- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
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Mammamia (Apsa) - terminé
Lun 18 Mar 2024 - 17:35
Aiguisant sous son liner un oeil de chat sans défaut, Cataleya suspend son geste lorsque le baiser de Miguel, tout juste posé entre ses omoplates mises à nue, la couche sur l’évier pour lui soutirer un premier soupir amoureux. Elle le hait. Du moins c’est ce qu’elle murmure lorsque les mains se fraient un chemin sous une robe parfaitement centrée et la froisse un peu. Ce qu’elle souffle là, tout contre des lèvres venues soudoyer les siennes, lorsque le coeur s’embrasse et frissonne, pleinement fiévreux. A quelques centimètres l’un de l’autre les regards se charment mais l'index de la lufkin se dresse enfin pour peser sur les lèvres du Madrilène, disciplinant un peu ses ardeurs dans une expression singulièrement mutine. “Mon rouge à lèvre ne partira pas, et tu vas nous mettre en retard cariño.” Mais puisque le sourire du Pajares se fait désastreusement craquant, la voix de la Blackthorn se fait velour à son oreille lorsque les lèvres approche “Préserve tes forces pour tout à l’heure, tu en aura besoin. ” Oui, parce qu’elle comptait bien l’épuiser. Encore et encore.
Ca avait pourtant démarré sur le ton d’une blague récurrente, soufflée pour se provoquer un peu, s’en amuser sans doute, mais petit à petit l’idée de partager leur lit s’était insinuer dans l’esprit jusqu’à ce qu’un beau jour, de manière aussi étrange que spontanée, Cataleya ne tourne ses grands yeux bleu vers Miguel et murmure, la tête sagement posée sur ses cuisses, si cela lui plairait. Jamais elle n'aurait cru mener pareille discussion, et plus encore le coeur léger, mais il fallait croire que le contact de Wyatt doublé de la confiance qu'elle vouait à @Miguel Pajares avait chassé tout sentiment de peur qui aurait pu en découler. Celle d'être surpassé. Remplacée.
Pleinement amoureuse, Cataleya irradiait aux portes du Vampire, une grâce toute féline au bout du pas et un décoté dorsal au frontière de l'indécence pour plus bel apparat. Ses rousses ondulations flottaient au grès de ses pérégrinations à la manière de braise emporté par le vent, valsant parmi la foule qu'elle fendait sans mal, une main offerte en arrière, le plus joliment du monde nouée à celle de Miguel. Arrivés au niveau du bar pourtant, les doigts se relâchèrent au profit de sourire complices.
Rien de plus simple pour le don Juan quelque peu beauf qu'était Miguel, mais tout une aventure pour une Cataleya qu'il savait désastreusement inexpérimentée. S'était-elle seulement déjà prêté à l'exercice ? Non, jamais. Mais elle avait le gout de plaire et versait dans une lascivité en tout point charmante lorsqu'elle attendait de son aimé quelque chose. Alors, puisque l'espagnol s'adosse au bar pour contempler sa rousse se jeter à l'eau, celle-ci lui tire la langue afin de feindre l'assurance quand tout pourtant, dans son regard, l'implore de ne pas se moquer. C'était définitivement plus impressionnant que ce qu'elle ne l'avait cru.
Les hanches roulent pourtant prédatrices et déjà, s'aiguise un sourire sous son rouge à lèvre carmin. Qu'importe la trouille qui se lovait contre son ventre ; elle avait fait du bluff sa plus belle arme. C'est d'une douceur ineffable que ses doigts effleurent les hanches des femmes, filent loin des hommes, jusqu’à finalement se poser à la manière d'un papillon sur celles d' @Apsara Chankimha pour ne pas la surprendre en passant commande, là, derrière son oreille : "Un mojito s'il vous plait". Les côtés étant bondé, c'est d'un geste gracile que Cataleya se fraie un chemin contre le bras d'Apsara pour tendre sa monnaie, s'excusant dans un sourire faussement désolé. "Pas trop à l'étroit, Apsara ? " Alors, non, elle n'avait aucun souvenir de lui avoir tiré l'avenir bourré, mais savait retenir les noms des conquêtes de son ex.
Ca avait pourtant démarré sur le ton d’une blague récurrente, soufflée pour se provoquer un peu, s’en amuser sans doute, mais petit à petit l’idée de partager leur lit s’était insinuer dans l’esprit jusqu’à ce qu’un beau jour, de manière aussi étrange que spontanée, Cataleya ne tourne ses grands yeux bleu vers Miguel et murmure, la tête sagement posée sur ses cuisses, si cela lui plairait. Jamais elle n'aurait cru mener pareille discussion, et plus encore le coeur léger, mais il fallait croire que le contact de Wyatt doublé de la confiance qu'elle vouait à @Miguel Pajares avait chassé tout sentiment de peur qui aurait pu en découler. Celle d'être surpassé. Remplacée.
Pleinement amoureuse, Cataleya irradiait aux portes du Vampire, une grâce toute féline au bout du pas et un décoté dorsal au frontière de l'indécence pour plus bel apparat. Ses rousses ondulations flottaient au grès de ses pérégrinations à la manière de braise emporté par le vent, valsant parmi la foule qu'elle fendait sans mal, une main offerte en arrière, le plus joliment du monde nouée à celle de Miguel. Arrivés au niveau du bar pourtant, les doigts se relâchèrent au profit de sourire complices.
"Le premier qui trouve a gagné ?"
Rien de plus simple pour le don Juan quelque peu beauf qu'était Miguel, mais tout une aventure pour une Cataleya qu'il savait désastreusement inexpérimentée. S'était-elle seulement déjà prêté à l'exercice ? Non, jamais. Mais elle avait le gout de plaire et versait dans une lascivité en tout point charmante lorsqu'elle attendait de son aimé quelque chose. Alors, puisque l'espagnol s'adosse au bar pour contempler sa rousse se jeter à l'eau, celle-ci lui tire la langue afin de feindre l'assurance quand tout pourtant, dans son regard, l'implore de ne pas se moquer. C'était définitivement plus impressionnant que ce qu'elle ne l'avait cru.
Les hanches roulent pourtant prédatrices et déjà, s'aiguise un sourire sous son rouge à lèvre carmin. Qu'importe la trouille qui se lovait contre son ventre ; elle avait fait du bluff sa plus belle arme. C'est d'une douceur ineffable que ses doigts effleurent les hanches des femmes, filent loin des hommes, jusqu’à finalement se poser à la manière d'un papillon sur celles d' @Apsara Chankimha pour ne pas la surprendre en passant commande, là, derrière son oreille : "Un mojito s'il vous plait". Les côtés étant bondé, c'est d'un geste gracile que Cataleya se fraie un chemin contre le bras d'Apsara pour tendre sa monnaie, s'excusant dans un sourire faussement désolé. "Pas trop à l'étroit, Apsara ? " Alors, non, elle n'avait aucun souvenir de lui avoir tiré l'avenir bourré, mais savait retenir les noms des conquêtes de son ex.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Mar 19 Mar 2024 - 22:51
Mammamia@Cataleya Blackthorn
Samedi 24 février 2024
TW : perception du corps altérée
outfit. Les délicieuses créatures s’étaient esquintées les cordes vocales une bonne heure avant de baisser les armes. Aucun miaulement n’avait su interrompre la frénésie de la thaïlandaise. Aucun coassement n’avait pu entraver ses gestes excessifs ou interrompre ses multiples allers-retours entre l’atelier de James et le salon. Si le défilé avait été ponctué de rires et soupirs exagérés, force était d’admettre qu’il avait tôt pris la forme d’une parade militaire. La thaïlandaise voulait être prête à affronter la Nuit, à lui tenir tête comme elle envisageait de le faire avec ses démons. Pour une fois, elle avait l’intention de briller. Elle s’en était même fait la folle promesse. L’idée était là. L’application, elle, était horriblement maladroite. Tia était une aide précieuse pour elle et se montrait d’une patience monstre afin de lui permettre de trouver les armes adéquates. Les mots étaient pesés avec justesse et les encouragements suffisamment discrets pour permettre à ses oreilles de les laisser filer jusqu’à son cœur défaillant. Ils parvenaient à en gratouiller la surface facilement, à tromper ses la barrière dressée par une confiance fragile. Le regard de @James Blackthorn pesait aussi dans la balance. Fort. Il comptait tout autant si ce n’est plus que chacun des impératifs qu’elle s’était imposée pour la concoction de sa tenue de combat. Elle avait manqué de battre en retraite plus d’une fois, trouvant une sécurité raisonnable dans le crachat d’excuses inventées pour l’occasion. « Je suis fatiguée. Il fait trop froid. Je crois que je couve un truc ». Chacune dépeignait avec grossièreté l’insécurité qui rodait sous son épiderme. Elle était là, vil, puissante, prête à tout pour endormir les muscles de ses bras qu’elle agitait avec la force du désespoir. Lutter contre l’engourdissement. Se répéter que tout irait bien. L’idée venait d’elle en plus ! De sortir oui, pas de te déguiser. Les doigts fins s’étaient changés en drôles de pince et tiraient sur des débardeurs trop courts, tentaient de rallonger un tissu qui refusait d’obéir. Elle avait regardé son reflet plus d’une fois et commençait à lui en vouloir. Pourquoi est-ce qu’il ne lui flattait pas l’œil ? Pourquoi est-ce qu’il clochait si fort ? Le miroir avait même osé se défendre et attirer son regard les difformités qu’elle se refusait d’aimer. Des hanches pour enfantin. Des seins pour allaiter. Un corps qui l’avait trahi pour mieux coller aux attentes d’une famille qui n’en avait que le nom. Les courbes d’une femme roulaient sous ses yeux, refusait de s’aplatir malgré ses tentatives répétées de les écraser sous ses paumes. Le coup de grâce fut donné lorsqu’elle eut la sottise de sauter dans l’une des sublimes robes de l’égyptienne. L’image était affreuse, à vomir. Tout ça pour répondre à un caprice sorti tout droit d’un esprit perturbé. Le tissu fut ôté avec rage de cette féminité ennemie. Les ongles se muèrent en griffes et tailladèrent cette silhouette horriblement féminine. Comme si ça pouvait en enlever les morceaux superflus. Comme si retrouver son corps d’antan lui permettait de remonter le temps. La brûlure ne dura qu’un temps, tout comme le spectacle déplaisant. Ni James, ni Tia ne purent la voir habillée de cette splendide soie blanche souillée d’hémoglobine indélicate. Rien qu’un sort ne puisse réparer. Le tissu fut récuré. Son anxiété, apaisée. Les gravures, effacées.
C’est avec la démarche d’une fière conquérante que la sorcière ouvrait la marche. Le cauchemar de l’essayage avait été jeté aux oubliettes depuis longtemps et relégué au rang des souvenirs désagréables, inutiles, comme autant de cauchemars dont elle taisait l’existence à ses proches. Si l’intention première était de les préserver, c’était aussi et avant tout une forme de défense maladroite pour en éviter toute confrontation. La stratégie de l’autruche, encore et toujours. A défaut d’avoir son joli minois planté dans le sol, le sien était levé droit vers le ciel et criait à qui le regardait combien elle comptait s'amuser. Sa bouche peinte d'un rouge velours ne pouvait tromper personne. Cette nuit ne devait être comme aucune autre. Pas de pleurs ou de drame ce soir, son maquillage soigné n’y résisterait pas. Seules les larmes de rire seraient autorisées à mouillées ses prunelles chocolat, à altérer ce trait qui lui donnait des yeux de biche. L’excitation était cultivée et protégeait par miracle ses jambes exposées à la fraicheur de l’Ecosse. Ses bottes à plateforme lui avaient permis de gagner quelques centimètres, à peine remarquables tant elle refusait de tenir en place. C’est qu’elle était bien décidée à s’amuser et à laisser les ombres de son passé derrière elle. Juste cette fois.
@Dakota Davies avait eu la folie de la trainer avec lui une fois et depuis, elle était tombée folle amoureuse du Vampire’s night. En croisant fort les doigts, de mains, de pieds, et peut-être même l’une des mèches qui glissaient négligemment sur ses épaules, peut-être que le couple qui l’accompagnait partagerait son avis. La chaleur si particulière fut accueillie par la sorcière avec bonheur. Un soupir d’extase aurait même pu se faire entendre si la musique ne l’avait pas soumise au silence. Qu’importe. Nul doute en voyant son doux visage se tordre sous l’effet de la malice qu’elle se sentait enfin à son aise. Le vestiaire ? Plus tard peut-être. La musique l’appelait, gérer l’embarras de sa veste blanche passerait après. Elle se jeta contre les corps sans hésiter et laissa la musique guérir son âme malmenée. Elle se faisait caressante, injectant de multiples doses d’endorphine dans son cœur à chaque vibration. Seule. Avec James. Avec Tia. Avec n’importe qui. Elle évoluait sur la piste comme elle le ferait au sein d’un monde créé de toute pièce pour elle, une petite bille violette tapant en rythme sur sa poitrine.
