- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Wildflowers (Cam) terminé
Mar 19 Mar 2024 - 20:11
Outfit - Épuisée par des gardes qu’elle enchaînait pour ne plus réfléchir, Cataleya pose le genoux sur la table de billard et se hisse à la manière d’un chat, allongeant le dos sous les drapés de perles qui masquait à peine ses cicatrices trop nombreuses. D’un geste habile elle arme sa quille dans un sourire prédateur puisque aucune des billes ne lui avait pour l’heure échappée, mais jette tout de même un dernier regard vers la porte de la taverne, guettant le retour d’un espagnol prit par entraînement. Si le don se faisait capricieux, exacerbant des sons aux frontières de l’audible jusqu’à les rendre infernaux, l’esprit s’accrochait à de minuscules ancres pour ne pas dériver. L’entrechoc de la résine et des numéros, à rythme régulier, avait le mérite de discipliner tout le chaos qui nécrosait son âme et sa raison. Elle ne parvenait pourtant plus à réfléchir, petite Blackthorn, puisque ses sens vrillaient un à un sous la fatigue et saturait l’esprit jusqu’à le plonger dans un épais brouillard où plus rien n’avait de réelle prise. Seule subsistaient ces foutus boules qui disparaissaient dans les coins de la table, engloutis, ou du moins subitement poussés dans un geste sans défaut. “‘Tain, tu fais chier Blackthorn” Souffle son adversaire adossé non loin, impuissant devant le carnage orchestré par la lufkin. Elle n’y prête pourtant aucune attention puisque le bruit du verre, tapé sans grande délicatesse contre le bar, lui happe une attention devenue quasi maladive.
Cataleya était épuisée, oui, mais bien incapable de rentrer puisque l’ombre du manoir familial -ce soir- l’effrayait. La faute à quelques lenteurs de l’esprit qui avait retardé ses diagnostiques à Sainte Marie, et une tasse qu’elle avait laissé échapper après une dernière pause sautée. A croire qu’elle ne se sentait plus à la hauteur de la couronne qui, en haut de sa sinistre tour, l’attendait Alors, puisque l'imperfection alourdit le moral, la Favorite fuit. Elle se perd dans la foule qui observe le dernier match de quidditch que crache le téléviseur au dessus de leur tête, accepte la dérive, un peu du moins, puisque l’esprit se rattrape encore aux courses folles des boules que prend en chasse sa précise quille trop précise. Elle se perd un peu parmi les parfums qui sature son nez et entête l’esprit puisque, évidemment, il s’acharne à les décrypter. Doucement le dos se creuse un peu pour croiser une trajectoire qu’elle ne pourrait atteindre autrement, mais l’oeil dérive une seconde, harponne une âme qu’elle n’avait jusqu’alors pas prit le temps de détailler.
Elle a le parfum délicieux, petite madeleine de Proust ; celui des financiers qui lui réconfortait le cœur. Ou du moins, celui de l’amande qui les composait. Aussi l’oeil peinte t’il à retourner à cette noire qu’elle s’apprêtait à taper, pour se perdre sur les traits si délicat de son visage. Quelques effluves de lavande l’embrasse, l’effleure à peine, mais cela suffit à rappeler à la nymphe ce thé qui accompagnait souvent ces biscuits chéris. Seul repas qu’elle acceptait lorsque l’angoisse lui écrasait l'estomac. Oui, elle porte le parfum du Réconfort, cette étrange âme, et ce simple fait la perturbe assez pour que la quille manque sa cible.
“ENFIN !” Souffle son adversaire, trop content de pouvoir finalement jouer. La moue tord les trait de la Blackthorn qui redresse finalement le dos, toujours sagement à genoux sur le tapis vers puisqu’elle le voit à la tenu de son adversaire : la boule visée partirait de travers. Le Wright face à elle n’en démord pourtant pas, et c’est dans un soupire lourd de sens qu’elle daigne finalement posé pied à terre, s’adossant tout à côté de cet homme dont le parfum l’apaisait étrangement. Et, puisqu'il était évident qu'elle le détaillait avec attention, la voix s'élève enfin, en tout point enchanteresse.
- Jolies bottes. Parce qu'il fallait bien un prétexte à cette observation intensive, et qu'elles étaient effectivement canons.
