade que t'es persuadé que rien n'y fera et que tu n'as plus qu'à la laisser tranquille. Alors ton regard se baisse sur le sol entre vous, maigre rempart aux larmes que tu sens piquer tes yeux et que tu refuses de laisser couler, et tes mains retombent mollement de chaque côté de ton corps, attendant la sentence.
Ou au moins avoir le fin mot de l'histoire. Des fois que t'arrives pour une fois à fermer ce chapitre.
Le visage fermé par l'appréhension, tu lui bloques le passage, lui demandant de but en blanc si tu lui faisais honte depuis ta défaite cuisante. Tes défaites, même. Tu sais même pas comment le reste des Pokeby t'es pas encore tombé dessus d'ailleurs, mais passons.
« Tu vis dans quel monde James ? »
Un sourcil s'arque à cette question qui ne répond pas du tout à la tienne. Pourtant dans ta petite tête blonde, la réponse fuse d'elle-même : dans celui où ceux que t'aimes te tournent le dos un à un parce que tu n'en vaux pas la peine. Mais t'as pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle a déjà repris le cours de ses répliques et ses propos te laissent pantois.
« Je veux dire… Où est-ce que tu veux en venir ? Tu crois pas que j’en ai assez fait ? »
-
Incompréhension totale, tu ne vois pas ce qu'elle veut dire. Engoncé dans ta propre honte, tu peines à voir celle qui la ronge.
« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Rien. Y’a rien à dire qui pourrait arranger ça. »
Un instant, t'es prêt à faire comme toujours, te fermer comme une huître et retourner te terrer chez toi, avec ta corneille et ton chat. Juste le temps qu'il lui faut pour te contourner et prendre la poudre d'escampette. Et puis...
Non. T'en as marre de ces foutus non-dits. T'en as marre de voir tout le monde te fuir. Alors tu fais demi-tour et t'élances à sa poursuite, ta main attrapant son épaule pour l'arrêter dans sa course folle pour s'éloigner de toi.
-
T'es le premier à détester qu'on t'impose un contact physique non désiré et tu t'attends à tout moment à ce qu'elle repousse tes mains qui se posent sur ses épaules l'une après l'autre, tout comme tu te penches pour chercher son regard. Là dans le couloir qui mène à votre salle commune, le tien se teinte d'une infinie tristesse.
-
Les mots s'écorchent dans ta gorge et sur tes lèvres. Epuisent le peu d'énergie sociale que tu peux avoir. Et t'as à peine fini ta tirade que t'es persuadé que rien n'y fera et que tu n'as plus qu'à la laisser tranquille. Alors ton regard se baisse sur le sol entre vous, maigre rempart aux larmes que tu sens piquer tes yeux et que tu refuses de laisser couler, et tes mains retombent mollement de chaque côté de ton corps, attendant la sentence.
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Mer 3 Jan 2024 - 19:58
Si la danse ne s’était pas imposée à Apsara comme une évidence, peut-être se serait-elle tournée vers une passion pouvant liée la qualité de son jeu de jambe et sa fâcheuse habitude de prendre la fuite ? En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle avait fait demi-tour et s’était éloignée, prête à entreprendre le sprint de sa vie. Les muscles contractés, le regard rivé sur la porte de sortie, la brune n’avait plus qu’à bondir. Il ne lui fallait en tout et pour tout qu’une seconde pour mettre un terme à tout ceci, même si ça lui serrait terriblement le cœur. Tant pis. Elle avait l’habitude. Ce n’était pas le premier ami qu’elle perdait. Sa mère avait au moins raison sur un point, elle était un désastre social et ferait mieux de rester à sa place. Tout serait tellement plus simple : elle ne nouerait que des liens superficiels trouvés spécialement pour elle et n’aurait rien de plus à faire que de se laisser porter. Clac. Un morceau du masque qu’elle avait pris tant de temps à composer dans son enfance venait de se remettre en place. Vilaine défense. Il restait pourtant l’une de ses plus belles défenses, à défaut d’être réellement bénéfique pour elle. C’était si facile de se glisser dedans dès que les émotions devenaient trop violentes, trop compliquées à gérer. Il la protégeait du monde réel, empêchant quiconque de l’atteindre et de lui faire croire que, oui, les erreurs arrivaient mais que ce n’était pas grave. Toute forme d’échec est grave et punissable, leçon n°1 des Chankimha. Il vaut mieux s’isoler que d’être abandonnée, leçon n°2.
Voilà. L’occasion est trop belle pour que la pokeby ne la saisisse. Elle tente sa chance, le contourne et s’éloigne. Elle n’a pas hésité une seconde et pourtant, une larme a osé échapper à tout contrôle. Son masque est souillé, fragilisé. Elle manque de pratique, il faut croire. Enfin, c’est comme le vélo. Ça fait partie des choses qu’on n’oublie pas. Jamais James reste derrière elle, ne dit rien. Ça devrait être un soulagement et pourtant, plus elle s’en éloigne, et plus son sang se gèle. C’est assez drôle, en y repensant. La présence de l’homme de glace à ses côtés, d’Ice comme ils aimaient l’appeler, lui faisait l’effet d’une bouillotte. Il endormait sa méfiance, réchauffait son cœur, appelait à la détente. Dommage. Elle allait devoir s’en passer.
- Attends !
Merde. Non. Surement pas. Si le regard ne pèse plus sur sa nuque, c’est parce que sa main s’abat sur son épaule. Ce contact, si simple, la bouleversa d’autant plus. Ses émotions se fracassaient contre ses tempes, mettaient un bordel monstre dans ses pensées. Elle avait arrêté sa course mais le regrettait. Elle s’était aussi recroquevillée sous la menace d’une main qu’elle savait pourtant être une amie. Était. La mémoire du corps avait parlé d’elle-même et si ses pieds étaient pleinement plantés dans le sol, c’était plus par reflexe que par volonté propre. Avait-il vu comme elle s’était retournée, les yeux écarquillés. Avait-il remarqué ses mains qu’elle avait levée, comme pour se protéger ? Non. Elle s’en convainquit et transforma son geste, adoptant une posture pseudo-confiante et essuyant cette larme dont le tracé gelait sa joue. Son cœur battait si fort qu’elle crut un instant qu’il lui sortirait de la poitrine mais elle prit sur elle, attendant la sentence. De nouvelles pièces du puzzle ne tardèrent pas à rejoindre la composition, solidifiant un peu plus le masque de marbre. Elle devait à tout prix faire rempart et chasser au loin des souvenirs qu’elle était bien incapable d’affronter. A fleur de peau, elle recula d’un pas, puis d’un deuxième. Le contact était toujours là, agréable et terrifiant à la fois. Le dos toucha le mur et elle sursauta malgré elle, détournant aussitôt les yeux. Ses cils battirent à toutes vitesses, asséchant avec soin ses prunelles humides. Encore une fois, elle sent son regard. Si l’envie de s’accrocher est forte, la peur l’est plus encore. Elle baisse les yeux, l’évite, fronce les sourcils puis ferme les yeux en entendant sa voix. Si la douleur physique n’a plus de secret pour elle, la peine qu’elle pourrait ressentir en entendant son courroux l’effraie de plus belle.
« Qu-Quoi ? Attends. Qu’est-ce que tu dis ? »
Les mains sont retirées de ses épaules et c’est comme un électrochoc. Les mots, si lointain, la frappent de plein fouet. Qu’est-ce qui lui prenait ? A quoi est-ce qu’il jouait ? Elle ne le suivait pas, ne comprenait pas. Une boule d’angoisse se forma derrière son plexus et elle osa relever les yeux vers lui. Elle s’était préparée à tout, sauf à ça. Petite sourie coincée face à un chat, elle n’a qu’une envie : reprendre sa course. Ce ne sont que les orbes pâles qui réussissent à lui couper cet instinct de survie, foudroyant en elle la moindre envie de s’éloigner de lui. Même ça, t’es incapable de le faire. Pauvre fille. Ses mains tremblent, démontrant au combien sa lutte interne est intense. Elle aimerait tant nouer ses doigts fins aux siens, lui dire que tout allait bien mais elle avait peur. Peur de tomber de nouveau. Peur que la réalité, tel un grand méchant loup, ne vienne la croquer. Tant que le masque tenait, tout irait bien. Ses pieds la démangeaient. Il fallait qu’elle aille danser. Danser à en crever, tiens. Au moins, elle n’aurait pas à l’affronter
« Je ne comprends pas James. Pourquoi est-ce que tu dis tout ça ? Le mal est fait. T’as rien besoin de racheter. »
Sa tête retombe. Ses épaules s’affaissent.
« T’es l’ami dont tout le monde rêve. J’ai merdé. »
Les larmes reviennent et elle les essuie du revers de sa manche rageusement, emportant un peu du masque auquel elle tient tant. Ses pommettes rougissent sous les frottements mais rien ne semble l’arrêter. Elle ne veut pas pleurer. Pourtant, sa voix se casse.
« J’ai encore tout gâché ! »
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Voilà. L’occasion est trop belle pour que la pokeby ne la saisisse. Elle tente sa chance, le contourne et s’éloigne. Elle n’a pas hésité une seconde et pourtant, une larme a osé échapper à tout contrôle. Son masque est souillé, fragilisé. Elle manque de pratique, il faut croire. Enfin, c’est comme le vélo. Ça fait partie des choses qu’on n’oublie pas. Jamais James reste derrière elle, ne dit rien. Ça devrait être un soulagement et pourtant, plus elle s’en éloigne, et plus son sang se gèle. C’est assez drôle, en y repensant. La présence de l’homme de glace à ses côtés, d’Ice comme ils aimaient l’appeler, lui faisait l’effet d’une bouillotte. Il endormait sa méfiance, réchauffait son cœur, appelait à la détente. Dommage. Elle allait devoir s’en passer.
