- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Wildflowers (Cam)
Mar 19 Mar 2024 - 20:11
Outfit - Épuisée par des gardes qu’elle enchaînait pour ne plus réfléchir, Cataleya pose le genoux sur la table de billard et se hisse à la manière d’un chat, allongeant le dos sous les drapés de perles qui masquait à peine ses cicatrices trop nombreuses. D’un geste habile elle arme sa quille dans un sourire prédateur puisque aucune des billes ne lui avait pour l’heure échappée, mais jette tout de même un dernier regard vers la porte de la taverne, guettant le retour d’un espagnol prit par entraînement. Si le don se faisait capricieux, exacerbant des sons aux frontières de l’audible jusqu’à les rendre infernaux, l’esprit s’accrochait à de minuscules ancres pour ne pas dériver. L’entrechoc de la résine et des numéros, à rythme régulier, avait le mérite de discipliner tout le chaos qui nécrosait son âme et sa raison. Elle ne parvenait pourtant plus à réfléchir, petite Blackthorn, puisque ses sens vrillaient un à un sous la fatigue et saturait l’esprit jusqu’à le plonger dans un épais brouillard où plus rien n’avait de réelle prise. Seule subsistaient ces foutus boules qui disparaissaient dans les coins de la table, engloutis, ou du moins subitement poussés dans un geste sans défaut. “‘Tain, tu fais chier Blackthorn” Souffle son adversaire adossé non loin, impuissant devant le carnage orchestré par la lufkin. Elle n’y prête pourtant aucune attention puisque le bruit du verre, tapé sans grande délicatesse contre le bar, lui happe une attention devenue quasi maladive.
Cataleya était épuisée, oui, mais bien incapable de rentrer puisque l’ombre du manoir familial -ce soir- l’effrayait. La faute à quelques lenteurs de l’esprit qui avait retardé ses diagnostiques à Sainte Marie, et une tasse qu’elle avait laissé échapper après une dernière pause sautée. A croire qu’elle ne se sentait plus à la hauteur de la couronne qui, en haut de sa sinistre tour, l’attendait Alors, puisque l'imperfection alourdit le moral, la Favorite fuit. Elle se perd dans la foule qui observe le dernier match de quidditch que crache le téléviseur au dessus de leur tête, accepte la dérive, un peu du moins, puisque l’esprit se rattrape encore aux courses folles des boules que prend en chasse sa précise quille trop précise. Elle se perd un peu parmi les parfums qui sature son nez et entête l’esprit puisque, évidemment, il s’acharne à les décrypter. Doucement le dos se creuse un peu pour croiser une trajectoire qu’elle ne pourrait atteindre autrement, mais l’oeil dérive une seconde, harponne une âme qu’elle n’avait jusqu’alors pas prit le temps de détailler.
Elle a le parfum délicieux, petite madeleine de Proust ; celui des financiers qui lui réconfortait le cœur. Ou du moins, celui de l’amande qui les composait. Aussi l’oeil peinte t’il à retourner à cette noire qu’elle s’apprêtait à taper, pour se perdre sur les traits si délicat de son visage. Quelques effluves de lavande l’embrasse, l’effleure à peine, mais cela suffit à rappeler à la nymphe ce thé qui accompagnait souvent ces biscuits chéris. Seul repas qu’elle acceptait lorsque l’angoisse lui écrasait l'estomac. Oui, elle porte le parfum du Réconfort, cette étrange âme, et ce simple fait la perturbe assez pour que la quille manque sa cible.
“ENFIN !” Souffle son adversaire, trop content de pouvoir finalement jouer. La moue tord les trait de la Blackthorn qui redresse finalement le dos, toujours sagement à genoux sur le tapis vers puisqu’elle le voit à la tenu de son adversaire : la boule visée partirait de travers. Le Wright face à elle n’en démord pourtant pas, et c’est dans un soupire lourd de sens qu’elle daigne finalement posé pied à terre, s’adossant tout à côté de cet homme dont le parfum l’apaisait étrangement. Et, puisqu'il était évident qu'elle le détaillait avec attention, la voix s'élève enfin, en tout point enchanteresse.
- Jolies bottes. Parce qu'il fallait bien un prétexte à cette observation intensive, et qu'elles étaient effectivement canons.
@Cameron Dullahan
Cataleya était épuisée, oui, mais bien incapable de rentrer puisque l’ombre du manoir familial -ce soir- l’effrayait. La faute à quelques lenteurs de l’esprit qui avait retardé ses diagnostiques à Sainte Marie, et une tasse qu’elle avait laissé échapper après une dernière pause sautée. A croire qu’elle ne se sentait plus à la hauteur de la couronne qui, en haut de sa sinistre tour, l’attendait Alors, puisque l'imperfection alourdit le moral, la Favorite fuit. Elle se perd dans la foule qui observe le dernier match de quidditch que crache le téléviseur au dessus de leur tête, accepte la dérive, un peu du moins, puisque l’esprit se rattrape encore aux courses folles des boules que prend en chasse sa précise quille trop précise. Elle se perd un peu parmi les parfums qui sature son nez et entête l’esprit puisque, évidemment, il s’acharne à les décrypter. Doucement le dos se creuse un peu pour croiser une trajectoire qu’elle ne pourrait atteindre autrement, mais l’oeil dérive une seconde, harponne une âme qu’elle n’avait jusqu’alors pas prit le temps de détailler.