La danseuse tourna sur elle-même, se contorsionna et donna quelques coups de coude bien ciblés pour atteindre le bar. Elle jeta ses maigres économies sur le comptoir une première fois. Une deuxième aussi. Elle avait choisi de tirer un trait sur la raison ce soir, non ? Bon. Elle avait posé ses paumes sur le comptoir, son buste penché par-dessus dans une innocence indécente dans l’espoir de mieux se faire comprendre. Ses jambes battaient l’air en rythme, dissuadant les moins téméraires de venir perturber sa quête de jouvence. Ici, pas de fontaine mais des cocktails à foison. Doux. Sucrés. Bien mieux qu’une eau croupie quelconque. L’œil finit par se détourner de sa cible à la recherche d’une toison excessivement claire, mais revint bredouille. Il devait se trémousser contre sa fiancée plus loin. Bien !
Une chose venait de la toucher. La touchait même encore alors que son corps venait de se laisser choir sans grâce aucune. Comment faire autrement alors qu’elle était pressée contre son prochain, plus encore qu’une sardine pouvait l’être dans sa boite ? Le nez se plissa à peine et les yeux descendirent. Là, c’était sous sa veste blanche qu’elle la sentait. Sur sa hanche, plus précisément. Une main ? Un souffle vint lui chatouiller l’oreille et éveiller son épiderme. C’était chaud, puis froid. Ça piquait un peu aussi, ou était-ce simplement l’alcool qui lui montait gentiment à la tête ? Elle était pourtant capable d’en ingurgiter plus encore. Vilaine fatigue. Elle allait entacher sa réputation.
Les ondulations rousses s’entrelacèrent à ses mèches noires tandis que la sorcière se rapprochait plus encore d’elle. Cataleya. Leur première rencontre était gravée dans l’esprit de la thaïlandaise, attestant encore une fois de sa résistance à la boisson. Elle avait beaucoup bu ce soir-là, mais pas assez pour l’oublier. Les portraits de l’ancienne bien-aimée de son frère rangés non loin du lit où elle avait élu domicile suffisait à entretenir le souvenir.
« Cataleya ?! » La surprise se mêla à la joie de la revoir. Elle ignorait ce que l’univers prévoyait mais le remerciait malgré tout. Elle n’avait pas eu l’occasion de la recroiser, ni à la faculté, ni à Sainte-Marie.
Un sourire avenant se dessina sur sa bouille angélique -ou presque. Deux orbes venaient de remonter par mégarde sur sa silhouette. Une petite voix, celle d’un Jiminy Cricket sous influence, lui susurra ô combien elle était belle. La langue humecta la lippe. Le visage se détourna de peur d’être pris en faute. Trop tard, peut-être ? Le mojito fut claqué devant elles. Apsara s’empressa de se saisir d’un mélange coloré dont elle avait déjà oublié les composants, pour mieux le lever à l’attention de son ainée.
« Je n’ai pas à me plaindre. La sueur, la chaleur, le manque de respect évidant pour la sphère personnelle… C’est pour ça qu’on signe en venant ici. Pour danser aussi, non ? »
Le verre tinta avant d’être porté à sa bouche. Une… Deux.. Cinq ? Les gorgées s’enchainaient avec un peu de trop de facilité. C’est que ça lui permettait de tromper sa timidité, tout en ayant la bonne idée d’être divin.
©eck
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Mer 20 Mar 2024 - 2:09
Les sonorités de son nom, tout juste posées sur les lèvres d’Apsara, surprennent le dragon Blackthorn mais ne l’offusque en rien puisque c’est mue par la grâce des anges qu’elle délaisse ses hanches pour un sourire en tout point superbe. Radieux, si ce n’était volé au soleil. Rare était ces instants où la terrible Quarta se laissait aller à pareil légèreté et pourtant, la faute au regard de Miguel qu'elle sentait peser à peine sur son épaule, ou à la charmante expression d’Apsara qui fuyait presque coupable, Cataleya se fit étrangement mutine. Renoua sans mal avec cette expression de lutin de Cornouailles, faussement sage, qu’elle pinça sur la paille striée d’or de son cocktail trop sucré. Constatant tout de même que les gorgées en face se faisaient rapides, presque névrosées, ses doigts blancs l'effleuraient à peine ceux de la Chankimha. Tout juste posé, charmants papillons.
- Prend le temps de le savourer, sans quoi l’alcool se fera traître.
Lui murmure t’elle sur le ton de la confidence, quand bien même celui-ci était dénué de jugement puisque trop souvent la Blackthorn s’était laissé prendre entre les filets de cocktails que l’on devinait à peine fort. Le contact est pourtant éphémère puisqu’il retourne à son propre verre, marquant le rythme d’une musique imposée par le Vampire’ sur les contours doux-acide de la boisson. Danser, elle en rêvait. Mais elle s’était essayée tant de fois à séduire le pas de Miguel et ce, sans croiser la moindre étincelle de succès, qu’elle s’était faite à l’idée que c’était seule qu’elle règnerait sur la piste. Une pointe de défi naît pourtant sous l’océan de son regard, vive et fugace, comme le passage d’une chimère qui naviguait entre fantasme et réel ; cryptide. Le geste se délie alors à la manière d’une aile immaculée, gracile, et doucement le ventre ondule sous les doigts de la musique. S'ensuivent des hanches lascives, presque vipères, puisque le mouvement oscille entre lenteur étudiée et provocation à peine osée que soulignent sans mal des mains remontant le long de sa robe noire, jusqu’à se perdre dans les braises d’une chevelure qu’elle vient à défaire. Tendre invitation à approcher, puisque extension totale d’un amour inconditionnel et dévoué. Il ne le fera pourtant pas, elle le sait, en dépit d’un sourire qu’elle devine plus qu’elle ne voit, et c’est dans une moue singulièrement boudeuse que la joue se pose sur l’épaule de la brune.
-C’est là mon plus grand maléfice ; Condamnée à danser seule. Je suis pourtant bon professeur.
La pédagogie n’avait jamais été son fort, mais la ballerine était une danseuse passionnée. Convaincue que la musique exaltait les sens, et offrait à l’âme un moyen d’expression par le biais du corps. C’était sans doute là son catharsis le plus sein, bien loin de tendance auto-destructrice qui lascérait l’esprit et la peau . Le regard se lève alors une dernière fois en direction de la brune et, minaudant presque, la voix navigue sur les contours de l’éther.
-Tu me suivrais, sur la piste ?
Mention: @Miguel Pajares , le plus beau.
- Prend le temps de le savourer, sans quoi l’alcool se fera traître.
Lui murmure t’elle sur le ton de la confidence, quand bien même celui-ci était dénué de jugement puisque trop souvent la Blackthorn s’était laissé prendre entre les filets de cocktails que l’on devinait à peine fort. Le contact est pourtant éphémère puisqu’il retourne à son propre verre, marquant le rythme d’une musique imposée par le Vampire’ sur les contours doux-acide de la boisson. Danser, elle en rêvait. Mais elle s’était essayée tant de fois à séduire le pas de Miguel et ce, sans croiser la moindre étincelle de succès, qu’elle s’était faite à l’idée que c’était seule qu’elle règnerait sur la piste. Une pointe de défi naît pourtant sous l’océan de son regard, vive et fugace, comme le passage d’une chimère qui naviguait entre fantasme et réel ; cryptide. Le geste se délie alors à la manière d’une aile immaculée, gracile, et doucement le ventre ondule sous les doigts de la musique. S'ensuivent des hanches lascives, presque vipères, puisque le mouvement oscille entre lenteur étudiée et provocation à peine osée que soulignent sans mal des mains remontant le long de sa robe noire, jusqu’à se perdre dans les braises d’une chevelure qu’elle vient à défaire. Tendre invitation à approcher, puisque extension totale d’un amour inconditionnel et dévoué. Il ne le fera pourtant pas, elle le sait, en dépit d’un sourire qu’elle devine plus qu’elle ne voit, et c’est dans une moue singulièrement boudeuse que la joue se pose sur l’épaule de la brune.
-C’est là mon plus grand maléfice ; Condamnée à danser seule. Je suis pourtant bon professeur.
La pédagogie n’avait jamais été son fort, mais la ballerine était une danseuse passionnée. Convaincue que la musique exaltait les sens, et offrait à l’âme un moyen d’expression par le biais du corps. C’était sans doute là son catharsis le plus sein, bien loin de tendance auto-destructrice qui lascérait l’esprit et la peau . Le regard se lève alors une dernière fois en direction de la brune et, minaudant presque, la voix navigue sur les contours de l’éther.
-Tu me suivrais, sur la piste ?
Mention: @Miguel Pajares , le plus beau.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Ven 22 Mar 2024 - 14:09
Mammamia@Cataleya Blackthorn
La cadette des Chankimha fit glisser la pulpe de l’index le long du verre. Il tourna, virevolta, de façon hautement chaotique. La chaleur était telle au Vampire que de la condensation s’était invitée sur la paroi, lui offrant ainsi tout le loisir d’occuper ses mains, de détourner le regard. C’était si étrange de sentir ces petits picotements au ventre. Les corps pressés les uns contre les autres, les caresses volées aux intentions à peine voilées, c’était habituel. Pourquoi cette paume si délicate et cette silhouette, superbement jumelée à la sienne, étaient perçues différemment ? Peut-être parce qu’elle pouvait poser un nom sur le visage mutin, là où les autres lui étaient inconnus et exempts de saveur. Blackthorn. L’esprit à peine engourdie s’amusa à faire défiler des séquences mémorables. Un balai d’enfant. La fraicheur d’une nuit. La sensation grisante d’être pleinement regardée. D’autres souvenirs, doux-amer, s’intercalaires. James. Sa présence constante. Ses bras et la sécurité qu’ils apportaient. Son rire qui se faisait mélodie à ses oreilles. Ce lit étroit qu’il se plaisait à lui laisser dans son atelier, sans jamais lui faire sentir qu’elle était de trop. Ces tableaux qui absorbaient son attention. Celui de la rousse, semi-caché, rangé à une longueur de bras de son oreiller. Les amandes noires se détournèrent aussitôt de leur contemplation. Plaisir coupable. Les mains se serrèrent plus fort encore contre le verre, des fois qu’elles osent se risquer à toucher sur la peau de ce dos.
Prend le temps de le savourer, sans quoi l’alcool se fera traître. La tête s’était légèrement décalée. L’oreille s’était faite aussi aiguisée que possible pour lui permettre de profiter de douces sonorités, si opposées à la musique dont les basses saisissaient divinement ses tripes. La bouche carmine laissa échapper un gloussement avant de se pincer, lui donnant une moue d’enfant prise en haute. Femme-enfant, une image cultivée avec soin par un inconscient crocheté à ses insécurités. Ce n’était pourtant pas la crainte qui l’invitait à poser les yeux sur ces doigts blancs, si proches des siens. Si loin, aussi. Pouvait-elle s’autoriser à les frôler ? Ce n’était rien. A peine deux millimètres à franchir, pas même un fossé. Elle avait pourtant l’impression de se tenir au bord du précipice, sans être capable d’en discerner l’autre côté. Hm. Il était plus sécurisant de se contenter de ce qu’on lui offrait. Les papillons qui lui remontaient le long du corps n’en étaient que plus innocents. Ice. Sa lumière. Il rayonnait de plus en plus, lui réchauffait le cœur à tout instant. Mieux. Il étincelait depuis que les rires de Tia avaient rejoint le petit appartement. Est-ce qu’il était heureux, ainsi entouré ? Est-ce que les malheurs passés étaient exorcisés ? La langue caressa la canine de sa pointe, avant de revenir sagement à sa place. Elle la regarda du coin de l’œil et sourit, le carmin révélant tout juste une rangée de dents blanches.
« J’ai beau le savoir, je me fais toujours piégée. »
Comme son regard venait de l’être. Il avait été si facile de le distraire jusque-là, à ne céder à la tentation qu’une fois ou deux. Elle était si flamboyante, la belle rouquine. Elle occultait en un mouvement de hanche tout autre intérêt, séduisait l’œil et captivait l’intérêt. Le sien était gagné. Les flammes viennent s’écrouler le long de ses épaules, chatouiller les siennes. Elle était fabuleuse. Ses joues lui brûlaient mais, cette fois, elle eut la descende de reconnaitre que ce n’était pas la faute de l’alcool. Pas que.