- Attends !
Merde. Non. Surement pas. Si le regard ne pèse plus sur sa nuque, c’est parce que sa main s’abat sur son épaule. Ce contact, si simple, la bouleversa d’autant plus. Ses émotions se fracassaient contre ses tempes, mettaient un bordel monstre dans ses pensées. Elle avait arrêté sa course mais le regrettait. Elle s’était aussi recroquevillée sous la menace d’une main qu’elle savait pourtant être une amie. Était. La mémoire du corps avait parlé d’elle-même et si ses pieds étaient pleinement plantés dans le sol, c’était plus par reflexe que par volonté propre. Avait-il vu comme elle s’était retournée, les yeux écarquillés. Avait-il remarqué ses mains qu’elle avait levée, comme pour se protéger ? Non. Elle s’en convainquit et transforma son geste, adoptant une posture pseudo-confiante et essuyant cette larme dont le tracé gelait sa joue. Son cœur battait si fort qu’elle crut un instant qu’il lui sortirait de la poitrine mais elle prit sur elle, attendant la sentence. De nouvelles pièces du puzzle ne tardèrent pas à rejoindre la composition, solidifiant un peu plus le masque de marbre. Elle devait à tout prix faire rempart et chasser au loin des souvenirs qu’elle était bien incapable d’affronter. A fleur de peau, elle recula d’un pas, puis d’un deuxième. Le contact était toujours là, agréable et terrifiant à la fois. Le dos toucha le mur et elle sursauta malgré elle, détournant aussitôt les yeux. Ses cils battirent à toutes vitesses, asséchant avec soin ses prunelles humides. Encore une fois, elle sent son regard. Si l’envie de s’accrocher est forte, la peur l’est plus encore. Elle baisse les yeux, l’évite, fronce les sourcils puis ferme les yeux en entendant sa voix. Si la douleur physique n’a plus de secret pour elle, la peine qu’elle pourrait ressentir en entendant son courroux l’effraie de plus belle.
« Qu-Quoi ? Attends. Qu’est-ce que tu dis ? »
Les mains sont retirées de ses épaules et c’est comme un électrochoc. Les mots, si lointain, la frappent de plein fouet. Qu’est-ce qui lui prenait ? A quoi est-ce qu’il jouait ? Elle ne le suivait pas, ne comprenait pas. Une boule d’angoisse se forma derrière son plexus et elle osa relever les yeux vers lui. Elle s’était préparée à tout, sauf à ça. Petite sourie coincée face à un chat, elle n’a qu’une envie : reprendre sa course. Ce ne sont que les orbes pâles qui réussissent à lui couper cet instinct de survie, foudroyant en elle la moindre envie de s’éloigner de lui. Même ça, t’es incapable de le faire. Pauvre fille. Ses mains tremblent, démontrant au combien sa lutte interne est intense. Elle aimerait tant nouer ses doigts fins aux siens, lui dire que tout allait bien mais elle avait peur. Peur de tomber de nouveau. Peur que la réalité, tel un grand méchant loup, ne vienne la croquer. Tant que le masque tenait, tout irait bien. Ses pieds la démangeaient. Il fallait qu’elle aille danser. Danser à en crever, tiens. Au moins, elle n’aurait pas à l’affronter
« Je ne comprends pas James. Pourquoi est-ce que tu dis tout ça ? Le mal est fait. T’as rien besoin de racheter. »
Sa tête retombe. Ses épaules s’affaissent.
« T’es l’ami dont tout le monde rêve. J’ai merdé. »
Les larmes reviennent et elle les essuie du revers de sa manche rageusement, emportant un peu du masque auquel elle tient tant. Ses pommettes rougissent sous les frottements mais rien ne semble l’arrêter. Elle ne veut pas pleurer. Pourtant, sa voix se casse.
« J’ai encore tout gâché ! »
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She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Lun 8 Jan 2024 - 11:45
Elle fuit. Elle te fuit, et ce simple fait te vrille le coeur. Pourtant tu les connais par coeur, ces règles qui ont toujours régi sa vie et qui la poussent, là, à s'éloigner au pas de course. L'échec n'a jamais été permis chez les Blackthorn non plus, et encore aujourd'hui, tu es le premier à relever les tiens. Quant à s'isoler des autres plutôt que de les voir vous tourner le dos... Est-il nécessaire de rappeler que ton surnom a toujours été Ice, toi qui t'es éternellement muré dans l'impassibilité et la distance pour faire barrière à la tempête d'émotions contraires qui grondait dans tout ton être ?
A cet instant, les habitudes cherchent à revenir. Immobilité et froideur pour empêcher la douleur de prendre plus d'ampleur. Mais non. Non, non, non et non. Cette fois tu refuses. Et tu cries peut-être plus fort que tu ne t'en rends compte pour tenter de stopper sa course avant de t'élancer à sa poursuite. Ce dos tourné t'es insupportable, et ta main s'abat peut-être trop fort sur cette épaule fragile. C'est ce que tu conclus de ce regard trop grand et ces mains qui se lèvent, faible muraille contre une menace que tu n'aurais jamais souhaité représenter. Pas face à elle. Elle recule encore, te fuit encore, jusqu'à ce que son dos ne cogne le mur derrière elle et qu'elle ne sursaute, petit animal pris au piège. Et ça te tétanise plus encore que de la voir fuir.
Tu fais du mal à tous ceux qui tu approches, James.
Pourtant tu t'accroches, encore une fois. Une dernière fois. Quémandant une dernière chance, suppliant presque. Ah ! Il est beau le Blackthorn, là ! L'iceberg s'effrite, il attend le coup de grâce qui finira de le faire tomber en miettes. Parce que c'est ce qui t'attend, n'est-ce pas ?
« Qu-Quoi ? Attends. Qu’est-ce que tu dis ? »
Tu peines à relever le regard vers elle. Tu t'attendais à tout sauf à cette incompréhension presque fébrile qui perce dans sa voix. Alors en dernier recours, c'est au fond de ses prunelles sombres que tu cherches encore un instant une explication.
« Je ne comprends pas James. Pourquoi est-ce que tu dis tout ça ? Le mal est fait. T’as rien besoin de racheter. »
Un reniflement méprisant envers toi-même t'échappe. Ca se saurait si tu n'avais rien besoin de racheter. Ta vie entière n'est qu'une immense suite de conneries, songes-tu, amer. Tu déçois tout le monde, d'une manière ou d'une autre. Rien n'est jamais assez bien, pas même comme il faut. T'as jamais été l'homme qu'il fallait, pas assez fort, viril, aux yeux de tes parents. T'as clairement pas été à la hauteur avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], enchaînant faux pas sur faux pas sur toute la ligne, jusqu'à trahir carrément sa confiance et la perdre pour de bon. T'as pas été foutu de faire assez confiance à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour être honnête avec lui dès le départ, blessant ton ami par ces foutus secrets qu'il aurait dû être à toi de lui révéler. T'as jamais fait gagner les verts du temps où t'étais dans leur équipe, et ce n'est qu'en ton absence qu'ils ont pu décrocher le trophée de Quidditch. Et tu fais encore perdre les Pokeby maintenant que t'as changé de maison, sur le terrain autant que dans ce Challenge exceptionnel pour vous tous.
Alors tu ne comprends pas. Tu ne comprends vraiment pas ce qu'elle est en train de dire. Tu ne vois que tes failles, et n'envisages pas qu'elle puisse elle aussi rejeter la faute sur ses propres épaules. Jusqu'à ces mots que tu n'aurais clairement jamais cru entendre.
« T’es l’ami dont tout le monde rêve. J’ai merdé. J’ai encore tout gâché ! »
Et les larmes qu'elle essuie rageusement achèvent d'écrouler la digue que tu tentais encore farouchement de maintenir. Si les tiennent roulent silencieusement sur tes joues, elles n'en sont pas moins présentes, et tes mains tout aussi tremblantes que les siennes lorsque tu les relèves pour venir avec une lenteur et une délicatesse infinie chercher à la prendre dans tes bras, comme si le moindre mouvement trop vif pouvait la faire s'évanouir dans les airs.
-T'as rien gâché Apsara. Je comprends... Je comprends même pas pourquoi tu dis ça...
Les mots s'entrechoquent, entravés par la boule qui ne cesse de grossir au fond de ta gorge.
-Je suis pas l'ami... dont tout le monde rêve. Je fais que blesser... les gens... autour de moi...
Jusqu'au moment où ils en ont marre, et te tournent définitivement le dos. Et la terreur que ce soit son cas à elle aussi s'insinue davantage encore, recroquevillant ta carcasse sur sa toute petite silhouette comme pour tenter désespérément de la garder près de toi.