Elle a le parfum délicieux, petite madeleine de Proust ; celui des financiers qui lui réconfortait le cœur. Ou du moins, celui de l’amande qui les composait. Aussi l’oeil peinte t’il à retourner à cette noire qu’elle s’apprêtait à taper, pour se perdre sur les traits si délicat de son visage. Quelques effluves de lavande l’embrasse, l’effleure à peine, mais cela suffit à rappeler à la nymphe ce thé qui accompagnait souvent ces biscuits chéris. Seul repas qu’elle acceptait lorsque l’angoisse lui écrasait l'estomac. Oui, elle porte le parfum du Réconfort, cette étrange âme, et ce simple fait la perturbe assez pour que la quille manque sa cible.
“ENFIN !” Souffle son adversaire, trop content de pouvoir finalement jouer. La moue tord les trait de la Blackthorn qui redresse finalement le dos, toujours sagement à genoux sur le tapis vers puisqu’elle le voit à la tenu de son adversaire : la boule visée partirait de travers. Le Wright face à elle n’en démord pourtant pas, et c’est dans un soupire lourd de sens qu’elle daigne finalement posé pied à terre, s’adossant tout à côté de cet homme dont le parfum l’apaisait étrangement. Et, puisqu'il était évident qu'elle le détaillait avec attention, la voix s'élève enfin, en tout point enchanteresse.
- Jolies bottes. Parce qu'il fallait bien un prétexte à cette observation intensive, et qu'elles étaient effectivement canons.
@Cameron Dullahan
- Cameron DullahanOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 109
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat
» âge : 22
» situation : Célibataire
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» particularité : Métamorphomage
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Re: Wildflowers (Cam)
Jeu 21 Mar 2024 - 17:45
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
La Sainte Trinité avait prévu de se réunir dans la Taverne du Troll, comme l’habitude l’imposait à raison d’une fois par mois. Au moins. L’emploi du temps de chacun des membres était si particulier qu’il pouvait vite devenir impossible pour eux de se retrouver en dehors de leur lieu de travail ou de leurs appartements respectifs, et Merlin sait qu’il était hors de question qu’ils entretiennent une vie de transplanage-boulot-dodo. Si le retard pouvait être toléré, nul ne pouvait prétendre pouvoir y échapper. Tous s’accordaient pour dire qu’il n’y avait pas de plus grandes priorités que de profiter de la chaleur de leurs âmes sœurs.
@Joeïa Yoon avait prévenu qu’elle n’arriverait pas tout de suite. Son double tout autant, puisque sa dernière chorégraphie nécessitait quelques modulations qui ne prendrait pas beaucoup de temps. Ok. Très bien. Il ne fallait rien de moins pour torturer les méninges de Cameron. L’un affirmait arriver en début de soirée. L’autre, dans le courant de celle-ci. Vous vous moquez de moi, les gars ? Qu’est-ce que ça voulait dire, au juste ? Sans heure à suivre, ni plan d’attaque, le sorcier avait été à deux doigts de partir en sucette. Et s’il arrivait trop tôt ? Ou trop tard ? A quel moment devait-il commencer à se préparer ? Est-ce qu’il devait les attendre chez lui, en bas de l’immeuble, ou bien là-bas directement ? L’Assistante anticipa le déraillement et le remis rapidement sur les rails à coup d’injonctions salvatrices : Get ready now. See you there. Love & stop overthink'
Une lourde cape de velours protégea sa peau du mordant du mois de mars, bien qu’il se fasse moins saisissant à mesure que les journées s’allongeaient. Le capuchon était rabattu sur des mèches indécises, tirant entre un blond délicat et un châtain timide. Son pas était pressé, puisque la peur d’être intercepté par un moldu ne cessait de croitre dans sa tête. Pas de Jo pour lui servir de barrage face à l’adversité. Il n’y avait que lui et ses merveilleuses bottes qui frappaient vivement le sol, lui imposant un rythme qu’il imaginait avoir emprunté au plus beau des défilés. La hanche chaloupa au moindre arrêt nécessaire, alors que l’œil couleur noisette glissait de droite et de gauche avec attention. Être remarqué oui, plutôt deux fois qu’une d’ailleurs, mais pas pour cette crinière indisciplinée ou ses taches éparses à la couleur fluctuante. Il était sorcier et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Littéralement. Eviter le danger. Attirer le regard pour mieux le contrôler. Tirer fort la commissure des lèvres au premier jugement qui viendrait titiller son tympan. Présenter son majeur décoré de nombreux de anneaux avant d’investir le QG.
Les odeurs fortes lui chatouillèrent aussitôt les narines et la chaleur de plomb eut tôt fait de lui faire tomber l’épais tissus de son dos. Sur sa tête, un couvre-chef d’un rouge bordeaux incitait l’œil à en fixer la chaine argentée, plutôt que de se disperser sur les fins filets d’or qu’il recouvrait. Certains glissaient devant ses yeux et lui imposaient de les remettre à sa place régulièrement, d’un mouvement de la tête ou du revers de la main. Sa tenue dénotait avec l’ambiance unique du lieu mais ne lui fit ressentir aucun décalage. Merci à cette pinte de bière qui invitait à l’amitié et ouvrait la discussion ! Rainbow était dans son élément et gommait le décalage pourtant évident. Un sourire affable, une paume qui en frôle une autre. Par inadvertance, toujours. Il testait les limites d’autrui, s’y calquait avec l’aisance d’un caméléon. Il buvait aussi, puisqu’il s’amusait à trinquer à chaque nouveau verre présenté. L’index d’un nouveau camarade, ou plus si la nuit l’y invitait, attira son attention. Il suivit le doigt, bien sûr, et rencontra le dos d’une divine créature.
