- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 123
» miroir du riséd : Chace Crawford
» crédits : Sign : ECK
» âge : 33 ans [26/11/1990)
» situation : Divorcé
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives :O.O.
Médicomagie Appliquée - Potions - SACM
» profession : Médicomage résident à Sainte Marie (pédiatrie)
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang Pur
» gallions sous la cape : 3057
[Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Mar 27 Fév 2024 - 21:21
25 février 2024
Tu étais arrivé la veille avec tes deux filles. Et tu avais convié ta famille proche : tes soeurs et ton frère. Ta mère, comme à son habitude, n'était pas en état, avec sa "maladie" qui gagnait une nouvelle fois du terrain. Mais la doyenne et trop respecté maitresse des lieux la remplaçait avec tellement de talent que sa présence à ce diner n'était même pas une éventualité. Les autres apprendraient la nouvelle plus tard. Et alors que l'après midi était ensoleillée, tu observais Cassandre et Isabelle jouer dans la neige du parc, les chiens leur courant après, la neige volant quelque peu.
Monsieur désire quelque chose ?
Non, c'est gentil Guillaume. Vous pouvez retourner vous assurer que les chambres sont prêtes.
Le majordome s'inclina, bien que parfaitement sur que tout avait déjà été soigneusement préparé et que chaque draps était impéccable, chaque coussin idéalement placé, chaque éléments parfaitement en place. Mais avant de se retirer, il ajouta tout de même : Un paquet est arrivé pour vous, Monsieur. Il provient de votre vieil ami, le Sir Tamaharu. Je l'ai fait déposé dans votre étude.
Très bien. Veille à ce que personne n'entre dans l'étude alors, et ne touche à ce paquet. Le serviteur s'inclina une nouvelle fois, avant de s'en retourner, s'écartant tout de même tandis que la Comtesse daignait sortir prendre l'air.
Ethan, ce diner est une merveilleuse idée. J'attendais avec impatience de revoir Kenneth. Mais pourquoi l'as-tu donc initié ? Quelles affaires te lient à lui ? La question de Siegliede te fait sourire. Tu es convaincu qu'elle sait, qu'elle a déjà lu dans ton esprit l'information tant recherchée, et pourtant elle demande. Comme pour avoir une confirmation, une certitude de ce qu'elle suspecte. Vous le saurez au diner, Comtesse. Quelle réponse désagréable de ta part. C'est presque pire que de te voir t'interroger sur la disparition de ton ex-femme. Cette fois, ton regard quitte tes filles, pour se tourner vers la sorcière âgée. Je ne m'inquiéte pas pour Peneloppe. Juste, son absence me permet de garder mes filles avec moi et je me demande... et bien le temps que cela durera.
La suite te laisse cependant un sentiment glacial dans l'échine : ta grand-mère te fixe et l'espace d'un instant, tu as peur qu'elle te sonde. Mais si tel était le cas, te reprocherait-elle tes actions ? Te...
Je n'ai rien dit, quand tu t'es montré absent à la mort de ton père. Mais cette situation avec Péneloppe... elle ne doit plus t'inquiéter. A travers les non-dit de cette phrase, il était clair pour toi que l'ancienne savait quelque chose. Et tu suspectais son homologue asiatique d'être l'informateur. Pourtant, elle ne te jugeait pas. Elle ne réclamait rien, si ce n'est ce qui était déjà prévu. S'assurait-elle que ton désir sadique ne perdure ? Ce n'était pas prévu de toute façon. Parce qu'aujourd'hui, tout était finalement réuni.
Je rentre, il fait définitivement trop froid. Guillaume... A l'appel de son nom, le majordome apparut, tendant son bras à la Comtesse. De ton coté, tu restais assis sur la terrasse, dans le fauteuil de séjour présent. Patiemment, tu attendais qu'ils arrivent.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Jeu 7 Mar 2024 - 20:58
Elle était nerveuse. Tant et si bien qu’elle s’y était reprise a plusieurs fois pour appliquer ce rouge à lèvre carmin. Les mains qui tremblaient. Et cette mèche de cheveux qui refusait de tenir malgré les multiples sortilèges… Elle s’était même surprise à s’exhorter elle même au calme, en tête à tête avec son reflet dans le miroir.