A cet instant, les habitudes cherchent à revenir. Immobilité et froideur pour empêcher la douleur de prendre plus d'ampleur. Mais non. Non, non, non et non. Cette fois tu refuses. Et tu cries peut-être plus fort que tu ne t'en rends compte pour tenter de stopper sa course avant de t'élancer à sa poursuite. Ce dos tourné t'es insupportable, et ta main s'abat peut-être trop fort sur cette épaule fragile. C'est ce que tu conclus de ce regard trop grand et ces mains qui se lèvent, faible muraille contre une menace que tu n'aurais jamais souhaité représenter. Pas face à elle. Elle recule encore, te fuit encore, jusqu'à ce que son dos ne cogne le mur derrière elle et qu'elle ne sursaute, petit animal pris au piège. Et ça te tétanise plus encore que de la voir fuir.
Tu fais du mal à tous ceux qui tu approches, James.
Pourtant tu t'accroches, encore une fois. Une dernière fois. Quémandant une dernière chance, suppliant presque. Ah ! Il est beau le Blackthorn, là ! L'iceberg s'effrite, il attend le coup de grâce qui finira de le faire tomber en miettes. Parce que c'est ce qui t'attend, n'est-ce pas ?
« Qu-Quoi ? Attends. Qu’est-ce que tu dis ? »
Tu peines à relever le regard vers elle. Tu t'attendais à tout sauf à cette incompréhension presque fébrile qui perce dans sa voix. Alors en dernier recours, c'est au fond de ses prunelles sombres que tu cherches encore un instant une explication.
« Je ne comprends pas James. Pourquoi est-ce que tu dis tout ça ? Le mal est fait. T’as rien besoin de racheter. »
Un reniflement méprisant envers toi-même t'échappe. Ca se saurait si tu n'avais rien besoin de racheter. Ta vie entière n'est qu'une immense suite de conneries, songes-tu, amer. Tu déçois tout le monde, d'une manière ou d'une autre. Rien n'est jamais assez bien, pas même comme il faut. T'as jamais été l'homme qu'il fallait, pas assez fort, viril, aux yeux de tes parents. T'as clairement pas été à la hauteur avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], enchaînant faux pas sur faux pas sur toute la ligne, jusqu'à trahir carrément sa confiance et la perdre pour de bon. T'as pas été foutu de faire assez confiance à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour être honnête avec lui dès le départ, blessant ton ami par ces foutus secrets qu'il aurait dû être à toi de lui révéler. T'as jamais fait gagner les verts du temps où t'étais dans leur équipe, et ce n'est qu'en ton absence qu'ils ont pu décrocher le trophée de Quidditch. Et tu fais encore perdre les Pokeby maintenant que t'as changé de maison, sur le terrain autant que dans ce Challenge exceptionnel pour vous tous.
Alors tu ne comprends pas. Tu ne comprends vraiment pas ce qu'elle est en train de dire. Tu ne vois que tes failles, et n'envisages pas qu'elle puisse elle aussi rejeter la faute sur ses propres épaules. Jusqu'à ces mots que tu n'aurais clairement jamais cru entendre.
« T’es l’ami dont tout le monde rêve. J’ai merdé. J’ai encore tout gâché ! »
Et les larmes qu'elle essuie rageusement achèvent d'écrouler la digue que tu tentais encore farouchement de maintenir. Si les tiennent roulent silencieusement sur tes joues, elles n'en sont pas moins présentes, et tes mains tout aussi tremblantes que les siennes lorsque tu les relèves pour venir avec une lenteur et une délicatesse infinie chercher à la prendre dans tes bras, comme si le moindre mouvement trop vif pouvait la faire s'évanouir dans les airs.
-
Les mots s'entrechoquent, entravés par la boule qui ne cesse de grossir au fond de ta gorge.
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Jusqu'au moment où ils en ont marre, et te tournent définitivement le dos. Et la terreur que ce soit son cas à elle aussi s'insinue davantage encore, recroquevillant ta carcasse sur sa toute petite silhouette comme pour tenter désespérément de la garder près de toi.
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» crédits : bidi (ava) & kaola (signa)
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel & Ae la Princesse
» âge : 20 (26/11/2003)
» situation : Célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 4ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» profession : Sirène au Styx (Parthénope) / interne aux urgences (Sainte-Marie)
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Lun 8 Jan 2024 - 18:27
TW : Notion d'automutilation
Ses prunelles noires d'encre scrutaient les moindres coins et recoins, à la recherche de l'échappatoire idéale. Recroquevillée, acculée, elle n'attendait qu'une chose pour bondir et s'échapper une bonne fois pour toutes de ses griffes. Dieu, que cela faisait mal de dire ça de lui. Une petite voix tentait de la secouer, de lui dire qu'elle n'avait rien à craindre de lui, mais une autre, bien plus forte, lui sommait de prendre ses jambes à son cou avant de souffrir plus encore. Quand bien même son cœur l'appelait à suivre la première, l'instinct de préservation prima sur tout le reste. Elle avait appris à ses dépends combien il était nécessaire de s'y plier et lutter contre lui semblait vain. Seule, jamais elle ne pourrait se défaire de ces habitudes. A croire qu'elles étaient gravées dans sa chaires. Quoiqu'à la réflexion, on n'était pas si loin de la réalité.
Coincée par sa stature et plus encore par sa voix brisée, la thaïlandaise n'eut d'autre choix que d'attendre la sentence. Elle s'affaissa contre le mur, y puisant la force qui lui manquait pour ne pas s'écrouler. A chaque seconde passée en sa compagnie, elle sentait son masque se fissurer et les émotions affluées. Elle était effrayée à l'idée de perdre le contrôle et de paraitre faible. Idiote, bien sûr que tu l'es. Non contente de cumuler les échecs, tu te montres indigne. Merde. Merde ! Avec l'idée de folle d'interrompre le flot qui menaçait de la submerger, elle se mit à frotter rageusement ses pommettes du revers de sa manche. Sa peau rougissait à vue d'œil. Le sel piquait dès lors qu'une larme s'échappait. Ca faisait mal et pourtant, rien ne semblait l'arrêter. Elle ne voulait pas pleurer et espérait, stupidement, que la douleur chasserait la tristesse. Merci maman.
Sa voix, ses épaules, ses mains... C'est tout son être qui se mit à trembler. Elle aurait dû réussir à le fuir, aurait dû mettre se jeter corps et âme dans une chorégraphie absurde et ouvrir les vannes. Au lieu de ça, elle était là, misérable et stupide, à ça de perdre le contrôle une bonne fois pour toute. Et lui, lui qui ne voulait pas la laisser partir ! Elle était pourtant prête à disparaitre de sa vie une bonne fois pour toute. C'est d'ailleurs ce qu'elle tenta de lui faire comprendre, avant qu'il ne renâcle et fasse sursauter la sorcière. La pokeby était à fleurs de peau et continuait, inlassablement, à assécher son visage pour ne pas pleurer. Tout sauf ça. Pourtant, rien ne marche. Un sanglot s'échappe malgré toutes ses tentatives et elle se maudit. Encore. Sa canine vint se planter vivement dans sa lèvre, lui faisant aussitôt gouter le fer. Ca piquait, mais ça aidait. Stratégie de sauvetage viciée par une éducation tordue.
Les bras se replièrent sur elle. Lentement. Sans bruit. Pourquoi ? Ses yeux rougies se relevèrent et accrochèrent son regard. Ce qu'elle y vit fut si saisissant que la moindre idée de fuite fut étouffée dans l'œuf. Ca va aller. Ca va aller ! Flanches pas. Elle aurait voulu lui crier de la laisser, de pas perdre de son temps avec elle. Oh oui, elle aurait voulu hurler mais rien, rien ne semblait pouvoir sortir de sa gorge si ce n'est des sanglots écœurants.
Petit à petit, elle sentit l'entrave se refermer et toutes portes de sortie se fermer définitivement. Terrifiée d'être ainsi coincée, de ne pouvoir fuir cette culpabilité qui la rongeait, elle tenta de se recroquevillée. Non. Impossible. Elle allait étouffer. Il lui fallait de l'air. Putain, ce qu'elle manquait d'air ! Le corps menu commença à s'agiter, ne sachant s'il devait se recroqueviller et disparaitre ou grandir et repousser quiconque l'approchait. Sa poitrine trembla, victime d'une respiration déficiente. Sa bouche fini par s'entrouvrir, en quête de cet oxygène dont manquait tant la sorcière... Et ce fut la fin. Le masque vola en mille morceaux. Les sanglots explosèrent malgré ses vaines tentatives. Elle essuya ses joues, sa bouche meurtrie, et continua encore et encore, avoir l'espoir stupide de tout gommer. Oui, il fallait tout effacer. Rien ne devait apparaitre. Elle ne pouvait pas se permettre de craquer. Elle n'en avait pas le droit.
Rien n'avait de sens ! Ni ses paroles, ni son étreinte.
" L-Laisse tomber !" non, non, non...
" J'te dis que j'ai tout gâché. Encore une fois ! Lâche-moi. " retiens moi.
" Pourquoi t'insistes ? " Elle mordit une nouvelle fois sa lèvre, plus fort encore que les fois précédentes. Elle voulait tant lui hurler qu'elle ne voulait pas le perdre ! Un nouveau sanglot la prit et elle craqua, la douleur ne parvenant plus à taire le cours de ses pensées. Sans grand succès, la troisième année essaya de reprendre le contrôle de sa respiration. La tête finit par lui tourner un peu et elle baissa sa garde, posant finalement son front contre son torse. La prison eut alors tout l'air d'un foyer, à ses yeux. Et merde !
