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[Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Ven 9 Fév 2024 - 9:11
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
Barghest n’arrivait pas à redescendre. Son corps lui paraissait si léger qu’il n’avait senti aucune des foulées qui l’avait conduit à l’extérieur. Il était comme entouré d’un épais coton, l’isolant aussi bien de la morsure du froid que des bruits qui l’entouraient. Il était dans sa bulle, présent sans vraiment l’être. Il y avait fort à parier qu’il ne se souviendra pas avoir passé cinq longues minutes à se taper les poches à la recherche d’un briquet qu’il tenait dans sa main, où de s’être montré étonnamment aimable avec un mec dont il n’enregistrera pas la tronche.
Error 404 grumpiness not found. Lewis avait beau se cacher derrière un manteau de fumée, cette chose peinte sur son visage restait incroyablement visible. On ne pouvait le rater, tel un phare dans la nuit noire, ou comme le nez de Cyrano au milieu de sa figure. Un pli curieux tordait ses joues victimes d’un afflux sanguin -le froid, sans doute. Cette chose improbable, hautement risible et inconcevable, n’était autre qu’un grand sourire béat. Sa cigarette nichée entre son index et son majeur se consumait sans même que les toxines n’aient eu l’occasion de noircir ses poumons. Il était high, foutrement anesthésié par ce doigt qui était venu au contact de ses lèvres. La mémoire tactile était si prodigieuse… Il se souvenait encore de cette chaleur partagée au contact de sa bouche, de la caresse de sa langue sur la sienne. Ce baiser n’était rien d’autre que le fruit d’un jeu innocent, amorcé par la douceur faite homme. Ce n’était rien de plus et pourtant, il en était là. Figé dans le temps et l’espace, avec un sourire niais qu’il n’assumerait jamais complètement. Il était défoncé, ne sentant ni la morsure du froid, ni la brûlure de la cendre au contact de ses doigts.
Rien au monde ne semblait pouvoir le faire redescendre. Rien, si ce n’est une robe d’un blanc éclatant qui vint accrocher son regard. Il détaillait la silhouette de la jeune femme. Aucune arrière-pensée là-dedans. Jamais. La princesse était
A défaut de se départir tout à fait de son sourire, il réussit à retourner à la réalité. Le brouhaha de la salle était étouffé mais de nouveau audible, comme les jacasseries des un et des autres qui les entouraient. Il tira une latte, se gorgea de ce poison brûlant avant de soupirer tout son saoul. Cette soirée n’était pas un tel fiasco, finalement. Enfin pour lui. L’image de la claque sonore lui revint en mémoire et cette chose stupide le poussa vers elle. Oui, ce truc-là : l’instinct protecteur. De sa main libre, il replaça une mèche flamboyante derrière l’oreille de son amie, son pouce glissant malencontreusement contre sa pommette.
« T’as pas froid ? » aka ça va ?
Il connaissait suffisamment la diablesse pour savoir qu’il devait lui laisser le temps. Plus on creusait, elle plus elle s’enfonçait dans un mutisme détestable. Si elle en avait envie, elle lui parlerait. Jamais il ne la contraindrait à quoique ce soit. Il se montrait juste présent. Comme à chaque fois.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Dim 11 Fév 2024 - 19:50
Étranglée sous ses diamants mais figée dans une expression noble depuis que sa mère avait ensorcelé ses cheveux pour en chasser les imperfections, Cataleya campait depuis plus d’une heure à la gauche de son père. Tut d’un regard, riant sur commande, les habitudes l’avait frappé en plein foie et avec une telle facilité qu’elle venait à culpabiliser effroyablement ; à croire que chaque pas esquissé hors du manoir familial avait été vain. Qu’elle n’était jamais vraiment sortie de cette cage à la porte pourtant ouverte. Claudia l’avait eu à l’usure et si la perspective de retrouver sa voix -et donc sa pleine magie- avait pleinement séduite sa fille, c’était son amour tordu qu’elle était venu quérir. Accroché maladivement à ses rares gestes d’affection, comme si sa vie en dépendait. Alexander serait déçu, Maximilien serait déçu, le monde entier serait déçu et pourtant, tenue le plus joliment du monde auprès d’un cercle effroyablement petit et très fermé, elle avait préféré jouer les potiches plutôt que revenir en arrière. Faisant fi du dégoût qui grattait furieusement sous sa peau, elle était parvenue à éteindre son cerveau pour supporter cette odieuse farce. Habilement planqué derrière un sourire aux accents parfaits, et ce à chaque fois que les mots l’écorchait. Terriblement docile, cette vision aurait pu faire pouffer toute personne la connaissant si celle-ci n’avait pas été autant triste.
C’est qu’elle perd ses airs de dragon Cataleya, lorsqu’elle doit composer seule sous les griffes de ses parents. Lorsqu’elle n’est pas certaine de pouvoir nicher sous leurs ailes impitoyables et qu’elle s’efforce à ramper pour se faire une place, ne serait-ce que minuscule, loin de leurs terribles mâchoires. Si elle semblait de tous la mieux lotit, c’est que la Préférée s’était écorchée vive pour rentrer dans cette foutue pantoufle de verre qu’on lui présentait. Un rôle qui n’était pas le sien mais qu’elle avait embrassée jusqu’à s’en péter l’âme pour ne plus être un petit poisson dans un océan de requin. Alors certes, elle avait petit à petit bâtit ses privilèges, apprit à montrer les crocs et tenir tête. Assez pour être entendu, mais pas suffisamment pour oser risquer la sanction. Elle jouait aux équilibristes depuis son enfance et s’en était toujours sorti avec brio jusqu’à imposer ses caprices au rang de lois, mais après l’effroyable punition qui avait été la sienne, Cataleya reprenait tout à zero. Pas certaine qu’un mot trop haut ne conduise pas son père à lui percer les yeux. Elle s’estimait déjà effroyablement chanceuse à l’idée que sa mère la laisse siéger avec eux après le fiasco qu’avait été la soirée, et c’était le regard doux et des airs de biche sur les traits qu’elle venait à l’observer lorsque celle-ci daignait enfin lui prêter un peu d’attention. Un regard éperdument amoureux, puisqu’en dépit de toute la violence qui pesait sur leur quotidien elle savait Claudia lui vouer un amour intense. Malade, égoïste et affreux, mais un sincère.
Jouer les coquilles vides usant tout de même la lufkin après quelques heures de mascarade, c’était en tout point gracile que l’ancienne ballerine avait poussé la porte pour épouser dans un soupire cathartique le vent froid et ses baisers. Si elle essaye encore de se convaincre que cette entière situation lui convient, sa main la brule affreusement et l’image d’elle que se figurait aujourd’hui Miguel plus encore. Elle incarnait ce soir tout ce qu’il détestait, et cette simple idée pressa à ses yeux des larmes qu’elle chassa férocement. Non ! Elle se jurait capable de rattraper tout ceci. Capable de jongler avec la Cat dont il s’était éprit, et la Quarta qui répondrait à chacune des exigences familiales. Capable de se fondre dans tous ces rôles, quitte à tailler dans les chaires pour y rentrer. Un peu mieux.
Trimballé de part et d'autre du Black wolf en dépit de son plein consentement, façonnée par sa mère jusqu'au resserrage d'un cran de son corset déjà étriqué, Cataleya ne perçu pas tout de suite ce geste sur sa peau, et encore moins la présence de Lewis. Le regard s'est perdu dans le vide pour se couper du brouhaha, fuir un peu des émotions et ressentis contraires qui la submerge. « T’as pas froid ? ». Le regard papillonne un peu, revient à cette nuit sans lune qu'elle avait rêvé fabuleuse et qui n'était au final que catastrophique.
« Pardon ! » Elle s'excuse sans savoir pourquoi mais le corps vacille deja, comme si la simple présence de Lewis lui ôtait un poids qu'elle se tuait à vouloir trainer. « Ca va... » Le sourire s'étire timidement sous Yule et sa nuit, mais finit par se faire grimace. C'est que le regard brille en dépit de la pénombre, et qu'il s'obstine à chercher une porte de sortie en fuyant sur la droite. « Ca va... » S'essaye t'elle à répêter, presque plus pour se convaincre que convaincre Lewis. La voix se casse pourtant en court de route, éclaté en un premier sanglot rapidement suivi par un autre. Non, ça n'allait définitivement pas.
C’est qu’elle perd ses airs de dragon Cataleya, lorsqu’elle doit composer seule sous les griffes de ses parents. Lorsqu’elle n’est pas certaine de pouvoir nicher sous leurs ailes impitoyables et qu’elle s’efforce à ramper pour se faire une place, ne serait-ce que minuscule, loin de leurs terribles mâchoires. Si elle semblait de tous la mieux lotit, c’est que la Préférée s’était écorchée vive pour rentrer dans cette foutue pantoufle de verre qu’on lui présentait. Un rôle qui n’était pas le sien mais qu’elle avait embrassée jusqu’à s’en péter l’âme pour ne plus être un petit poisson dans un océan de requin. Alors certes, elle avait petit à petit bâtit ses privilèges, apprit à montrer les crocs et tenir tête. Assez pour être entendu, mais pas suffisamment pour oser risquer la sanction. Elle jouait aux équilibristes depuis son enfance et s’en était toujours sorti avec brio jusqu’à imposer ses caprices au rang de lois, mais après l’effroyable punition qui avait été la sienne, Cataleya reprenait tout à zero. Pas certaine qu’un mot trop haut ne conduise pas son père à lui percer les yeux. Elle s’estimait déjà effroyablement chanceuse à l’idée que sa mère la laisse siéger avec eux après le fiasco qu’avait été la soirée, et c’était le regard doux et des airs de biche sur les traits qu’elle venait à l’observer lorsque celle-ci daignait enfin lui prêter un peu d’attention. Un regard éperdument amoureux, puisqu’en dépit de toute la violence qui pesait sur leur quotidien elle savait Claudia lui vouer un amour intense. Malade, égoïste et affreux, mais un sincère.
Jouer les coquilles vides usant tout de même la lufkin après quelques heures de mascarade, c’était en tout point gracile que l’ancienne ballerine avait poussé la porte pour épouser dans un soupire cathartique le vent froid et ses baisers. Si elle essaye encore de se convaincre que cette entière situation lui convient, sa main la brule affreusement et l’image d’elle que se figurait aujourd’hui Miguel plus encore. Elle incarnait ce soir tout ce qu’il détestait, et cette simple idée pressa à ses yeux des larmes qu’elle chassa férocement. Non ! Elle se jurait capable de rattraper tout ceci. Capable de jongler avec la Cat dont il s’était éprit, et la Quarta qui répondrait à chacune des exigences familiales. Capable de se fondre dans tous ces rôles, quitte à tailler dans les chaires pour y rentrer. Un peu mieux.
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« Pardon ! » Elle s'excuse sans savoir pourquoi mais le corps vacille deja, comme si la simple présence de Lewis lui ôtait un poids qu'elle se tuait à vouloir trainer. « Ca va... » Le sourire s'étire timidement sous Yule et sa nuit, mais finit par se faire grimace. C'est que le regard brille en dépit de la pénombre, et qu'il s'obstine à chercher une porte de sortie en fuyant sur la droite. « Ca va... » S'essaye t'elle à répêter, presque plus pour se convaincre que convaincre Lewis. La voix se casse pourtant en court de route, éclaté en un premier sanglot rapidement suivi par un autre. Non, ça n'allait définitivement pas.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Ven 16 Fév 2024 - 9:17
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
La fumée glissa lentement hors de sa bouche, comme une vague immatérielle roulant et s’éclatant à la moindre aspérité de son visage. Il l’avait tourné d’ailleurs, histoire d’épargner le nez délicat de la biche aux yeux humides. Il tira de nouveau sur le tube de nicotine. Fort. Longtemps. Comme pour se contraindre à rester en place, au lieu de fondre sur ce petit corps désespérément vide de vie. Où était passée l’odieuse despote capable de tout et surtout du pire ? Celle qui vous pourfendait de son talon aiguille tout en vous envoutant d’un battement de cil parfaitement calculé ? Il avait beau la chercher, cette âme passionnée qu’il avait appris à aimer envers contre tout, il ne la trouvait pas. Le feu était noyé, sinon comment expliquer l’humidité croissante qui mouillait ses brunelles azurées ?
C’était la redescente assurée. La réalité en pleine face. L’horreur d’un monde tordu que son âme rejetait furieusement. L’entendre s’excuser, lui mentir. Leur mentir. C’était pire que tout. Il fulminait, sentait une pression folle appuyer sur le détonateur. Heureusement pour elle, il avait appris à la verrouiller. A mettre un cran de sécurité sur son tempérament de justicier merdique. Il ne comprenait pas sa famille. N’en avait aucune envie. Ça n’en était pas une à ses yeux et Dieu sait qu’il y foutrait bien le feu, si tant est qu’elle l’y autorisait. Sauf qu’elle les aimait, ces loques. Désespérément. Maladivement. Il soupire et laisse la fumée s’exiler de ses narines, lui donnant des airs de dragon furieux. Il l’était mais putain, qu’est-ce qu’il se contrôlait. Pour elle. Parce qu’il ne voulait pas la voir disparaitre. Littéralement. Famille de merde ! Oui. Un signe de sa part et il la réduirait en cendre.