La boisson était descendue, bien que plus lentement. Y avait-il seulement une quantité descente, une fois les glaçons retirés et le pic de bonbons dévorés ? Au moins, il était bon. Rafraichissant en dépit de l’alcool. Tout paraissait autrement moins chaud, dès lors qu’elle les comparait à la suave ondulation de la sorcière. Moins impactants. Moins intrigants. Qui avait-il de mal à danser ? Le trio avait quitté le confort de la maisonnée à sa demande et, comme elle l’avait prévue, la solitude n’avait pas tardé à accompagner ses pas. 2 + 1. La pokeby n’était pas déçue, au contraire. Elle n’avait besoin de personne pour laisser son corps vivre sur la piste. La proposition de la tentatrice ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde pour autant. Hmm. Le cœur luttait fort contre la raison. James tenait son avenir au creux de ses bras, il ne lui en voudrait pas de saisir la main de l’un de ses fantômes. Il n’y avait rien de mal à ça, n’est-ce pas ?
« Tu n’as pas besoin de me le proposer deux fois. »
Un rire ponctua la phrase tandis que la malice s’affichait sans honte sur sa figure. Elle le lui avait murmuré tout contre le tympan, comme deux amies se partageraient un secret. Le buste se décala du comptoir et les jambes se campèrent, résistant aux bousculades des quelques assoiffés prompts à prendre sa place. Sa paume lui était présentée. Elle n’avait qu’à s’en saisir pour être guidée, de droite et de gauche, à travers la foule. Les silhouettes graciles pouvaient sans mal se faufiler, devenues unité depuis que les doigts s’étaient entrelacés. Maitresses de la piste, elles réussirent sans mal à trouver l’espace nécessaire à l’expression de leurs mouvements. De leurs envies, aussi. La thaïlandaise fit face, un sourire en tout point mutin peint sur la face. Sous les néons, la timidité ne tarda pas à fondre. A son tour, les courbes se mouvèrent. Les hanches roulaient, la main remontait : sous la veste, sur le ventre, la poitrine, la gorge. Elle se perdait dans ses cheveux sombres sans qu’aucune fois, elle ne la quitte des yeux.
mentions : @James Blackthorn & Tia
©eck
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Ven 22 Mar 2024 - 16:24
Les souffles s’entremêlent sur cette douce proximité et, si c’est l’inexpérience qui file nerveusement le long de ses veines, force est d’admettre que la prise au jeu grise tout de même la Blackthorn. Apsara lui semble timide, une proie toute facile puisque s’essayer à prendre quelqu’un d’expérimenté dans ses filets conduirait certainement la lufkin à s’y emmêler ; elle rougissait parfois encore sous les mots de Miguel. Frissonnait, ingénue, sous des mains qu’elle savait s’être formée sur mille autres quand le sien, faussement assuré, n’en avait connu que trois et demi. Si elle s’était toujours offerte entière et sans retenue, c’était après des mois d’apprivoisement de son âme et de sa peau. Des mois de sages baisers, de peaux à peine caressées pour ne pas s’effrayer du contact sur son corps rétif et brisé. Elle ignorait encore comment elle avait pu obtenir pareille patience et douceur de la part de Miguel, mais c’est peut être pour cette raison qu’elle entrevoyait une possibilité entre elle, lui, et Apsara. Il lui faudrait de toute manière la rassurer elle, du moins un peu, sur cette nouvelle expérience alors murmurer que tout irait bien à une ou deux petites fées… Refermant solidement ses doigts sur son verre et naviguant derrière Apsara en lui offrant les autres, Cataleya n’hésite pourtant pas. L’allure se fait éthéré derrière cette beauté au cheveux de jais, et si les regards se croisent, c’est doucement que la Ballerine aux cheveux de feu s’enhardit autour de sa paille dorée. Le citron est acide mais lui permet de garder les idées claires. Du moins c’est ce qu’elle se répète sans réaliser que, elle aussi, se laisser trop souvent avoir par les cocktails traîtres et sucrés.
Le bras s'allonge pourtant pour poser son verre sur une table qui n'est et ne sera pas la leur pour se faire disponible, et sans mal aucun, le corps s'épanouit dans une lenteur lascive et étudiée. Jouer de séduction, elle l'avait apprit pas à pas devant son miroir lorsque, s'effeuillant lentement sur sa chaise, la porte semi-ouverte, elle implorait le regard de @James Blackthorn de la regarder. Sans mal aucun, non, le corps mimique celui de la thaïlandaise, grisante synchronicité. Il faut dire que prise entre le regard de sa cadette, Cataleya se sent sublime. Presque hypnotisée par l'image que lui renvoie ces charmantes prunelles qui ne cherche plus à se détourner. Le constat pourrait en être troublant, peut être même intimidant, mais le pas se rapproche encore un peu puisqu'une minuscule voix nait dans l'esprit de la Blackthorn. "Regarde moi. Oui. Regarde moi briller. " Supplique à cette reconnaissance que désastreusement elle recherchait. Elle s'était tant écorché le corps du bout de ses griffes, s'était tant hurlé ne pas être suffisante, puisque incapable de séduire l'homme qu'elle aimait, qu'elle s'éclatait sur chaque regard qui se faisait ode à sa beauté.
"Prend le temps de savourer." C'était là ses propres mots et pourtant oui, pourtant, elle se rêve déjà à un contact. A ce que les doigts se nouent et se cherches. Se rassure un peu puisque Apsara lui sembla soudainement incarner une image un peu passée d'elle même. Minuscule derrière sa veste trop large. Profitant de la cacophonie ambiante la main s'ose alors à peine sur l'épaule de la pokeby, premier contact avant que le bras ne rapproche la rousse de la brune. Les bras se pendent à son cou comme le ferait une sirène sur le point se noyer un marin, mais les lèvres se détournent pour s'offrir à l'oreille de la thaïlandaise. “ C’est dommage, tu semble pourtant merveilleusement bien danser ” lui murmure t'elle, sa poitrine effleurant à peine la sienne. Le pas se recule aussitôt, sans précipitation, mais réalisant que ses mots sonnaient certainement trop nébuleux c'est d'un index trop blanc qu'elle pointe Apsara et sa tenue, articulant bien pour couvrir la musique et les rires autours d'elle. “ On dirait pourtant que tu voudrait le cacher. ”
Nul reproche au fond de la voix, au contraire puisque le sourire qui s'étire sous les lèvres de la lufkin joue plus encore de solaire. Les mouvements ondulent sans discontinuer, se caressent lentement comme si c'était l'autre que l'on cherchait à effleurer. Les corps se rapprochent de nouveaux, les cheveux s'embrassent puisque acculés par les mouvements de foules, et doucement les braises de Cataleya trouve parfait écho sur cette terre noire et brûlée qui sublime le visage d'Apsara. Profitant de nouveau de la proximité, la lufkin lui murmure une nouvelle fois au creux de l'oreille : “ Et si c'est le cas, c'est affreusement dommage. Tu es belle Apsara. ” Elle le murmure avec délice puisque les sonorités douce du prénom fondait comme un bonbon sur la langue. Serait-elle, elle aussi, un cocktail trop sucré sur lequel Cataleya se ferait déraisonnable ? Sans doute plus qu'elle ne l'imaginait.
Le bras s'allonge pourtant pour poser son verre sur une table qui n'est et ne sera pas la leur pour se faire disponible, et sans mal aucun, le corps s'épanouit dans une lenteur lascive et étudiée. Jouer de séduction, elle l'avait apprit pas à pas devant son miroir lorsque, s'effeuillant lentement sur sa chaise, la porte semi-ouverte, elle implorait le regard de @James Blackthorn de la regarder. Sans mal aucun, non, le corps mimique celui de la thaïlandaise, grisante synchronicité. Il faut dire que prise entre le regard de sa cadette, Cataleya se sent sublime. Presque hypnotisée par l'image que lui renvoie ces charmantes prunelles qui ne cherche plus à se détourner. Le constat pourrait en être troublant, peut être même intimidant, mais le pas se rapproche encore un peu puisqu'une minuscule voix nait dans l'esprit de la Blackthorn. "Regarde moi. Oui. Regarde moi briller. " Supplique à cette reconnaissance que désastreusement elle recherchait. Elle s'était tant écorché le corps du bout de ses griffes, s'était tant hurlé ne pas être suffisante, puisque incapable de séduire l'homme qu'elle aimait, qu'elle s'éclatait sur chaque regard qui se faisait ode à sa beauté.
"Prend le temps de savourer." C'était là ses propres mots et pourtant oui, pourtant, elle se rêve déjà à un contact. A ce que les doigts se nouent et se cherches. Se rassure un peu puisque Apsara lui sembla soudainement incarner une image un peu passée d'elle même. Minuscule derrière sa veste trop large. Profitant de la cacophonie ambiante la main s'ose alors à peine sur l'épaule de la pokeby, premier contact avant que le bras ne rapproche la rousse de la brune. Les bras se pendent à son cou comme le ferait une sirène sur le point se noyer un marin, mais les lèvres se détournent pour s'offrir à l'oreille de la thaïlandaise. “ C’est dommage, tu semble pourtant merveilleusement bien danser ” lui murmure t'elle, sa poitrine effleurant à peine la sienne. Le pas se recule aussitôt, sans précipitation, mais réalisant que ses mots sonnaient certainement trop nébuleux c'est d'un index trop blanc qu'elle pointe Apsara et sa tenue, articulant bien pour couvrir la musique et les rires autours d'elle. “ On dirait pourtant que tu voudrait le cacher. ”
Nul reproche au fond de la voix, au contraire puisque le sourire qui s'étire sous les lèvres de la lufkin joue plus encore de solaire. Les mouvements ondulent sans discontinuer, se caressent lentement comme si c'était l'autre que l'on cherchait à effleurer. Les corps se rapprochent de nouveaux, les cheveux s'embrassent puisque acculés par les mouvements de foules, et doucement les braises de Cataleya trouve parfait écho sur cette terre noire et brûlée qui sublime le visage d'Apsara. Profitant de nouveau de la proximité, la lufkin lui murmure une nouvelle fois au creux de l'oreille : “ Et si c'est le cas, c'est affreusement dommage. Tu es belle Apsara. ” Elle le murmure avec délice puisque les sonorités douce du prénom fondait comme un bonbon sur la langue. Serait-elle, elle aussi, un cocktail trop sucré sur lequel Cataleya se ferait déraisonnable ? Sans doute plus qu'elle ne l'imaginait.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Jeu 28 Mar 2024 - 16:06
Mammamia@Cataleya Blackthorn
Les lumières du Vampire glissaient sur les silhouettes voisines, dont certaines se plaisaient à bousculer les plus légères. Elles allaient, venaient à souhaitait sur les visages pour mieux les laisser se fondre dans l’obscurité. Un faisceau bleu lécha la crinière de jais dans laquelle se plaisaient à glisser ses doigts fins, manucurés au plus court comme son apprentissage l’imposait. Point de fantaisie à Sainte-Marie. Les mèches sombres devaient y être rassemblées et nouées par un élastique affreusement neutre, là où elles s’autorisaient à virevolter et s’emmêler à souhait, pour mieux venir caresser le bas de son dos. La bouche accueillit un nouveau faisceau. Rouge. Comme cette peinture de guerre qu’elle s’était surprise à accepter parce qu’appliquer avec soin par la plus douce (@Tia Nsar ). L’habitude n’y était pas, comme tenait à le rappeler cette langue mutine qui se repassait dessus dans l’espoir d’y vaincre la sécheresse qu’elle y ressentait. L’ombre, enfin, pris place sur son visage. Ses grands yeux sombres s’y confondirent sans mal, sans pour autant se départir de cette flamme qui osait y brûler. Reflet de la flamboyante sorcière, elle s’élevait et dansait. Suave. Puissante. Fabuleuse. Nul besoin d’être éclairée, la sorcière se suffisait à elle-même. Elle brillait, occultant tout le reste. Divine Cataleya.