Flamboyante. La joueuse avait fait de la table son terrain de jeu. Elle y gouvernait d’une main de maitre et ne laissait que peu d’espoir à l’Envahisseur. S’il eut l’occasion d’utiliser sa cane pour autre chose que de soutenir son énorme carcasse, il paraissait évident que son attaque se solderait par un échec. Au moins, il essayait. C’était tout à son honneur.
Une voix chanta non loin de son oreille et l’arracha au spectacle. Sans mal, puisque la fin paraissait être jouée d’avance. Il n’y avait rien d’intéressant à revoir un film dont on connaissait déjà l’issu, sauf s’il lorsqu’il s’agissait d’un classique.
« Je te remercie. J’apprécie d’autant plus le compliment qu’il me parvient d’une personne de goût. »
L’index et le majeur viennent pincer une des perles blanches et le porter à ses prunelles intéressées, n’en déplaise au poux vexé qu’il venait de délaisser. La main disponible se fit douce en se posant sur l’avant-bras, comme pour assurer une disponibilité. Infime, certes, mais présente. Pour l’instant, du moins.
« J’aime beaucoup ce que tu portes. Ce n’est pas commun. »
Est-ce qu’il l’enviait ? Un peu. Il n’avait rien de semblable dans son placard. Il s’imaginait tout à fait dedans. Le tissu noir en moins. Nul doute que ça produirait son petit effet au Styx.
« Ton tour Blackthorn » bougonna l’adversaire en ayant manqué la boule. Comme prévu.
Les lippes se tordirent en une mimique moqueuse et les yeux, étrangement plus rayonnant, quittèrent sa belle figure pour approcher la boule noire.
« Et si tu terminais cette partie ? Tu devrais pouvoir le faire en un claquement de doigt. Pas vrai ? » Mr. Grincheux tenta bien de souligner sa malchance pour excuser sa défaire prochaine, mais s’acharna à leur assurer que rien n’était perdu pour autant. Ah oui ?
« Très bien. J’offre la boisson de son choix au gagnant ! Qu’est-ce que tu prendras ma belle ? » Un rire remonta le long de sa gorge, plus grave encore que le timbre de sa voix. Il offrit un clin d’œil plein de malice à la Rouquine avant de remettre du volume dans ses manches en mousseline. Mr.Poux y avait touché et avait fait un pli. C’est bien pour ça qu’un corps nu était plus agréable à toucher, m’enfin. Il le gratifia d’un petit sourire, heureux de cette forme maladroite d’attention.
@Joeïa Yoon avait prévenu qu’elle n’arriverait pas tout de suite. Son double tout autant, puisque sa dernière chorégraphie nécessitait quelques modulations qui ne prendrait pas beaucoup de temps. Ok. Très bien. Il ne fallait rien de moins pour torturer les méninges de Cameron. L’un affirmait arriver en début de soirée. L’autre, dans le courant de celle-ci. Vous vous moquez de moi, les gars ? Qu’est-ce que ça voulait dire, au juste ? Sans heure à suivre, ni plan d’attaque, le sorcier avait été à deux doigts de partir en sucette. Et s’il arrivait trop tôt ? Ou trop tard ? A quel moment devait-il commencer à se préparer ? Est-ce qu’il devait les attendre chez lui, en bas de l’immeuble, ou bien là-bas directement ? L’Assistante anticipa le déraillement et le remis rapidement sur les rails à coup d’injonctions salvatrices : Get ready now. See you there. Love & stop overthink'
Une lourde cape de velours protégea sa peau du mordant du mois de mars, bien qu’il se fasse moins saisissant à mesure que les journées s’allongeaient. Le capuchon était rabattu sur des mèches indécises, tirant entre un blond délicat et un châtain timide. Son pas était pressé, puisque la peur d’être intercepté par un moldu ne cessait de croitre dans sa tête. Pas de Jo pour lui servir de barrage face à l’adversité. Il n’y avait que lui et ses merveilleuses bottes qui frappaient vivement le sol, lui imposant un rythme qu’il imaginait avoir emprunté au plus beau des défilés. La hanche chaloupa au moindre arrêt nécessaire, alors que l’œil couleur noisette glissait de droite et de gauche avec attention. Être remarqué oui, plutôt deux fois qu’une d’ailleurs, mais pas pour cette crinière indisciplinée ou ses taches éparses à la couleur fluctuante. Il était sorcier et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Littéralement. Eviter le danger. Attirer le regard pour mieux le contrôler. Tirer fort la commissure des lèvres au premier jugement qui viendrait titiller son tympan. Présenter son majeur décoré de nombreux de anneaux avant d’investir le QG.
Les odeurs fortes lui chatouillèrent aussitôt les narines et la chaleur de plomb eut tôt fait de lui faire tomber l’épais tissus de son dos. Sur sa tête, un couvre-chef d’un rouge bordeaux incitait l’œil à en fixer la chaine argentée, plutôt que de se disperser sur les fins filets d’or qu’il recouvrait. Certains glissaient devant ses yeux et lui imposaient de les remettre à sa place régulièrement, d’un mouvement de la tête ou du revers de la main. Sa tenue dénotait avec l’ambiance unique du lieu mais ne lui fit ressentir aucun décalage. Merci à cette pinte de bière qui invitait à l’amitié et ouvrait la discussion ! Rainbow était dans son élément et gommait le décalage pourtant évident. Un sourire affable, une paume qui en frôle une autre. Par inadvertance, toujours. Il testait les limites d’autrui, s’y calquait avec l’aisance d’un caméléon. Il buvait aussi, puisqu’il s’amusait à trinquer à chaque nouveau verre présenté. L’index d’un nouveau camarade, ou plus si la nuit l’y invitait, attira son attention. Il suivit le doigt, bien sûr, et rencontra le dos d’une divine créature.