- C’est ridicule…
Elle quitte la salle de bain d’Ethan. Le penthouse est vide à l’exception de l’elfe de maison de l’Helvète qui se fait discret. Il est parti, ainsi qu’Isabelle et Cassandre, pour les Alpes Suisses depuis deux jours et leur absence pèse sur le coeur de la Muse plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle aurait pu rentrer chez elle mais force était de constater qu’elle avait prit ses aises en ces lieux et qu’elle n’avait pas vraiment envie de rentrer à Londres.
Voila plusieurs mois qu’elle et Ethan avaient fait évoluer leurs relations. Au début, elle venait de temps en temps, plutôt quand ses filles étaient absentes. Et puis même quand elles étaient là. Tant et si bien qu’elles avaient été les premières dans la confidence, ce qui avait arraché quelques larmes de bonheur à l’ainée.
- Tout va bien se passer.
C’est le Lacroix qui avait insisté pour en informer Sieglede ainsi que les parents de la Muller. Callie n’aurait pas été contre l’idée de préserver leur bulle quelques mois encore… Mais les arguments d’Ethan étaient rendus imparables. Et il était certainement ridicule qu’elle soit si nerveuse. Son père serait enchanté. Sieglede aussi.
- CALLIE !!!
La voix d’Isabelle semble résonner dans la vallée que surplombe le Manoir des Lacroix. Le col et les manches enneigées, la petite Lacroix se jete dans ses bras alors qu’elle vient d’utiliser un portoloin qui l’a amenée sur la terrasse. Elle se penche pour embrasser le front de la cadette, puis celui de sa soeur venue les rejoindre avant de se tourner vers Ethan.
- Bonjour.
Le sourire semble presque gêné. Elle regarde autour d’elle comme pour s’assurer qu’ils ne sont qu’à quatre avant de l’embrasser et puis finalement lui glisse un baiser innocent sur la joue parfaitement rasée pour l’occasion.
- Mes parents sont déjà arrivés ?
- C’est ridicule…
Elle quitte la salle de bain d’Ethan. Le penthouse est vide à l’exception de l’elfe de maison de l’Helvète qui se fait discret. Il est parti, ainsi qu’Isabelle et Cassandre, pour les Alpes Suisses depuis deux jours et leur absence pèse sur le coeur de la Muse plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle aurait pu rentrer chez elle mais force était de constater qu’elle avait prit ses aises en ces lieux et qu’elle n’avait pas vraiment envie de rentrer à Londres.
Voila plusieurs mois qu’elle et Ethan avaient fait évoluer leurs relations. Au début, elle venait de temps en temps, plutôt quand ses filles étaient absentes. Et puis même quand elles étaient là. Tant et si bien qu’elles avaient été les premières dans la confidence, ce qui avait arraché quelques larmes de bonheur à l’ainée.
- Tout va bien se passer.
C’est le Lacroix qui avait insisté pour en informer Sieglede ainsi que les parents de la Muller. Callie n’aurait pas été contre l’idée de préserver leur bulle quelques mois encore… Mais les arguments d’Ethan étaient rendus imparables. Et il était certainement ridicule qu’elle soit si nerveuse. Son père serait enchanté. Sieglede aussi.
- CALLIE !!!
La voix d’Isabelle semble résonner dans la vallée que surplombe le Manoir des Lacroix. Le col et les manches enneigées, la petite Lacroix se jete dans ses bras alors qu’elle vient d’utiliser un portoloin qui l’a amenée sur la terrasse. Elle se penche pour embrasser le front de la cadette, puis celui de sa soeur venue les rejoindre avant de se tourner vers Ethan.
- Bonjour.
Le sourire semble presque gêné. Elle regarde autour d’elle comme pour s’assurer qu’ils ne sont qu’à quatre avant de l’embrasser et puis finalement lui glisse un baiser innocent sur la joue parfaitement rasée pour l’occasion.
- Mes parents sont déjà arrivés ?
- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Mar 12 Mar 2024 - 20:43
- CALLIE !!!