" Tu-T'es qu'un c-crétin Blackthorn." finit-elle par murmurer, comme effrayée à l'idée qu'il entende le fond de ses pensées. "T'es l'ami d-dont j'ai toujours rêvé. C-C'est moi qui n'ait pas été à la hauteur."
La brune prit une grande inspiration et lécha par reflexe la perle grenat qui teintait sa bouche.
"Je t'ai déçu et j'me pardonnerai jamais. Je sais que toi aussi. "
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Ses prunelles noires d'encre scrutaient les moindres coins et recoins, à la recherche de l'échappatoire idéale. Recroquevillée, acculée, elle n'attendait qu'une chose pour bondir et s'échapper une bonne fois pour toutes de ses griffes. Dieu, que cela faisait mal de dire ça de lui. Une petite voix tentait de la secouer, de lui dire qu'elle n'avait rien à craindre de lui, mais une autre, bien plus forte, lui sommait de prendre ses jambes à son cou avant de souffrir plus encore. Quand bien même son cœur l'appelait à suivre la première, l'instinct de préservation prima sur tout le reste. Elle avait appris à ses dépends combien il était nécessaire de s'y plier et lutter contre lui semblait vain. Seule, jamais elle ne pourrait se défaire de ces habitudes. A croire qu'elles étaient gravées dans sa chaires. Quoiqu'à la réflexion, on n'était pas si loin de la réalité.
Coincée par sa stature et plus encore par sa voix brisée, la thaïlandaise n'eut d'autre choix que d'attendre la sentence. Elle s'affaissa contre le mur, y puisant la force qui lui manquait pour ne pas s'écrouler. A chaque seconde passée en sa compagnie, elle sentait son masque se fissurer et les émotions affluées. Elle était effrayée à l'idée de perdre le contrôle et de paraitre faible. Idiote, bien sûr que tu l'es. Non contente de cumuler les échecs, tu te montres indigne. Merde. Merde ! Avec l'idée de folle d'interrompre le flot qui menaçait de la submerger, elle se mit à frotter rageusement ses pommettes du revers de sa manche. Sa peau rougissait à vue d'œil. Le sel piquait dès lors qu'une larme s'échappait. Ca faisait mal et pourtant, rien ne semblait l'arrêter. Elle ne voulait pas pleurer et espérait, stupidement, que la douleur chasserait la tristesse. Merci maman.
Sa voix, ses épaules, ses mains... C'est tout son être qui se mit à trembler. Elle aurait dû réussir à le fuir, aurait dû mettre se jeter corps et âme dans une chorégraphie absurde et ouvrir les vannes. Au lieu de ça, elle était là, misérable et stupide, à ça de perdre le contrôle une bonne fois pour toute. Et lui, lui qui ne voulait pas la laisser partir ! Elle était pourtant prête à disparaitre de sa vie une bonne fois pour toute. C'est d'ailleurs ce qu'elle tenta de lui faire comprendre, avant qu'il ne renâcle et fasse sursauter la sorcière. La pokeby était à fleurs de peau et continuait, inlassablement, à assécher son visage pour ne pas pleurer. Tout sauf ça. Pourtant, rien ne marche. Un sanglot s'échappe malgré toutes ses tentatives et elle se maudit. Encore. Sa canine vint se planter vivement dans sa lèvre, lui faisant aussitôt gouter le fer. Ca piquait, mais ça aidait. Stratégie de sauvetage viciée par une éducation tordue.
Les bras se replièrent sur elle. Lentement. Sans bruit. Pourquoi ? Ses yeux rougies se relevèrent et accrochèrent son regard. Ce qu'elle y vit fut si saisissant que la moindre idée de fuite fut étouffée dans l'œuf. Ca va aller. Ca va aller ! Flanches pas. Elle aurait voulu lui crier de la laisser, de pas perdre de son temps avec elle. Oh oui, elle aurait voulu hurler mais rien, rien ne semblait pouvoir sortir de sa gorge si ce n'est des sanglots écœurants.
Petit à petit, elle sentit l'entrave se refermer et toutes portes de sortie se fermer définitivement. Terrifiée d'être ainsi coincée, de ne pouvoir fuir cette culpabilité qui la rongeait, elle tenta de se recroquevillée. Non. Impossible. Elle allait étouffer. Il lui fallait de l'air. Putain, ce qu'elle manquait d'air ! Le corps menu commença à s'agiter, ne sachant s'il devait se recroqueviller et disparaitre ou grandir et repousser quiconque l'approchait. Sa poitrine trembla, victime d'une respiration déficiente. Sa bouche fini par s'entrouvrir, en quête de cet oxygène dont manquait tant la sorcière... Et ce fut la fin. Le masque vola en mille morceaux. Les sanglots explosèrent malgré ses vaines tentatives. Elle essuya ses joues, sa bouche meurtrie, et continua encore et encore, avoir l'espoir stupide de tout gommer. Oui, il fallait tout effacer. Rien ne devait apparaitre. Elle ne pouvait pas se permettre de craquer. Elle n'en avait pas le droit.
Rien n'avait de sens ! Ni ses paroles, ni son étreinte.
" L-Laisse tomber !" non, non, non...
" J'te dis que j'ai tout gâché. Encore une fois ! Lâche-moi. " retiens moi.
" Pourquoi t'insistes ? " Elle mordit une nouvelle fois sa lèvre, plus fort encore que les fois précédentes. Elle voulait tant lui hurler qu'elle ne voulait pas le perdre ! Un nouveau sanglot la prit et elle craqua, la douleur ne parvenant plus à taire le cours de ses pensées. Sans grand succès, la troisième année essaya de reprendre le contrôle de sa respiration. La tête finit par lui tourner un peu et elle baissa sa garde, posant finalement son front contre son torse. La prison eut alors tout l'air d'un foyer, à ses yeux. Et merde !
" Tu-T'es qu'un c-crétin Blackthorn." finit-elle par murmurer, comme effrayée à l'idée qu'il entende le fond de ses pensées. "T'es l'ami d-dont j'ai toujours rêvé. C-C'est moi qui n'ait pas été à la hauteur."
La brune prit une grande inspiration et lécha par reflexe la perle grenat qui teintait sa bouche.
"Je t'ai déçu et j'me pardonnerai jamais. Je sais que toi aussi. "
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» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
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» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Sam 13 Jan 2024 - 17:34
TW : notions d'automutilation
Tu vois ses manches frotter frénétiquement ses pommettes, cherchant à interrompre les larmes qui perlent sur ses joues jusqu'à les écorcher. Ses canines percer ses lèvres jusqu'à voir le sang perler. Et ça te détruit. Se faire du mal physiquement, comme si ça pouvait atténuer la douleur psychique, tu ne connais ça que trop bien, les marques pâles sur tes mollets en sont témoins. Si son masque s'est fissuré, le tien se brise, complètement fracassé par le mal-être d'une de tes plus précieuses amies. Ses gestes frénétiques alors que tu refermes les bras autour de son corps t'interrompent une fraction de seconde. Dois-tu vraiment la laisser partir, comme tout son corps semble prêt à prendre la fuite ?
Non. Tu ne peux pas. Aussi égoïste cela puisse être à cet instant, t'es tout bonnement incapable de la laisser s'éloigner de toi. Alors tu poursuis ton geste, enserrant son corps de tes bras, cherchant à la garder contre toi. A empêcher ces gestes rageurs qui la blessent.
"L-Laisse tomber ! J'te dis que j'ai tout gâché. Encore une fois ! Lâche-moi."
-Non.
Ta voix est rauque, à peine audible, pourtant elle résonne bel et bien à son oreille. Non. Tu ne la lâcheras pas. Tu ne peux pas la laisser croire qu'elle a gâché quoi que ce soit - tu ne sais même pas pourquoi elle dit ça au juste.
"Pourquoi t'insistes ?"
-Parce que je veux pas te perdre. Je peux pas...
Pas toi aussi.
Son front finit par se poser sur ton épaule, et tu te recroquevilles davantage encore, pas très certain d'être capable de tenir encore debout dans quelques minutes. Les larmes roulent en silence, là, contre son épaule. Tu bouges plus, tu la lâches plus.
"Tu-T'es qu'un c-crétin Blackthorn. T'es l'ami d-dont j'ai toujours rêvé. C-C'est moi qui n'ait pas été à la hauteur. Je t'ai déçu et j'me pardonnerai jamais. Je sais que toi aussi."
-Je suis qu'un crétin, c'est vrai. Je suis particulièrement nul avec les gens. Nul en duel. Nul au Quidditch. Mais tu m'as pas déçu, et t'as rien à te faire pardonner. Rien à te pardonner. Arrête de dire ça...
Tu comprends toujours pas d'où lui vient cette idée, mais une chose est sûre : tu refuses de la laisser garder ça en tête, tout autant que tu refuses de la laisser partir, de peur de ne plus jamais pouvoir l'approcher elle aussi.
Tu vois ses manches frotter frénétiquement ses pommettes, cherchant à interrompre les larmes qui perlent sur ses joues jusqu'à les écorcher. Ses canines percer ses lèvres jusqu'à voir le sang perler. Et ça te détruit. Se faire du mal physiquement, comme si ça pouvait atténuer la douleur psychique, tu ne connais ça que trop bien, les marques pâles sur tes mollets en sont témoins. Si son masque s'est fissuré, le tien se brise, complètement fracassé par le mal-être d'une de tes plus précieuses amies. Ses gestes frénétiques alors que tu refermes les bras autour de son corps t'interrompent une fraction de seconde. Dois-tu vraiment la laisser partir, comme tout son corps semble prêt à prendre la fuite ?