Flamboyante. La joueuse avait fait de la table son terrain de jeu. Elle y gouvernait d’une main de maitre et ne laissait que peu d’espoir à l’Envahisseur. S’il eut l’occasion d’utiliser sa cane pour autre chose que de soutenir son énorme carcasse, il paraissait évident que son attaque se solderait par un échec. Au moins, il essayait. C’était tout à son honneur.
Une voix chanta non loin de son oreille et l’arracha au spectacle. Sans mal, puisque la fin paraissait être jouée d’avance. Il n’y avait rien d’intéressant à revoir un film dont on connaissait déjà l’issu, sauf s’il lorsqu’il s’agissait d’un classique.
« Je te remercie. J’apprécie d’autant plus le compliment qu’il me parvient d’une personne de goût. »
L’index et le majeur viennent pincer une des perles blanches et le porter à ses prunelles intéressées, n’en déplaise au poux vexé qu’il venait de délaisser. La main disponible se fit douce en se posant sur l’avant-bras, comme pour assurer une disponibilité. Infime, certes, mais présente. Pour l’instant, du moins.
« J’aime beaucoup ce que tu portes. Ce n’est pas commun. »
Est-ce qu’il l’enviait ? Un peu. Il n’avait rien de semblable dans son placard. Il s’imaginait tout à fait dedans. Le tissu noir en moins. Nul doute que ça produirait son petit effet au Styx.
« Ton tour Blackthorn » bougonna l’adversaire en ayant manqué la boule. Comme prévu.
Les lippes se tordirent en une mimique moqueuse et les yeux, étrangement plus rayonnant, quittèrent sa belle figure pour approcher la boule noire.
« Et si tu terminais cette partie ? Tu devrais pouvoir le faire en un claquement de doigt. Pas vrai ? » Mr. Grincheux tenta bien de souligner sa malchance pour excuser sa défaire prochaine, mais s’acharna à leur assurer que rien n’était perdu pour autant. Ah oui ?
« Très bien. J’offre la boisson de son choix au gagnant ! Qu’est-ce que tu prendras ma belle ? » Un rire remonta le long de sa gorge, plus grave encore que le timbre de sa voix. Il offrit un clin d’œil plein de malice à la Rouquine avant de remettre du volume dans ses manches en mousseline. Mr.Poux y avait touché et avait fait un pli. C’est bien pour ça qu’un corps nu était plus agréable à toucher, m’enfin. Il le gratifia d’un petit sourire, heureux de cette forme maladroite d’attention.
Codage par Libella sur Graphiorum
Living in a Rainb♡wland
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: Wildflowers (Cam)
Sam 23 Mar 2024 - 1:45
Cataleya n’avait jamais été une artiste, quoi qu’on puisse lui glisser à l’oreille lorsque de grand classique tordait son corps sous la diaphane caresse du soleil. La danse, comme le chant, étaient des extensions de son corps. Des éléments de langages pour palier à son inintelligence émotionnelle et aux failles que creusait ses incompréhensions et mots. Des outils, certes beaux, mais qu’elle n’avaient jamais su transcender puisque dénuée de cette fibre si particulière qui creusait le fossé entre les Artiste du Beau, et leur utilisateur. Pourtant animée d’une sensibilité exacerbée, quoique souvent incomprise puisque venant à éclore en florilège chaotique, la lufkin n’en demeurait pas moins amatrice d’Art. Dévoreuse de toile. Elle ne s’était d’ailleurs toujours éprise que de profils hautement passionnés. James et ses crayonnés, Cillian et sa musique, Miguel et son balais, et se laissait émouvoir par le soleil qui pointait à l’aube. Si son goût pour la lecture avait dévié des romans pour se faire purement utilitaire, puisqu’il lui fallait sans cesse exceller et qu’elle avait toujours craint de devenir une énième Bovary, l’imaginaire demeurait vivace et inspiré. Et il s’inspira, là, sur les traits délicats de cet ephèbe de marbre blanc.
Si le regard de la lufkin se plisse de délice sous les caresses du compliment, force est de constater que le corps vient à se raidir lorsque s’amorce vers elle un premier mouvement. Elle ne prend pourtant pas la fuite, mord moins encore, mais les vagues de son regard s’écrase avec insistance sur cette main posé sur son avant bras. Maladivement. Le second compliment ne lui redresse pas le menton, mais la voix grasse de son adversaire, elle, la rapelle si habilement que tout Blackthorn aurait reconnu dans ce retour en équilibre sur la précipitation et l’éther, l’oeuvre d’une Claudia qui se plaisait à la siffler. La voir revenir à toute allure, sagement rangé contre sa jambe. Dénuée d’hésitation la main se porte alors sur la queue du billard, rode un instant autour du tapis vert et s’arme. Elle écoute d’une oreille distraite l’échange entre son adversaire et cet homme à la beauté des anges, mais étire sous des canines trop aiguisée un sourire à la pointe satisfaite lorsqu’elle se laisse aller à croiser ce clin d’oeil aux allures complices. Evidemment qu’elle plierait le jeu avec cet ultime coup.