Un excès de confiance se mêla à son sang, pulsa contre ses veines. L’alcool agissait-il si vite d’habitude ? Ou n’était-ce rien de plus qu’une réponse innée aux mouvements de la rousse qu’elle se plaisait à suivre entre deux battements de cils ? Pudicité protectrice qui dissimulait à peine le feu picotait sa peau, éveillait ses sens. Le tissu qui recouvrait ses épaules commençait à lui peser, quand il lui promettait une chappe réconfortante quelques heures plus tôt. Peut-être était-ce la faute de la main qui s’était invitée à son encontre ? Douce. Délicate. Pourtant, le talon chancela et le pied amorça un mouvement de recul. Ce n’était pourtant qu’une dance. Ça n’avait rien d’interdis. Pourquoi avait-elle l’impression qu’elle allait s’en mordre les doigts, alors ? Était-ce à cause de ce qu’elle avait vécu au contact de @Brunelle Dans . Là aussi, ce n’était rien d’autre qu’une danse. Un moment hors du temps, qui l’avait happé à en perdre la raison. Ça avait éveillé en elle une chose étrange, qu’elle n’était pas certaine de vouloir apprivoiser. L’interdit. Comme le parent grondait l’enfant qui osait ramasser une chose à même le sol en lui tapant sur les doigts, sa famille n’aurait pu tolérer qu’elle s’abaisse à pareille acte. Embrasser, l’inconnue, sa passion… L’esprit divaguant fut rattrapé in extrémis par deux bras délicats venus entourer son cou et une bouche venue souffler à son oreille. Le feu se propagea et atteignit ses joues. C’est mal. Le cri de la raison se fracassa contre des murs trop haut pour être entendu, puisque déjà ses mains s’étaient glissées au bas de ses reins, goûtait à la douceur de sa peau nue.
La distance la sauva de ce frémissement qui lui remontaient le long des bras, gravissant son corps à chaque seconde écoulée. Les prunelles charbonneuses quittèrent leur cible pour détailler des chaussures qu’elle connaissait pourtant par cœur, puisque pièce maitresse de sa garde-robe. On dirait pourtant que tu voudrais le cacher. Oui. Bien sûr. Est-ce que c’était si évident que ça ? Plus elle le montrait, plus elle risquait de (se) perdre. La singularité n’avait jamais été une option. Au mieux, un doux rêve ou un caprice tout juste tolérer avant que la corde ne soit resserrée. Une boule remonta au fond de sa gorge, faite d’excuses imprégnées de culpabilité. Elle aurait aimé les laisser remonter mais l’habitude les avala. Puisqu’elle lui semblait si semblable, et pourtant si différente, peut-être pourrait-elle apaiser ses craintes ? Elle, l’imparfaite, pouvait-elle trouver grâce aux yeux de la rousse ?
Crochetés à la silhouette, les billes noires ne parvinrent à s’en défaire. Elles y retournèrent, encore et encore, en quête d’une acceptation salvatrice ou d’un rejet pur et simple. L’entre-deux, ça la tuait. Lentement mais sûrement. Avait-elle le droit de nouer de nouveau ses mains et de les laisser retomber sur ces hanches qui ne cessaient de chalouper ? Elle n’en savait rien, et c’était d’autant plus effrayant. Grisant, aussi. Flirter avec l’interdit. Les doigts s’entremêlèrent, caressèrent par excès de zèle la peau pâle du dos. C’était léger. Une trainée de feu, sitôt allumée, sitôt éteinte. Elle n’avait pas envie de la voir s’éloigner de nouveau. Son corps parlait de lui-même, se mouvait tel un serpent contre le sien. Elle se voulait charmante. Plaisante tentatrice en quête perpétuelle d’acceptation.
La main se risqua à remonter le long de la colonne, s’attarda quelques peu sur des taches de rousseur qu’elle devinait du coin de l’œil. L’aventurière termina sa course derrière la nuque, en un geste dépourvu de doute. Ce n’était pourtant pas faute d’être grignotée par ce dernier de part et d’autre. Vilaine vermine dont elle ne supportait pas de se défaire. Jumelles que tout oppose. Sous son index se dessinait une irrégularité effrayante. Saisissante. Elle est comme moi. Les siennes étaient enfouies, inexistantes puisqu’invisibles. Elle avait travaillé comme une folle pour les faire disparaitre et préserver ce corps qu’elle hésitait à montrer puisque persuadée qu’il ne lui appartenait pas tout à fait. La douleur dans la réparation. Les ratures qui l’avaient abimée durant des années semblaient y faire écho, répondant à un appel insoupçonné. Elles brûlaient, elles qui étaient pourtant si silencieuses.
La mâchoire s’approcha à peine, frôla la sienne avant de s’y frotter plus franchement. Le nez se perdit dans les bouches folles et en respira le parfum savoureux. Réconfortant. La bouche s’entrouvrit, pour mieux se raviser. La peur du rejet, encore. Elle inspira de nouveau, puis sauta à
« J’aimerai l’être autant que toi. Tu es époustouflante. »
Et moi, ridicule à souhait. Le sang afflua de plus belle dans ses joues, s’élança contre ses tympans. Le visage se recula et se tordit en une expression étrange. Fascination. Culpabilité. Peut-être même impacté par la perfidie d’un désir que tout lui hurlait d’éteindre. Fuir, avant de fauter. Fuir, avant de subir. Le pied recula de nouveau mais les mains se refusèrent à obéir. Aide-moi. La main quitta la nuque pour mieux enrouler une mèche folle autour de son index. Arrête-ça. Doucement, elle porta l’extrémité à quelques millimètres de ses lippes. Ca t’es forcément interdit, comme à moi. Elles se posèrent doucement sur la chevelure soyeuse avant de s’étirer légèrement. Rejette-moi
©eck
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Ven 12 Avr 2024 - 11:44
Éprouvant un frisson coupable lorsque la main effleure son dos, Cataleya lutte pour ne pas couler son regard en direction de Miguel puisqu’elle venait de sauter dans une eau où elle réalisait ne pas avoir pied. Bien moins hardie que tout ce que hurlait son langage corporel, la lufkin bluffait constamment pour survivre dans un monde où on la voulait soumise ou morte et s’effraya de fait, une poignée de seconde du moins, devant l'idée que ce petit jeu ait trouvé de l’intérêt entre les mains d’Apsara. Si le pas amorce un essai au recule, le geste ne trouve pourtant aucune conclusion puisqu’elle les mains posées sur ses hanches exerce une pression infime et pourtant suffisante à la tenir en place. A croire qu’elle était plus réceptive à la douceur qu’aux chaînes qu’on lui jetait au cou en espérant la tempérer. La violence n’appelait que la violence ; la douceur invitait au Beau. Sans doute est-ce là la raison qui poussait la Blackthorn à la laisser s’aventurer sur des cicatrices qui, en dépit de leur datation, lui semblait encore brûlante. Sans doute, oui, était-ce la raison qui lui permit d’effleurer l’immondice, puisque la mâchoire qui caressait la sienne rendait le geste plus supportable. Pourtant les doigts de la Blackthorn finirent inexorablement par la rattraper, sans précipitation aucune, cherchant à se nouer un instant à ceux de la pokeby pour la ramener sur une échine qui s’appaisait à leur contact. Elle les laisse pourtant filer jusqu’à sa nuque, plus curieuse qu’impérieuse, et s’émerveille un peu devant ce nez perdu dans ses cheveux. La scène était belle, digne d’être peinte et accrochée entre les aquarelles de sa chambre, juste au-dessus des vases où fleurissait en cascade ses plus belles roses. Alors, l’espace d’une seconde, Cataleya se voit coupable de ne lui promettre que le lit de Miguel. C’est sur les soies de ses draps, et sous le couvert de son baldaquin qu’elle voudrait la coucher pour lui murmurer un peu de poésie.
Le compliment de la brune la détourne pourtant de cette vision douce, quoi qu’un peu étrange, si bien que l’expression de la lufkin se plisse un peu de délice comme le ferait un chat. “Epoustouflante”, c’était l’adjectif qu’avait posé Miguel sur elle la nuit de leur fiançaille. Un adjectif qu’elle ne comprenait pas toujours puisque, si elle était raisonnablement convaincue de ses qualités et forces, elle peinait à concevoir que cela puisse inspirer plus que ce qu’elle n’était.
-C’est la beauté des gens brisés. Murmure t’elle avant même de s’en rendre compte.
La “Beauté des gens brisés” ; C’était une expression toute paternelle un jour jeté à sa gueule pour justifier ses pulsions les plus sadiques. Un qualificatif dont il se délectait, puisqu'il trouvait en l’exaction de sa violence malade -du moins, dans les complaintes qu’elle arrachait- une certaine forme de poésie. Si Cataleya n’éprouvait que de la peine et parfois même de l’horreur en cueillant les regards qu’il broyait sous sa violence, force était d’admettre qu’elle était parvenue à y percevoir elle aussi un peu de beauté. Du moins, quand les âmes se redressaient et faisait front et ce, en dépit de tout ce à quoi elles avaient été soumises. Parfaitement consciente de ce qui encore les attendait. Il y avait de la beauté dans les actions de Nullus, puisqu’après avoir été encore et encore éprouvé par le passé, il parvenait encore à trouver le courage de s'interposer face à ses parents pour protéger sa fratrie. Et c’était là l'attribut premier du Héro.Pourtant peu soucieuse de verser dans la philosophie, Cattleya retient son souffle lorsque Apsara écarta son visage, avança d’un pas lorsque celle-ci s’essaya à la fuite. Il y avait de la beauté, là aussi, dans les geste de la brune. Une lueur étrange nichée dans son regard qui pressait la Blackthorn de la retenir un peu alors, puisque ses rousses ondulations les liait comme le fil rouge du destin, la Blackthorn releva de son index blanc le menton de pokeby et attira ses hanches de l’autre.
Reste Souffla t’elle alors, rapprochant ses lèvres sans pourtant les lui offrir. Sans doute prétextait-elle l’inexpérience avec la gente féminine quand pourtant c’était une lueur un peu fauve qui s’éveillait sous ces yeux céruléens. Un sursaut d'intérêt qu’elle préféra encager, pas par pudeur, ou du moins pas tout à fait, puisque c’est la curiosité qui prédominait. Elle craignait surtout qu’un geste brusque ne pousse à la fuite cet oiseau posé à sa fenêtre, puisque tout en elle lui susurrait déjà de l’apprivoiser. C’est agréable.
Lui concède-t-elle en ramenant cette main libre jusqu’à son dos, comme pour l’inviter à reprendre les caresses. Si le contact était effectivement agréable, il revêtait surtout des contours apaisants puisque -toujours- l’Infante de Claudia avait été friande de ce genre de chatterie. Alors le contact se meut d’une tendresse ineffable, se pose à peine sur les doigts d’apsara pour les garder précieusement contre sa peau, s’y nouant un instant de peur de les perdre. Des caresses innocentes se promit-elle, puisque tout ceci était encore tout nouveau et qu’elle n’était pas certaine de vouloir embrasser le singulier intérêt qui courait déjà sur son épiderme nacré. Quelque chose d’innocent, puisque vraisemblablement Apsara avait elle aussi besoin d’être rassurée. La douceur appelant à la douceur, c’est étonnamment pudique que la Blackthorn apposa finalement ses lèvres sur le front de la pokeby pour l’en sertir.
Le compliment de la brune la détourne pourtant de cette vision douce, quoi qu’un peu étrange, si bien que l’expression de la lufkin se plisse un peu de délice comme le ferait un chat. “Epoustouflante”, c’était l’adjectif qu’avait posé Miguel sur elle la nuit de leur fiançaille. Un adjectif qu’elle ne comprenait pas toujours puisque, si elle était raisonnablement convaincue de ses qualités et forces, elle peinait à concevoir que cela puisse inspirer plus que ce qu’elle n’était.
-C’est la beauté des gens brisés. Murmure t’elle avant même de s’en rendre compte.
La “Beauté des gens brisés” ; C’était une expression toute paternelle un jour jeté à sa gueule pour justifier ses pulsions les plus sadiques. Un qualificatif dont il se délectait, puisqu'il trouvait en l’exaction de sa violence malade -du moins, dans les complaintes qu’elle arrachait- une certaine forme de poésie. Si Cataleya n’éprouvait que de la peine et parfois même de l’horreur en cueillant les regards qu’il broyait sous sa violence, force était d’admettre qu’elle était parvenue à y percevoir elle aussi un peu de beauté. Du moins, quand les âmes se redressaient et faisait front et ce, en dépit de tout ce à quoi elles avaient été soumises. Parfaitement consciente de ce qui encore les attendait. Il y avait de la beauté dans les actions de Nullus, puisqu’après avoir été encore et encore éprouvé par le passé, il parvenait encore à trouver le courage de s'interposer face à ses parents pour protéger sa fratrie. Et c’était là l'attribut premier du Héro.Pourtant peu soucieuse de verser dans la philosophie, Cattleya retient son souffle lorsque Apsara écarta son visage, avança d’un pas lorsque celle-ci s’essaya à la fuite. Il y avait de la beauté, là aussi, dans les geste de la brune. Une lueur étrange nichée dans son regard qui pressait la Blackthorn de la retenir un peu alors, puisque ses rousses ondulations les liait comme le fil rouge du destin, la Blackthorn releva de son index blanc le menton de pokeby et attira ses hanches de l’autre.