Non. Tu ne peux pas. Aussi égoïste cela puisse être à cet instant, t'es tout bonnement incapable de la laisser s'éloigner de toi. Alors tu poursuis ton geste, enserrant son corps de tes bras, cherchant à la garder contre toi. A empêcher ces gestes rageurs qui la blessent.
"L-Laisse tomber ! J'te dis que j'ai tout gâché. Encore une fois ! Lâche-moi."
-
Ta voix est rauque, à peine audible, pourtant elle résonne bel et bien à son oreille. Non. Tu ne la lâcheras pas. Tu ne peux pas la laisser croire qu'elle a gâché quoi que ce soit - tu ne sais même pas pourquoi elle dit ça au juste.
"Pourquoi t'insistes ?"
-
Pas toi aussi.
Son front finit par se poser sur ton épaule, et tu te recroquevilles davantage encore, pas très certain d'être capable de tenir encore debout dans quelques minutes. Les larmes roulent en silence, là, contre son épaule. Tu bouges plus, tu la lâches plus.
"Tu-T'es qu'un c-crétin Blackthorn. T'es l'ami d-dont j'ai toujours rêvé. C-C'est moi qui n'ait pas été à la hauteur. Je t'ai déçu et j'me pardonnerai jamais. Je sais que toi aussi."
-
Tu comprends toujours pas d'où lui vient cette idée, mais une chose est sûre : tu refuses de la laisser garder ça en tête, tout autant que tu refuses de la laisser partir, de peur de ne plus jamais pouvoir l'approcher elle aussi.
Apsara Chankimha est fan
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» âge : 20 (26/11/2003)
» situation : Célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 4ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» profession : Sirène au Styx (Parthénope) / interne aux urgences (Sainte-Marie)
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Mar 16 Jan 2024 - 14:56
Je ne veux pas te perdre. Cette phrase était si… Simple. Ces six petits mots malmenés par une voix rauque, brisée, s’insinuèrent dans son esprit. Ils toquèrent à la porte de sa conscience. Doucement. Inlassablement. L’écho se fit sans effort, trompant les pensées tortueuses qui lui donnaient une protection illusoire. Oui. Ils l’atteignirent sans la brusquer et touchèrent son âme recroquevillée. En une malheureuse phrase, James avait réussi à chasser une part de ses ténèbres. Acculés, ils lui sauteraient à la gorge dès que ce doux halo se sera atténué. Elle ne le savait que trop bien. Cohabiter avec ses cauchemars ne pouvait amener à une fin heureuse. Pourtant, elle y croyait. Si la force lui manquait encore pour les affronter, elle trouvait tout de même la volonté de s’accrocher : à sa lumière, à ses paroles, à sa chaleur. A lui. Concrètement.
Ses doigts fins avaient délaissé son visage rudoyé et s’étaient frayés timidement un chemin le long de son torse. Plus ses épaules tressautaient et plus elle s’agrippait à lui, chiffonnant son pauvre caban sous les yeux des quelques pokeby qui avaient eu le malheur de passer par là. Là, confinée au sein de bras aimant, la sorcière n’eut pour eux aucun regard. Les murmures des uns et des autres lui piquaient le cœur -organe problématique dont les barrières s’étaient définitivement envolées. Ses mains quittèrent finalement leur point d’ancrage pour venir boucher ses oreilles. Elle avait besoin de s’isoler, de se rendre inaccessible mais se refusait à s’éloigner. Au contraire, elle se rapprocha plus encore, collant son corps menu à celui si réconfortant du géant.
Nul. Comment pouvait-il l’être, lui qui lui apportait tant ? N’avait-il pas conscience de l’impact positif qu’il pouvait avoir sur les autres ? Sur elle ? Tu ne m’as pas déçu. Lentement, la sorcière redressa la tête. Elle était terrifiée à l’idée de le confronter, de lire dans ses yeux de glace une vérité qu’elle n’était plus prête à affronter. Et s’il mentait ? Un. Deux. Trois. Fais preuve de courage, pour une fois. Fais face. Les orbes noirs, brillant sous l’influence de ses larmes, partirent en quête. Elle se plongea dans ses yeux avec hésitation, avant d’y accrocher avec la force du désespoir. Il disait vrai, alors ?
La thaïlandaise fut saisie par le désastreux spectacle. Voir les larmes rouler sur ses joues pâles lui déchiraient le cœur, plus que toute autre chose au monde. La petite étincelle qu’il avait rallumée en elle s’intensifia, se métamorphosant en un feu -faiblard, certes, mais suffisamment chaud pour tenir éloignées ses craintes. Qu’importe les rumeurs, elle les balaiera sous le tapis. Seule comptait la vision qu’elle avait devant elle. Sa paume vint alors cueillir sa joue en son crue et elle se mit à effacer le sillon de ses larmes, avec le plus de douceur dont elle était capable. Les siennes ne coulaient plus à présent -réponse mimétique ou flot tari ?
« Viens. »
Son autre main vint à la rencontre de sa sœur. Ses doigts enlacèrent les siens et elle le tira à sa suite. Il était trop tôt pour qu’elle puisse se priver de son contact. S’il se dégageait, elle se briserait. Avait-il seulement conscience du pouvoir qu’il avait sur elle ? Apsara ouvrit le chemin avec une démarche rapide bien que moins chaloupée qu’à l’ordinaire. Elle pressait le pas, rentrait la tête. Le doute venait siffler à ses oreilles, enserrer sa gorge. Non. Non ! Ne pas craquer. Sa poigne ridicule se raffermit, comme pour s’assurer qu’elle tenait autre chose qu’un mirage. Elle ne pouvait pas le perdre lui aussi. La courte distance parcourut lui fit l’effet d’un marathon. Son pouls battait à tout rompre et son souffle ne daignait pas retrouver une cadence normale, mais au moins ils étaient arrivés. Elle les avait guidés, si ce n’est jeté, dans le premier placard à balai qui était passé à sa portée. Dans cet espace réduit, exempt de tout regard indésirable, elle se sentait hors d’atteinte. Sans attendre, elle l’entoura de ses bras, se faufila sous la veste et retrouva cette chaleur qui lui avait fait tant de bien. Elle espérait que ce geste, si futile soit-il, pourrait lui apporter le même réconfort. Sa main gauche, a peine plus haute que l’autre, passa doucement le long de son dos.
« Tu n’es pas nul. Bien au contraire. J’aimerai que tu puisses te voir à travers mes yeux et tu comprendrais. »
La sorcière pris une grande inspiration avant de se blottir un peu plus. Ses joues la piquaient et elle était terriblement tentée d’y plaquer ses mains, comme un baume, mais son besoin de le sentir près d’elle était plus fort. Elle craquerait de nouveau, si elle s’éloignait. Pauvre James…
« Je ne supporterai pas de te perdre… Comme je ne supporte pas l’idée que tu puisses te dévaloriser. »
Là, cachée aux yeux du monde -à ses yeux, elle sentait le courage de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Une partie, du moins.
« J’avais tellement peur que tu me rejettes que je… Je ne pouvais pas m’y résoudre, même si j’en aurai compris la raison. Tu comprends ? »
Machinalement, son index s’était mis à dessiner des formes dans son dos -miroir des nœuds qui s’étaient formés dans sa tête.
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Ses doigts fins avaient délaissé son visage rudoyé et s’étaient frayés timidement un chemin le long de son torse. Plus ses épaules tressautaient et plus elle s’agrippait à lui, chiffonnant son pauvre caban sous les yeux des quelques pokeby qui avaient eu le malheur de passer par là. Là, confinée au sein de bras aimant, la sorcière n’eut pour eux aucun regard. Les murmures des uns et des autres lui piquaient le cœur -organe problématique dont les barrières s’étaient définitivement envolées. Ses mains quittèrent finalement leur point d’ancrage pour venir boucher ses oreilles. Elle avait besoin de s’isoler, de se rendre inaccessible mais se refusait à s’éloigner. Au contraire, elle se rapprocha plus encore, collant son corps menu à celui si réconfortant du géant.
Nul. Comment pouvait-il l’être, lui qui lui apportait tant ? N’avait-il pas conscience de l’impact positif qu’il pouvait avoir sur les autres ? Sur elle ? Tu ne m’as pas déçu. Lentement, la sorcière redressa la tête. Elle était terrifiée à l’idée de le confronter, de lire dans ses yeux de glace une vérité qu’elle n’était plus prête à affronter. Et s’il mentait ? Un. Deux. Trois. Fais preuve de courage, pour une fois. Fais face. Les orbes noirs, brillant sous l’influence de ses larmes, partirent en quête. Elle se plongea dans ses yeux avec hésitation, avant d’y accrocher avec la force du désespoir. Il disait vrai, alors ?
La thaïlandaise fut saisie par le désastreux spectacle. Voir les larmes rouler sur ses joues pâles lui déchiraient le cœur, plus que toute autre chose au monde. La petite étincelle qu’il avait rallumée en elle s’intensifia, se métamorphosant en un feu -faiblard, certes, mais suffisamment chaud pour tenir éloignées ses craintes. Qu’importe les rumeurs, elle les balaiera sous le tapis. Seule comptait la vision qu’elle avait devant elle. Sa paume vint alors cueillir sa joue en son crue et elle se mit à effacer le sillon de ses larmes, avec le plus de douceur dont elle était capable. Les siennes ne coulaient plus à présent -réponse mimétique ou flot tari ?