« Mon cul. »
Il écrasa la pointe rougeoyante du tube contre un cendrier et y laissa le cadavre à peine apprécié. Ses sourcils étaient froncés -bien plus qu’à l’accoutumée. Il toisa les rares visages alentour, les défia du regard d’oser amorcer le moindre mouvement vers ce binôme improbable. La belle et la bête. Risible mais vrai. Il donna un rapide coup de tête dans une direction et lui passa devant, non sans tirer gentiment sur une mèche trop raidie à son goût. Avait-elle le choix de le suivre ? Non. Il lui botterait le train, sinon.
Il longea le mur en grognant, ne pouvant décemment pas laisser Cataleya entendre le fond de ses pensées. Sa mâchoire se contractait, comme s’il désespérait de planter quelque chose entre ses canines. Sa main glissa contre la pierre, sa corne accrochant les irrégularités comme il aurait aimé le faire avec le visage de ces privilégiés. Non. Si ce genre de musique était une douce berceuse à ses oreilles, il ne pouvait décemment pas la laisser l’entendre. Là, dans un coin exempt de lumière si ce n’est celle ricochant d’un réverbère lointain, il s’arrêta.
« Ca va pas du tout Cat. »
Pas de je suis là si tu veux parler, tu sais que tu peux tout me dire et autres conneries. Ils n’avaient pas besoin de ça. Ils étaient là l’un pour l’autre, c’était un fait immuable. Tous pour un et un pour tous. A la vie, à la mort. Sa main s’abattit sur la hanche de la sorcière et il l’attira à lui, non sans noter l’horreur de ce corset qui devait meurtrir sa peau laiteuse. Encore une marque. Putain. Il agita ses épaules et se débarrassa de la veste en cuir dont elle devait surement avoir horreur, pour lui poser sur les siennes. Puis il l’enlaça et posa son menton en lieu et place de sa couronne invisible d’héritière. Contre lui, loin de tous, elle n’était que Cat. L’impossible à vire, à suivre, à enchainer. La Cat tout feu tout flemme qu’il aimait, pas cette poupée informe dont ils se jouaient tous.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Sam 24 Fév 2024 - 7:23
Deux mots, deux simples mots avaient suffi pour que la Blackthorn se raccroche à une inspiration désastreuse pour temporiser les sanglots. L’expiration ne venant pas, elle sembla subitement dérailler sur une succession de petites inspirations frénétiques qui lui donnèrent aussitôt des airs d’asphyxie. Ca n’enraya pourtant pas son pas puisque, incapable de reprendre le contrôle et à la fois incapable de pleurer, la Blackthorn emboîta si naturellement celui de Lewis qu’elle ne chercha pas même à comprendre où il la menait. Elle s'en moquait. Seul semblait compter ses grondements sourds sous lequel elle plaçait ses propres incohérences, ponctuant de phrase sans queue ni tête des “mon mascara est fichu” quand ce n’était pas la colère future de Lewis qu’elle soulignait maladivement. Parce qu’entre toutes les conneries réalisées cette nuit, dans la journée, et plus encore durant l’année passée, il y en avait une qu’elle avait promit à Charlie de confier et qui venait sournoisement la frapper maintenant que tout autour d'elle éclatait. Alors elle l’implore de ne pas la haïr lorsqu’il la ramène à lui, geint qu'elle tachera de morve et de larmes sa veste lorsqu'il la passe sur ses épaules pour l'y enfermer, mais plonge si brusquement son visage dans son torse lorsque le rapprochement le lui permet qu'un cric serait bien incapable de l'en dégager.
Front contre t-shirt la Blackthorn éclate tristement, se déchargeant de cette accumulation d'émotion dont elle ne savait que faire puisque malhabile dans leur gestion. Alors, puisque l'esprit ne parvenait à les retenir, puisque tout semblait inlassablement filer entre ses mains, les doigts trop blancs de la lufkin vinrent à fermement s'accrocher à ce t-shirt sur lequel elle semble honteusement s'essuyer.
- J'étais parfaite. Tout était parfait. Mais rien ne l'est plus et t'as même gagné la couronne alors que.. Duh. Le monde est devenu laid et les enchantements que j'avais posé sur ce foutu truc se sont changés en oie.
En cygne plus exactement, mais elle vous répondrait qu'elle n'était pas ornithologue et que celui-ci était bien trop moche pour prêter son nom à son ballet préféré. Redoublant de larme à nouvelle pensée, la Blackthorn se perd en murmure à peine audible mais plus incohérent les uns que les autres. Reflet du chaos qui hurlait sous ses cheveux effroyablement lissés.
Reniflant disgracieusement, le visage se redresse subitement comme on émergerait de l'eau avant d'abattre son menton sur le torse du wright dans une posture si improbable que la nuque de sa cadette semblait s'être brisé. Les yeux levé vers lui et la moue désespérément pincée pour retenir le nouvel éclat qui menaçait de trainer sur ses joues plus encore de maquillage, Cataleya observe longuement ce cerbère à la gueule fumante.
- Lewis, ça ne va pas. Murmure t'elle au cas où ses reniflements n'était pas assez évident. Les lèvres s'entrouvrent de nouveau, se ravise, mais l'inspiration se fait soudainement plus hardie, comme si la Blackthorn s'apprêtait à bondir par delà les flammes. Sur une échelle de un à dix, à quel point je te déçois ?... Parce que je vais te décevoir encore plus.
Front contre t-shirt la Blackthorn éclate tristement, se déchargeant de cette accumulation d'émotion dont elle ne savait que faire puisque malhabile dans leur gestion. Alors, puisque l'esprit ne parvenait à les retenir, puisque tout semblait inlassablement filer entre ses mains, les doigts trop blancs de la lufkin vinrent à fermement s'accrocher à ce t-shirt sur lequel elle semble honteusement s'essuyer.
- J'étais parfaite. Tout était parfait. Mais rien ne l'est plus et t'as même gagné la couronne alors que.. Duh. Le monde est devenu laid et les enchantements que j'avais posé sur ce foutu truc se sont changés en oie.
En cygne plus exactement, mais elle vous répondrait qu'elle n'était pas ornithologue et que celui-ci était bien trop moche pour prêter son nom à son ballet préféré. Redoublant de larme à nouvelle pensée, la Blackthorn se perd en murmure à peine audible mais plus incohérent les uns que les autres. Reflet du chaos qui hurlait sous ses cheveux effroyablement lissés.
Reniflant disgracieusement, le visage se redresse subitement comme on émergerait de l'eau avant d'abattre son menton sur le torse du wright dans une posture si improbable que la nuque de sa cadette semblait s'être brisé. Les yeux levé vers lui et la moue désespérément pincée pour retenir le nouvel éclat qui menaçait de trainer sur ses joues plus encore de maquillage, Cataleya observe longuement ce cerbère à la gueule fumante.
- Lewis, ça ne va pas. Murmure t'elle au cas où ses reniflements n'était pas assez évident. Les lèvres s'entrouvrent de nouveau, se ravise, mais l'inspiration se fait soudainement plus hardie, comme si la Blackthorn s'apprêtait à bondir par delà les flammes. Sur une échelle de un à dix, à quel point je te déçois ?... Parce que je vais te décevoir encore plus.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Mar 27 Fév 2024 - 10:20
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
Barghest n’y comprenait rien. Ce n’était pourtant pas faute de tendre l’oreille et de les isoler du brouhaha. Ce n’était rien de plus que des borborygmes qui s’échappaient de la bouche de son amie. Des éclats de phrases, sans sens, tout juste ponctuée d’une respiration défectueuse et de renâclements disgracieux. Il sentait la jolie poupée de porcelaine s’étioler sous ses doigts et n’en resserra que plus fort sa prise. Il était né sorcier, tout comme chacun des membres de sa famille, mais se voyait bien incapable de conjurer le sort. Comment faire ? Quelle formule utilisée ? Quelle figure invoquée ? De tous, il était bien le dernier à trouver les bons mots. A en trouver, tout court. Pauvre Cat.
Lewis fit ce qu’il put, guidé par un instinct protecteur dont il n’avait jamais pu se défaire. Encore moins envers elle. Ce n’était pourtant pas faute de se montrer horripilante au possible avec lui. Et inversement. Elle s’était créée une place de choix dans son cœur, bon gré, mal gré. Il ne serait pas étonné de l’y avoir assise sur un trône, le port altier. Princesse de mes deux. Princesse de sa vie. Elle n'avait pas besoin d’étaler son pédigrée pour en détenir le titre. Pas avec lui.
Ses bras autour de sa silhouette, son menton doucement posé sur des cheveux trop raides, il attendit. Jamais il ne lui pressait le pas, ne lui volait la possibilité de libérer elle-même sa parole. Encore moins depuis que sa s***** de mère l’en avait privé. Certes, elle l’avait retrouvé, mais ça n’enlevait rien à sa souffrance. Et Dieu seul sait ce qu’elle allait de nouveau endurer, maintenant qu’elle était retournée à leur côté. Sa mâchoire se crispe, mais il ne dit rien. Toujours pas. Pourtant il n’en pense pas moins.
Le robinet s’ouvre. Au lieu d’un flot, ce sont des gouttes qui en tombe. Une à une. C’était toujours ça de pris. Il resserra son étreinte et se retint de rouler dramatiquement des yeux. Elle ne pouvait pas être dans un tel état à cause d’une mauvaise blague d’autant plus quand c’était lui qui en avait fait les frais. Certes, sa folie de la perfection avait dû en prendre un coup mais non. Il n’y croyait pas.
Le visage tiraillé pointa dans sa direction et il le cueillit au creux de ses paumes. Sa main gauche, plus douce qu’il n’y paraitrait, s’attacha à remettre une mèche humide derrière son oreille. Sa main droite -le pouce, plus exactement, dessinait de petit cercle le long de sa joue. Essuie-glace en carton pour des larmes qu’il détestait voir couler. Exception faite des larmes de joie. Il soupira, le brun, et laissa échapper un reliquat de fumée mêlée à de la condensation.
« Tiens donc ? Je n’avais pas remarqué. » la bouche se referme et la sienne se pince. Un temps, du moins, puisqu’il la pose ensuite au plus haut de son front. Ses paupières s’abaissent. Qu’est-ce qu’elle avait encore fait ? Inspirer. Expirer. Prendre le temps d’écouter. Rien ne pouvait être pire que La Nuit.
« Princesse, tu ne peux pas me décevoir. M’agacer au point de vouloir te lancer une balle à des kilomètres oui, mais pas me décevoir. Qu’est-ce qui se passe ?»
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Ven 1 Mar 2024 - 21:13
Le menton abattu entre les mains du Wright et les yeux perdu au plus loin des siens, Cataleya tente de canaliser le plus désastreusement du monde les débordements de son âme. Malhabile dans la gestion de ses émotions et incapable d’accepter ses propres larmes, elle semble encore un peu suffoquer en dépit de la régularité des caresses posé sur sa joue brulée par le canal lacrymal, du moins jusqu’à ce que Lewis ne pose sur elle ce doux surnom et qu’il s’essaye à la rassurer. Quelque part sans doute, elle aimerait se contenter d’un “Charlie ne t’a pas dit ?” qui jetterait cet encombrant bébé un peu plus loin, mais force était d’admettre que c’était-elle qui avait assuré vouloir faire ça elle-même quelques mois plus tôt. Vouloir prendre son courage à deux mains et ses responsabilités puisqu’elle ne pouvait décemment pas, un matin, lui jeter un “Oh fait, j’ai peut être retrouvé le loup qui a mordu ton bro’ : il a essayé de me bouffer “. Ca aurait au moins eu le mérite d’être concis et efficace, et pas noyé dans des reniflements incessants et des discours chaotiques.
-”Tu n'as été absent qu’une unique fois”. Ose t’elle enfin, et si la phrase était volontairement nébuleuse pour le commun des mortels, elle prenait un sens tout particulier chez les chauffes-plats puisqu’il n’y avait qu’un seul impératif qui régnait véritablement entre eux : celui de veiller les nuits de Charlie lorsque la lune arrondissait son ventre opalescent, puisque sa nouvelle nature tenait de leur fait. La lufkin se voit pourtant incapable de continuer sur sa lancée, quand bien même cette poignée de mot laissait déjà sous entendre que le discours tournerait certainement autour des loups, et que si elle se mettait dans cet état c’est qu’il ne serait pas bien reluisant. “Et Charlie a été parfait, cette nuit là. ” Marque-t-elle enfin, comme pour rassurer son ami quant au danger qu'il aurait pu représenter. Le silence retombe pourtant, et le regard rougit de la Blackthorn se laisse happer par le Black wolf comme pour s'assurer que personne n'approchait en leur direction.
D'un geste lent, elle finit tout de même par poser sa main sur celle qui flattait doucement sa joue et ce, pour l'abaisser. Elle ne méritait pas ce traitement de faveur songea t'elle, quand bien même elle ne pu se résoudre à véritablement lâcher la main de Lewis.
-Mais il se peut que j'ai attrapé le loup que tu étais parti repérer, et que je l'ai laissé filer au petit jour.. Et il se peut aussi que Alex ait réussit à me faire douter du fait que ça n'était, peut être, pas un loup classique. Qu'il aurait pu être celui qu'on recherchait.