Plus efficace que n'importe quel carillon, la voix d'Isabelle à l'encontre de sa marraine. Et future belle-mère. Tu gageais que cette nouvelle l'avait ravie, et que le timbre de la jeune fille avait changé depuis. Toujours plus heureuse, plus radieuse alors que la Muller apparaissait non loin. C'était une certitude, Isabelle s'assiérait à coté de Calliope à table aujourd'hui.
Une pensée, voila ce que fut ta réponse à la jeune femme, avant que ta fille ne te rappelle à l'ordre d'un Papa bien placé. Tu l'avais encore fait, sans vraiment t'en rendre compte, par habitude plus que par désir. Et parfois, ta fille se permettait de te le rappeler. Pardon... non, tu es la première et...
Miss Muller. La Comtesse est ravie d'apprendre que vous êtes arrivée. Elle vous fait dire qu'elle patiente dans le salon d'hiver. Guillaume était de retour, et resterait jusqu'à obtenir le manteau de l'invitée du moment. A moins que... Je vais m'occuper de Miss Muller Guillaume. Emmenez les filles dans le salon. Bien Monsieur. Mes demoiselles... Et bien que certains visages ne soient pas enchantés de cette nouvelle, tu restes un instant avec Calliope sur le péron.
Prenant alors sa main, comme pour la rassurer et lui rappeler l'évidence, qu'elle n'était pas seule dans cette histoire, tu demandais : Nerveuse ? Si c'était le cas, cette main sur la sienne était le signe qu'elle ne devait plus l'être. Car aujourd'hui plus que jamais et pour la suite, les inquiétudes, c'est à deux que vous les affronterez.
Plus efficace que n'importe quel carillon, la voix d'Isabelle à l'encontre de sa marraine. Et future belle-mère. Tu gageais que cette nouvelle l'avait ravie, et que le timbre de la jeune fille avait changé depuis. Toujours plus heureuse, plus radieuse alors que la Muller apparaissait non loin. C'était une certitude, Isabelle s'assiérait à coté de Calliope à table aujourd'hui.
Une pensée, voila ce que fut ta réponse à la jeune femme, avant que ta fille ne te rappelle à l'ordre d'un Papa bien placé. Tu l'avais encore fait, sans vraiment t'en rendre compte, par habitude plus que par désir. Et parfois, ta fille se permettait de te le rappeler. Pardon... non, tu es la première et...
Miss Muller. La Comtesse est ravie d'apprendre que vous êtes arrivée. Elle vous fait dire qu'elle patiente dans le salon d'hiver. Guillaume était de retour, et resterait jusqu'à obtenir le manteau de l'invitée du moment. A moins que... Je vais m'occuper de Miss Muller Guillaume. Emmenez les filles dans le salon. Bien Monsieur. Mes demoiselles... Et bien que certains visages ne soient pas enchantés de cette nouvelle, tu restes un instant avec Calliope sur le péron.
Prenant alors sa main, comme pour la rassurer et lui rappeler l'évidence, qu'elle n'était pas seule dans cette histoire, tu demandais : Nerveuse ? Si c'était le cas, cette main sur la sienne était le signe qu'elle ne devait plus l'être. Car aujourd'hui plus que jamais et pour la suite, les inquiétudes, c'est à deux que vous les affronterez.
Andrew Hill est fan
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Mar 19 Mar 2024 - 21:00
Voila des mois qu’elle avait l’occasion d’observer Ethan dans l’intimité de sa paternité. Son lien avec ses filles avait rempli le coeur de Callie. Autant de joie, de les voir si aimants, que de tristesse à l’idée qu’elle ne vivrait jamais pareil bonheur. Aussi, la remontrance d’Isabelle n’invoqua pas de questions dans l’esprit de la Muller qui avait parfaitement compris de quoi il en retournait, si bien qu’un sourire indulgent se dessine sur les lèvres de la juriste tout autant que sur celles de l’enfant.
« Non, tu es la première et… » elle pensait que cette information la rassurerait mais il n’en est rien. La convocation de la comtesse n’étant pas non plus gage de sérénité pour Calliope qui pourtant pratiquait la jeune femme depuis très longtemps. Elle remercia silencieusement le Lacroix d’interférer. Les fillettes partie en même temps que le majordome, la jeune femme laissa son inquiétude plisser ses traits puisqu’enfin seule avec Ethan. « Nerveuse ? »
- Plus que de raison.