@Cameron Dullahan
Cataleya était épuisée, oui, mais bien incapable de rentrer puisque l’ombre du manoir familial -ce soir- l’effrayait. La faute à quelques lenteurs de l’esprit qui avait retardé ses diagnostiques à Sainte Marie, et une tasse qu’elle avait laissé échapper après une dernière pause sautée. A croire qu’elle ne se sentait plus à la hauteur de la couronne qui, en haut de sa sinistre tour, l’attendait Alors, puisque l'imperfection alourdit le moral, la Favorite fuit. Elle se perd dans la foule qui observe le dernier match de quidditch que crache le téléviseur au dessus de leur tête, accepte la dérive, un peu du moins, puisque l’esprit se rattrape encore aux courses folles des boules que prend en chasse sa précise quille trop précise. Elle se perd un peu parmi les parfums qui sature son nez et entête l’esprit puisque, évidemment, il s’acharne à les décrypter. Doucement le dos se creuse un peu pour croiser une trajectoire qu’elle ne pourrait atteindre autrement, mais l’oeil dérive une seconde, harponne une âme qu’elle n’avait jusqu’alors pas prit le temps de détailler.
Elle a le parfum délicieux, petite madeleine de Proust ; celui des financiers qui lui réconfortait le cœur. Ou du moins, celui de l’amande qui les composait. Aussi l’oeil peinte t’il à retourner à cette noire qu’elle s’apprêtait à taper, pour se perdre sur les traits si délicat de son visage. Quelques effluves de lavande l’embrasse, l’effleure à peine, mais cela suffit à rappeler à la nymphe ce thé qui accompagnait souvent ces biscuits chéris. Seul repas qu’elle acceptait lorsque l’angoisse lui écrasait l'estomac. Oui, elle porte le parfum du Réconfort, cette étrange âme, et ce simple fait la perturbe assez pour que la quille manque sa cible.
“ENFIN !” Souffle son adversaire, trop content de pouvoir finalement jouer. La moue tord les trait de la Blackthorn qui redresse finalement le dos, toujours sagement à genoux sur le tapis vers puisqu’elle le voit à la tenu de son adversaire : la boule visée partirait de travers. Le Wright face à elle n’en démord pourtant pas, et c’est dans un soupire lourd de sens qu’elle daigne finalement posé pied à terre, s’adossant tout à côté de cet homme dont le parfum l’apaisait étrangement. Et, puisqu'il était évident qu'elle le détaillait avec attention, la voix s'élève enfin, en tout point enchanteresse.
- Jolies bottes. Parce qu'il fallait bien un prétexte à cette observation intensive, et qu'elles étaient effectivement canons.
@Cameron Dullahan
- Cameron DullahanRainbow ✨
- » parchemins postés : 345
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat / Ae la Princesse
» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
» particularité : Métamorphomage
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Jeu 21 Mar 2024 - 17:45
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
La Sainte Trinité avait prévu de se réunir dans la Taverne du Troll, comme l’habitude l’imposait à raison d’une fois par mois. Au moins. L’emploi du temps de chacun des membres était si particulier qu’il pouvait vite devenir impossible pour eux de se retrouver en dehors de leur lieu de travail ou de leurs appartements respectifs, et Merlin sait qu’il était hors de question qu’ils entretiennent une vie de transplanage-boulot-dodo. Si le retard pouvait être toléré, nul ne pouvait prétendre pouvoir y échapper. Tous s’accordaient pour dire qu’il n’y avait pas de plus grandes priorités que de profiter de la chaleur de leurs âmes sœurs.