Ce dernier point était encore hautement discutable puisqu'il ne se basait que sur la couleur du pelage et sur le sens des probabilités puisque, en effet, les loups ne courraient pas les rues. Pourtant Cataleya ne pouvait se défaire de l'idée que le loup qui avait mordu Charlie était blanc, pas gris. Tout s'était passé si vite, et tout était encore si flou.. Même les pensines n'étaient pas parvenue à chasser le brouillard de cette nuit d'horreur.
-”Tu n'as été absent qu’une unique fois”. Ose t’elle enfin, et si la phrase était volontairement nébuleuse pour le commun des mortels, elle prenait un sens tout particulier chez les chauffes-plats puisqu’il n’y avait qu’un seul impératif qui régnait véritablement entre eux : celui de veiller les nuits de Charlie lorsque la lune arrondissait son ventre opalescent, puisque sa nouvelle nature tenait de leur fait. La lufkin se voit pourtant incapable de continuer sur sa lancée, quand bien même cette poignée de mot laissait déjà sous entendre que le discours tournerait certainement autour des loups, et que si elle se mettait dans cet état c’est qu’il ne serait pas bien reluisant. “Et Charlie a été parfait, cette nuit là. ” Marque-t-elle enfin, comme pour rassurer son ami quant au danger qu'il aurait pu représenter. Le silence retombe pourtant, et le regard rougit de la Blackthorn se laisse happer par le Black wolf comme pour s'assurer que personne n'approchait en leur direction.
D'un geste lent, elle finit tout de même par poser sa main sur celle qui flattait doucement sa joue et ce, pour l'abaisser. Elle ne méritait pas ce traitement de faveur songea t'elle, quand bien même elle ne pu se résoudre à véritablement lâcher la main de Lewis.
-Mais il se peut que j'ai attrapé le loup que tu étais parti repérer, et que je l'ai laissé filer au petit jour.. Et il se peut aussi que Alex ait réussit à me faire douter du fait que ça n'était, peut être, pas un loup classique. Qu'il aurait pu être celui qu'on recherchait.
Ce dernier point était encore hautement discutable puisqu'il ne se basait que sur la couleur du pelage et sur le sens des probabilités puisque, en effet, les loups ne courraient pas les rues. Pourtant Cataleya ne pouvait se défaire de l'idée que le loup qui avait mordu Charlie était blanc, pas gris. Tout s'était passé si vite, et tout était encore si flou.. Même les pensines n'étaient pas parvenue à chasser le brouillard de cette nuit d'horreur.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Jeu 7 Mar 2024 - 7:35
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
Tu n'as été absent qu’une unique fois. Quoi ? Quand ça ? Ses yeux ne cessaient de scruter son visage aux traits torturés, en quête d’une réponse. N’importe laquelle. Même une toute petite, histoire de démêler le nœud qu’il devinait au fond de sa gorge. Les rides se creusent sur son front, entre ses sourcils froncés par un excès d’inquiétude évidente. La liste des choses pouvant bouleverser la sorcière à raison ne cessait de se rallonger. Il n’était pas (si) aveugle Barghest. Il se doutait bien qu’il était loin de tout savoir. Foutue cachotière. En ce qui le concernait lui… Il espérait ne pas se tromper en pensant que le nombre était tout de suite plus restreint. Les impératifs qui lui incombaient se comptaient sur les doigts d’une main. Et Charlie a été parfait, cette nuit là. Sa bouche s’entrouvrit mais un Miracle tombé tout droit du ciel réussit à lui clouer le bec. Qu’est-ce que Charlie avait à voir là-dedans au juste ? Dur à croire et pourtant vrai, l’attention qu’il lui dédiait avec dévotion s’accentua de plus belle. Tout comme la petite veine qui commençait à battre sur sa tempe. Il n’aimait vraiment, vraiment pas ça. Le masséter était tendu à l’excès, à se demander comment ses molaires ne se fissuraient pas sous la pression. Il était foutrement calme Lewis et emprunt d’une patience d’ange. D’apparence, du moins. Le temps lui avait appris qu’il fallait laisser à Cataleya la place nécessaire pour qu’elle puisse s’exprimer par elle-même, sans y être poussée, ou la plus petite information s’en trouvait évaporée. Quand elle ne mordait pas sous le coup de la frustration quand on avait le malheur de lui couper l’herbe sous le pied, en pleine déclamation théâtrale.
Un pressentiment affreusement raisonnable se fit ressentir au moment où elle se saisit de ses paumes. Si son pouce avait maintenu la caresse, ça n’avait été que par pur automatisme. Non pas que la tache le repoussait, loin de là. Il n’en avait juste plus conscience, l’ensemble des rouages tordus de son cerveau tournant et retournant les pièces du puzzle. Il l’avait presque complété mais ne cessait de l’envoyer valser. Il se refusait à accepter la triste réalité qui se dessinait pourtant devant lui. Au diable la logique, putain !
Ce n’était pourtant pas faute d’y avoir mis toute la volonté du monde. Il avait tranché net les dernières pièces pour les remodeler, avant de taper encore et encore pour qu’elles s’imbriquent comme il le souhaitait. Puis la vérité éclata, comme la trame. Détestable. Violente. Intransigeante. Inévitable. Son bras se recula vivement et arracha au passage l’extrémité prise entre les doigts de la sorcière. La colère montait. L’incompréhension aussi. Il avait besoin de bouger, où il finirait complètement bouffé par elle. C’était pas comme s’il pouvait se le permettre alors que la moitié d’Inverness se la jouait dans la salle attenante ! Bordel de merde Cat, tu pouvais pas me le dire ailleurs ? Et pourquoi si tard ?
« Fais chier putain ! » La pointe de son pied se ficha dans la roue d’un conteneur à ordure heureusement trop plein pour émettre le moindre son.
Barghest se mit à faire les cent pas, à se frotter les cheveux comme un fou -a croire que ça allait aider à intégrer l’information. Il allait et venait, la fixait du regard avant de s’en détourner quand la rage venait s’y instillée. Il ne lui en voulait pas à elle. Pas totalement. C’était lui qu’il flagellait, à coup de " t’as encore merdé ", " ils se sont retrouvés en danger par ta faute" et autres pensées brulant son âme comme autant de coup de fouet. Et il avait mal au pied, en plus.
« Chaque chose en son temps. J’veux être sûr d’avoir bien compris. » Les deux pouces venaient de se mettre à masser le haut de son nez, non loin de ses yeux où la migraine ne tarderait pas à le frapper. Sa marche incessante avant cessée pour l’heure, juste histoire de contempler ce putain de casse-tête.
« Un loup est venu jusqu’à vous et t’as géré ça seule, c’est bien ça ? Ton cerveau de génie t’a soufflé que c’était l’idée du siècle ou tu vas me rassurer et m’dire que t’as juste pas pu ? Et quoi, tu l’as attrapé juste comme ça ? Tu vas m’dire que c’était aussi simple qu’un claquement de doigt ? » Le majeur et le pouce venaient de claquer, comme pour illustrer l’improbable facilité de l’action. « Puis t’as jugé bon l’libérer un putain de loup qui rodait par chez nous en sachant tout ce que ça pouvait impliquer ? Sans en parler à quiconque ? »
L’aspirant auror de rapprocha d’elle, tira vivement sur le zip de la poche de sa veste et en sortit l’e-cigarette qu’il cala non pas entre ses dents mais plutôt au creux de sa paume. Il s’y accrochait avec toute la force du désespoir pour ne pas hurler aux étoiles sa frustration. Il joua avec, la fit passer d’une main à l’autre et repris sa marche salvatrice.
« Pourquoi tu m’le dis que maintenant Blackthorn ? » Sa voix était à peine plus forte qu’un murmure, comme si cette question lui était autant adressé à elle qu’à lui. Pourquoi ? Elle avait eu plus d’une occasion de le dire, ou bien de le taire à jamais. Sa langue caressa sa canine, appuya sur la pointe un moment avant de retrouver l’usage de la parole -ou de rendre ses grognements intelligibles.
« Quand est-ce qu’il l’a su McCandless ? » Ça le faisait chier, mais il pouvait le comprendre. C’était le leader. Il était aussi autrement plus proche de Cat qu’il ne le sera jamais. Ça n’en faisait pas moins mal pour autant.
« Et Charlie ? » C’était bien la première fois que ce prénom était prononcé avec autant de violence. Comme jeté au feu, en dépit de toute la tendresse qu’il pouvait ressentir à son encontre. La faute aux circonstances. A défaut d’articuler un sourire à chacune des lettres prononcées, il l’avait craché. Feulé, plus exactement. C’est qu’en plus du désastre qui se dessinait devant ses yeux, une peur pernicieuse avait trouvé bon de s’inviter. Et s’il était le dernier informé ? Qu’est-ce que ça voudrait dire de lui ? De la confiance qu’il pensait acquise à son encontre ? Eux contre le reste du monde. Était-ce toujours vrai ?
mentions : @Charlie Keir @Alexander McCandless
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Dim 17 Mar 2024 - 16:39
La mâchoire se tend, les doigts s’arrachent et brutalement le pied heurte une poubelle pleine. Si Cataleya inspire pour feindre un peu d’assurance, force est d’admettre qu’elle sait que ce ne sont là que les prémisses d’une discussion qu’elle ne voulait pas mener. Alors, puisque que Lewis tourne comme un lion en cage, c’est doucement que la Blackthorn s’adosse au mur et chasse discrètement ses larmes. Pleurer ne servirait à rien, si ce n’était peut-être à atténuer une colère qui se devait d’exploser pour trouver un semblant de catharsis. Aussi renifle telle une dernière fois, redressant le dos puisque prête à subir les conséquences de son trop long silence. “J’veux être sûr d’avoir bien compris.” Il a des airs aliénés, Lewis. Les cheveux défait par l’agitation et le tourment, mais le regard tranchant ; quand bien même tente t’il d’épargner la lufkin, chaque contact avec sa peau la brûle comme le feu de l’enfer. Elle les soutient pourtant, ces flammes gigantesques et dévorantes, ne cillant pas même devant les mots crachés à son visage et ce claquement de doigts qui pourtant lui arracha un bref et infime sursaut. Elle les soutient pourtant, lorsque le visage se rapproche et qu’elle se jure de ne pas baisser les yeux coupablement, parce que tout acte de faiblesse pourrait rendre cette colère moins légitime. Soudoyer le coeur de Lewis était chose aisée, même dans ses pires colères.
« Pourquoi tu m’le dis que maintenant Blackthorn ? » Parce qu’elle avait eu la faiblesse d’en parler à Charlie, et qu’il lui avait fait promettre d’en parler aux autres. Merlin seul savait ô combien elle aurait aimé enterré tout ceci avec ce foutu cadavre. Doucement les yeux se ferment lorsque le nom d’Alex est évoqué, mais l'œil droit s’entrouvre à lorsque frappe celui du Keir. Ok. Il était définitivement furieux.
-Si je vous l’avez annoncé à tous, d’un coup, je n’aurai eu aucune chance de m’expliquer.
Ose t’elle enfin, consciente que pareille scène aurait prit des airs de lapidation où elle n’aurait pas même pu fuir pour sa vie, puisque prise de chaque côté. Tout au mieux les uns auraient fini par rentrer en conflit avec les autres, trébuchant sur un ton qui nécessairement aurait monté, jusqu’à en perdre l’origine première de la dispute. Oui, elle préférait nettement les tête à tête, quand bien même celui-ci n’aurait jamais du éclaté dans pareil endroit, et pareil moment.
-Charlie et Alex l’ont appris il y a quelques jours. Ment-elle. Si c’était effectivement le cas pour Alex, Charlie avait été mis au courant depuis bien longtemps et Cataleya se refusait à le précipiter dans ce chaos qu’elle avait elle même créé. “Je leur ait fait promettre de me laisser t’en parler”. Reprend t’elle doucement, les mains rangé derrière son dos écrasé contre la pierre. “Parce que je savais que tu t'auto-flagelerait, et que je voulais trouver un moyen d'enrayer ça. Mais quoi que je dise, tu t'auto-flageleras. ” Et tu me haïras Retient-elle entre ses canines, se contentant d'une profonde inspiration pour tenter de faire le tris dans des émotions qui inlassablement débordait. Encore et encore. "Alors que c'est moi qui ait merdé."
« Pourquoi tu m’le dis que maintenant Blackthorn ? » Parce qu’elle avait eu la faiblesse d’en parler à Charlie, et qu’il lui avait fait promettre d’en parler aux autres. Merlin seul savait ô combien elle aurait aimé enterré tout ceci avec ce foutu cadavre. Doucement les yeux se ferment lorsque le nom d’Alex est évoqué, mais l'œil droit s’entrouvre à lorsque frappe celui du Keir. Ok. Il était définitivement furieux.
-Si je vous l’avez annoncé à tous, d’un coup, je n’aurai eu aucune chance de m’expliquer.