Avoue-t-elle sans détour, ses yeux de biches plongés dans ceux d’Ethan, sa main pressant la sienne. Elle se force néanmoins à sourire comme pour chasser l’appréhension, bien que le contact du Lacroix soit plus efficace.
- J’imagine qu’ils seront ravis pour nous.
Il n’y avait pas de raisons que ce ne soit pas le cas. Mais elle même était si peu convaincue par l’idée de former un couple avec Ethan il y avait encore quelques mois de cela… Elle allait ouvrir la bouche pour lui demander comment il se sentait, lui, mais la mélodieuse sonnette de la porte d’entrée lui arracha un sursaut.
- Ils sont là !
Elle avait prononcé cette phrase avec un mélange d’anxiété et d’entrain. Elle expira doucement avant de se rapprocher d’Ethan et lui arracher un baiser qui contrastait avec le froid mordant de l’hiver helvète.
- Allons-y.
« Non, tu es la première et… » elle pensait que cette information la rassurerait mais il n’en est rien. La convocation de la comtesse n’étant pas non plus gage de sérénité pour Calliope qui pourtant pratiquait la jeune femme depuis très longtemps. Elle remercia silencieusement le Lacroix d’interférer. Les fillettes partie en même temps que le majordome, la jeune femme laissa son inquiétude plisser ses traits puisqu’enfin seule avec Ethan. « Nerveuse ? »
- Plus que de raison.
Avoue-t-elle sans détour, ses yeux de biches plongés dans ceux d’Ethan, sa main pressant la sienne. Elle se force néanmoins à sourire comme pour chasser l’appréhension, bien que le contact du Lacroix soit plus efficace.
- J’imagine qu’ils seront ravis pour nous.
Il n’y avait pas de raisons que ce ne soit pas le cas. Mais elle même était si peu convaincue par l’idée de former un couple avec Ethan il y avait encore quelques mois de cela… Elle allait ouvrir la bouche pour lui demander comment il se sentait, lui, mais la mélodieuse sonnette de la porte d’entrée lui arracha un sursaut.
- Ils sont là !
Elle avait prononcé cette phrase avec un mélange d’anxiété et d’entrain. Elle expira doucement avant de se rapprocher d’Ethan et lui arracher un baiser qui contrastait avec le froid mordant de l’hiver helvète.
- Allons-y.
- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 33 ans [26/11/1990)
» situation : Divorcé
» année d'études : 9e année
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Mar 26 Mar 2024 - 21:08
C'était presque étrange de la voir ainsi, douter d'elle-même, elle qui savait être si parfaite alors qu'elle exerçait son travail. Mais devais-tu t'étonner, tandis que tu savais qu'elle s'apprêtait à affronter ses parents, ainsi que la doyenne de ta famille ? Peut-être pas. Cependant, à chaque instant, elle pourrait compter sur toi, dans chaque acte, parole, vous seriez deux. Et pour peu qu'Isabelle ou Cassandre ne se retiennent pas, quatre à faire front commun. Et ça, si tu avais accès à ses pensées, tu te serais permis d'y marquer l'idée.
Le diner se déroulait parfaitement bien, de la façon la plus cordiale et naturelle possible. Et pourtant, rien qu'à vos échanges de regards, tu voyais que Kenneth se doutait qu'il ne s'agissait pas que d'une invitation de courtoisie. Quant à Siegliede, tu ne la croirais jamais dupe. N'avait-elle pas, à sa façon, était la précurseur de tout ce qui se passait entre vous ? De ta révélation ? De tes aveux à l'encontre de la magistrate ? L'on pouvait dès lors se demander quand il serait judicieux d'aborder un sujet aussi particulier et délicat que celui-ci. Trouver le moment judicieux pour annoncer qu'entre vous, ça collait. Et qu'importe les projets que vos ainés avaient pu fomenter, vous prendriez maintenant votre avenir en main, à deux.
...Et c'est à ce moment précis que...
J'aime votre fille.