Reste Souffla t’elle alors, rapprochant ses lèvres sans pourtant les lui offrir. Sans doute prétextait-elle l’inexpérience avec la gente féminine quand pourtant c’était une lueur un peu fauve qui s’éveillait sous ces yeux céruléens. Un sursaut d'intérêt qu’elle préféra encager, pas par pudeur, ou du moins pas tout à fait, puisque c’est la curiosité qui prédominait. Elle craignait surtout qu’un geste brusque ne pousse à la fuite cet oiseau posé à sa fenêtre, puisque tout en elle lui susurrait déjà de l’apprivoiser. C’est agréable.
Lui concède-t-elle en ramenant cette main libre jusqu’à son dos, comme pour l’inviter à reprendre les caresses. Si le contact était effectivement agréable, il revêtait surtout des contours apaisants puisque -toujours- l’Infante de Claudia avait été friande de ce genre de chatterie. Alors le contact se meut d’une tendresse ineffable, se pose à peine sur les doigts d’apsara pour les garder précieusement contre sa peau, s’y nouant un instant de peur de les perdre. Des caresses innocentes se promit-elle, puisque tout ceci était encore tout nouveau et qu’elle n’était pas certaine de vouloir embrasser le singulier intérêt qui courait déjà sur son épiderme nacré. Quelque chose d’innocent, puisque vraisemblablement Apsara avait elle aussi besoin d’être rassurée. La douceur appelant à la douceur, c’est étonnamment pudique que la Blackthorn apposa finalement ses lèvres sur le front de la pokeby pour l’en sertir.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Lun 22 Avr 2024 - 16:58
Mammamia@Cataleya Blackthorn
C’est la beauté des gens brisés avait-elle entendu, l’oreille s’étant naturellement aiguisée en percevant le mouvement de ses lèvres. Elle l’entendait. La voyait. La sentait. Les flemmes coruscantes de Cataleya ne cessaient de la fasciner et ces mots, à peine exhalés, se répercutaient contre chacune de ces cellules bousillées. Savait-elle ? Comment ? Personne ne le pouvait. Apsara s’en était assurée au fil des années et avait chauffé la lame pour qu’aucune souillure ne vienne ternir l’éclat du corps. Elle avait souffert pour ça, conjurant la souffrance par la douleur. Voyait-elle en elle ? Percevait-elle les plaies sordides ointes de liquide doré ?
Elle s’ébroua, la femme-enfant. Elle rejeta d’un battement de cil l’hypothèse de cette lecture trop facile. Le mensonge devait-être maintenu coûte que coûte, tant pour préserver cette âme écorchée que celles qu’elle s’était surprise à aimer.
Déraisonnable sorcière. Papillon de nuit qui, en dépit du danger, cherche à épouser la beauté des étincelles au risque de s’embrasser tout entier. Le pied recula, le poids vacilla, mais cette chose en elle se révolta. Elle cognait fort contre la cage thoracique, la poussait à se nourrir de cette force étrangère décriée par son bon sens. Aide-moi !Qu’elle la rejette. Qu’elle lui souffle dessus et lui permette d’éteindre le brasier. Pourquoi le retenait-elle ? Et qu’est-ce que cette lueur au fond de ses yeux clairs ? Elle l’effrayait. Mieux encore. Elle la transcendait.
La rivière de lave s’écoula avec une lenteur délicieuse entre l’index et le majeur, réchauffant par sa chute inévitable les lippes frémissantes. Elles brûlaient à son encontre si vivement qu’elle doutait de l’utilité de cette peinture carmine qui les recouvraient. Le feu gagnait son derme, infiltrait sa chaire et irradiait ses os. Elle sentait son sang bouillir et venir éclater contre ses joues pâlottes, y mettant de la couleur là où le soleil écossais n’osait interférer. Ses cellules, ses tympans, son être tout entier vibrait à un rythme dont elle ne soupçonnait pas l’existence. L’âme crépitait aussi, nourrit d’espoir et de folie.
Mimétisme magnétique. Les lèvres s’approchèrent des jumelles, soudaine source d’oxygène. Le monde entier se consumait autour d’elles, se modelait, cloquait ou s’effondrait dans la péripétie de ses orbes charbonneuses. Rien, pourtant, n’arrivait à lui faire détourner ce regard. Ni ses longs cils noirs qui venaient l’entraver, ni ce monstre apeuré qui venait planter inlassablement ses griffes au tréfond de ses entrailles. Fuis. Mais ? Demi-tour. Je ? C’est mal. Non ! Dans la tempête d’émotions chaotiques s’ajoutaient des sensations étranges, comme d’étranges créatures rampants sous sa peau là où la pulpe diaphane se posait. Elle avait besoin d’y toucher à son tour, de comprendre que ce fourmillement n’était pas de son fait. De sa faute. Etaient-elles fautives ? Oui, mais c’est agréable. Excessivement merveilleux. Vivifiant. Galvanisant. Plus encore que la douleur de ses muscles alanguies par l’effort. Plus encore que cet air vicié qui gonflait ses poumons avec irrégularité.
La peau s’embrasait sous ses doigts mais ne tremblait pas. Elle s’éveillait. Depuis quand dormait-elle ? L’Emerveillée abdiqua, la crainte au ventre, l’espoir aux pupilles. Sa main vint se déposer au sommet de ses hanches et s’y presser. Papillon épuisé dont le temps était compté, qu’un rien pousserait à s’envoler. Il y était bien, pourtant. La douceur ce cette caresse épuisait ses ailes, le contraignait à un repos que jamais il n’aurait osé espérer. Une pause, rien qu’une, dans un monde où tout allait de travers. Un moment, perdu dans le temps, quand tout s’enchaine et se déchaine.
La paume glissa lentement le long de l’échine dénudée, se rassurant au contact de la soie constellée. Morcellée. Les doigts se nouèrent fort aux Autres, mue par un désespoir soudain. Elle se sentait bien mais sentait déjà la morsure du fouet s’abattre sur ses épaules. Bonne morale. Ce n’était pas bien. Ce qui naissait en son ventre, picotait ses reins. C’était mauvais. Nocifs. Destructeur. Et elle en mourrait d’envie. Terriblement. La cascade rousse encadrait son visage brûlant, empêchait ses yeux de chercher le visage de ce frère imprévu. James. Que dirait-il s’il la voyait ? Sentirait-elle des lames pourfendre son cœur comme celles, affreusement caressantes, de ces frères lors de funestes punitions ? Il n’était pas comme eux. Il ne l’abandonnerait pas. Pourquoi tremblait-elle alors, si elle était tant convaincue de de maintenir sa place à ses côtés ? Une honte. Le sifflement terrifiant s’insinuait dans son oreille, brouillait sa vue. Les images s’imposaient à sa rétine quand, pourtant, elles se confrontaient à l’azur. Pouvait-il lui pardonner ses pensées immorales ? Et Tia, oserait-elle encore la regarder en face alors que la porte de l’appartement tremblait encore sous la fureur de son rendez-vous avec la rousse ? Pouvaient-ils lire en elle ? Pouvaient-ils comprendre ce qui l’embrouillait tant ?
Le palpitant s’écrasa, puis s’emballa, quand la bouche se posa sur le front de la thaïlandaise. Les pieds s’enlisèrent dans le tapis. La respiration fluctua, s’enrailla puis repartit. Elle s’endormit, une seconde à peine, puis s’éveilla. S’émerveilla. L’Enfer pouvait bien la cueillir, puisque tout l’y condamnait. La fumée s’échappa de ses lippes. Souffle d’un mur qui venait de s’écrouler brutalement. Elles se posèrent, délicates dans leur folie furieuse, à l’orée des siennes. A l’orée du gouffre. Juste assez pour s’exalter. Juste assez pour sombrer. Au travers de sa frange, elle l'observait. Une lueur d'extase vibrant au fond de son regard. Plutôt que le pardon, c'était la permission qu'elle recherchait.
Mentions : @James Blackthorn @Tia Nsar
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Sam 27 Avr 2024 - 16:26
Un peu anxieux, les doigts dans le dos de la rousse se cherchent un peu avant de se serrer plus fort, ultime rampart à cette tempête qui semblait balayer autant la pokeby que la lufkin. Si Apsara semble de fait plus craintive, Cataleya n’est pas en reste puis qu’elle peine à comprendre pourquoi tout ceci éveille en elle un feu étrange. Elle qui s’était laissé émerveillé par Dahlia fut un temps se retrouve bien timide devant l’idée que son corps lui fait de nouveau faux bonds, trop sensible devant la douceur qu’on pouvait lui prodiguer pour se faire aussi imperméable qu’elle le pensait. Qu’elle aimerait. Pourtant, elle ne parvient pas à faire naître sur ses lèvres tout l’aplombs qu’elle révêlait lorsqu’elle plaquait Miguel au lit et ramenait ses mains chaude contre ses seins. Bien au contraire, elle se sent minuscule petit dragon. Un peu effrayé, quand son armure étincelle pourtant sous les lueurs crasses du Vampire. Elle les imagine pourtant sans mal dans un cadre plus doux, plus pudique aussi, loin de cette foule qui fait injure à leurs timides explorations respectives. Alors, puisque les lèvres de la brune se pose comme le ferait un papillon au coin de ses lèvres, c’est de sa main libre que Cataleya se pose sur ses hanches et les ramènes doucement à elle. La garde tout près d’elle comme pour trouver refuge dans le creux de son cou puisque en définitive, le monde ne méritait pas toute la beauté qu’elle leur offrait. Dans une lenteur exquise, toute mesurée, la Blackthorn défait ses doigts de ceux posé sur son échine et se laisse aller à cueillir le plus tendrement du monde ce menton qui s’offrait à elle. Elle hésite un peu, elle aussi, cherche une forme de consentement dans ce sombre regard avant d’apposer pudiquement un premier baiser. C’est doux, discret, juste de quoi confirmer cet éveil des sens insufflé par Apsara. Juste de quoi de rassurer sans doute, se prouver qu’il n’était pas si étrange que de vouloir y goutter de nouveau et approfondir un peu ce sentiment de légèreté qui tenait l’héritière. Un peu coupable tout de même, elle pince ses lèvres pour taire ce discret sourire qui pique pourtant ses faussettes et, comme incapable de le réprimer, c’est un doux rire qui vient à éclore entre leur deux corps liés.
-C’est la première fois que j’embrasse une fille. Consent-elle dans un souffle, tout près de l’oreille. Elle ignore pourtant si elle serait en droit de recommencer alors c’est d’une tendresse ineffable qu’elle s’essaie à charmer de nouveau cette âme qu’elle croise de ses yeux bleu, apposant ses lèvres plus bas, à la naissance du cou. J'ai toujours cru que ça m'effraierait.
Mais c'était au contraire doux. Comme lorsque @Miguel Pajares avait charmé son âme, puis son corps. Plus délicat qu'elle ne l'aurait crû, puisque sa réputation elle aussi l'avait intimidé. Gardant précieusement Apsara tout contre elle, sans pourtant exercer de véritable pression puisque ses doigts reposaient à peine, la rousse s'essaie à croiser le regard de son madrilène. Elle avait bien conscience qu'elle partait en mission pour eux deux mais craignait tout de même qu'il ne se vexe à l'idée qu'elle puise éclore si joliment sous les doigts d'une autre. Elle est pourtant bien, là, bercée par le parfum d'Apsara, et aimerait désespérément jouer les miroirs pour lui prodiguer le même apaisement qu'elle faisait naitre sous ses caresses.
-Est-ce que, toi, ça t'effraie...? Elle le murmure à peine, autant pour instaurer un climat de confidence qu'établir où étaient les limites. Puisqu'elle même n'était pas la plus confiante quant à l'issue que prenait cette savoureuse dance. Le baiser revient sertir ce front, comme Miguel le faisait pour la rassurer, tendre chevalier qu'il était lorsqu'il ne versait pas dans un caractère de petit con. Parce qu'on peut y aller tout doucement, si c'est là ce que tu souhaites. Simplement savourer la danse.
-C’est la première fois que j’embrasse une fille. Consent-elle dans un souffle, tout près de l’oreille. Elle ignore pourtant si elle serait en droit de recommencer alors c’est d’une tendresse ineffable qu’elle s’essaie à charmer de nouveau cette âme qu’elle croise de ses yeux bleu, apposant ses lèvres plus bas, à la naissance du cou. J'ai toujours cru que ça m'effraierait.