“Une stout.” Marque t’elle simplement, bien loin des habituelles bièraubeurre qu’elle trouvait écoeurant à souhait. Elle les aimait douce et crémeuse, chocolaté, avec une pointe de vanille. Une exigence constante, même dans ces petites choses, qui ne s’atténuaient qu’au contact d’un Pajares et son amour du “c’est pas grave, Cat” qui l’avait doucement conduite à à se faire plus permissive. Aussi ne précise-t-elle pas les aromes et la teneur en amertume qu’elle se voulait pourtant exiger, se contentant d’une couleur de robe en guise de réponse. Une poignée de seconde, en tout cas. “Une Ursine. S’il n’y a pas, une Forêt-noire, et s’il la taverne est incapable de se fournir chez de vrai brasseur, un rhum arrangé de la cuvé spéciale.” Foutu pour foutu, autant remettre son âme au diable. Le coup part, et se redressant avant même que la noire ne se voit engloutit dans un coin, acculée par la victoire, la Blackthorn se redresse. Déjà son adversaire s'indigne, réclame sa vengeance, mais la rousse fait fi de la plainte et tourne le dos au champ de bataille. “ Tu étais d'un ennui mortel. ” se contente t'elle, lissant d'une main un peu trop vive le pli sur son pantalon avant de réajuster ses perles.
Cette brève toilette ne dure cependant pas car il ne faut que quelques seconde à l'animagus pour jeter les vagues de son regard sur l'inconnu. Les verres offert, elle avait apprit à s'en méfier ; c'était souvent la porte ouverte à une drague lourde et infecte devant lequel elle préféra faucher, avant que ne fleurisse tout espoir déplacé.
“Cataleya, médicomage, demander mon âge serait impoli, et je suis déjà casée.” Si la voix se fait enchanteresse, le ton est rapidement rythmé comme le ferait un aboiement. Et à y regarder de plus près, c'est vrai qu'elle le toise un peu comme un chien le ferait derrière les grilles d'une maison qu'il protégeait. L'expression se radoucie pourtant après un bref soupire. “Mais puisque tu t'habilles bien, et que tu as une voix agréable, je consens à discuter si tu ne t'essayes pas à verser quoi que ce soit dans mon verre. De toute manière, si tu t'y essayais, je le saurais.”
Si le regard de la lufkin se plisse de délice sous les caresses du compliment, force est de constater que le corps vient à se raidir lorsque s’amorce vers elle un premier mouvement. Elle ne prend pourtant pas la fuite, mord moins encore, mais les vagues de son regard s’écrase avec insistance sur cette main posé sur son avant bras. Maladivement. Le second compliment ne lui redresse pas le menton, mais la voix grasse de son adversaire, elle, la rapelle si habilement que tout Blackthorn aurait reconnu dans ce retour en équilibre sur la précipitation et l’éther, l’oeuvre d’une Claudia qui se plaisait à la siffler. La voir revenir à toute allure, sagement rangé contre sa jambe. Dénuée d’hésitation la main se porte alors sur la queue du billard, rode un instant autour du tapis vert et s’arme. Elle écoute d’une oreille distraite l’échange entre son adversaire et cet homme à la beauté des anges, mais étire sous des canines trop aiguisée un sourire à la pointe satisfaite lorsqu’elle se laisse aller à croiser ce clin d’oeil aux allures complices. Evidemment qu’elle plierait le jeu avec cet ultime coup.
“Une stout.” Marque t’elle simplement, bien loin des habituelles bièraubeurre qu’elle trouvait écoeurant à souhait. Elle les aimait douce et crémeuse, chocolaté, avec une pointe de vanille. Une exigence constante, même dans ces petites choses, qui ne s’atténuaient qu’au contact d’un Pajares et son amour du “c’est pas grave, Cat” qui l’avait doucement conduite à à se faire plus permissive. Aussi ne précise-t-elle pas les aromes et la teneur en amertume qu’elle se voulait pourtant exiger, se contentant d’une couleur de robe en guise de réponse. Une poignée de seconde, en tout cas. “Une Ursine. S’il n’y a pas, une Forêt-noire, et s’il la taverne est incapable de se fournir chez de vrai brasseur, un rhum arrangé de la cuvé spéciale.” Foutu pour foutu, autant remettre son âme au diable. Le coup part, et se redressant avant même que la noire ne se voit engloutit dans un coin, acculée par la victoire, la Blackthorn se redresse. Déjà son adversaire s'indigne, réclame sa vengeance, mais la rousse fait fi de la plainte et tourne le dos au champ de bataille. “ Tu étais d'un ennui mortel. ” se contente t'elle, lissant d'une main un peu trop vive le pli sur son pantalon avant de réajuster ses perles.
Cette brève toilette ne dure cependant pas car il ne faut que quelques seconde à l'animagus pour jeter les vagues de son regard sur l'inconnu. Les verres offert, elle avait apprit à s'en méfier ; c'était souvent la porte ouverte à une drague lourde et infecte devant lequel elle préféra faucher, avant que ne fleurisse tout espoir déplacé.
“Cataleya, médicomage, demander mon âge serait impoli, et je suis déjà casée.” Si la voix se fait enchanteresse, le ton est rapidement rythmé comme le ferait un aboiement. Et à y regarder de plus près, c'est vrai qu'elle le toise un peu comme un chien le ferait derrière les grilles d'une maison qu'il protégeait. L'expression se radoucie pourtant après un bref soupire. “Mais puisque tu t'habilles bien, et que tu as une voix agréable, je consens à discuter si tu ne t'essayes pas à verser quoi que ce soit dans mon verre. De toute manière, si tu t'y essayais, je le saurais.”