La phrase franchit le mur de tes lèvres, venant couper l'histoire que le père de Calliope était entrain de raconter, attirant les regards sur vous deux. Même Guillaume laissait apparaitre un soupçon de surprise de te voir ainsi couper la parole du Muller. Du coin de l'oeil, tu remarquas son sourire par contre, à Siegliede. Elle te reconnaissait là, toi qui déjà à ta naissance était venu perturber les noces de quelqu'un. Toi qui savait pertinemment agir ainsi, t'imposer là où l'on t'attendait le moins.
Et relevant le regard vers Kenneth, ton visage resta sérieux devant le sien, qui se demandait visiblement si il avait bien compris. Déposant alors tes couverts, tu prenais le soin d'essuyer le coin de tes lèvres, même si ce dernier n'en avait clairement pas besoin, pour ajouter : J'ai demandé sa main à Calliope. Et ce soir, je vous le demande à vous. La bénédiction parentale. Tu t'en passerais volontiers, et clairement n'accepterait pas une réponse à la négative ici, mais tout pouvait arriver.
Par Gellert, quelle merveilleuse nouvelle... La doyenne répondait, sans qu'on lui demande, invoquant -et c'était rare- la mémoire d'un mage qu'elle avait toujours admirée.
***
Le diner se déroulait parfaitement bien, de la façon la plus cordiale et naturelle possible. Et pourtant, rien qu'à vos échanges de regards, tu voyais que Kenneth se doutait qu'il ne s'agissait pas que d'une invitation de courtoisie. Quant à Siegliede, tu ne la croirais jamais dupe. N'avait-elle pas, à sa façon, était la précurseur de tout ce qui se passait entre vous ? De ta révélation ? De tes aveux à l'encontre de la magistrate ? L'on pouvait dès lors se demander quand il serait judicieux d'aborder un sujet aussi particulier et délicat que celui-ci. Trouver le moment judicieux pour annoncer qu'entre vous, ça collait. Et qu'importe les projets que vos ainés avaient pu fomenter, vous prendriez maintenant votre avenir en main, à deux.
...Et c'est à ce moment précis que...
J'aime votre fille.
La phrase franchit le mur de tes lèvres, venant couper l'histoire que le père de Calliope était entrain de raconter, attirant les regards sur vous deux. Même Guillaume laissait apparaitre un soupçon de surprise de te voir ainsi couper la parole du Muller. Du coin de l'oeil, tu remarquas son sourire par contre, à Siegliede. Elle te reconnaissait là, toi qui déjà à ta naissance était venu perturber les noces de quelqu'un. Toi qui savait pertinemment agir ainsi, t'imposer là où l'on t'attendait le moins.
Et relevant le regard vers Kenneth, ton visage resta sérieux devant le sien, qui se demandait visiblement si il avait bien compris. Déposant alors tes couverts, tu prenais le soin d'essuyer le coin de tes lèvres, même si ce dernier n'en avait clairement pas besoin, pour ajouter : J'ai demandé sa main à Calliope. Et ce soir, je vous le demande à vous. La bénédiction parentale. Tu t'en passerais volontiers, et clairement n'accepterait pas une réponse à la négative ici, mais tout pouvait arriver.
Par Gellert, quelle merveilleuse nouvelle... La doyenne répondait, sans qu'on lui demande, invoquant -et c'était rare- la mémoire d'un mage qu'elle avait toujours admirée.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Jeu 4 Avr 2024 - 21:55
Le dîner était copieux. Ou était-ce la gorge de Calliope qui était trop nouée pour faire honneur aux plats que servaient les elfes des Lacroix ? Atalante commentait absolument tout les mets, distillait sa bonne humeur non sans interroger parfois sa fille du regard. Calliope était plus silencieuse qu’à l’habituée et même si Isabelle avait une conversation charmante avec son époux, elle ne pouvait décemment pas l’ignorer.
« J'aime votre fille. » C’était tombé comme un cheveu sur la soupe, entre le plat et le fromage. Calliope avait faillit s’étouffer avec la gorgée de vin blanc qu’elle avait en bouche. « J'ai demandé sa main à Calliope. Et ce soir, je vous le demande à vous. » Elle tousse contre le dos de sa main avant de se reprendre, jetant un regard surpris à Ethan pour ses manières assez… brusques.