@Joeïa Yoon avait prévenu qu’elle n’arriverait pas tout de suite. Son double tout autant, puisque sa dernière chorégraphie nécessitait quelques modulations qui ne prendrait pas beaucoup de temps. Ok. Très bien. Il ne fallait rien de moins pour torturer les méninges de Cameron. L’un affirmait arriver en début de soirée. L’autre, dans le courant de celle-ci. Vous vous moquez de moi, les gars ? Qu’est-ce que ça voulait dire, au juste ? Sans heure à suivre, ni plan d’attaque, le sorcier avait été à deux doigts de partir en sucette. Et s’il arrivait trop tôt ? Ou trop tard ? A quel moment devait-il commencer à se préparer ? Est-ce qu’il devait les attendre chez lui, en bas de l’immeuble, ou bien là-bas directement ? L’Assistante anticipa le déraillement et le remis rapidement sur les rails à coup d’injonctions salvatrices : Get ready now. See you there. Love & stop overthink'
Une lourde cape de velours protégea sa peau du mordant du mois de mars, bien qu’il se fasse moins saisissant à mesure que les journées s’allongeaient. Le capuchon était rabattu sur des mèches indécises, tirant entre un blond délicat et un châtain timide. Son pas était pressé, puisque la peur d’être intercepté par un moldu ne cessait de croitre dans sa tête. Pas de Jo pour lui servir de barrage face à l’adversité. Il n’y avait que lui et ses merveilleuses bottes qui frappaient vivement le sol, lui imposant un rythme qu’il imaginait avoir emprunté au plus beau des défilés. La hanche chaloupa au moindre arrêt nécessaire, alors que l’œil couleur noisette glissait de droite et de gauche avec attention. Être remarqué oui, plutôt deux fois qu’une d’ailleurs, mais pas pour cette crinière indisciplinée ou ses taches éparses à la couleur fluctuante. Il était sorcier et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Littéralement. Eviter le danger. Attirer le regard pour mieux le contrôler. Tirer fort la commissure des lèvres au premier jugement qui viendrait titiller son tympan. Présenter son majeur décoré de nombreux de anneaux avant d’investir le QG.
Les odeurs fortes lui chatouillèrent aussitôt les narines et la chaleur de plomb eut tôt fait de lui faire tomber l’épais tissus de son dos. Sur sa tête, un couvre-chef d’un rouge bordeaux incitait l’œil à en fixer la chaine argentée, plutôt que de se disperser sur les fins filets d’or qu’il recouvrait. Certains glissaient devant ses yeux et lui imposaient de les remettre à sa place régulièrement, d’un mouvement de la tête ou du revers de la main. Sa tenue dénotait avec l’ambiance unique du lieu mais ne lui fit ressentir aucun décalage. Merci à cette pinte de bière qui invitait à l’amitié et ouvrait la discussion ! Rainbow était dans son élément et gommait le décalage pourtant évident. Un sourire affable, une paume qui en frôle une autre. Par inadvertance, toujours. Il testait les limites d’autrui, s’y calquait avec l’aisance d’un caméléon. Il buvait aussi, puisqu’il s’amusait à trinquer à chaque nouveau verre présenté. L’index d’un nouveau camarade, ou plus si la nuit l’y invitait, attira son attention. Il suivit le doigt, bien sûr, et rencontra le dos d’une divine créature.
Flamboyante. La joueuse avait fait de la table son terrain de jeu. Elle y gouvernait d’une main de maitre et ne laissait que peu d’espoir à l’Envahisseur. S’il eut l’occasion d’utiliser sa cane pour autre chose que de soutenir son énorme carcasse, il paraissait évident que son attaque se solderait par un échec. Au moins, il essayait. C’était tout à son honneur.
Une voix chanta non loin de son oreille et l’arracha au spectacle. Sans mal, puisque la fin paraissait être jouée d’avance. Il n’y avait rien d’intéressant à revoir un film dont on connaissait déjà l’issu, sauf s’il lorsqu’il s’agissait d’un classique.
« Je te remercie. J’apprécie d’autant plus le compliment qu’il me parvient d’une personne de goût. »
L’index et le majeur viennent pincer une des perles blanches et le porter à ses prunelles intéressées, n’en déplaise au poux vexé qu’il venait de délaisser. La main disponible se fit douce en se posant sur l’avant-bras, comme pour assurer une disponibilité. Infime, certes, mais présente. Pour l’instant, du moins.
« J’aime beaucoup ce que tu portes. Ce n’est pas commun. »
Est-ce qu’il l’enviait ? Un peu. Il n’avait rien de semblable dans son placard. Il s’imaginait tout à fait dedans. Le tissu noir en moins. Nul doute que ça produirait son petit effet au Styx.
« Ton tour Blackthorn » bougonna l’adversaire en ayant manqué la boule. Comme prévu.
Les lippes se tordirent en une mimique moqueuse et les yeux, étrangement plus rayonnant, quittèrent sa belle figure pour approcher la boule noire.
« Et si tu terminais cette partie ? Tu devrais pouvoir le faire en un claquement de doigt. Pas vrai ? » Mr. Grincheux tenta bien de souligner sa malchance pour excuser sa défaire prochaine, mais s’acharna à leur assurer que rien n’était perdu pour autant. Ah oui ?