Ose t’elle enfin, consciente que pareille scène aurait prit des airs de lapidation où elle n’aurait pas même pu fuir pour sa vie, puisque prise de chaque côté. Tout au mieux les uns auraient fini par rentrer en conflit avec les autres, trébuchant sur un ton qui nécessairement aurait monté, jusqu’à en perdre l’origine première de la dispute. Oui, elle préférait nettement les tête à tête, quand bien même celui-ci n’aurait jamais du éclaté dans pareil endroit, et pareil moment.
-Charlie et Alex l’ont appris il y a quelques jours. Ment-elle. Si c’était effectivement le cas pour Alex, Charlie avait été mis au courant depuis bien longtemps et Cataleya se refusait à le précipiter dans ce chaos qu’elle avait elle même créé. “Je leur ait fait promettre de me laisser t’en parler”. Reprend t’elle doucement, les mains rangé derrière son dos écrasé contre la pierre. “Parce que je savais que tu t'auto-flagelerait, et que je voulais trouver un moyen d'enrayer ça. Mais quoi que je dise, tu t'auto-flageleras. ” Et tu me haïras Retient-elle entre ses canines, se contentant d'une profonde inspiration pour tenter de faire le tris dans des émotions qui inlassablement débordait. Encore et encore. "Alors que c'est moi qui ait merdé."
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Mar 19 Mar 2024 - 19:56
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
La colère tordait sournoisement ses viscères. La bile remontait, léchait ses entrailles pour n’y laisser qu’une horribles brûles. La trachée souffrait d’une pression trop grande à supporter. C’était tout juste si elle ne ployait pas sous les à-coups de, sifflant à chaque goulée d’air difficilement inspirée. Horriblement crachée. Il détestait être comme ça avec elle, sentait déjà la culpabilité lui pincer le palpitant. Il lui était pourtant impossible d’arrêter la folie de la machine. Il avait la rage au ventre, le cœur au bord des lèvres. Elle le savait, sinon sa verve se serait montrée plus mordante encore que la sienne. Cat et sa grande bouche… Il l’aimait ainsi mais priait silencieusement le Seigneur pour que cette dernière reste close le plus longtemps possible. Elle avait bien gardé un secret aussi désastreux aussi longtemps, elle pouvait bien étouffer sa voix cinq minutes de plus pour lui laisser le temps de digérer. Comme s’il pouvait y arriver en un claquement de doigt, tiens.
Des éclairs s’exfiltraient de ses yeux assombris, s’envolaient pour mieux s’écraser contre ses prunelles humides. Putain. L’œil glissa sur sa peau dont il devinait encore les reliquats de ses larmes. Vraies. Pour une fois. Pas ces foutues gouttelettes de princesse contrariée qu’on essuyait d’un revers de manche et d’une bonne part de tarte. Il ne supportait pas de la voir comme ça. Ça le déchirait de part en part. Le raisonnement se fit malgré tout, sa psyché en surchauffe lui jetant au nez ce qu’il avait été incapable de voir. Chier !
« Ils savent. » Répéta-t-il, comme pour mieux avaler l’information. Il ne savait ce qui menaçait le plus de le rendre fou : être le dernier informé d’un désastre qu’il aurait pu éviter. Non, qu’il aurait du éviter. A tout prix. Pourquoi les avait-il abandonnés ? Pauvre crétin. Et il se permettait de siffler à l’encontre de McCandless ? Il ne valait pas mieux finalement. Ou était-ce le sentiment de trahison qui lui lacérait méthodiquement le cœur ? Qu’ @Alexander McCandless cède l’honneur à Cataleya ne le surprenait pas. Il ne refusait rien à ses beaux yeux et étaient, comme on le sait, jamais là pour faire ce qui devait être fait. Que @Charlie Keir lui dissimule une pareille horreur par contre, c’était autre chose. Il se sentait comme une sombre merde, indigne de confiance. Oui. Indigne. C’était le mot juste.
« T’as pas merdé Cat. » Elle avait été là, elle. Elle avait protégé Charlie et géré ça seule, ce qui relevait de l’exploit. Elle avait assurée, quoiqu’elle dise. Ca lui faisait un mal de chien de le reconnaitre, lui qui pourtant débordait de fierté à son encontre.
Son dos vint se fracasser avec toute la lassitude du monde contre le mur et il glissa. Lentement. Comme à bout de force. Il s’accroupie enfin et passa les doigts le long d’une nuque douloureuse au possible.
« Raconte-moi ce qui s’est passé. »
Il devait savoir pour faire face. L’averse de détails aurait peut-être raison du feu qui s’étendait dans son diaphragme.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Mar 19 Mar 2024 - 21:48
Le géant s’écroule à la manière de ces glaciers qui, au sommet de l’eau se fissuraient. Étrange constat que voici puisque, de tout cœur, Cataleya aurait préféré le voir éclater d’une autre manière. Elle priait les cris et les effusions impulsives, tout plutôt qu’un abattement qui lui fit plus mal encore. Alors, puisque Lewis glisse le long de la pierre, c’est doucement que la rousse l’accompagne, s’accroupissant dans un équilibre parfait sur ses talons trop hauts. Doucement elle inspire pour chasser le tremblement de sa voix, les larmes qui avait fait un peu couler son mascara, et s’improvise forte. Terrible même. Dragon véritable, lové autour de cet homme qu’elle ne pouvait supporter voir à terre. Elle ne dément pas ses mots, quand bien même l’envie de hurler que, si, elle avait merdé, lui tordait effroyablement les tripes. Elle ne dément pas, et ne sombre plus même dans l’auto-apitoiement puisque le coeur s’accroche désastreusement à ce géant défait par les mots et se refuse à jouer à “qui était le plus coupable de [...]”. Silencieuse, donc, elle ne force pas même le contact. Tout juste posé là, à un mètre, un regard singulièrement attentif niché contre le cou du Wright. Les tensions étaient évidentes mais ne trahissait qu’à peine le mal qui déja grandissait en lui. Elle le savait.
“J’ignore ce qui m’a poussé à sortir” Murmure t’elle enfin, quand bien même consciente que l’absence de Lewis l’avait sans doute assez perturbé pour la rendre méfiante à tout changement perçu dans la nuit. Rien de concret, pourtant, n’aurait du la pousser à sortir du froid cocon que constituait sa cave. “Charlie était calme. Presque endormi” reprend t’elle dans un souffle si doux qu’il se calquait certainement sur le ton usité pour l'apaiser, cette nuit-là. Les arias glissés sous les cordes de sa harpe avaient été emprunt d’un lyrisme poétique et irréel. Rarissimes, puisque offert qu’à ces nuits de terreur ; comme un tendre baiser posé sur le front d’un enfant que les cauchemars arrachaient au sommeil. Le dosage de la tue-loup avait certainement aidé à la décontraction, ne nous voilons pas la face.
Doucement pourtant, le regard se baisse et l'index de la lufkin s’essaie à tracer une première étoile dans la neige.
“Les souvenirs sont un peu flous, je dois te l’avouer. Je me rappelle surtout avoir entendu, ou au moins sentit que… Qu’il était là. “ Lui, effroyable loup à la gueule écumante, fermement planté dans un corps qu’elle avait entendu se briser, après un bref cri. “Et il empestait la Mort.”
Le nez se plisse un peu, comme si la réminiscence du sang porté par le vent la frappait de plein fouet. Elle avait toujours détesté cette odeur, et était entrée dans une singulière frénésie après la morsure de Charlie puisque répétant d’une voix blanche que ses doigts empestait la mort. Elle les avaient lavés inlassablement, mais avait été incapable de se détachait de cette odeur ferreuse, et de l’idée que ce sang, tout ce sang, avait appartenu à Charlie.
“ Il avait tué, Lewis, et j’aurai du appeler la brigade de capture, mais j’étais terrifiée à l’idée qu’ils trouvent Charlie et… Je n’ai pas réfléchi. Les sorts ne marchaient pas, rien ne l’affectait alors j’ai utilisé mon sang pour le guider jusqu’à la cave et l’y enfermer.” Reprend t’elle sans la moindre précipitation, un calme étrange au bout de la voix. Elle se revoit pourtant, à quelques centimètres de cette gueule, animée par des pulsions aussi folle que suicidaire. Elle n’avait pas hésité, non, parce qu’elle avait presque espéré que cette odieuse mâchoire ne la brise et emporte avec elle tout le mal qu’elle essuyait à l’époque. La mort lui avait semblé douce, quand bien même elle aurait impliqué l’éclatement de ses chaires et une éviscération sordide. Pourtant, réalisant soudainement que Lewis pourrait croire qu'elle avait laissé ce monstre côtoyer Charlie, la main s'empresse d'effleurer le bras du Wright.
“ Je l'ai attaché, sédaté, et ceci fait, je me suis assuré d'enfermer Charlie dans l'atelier de peinture. Je.. Je ne voulais pas qu'il voit ça.” L'effroyable miroir de ce qu'il pourrait un jour devenir.
“J’ignore ce qui m’a poussé à sortir” Murmure t’elle enfin, quand bien même consciente que l’absence de Lewis l’avait sans doute assez perturbé pour la rendre méfiante à tout changement perçu dans la nuit. Rien de concret, pourtant, n’aurait du la pousser à sortir du froid cocon que constituait sa cave. “Charlie était calme. Presque endormi” reprend t’elle dans un souffle si doux qu’il se calquait certainement sur le ton usité pour l'apaiser, cette nuit-là. Les arias glissés sous les cordes de sa harpe avaient été emprunt d’un lyrisme poétique et irréel. Rarissimes, puisque offert qu’à ces nuits de terreur ; comme un tendre baiser posé sur le front d’un enfant que les cauchemars arrachaient au sommeil. Le dosage de la tue-loup avait certainement aidé à la décontraction, ne nous voilons pas la face.
Doucement pourtant, le regard se baisse et l'index de la lufkin s’essaie à tracer une première étoile dans la neige.
“Les souvenirs sont un peu flous, je dois te l’avouer. Je me rappelle surtout avoir entendu, ou au moins sentit que… Qu’il était là. “ Lui, effroyable loup à la gueule écumante, fermement planté dans un corps qu’elle avait entendu se briser, après un bref cri. “Et il empestait la Mort.”
Le nez se plisse un peu, comme si la réminiscence du sang porté par le vent la frappait de plein fouet. Elle avait toujours détesté cette odeur, et était entrée dans une singulière frénésie après la morsure de Charlie puisque répétant d’une voix blanche que ses doigts empestait la mort. Elle les avaient lavés inlassablement, mais avait été incapable de se détachait de cette odeur ferreuse, et de l’idée que ce sang, tout ce sang, avait appartenu à Charlie.
“ Il avait tué, Lewis, et j’aurai du appeler la brigade de capture, mais j’étais terrifiée à l’idée qu’ils trouvent Charlie et… Je n’ai pas réfléchi. Les sorts ne marchaient pas, rien ne l’affectait alors j’ai utilisé mon sang pour le guider jusqu’à la cave et l’y enfermer.” Reprend t’elle sans la moindre précipitation, un calme étrange au bout de la voix. Elle se revoit pourtant, à quelques centimètres de cette gueule, animée par des pulsions aussi folle que suicidaire. Elle n’avait pas hésité, non, parce qu’elle avait presque espéré que cette odieuse mâchoire ne la brise et emporte avec elle tout le mal qu’elle essuyait à l’époque. La mort lui avait semblé douce, quand bien même elle aurait impliqué l’éclatement de ses chaires et une éviscération sordide. Pourtant, réalisant soudainement que Lewis pourrait croire qu'elle avait laissé ce monstre côtoyer Charlie, la main s'empresse d'effleurer le bras du Wright.
“ Je l'ai attaché, sédaté, et ceci fait, je me suis assuré d'enfermer Charlie dans l'atelier de peinture. Je.. Je ne voulais pas qu'il voit ça.” L'effroyable miroir de ce qu'il pourrait un jour devenir.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Sam 23 Mar 2024 - 9:40
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
La chute. Barghest se voyait s’effondrer plus qu’il ne le sentait. Quelque chose le tirait au plus bas, se plantait dans épaules avec hargnes, à l’image du rapace qui serrait sa proie. Elle l’entrainait toujours plus bas, l’éloignant du piédestal rassurant du haut duquel il se pavanait à tort. Il avait failli à la tache et laisser le danger pénétrer son foyer. Cataleya aurait pu y passer. Charlie, tout autant. Et il se prétendait être digne de confiance ? Pire. Il la considérait comme un dû, puisqu’entièrement dévoué au chauffe-plats -discordes mises à part. Qu’il était con. Ignare. Aveugle, même. Dire qu’il méprisait avec force l’ingérence d’Alexander. Le jugement qu’il gardait bien au chaud, au fond de sa gorge, tomba comme une pierre au fond de son estomac. Nouvel ajout à la construction de l’autel de la Culpabilité. Si le leader avait fauté, lui s’était appliqué à le faire par deux fois.
L’ange blanc atterrit à ses côtés sans jamais le toucher. Cataleya avait-elle entendue la menace grondante, l’ultime reflexe visant à solidifier le mur ? Avait-elle perçu comme la réaction aurait pu être épidermique en dépit de l’amour qu’il lui portait ? Sa présence l’ancrait dans le réel, l’empêchait de sombrer tout à fait dans le marasme de ses idées noires. Il avait pourtant besoin de s’y lover, d’en saisir toutes les nuances pour mieux les discipliner. Les affronter ? Non. Il était bien trop tôt. L’envie de les éliminer n’était même pas à l’ordre du jour. Comme un prisonnier effectuait son labeur un boulet au pied, lui tenait à sa cheville le poids de ses fautes. Il ne pouvait pas les oublier, au risque de se sentir plus fautif encore.