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★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
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Re: Wildflowers (Cam)
Ven 29 Mar 2024 - 11:12
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Les ambres se posèrent avec envie sur les rangées de perles dansantes. Jamais elles ne s’aventurèrent plus loin, à s’extasier sur la peau laiteuse quoiqu’attaquée par endroit. Pie admirative de ce vêtement bijou, il se plaisait à s’imaginer le lui emprunter ou taper effrontément du pied en rentrant pour qu’au moins l’un des deux comparses daigne l’accompagner sur le chemin de l’Enfer. Une virée shopping. Terrible, pour quiconque ne connaissait pas ses rituels compliqués. Interminable, lorsqu’il avait une idée bien précise en tête. Capricieux ? Oui, mais à raison. Cette parure était belle, rendue époustouflante par la prestance du modèle. S’il n’avait aucun doute à s’imaginer charmant-porteur, il doutait pouvoir rendre le même effet. Reine parmi la plèbe.
Le moustique, exempt de toute grâce ou soupçon de bon goût, vint voleter près de leurs oreilles. Le zonzonnement était si désagréable qu’il désarçonna sans mal le blond. La main se porta alors au diamant décorant son lobe, comme l’enfant sauterait sur une peluche rassurante. Véritable anti-stress, il avait été percé dans ses plus jeunes années d’une façon plutôt laide. Il l’adulait, se gorgeait de la confiance qu’il lui octroyait. Un sourire taquin pour toute défense face à l’envahisseur, il encouragea la lionne à terminer le match sans oublier de souligner l’évidence : l’incompétence de l’adversaire. De biens jolis mots pour repousser autrui à sa place. Séduire l’ennemis pour mieux s’en défaire.
« Ce sera tout ? » Les lippes s’étirèrent sur une ligne de dents blanches, avant qu’il ne se mette à rire doucement. Il aurait dû prendre des notes. Son exigence l’amusa, là où beaucoup aurait pu s’en plaindre. Qui était-il pour juger l’aspect pointilleux d’une personnalité ? Il se savait particulièrement difficile à vivre et ne comprenait que trop bien l’importance du détail.
La partie fut pliée rapidement, ce qui lui assurait de garder la demande excessivement précise. Parfait. L’insecte venait d’être superbement écrasé du talon, et planté superbement sur place. Le pauvre pensa-t-il plus par reflexe que réel empathie. Non pas qu’il en soit dépossédé, bien au contraire. Foutu sensible, un rien pouvait lui tirer des larmes. Il n’en avait juste pas en réserve pour lui. Son attention avait depuis longtemps été happé par la rousse. Il en ignora le poste radio grésillant qui lui donnait, une fois sur deux, des sueurs froides. Il suffirait pourtant de tourner le bouton d’un petit quart, tout au plus... Il en oublia de regarder vers le comptoir au moindre tintement de verre. Il cessa même de compter les rangées de perle de son vêtement.
« Cameron. Tatoueur, perceur et artiste pour son loisir. » Un ricanement rauque remonta de sa gorge, avant d’éclater en un rire pur. Son épaule s’éloigna naturellement du sorcier qui se trouvait à ses côtés, ne supportant plus le contact qui l’avait pourtant régalé la demi-heure précédente. Au contraire, ça le démangeait. « 22 ans, né sous le signe du Cancer. Corps et cœur à prendre, quand l’occaz’ le permet. J’aime le bleu aussi. » Il tapa dans ses mains, décolla son dos du mur et pris soin de remettre du volume à sa tenue là où c’était nécessaire, lissant le pantalon par la suite. « Les présentations étant faites, puis-je aller chercher ton gain ? Ou tiens-tu à me placer sous surveillance ? ».
Le mordant de la lionne avait terminé de fixer sa concentration sur elle. Il était amusé sans vraiment savoir quoi en penser. Il avait l’habitude des tempéraments forts, mais c’était tout à fait différent de celui de Joe. Vivifiant, en quelques sortes. Ses bottes merveilleuses le conduire jusqu’au bar où il put passer la commande. Exacte. A la virgule près. Son index ramena derrière son oreille une mèche couleur des blés, avant de s’attaquer à placer plus correctement ses voisines sous son chapeau.
mentions de : @Joeïa Yoon et @Joshua Yoon
Codage par Libella sur Graphiorum
Living in a Rainb♡wland
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
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Re: Wildflowers (Cam)
Mer 24 Avr 2024 - 22:23
Tatoueur. La profession plisse un sourcil de la Blackthorn qui n’en a jamais véritablement côtoyé. Elle s’était pourtant bien faite tatouer le creux de sa cuisse, mais c’était uniquement pour répondre à l’inexorable peur de mourir entre les murs de sa demeure sans que ne lui soit porté le moindre secours. Un appel à l’aide, plus qu’une envie de faire de son corps une toile. Ca ne l’avait pourtant pas empêché de longuement réfléchir au motif de ce tatouage de sang et à son positionnement puisqu’elle craignait de finir le visage éclaté contre un mur si ses parents le découvraient. Perceur. Le regard de la Blackthorn l’observe des bottes jusqu’à la tête, puis de la tête jusqu'aux bottes, mais le profil gagne en intérêt avec ce qui suit. Décidément, ce Cameron saurait peut-être l’arracher à l’enfer que devenait la foule lorsque la Blackthorn voyait sa magie lui filer entre les doigts. La divertir, du moins, en attendant que son precieux @Miguel ne l’emporte sur son épaule. “Puis-je aller chercher ton gain” La Blackthorn esquisse une moue légèrement capricieuse mais finit par opiner du chef, quand bien même elle peine à rester en place le temps de la commande. Sifflant finalement au-dessus de la foule pour attirer l’attention du blond, une main tendue vers les lumière de la Taverne pour ne pas se laisser engloutir, la voix de Cataleya Blackthorn porte étonnamment loin. Bien trop habituée à gueuler ses exigences pour ne pas avoir compris comment fonctionnait son diaphragme.