« Très bien. J’offre la boisson de son choix au gagnant ! Qu’est-ce que tu prendras ma belle ? » Un rire remonta le long de sa gorge, plus grave encore que le timbre de sa voix. Il offrit un clin d’œil plein de malice à la Rouquine avant de remettre du volume dans ses manches en mousseline. Mr.Poux y avait touché et avait fait un pli. C’est bien pour ça qu’un corps nu était plus agréable à toucher, m’enfin. Il le gratifia d’un petit sourire, heureux de cette forme maladroite d’attention.
@Joeïa Yoon avait prévenu qu’elle n’arriverait pas tout de suite. Son double tout autant, puisque sa dernière chorégraphie nécessitait quelques modulations qui ne prendrait pas beaucoup de temps. Ok. Très bien. Il ne fallait rien de moins pour torturer les méninges de Cameron. L’un affirmait arriver en début de soirée. L’autre, dans le courant de celle-ci. Vous vous moquez de moi, les gars ? Qu’est-ce que ça voulait dire, au juste ? Sans heure à suivre, ni plan d’attaque, le sorcier avait été à deux doigts de partir en sucette. Et s’il arrivait trop tôt ? Ou trop tard ? A quel moment devait-il commencer à se préparer ? Est-ce qu’il devait les attendre chez lui, en bas de l’immeuble, ou bien là-bas directement ? L’Assistante anticipa le déraillement et le remis rapidement sur les rails à coup d’injonctions salvatrices : Get ready now. See you there. Love & stop overthink'
Une lourde cape de velours protégea sa peau du mordant du mois de mars, bien qu’il se fasse moins saisissant à mesure que les journées s’allongeaient. Le capuchon était rabattu sur des mèches indécises, tirant entre un blond délicat et un châtain timide. Son pas était pressé, puisque la peur d’être intercepté par un moldu ne cessait de croitre dans sa tête. Pas de Jo pour lui servir de barrage face à l’adversité. Il n’y avait que lui et ses merveilleuses bottes qui frappaient vivement le sol, lui imposant un rythme qu’il imaginait avoir emprunté au plus beau des défilés. La hanche chaloupa au moindre arrêt nécessaire, alors que l’œil couleur noisette glissait de droite et de gauche avec attention. Être remarqué oui, plutôt deux fois qu’une d’ailleurs, mais pas pour cette crinière indisciplinée ou ses taches éparses à la couleur fluctuante. Il était sorcier et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Littéralement. Eviter le danger. Attirer le regard pour mieux le contrôler. Tirer fort la commissure des lèvres au premier jugement qui viendrait titiller son tympan. Présenter son majeur décoré de nombreux de anneaux avant d’investir le QG.
Les odeurs fortes lui chatouillèrent aussitôt les narines et la chaleur de plomb eut tôt fait de lui faire tomber l’épais tissus de son dos. Sur sa tête, un couvre-chef d’un rouge bordeaux incitait l’œil à en fixer la chaine argentée, plutôt que de se disperser sur les fins filets d’or qu’il recouvrait. Certains glissaient devant ses yeux et lui imposaient de les remettre à sa place régulièrement, d’un mouvement de la tête ou du revers de la main. Sa tenue dénotait avec l’ambiance unique du lieu mais ne lui fit ressentir aucun décalage. Merci à cette pinte de bière qui invitait à l’amitié et ouvrait la discussion ! Rainbow était dans son élément et gommait le décalage pourtant évident. Un sourire affable, une paume qui en frôle une autre. Par inadvertance, toujours. Il testait les limites d’autrui, s’y calquait avec l’aisance d’un caméléon. Il buvait aussi, puisqu’il s’amusait à trinquer à chaque nouveau verre présenté. L’index d’un nouveau camarade, ou plus si la nuit l’y invitait, attira son attention. Il suivit le doigt, bien sûr, et rencontra le dos d’une divine créature.
Flamboyante. La joueuse avait fait de la table son terrain de jeu. Elle y gouvernait d’une main de maitre et ne laissait que peu d’espoir à l’Envahisseur. S’il eut l’occasion d’utiliser sa cane pour autre chose que de soutenir son énorme carcasse, il paraissait évident que son attaque se solderait par un échec. Au moins, il essayait. C’était tout à son honneur.