Charlie. Le nom se fit doux, comme une caresse. L’attention, pourtant, n’en fut que plus vivement attrapée. L’oreille, l’œil… Le moindre de ses sens était dirigé vers la sorcière et l’esprit, entièrement focalisé sur ses propos. Il devait savoir ce qui s’était passé cette nuit, évaluer l’ampleur des dégâts, établir un plan pour les réparer. L’âme se consola à peine de savoir sa sœur endormie, inattentive au danger monstrueux qui avait plané cette nuit-là. Elle se tordit la seconde suivante face à la terrible réalité : La rousse n’aurait pu être plus seule encore. Elle était une force de la nature mais rien au monde n’aurait pu justifier qu’elle affronte une telle chose. Pas à ses yeux. Aucun d’eux n’aurait dû y être confronté.
« La mort » répéta-t-il après plusieurs déglutitions. Le souffle s’était écorché sur les cordes vocales, avait mis en lambeau la chaire pour une simple répétition. Un mot. Une ponctuation. Juste de quoi s’accrocher à la discussion. La mort. C’était effrayant. Ça devrait l’être, du moins. Depuis quand ne s’en méfiait-il plus autant ? Depuis qu’il s’était battu avec une folie furieuse pour extirper Charlie de ses bras. De leurs bras à eux. Depuis qu’il offrait une oreille attentive à ce dernier, lui laissant exposer l’avenir fatidique qu’il se plaisait parfois à rêver ? Comme lorsqu’ils étaient perchés sur le toit du monde ? La mort, inévitable, couvait les chauffe-plats, leur filait le train. Autant la regarder droit dans les yeux et se battre bec, ongles et crocs contre elle.
« Tu as protégé Charlie. » Il aurait aimé faire sortir ses mots comme un fait indéniable, pourtant le ton s’était voulu persifleur. J’aurai du appeler la brigade de capture. Bien sûr que non. Elle avait bien fait de ne pas le faire, puisque la protection de Charlie était de leur sort. Ils avaient signé pour. A jamais. Elle aurait dû l’appeler lui. Ou McCandless, à défaut. Il avait beau tenter de s’agiter pour s’en dépêtre, l’indéniable prise de conscience persistait à le saborder. Si elle s’était posée cette question, ce n’était pas sans raison. Faisait-elle plus confiance à une bande d’inconnus qu’à lui ? Oui. Ce constat ne pouvait être plus vrai qu’il était informé de ce cauchemars des mois plus tard. Le dernier.
La main se posa au sol. Les épaules s’écroulèrent. Jamais il ne tenta de querir ce contact qui, pourtant, lui ferait tant de bien. Il était en colère, Barghest. Contre lui. Contre le Sort. Pourquoi est-ce qu’une bête meurtrière avait dû croiser leur chemin ? Non pas une, mais deux fois ? La chance les protégeait, mais jusqu’à quand ? Ce calvaire devait finir.
« Qui ? » était la victime ? Qui était le meurtrier ? Si le loup avait été enfermé au prix du sang de son amie, nul doute qu’elle se serait assuré de son identité, à défaut de le capturer.
« Qu’est-ce que tu as fait de lui ? » Le loup. L’homme. Le monstre. Tant de qualificatif pour une seule âme. Absence d’âme. Le binôme avait été seul à accueillir son retour au petit matin. Où était-il passé ? Qu’avait-elle dû faire de plus pour gérer la situation ?
« C'était lui ? » parce que oui, des gouttes d’espoir se diffusait malgré tout dans son corps. Quelle était la probabilité pour que deux sociopathes du genre chassent à Inverness ? Est-ce qu’au bout du compte, le coupable était le même ? L’histoire avait-elle trouvé sa fin ?
mentions : @Charlie Keir @Alexander McCandless
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Dim 24 Mar 2024 - 20:11
“Proteger Charlie”. Elle voudrait en rire Cataleya, se revoyant traîner le monstre qu'était Jolan et le confiner quelques minutes durant dans la même pièce qui abritait Charlie. Elle se revoit assise sur le plan de travail de sa cuisine, incapable de justifier auprès de lui pourquoi ell en’avait pas allerté les autorités. Le choc était une chose, la peur une autre, mais le temps d’une grossesse était passé entre cette attaque et un pas vers sa résolution. La mise au courant des autres, surtout. Protéger Charlie elle l’y avait naïvement cru, mais n’avait croisé que de la fureur dans le regard de ce frère. Le regard se baisse puisqu’elle avait préférer préserver la quiétude de Juliet plutôt que la séparer d’un homme qui semblait s'épanouir, faisant fit des dégâts collatéraux. Des dégâts comme Charlie. Rien d’étonnant à ce qu’il ait posé pareil regard sur elle, lorsque maladroitement elle avait tenté de se justifier ; le discours était au mieux irréfléchi, au pire dénué de toute empathie. Psychopathe. Un éclat échappe alors aux lèvres de la rousse, à mi chemin entre un rire excessivement nerveux mais bref, et un nouveau sanglot.
- Jolan Wauter. L’ancien barman du styx. C'était lui, qui m'a attaqué. Répond t-elle enfin, confiant entre les doigts de l’aspirant auror un nom qu’elle n’avait pas dénier donner à Alex de peur qu’il n’en fasse une nouvelle quête solitaire. Avait-il dit à lewis que, tout ce temps, il avait préféré jouer les héro de pacotille en risquant sa peau seul, dans l’espoir d’un jour venger Charlie ? Ils étaient tous plus pire les uns que les autres, quoi que soutiennent Mom. Tous égo, dans leur connerie crasse. “J’ai…”
Elle ne sait pas quoi répondre, puisqu’elle ignore quel est l’objet de la phrase. Les bras se croisent doucement sous sa poitrine, si fort que les ongles viennent finalement plonger dans la chaire, là, sous les côtes.
- J’ai rendu le cadavre à son tortionnaire ; l’état de la dépouille était… Elle... Bon sang Lewis... Cataleya détourne un peu les yeux, observe longuement les ténèbres pour oublier la nausée qui lui tordait les viscères quand pourtant c’était là son lot quotidien. Des blessures infligées par des loups garous, elle en avait longuement étudié dans le cadre de sa thèse. Dans le cadre de son travail, aussi. Mais jamais elle n’avait vu pareil désastre, tant et si bien que ce regard vide lui avait à jamais transpercer l’âme. Depuis, elle criagnait d’invoquer un patronus : terrifiée à l’idée d’avoir perdue toute parcelle de Beau. Tout ce qui l’empêcherait de finir dévoré par les vers, si elle s’y essayait. @Miguel Pajares s’était affreusement moqué d’elle lorsqu’elle avait prétexter ne pas savoir le faire. “Quant à Jolan, j'ai été le récupérer après les soins post-transformation de Charlie, et son petit déjeuner. Je ne voulais pas qu'ils se croisent. J'ai essayé de le faire manger, je lui ais proposé mon aide en lui disant que je pouvais le confiner...”
Alex aurait viré fou en apprenant que sa partenaire avait proposé à son agresseur le gite et le couvert, mais c'était là la solution la plus sûre puisque ce foutu loup avait geint être incapable de supporter la Tue-loup, quand tous s’astreignait à la prendre. L'échange revenu en mémoire, quoi qu'un peu déformé, flanque un affreux frissons aux bras de la rousse.
-Je lui ais dis que je pouvais lui fournir une potion fiable, le restreindre par l'usage de la magie et d'une salle étudiée pour, qu'il ne serait pas seul puisque on serait là, toi et moi, pour superviser. Je lui ai dis que je gardais un second loup, mais que le secret médical m'imposait de taire son identité. Que la sienne serait donc protégé..." Mais la mine s'effondre doucement, parce qu'elle se souvient très clairement d'entendre Jolan lui hurler qu'il ferait tout pour préserver Juliet. Tout. Définitivement tout. Tout, mais pas se plier à un suivi régulier, dans un cadre qui lui avait pourtant permis, en pleine gestion de crise, d'être confiné. Mais il est parti. Il a refusé mon suivi et a préféré se tourner vers James.
@James Blackthorn était bon potionniste mais pas médicomage, et encore moins spécialisé dans le traitement de la lycantropie. Il était inexpérimenté, certainement seul, voir pire, en compagnie de @Juliet Blackthorn pour les surveillances de Jolan, et si Cataleya murmurait front contre front à Miguel ô combien elle l'aimait à chaque veille de pleine lune, en se sachant pourtant parfaitement protéger par Lewis, c'est qu'elle craignait que les enseignements donné par D., couplé à l'exigence de l'entrainement de Lewis, et les réflexes forgés par le duel, ne suffisent à les maintenir en vie. Et ils encadraient Charlie ; Charlie était relativement chill pour un loup garou. Jolan, lui, lui avait semblé incontrôlable. Viscéralement, et indéniablement perverti au point d'éveiller plus d'un frisson chez @Arthur Batthyány . Et on parlait là de l'homme le plus badass qu'ait engendré le monde.
-J'ai dis à Charlie que je le surveillerai de loin quand Andrew a prit mon relais, mais je n'ai aucune foutue idée de où James l'enferme. Aucune, maudite, idée. Je ne me rappelle pas de l'odeur de celui qui a attaqué Charlie, et la pensine n'est pas parvenu a des résultats concluants, mais la probabilité pour qu'un con ne prenne pas sa Tue-loup dans les environs... " La phrase reste en suspension, pervertit par les mots de leur leader qui était parvenu à lui foutre de sacré doute. Elle était pourtant convaincu que le monstre qui avait lacéré leur équipe était blanc, pas gris. "Alex est convaincu que c'est lui. Et ne lui donne pas ce nom, s'il te plaît, il partirait seul pour le tuer" Et aussi magistral étaient les assauts du grand @Alexander McCandless, Cataleya craignait de le savoir seul face à un loup.
Elle, elle avait des sursauts suicidaires. Lui, il était trop précieux pour l'avenir de ce monde : la justice avait besoin de gens comme lui.
- Jolan Wauter. L’ancien barman du styx. C'était lui, qui m'a attaqué. Répond t-elle enfin, confiant entre les doigts de l’aspirant auror un nom qu’elle n’avait pas dénier donner à Alex de peur qu’il n’en fasse une nouvelle quête solitaire. Avait-il dit à lewis que, tout ce temps, il avait préféré jouer les héro de pacotille en risquant sa peau seul, dans l’espoir d’un jour venger Charlie ? Ils étaient tous plus pire les uns que les autres, quoi que soutiennent Mom. Tous égo, dans leur connerie crasse. “J’ai…”
Elle ne sait pas quoi répondre, puisqu’elle ignore quel est l’objet de la phrase. Les bras se croisent doucement sous sa poitrine, si fort que les ongles viennent finalement plonger dans la chaire, là, sous les côtes.
- J’ai rendu le cadavre à son tortionnaire ; l’état de la dépouille était… Elle... Bon sang Lewis... Cataleya détourne un peu les yeux, observe longuement les ténèbres pour oublier la nausée qui lui tordait les viscères quand pourtant c’était là son lot quotidien. Des blessures infligées par des loups garous, elle en avait longuement étudié dans le cadre de sa thèse. Dans le cadre de son travail, aussi. Mais jamais elle n’avait vu pareil désastre, tant et si bien que ce regard vide lui avait à jamais transpercer l’âme. Depuis, elle criagnait d’invoquer un patronus : terrifiée à l’idée d’avoir perdue toute parcelle de Beau. Tout ce qui l’empêcherait de finir dévoré par les vers, si elle s’y essayait. @Miguel Pajares s’était affreusement moqué d’elle lorsqu’elle avait prétexter ne pas savoir le faire. “Quant à Jolan, j'ai été le récupérer après les soins post-transformation de Charlie, et son petit déjeuner. Je ne voulais pas qu'ils se croisent. J'ai essayé de le faire manger, je lui ais proposé mon aide en lui disant que je pouvais le confiner...”
Alex aurait viré fou en apprenant que sa partenaire avait proposé à son agresseur le gite et le couvert, mais c'était là la solution la plus sûre puisque ce foutu loup avait geint être incapable de supporter la Tue-loup, quand tous s’astreignait à la prendre. L'échange revenu en mémoire, quoi qu'un peu déformé, flanque un affreux frissons aux bras de la rousse.
-Je lui ais dis que je pouvais lui fournir une potion fiable, le restreindre par l'usage de la magie et d'une salle étudiée pour, qu'il ne serait pas seul puisque on serait là, toi et moi, pour superviser. Je lui ai dis que je gardais un second loup, mais que le secret médical m'imposait de taire son identité. Que la sienne serait donc protégé..." Mais la mine s'effondre doucement, parce qu'elle se souvient très clairement d'entendre Jolan lui hurler qu'il ferait tout pour préserver Juliet. Tout. Définitivement tout. Tout, mais pas se plier à un suivi régulier, dans un cadre qui lui avait pourtant permis, en pleine gestion de crise, d'être confiné. Mais il est parti. Il a refusé mon suivi et a préféré se tourner vers James.