« Viens. »
Son autre main vint à la rencontre de sa sœur. Ses doigts enlacèrent les siens et elle le tira à sa suite. Il était trop tôt pour qu’elle puisse se priver de son contact. S’il se dégageait, elle se briserait. Avait-il seulement conscience du pouvoir qu’il avait sur elle ? Apsara ouvrit le chemin avec une démarche rapide bien que moins chaloupée qu’à l’ordinaire. Elle pressait le pas, rentrait la tête. Le doute venait siffler à ses oreilles, enserrer sa gorge. Non. Non ! Ne pas craquer. Sa poigne ridicule se raffermit, comme pour s’assurer qu’elle tenait autre chose qu’un mirage. Elle ne pouvait pas le perdre lui aussi. La courte distance parcourut lui fit l’effet d’un marathon. Son pouls battait à tout rompre et son souffle ne daignait pas retrouver une cadence normale, mais au moins ils étaient arrivés. Elle les avait guidés, si ce n’est jeté, dans le premier placard à balai qui était passé à sa portée. Dans cet espace réduit, exempt de tout regard indésirable, elle se sentait hors d’atteinte. Sans attendre, elle l’entoura de ses bras, se faufila sous la veste et retrouva cette chaleur qui lui avait fait tant de bien. Elle espérait que ce geste, si futile soit-il, pourrait lui apporter le même réconfort. Sa main gauche, a peine plus haute que l’autre, passa doucement le long de son dos.
« Tu n’es pas nul. Bien au contraire. J’aimerai que tu puisses te voir à travers mes yeux et tu comprendrais. »
La sorcière pris une grande inspiration avant de se blottir un peu plus. Ses joues la piquaient et elle était terriblement tentée d’y plaquer ses mains, comme un baume, mais son besoin de le sentir près d’elle était plus fort. Elle craquerait de nouveau, si elle s’éloignait. Pauvre James…
« Je ne supporterai pas de te perdre… Comme je ne supporte pas l’idée que tu puisses te dévaloriser. »
Là, cachée aux yeux du monde -à ses yeux, elle sentait le courage de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Une partie, du moins.
« J’avais tellement peur que tu me rejettes que je… Je ne pouvais pas m’y résoudre, même si j’en aurai compris la raison. Tu comprends ? »
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Mer 17 Jan 2024 - 10:54
Ta lumière ? Quelle lumière ? T'as toujours été dans l'ombre, accroché à la flamme de Cat, au soleil de Juliet, aux étoiles de Jeremiah, pour ne pas sombrer complètement dans les ténèbres. Quelle lumière ? Songerais-tu si tu pouvais lire dans ses pensées.
Peu importe. Elle finit par délaisser ses joues endolories pour s'accrocher à ton manteau et toi tu la serres plus encore contre toi, refusant de la laisser s'évanouir. On vous regarde peut-être, là, quand on passe dans ton dos, mais tu n'y prêtes même plus attention. Peu importe. Peu importe. Tout ce qui compte, c'est qu'elle ne disparaisse pas de ta vie. Des murmures derrière toi passent sans te toucher mais écorchent ses oreilles. Elle plaque ses paumes dessus, se recroqueville plus encore contre toi, et tu la gardes encore et toujours à l'abri de tes grands bras. Murmures les mots qui tambourinent dans ton corps mais s'accrochent dans ta gorge.
Alors elle relève timidement la tête, le regard trop brillant, singulier miroir aux perles qui tombent du tien. Sa main vient caresser ta joue, y effacer une larme avec douceur.
« Viens. »
Tu ne te poses même pas la question une seconde et serres les doigts emmêlés aux tiens pour suivre le mouvement. Aucun recul, aucune réticence. Tu raffermis même un peu ton étreinte, comme pour l'assurer de ta présence. Tout autant que t'as besoin de t'assurer de la sienne. Une seconde de surprise quand la porte du minuscule réduit se ferme sur vous, vous isolant de tout et de tous, juste avant que ses bras ne se fraient un passage sous ton caban pour venir à nouveau enserrer ton corps. Tes bras se referment nouveau autour de ses épaules, une main caressant doucement sa chevelure d'ébène.
« Tu n’es pas nul. Bien au contraire. J’aimerais que tu puisses te voir à travers mes yeux et tu comprendrais. »
Un hoquet, autant de surprise que d'émotion, t'échappe. Des mots similaires à ceux-là, tu n'en as guère entendus par le passé qu'entre les lèvres de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Tu as de l'or dans les mains, Ice...
Un passé révolu depuis longtemps, quoi que tu sois en peine de l'accepter. Tes épaules s'affaissent un peu plus sur le corps de l'asiatique.
« Je ne supporterai pas de te perdre… Comme je ne supporte pas l’idée que tu puisses te dévaloriser. J’avais tellement peur que tu me rejettes que je… Je ne pouvais pas m’y résoudre, même si j’en aurai compris la raison. Tu comprends ? »
-Fuir plutôt que faire face au rejet, à l'abandon, je vois très bien, oui. Mais je ne supporterai pas de te perdre non plus. Je peux plus perdre encore quelqu'un...
T'as jamais vraiment su faire le deuil de quoi ou qui que ce soit... Tu t'écartes du chemin tracé pour Quartus, mais est-il réellement derrière toi ? La déception Blackthorn. Le dernier. Celui qui n'est jamais assez. Jamais comme il faut. Tu fermes les yeux dans les ténèbres, concentres ton attention sur les formes tracées dans ton dos, son parfum, la chaleur de ce petit corps contre le tien. Les secondes, minutes peut-être, s'écoulent en silence. Jusqu'à ce que tu redresses légèrement la tête pour t'autoriser un baiser fraternel sur son front - un geste que tu n'as que très peu octroyé jusqu'à présent. Trop peu, sans doute.
-Tu ne m'as pas déçu, et tu ne me décevras jamais, Apsara. Ôte-toi ça de la tête, et j'arrête de me dénigrer. Deal ?
T'esquisses un sourire, invisible dans l'obscurité quoi que tu t'acharnes pourtant à chercher son regard.
-Et si tu veux bien m'accompagner, j'ai quelques huiles et onguents pour soulager tes joues et tes lèvres meurtries...
Nul jugement dans ta voix, tu serais bien mal placé pour condamner ce genre d'agissements quand on sait les marques qui zèbrent tes mollets. Seulement une proposition factuelle de remède adapté. Tu n'es pas potionniste pour rien, après tout...
Peu importe. Elle finit par délaisser ses joues endolories pour s'accrocher à ton manteau et toi tu la serres plus encore contre toi, refusant de la laisser s'évanouir. On vous regarde peut-être, là, quand on passe dans ton dos, mais tu n'y prêtes même plus attention. Peu importe. Peu importe. Tout ce qui compte, c'est qu'elle ne disparaisse pas de ta vie. Des murmures derrière toi passent sans te toucher mais écorchent ses oreilles. Elle plaque ses paumes dessus, se recroqueville plus encore contre toi, et tu la gardes encore et toujours à l'abri de tes grands bras. Murmures les mots qui tambourinent dans ton corps mais s'accrochent dans ta gorge.
Alors elle relève timidement la tête, le regard trop brillant, singulier miroir aux perles qui tombent du tien. Sa main vient caresser ta joue, y effacer une larme avec douceur.
« Viens. »
Tu ne te poses même pas la question une seconde et serres les doigts emmêlés aux tiens pour suivre le mouvement. Aucun recul, aucune réticence. Tu raffermis même un peu ton étreinte, comme pour l'assurer de ta présence. Tout autant que t'as besoin de t'assurer de la sienne. Une seconde de surprise quand la porte du minuscule réduit se ferme sur vous, vous isolant de tout et de tous, juste avant que ses bras ne se fraient un passage sous ton caban pour venir à nouveau enserrer ton corps. Tes bras se referment nouveau autour de ses épaules, une main caressant doucement sa chevelure d'ébène.
« Tu n’es pas nul. Bien au contraire. J’aimerais que tu puisses te voir à travers mes yeux et tu comprendrais. »
Un hoquet, autant de surprise que d'émotion, t'échappe. Des mots similaires à ceux-là, tu n'en as guère entendus par le passé qu'entre les lèvres de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Tu as de l'or dans les mains, Ice...
Un passé révolu depuis longtemps, quoi que tu sois en peine de l'accepter. Tes épaules s'affaissent un peu plus sur le corps de l'asiatique.
« Je ne supporterai pas de te perdre… Comme je ne supporte pas l’idée que tu puisses te dévaloriser. J’avais tellement peur que tu me rejettes que je… Je ne pouvais pas m’y résoudre, même si j’en aurai compris la raison. Tu comprends ? »
-
T'as jamais vraiment su faire le deuil de quoi ou qui que ce soit... Tu t'écartes du chemin tracé pour Quartus, mais est-il réellement derrière toi ? La déception Blackthorn. Le dernier. Celui qui n'est jamais assez. Jamais comme il faut. Tu fermes les yeux dans les ténèbres, concentres ton attention sur les formes tracées dans ton dos, son parfum, la chaleur de ce petit corps contre le tien. Les secondes, minutes peut-être, s'écoulent en silence. Jusqu'à ce que tu redresses légèrement la tête pour t'autoriser un baiser fraternel sur son front - un geste que tu n'as que très peu octroyé jusqu'à présent. Trop peu, sans doute.