“On va dehors !” Elle ne lui laisse pas véritablement le choix puisque déjà elle se faufile vers la terrasse extérieur pour échapper à l’air suffoquant de la taverne du Troll. Elle l’aimait pourtant, cet endroit. Du moins elle avait apprit à l’aimer après des années de jugement et détestation puisqu’elle était incapable d’esquisser un pas loin du coin dans lequel elle campait. A cette époque-là, Miguel la menait bien plus à la baguette qu’il ne le pensait puisque, le perdre de vue déclenchait les pires angoisses chez la Blackthorn. Et à l’époque, elle le trouvait aussi ridicule déplacé, puisqu’il ne pensait qu’à la sauter. C’était ici qu’elle l’avait giflé par deux fois, et ici qu’elle avait finalement fini par l’apprécier quand il ne lorgnait pas sur ses seins. C’était pourtant loin de la foule qu’elle s’était timidement éprise de lui. Se hissant sur le muret qui entourait la terrasse comme l’aurait fait un chat, la Blackthorn s’octroya le droit d’étirer ses bras vers un ciel sanglant, puisqu’au loin mourrait le soleil. La scène aurait pu gagner en poésie si elle n’était pas tâché des bâtiments gris d’Inverness.
N’observant pas même la porte lorsque celle-ci s’ouvre sur le parfum-madeleine du fameux tatoueur, Cataleya s’explique : “Mon don est capricieux quand je manque de sommeil, le bruit devenait infernal.” Les bras retombent souplement, avant que son bleu regard ne viennent de nouveau détailler le blond comme pour comprendre comment pareil homme pouvait être célibataire. Le souci résidait-il en une âme tourmenté ? Les questionnements ne durent pas puisque l’oeil accroche bien vite une silhouette évoluant hasardeusement derrière les fenêtres de la Taverne. “Et puis j’ai franchement utilisé toute mes ressources sociales pour me farcir cet homme plus longtemps. Un très mauvais adversaire au billard. Je ne te le conseille pas.”
Il l’avait abordé pourtant de manière confiante et assuré, tant convaincu par ses capacités que la Blackthorn s’était laissé tenté. La désillusion avait été d’autant plus grande.
- Cameron DullahanOldieㄨ experimented wizard
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★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» particularité : Métamorphomage
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Re: Wildflowers (Cam)
Jeu 2 Mai 2024 - 8:59
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Ses mimiques l’amusaient, à n’en pas douter. Cameron ne parvenait pas à se détacher de ce sourcil impérieux qu’il voyait tressauter au gré de ses envies, ou de ses lippes qu’elle pinçait ou tordait selon l’impact des mots employés. Il aimait ses changements. Mieux. Il en était fasciné. A défaut de maitriser la lecture des cœurs, il aimait en voir les conséquences. Comme on se plaisait à suivre des yeux les cercles réguliers générés par un ricochet, lui se plaisait à suivre la moindre variation gravée sur le visage de ses pairs. Le caractère éphémère de l’instant donnait une toute autre valeur à ces métamorphoses. C’était indescriptible. Emouvant. Beau.
L’Arc-en-ciel se balançait sur ses talons, victime d’une attente dans laquelle il s’était sagement jeté. Les doigts pianotaient sur le comptoir, la bouche dansait au rythme de ses sourires. L’œil ambré suivait avec intérêt la préparation des boissons commandées à foison -la faute à l’ivresse de la jeunesse. La taverne avait ce quelque chose qui réchauffait les cœurs, engourdissait l’esprit. L’atmosphère qui y planait ravissait les sens, apaisait les tourments. On y venait pour s’oublier et cultiver cette petite étincelle de bonheur. C’était contagieux, le bonheur. Les rires, les cris, les contacts. Il n’y avait pas de place pour se morfondre ici. Le choix n’était même pas laissé. Il était viré à coup de pompe aux fesses, sans une once de regret. Le calme ne pouvait être trouvé ici et il n’y était pas insensible. Il adorait ça. Il détestait ça. Un simple grain de poussière suffisait à faire pencher la balance de l’impatient. Mèches dissimulées. Argent dépensé. Alcool en main. Le blondinet cessa de se dandiner pour répondre, enfin, à la demande sacrée que lui imposait son organisme. Bouger. Vivre. S’échapper. La tête hocha fort à la demande de la rousse et il pressa le pas, se faufilant entre les différents cercles qui lui faisaient obstacles.
L’incendie. La chevelure semblait être faite de flammes et se liait si superbement au ciel cramoisi qu’il en resta bouche bée. Littéralement. L’air ne circulait qu’à peine entre ses dents blanches, s’injectant tant bien que mal dans ses veines. Les organes royaux en étaient nourris en priorité, le cœur et l’esprit se taillant naturellement la part du lion. Ses doigts démangeaient aussi, et il dût faire appel à toute sa volonté pour ne pas lâcher les précieuses commandes. Il voulait peindre. L’impératif était si prenant que ça lui brûlait les tripes. Ça le démangeait, l’Artiste, alors il photographia la scène infernale de ses deux amandes. Il détailla la beauté des reflets, des nuances et des chaleurs. Il l’imprima dans sa rétine et rêva de la coucher sur une toile.