@James Blackthorn était bon potionniste mais pas médicomage, et encore moins spécialisé dans le traitement de la lycantropie. Il était inexpérimenté, certainement seul, voir pire, en compagnie de @Juliet Blackthorn pour les surveillances de Jolan, et si Cataleya murmurait front contre front à Miguel ô combien elle l'aimait à chaque veille de pleine lune, en se sachant pourtant parfaitement protéger par Lewis, c'est qu'elle craignait que les enseignements donné par D., couplé à l'exigence de l'entrainement de Lewis, et les réflexes forgés par le duel, ne suffisent à les maintenir en vie. Et ils encadraient Charlie ; Charlie était relativement chill pour un loup garou. Jolan, lui, lui avait semblé incontrôlable. Viscéralement, et indéniablement perverti au point d'éveiller plus d'un frisson chez @Arthur Batthyány . Et on parlait là de l'homme le plus badass qu'ait engendré le monde.
-J'ai dis à Charlie que je le surveillerai de loin quand Andrew a prit mon relais, mais je n'ai aucune foutue idée de où James l'enferme. Aucune, maudite, idée. Je ne me rappelle pas de l'odeur de celui qui a attaqué Charlie, et la pensine n'est pas parvenu a des résultats concluants, mais la probabilité pour qu'un con ne prenne pas sa Tue-loup dans les environs... " La phrase reste en suspension, pervertit par les mots de leur leader qui était parvenu à lui foutre de sacré doute. Elle était pourtant convaincu que le monstre qui avait lacéré leur équipe était blanc, pas gris. "Alex est convaincu que c'est lui. Et ne lui donne pas ce nom, s'il te plaît, il partirait seul pour le tuer" Et aussi magistral étaient les assauts du grand @Alexander McCandless, Cataleya craignait de le savoir seul face à un loup.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Ven 29 Mar 2024 - 4:02
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
Jolan Wauter. Les mécanismes étranges de son cerveau se mirent en route. Ils tournèrent tant et si bien qu’il s’imaginait tout à fait se mettre à fumer des pieds à la tête. Au moins, les cristaux à la con récoltés autour d’un verre volé quitteraient une bonne fois pour toute sa chevelure brune. Comme sa béatitude passée. Il n’était pas près de retrouver l’un ou l’autre de sitôt. Comme si malheur et chauffe-plats étaient dissociables… Autant rêver. Au moins, ils en avaient fait leur rituel et s’en débrouillaient, à défaut de s’effondrer tout à fait. Unis dans l’adversité, qu’ils s’étaient un jour juré sur le toit de son appartement. Des mots, rien de plus. Le cœur en pâtit plus qu’il ne l’aurait pensé, mais n’en durcit que plus. Dévasté, il l’était. Déçu, plus encore. De lui-même, des autres. Le nom revint inlassablement dans sa tête, comme s’il pouvait soudainement faire un lien. Non, il ne le connaissait pas. Le styx, par contre, c’était autre chose. Les petits y travaillaient et les savoir en compagnie d’un tel psychopathe le prenait aux tripes. Cam. @Joeïa Yoon et son jumeau. Des personnes innocentes, qui côtoyaient celui qui avait manqué d’ôter la vie de sa princesse. Une colère sourde grimpa doucement en lui, effaçant méthodiquement l’angoisse et l’apitoiement. Il allait payer. Il le devait.
Jolan. Ce monstre qui s’en était pris à son cercle proche et en était ressorti impuni. Ce même monstre qui avait refusé l’aide proposé en dépit de l’horreur perpétré et qui continuait, à chaque pleine lune, de mettre le reste du monde en danger. Les transformations étaient horribles, il pouvait en attester. Il avait vu Charlie être torturé de corps, d’esprit, mais tenir malgré tout. Il n’avait jamais abandonné, avait toujours cette peur viscérale de les blesser, d’insuffler le venin dans leur chair. Ou pire. Comment pouvait-il même mener une vie normale, en sachant le danger qu’il représentait ? Chaque révélation était pire que la précédente. Ça lui glaçait le sang, plus encore que la neige qui congelait ses pieds.
« James.» La langue claqua, durcissant la sonorité du prénom. « Il travaille sur la tue-loup. » Pas de nom avaient-ils établis au cours de leur accord. Putain. Quel était le pourcentage pour que le loup dont il s’occupait soit celui qui s’en prenne à son ex ? S’occuper, mon cul. S’il refusait la moindre aide, il doutait fort qu’il se plie aux expérimentations hasardeuses du Blackthorn. Gérait-il ses nuits, comme les chauffe-plats le faisait avec Charlie ? Non. De toute évidence. Le loup ne se baladerait pas tranquillement avec un cadavre entre les dents, sinon.
« Y’a pas 36 loups en roue libre dans le coin. Et s’il se contentait de l’approvisionner ? » En plus d’être dangereux et inconscient, il serait aussi menteur. « James n’a pas l’air de l’enfermer. Il ne bosse absolument pas sur l’sujet en tout cas. J’imagine mal un " aidant " ignorer volontairement ce sujet en sachant que l’autre cinglé s’est déjà baladé librement dans Inverness. ». Ouai. Jolan était pire encore que ce qu’ils imaginaient… Et encore. Il était loin d’avoir tout entendu.
« Je le comprends. » cracha-t-il, les yeux plus sombres que jamais. S’il était celui qui avait osé s’en prendre à Charlie, il ne donnerait pas cher de sa peau. Alex le dépècerait. Lewis lui briserait les os. Cat les enterrerait. Charlie serait vengé purement et simplement, sans qu’une molécule de culpabilité n’entache leur mission. S’il le souhaitait. Ils pouvaient aussi le trainer face à la justice mais il avait nettement moins confiance en elle que dans leur groupe de dégénérés. C’était beau, venant d’un futur auror. Ca sera différent, quand il sera à l’intérieur.
« Qu’est-ce qui lui fait dire que c’est lui ? » S’il ne faisait le lien que sur une coïncidence, c’était une maigre preuve… « Qu’est-ce qu’en pense Charlie ? » Parce oui, il méritait de connaitre leur raisonnement. Sa gestion des pleines lunes ayant été confié à leur éclairé, les trois mousquetaires étaient libres une nuit par mois. Ils pouvaient fliquer ce monstre, regrouper des preuves pour les présenter à leur ami si jamais, même l’attraper au besoin et… « On ne peut pas le laisser agir impunément, Cat. ».
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Mer 3 Avr 2024 - 19:45
Accroupit aux côtés de Lewis comme pour accompagner sa descente aux enfers, c’est la Blackthorn qui vient pourtant à blêmir lorsque Barghest lui annonce que James n’avait pas l’air intéressé par la question de l’enfermement. C’était pourtant là la base, plus encore si le patient concerné ne supportait pas -comme il s’était acharné à le lui clamer- la tue-loup. Ca expliquait pourtant que James, en apparence du moins, ne se soit rapproché d’aucun duelliste ou membre des forces de l’ordre alors que Lewis lui offrait pourtant sa main ; il n’en avait pas besoin s’il n’assistait à aucune pleine lune. C’était encore pire que veiller seul, comme elle l’avait crû, mais la Blackthorn refusait à croire que celui qu’elle avait aimé puisse verser dans pareille inconscience : on ne concoctait pas une Tue-loup sans connaître les conditions de prise, d’autant plus si le sujet n’y était que peu sensible et était aussi peu fiable que Jolan. Respectait-il seulement la prise à heure régulière, sur une semaine ? Cataleya en doutait, puisque l’idée de régularité qu’avait exigé de lui la rousse avait semblé le révulser. Passer une nuit chez elle, de temps à autre, d’accord, mais pas à chaque pleine lune : à croire qu’il prenait vraiment plaisir à se mettre en danger, lui et les autres. Ca expliquait l’audace qu’il avait eut à réclamer le lit de la rousse, alors même qu’il crachait tout son amour pour une toute autre Blackthorn. Plus Cataleya visualiser la scène et plus elle s’en rendait malade, autant devant l’inconscience crasse de l’amérindien que la sienne propre, puisqu’elle aurait dû l’abattre sans la moindre hésitation lorsqu’il avait refusé son aide. Elle aurait du le dénoncer bien avant et ne s’en sentait que plus encore coupable maintenant que le dialogue ce dénouer et que les faits se succédaient sous ses yeux..
Son inaction avait mise en danger @Juliet Blackthorn presque un an durant, et l’excuse du “elle me détestera à jamais, si j’intervenais” n’était qu’un spectre sans plus aucun sens. En avait-il eu seulement, outre le besoin de s’auto-rassurer ? Après tout, c’était bien la grande Cataleya Quarta Blackthorn qui avait libérer les chaines d’un loup qui avait pourtant tenté de la bouffer, après avoir brisé entre ses crocs le corps d’un autre.
Le temps n’est pourtant pas à l’auto-apitoiement, et encore moins aux bras tendu vers Lewis pour qu’il s’essaye à un vague pat-pat claqué sur son petit crâne têtu, non. « Je le comprends. » Tous étaient en mesure de comprendre @Alexander McCandless , mais Cataleya priait la Raison de Lewis pour qu’elle le rende un peu moins impulsif : charger en hurlant était con et préjudiciable. D’autant plus pour leur carrière tournée sur la protection d’autrui.
- C’est un loup gris, il ne semble pas plus concerné que ça par sa mise en cage, et il a déjà tué. C’est maigre mais … Rationnellement, les chances pour qu’il s’agisse là de deux loups différents sont assez minces.
Elle devait concéder ça à leur leader, quand bien même elle demeurait convaincue que ce fichu loup n’était pas gris, mais blanc. Accrochée comme une naufragée à sa planche, terrifiée à l’idée d’abandonner ce détail qui allait pourtant contre la version de tous. Elle ne l’avait pourtant qu’aperçu, pas même sentit venir, qu’en savait-elle ?
-Charlie était furieux et aurait préféré que je prévienne les autorités, quitte à se faire attraper avec Jolan. Reprend t’elle, le regard enterré sous la neige comme pour faire le tri de ses pensées. “Je lui ait promis de garder un oeil sur Jolan, mais je suis incapable de déterminer où il se cache lorsqu’il n’est pas chez ma cousine.” Enfin, elle avait appris qu’il avait quitté le styx pour travailler av- “Il travaille avec des enfants, tu sais.” Si elle n’ignore pas que ce détail flanquerait un coup de pied dans l'estomac du justicier, force est d’admettre que ça lui retourne à elle aussi les tripes lorsqu’elle vient à imaginer cet immense loup trônant dans un garde-manger constitué de petit Timmy. Le nez se plisse de dégout, mais l’inspiration se veut gage de calme puisqu’elle était incapable de réfléchir proprement lorsque la panique la gagnait : cette nuit laborieuse le lui avait bien apprit.
-Je pense que la seule chose à faire, pour l’instant, c’est d’en parler tous les quatre et ne pas projeter de vengeance solitaire : on est franchement nuls lorsqu’on est éclatés. Peut être que toi ou Alex arriverait à le localiser, puisque j’en suis incapable ? Si on pouvait éviter de le cueillir dans le lit de Juliet ça m’arrangerait.
Le silence pèse longuement entre eux, puisque l’étonnante rationalité de la lufkin tapis loin très loin par delà le chaos, lui souffle que c’est pourtant là la configuration la plus sécuritaire : s’en prendre à un loup hurlant à la lune était suicidaire, en plus de priver Charlie de l’occasion d’obtenir réparation par lui même -puisque astreint à la même malédiction. Cette stratégie, au delà de traumatiser certainement à jamais Juliet aurait au moins pour effet de le prendre par surprise, même si en l’absence de preuve l’inculper sous forme humaine n’était pas chose forcément évident. Quoi qu’en piquant les autorités les plus racistes et abattant la carte du grand méchant loup, il ne serait pas incohérent qu’on puisse l’arrêter pour tout et n’importe quoi. Il leur faudrait tout de même des preuves, mais le souci résidait en le fait que ces fameuses preuves, elle les avait fait disparaitre. Le cadavre avait été dévoré et les souvenirs de la rousse étaient inexploitable puisque mouillant pleinement @Arthur Batthyány , Charlie, et son propre fessier.
-Tu.. Arriverais à modifier un souvenir ? Quitte à m’oublieter en partie, pour le pervertir ? Elle avait bien pensé à le demander à Moros, mais sa manière de réagir à la simple évocation de cette nuit dissuadait un peu la Blackthorn de la lui montrer. Puisqu’il n’avait pas réagit lorsqu’elle lui avait soufflé avoir lancer son premier impardonnable, elle n’était pas sûre qu’il ne s’essaye pas à en lancer à son tour un, là, sur le nez pété de Jolan.
Son inaction avait mise en danger @Juliet Blackthorn presque un an durant, et l’excuse du “elle me détestera à jamais, si j’intervenais” n’était qu’un spectre sans plus aucun sens. En avait-il eu seulement, outre le besoin de s’auto-rassurer ? Après tout, c’était bien la grande Cataleya Quarta Blackthorn qui avait libérer les chaines d’un loup qui avait pourtant tenté de la bouffer, après avoir brisé entre ses crocs le corps d’un autre.