Mais c'était au contraire doux. Comme lorsque @Miguel Pajares avait charmé son âme, puis son corps. Plus délicat qu'elle ne l'aurait crû, puisque sa réputation elle aussi l'avait intimidé. Gardant précieusement Apsara tout contre elle, sans pourtant exercer de véritable pression puisque ses doigts reposaient à peine, la rousse s'essaie à croiser le regard de son madrilène. Elle avait bien conscience qu'elle partait en mission pour eux deux mais craignait tout de même qu'il ne se vexe à l'idée qu'elle puise éclore si joliment sous les doigts d'une autre. Elle est pourtant bien, là, bercée par le parfum d'Apsara, et aimerait désespérément jouer les miroirs pour lui prodiguer le même apaisement qu'elle faisait naitre sous ses caresses.
-Est-ce que, toi, ça t'effraie...? Elle le murmure à peine, autant pour instaurer un climat de confidence qu'établir où étaient les limites. Puisqu'elle même n'était pas la plus confiante quant à l'issue que prenait cette savoureuse dance. Le baiser revient sertir ce front, comme Miguel le faisait pour la rassurer, tendre chevalier qu'il était lorsqu'il ne versait pas dans un caractère de petit con. Parce qu'on peut y aller tout doucement, si c'est là ce que tu souhaites. Simplement savourer la danse.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Jeu 2 Mai 2024 - 11:14
Mammamia@Cataleya Blackthorn
Le palpitant battait à tout rompre. C’était un véritable carnage. Le sang pulsait contre ses tympans et l’assourdissait. C’était étrange et la coupait du monde, du réel. Inattendu, même, puisque la sorcière ne comptait que sur la magie de ses écouteurs adorés pour parvenir à cette fin. Rien au monde ne pouvait lui permettre de s’évader, de paraitre sans avoir besoin d’être. Du moins, c’était ce qu’elle croyait. Elle ne comprenait pas comment des gestes aussi fugaces, à peine plus lourd qu’un pétale jeté, pouvaient avoir plus d’impact que les corps qui ne cessaient de se presser contre le sien. C’était comme si rien d’autre ne comptait. C’était effrayant… Et grisant. L’un pouvait-il exister sans l’autre ? Ce cocktail de sentiments était explosif. Enivrant. Il avait le goût de ce verre de trop, auquel on trempait les lèvres par gourmandise en sachant qu’on finirait par le regretter. Tôt ou tard.
Ses lippes carmines se posèrent le plus délicatement du monde au coin des siennes, comme pour se prémunir du danger. Petit papillon attiré par la lumière d’une flamme vacillante, elle rêvait de s’y poser au risque de se brûler les ailes. Inconsciente. Imprudente. Fascinée. Les deux onyx se plissèrent à peine, comme pour étudier ce grain de peau qu’elle avait oser souiller. Emprunte d’un désir qu’elle ne parvenait à identifier. Rouge. La preuve de son délit entachait sa carnation délicieuse. Elle mourrait d’envie de s’y reprendre, de corriger cette faute infame. Ne dit-on pas que le coupable revenait toujours sur le lieu du crime ? Que faire quand on sautait le pas, si ce n’est plonger pour de bon ?
Les mains, filet si rassurant, se défirent des siennes. L’appui céda et elle eut tout le mal du monde pour tenir son équilibre. Il lui fallait redresser la balance, pencher davantage vers le bon pour paraitre bien. Abandonnées à leur sort, les extrémités chutèrent. Les doigts, motivés par ce foutu besoin impérieux, se crochetèrent au short qu’elle regrettait avoir choisi. Ils se saisirent du tissu et tirèrent dessus avec toute la force du désespoir. Il lui fallait nourrir le Bon pour compenser le Mal de ses actions. Couvrir les liserés dorés qui, une seconde plus tôt, lui paraissait moins tangible qu’une ombre. Se draper de honte pour couvrir ses péchés. La salive coula le long de sa gorge quand pourtant la chaire souffrait de sècheresse. Ce n’était pas naturel. Pas le moins du monde. Pourtant, il lui fallait bien ça pour se recomposer puisque, déjà, le visage était doucement dirigé d’une main de maitre. L’étincelle chatouilla le menton, électrisant les cellules assoiffées. Était-ce seulement possible ? La curiosité s’emballait sous les traits figés, comme son cœur qu’elle pensait perdre avant la fin de la soirée. La nuit affronta l’azur, l’embrassa -esquisse d’une demande satisfaite la seconde suivante. Quelque chose d’aussi doux ne pouvait être nocif et pourtant, la méfiance tenait à la rappeler à l’ordre. Silence tempêta une petite voix inconnue, née de Désir et Folie. La langue savoura le contact fugace sur sa lippe, avant qu’une canine ne vienne s’y pointer. Geste funeste, appelant la douleur pour tout bon traitement. Tant de douceur engourdissait son âme, apaisait le flot continue de ses pensées. L’agitation y était pourtant présente, dans la cage fertile de son esprit. Présente, puissante, mais ô combien stimulante. Elle rit à son tour, le corps se déchargeant cet excès de sensation qu’il ne savait interpréter.
« C’est mon premier. » La moue se tordit sous l’influence d’une image tendre, quoique perturbant tant il lui offrait cette forme de réconfort inattendue. @Luan Nguyen . Ses lèvres. Les siennes. Noël. C’était à mille lieux de ressembler à l’image d’un premier baiser puisqu’Apsara avait longtemps espéré apposer sa bouche sur celle d’un preux chevalier. Promesse tactile d’une vie loin de l’enfer, il aurait dû signifier la fin des tourments et le début du rêve. Force est de constaté qu’elle avait fini par le jeter aux oubliettes, son cœur d’enfant ayant été contraint de s’endurcir pour affronter les terreurs à venir. Elle était heureuse d’avoir pu celer son amitié dans un souvenir ineffable et ne regrettait pas d’avoir troqué son vain espoir. L’asiatique resterait à jamais gravé dans sa mémoire, et c’était autrement plus précieux à ses yeux qu’un rêve de gosse. Quid d’un baiser d’amour, puisqu’elle avait délibérément tiré un trait sur celui du sauveur ? Elle en avait sauvagement piétiné l’idée, comme une hystérique se jetterait sur un pauvre insecte dans un moment de panique. Elle n’en voulait pas. Vile romance asservissant les corps et l’esprit pour justifier les douleurs qu’on se plaisait à infliger. A soi-même. A Autrui. Ce n’était pas pour elle. Oserait-elle confier une chose si précieuse à quelqu’un, alors qu’elle-même peine à le protéger de ses griffes ? Non. Elle aimait ressentir pleinement la vie et doutait de pouvoir y parvenir en le sachant pris en otage. Puisque la Vie l’avait dépossédé de son corps, elle ne pouvait se permettre de confier son cœur. Que lui resterait-il en dehors de ses pensées chaotiques ? « Le premier à me… Plaire ? »
C’est mal ! Pourtant la nuque se brisa sans mal sous l’attaque des lippes délicieuses. Le frisson courrait sur sa peau et la vivifiait, soufflant le froid puis le chauf. Le Vampire était une étuve et pourtant, elle paraissait enrobée d’une chaleur toute différente. Unique. Rassurante. Les mains s’agrippèrent aux hanches, les doigts au tissu. Elles y recherchaient cette stabilité bienfaitrice, quand le monde autour d’elle semblait flancher. Ou peut-être n’étaient-ce ses convictions ? Sa culpabilité pouvait-elle lutter quand l’Ange déposait tant de réconfort contre sa peau ?
« Non… Ou oui ? Ce sont les conséquences qui m’effraient. » La peur d’être surprise, d’être rejetée puis éclatée du bout d’un soulier qu’on nettoiera à l’aide d’un carré de soie hors de prix. La peur d’être maudite plus qu’elle ne l’était, elle, cette incapable tout juste bonne à pondre pour le plus grand bien. Elle, la dernière-née, que tout effrayait quand pourtant elle rêvait de s’embraser et de briller de mille feux. Un nouveau baiser gagna son front et apaisa ses tourments, comme un pansement coloré détournerait l’attention de l’enfant blessé. Elle en était ravie et souriait tendrement, à deux doigts de porter son index sur cette cible pour en capturer la sensation. Sous la caresse des pupilles azurées, elle se sentait comprise. « Et toi ? Ne crains-tu pas que cette folie soit connue d’Eux ? » Eux. Les savants. Les décidant. Ceux qui avaient tracés le chemin qu’elles devaient suivre de peur de sombrer. Ce qu’ils lui paraissaient tentant, ses ténèbres.
« J’aimerai recommencer ?» Elle cherchait l’accord la danseuse, dans le regard, dans les mots, dans le corps. La première tentative était merveilleuse mais si surprenante… L’effet serait-il aussi exaltant si le crime était prémédité ? N’en serait-il pas plus punissable ? C’était vraiment curieux. Là, tout de suite, elle pensait bien que ça valait un passage aux Enfers. Alors, les mains vinrent cueillir tendrement la mâchoire et les pouces en caresser les angles. L’hésitation la rongea toute entière, comme un rat empêtré dans ses chairs. L’envie, pourtant, dépassa la douleur et se posa sur sa bouche. Rouge contre rouge. Etincelle contre Flamme.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Sam 18 Mai 2024 - 15:28
« Le premier à me… Plaire ? » Flatteuse, la réponse conforte Cataleya dans sa démonstration de tendresse mais n’entraîne pourtant aucune conquête impérieuse puisque la lufkin avait bien appris ses leçons sous les mains de Miguel et n’était de toute manière pas certaine de pouvoir se faire aussi fauve qu’à l’habitude puisque placée entre les mains d’un, mais plus encore d’une autre. Un peu intimidée, trop peu expérimentée dans l’exercice de séduction, la Blackthorn joue d’attention et verse dans une grâce ballerine pour induire à cette première fois un peu de beauté puisque le cadre du club lui semblait trop laid pour cet enchantement. La chaleur y est poisseuse, les parfums de mauvais goût, et les mains qui s'accrochent si joliment à au tissu de sa robe confirment à la lufkin qu’elle brulerait bien l’endroit si ça lui permettait de porter Apsara ailleurs. Dans un lieu plus calme, plus doux, plus propice à la découverte et aux confidences. Le lit de Miguel aurait pu constituer une solution de repli délicieuse mais plus les sens de la lufkin s’aliénaient sur cette peau et moins elle arrivait à se convaincre que c’était la meilleure des choses à faire. D’une nature égoïste pourtant, Quarta l’impérieuse aimerait broyer cette petite voix qui pesait lourdement sur ses neurones, l’écrasant sous ses griffes en sifflant que c’était Apsara qu’elle voulait coucher sur ses draps. Pas une autre. Mais elle le craignait jusque dans ses tripes, petit dragon aux écailles d'obsidiennes, qu’aussi merveilleux était le Pajares chaque fois qu’il l’initiait aux plaisirs de l’amour, ils ne seraient elle et lui pas les mieux indiqués pour satisfaire la Chankimha. Ils étaient partis en chasse quand la brune méritait un apprivoisement lent et doux. Similaire à celui qui avait mené la Blackthorn à aujourd’hui trépigner à l’idée de partager son lit, quand pourtant l’idée même d’être effleurée par une main autre que James l’avait toujours répugné. Cillian était parvenu à lui offrir quelques baisers mais avant ça, elle avait envoyé Eliott lui avait pété le nez, et Miguel s’était mangé une claque retentissante quand il s’y était essayé la première fois ; il avait fallut à l’espagnol faire appel à des trésors de patience pour qu’elle roucoule aujourd’hui à sa gorge comme elle le faisait. Et en définitive, Apsara méritait pareille histoire. Pas d’être jeté dans un lit pour une idylle d’un soir.
« Non… Ou oui ? Ce sont les conséquences qui m’effraient. » La verbalisation de la crainte saisit la Blackthorn sans précipitation aucune, mais c’est après un baiser plus tendre que les autres, en direction du sud, qu’elle lève ses yeux bleu vers la pokeby et stoppe cette conquête qui était la sienne. L’océan de son regard est calme mais profond. Un puits sans fin, insondable, où se terraient quelques trésors et monstres oubliés qui pourrait ressembler aux portes du paradis ou de l’enfer tant l’échange de regard se fit intense. « Et toi ? » Si la Blackthorn, tout d’abord penchée aux frontières d’un t-shirt qu’elle respectait s’en était détourné pour servir son front de la plus belle des manière, elle ne peut réprimer ce sourire en coin qui dévoile sans mal une canine trop aiguisée. Et si le rire qu’elle vocalise est bref, il sonne en tout point désinvolte. Elle aimerait souffler qu’elle avait connue trop d’horreur pour ne pas hausser les épaule devant le danger, qu’elle se savait déjà aux portes de la mort puisque bientôt mariée, et que s’il fallait qu’elle épouse un troisième doloris pour avoir donné vie à ce fantasme qui se dessinait alors soit. C’était un motif plus agréable que ceux qui avaient motivé les deux premiers. Elle pourrait confier toute l’horreur que ferait naître ce petit jeu s’il était saisi au vol par un père de mal luné mais s’abstient car elle ne voulait en rien altérer les décisions de la Chankimha. Jeter sur toutes les appréhensions qui étaient déjà les siennes des conséquences partagées ; Cataleya ne les craignait pas. Ou du moins plus. Ses canines se rapprochent pourtant de l’oreille de cette beauté qui s’ignorait pour lui souffler un semblant de réponse.