Pas d’introduction. Pas de mise en contexte. Rien. Rien pour amener, pour préparer son père dont le regard soutient celui de l’héritier Lacroix quelques secondes avant de se déporter vers sa fille. S’ensuit ce genre d’échange silencieux, ceux que seuls les protagonistes sont capables de deviner à défaut de pouvoir les entendre…
- Il sait ?
- Non.
- C’est risqué.
- Je sais.
- Vraiment risqué.
- Il a déjà des enfants.
- Deux filles.
- Sieglede t’arracherait la langue si elle t’entendait.
- Tu l’aimes ?
- Infiniment.
« Par Gellert, quelle merveilleuse nouvelle… » La voix de la matriarche interromps la discussion muette et attire tant le regard de Kenneth que le regard de sa fille d’intention. Atalante a porté une main à sa bouche, tout aussi consciente de ce qui se jouait sous ses yeux.
- Et bien mon jeune ami… Voila une annonce surprenante.
Les lèvres de la muse se pincent. Durant une seconde, elle s’il ne va pas tout simplement refuser. Pourquoi prendre le risque ? Mais qu’elle raison invoquerait-il ?
- Papa, je-
Elle était pourtant prête à prendre la défense d’Ethan. Après tout, elle avait dit oui. Elle pensait qu’elle savait ce qu’elle faisait. Ethan n’aurait jamais besoin de savoir… Il leur suffisait de ne jamais, jamais avoir d’enfant et son secret serait alors enterré à tout jamais. Mais d’un geste, le fonctionnaire fait taire Calliope avant d’hocher gravement la tête.
- Les convenances auraient voulu que tu me demandes la main de Calliope avant toute-chose mais… J’imagine que si tu me promets de prendre grand soin de ma fille comme tu l’as toujours fait jusque là, je n’ai guère de raison de m’opposer à une telle union.
« J'aime votre fille. » C’était tombé comme un cheveu sur la soupe, entre le plat et le fromage. Calliope avait faillit s’étouffer avec la gorgée de vin blanc qu’elle avait en bouche. « J'ai demandé sa main à Calliope. Et ce soir, je vous le demande à vous. » Elle tousse contre le dos de sa main avant de se reprendre, jetant un regard surpris à Ethan pour ses manières assez… brusques.
Pas d’introduction. Pas de mise en contexte. Rien. Rien pour amener, pour préparer son père dont le regard soutient celui de l’héritier Lacroix quelques secondes avant de se déporter vers sa fille. S’ensuit ce genre d’échange silencieux, ceux que seuls les protagonistes sont capables de deviner à défaut de pouvoir les entendre…
- Il sait ?
- Non.
- C’est risqué.
- Je sais.
- Vraiment risqué.
- Il a déjà des enfants.
- Deux filles.
- Sieglede t’arracherait la langue si elle t’entendait.
- Tu l’aimes ?
- Infiniment.
« Par Gellert, quelle merveilleuse nouvelle… » La voix de la matriarche interromps la discussion muette et attire tant le regard de Kenneth que le regard de sa fille d’intention. Atalante a porté une main à sa bouche, tout aussi consciente de ce qui se jouait sous ses yeux.
- Et bien mon jeune ami… Voila une annonce surprenante.
Les lèvres de la muse se pincent. Durant une seconde, elle s’il ne va pas tout simplement refuser. Pourquoi prendre le risque ? Mais qu’elle raison invoquerait-il ?
- Papa, je-
Elle était pourtant prête à prendre la défense d’Ethan. Après tout, elle avait dit oui. Elle pensait qu’elle savait ce qu’elle faisait. Ethan n’aurait jamais besoin de savoir… Il leur suffisait de ne jamais, jamais avoir d’enfant et son secret serait alors enterré à tout jamais. Mais d’un geste, le fonctionnaire fait taire Calliope avant d’hocher gravement la tête.
- Les convenances auraient voulu que tu me demandes la main de Calliope avant toute-chose mais… J’imagine que si tu me promets de prendre grand soin de ma fille comme tu l’as toujours fait jusque là, je n’ai guère de raison de m’opposer à une telle union.
- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Ven 5 Avr 2024 - 11:28
- Papa, je-
Alors qu'elle tente de parler, ton regard ne quitte pas celui de Kenneth. C'était rare, car si l'unes des femmes de ta vie prenait la parole, souvent ton attention était happé, mais là, tu étais concentré. Parce que rien à tes yeux n'autorisait que Kenneth Muller s'interpose dans cette demande. Et que, bébé roi que tu es, tu ne l'aurais réellement jamais accepté. Un refus aurait réellement eu de fâcheuses conséquences.
Mais il acquiesce. Il acquiesce en soulignant néanmoins deux points. Et déjà, une fossette se creuse sur ton visage, alors que le sourire semble s'installer sur le visage detes vos filles. Les convenances sont pour les personnes ordinaires. Callie... Enfin ton visage se tourne vers ta muse, ta main venant se poser sur son épaule opposée tandis que tu continues... Elle est extraordinaire, et donc mérite le meilleur. Toi, si l'on pense au parti, l'excellence si l'on pense au reste.
Quant à la promesse... Ton regard revient vers Kenneth, non sans apercevoir cette lueur dans le regard de ta Grand-mère. Et le doute se dessine dans ton esprit un instant, une seconde à peine. Etait-ce une formule toute faite, ou soulignait-il ce sujet avec lequel la presse s'amusait ces derniers temps ? Pensait-il qu'il puisse en être de même entre Calliope et Ethan qu'entre Ethan et Peneloppe ? La seule idée de ton ex-femme te révulserait presque, et cela même si ces derniers jours, tu lui ré-apprenais ce que signifiait des mots comme épouse, respect, fidélité.
Si y a bien une chose de sur, c'est que Papa il aime Tante Callie p-a-s-s-i-o-n-é-m-e-n-t. Cassandre et sa jeunesse insouciante prenait la parole, innocente et chassant certaines pensées meurtrières de ton esprit. Se pouvait-il que la jeune fille ait parfois entendu des bruits s'échappant de ta chambre ? Non, tu y avais veillé tout de même. Merci Cassandre. Je n'aurais pas mieux dit.
Alors qu'elle tente de parler, ton regard ne quitte pas celui de Kenneth. C'était rare, car si l'unes des femmes de ta vie prenait la parole, souvent ton attention était happé, mais là, tu étais concentré. Parce que rien à tes yeux n'autorisait que Kenneth Muller s'interpose dans cette demande. Et que, bébé roi que tu es, tu ne l'aurais réellement jamais accepté. Un refus aurait réellement eu de fâcheuses conséquences.
Mais il acquiesce. Il acquiesce en soulignant néanmoins deux points. Et déjà, une fossette se creuse sur ton visage, alors que le sourire semble s'installer sur le visage de
Quant à la promesse... Ton regard revient vers Kenneth, non sans apercevoir cette lueur dans le regard de ta Grand-mère. Et le doute se dessine dans ton esprit un instant, une seconde à peine. Etait-ce une formule toute faite, ou soulignait-il ce sujet avec lequel la presse s'amusait ces derniers temps ? Pensait-il qu'il puisse en être de même entre Calliope et Ethan qu'entre Ethan et Peneloppe ? La seule idée de ton ex-femme te révulserait presque, et cela même si ces derniers jours, tu lui ré-apprenais ce que signifiait des mots comme épouse, respect, fidélité.
Si y a bien une chose de sur, c'est que Papa il aime Tante Callie p-a-s-s-i-o-n-é-m-e-n-t. Cassandre et sa jeunesse insouciante prenait la parole, innocente et chassant certaines pensées meurtrières de ton esprit. Se pouvait-il que la jeune fille ait parfois entendu des bruits s'échappant de ta chambre ? Non, tu y avais veillé tout de même. Merci Cassandre. Je n'aurais pas mieux dit.
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» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
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Re: [Suisse : Manoir Lacroix] Diner au sommet
Dim 21 Avr 2024 - 13:12
« Elle est extraordinaire, et donc mérite le meilleur. » Un frisson la parcours. Un mélange entre le plaisir que l’on ressent face à un compliment qu’on attendait pas et la culpabilité de se dire qu’il n’est pas mérité. Parce que Calliope n’est pas dupe. S’il savait… S’il savait ce qui justifiait le regard infiniment grave et indécis de Kenneth.