Le temps n’est pourtant pas à l’auto-apitoiement, et encore moins aux bras tendu vers Lewis pour qu’il s’essaye à un vague pat-pat claqué sur son petit crâne têtu, non. « Je le comprends. » Tous étaient en mesure de comprendre @Alexander McCandless , mais Cataleya priait la Raison de Lewis pour qu’elle le rende un peu moins impulsif : charger en hurlant était con et préjudiciable. D’autant plus pour leur carrière tournée sur la protection d’autrui.
- C’est un loup gris, il ne semble pas plus concerné que ça par sa mise en cage, et il a déjà tué. C’est maigre mais … Rationnellement, les chances pour qu’il s’agisse là de deux loups différents sont assez minces.
Elle devait concéder ça à leur leader, quand bien même elle demeurait convaincue que ce fichu loup n’était pas gris, mais blanc. Accrochée comme une naufragée à sa planche, terrifiée à l’idée d’abandonner ce détail qui allait pourtant contre la version de tous. Elle ne l’avait pourtant qu’aperçu, pas même sentit venir, qu’en savait-elle ?
-Charlie était furieux et aurait préféré que je prévienne les autorités, quitte à se faire attraper avec Jolan. Reprend t’elle, le regard enterré sous la neige comme pour faire le tri de ses pensées. “Je lui ait promis de garder un oeil sur Jolan, mais je suis incapable de déterminer où il se cache lorsqu’il n’est pas chez ma cousine.” Enfin, elle avait appris qu’il avait quitté le styx pour travailler av- “Il travaille avec des enfants, tu sais.” Si elle n’ignore pas que ce détail flanquerait un coup de pied dans l'estomac du justicier, force est d’admettre que ça lui retourne à elle aussi les tripes lorsqu’elle vient à imaginer cet immense loup trônant dans un garde-manger constitué de petit Timmy. Le nez se plisse de dégout, mais l’inspiration se veut gage de calme puisqu’elle était incapable de réfléchir proprement lorsque la panique la gagnait : cette nuit laborieuse le lui avait bien apprit.
-Je pense que la seule chose à faire, pour l’instant, c’est d’en parler tous les quatre et ne pas projeter de vengeance solitaire : on est franchement nuls lorsqu’on est éclatés. Peut être que toi ou Alex arriverait à le localiser, puisque j’en suis incapable ? Si on pouvait éviter de le cueillir dans le lit de Juliet ça m’arrangerait.
Le silence pèse longuement entre eux, puisque l’étonnante rationalité de la lufkin tapis loin très loin par delà le chaos, lui souffle que c’est pourtant là la configuration la plus sécuritaire : s’en prendre à un loup hurlant à la lune était suicidaire, en plus de priver Charlie de l’occasion d’obtenir réparation par lui même -puisque astreint à la même malédiction. Cette stratégie, au delà de traumatiser certainement à jamais Juliet aurait au moins pour effet de le prendre par surprise, même si en l’absence de preuve l’inculper sous forme humaine n’était pas chose forcément évident. Quoi qu’en piquant les autorités les plus racistes et abattant la carte du grand méchant loup, il ne serait pas incohérent qu’on puisse l’arrêter pour tout et n’importe quoi. Il leur faudrait tout de même des preuves, mais le souci résidait en le fait que ces fameuses preuves, elle les avait fait disparaitre. Le cadavre avait été dévoré et les souvenirs de la rousse étaient inexploitable puisque mouillant pleinement @Arthur Batthyány , Charlie, et son propre fessier.
-Tu.. Arriverais à modifier un souvenir ? Quitte à m’oublieter en partie, pour le pervertir ? Elle avait bien pensé à le demander à Moros, mais sa manière de réagir à la simple évocation de cette nuit dissuadait un peu la Blackthorn de la lui montrer. Puisqu’il n’avait pas réagit lorsqu’elle lui avait soufflé avoir lancer son premier impardonnable, elle n’était pas sûre qu’il ne s’essaye pas à en lancer à son tour un, là, sur le nez pété de Jolan.
- Lewis BarghestOldie ㄨ experimented wizard
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Lun 8 Avr 2024 - 5:38
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
Barghest hochait lentement la tête, les doigts serrés autour d’une cigarette. Il s’y accrochait un temps, la faisait tourner entre ses doigts pour mieux l’en saisir, puis renouvelait l’expérience encore une fois. Son attention était pourtant entièrement accordée à Cataleya et à cette discussion hors norme, alors que la fête des culs serrés continuait à battre son plein à une dizaine de mètre de-là. Rationnellement, les chances pour qu’il s’agisse là de deux loups différents sont assez minces.Dit comme ça… Pourtant, la vie leur a prouvé qu’il n’existe aucune logique dans le drame. En regardant les pourcentages, qu’elles étaient les (mal)chances pour qu’ils soient tous les quatre sélectionnés par les capes noires, pour qu’ils partent à la chasse aux loups, pour qu’ils en trouvent un, pour que le plus innocent du groupe en soit la victime ? Quels étaient les calculs savants permettant de relier cette première attaque à la seconde ? Les probabilités étaient-elles suffisantes pour condamner quelqu’un ? Et ceux qui lui sont venus en aide ? Il comprenait McCrétin, sentait lui aussi la rage lui retourner les tripes… Mais ils devaient garder la tête froide. Ça ne pouvait pas devenir l’un de ces dossiers classés sans suite qui prenait la poussière aux archives.
« Charlie était furieux ? » Il y avait de quoi… Mais se laisser attraper avec l’autre cinglé ? Hors de question. Sérieux, autant appeler Alexander. Il aurait été plus efficace et moins nocif que les autorités. Oui, il n’avait aucune confiance en eux. Oui, il voulait pourtant en faire partie. En quoi est-ce que c’était incompatible ? Ce n’était pas en restant à l’extérieur qu’on pouvait faire changer les choses. Un intense soupir s’échappa de sa bouche, avant qu’il n’y porte la clope et ne la grille. S’il ne pouvait satisfaire une soif de sang, il pouvait au moins le faire avec son besoin de nicotine. Il diminuerait plus tard, comme prévu. « J’préfère autant ta gestion, si on peut appeler ça comme ça. Charlie n’a pas a payé pour les conséquences d’un détraqué. Pas encore. »
La fumée pénétra lentement dans son organisme, se mit à pourrir ses poumons à souhait, pour mieux s’en échapper, mêlée à un nuage de condensation. Les nerfs s’étaient calmés, bien que l’idée de poutrer du loup restait ancrée dans son esprit. Il travaille avec des enfants, tu sais. Il soupira d’autant plus, mais ne dit rien. Après tout, sur le papier, rien n’empêchait un lycanthrope de le faire. Il paierait même argent contant pour voir Charlie se faire victimiser par une tripotée de gosses. C’était plutôt la nature inconsciente de l’autre psycho qui le faisait tiquer. Chaque chose en son temps. Un petit sourire, infime tremblement de lèvre, apparut à l’idée d’un travail en binôme avec le leader. Peut-être… Mais il fallait déjà qu’ils en parlent tous les quatre. En attendant, il pouvait très bien faire le travail seul. Il y arriverait sans doute mieux, en sachant la rancune qu’il éprouvait encore envers son frère d’arme. Comment faire une mission s’ils étaient incapables de se faire pleinement confiance ? Autant qu’ils s’y mettent à deux, chacun de leur côté.
« Je peux planquer sans soucis. Dis-moi juste où elle crèche et j’m’en occupe. Faudrait voir avec McCandless pour qu’on alterne, de façon à maintenir la surveillance tout le temps. »
L’un comme l’autre était en dernière année, ils savaient comment procéder. Les chauffe-plats n’auraient plus qu’à choisir le moment opportun pour le cueillir et s’assurer qu’il ne puisse plus faire de mal. Mieux, ils allaient pouvoir venger Charlie. Œil pour œil.
« T’oublieter ? » Le regard se porta aussitôt sur la rousse.
L’idée était loin d’être bête. Il comprenait son raisonnement et mit quelques minutes avant de prendre la parole à son tour. C’était qu’il avait fait défiler plusieurs cas de figure dans son esprit et il ne se voyait réussir que dans un seul cas, avec beaucoup de chance. Oui, l’idée était bonne. Il fallait un maître pour la réalisation. Quelqu’un habitué à triturer les méninges de ses semblables, à en effacer des bribes ou des années de souvenirs. Quelqu’un qui les avait déjà menacés par le passé, par exemple.
« J’vois où tu veux en venir princesse. C’pas con. Pas du tout… Mais j’suis pas assez compétent pour ça. J’te flinguerai le cerveau et Dieu sait qu’il est précieux. » Il abattit sa main sur son crâne, mit du désordre dans sa tignasse affreusement raidie, puis l’éloigna en sachant qu’elle risquait de mordre. « Andrew. Lui, il pourrait. Il sait déjà pour Charlie. Il a promis de le protéger. »
Il tira une nouvelle latte, attendit quelques minutes de plus, puis repris.
« Tu pourrais écrire ton souvenir dans un carnet avant qu’il ne soit altéré. Au cas où. J’pourrais te le garder et te le rendre en temps voulu. »
mentions : @Charlie Keir @Alexander McCandless @Andrew Hill
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Ven 12 Avr 2024 - 19:32
“J’préfère autant ta gestion [...]” Si entendre enfin quelqu’un lui souffler qu’elle n’avait pas tant merdé cette nuit-là aurait pu la rassurer, Cataleya secoue pourtant la tête. Charlie avait eu raison de s’énerver : elle laissait courir impunément Jolan pour seule excuse qu’il était le bien aimé de @Juliet Blackthorn . Elle n’aurait eu aucun scrupule à balancer un autre. Alors, tirant de sa pochette un ruban qui aurait certainement dû trouver place dans ses cheveux après ce bal où seules comptait les apparences, Cataleya acquiesce quand Lewis prend l’initiative de la remplacer dans ses tentatives de surveillance. Le tissu se rigidifie soudainement, se pli en quatre, et doucement une adresse s’inscrit en lettre d’or sur ses motifs d’étoiles enneigés. C’était celle de sa cousine, faute d’avoir pris le temps de pister le Wauters plus méthodiquement. Elle pourrait, pourtant ; leur ancien mentor s’était longuement essayé à lui apprendre et elle dévorait les manuels scolaires du Pajares lorsqu’elle attendait son retour un thé en main. Elle s’était pourtant découragée le jour où elle avait rencontrée @Arthur Batthyány , consciente que son niveau de duel était trop lamentable pour ne pas finir de nouveau capturée.
La moue pourtant se forme lorsqu’une main s’abat sur son crâne, sabotant des heures de mise en plis du cheveux -aux limites du sauvage- puisque refusant fermement d’être lissé. L’habitude voudrait qu’elle dégage la main de Lewis en feulant qu’il n’avait aucune conscience du travail que lui demandait la gestion de ce chaos capillaire, mais elle n’en fait rien. Barghest a de toute manière préféré jouer la carte de la sécurité en fuyant de potentielles représailles.
-Je n’ai pas confiance en Andrew. Murmure t’elle enfin, après de trop longues secondes. Il serait capable de prendre plus que ce souvenir, ou retourner tous les miens pour savoir ce qu’on a pu faire. C’est… Non. Je n’ai pas confiance. Tout a toujours un prix avec lui…
Lewis a pourtant raison ; il est le mieux placé pour exécuter cette tâche sans risquer qu’elle ne termine internée à Sainte Mangouste puisque son esprit aurait été définitivement broyé. Les bras se croisent sous la poitrine, et puisqu’elle grelotte un peu, c’est d’un geste machinal qu’elle se saisit d’une cigarette habilement caché au font de sa pochette, et l’allume.
-Il faudrait conserver l’attaque de Jolan, sa capture, et la discussion qui en a suivi. Se débarrasser de l’image de Charlie, de la venue de James et… Et d’Arthur, puisqu’en définitive elle l’avait foutu dans un charnier monstre ce soir là. Il était hors de question que ça s’ébruite, non. Levant brièvement ses yeux en direction du Wright, la lufkin éclaircit le dernier point abordé : James est venu chez moi cette nuit là. J’ai du l’oublietter. Il avait touché au cadavre et avait comprit que je cachai des loups. A l'époque, il n'était pas encore une cape noire.
Le nez se plisse sous le fait qu’elle ne comprenait encore pas comment il avait pu se dire que débarquer chez elle, en pleine nuit, sans y être invité, était une bonne idée. Habitudes obliges, elle imaginait souvent le pire et le visualisait roder autour du Yard manor dans une obsession quelque peu morbide. Ce n’était pas inhabituel de le voir se glisser entre les tombes du cimetière qui bordait sa propriété ; était-ce véritablement d’innocentes cueillettes ou avait-il cherché tout ce temps à la surveiller ? Comme lorsqu'il lui avait offert un bracelet capable de la tracer, ou surveillé son wizardgram ?
La moue pourtant se forme lorsqu’une main s’abat sur son crâne, sabotant des heures de mise en plis du cheveux -aux limites du sauvage- puisque refusant fermement d’être lissé. L’habitude voudrait qu’elle dégage la main de Lewis en feulant qu’il n’avait aucune conscience du travail que lui demandait la gestion de ce chaos capillaire, mais elle n’en fait rien. Barghest a de toute manière préféré jouer la carte de la sécurité en fuyant de potentielles représailles.