Une voix chanta non loin de son oreille et l’arracha au spectacle. Sans mal, puisque la fin paraissait être jouée d’avance. Il n’y avait rien d’intéressant à revoir un film dont on connaissait déjà l’issu, sauf s’il lorsqu’il s’agissait d’un classique.
« Je te remercie. J’apprécie d’autant plus le compliment qu’il me parvient d’une personne de goût. »
L’index et le majeur viennent pincer une des perles blanches et le porter à ses prunelles intéressées, n’en déplaise au poux vexé qu’il venait de délaisser. La main disponible se fit douce en se posant sur l’avant-bras, comme pour assurer une disponibilité. Infime, certes, mais présente. Pour l’instant, du moins.
« J’aime beaucoup ce que tu portes. Ce n’est pas commun. »
Est-ce qu’il l’enviait ? Un peu. Il n’avait rien de semblable dans son placard. Il s’imaginait tout à fait dedans. Le tissu noir en moins. Nul doute que ça produirait son petit effet au Styx.
« Ton tour Blackthorn » bougonna l’adversaire en ayant manqué la boule. Comme prévu.
Les lippes se tordirent en une mimique moqueuse et les yeux, étrangement plus rayonnant, quittèrent sa belle figure pour approcher la boule noire.
« Et si tu terminais cette partie ? Tu devrais pouvoir le faire en un claquement de doigt. Pas vrai ? » Mr. Grincheux tenta bien de souligner sa malchance pour excuser sa défaire prochaine, mais s’acharna à leur assurer que rien n’était perdu pour autant. Ah oui ?
« Très bien. J’offre la boisson de son choix au gagnant ! Qu’est-ce que tu prendras ma belle ? » Un rire remonta le long de sa gorge, plus grave encore que le timbre de sa voix. Il offrit un clin d’œil plein de malice à la Rouquine avant de remettre du volume dans ses manches en mousseline. Mr.Poux y avait touché et avait fait un pli. C’est bien pour ça qu’un corps nu était plus agréable à toucher, m’enfin. Il le gratifia d’un petit sourire, heureux de cette forme maladroite d’attention.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Sam 23 Mar 2024 - 1:45
Cataleya n’avait jamais été une artiste, quoi qu’on puisse lui glisser à l’oreille lorsque de grand classique tordait son corps sous la diaphane caresse du soleil. La danse, comme le chant, étaient des extensions de son corps. Des éléments de langages pour palier à son inintelligence émotionnelle et aux failles que creusait ses incompréhensions et mots. Des outils, certes beaux, mais qu’elle n’avaient jamais su transcender puisque dénuée de cette fibre si particulière qui creusait le fossé entre les Artiste du Beau, et leur utilisateur. Pourtant animée d’une sensibilité exacerbée, quoique souvent incomprise puisque venant à éclore en florilège chaotique, la lufkin n’en demeurait pas moins amatrice d’Art. Dévoreuse de toile. Elle ne s’était d’ailleurs toujours éprise que de profils hautement passionnés. James et ses crayonnés, Cillian et sa musique, Miguel et son balais, et se laissait émouvoir par le soleil qui pointait à l’aube. Si son goût pour la lecture avait dévié des romans pour se faire purement utilitaire, puisqu’il lui fallait sans cesse exceller et qu’elle avait toujours craint de devenir une énième Bovary, l’imaginaire demeurait vivace et inspiré. Et il s’inspira, là, sur les traits délicats de cet ephèbe de marbre blanc.
Si le regard de la lufkin se plisse de délice sous les caresses du compliment, force est de constater que le corps vient à se raidir lorsque s’amorce vers elle un premier mouvement. Elle ne prend pourtant pas la fuite, mord moins encore, mais les vagues de son regard s’écrase avec insistance sur cette main posé sur son avant bras. Maladivement. Le second compliment ne lui redresse pas le menton, mais la voix grasse de son adversaire, elle, la rapelle si habilement que tout Blackthorn aurait reconnu dans ce retour en équilibre sur la précipitation et l’éther, l’oeuvre d’une Claudia qui se plaisait à la siffler. La voir revenir à toute allure, sagement rangé contre sa jambe. Dénuée d’hésitation la main se porte alors sur la queue du billard, rode un instant autour du tapis vert et s’arme. Elle écoute d’une oreille distraite l’échange entre son adversaire et cet homme à la beauté des anges, mais étire sous des canines trop aiguisée un sourire à la pointe satisfaite lorsqu’elle se laisse aller à croiser ce clin d’oeil aux allures complices. Evidemment qu’elle plierait le jeu avec cet ultime coup.