-Si je devais trembler à chacun de mes pas, j'incarnerais une insulte au visage de mes parents. Ils m’ont forgés durement, mais dans le but de devenir incassable.
Elle le pensait sincèrement ; aussi terribles et malades pouvaient se faire Claudia et Aloysius, ils avaient fait d’elle une figure puissante. Elle ne s’étonnerait pas d’entendre son père lui souffler sa fierté si, après un coup de trop, elle éclatait son bras sous ses canines. Il s’était toujours délecté à la voir revenir en dépit des horreurs qu’il lui enseignait. Quant à Claudia… Si elle haïssait voir son parfait joyaux prendre des chemins parallèles, il serait naïf de croire qu’elle le voulait faible et brisé. Plus la nuit était noire et plus fort les étoiles brillaient. Alors, quand la brune vocalise son souhait de réitérer le baiser, la port de la rousse considérablement s'anoblit. Ses doigts blancs courent nicher sur les hanches de la pokeby quand celle-ci s’essayent à caresser son visage, et si le pas se rapproche pour presser un peu plus leurs corps dans une bulle douce et salvatrice, Cataleya offre l’initiative à Apsara. Un point partout. Le regard se clos pour taire toute l’intensité qu’il chantait, infernale bacchante, mais c’est après avoir laissé à la brune le temps de prendre ses aises que la Blackthorn se fait un peu plus langoureuse. Dans une lenteur toute mesurée, elle trace sous ses doigts les prémisses d’une passion contenue. Involontairement sage, puisque ce petit ange penché à son oreille la dissuadait en tout point d’entraîner la pokeby à sa suite. Et ça la frustre, la Capricieuse, puisqu’elle s’accroche et s'enivre de ce parfum. Parce qu’elle se voyait déjà nouer ses doigts à ceux d’Apsara en lui jurant que tout serait doux et beau. Parce qu’elle le sait, terrible dragon, que passé les découvertes chaste et timide elle invoquerait le besoin d’être en tout point épuisée, et qu’à partir de là tout irait trop vite pour permettre à la brune de pleinement s’épanouir.
Alors, si les doigts gardent précieusement ces hanches collées aux siennes l’esprit déjà se résigne. Elle se sait perdre son pari et un bref regard sur le côté lui prouve que @Miguel Pajares l’avait deviné lui aussi : il avait quitté le bar pour aborder une jolie brune au regard d'émeraude. Solaire, désastreusement belle, leur regard se croisent un peu mais la déconcentration de la lufkin est brève puisque, charmée et charmante, elle retourne bien vite à Apsara. Minaudant presque, elle souffle tout contre ses lèvres :
-Toujours aussi plaisant, Miss Chankimha ?
« Non… Ou oui ? Ce sont les conséquences qui m’effraient. » La verbalisation de la crainte saisit la Blackthorn sans précipitation aucune, mais c’est après un baiser plus tendre que les autres, en direction du sud, qu’elle lève ses yeux bleu vers la pokeby et stoppe cette conquête qui était la sienne. L’océan de son regard est calme mais profond. Un puits sans fin, insondable, où se terraient quelques trésors et monstres oubliés qui pourrait ressembler aux portes du paradis ou de l’enfer tant l’échange de regard se fit intense. « Et toi ? » Si la Blackthorn, tout d’abord penchée aux frontières d’un t-shirt qu’elle respectait s’en était détourné pour servir son front de la plus belle des manière, elle ne peut réprimer ce sourire en coin qui dévoile sans mal une canine trop aiguisée. Et si le rire qu’elle vocalise est bref, il sonne en tout point désinvolte. Elle aimerait souffler qu’elle avait connue trop d’horreur pour ne pas hausser les épaule devant le danger, qu’elle se savait déjà aux portes de la mort puisque bientôt mariée, et que s’il fallait qu’elle épouse un troisième doloris pour avoir donné vie à ce fantasme qui se dessinait alors soit. C’était un motif plus agréable que ceux qui avaient motivé les deux premiers. Elle pourrait confier toute l’horreur que ferait naître ce petit jeu s’il était saisi au vol par un père de mal luné mais s’abstient car elle ne voulait en rien altérer les décisions de la Chankimha. Jeter sur toutes les appréhensions qui étaient déjà les siennes des conséquences partagées ; Cataleya ne les craignait pas. Ou du moins plus. Ses canines se rapprochent pourtant de l’oreille de cette beauté qui s’ignorait pour lui souffler un semblant de réponse.
-Si je devais trembler à chacun de mes pas, j'incarnerais une insulte au visage de mes parents. Ils m’ont forgés durement, mais dans le but de devenir incassable.
Elle le pensait sincèrement ; aussi terribles et malades pouvaient se faire Claudia et Aloysius, ils avaient fait d’elle une figure puissante. Elle ne s’étonnerait pas d’entendre son père lui souffler sa fierté si, après un coup de trop, elle éclatait son bras sous ses canines. Il s’était toujours délecté à la voir revenir en dépit des horreurs qu’il lui enseignait. Quant à Claudia… Si elle haïssait voir son parfait joyaux prendre des chemins parallèles, il serait naïf de croire qu’elle le voulait faible et brisé. Plus la nuit était noire et plus fort les étoiles brillaient. Alors, quand la brune vocalise son souhait de réitérer le baiser, la port de la rousse considérablement s'anoblit. Ses doigts blancs courent nicher sur les hanches de la pokeby quand celle-ci s’essayent à caresser son visage, et si le pas se rapproche pour presser un peu plus leurs corps dans une bulle douce et salvatrice, Cataleya offre l’initiative à Apsara. Un point partout. Le regard se clos pour taire toute l’intensité qu’il chantait, infernale bacchante, mais c’est après avoir laissé à la brune le temps de prendre ses aises que la Blackthorn se fait un peu plus langoureuse. Dans une lenteur toute mesurée, elle trace sous ses doigts les prémisses d’une passion contenue. Involontairement sage, puisque ce petit ange penché à son oreille la dissuadait en tout point d’entraîner la pokeby à sa suite. Et ça la frustre, la Capricieuse, puisqu’elle s’accroche et s'enivre de ce parfum. Parce qu’elle se voyait déjà nouer ses doigts à ceux d’Apsara en lui jurant que tout serait doux et beau. Parce qu’elle le sait, terrible dragon, que passé les découvertes chaste et timide elle invoquerait le besoin d’être en tout point épuisée, et qu’à partir de là tout irait trop vite pour permettre à la brune de pleinement s’épanouir.
Alors, si les doigts gardent précieusement ces hanches collées aux siennes l’esprit déjà se résigne. Elle se sait perdre son pari et un bref regard sur le côté lui prouve que @Miguel Pajares l’avait deviné lui aussi : il avait quitté le bar pour aborder une jolie brune au regard d'émeraude. Solaire, désastreusement belle, leur regard se croisent un peu mais la déconcentration de la lufkin est brève puisque, charmée et charmante, elle retourne bien vite à Apsara. Minaudant presque, elle souffle tout contre ses lèvres :
-Toujours aussi plaisant, Miss Chankimha ?
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Lun 27 Mai 2024 - 14:52
Mammamia@Cataleya Blackthorn
Tout hurlait autour d’elles. Les enceintes grisantes. Les basses assourdissantes. Les silhouettes vivantes, chancelantes et titubantes. C’était un chaos sans nom que tout opposait à cette sphère ridiculement étroite. Elevée comme un rempart au néfaste, elle assurait une sécurité fragile à la sorcière émerveillée. Chacun de ses sens lui semblaient s’éveiller, la tirant d’une torpeur dans laquelle elle s’enlisait confortablement. La peau frémissait au contact de ses doigts ou sous la caresse de la flamboyante chevelure. Le nez se gorgeait d’un parfum unique tant il mêlait l’étrange et le familier. L’ouïe s’était naturellement branchée sur ses mots, savourait le timbre de sa voix. L’œil se complaisait dans son expertise, jouait plus que jamais à l’aventurier. Il rebondissait sur les monts et les creux, s’imaginait des vallées luxuriantes avant de se prendre les pieds dans le tapis de la culpabilité. Et s’ils l’apprenaient ? Et si sa défaillance était rendue visible et lisibles ? Son esprit à la mélodie atypique lui paraissait si sûr de lui, pour la toute première fois de sa vie, que la moindre insertion semblait pouvoir la condamner. Au simple motif d’une déviance affirmée et d’une incapacité accrue à satisfaire des demandes pourtant simples. Attendues même, puisqu’imprimer à la poudre d’or tout au long de l’épiderme.
« Tu es impressionnante Cataleya. »Forte. Subjuguante. Divine.
Nourries de mille caresses secrètes, des ailes se mirent à fleurir le long de son échine. Elle les désirait impétueuses, puissantes, comme celles qu’elle devinait ancrée entre les boursoufflures de sa muse. Il lui fallait au moins ça pour s’élever au-dessus du commun. Astre solaire, Apsara rêvait de recouvrir les siennes de cire blanche et de la rejoindre au firmament. Une seconde. Pas plus. Juste le temps de découvrir le monde sous un jour nouveau avant que la réalité ne vienne la cueillir pour mieux l’enraciner. Comme l’impatient ne pouvait se retenir de poser ses doigts sur la pâtisserie brûlante, sa bouche ne rêvait que de goûter sa jumelle. Elle souffrait de cette fièvre qu’elle avait allumé en elle. Le feu n’était pas son élément. Il était dangereux. Fou. Incontrôlable. On lui avait appris à aimer l’eau. Elle se devait d’être revigorante, quitte à se noyer sous l’effort. Elle avait appris à changer de forme pour plaire à son maitre, à filer entre les doigts lorsque ça s’avérait nécessaire Là, elle s’y refusait. Sous ses mains, elle bouillonnait. Sa nature était-elle capable de changer ainsi épousée par des doigts de fée ?
Elle goutait sans parvenir à se satisfaire. Chaque baiser lui insufflait l’idée folle d’en reprendre. Elle se montrait gourmande la thaïlandaise et savourait le baume délicieux qui venait anesthésier l’esprit. La voix persifflante lui paraissait merveilleusement lointaine, comme lestée au fond d’une marre de sensations. Cette fois-ci, ce n’était plus son envie qui était maintenue sous l’eau jusqu’à ce que mort s’en suive. Elle gonflait ses poumons, humait le parfum de la liberté. La chaine pesait à sa cheville mais elle se débattait. Enfin. Elle voulait s’émerveiller des beautés du monde dont elle s’était si souvent privée. Elle voulait embrasser l’interdit, se jouer du danger de la Vie.
« Mieux encore. » La vérité toucha sa bouche une seconde au plus avant qu’elle ne revienne elle aussi à sa rencontre. Elle se découvrait une assurance nouvelle, idiote puisqu’attisée par les flammes d’un braiser qui causerait certainement sa perte. Le fil rouge du destin ne tarderait pas à s’enrouler autour de son joli coup mais pour l’heure, c’est un fil roux qu’elle aima entortiller autour de son index.
©eck
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Mar 28 Mai 2024 - 21:08
Impressionnante. Cataleya s’étonne mais ne perd pas le rythme, ondulant à la manière d’une vipère contre cette autre qui éveillait ses flammes et l’appel de la chair. Elle voulait souffler sur les braises et la consumer toute entière ; l’Eden pendu aux lèvres, l’enfer à ses yeux bleu. Impressionnante. L’Orgueil pourrait s’en parer tout entier, niché entre ses perles et diamants, mais Cataleya était bien trop consciente de ses lacunes pour pleinement se croire le mériter. S’il était évident qu’elle s’était hissée sans trop de mal sur les dos courbés de quelques Hommes, l'ascension dont elle rêvait demeurait hors de portée. Loin, immensément loin. Il lui fallait monter plus haut encore, et plonger les griffes dans quelques chaires pour se hisser comme les puma gravissait les montagnes.
-Tu pourrais le devenir, lui susure t’elle au creux de l’oreille en affirmant sa prise autour de ses hanches, il te suffirait de te faire confiance, Apsara.