-Je n’ai pas confiance en Andrew. Murmure t’elle enfin, après de trop longues secondes. Il serait capable de prendre plus que ce souvenir, ou retourner tous les miens pour savoir ce qu’on a pu faire. C’est… Non. Je n’ai pas confiance. Tout a toujours un prix avec lui…
Lewis a pourtant raison ; il est le mieux placé pour exécuter cette tâche sans risquer qu’elle ne termine internée à Sainte Mangouste puisque son esprit aurait été définitivement broyé. Les bras se croisent sous la poitrine, et puisqu’elle grelotte un peu, c’est d’un geste machinal qu’elle se saisit d’une cigarette habilement caché au font de sa pochette, et l’allume.
-Il faudrait conserver l’attaque de Jolan, sa capture, et la discussion qui en a suivi. Se débarrasser de l’image de Charlie, de la venue de James et… Et d’Arthur, puisqu’en définitive elle l’avait foutu dans un charnier monstre ce soir là. Il était hors de question que ça s’ébruite, non. Levant brièvement ses yeux en direction du Wright, la lufkin éclaircit le dernier point abordé : James est venu chez moi cette nuit là. J’ai du l’oublietter. Il avait touché au cadavre et avait comprit que je cachai des loups. A l'époque, il n'était pas encore une cape noire.
Le nez se plisse sous le fait qu’elle ne comprenait encore pas comment il avait pu se dire que débarquer chez elle, en pleine nuit, sans y être invité, était une bonne idée. Habitudes obliges, elle imaginait souvent le pire et le visualisait roder autour du Yard manor dans une obsession quelque peu morbide. Ce n’était pas inhabituel de le voir se glisser entre les tombes du cimetière qui bordait sa propriété ; était-ce véritablement d’innocentes cueillettes ou avait-il cherché tout ce temps à la surveiller ? Comme lorsqu'il lui avait offert un bracelet capable de la tracer, ou surveillé son wizardgram ?
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Mar 23 Avr 2024 - 6:03
[Bal de Yule]You're kidding, right ?@Cataleya Blackthorn
La commissure de ses yeux ne cessait de se plier et de creuser d’affreux sillons, traçant sans honte aucune les conséquences d’un bouleversement émotionnel qui, déjà, finissait balayé sous le tapis. Mieux. Enterré sous des couches de bêton, sous un kiosque, dans son petit jardin secret. Plutôt que de se morfondre des heures durant, le cul gelé par la neige, Lewis préféra s’accrocher sur la perspective d’une action. C’était dans l’action qu’il se sentait utile et Dieu, il ne lui fallait rien de moins pour mettre de côté sa culpabilité pathologique. Traiter le symptôme, plutôt que d’affronter la cause. Il n’avait pas le temps pour ça, ne souhaitait même pas le prendre. L’adresse fournit par la Blackthorn trouva refuge dans la poche de son jean. Il ferait en sorte de faire ça comme il faut, à défaut de « Bien ». Comme si la morale l’avait déjà freiné…
Des souvenirs défilaient sous ses yeux, de combats physiques ou joutes verbales l’opposant aux autres. Aux « Bonnes personnes », celles qui se cachaient derrière la « bonne façon » pour éviter de se salir les mains et de faire ce qui était juste. Il en avait pris pas mal dans la gueule, sans que sa façon de voir le monde ne s’effrite. Il était pourri jusqu’à l’os mais pourtant, il continuait de croire qu’il pouvait changer. Rien n’était immuable, si on le secouait suffisamment fort. C’était pour ça qu’il avait voulu devenir Auror, sans trop savoir où sa formation finirait par le jeter. Il visait l’excellence, tout en se laissant porter. Ouai, @Andrew Hill avait de quoi s’arracher les cheveux avec lui. Même lui pensait à se foutre des claques, sans que ça n’ait réellement l’effet escompté. En parlant du loup, d’ailleurs…
« Je sais. » articula-t-il lentement après avoir ôté sa main du crane de la rousse, et sa clope de son bec. « Il n’en reste pas moins compétent. Tu le sais aussi bien que moi. Ta cervelle vaut de l’or, est-ce que tu serais prête à la brader et à la confier aux mains de n’importe qui ? Ce serait une perte. » compliment à peine voilé, qu’il prit plaisir à cracher avec une volute de fumée. « Il a gros à perdre s’il joue avec ta mémoire et qu’on remonte jusqu’à lui. Il devra faire ça bien. Pour lui. Pour les chauffe-plats. Pour les capes noires. » Et puis, il lui avait promis prendre soin de Charlie et en ça, il le croyait. Il n’avait clairement pas la science infuse, ni la lumière à tous les étages Barghest, mais ça il s’y accrochait comme une Divine vérité. « Je lui fais confiance, mais ça reste tes méninges. »
Les mains prennent appuis sur ses genoux et poussent fort, de façon à déplier sa carcasse. Il est debout le type, et à ce drôle de sourire scotché au visage. Celui dont on ne sait s’il annonce malheur ou félicité. Rien à voir avec la loque pathétique dont la silhouette se dessinait encore dans la neige fondue.
« Y’a trop de gens impliqués pour qu’on prenne le risque de faire ça avec n’importe qui. Choisis bien Cat, et moi je m’occuperai de la traque pendant ce temps-là» Peut-être même avec @Alexander McCandless , qui sait ? « Puis on avisera.»
« Plus ça va, plus je me dis que Mig n’est pas si pire par rapport à ton ex. Au moins, il fait pas chier à tripoter du cadavre… » Mais elle méritait mieux. Est-ce qu’il penserait toujours ça de Mig, ou des autres qui pourraient éventuellement le succéder ? Oui. Parfaitement.
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Re: [Bal de Yule]You're kidding, right ? ft Cataleya (terminé)
Mar 23 Avr 2024 - 7:33
“[...]Ce serait une perte” Elle ne pleurait plus, Cataleya, pourtant les mots du Wright lui arrachèrent une brusque succession d’inspiration rapide qui présageait un nouvel éclatement. Elle se sentait stupide, effroyablement stupide, et la tendance qu’avait @Andrew Hill à qualifier ses prises de décision comme telle la confortait dans cette affreuse impression qu’elle n’était et ne serait jamais au niveau. L’épaule bascule timidement pour s’appuyer contre celle du duelliste comme pour le remercier de croire en des capacités qui pourtant foutaient toujours leur groupe dans la merde : elle avait été incapable de sentir le loup qui avait emporté Charlie. Elle avait été incapable d’agir à temps pour enrayer le venin, quand bien même l’univers tout entier lui hurlerait qu’elle n’aurait rien pu faire dès l’instant où cette putain de mâchoire avait percé les portes de l’épiderme. Si elle était en mesure de réaliser potions, runes, enchantements et soins, force était d’admettre qu’elle était surtout la première à trainer les autres dans des situations foireuses lorsqu’elle ne décidait tout bonnement pas de n’en faire qu’à sa tête et partir seule. Andrew n’avait pas tord de la juger comme il semblait le faire ; son cerveau si brillant fonctionnait désastreusement mal puisque porté par une gamine capricieuse et immature.
-J’aurai du t’en parler avant, je suis vraiment désolé Lewis… Elle le murmure à peine mais pose sur cette excuse une écrasante sincérité. La lufkin se sentait désastreusement stupide d’avoir autant redouté ses réactions, et plus encore d’avoir fait trainer tout ceci puisque si elle l’avait appelé au lendemain de cette lune, sans doute aurait-il pu réagir au travers d’une frappe chiurgicale. Simple, efficace. A trop vouloir préserver le coeur de @Juliet Blackthorn et ne pas inquiéter les autres, elle avait oeuvré dans un immobilisme aussi affreux que lâche. Parce que c’est ce qu’elle avait été ; Lache. C’était elle qui avait naïvement relâché ce con et qui l’avait laissé courir dans la nature. Certainement même l’aurait-elle laissé faire, si @Charlie Keir ne l’avait pas autant secoué. Aussi sauvage et révoltée était Cataleya Blackthorn, elle affectionnait ses parfaites petites œillères.
Suivant du regard la montée de ce titan, Cataleya se redresse à son tour et lisse les immondes plis qu’avait prit sa robe trop serrée. Elle opine sans mal devant ce qui se dessine comme une ébauche de plan, et réalise enfin ô combien la perspective de ne plus être seule à porter tout ceci lui était salvateur. Plus rassurée qu’elle ne le laissait paraître, puisqu’elle pouvait définitivement compter sur ce frère d’arme. Le sourire trouve même son petit bout de chemin lorsqu’il vient à comparer James à Miguel.
-Et lui ne me traque pas. Ca aussi, elle avait mit un temps fou à réaliser que ce n’était pas normal, et s’était empressée de faire vérifier tout ses bijoux aux Chauffes-plats. S’ils n’avaient rien trouvé d’autre, ça avait définitivement brisé la confiance qu’elle vouait à celui qu’elle s’était pourtant encore obstiné à appeler “l’homme de sa vie”. La moue s’effondre pourtant, non pas devant cette réminiscence mais devant la gifle qu’elle avait abattu sur l’actuel. Celui qui ravissait son existence toute entière. “Je devrais retourner au bal, mes parents vont s’inquiéter si je tarde, et il faut que j’arrive à trouver une occasion pour m’excuser auprès de Miguel… “
La voix est blême puisque consciente que ce brusque sursaut paniqué pourrait bien fracturer leur amour, mais c’est d’une inspiration toute décidé qu’elle se reprend. D’un geste de baguette elle s’arrange, puis arrange Lewis parce que bon, aussi merveilleux était-il, cette discussion aussi l’avait défait de sa singulière et écrasante majesté. Et enfin, ses lèvres se pose pudiquement sur la mâchoire du Wright puisque sa joue demeurait inaccessible même en talon haut.
-Merci. Elle le sent pourtant se tendre au contact de ses lèvres, comme s'il craignait un mauvais coup de sa part alors, mutine, les canines trop aiguisé de l'animagus menace de mordre avant qu'elle ne se mette à pouffer. Je ne vais pas te manger doudou, chill.
-J’aurai du t’en parler avant, je suis vraiment désolé Lewis… Elle le murmure à peine mais pose sur cette excuse une écrasante sincérité. La lufkin se sentait désastreusement stupide d’avoir autant redouté ses réactions, et plus encore d’avoir fait trainer tout ceci puisque si elle l’avait appelé au lendemain de cette lune, sans doute aurait-il pu réagir au travers d’une frappe chiurgicale. Simple, efficace. A trop vouloir préserver le coeur de @Juliet Blackthorn et ne pas inquiéter les autres, elle avait oeuvré dans un immobilisme aussi affreux que lâche. Parce que c’est ce qu’elle avait été ; Lache. C’était elle qui avait naïvement relâché ce con et qui l’avait laissé courir dans la nature. Certainement même l’aurait-elle laissé faire, si @Charlie Keir ne l’avait pas autant secoué. Aussi sauvage et révoltée était Cataleya Blackthorn, elle affectionnait ses parfaites petites œillères.
Suivant du regard la montée de ce titan, Cataleya se redresse à son tour et lisse les immondes plis qu’avait prit sa robe trop serrée. Elle opine sans mal devant ce qui se dessine comme une ébauche de plan, et réalise enfin ô combien la perspective de ne plus être seule à porter tout ceci lui était salvateur. Plus rassurée qu’elle ne le laissait paraître, puisqu’elle pouvait définitivement compter sur ce frère d’arme. Le sourire trouve même son petit bout de chemin lorsqu’il vient à comparer James à Miguel.
-Et lui ne me traque pas. Ca aussi, elle avait mit un temps fou à réaliser que ce n’était pas normal, et s’était empressée de faire vérifier tout ses bijoux aux Chauffes-plats. S’ils n’avaient rien trouvé d’autre, ça avait définitivement brisé la confiance qu’elle vouait à celui qu’elle s’était pourtant encore obstiné à appeler “l’homme de sa vie”. La moue s’effondre pourtant, non pas devant cette réminiscence mais devant la gifle qu’elle avait abattu sur l’actuel. Celui qui ravissait son existence toute entière. “Je devrais retourner au bal, mes parents vont s’inquiéter si je tarde, et il faut que j’arrive à trouver une occasion pour m’excuser auprès de Miguel… “
La voix est blême puisque consciente que ce brusque sursaut paniqué pourrait bien fracturer leur amour, mais c’est d’une inspiration toute décidé qu’elle se reprend. D’un geste de baguette elle s’arrange, puis arrange Lewis parce que bon, aussi merveilleux était-il, cette discussion aussi l’avait défait de sa singulière et écrasante majesté. Et enfin, ses lèvres se pose pudiquement sur la mâchoire du Wright puisque sa joue demeurait inaccessible même en talon haut.
-Merci. Elle le sent pourtant se tendre au contact de ses lèvres, comme s'il craignait un mauvais coup de sa part alors, mutine, les canines trop aiguisé de l'animagus menace de mordre avant qu'elle ne se mette à pouffer. Je ne vais pas te manger doudou, chill.
- Terminé -