-
T'esquisses un sourire, invisible dans l'obscurité quoi que tu t'acharnes pourtant à chercher son regard.
-
Nul jugement dans ta voix, tu serais bien mal placé pour condamner ce genre d'agissements quand on sait les marques qui zèbrent tes mollets. Seulement une proposition factuelle de remède adapté. Tu n'es pas potionniste pour rien, après tout...
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Ven 19 Jan 2024 - 14:16
Terrorisée par l’ombre qui lui collera toujours au train, la ridicule créature était venue trouver refuge auprès de son roc. Egoïste. Lâche. Voilà ce qu’elle était, finalement. Elle refusait de le lâcher, trop terrorisée par ses angoisses aux allures de monstre qui ne cessait de lui coller au train, prêt à l’engloutir au moindre faux pas. Fuir, elle savait faire. C’était la solution la plus évidente, et pourtant elle n’en avait plus la moindre envie. Là, la tête posée contre sa poitrine, elle laissait la douce berceuse des battements de son cœur l’apaiser. L’ancrer. Dans ce placard étroit, exempt de lumière, de regards, elle se sentait en sécurité. Dans ses bras, elle s’imaginait si facilement être hors d’atteinte que s’en était risible. Un sursaut fit trembler ses épaules, la surprise la prenant à la gorge alors qu’il passait ses doigts à travers ses longues mèches noires -où était-ce un sanglot qui venait de mourir, tué dans l’œuf par cette attention dont elle n’avait pas l’habitude. Cet écrin protecteur lui offrait une chaleur sans égale, une source d’énergie insoupçonnée. Grâce à lui, elle trouva le courage de se lancer et d’ouvrir son cœur. Un peu.
Ses paroles furent si douces à ses oreilles que la tension présente dans ses épaules disparue dans les secondes qui suivirent. Il comprenait. Mieux. Il la comprenait et ne lui portait aucun jugement, ou du moins n’en laissait rien paraitre. C’était plus que ce qu’elle n’aurait espéré.
« Il est moins douloureux d’arracher soi-même le sparadrap que d’attendre que quelqu’un s’en charge, en sachant qu’on ne contrôlerait plus rien. »
C’était comme ça. Simple. Limpide. La sorcière n’avait jamais eu en main d’autres clés pour se préserver. Si la chair avait appris à métamorphoser la douleur en force brute, il n’en était rien de celle qui pesait sur son âme. Les cicatrices se cumulaient. Les plaies se soignaient mal. Elle désespérait de ne pas être aussi douée que ses frères pour le mensonge, eux pour qui tout semblait aller pour le mieux puisqu’ils rentraient dans ce fichu cadre. Certaines fois, elle se demandait ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas eu l’idée folle de gouter à la liberté. De vivre. De penser. De rêver. D’être soi, ni plus ni moins. Comment pouvait-elle retourner dans ce moule et faire comme si rien de tout cela n’existait, comme si ce qu’il y avait à l’extérieur n’était pas mille fois plus beau ? L’allégorie de la caverne lui sautait aux yeux. Elle était là, coincée entre deux mondes. Elle tendait les bras pour se saisir de sa liberté, sans chercher à lutter contre ses chaines.
A l’image des premiers rayons matinaux qui dissipent avec douceur toute forme de noirceur, James repoussaient les ombres qui menaçaient de l’avaler. Si elle se figea lorsqu’il déposa ses lèvres au sommet de son front, ce n’était pas par crainte. Quoique, si. Elle avait peur qu’il fasse marche arrière, qu’il regrette ce geste si doux dont elle avait désespérément besoin, sans même en avoir conscience. A son tour, elle redressa légèrement la tête et détailla la silhouette qui la surplombait. La pénombre ne permettait pas de voir précisément ses traits mais ça ne l’arrêta pas. Elle laissait ses yeux être guidé par sa voix, par la sensation de son souffle sur sa peau, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment accommodés.
« Même si je suis responsable de ta défaite ? Si tu savais comme je m’en veux. Je voulais t’aider du plus profond de mon cœur, mais j’ai échoué. »
Les obsidiennes ne fuirent pas, pour une fois. Bien au contraire. Elles cherchaient les deux prunelles azurées, si claires, si saisissantes… Si Opposées. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’elle crevait d’envie de le rendre fier. C’était mal parti.
« Je ne veux pas te mentir. Jamais. Je ne peux pas te promettre de ne plus y penser, mais ça te va si je te dis que j’essaierai ? »
A défaut de tout lui dire, elle pouvait bien se retenir de lui mentir. Non ? Son sourire, timide mais bien présent, s’évanouit à la mention de ses meurtrissures.
« De quoi tu parles ? »
Apsara quitta à contre-cœur son dos, son torse, pour gagner un peu de liberté dans ses mouvements. Un froid lui courût aussitôt le long de sa colonne, mais elle n’en tenu pas compte. Elle serait aussitôt partie se réfugier dans ses bras et Merlin sait que ce moment ne pouvait pas durer éternellement. Ses doigts fins se transformèrent en inspecteur et glissèrent le long de son visage, de sa bouche. Ses yeux s’ouvrirent en grand sous l’effet de l’électrochoc et elle baissa aussitôt la tête, se camouflant à ses yeux à l’aide ses paumes et de ses cheveux.
« Qu'est-ce que.. Je-Pardon ! »
A quel moment est-ce qu’elle avait fait ça ? Comment avait-elle fait pour ne pas s’en rendre compte ? Pire que tout, il avait été témoin de ça. De cette… Tare. Le sentiment de honte revint au galop et elle recula d’un pas. D’un deuxième, avant que son dos ne rencontre la porte. La poignée était si proche de sa main… Non. Elle ne pouvait pas briser une promesse passée il y a moins de deux minutes à peine. Elle redressa la tête, gonfla le buste, et le regarda à travers sa chevelure. Gamine perdue aux airs de grande.
« C’est rien du tout. Des égratignures, rien de grave… Mais ok, j’te suis. Si t’insiste. »
Un sourire fragile se reforma sur son visage. Avait-il une seule idée de la reconnaissance qu’elle ressentait à son égard ?
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Ses paroles furent si douces à ses oreilles que la tension présente dans ses épaules disparue dans les secondes qui suivirent. Il comprenait. Mieux. Il la comprenait et ne lui portait aucun jugement, ou du moins n’en laissait rien paraitre. C’était plus que ce qu’elle n’aurait espéré.
« Il est moins douloureux d’arracher soi-même le sparadrap que d’attendre que quelqu’un s’en charge, en sachant qu’on ne contrôlerait plus rien. »
C’était comme ça. Simple. Limpide. La sorcière n’avait jamais eu en main d’autres clés pour se préserver. Si la chair avait appris à métamorphoser la douleur en force brute, il n’en était rien de celle qui pesait sur son âme. Les cicatrices se cumulaient. Les plaies se soignaient mal. Elle désespérait de ne pas être aussi douée que ses frères pour le mensonge, eux pour qui tout semblait aller pour le mieux puisqu’ils rentraient dans ce fichu cadre. Certaines fois, elle se demandait ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas eu l’idée folle de gouter à la liberté. De vivre. De penser. De rêver. D’être soi, ni plus ni moins. Comment pouvait-elle retourner dans ce moule et faire comme si rien de tout cela n’existait, comme si ce qu’il y avait à l’extérieur n’était pas mille fois plus beau ? L’allégorie de la caverne lui sautait aux yeux. Elle était là, coincée entre deux mondes. Elle tendait les bras pour se saisir de sa liberté, sans chercher à lutter contre ses chaines.
A l’image des premiers rayons matinaux qui dissipent avec douceur toute forme de noirceur, James repoussaient les ombres qui menaçaient de l’avaler. Si elle se figea lorsqu’il déposa ses lèvres au sommet de son front, ce n’était pas par crainte. Quoique, si. Elle avait peur qu’il fasse marche arrière, qu’il regrette ce geste si doux dont elle avait désespérément besoin, sans même en avoir conscience. A son tour, elle redressa légèrement la tête et détailla la silhouette qui la surplombait. La pénombre ne permettait pas de voir précisément ses traits mais ça ne l’arrêta pas. Elle laissait ses yeux être guidé par sa voix, par la sensation de son souffle sur sa peau, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment accommodés.
« Même si je suis responsable de ta défaite ? Si tu savais comme je m’en veux. Je voulais t’aider du plus profond de mon cœur, mais j’ai échoué. »
Les obsidiennes ne fuirent pas, pour une fois. Bien au contraire. Elles cherchaient les deux prunelles azurées, si claires, si saisissantes… Si Opposées. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’elle crevait d’envie de le rendre fier. C’était mal parti.
« Je ne veux pas te mentir. Jamais. Je ne peux pas te promettre de ne plus y penser, mais ça te va si je te dis que j’essaierai ? »
A défaut de tout lui dire, elle pouvait bien se retenir de lui mentir. Non ? Son sourire, timide mais bien présent, s’évanouit à la mention de ses meurtrissures.