« J’imagine que si tu me promets de prendre grand soin de ma fille comme tu l’as toujours fait jusque là… » La britannique surprend un regard entre les Helvètes et s’ils pensent certainement à la disparition de Penny, elle ne peut pas les détromper puisque qu’elle devine que ce n’est pas de ça que sous-entend le patriarche Muller. L’intervention de Cassandre a tôt fait de détendre l’atmosphère et d’arracher un sourire à chacun des convives, tandis qu’Isabelle semble hésiter entre hocher la tête vivement et faire taire sa soeur qui a souvent la langue un peu trop pendue.
Elle n’était plus venue dans la chambre d’Ethan au manoir depuis des années. Au moins depuis leur adolescence. Son dernier souvenir remontait a une levée de fond à laquelle ils s’étaient vivement ennuyés ce qui avait expliqué leur exil. A l’époque, ils n’étaient qu’amis et n’imaginaient pas qu’il puisse en être autrement.
Elle faisait les cents pas, regardant sa montre de manière bien trop récurrente pour que ça puisse être naturel. Elle avait couché les filles une heure plus tôt, sachant que cette activité permettrait de la faire penser à autre chose durant l’absence programmée d’Ethan.
Elle ne savait pas ce qu’il faisait. Elle ne voulait pas savoir. Elle devinait aisément qu’il valait mieux ne pas savoir. Un part d’elle savait ce dont Ethan était capable mais l’autre préférait infiniment ignorer la réalité de cette escapade.
Entendant transplaner dans l’allée qui menait au Manoir, la Muller tira les rideaux cherchant dans la pénombre de l’hiver la silhouette d’Ethan qu’elle reconnu aussitôt. Elle referma les rideaux frénétiquement et puis se tourna vers la porte qui s’ouvrit sur un Ethan dont elle ne savait déchiffrer précisément l’expression. Quelques pas achevèrent la distance qui les séparait et le regard de la Muse fut attira sur un col piqué de quelques gouttes de sang.
La gorge qui se noue. Les yeux qui l’interrogent. Les mains sur se posent contre son torse comme pour s’assurer qu’il allait bien. Qu’il était bien là, avec elle.
« J’imagine que si tu me promets de prendre grand soin de ma fille comme tu l’as toujours fait jusque là… » La britannique surprend un regard entre les Helvètes et s’ils pensent certainement à la disparition de Penny, elle ne peut pas les détromper puisque qu’elle devine que ce n’est pas de ça que sous-entend le patriarche Muller. L’intervention de Cassandre a tôt fait de détendre l’atmosphère et d’arracher un sourire à chacun des convives, tandis qu’Isabelle semble hésiter entre hocher la tête vivement et faire taire sa soeur qui a souvent la langue un peu trop pendue.
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Elle n’était plus venue dans la chambre d’Ethan au manoir depuis des années. Au moins depuis leur adolescence. Son dernier souvenir remontait a une levée de fond à laquelle ils s’étaient vivement ennuyés ce qui avait expliqué leur exil. A l’époque, ils n’étaient qu’amis et n’imaginaient pas qu’il puisse en être autrement.
Elle faisait les cents pas, regardant sa montre de manière bien trop récurrente pour que ça puisse être naturel. Elle avait couché les filles une heure plus tôt, sachant que cette activité permettrait de la faire penser à autre chose durant l’absence programmée d’Ethan.
Elle ne savait pas ce qu’il faisait. Elle ne voulait pas savoir. Elle devinait aisément qu’il valait mieux ne pas savoir. Un part d’elle savait ce dont Ethan était capable mais l’autre préférait infiniment ignorer la réalité de cette escapade.
Entendant transplaner dans l’allée qui menait au Manoir, la Muller tira les rideaux cherchant dans la pénombre de l’hiver la silhouette d’Ethan qu’elle reconnu aussitôt. Elle referma les rideaux frénétiquement et puis se tourna vers la porte qui s’ouvrit sur un Ethan dont elle ne savait déchiffrer précisément l’expression. Quelques pas achevèrent la distance qui les séparait et le regard de la Muse fut attira sur un col piqué de quelques gouttes de sang.
La gorge qui se noue. Les yeux qui l’interrogent. Les mains sur se posent contre son torse comme pour s’assurer qu’il allait bien. Qu’il était bien là, avec elle.
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