« Ton don ? »
La tête s’inclina, rangea cette pulsion dans une jolie boite de velours qu’il noua d’un nœud simple. Le caméléon l’ouvrira plus tard. Il était impatient, comme un gosse devant attendre jusqu’au lendemain alors qu’il savait déjà où étaient cachés ses cadeaux de noël. Il patientera et savourera l’instant, la curiosité l’y aidant. Le cul de l’Ursine tinta sur le muret, avant que le sien ne fasse de même -moins bruyamment, cela s’entend. Il s’était hissé à la force de ses bras et avait naturellement noué ses chevilles. Ça ne durera pas. Dans moins d’une minute, il se balancera. Fâcheuse habitude qui lui apportait pourtant tant de réconfort à l’âme. Ça calmait l’agitation, occupait l’esprit.
« Il te reste assez d’énergie pour me supporter le temps d’un verre, ou ta batterie sociale est vide ? »
Il avait dit ça du plus sérieux qu’il le pouvait, sa tête d’ange basculant et entrainant son dos dangereusement vers le vide. C’est qu’il aimait voir le ciel s’embraser, sans qu’aucune silhouette ne vienne l’entacher.
« Je sais ce que c’est, que d’être à plat. Le contact démange et devient insupportable, comme si on nous frottait une ortie sur la peau. Le bruit écrase et rejette. Les lumières aveugles et les odeurs repoussent. C’est violent, quand on arrive à bout de course. »
Ah. Voilà. Les jambes pendouillaient dans le vide. De la main droite, il leva son verre à sa santé. De la main gauche, il enfonça sur son crane le bonnet osant se retrousser. Parfait équilibriste.
« Je prends note. Il avait l’air amusant, pourtant. »
L’Arc-en-ciel se balançait sur ses talons, victime d’une attente dans laquelle il s’était sagement jeté. Les doigts pianotaient sur le comptoir, la bouche dansait au rythme de ses sourires. L’œil ambré suivait avec intérêt la préparation des boissons commandées à foison -la faute à l’ivresse de la jeunesse. La taverne avait ce quelque chose qui réchauffait les cœurs, engourdissait l’esprit. L’atmosphère qui y planait ravissait les sens, apaisait les tourments. On y venait pour s’oublier et cultiver cette petite étincelle de bonheur. C’était contagieux, le bonheur. Les rires, les cris, les contacts. Il n’y avait pas de place pour se morfondre ici. Le choix n’était même pas laissé. Il était viré à coup de pompe aux fesses, sans une once de regret. Le calme ne pouvait être trouvé ici et il n’y était pas insensible. Il adorait ça. Il détestait ça. Un simple grain de poussière suffisait à faire pencher la balance de l’impatient. Mèches dissimulées. Argent dépensé. Alcool en main. Le blondinet cessa de se dandiner pour répondre, enfin, à la demande sacrée que lui imposait son organisme. Bouger. Vivre. S’échapper. La tête hocha fort à la demande de la rousse et il pressa le pas, se faufilant entre les différents cercles qui lui faisaient obstacles.
L’incendie. La chevelure semblait être faite de flammes et se liait si superbement au ciel cramoisi qu’il en resta bouche bée. Littéralement. L’air ne circulait qu’à peine entre ses dents blanches, s’injectant tant bien que mal dans ses veines. Les organes royaux en étaient nourris en priorité, le cœur et l’esprit se taillant naturellement la part du lion. Ses doigts démangeaient aussi, et il dût faire appel à toute sa volonté pour ne pas lâcher les précieuses commandes. Il voulait peindre. L’impératif était si prenant que ça lui brûlait les tripes. Ça le démangeait, l’Artiste, alors il photographia la scène infernale de ses deux amandes. Il détailla la beauté des reflets, des nuances et des chaleurs. Il l’imprima dans sa rétine et rêva de la coucher sur une toile.
« Ton don ? »
La tête s’inclina, rangea cette pulsion dans une jolie boite de velours qu’il noua d’un nœud simple. Le caméléon l’ouvrira plus tard. Il était impatient, comme un gosse devant attendre jusqu’au lendemain alors qu’il savait déjà où étaient cachés ses cadeaux de noël. Il patientera et savourera l’instant, la curiosité l’y aidant. Le cul de l’Ursine tinta sur le muret, avant que le sien ne fasse de même -moins bruyamment, cela s’entend. Il s’était hissé à la force de ses bras et avait naturellement noué ses chevilles. Ça ne durera pas. Dans moins d’une minute, il se balancera. Fâcheuse habitude qui lui apportait pourtant tant de réconfort à l’âme. Ça calmait l’agitation, occupait l’esprit.
« Il te reste assez d’énergie pour me supporter le temps d’un verre, ou ta batterie sociale est vide ? »
Il avait dit ça du plus sérieux qu’il le pouvait, sa tête d’ange basculant et entrainant son dos dangereusement vers le vide. C’est qu’il aimait voir le ciel s’embraser, sans qu’aucune silhouette ne vienne l’entacher.
« Je sais ce que c’est, que d’être à plat. Le contact démange et devient insupportable, comme si on nous frottait une ortie sur la peau. Le bruit écrase et rejette. Les lumières aveugles et les odeurs repoussent. C’est violent, quand on arrive à bout de course. »
Ah. Voilà. Les jambes pendouillaient dans le vide. De la main droite, il leva son verre à sa santé. De la main gauche, il enfonça sur son crane le bonnet osant se retrousser. Parfait équilibriste.
« Je prends note. Il avait l’air amusant, pourtant. »
Codage par Libella sur Graphiorum
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