« De quoi tu parles ? »
Apsara quitta à contre-cœur son dos, son torse, pour gagner un peu de liberté dans ses mouvements. Un froid lui courût aussitôt le long de sa colonne, mais elle n’en tenu pas compte. Elle serait aussitôt partie se réfugier dans ses bras et Merlin sait que ce moment ne pouvait pas durer éternellement. Ses doigts fins se transformèrent en inspecteur et glissèrent le long de son visage, de sa bouche. Ses yeux s’ouvrirent en grand sous l’effet de l’électrochoc et elle baissa aussitôt la tête, se camouflant à ses yeux à l’aide ses paumes et de ses cheveux.
« Qu'est-ce que.. Je-Pardon ! »
A quel moment est-ce qu’elle avait fait ça ? Comment avait-elle fait pour ne pas s’en rendre compte ? Pire que tout, il avait été témoin de ça. De cette… Tare. Le sentiment de honte revint au galop et elle recula d’un pas. D’un deuxième, avant que son dos ne rencontre la porte. La poignée était si proche de sa main… Non. Elle ne pouvait pas briser une promesse passée il y a moins de deux minutes à peine. Elle redressa la tête, gonfla le buste, et le regarda à travers sa chevelure. Gamine perdue aux airs de grande.
« C’est rien du tout. Des égratignures, rien de grave… Mais ok, j’te suis. Si t’insiste. »
Un sourire fragile se reforma sur son visage. Avait-il une seule idée de la reconnaissance qu’elle ressentait à son égard ?
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[fin pour moi]
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
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Re: [Terminé] Are you ashamed of me ? ft. Apsara
Sam 20 Jan 2024 - 10:42
« Il est moins douloureux d’arracher soi-même le sparadrap que d’attendre que quelqu’un s’en charge, en sachant qu’on ne contrôlerait plus rien. »
Bien sûr que tu comprends. Si elle, elle prend la décision de partir avant de voir l'autre le faire, toi, tu as toujours fait mine de n'être attaché à rien. Fait semblant. Muré tes sentiments derrière une apparente froideur, pour ne pas supporter l'abandon.
-Ou d'éviter tout attachement pour ne pas voir le lien se briser... souffles-tu à peine, presque plus pour toi-même qu'autre chose.
Sauf que ça, tu n'en es plus capable. Ta meute n'est plus ce qu'elle était, et tu as terriblement besoin de l'entourage qui te fait à présent défaut. Aussi disparate et bancal puisse-t-il être. Brisé. Disloqué. Disparate. Qu'importe. Chacune des étincelles qui t'entourent t'es plus précieuse que tous les gallions du monde. Au fond, tu pourrais accepter n'importe quoi de chacune d'entre elle.
« Même si je suis responsable de ta défaite ? Si tu savais comme je m’en veux. Je voulais t’aider du plus profond de mon cœur, mais j’ai échoué. »
-Tu n'es pas responsable, Apsara. Tu as répondu présente, et tu as fait de ton mieux. T'imagines pas comme c'était... Tellement plus que j'aurais jamais pu espérer.
L'amer goût de la défaite, de l'échec, de ta propre insuffisance remonte dans ta gorge, mais tu t'accroches à la douceur de sa présence pour le faire disparaître. Enfin... Au moins un peu.
« Je ne veux pas te mentir. Jamais. Je ne peux pas te promettre de ne plus y penser, mais ça te va si je te dis que j’essaierai ? »
-On sera à égalité comme ça, réponds-tu sur le ton de la dérision.
Parce que soyons honnête, si elle peine à accepter l'idée qu'elle ne te décevra pas, toi tu peines à ne pas voir tes failles plutôt que tes victoires, c'est un fait. Alors essayer, chacun de votre côté, c'est déjà une première étape, n'est-ce pas ? Plus serein maintenant que le blizzard entre vous s'était tari, que la tempête entre vos coeurs semblait s'apaiser, tu te focalises sur ce qui te chagrine encore un peu, et ce pourquoi tu sais pouvoir oeuvrer. Les blessures qu'elle s'est infligées. T'as soigné les tiennes mille fois, tu n'auras aucune peine à t'occuper des siennes, si elle accepte que tu le fasses.
« De quoi tu parles ? »
La surprise reste dissimulée dans l'obscurité pourtant elle s'inscrit sur tes traits. Pire encore que toi qui lacérait tes mollets en pleine conscience, elle ne semble pas avoir réalisé le mal qu'elle s'était fait.
« Qu'est-ce que.. Je-Pardon ! C’est rien du tout. Des égratignures, rien de grave… Mais ok, j’te suis. Si t’insiste. »
Une enfant prise en faute, et terrorisée, voilà ce que tu as face à toi, un instant, et tu vous revois, tous enfants, prostrés dans la chambre de l'un d'entre vous pendant que les aînés se faisaient maltraiter par vos parents. Une seconde, tu crains qu'elle ne prenne à nouveau la fuite, rompant déjà la promesse passée un court instant plus tôt, mais elle n'en fait rien, minimise ses blessures mais... accepte. Un soulagement profond t'envahit, et un sourire presque victorieux illumine ton visage.
-Oui j'insiste. D'expérience, c'est rien de grave, mais un petit rien non soigné, ça finit par faire pas mal de dégâts. Allez viens...
Enfin vous vous décidez à sortir de ce réduit pour regagner un extérieur qui te semble soudain particulièrement hostile alors que pourtant parfaitement familier. T'inspires, fais fi des regards et murmures sur votre passage pour gagner la sortie, et les limites du périmètre protégé d'Hungcalf avant de lui demander son autorisation pour vous faire transplaner jusqu'à chez toi. Des onguents et des huiles pour soigner ton poignet martyrisé l'été de ton retour et les marques sur tes mollets, tu en as à foison, après tout... Et aussi surprenant que cela puisse paraître pour toi qui ne laisse que peu de monde pénétrer dans ta grotte, il te semble presque naturel d'y voir la brune, autant que la présence de Juliet y est devenue ordinaire, ou celle de Tertia.
– Terminé –
Bien sûr que tu comprends. Si elle, elle prend la décision de partir avant de voir l'autre le faire, toi, tu as toujours fait mine de n'être attaché à rien. Fait semblant. Muré tes sentiments derrière une apparente froideur, pour ne pas supporter l'abandon.
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Sauf que ça, tu n'en es plus capable. Ta meute n'est plus ce qu'elle était, et tu as terriblement besoin de l'entourage qui te fait à présent défaut. Aussi disparate et bancal puisse-t-il être. Brisé. Disloqué. Disparate. Qu'importe. Chacune des étincelles qui t'entourent t'es plus précieuse que tous les gallions du monde. Au fond, tu pourrais accepter n'importe quoi de chacune d'entre elle.
« Même si je suis responsable de ta défaite ? Si tu savais comme je m’en veux. Je voulais t’aider du plus profond de mon cœur, mais j’ai échoué. »
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L'amer goût de la défaite, de l'échec, de ta propre insuffisance remonte dans ta gorge, mais tu t'accroches à la douceur de sa présence pour le faire disparaître. Enfin... Au moins un peu.
« Je ne veux pas te mentir. Jamais. Je ne peux pas te promettre de ne plus y penser, mais ça te va si je te dis que j’essaierai ? »
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Parce que soyons honnête, si elle peine à accepter l'idée qu'elle ne te décevra pas, toi tu peines à ne pas voir tes failles plutôt que tes victoires, c'est un fait. Alors essayer, chacun de votre côté, c'est déjà une première étape, n'est-ce pas ? Plus serein maintenant que le blizzard entre vous s'était tari, que la tempête entre vos coeurs semblait s'apaiser, tu te focalises sur ce qui te chagrine encore un peu, et ce pourquoi tu sais pouvoir oeuvrer. Les blessures qu'elle s'est infligées. T'as soigné les tiennes mille fois, tu n'auras aucune peine à t'occuper des siennes, si elle accepte que tu le fasses.
« De quoi tu parles ? »
La surprise reste dissimulée dans l'obscurité pourtant elle s'inscrit sur tes traits. Pire encore que toi qui lacérait tes mollets en pleine conscience, elle ne semble pas avoir réalisé le mal qu'elle s'était fait.
« Qu'est-ce que.. Je-Pardon ! C’est rien du tout. Des égratignures, rien de grave… Mais ok, j’te suis. Si t’insiste. »
Une enfant prise en faute, et terrorisée, voilà ce que tu as face à toi, un instant, et tu vous revois, tous enfants, prostrés dans la chambre de l'un d'entre vous pendant que les aînés se faisaient maltraiter par vos parents. Une seconde, tu crains qu'elle ne prenne à nouveau la fuite, rompant déjà la promesse passée un court instant plus tôt, mais elle n'en fait rien, minimise ses blessures mais... accepte. Un soulagement profond t'envahit, et un sourire presque victorieux illumine ton visage.
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Enfin vous vous décidez à sortir de ce réduit pour regagner un extérieur qui te semble soudain particulièrement hostile alors que pourtant parfaitement familier. T'inspires, fais fi des regards et murmures sur votre passage pour gagner la sortie, et les limites du périmètre protégé d'Hungcalf avant de lui demander son autorisation pour vous faire transplaner jusqu'à chez toi. Des onguents et des huiles pour soigner ton poignet martyrisé l'été de ton retour et les marques sur tes mollets, tu en as à foison, après tout... Et aussi surprenant que cela puisse paraître pour toi qui ne laisse que peu de monde pénétrer dans ta grotte, il te semble presque naturel d'y voir la brune, autant que la présence de Juliet y est devenue ordinaire, ou celle de Tertia.
Apsara Chankimha est fan