Elle l’invoque, ce prénom. Comme on nommait ces forces primaires et antiques qui faisaient palpiter le coeur du monde. Elle le traîne dans une lenteur mesurée, puisqu’il faut se faire sage et que les yeux dévorent et embrasent. Elle veut plus, infiniment plus que pourrait leur offrir le voile impersonnel du Vampire. Elle veut plus, bien encore plus, et vient à s’en perturber lorsqu’elle réalise l’écho frénétique de ses pensées. Pensait-elle nourrir pareil intérêt pour la gente féminine ? Etait-il nourrit par la présence de @Miguel Pajares non loin ? Le feu délaisse la langue et les yeux pour ravager son ventre et ses joues, la conduisant à doucement relâcher sa prise pour marquer un pas de recul. Ses doigts blancs posés sur son visage, autant pour taire cette brusque faiblesse que se raisonner un peu.
-Que je sois brûlée vive ! Murmure t’elle entre ses doigts, la rune posée sur la pierre centrale de son alliance s’illuminant de tendre lueurs boréales. “Je crois que j’ai envie de toi.”
Mais consciente qu’il était trop tôt, c’est d’un dernier baisé posé sur le front de la brune que Cataleya scelle ses envies. Le soupire y est un peu frustré puisqu’elle haïssait nourrir de l’intérêt et plus encore du désir pour un(e) autre que son aimé, quand bien même cette conquête avait trouvé naissance dans un accord consensuel et aimant. Les caresses retrouvent alors des allures de papillon, effleurant à peine l’épiderme pour le sertir de délicate attention plus que le ravager d’un feu sacré. Soit sage, Quarta. Se répète t’elle, le menton tout juste posé sur le crâne d’Apsara.
-Mais il serait égoïste de précipiter les choses.
-Tu pourrais le devenir, lui susure t’elle au creux de l’oreille en affirmant sa prise autour de ses hanches, il te suffirait de te faire confiance, Apsara.
Elle l’invoque, ce prénom. Comme on nommait ces forces primaires et antiques qui faisaient palpiter le coeur du monde. Elle le traîne dans une lenteur mesurée, puisqu’il faut se faire sage et que les yeux dévorent et embrasent. Elle veut plus, infiniment plus que pourrait leur offrir le voile impersonnel du Vampire. Elle veut plus, bien encore plus, et vient à s’en perturber lorsqu’elle réalise l’écho frénétique de ses pensées. Pensait-elle nourrir pareil intérêt pour la gente féminine ? Etait-il nourrit par la présence de @Miguel Pajares non loin ? Le feu délaisse la langue et les yeux pour ravager son ventre et ses joues, la conduisant à doucement relâcher sa prise pour marquer un pas de recul. Ses doigts blancs posés sur son visage, autant pour taire cette brusque faiblesse que se raisonner un peu.
-Que je sois brûlée vive ! Murmure t’elle entre ses doigts, la rune posée sur la pierre centrale de son alliance s’illuminant de tendre lueurs boréales. “Je crois que j’ai envie de toi.”
Mais consciente qu’il était trop tôt, c’est d’un dernier baisé posé sur le front de la brune que Cataleya scelle ses envies. Le soupire y est un peu frustré puisqu’elle haïssait nourrir de l’intérêt et plus encore du désir pour un(e) autre que son aimé, quand bien même cette conquête avait trouvé naissance dans un accord consensuel et aimant. Les caresses retrouvent alors des allures de papillon, effleurant à peine l’épiderme pour le sertir de délicate attention plus que le ravager d’un feu sacré. Soit sage, Quarta. Se répète t’elle, le menton tout juste posé sur le crâne d’Apsara.
-Mais il serait égoïste de précipiter les choses.
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Jeu 30 Mai 2024 - 17:34
Mammamia@Cataleya Blackthorn
Tu pourrais le devenir. souffla l’Ardente à son oreille. Ses mots si dangereux vinrent s’amonceler sur la pile de trésors qu’un curieux reptile se plaisait à garder. Pas tout à fait dragon, puisqu’infiniment hésitant à déployer ses ailes. Pas tout à fait serpent, puisqu’il se plaisait à se nourrir des braises attisées par la sorcière. Cataleya avait dans le regard cette magie singulière, ce je-ne-sais-quoi qui plaçait l’impossible à porter de main. Il te suffirait de te faire confiance, Apsara. Elle avait envie d’y croire, d’embrasser le divin de son prénom pour en prendre la force. Elle rêvait de déployer ses ailes atrophiées et s’envoler au firmament, puisque le ciel qui l’oppressait au sol lui semblait bien terne en comparaison de ce bleu regard. Comment faire pourtant chacune de ses cellules semblaient en être indignes ? Comment trouver l’antidote au poison circulant depuis tant d’année à travers ses veines. Comment s’enhardir quand la chair nécrose sous de grandioses larmes d’or ?
A défaut de caresser des étoiles, c’est d’une peau zébrée d’histoire qu’elle se satisfera. Les mains étaient curieuses et se laissaient tomber le long d’une merveilleuse chute de rein. L’inconnue lui paraissait si familière et leurs cœurs, réparés à coup d’espoir et de sorcelleries, semblaient danser sur la même mélodie. Elles étaient si différentes pourtant. Elle était belle Cataleya, belle à s’en damner. Le portrait précieusement gardé dans l’atelier prenait vie sous ses yeux ébahis et elle comprenait sans mal aucun toute la beauté qui avait pu saisir @James Blackthorn .
Pour la toute première fois, avoir en pensée ce frère de cœur la dérangea. Gamine égoïste, elle voulait profiter de ce moment sans songer aux affreuses conséquences. Si l’Enflammée ne semblait rien redouter, Apsara n’oubliait pas les ombres serpentines qui rodaient non loin. Et qu’en était-il du regard glacé qui risquait de les apercevoir, emmêlées l’une l’autre dans cette foule chaotique ? Si subir le venin de ses pairs ne semblaient plus si terrifiant que ça, risquer de lire la déception aux fonds de ses perles claires lui glaçait le sang. Ice. Elle aurait pu rire d’une comparaison si affreuse si sa bouche ne prenait pas tant de plaisir à se perdre contre sa jumelle. C’était mal. Interdit. Culpabilisant. Addictif. Un merveilleux cocktail qui savait comment endormir cette petite voix nommée conscience.
La Blackthorn s’éloigna à peine et déjà, elle sentit la chaleur quitter son corps. Elle en frémit même et s’effraya de ces mains levées face à elle. Le talon glissa par habitude et entraina la masse plus en arrière, sans que tête et nuque ne daignent se courber. Etrange, puisque ces deux reflexes étaient infiniment indissociables. Elle les perçoit enfin, bien en sécurité derrière ses longues mèches noires. Les doigts diaphanes s’étaient posés sur le visage qu’elle avait tant voulu gouter de ses lippes. Était-elle en train de se cacher ? Regrettait-elle ? La raison venait-elle de lui siffler de reprendre sa place dans les rangs, comme la sienne ne cessait de lui crier qu’elle devrait avoir honte ? Honte de désirer une femme. Honte de vouloir partager un corps sur lequel elle n’avait aucun droit, puisque promis à autrui depuis sa venue au monde. Honte de pressentir une valeur nouvelle à travers les yeux de la couleur du ciel.
« Je crois que j’ai envie de toi. » Et là, le souffle revint. Sa poitrine se gorgea d’air comme le ferait celle d’un naufragé au bord de l’abime. Quand avait-elle cessée de respirer au juste ? Le baiser sur son front apaisa l’horrible machine cacophonique qui lui servait de cerveau. Elle se mit à ressentir une chaleur bien différente de celle diffusée jusqu’alors, mais tout autant appréciable. « Moi aussi » avait-elle trouvé le courage de lui répondre plus tôt, du moins en partie. Les deux mots s’étaient articulés sans être chantés. Un grain de bravoure pour trois de folies. Quelque chose en elle dont elle ne soupçonnait pas l’existence s’éveilla, force farouche ne demandant qu’à sortir pour oser ce que l’ingénue ne faisait qu’espérer. Elle voulait saisir entre ses lèvres cette langue délicieuse, prendre entre ses bras ce corps de muse et se montrer égoïste, puisqu’elles s’accordaient pour dire que Cataleya valait toutes les chandelles.
« Je crois que… » La volonté claquant comme un fouet sur l’envie, elle osa risquer un regard à travers la foule. C’est là qu’elle vit. Ses onyx rencontrèrent les orbes céruléens de l'homme accoudé au comptoir et aussitôt, la culpabilité finit de la submerger toute entière. Il a vu.« Je vais retourner voir les autres. »Ca vaut mieux.
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- » parchemins postés : 1280
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» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Mammamia (Apsa) - terminé
Sam 1 Juin 2024 - 11:42
« Moi aussi » C’est minuscule, à peine osée, mais ces deux mots saisissent aux tripes la sorcière pour y asseoir qu’il était définitivement plus sage de ne pas aller plus loin. Ne pas briser ce sursaut d’affirmation en voulant le traîner trop vite, trop fort à sa suite. Il fallait le cultiver et non pas tirer dessus comme le chien fou qu’elle était. Ainsi Cataleya demeure là, le menton tout juste posé sur ce crâne timide pour lui assurer que ce n’était pas grave. Qu’elles prendraient leur temps si c’était ce dont Apsara avait besoin, et qu’il était encore moins grave que l’une comme l’autre se décide à se raviser. Quelque part sans doute, le dragon s’essayait à la rassurer, soufflant paisiblement au-dessus de l’obsidienne de sa chevelure faute de l'embrasser au point de clore doucement les yeux pour profiter de l’instant. S’enivrer de l’étrange quiétude qui dansait au-dessus des braises rougeoyantes entre leur deux corps serrés. « Je crois que… » Les cils de la lufkin étendent leurs ailes, et c’est la foule que percent ses grands yeux bleu en attente d’une suite. D’un accord peut être. D’un ravissement sans doute, puisqu’elle la sent, oui, se raidir tout contre ses écailles. Celui-ci ne tardent pas et c’est d’un pas docile que Cataleya se recule pour permettre à la brune de filer, effleurant à peine sa main pour lui éviter toute précipitation dans la course en direction d’un James qu’elle sentait les fixer.
-J’ai été heureuse de partager ce moment avec toi, Apsara.
Lui souffle t’elle à peine, comme pour garder cette poignet de mot sous le joug du confidentiel. Ils n’appartiennent de toute manière qu’à elles. Et, comme pour attester de leur sincérité c’est délicate que la rousse les appose sur le revers de ce poignet qu’elle tenait à peine. Pudique et chaste baisé. Elle le relâche finalement avec douceur et se détourne à son tour, rangeant sagement ses mains dans son dos à mesure que le pas retrouvait Miguel et cette jolie brune qui lui sembla avenante et solaire. Pourtant, c’est un peu penaude que la Blackthorn avançait, appuyant un peu contre le bras de son aimé arrivé à sa hauteur pour appeler un tendre baisé posé sur son front. Elle craignait d’avoir effrayé Apsara ou de s’être faite une nouvelle fois trop passionnée, mais reprit sans mal le fil de la discussion qui se liait entre les deux anciens grymm qu’elle venait de rejoindre. Sous les rires, la gêne se dissipe et l'assurance se retrouve sans mal, appuyée sur celle du Pajares de cette Aliyah avec qui elle avait tôt fait de partager le verre.
-On migre ?
-Allons y capitaine ! Elle s'était mise au garde à vous, miss Blackthorn, faussement disciplinée quand pourtant le sourire trahissait une malice difficile à canaliser. La soirée s'annonçait stimulante.
-Fin-
-J’ai été heureuse de partager ce moment avec toi, Apsara.
Lui souffle t’elle à peine, comme pour garder cette poignet de mot sous le joug du confidentiel. Ils n’appartiennent de toute manière qu’à elles. Et, comme pour attester de leur sincérité c’est délicate que la rousse les appose sur le revers de ce poignet qu’elle tenait à peine. Pudique et chaste baisé. Elle le relâche finalement avec douceur et se détourne à son tour, rangeant sagement ses mains dans son dos à mesure que le pas retrouvait Miguel et cette jolie brune qui lui sembla avenante et solaire. Pourtant, c’est un peu penaude que la Blackthorn avançait, appuyant un peu contre le bras de son aimé arrivé à sa hauteur pour appeler un tendre baisé posé sur son front. Elle craignait d’avoir effrayé Apsara ou de s’être faite une nouvelle fois trop passionnée, mais reprit sans mal le fil de la discussion qui se liait entre les deux anciens grymm qu’elle venait de rejoindre. Sous les rires, la gêne se dissipe et l'assurance se retrouve sans mal, appuyée sur celle du Pajares de cette Aliyah avec qui elle avait tôt fait de partager le verre.
-On migre ?
-Allons y capitaine ! Elle s'était mise au garde à vous, miss Blackthorn, faussement disciplinée quand pourtant le sourire trahissait une malice difficile à canaliser. La soirée s'annonçait stimulante.
-Fin-
James Blackthorn est fan