“Une stout.” Marque t’elle simplement, bien loin des habituelles bièraubeurre qu’elle trouvait écoeurant à souhait. Elle les aimait douce et crémeuse, chocolaté, avec une pointe de vanille. Une exigence constante, même dans ces petites choses, qui ne s’atténuaient qu’au contact d’un Pajares et son amour du “c’est pas grave, Cat” qui l’avait doucement conduite à à se faire plus permissive. Aussi ne précise-t-elle pas les aromes et la teneur en amertume qu’elle se voulait pourtant exiger, se contentant d’une couleur de robe en guise de réponse. Une poignée de seconde, en tout cas. “Une Ursine. S’il n’y a pas, une Forêt-noire, et s’il la taverne est incapable de se fournir chez de vrai brasseur, un rhum arrangé de la cuvé spéciale.” Foutu pour foutu, autant remettre son âme au diable. Le coup part, et se redressant avant même que la noire ne se voit engloutit dans un coin, acculée par la victoire, la Blackthorn se redresse. Déjà son adversaire s'indigne, réclame sa vengeance, mais la rousse fait fi de la plainte et tourne le dos au champ de bataille. “ Tu étais d'un ennui mortel. ” se contente t'elle, lissant d'une main un peu trop vive le pli sur son pantalon avant de réajuster ses perles.
Cette brève toilette ne dure cependant pas car il ne faut que quelques seconde à l'animagus pour jeter les vagues de son regard sur l'inconnu. Les verres offert, elle avait apprit à s'en méfier ; c'était souvent la porte ouverte à une drague lourde et infecte devant lequel elle préféra faucher, avant que ne fleurisse tout espoir déplacé.
“Cataleya, médicomage, demander mon âge serait impoli, et je suis déjà casée.” Si la voix se fait enchanteresse, le ton est rapidement rythmé comme le ferait un aboiement. Et à y regarder de plus près, c'est vrai qu'elle le toise un peu comme un chien le ferait derrière les grilles d'une maison qu'il protégeait. L'expression se radoucie pourtant après un bref soupire. “Mais puisque tu t'habilles bien, et que tu as une voix agréable, je consens à discuter si tu ne t'essayes pas à verser quoi que ce soit dans mon verre. De toute manière, si tu t'y essayais, je le saurais.”
Si le regard de la lufkin se plisse de délice sous les caresses du compliment, force est de constater que le corps vient à se raidir lorsque s’amorce vers elle un premier mouvement. Elle ne prend pourtant pas la fuite, mord moins encore, mais les vagues de son regard s’écrase avec insistance sur cette main posé sur son avant bras. Maladivement. Le second compliment ne lui redresse pas le menton, mais la voix grasse de son adversaire, elle, la rapelle si habilement que tout Blackthorn aurait reconnu dans ce retour en équilibre sur la précipitation et l’éther, l’oeuvre d’une Claudia qui se plaisait à la siffler. La voir revenir à toute allure, sagement rangé contre sa jambe. Dénuée d’hésitation la main se porte alors sur la queue du billard, rode un instant autour du tapis vert et s’arme. Elle écoute d’une oreille distraite l’échange entre son adversaire et cet homme à la beauté des anges, mais étire sous des canines trop aiguisée un sourire à la pointe satisfaite lorsqu’elle se laisse aller à croiser ce clin d’oeil aux allures complices. Evidemment qu’elle plierait le jeu avec cet ultime coup.
“Une stout.” Marque t’elle simplement, bien loin des habituelles bièraubeurre qu’elle trouvait écoeurant à souhait. Elle les aimait douce et crémeuse, chocolaté, avec une pointe de vanille. Une exigence constante, même dans ces petites choses, qui ne s’atténuaient qu’au contact d’un Pajares et son amour du “c’est pas grave, Cat” qui l’avait doucement conduite à à se faire plus permissive. Aussi ne précise-t-elle pas les aromes et la teneur en amertume qu’elle se voulait pourtant exiger, se contentant d’une couleur de robe en guise de réponse. Une poignée de seconde, en tout cas. “Une Ursine. S’il n’y a pas, une Forêt-noire, et s’il la taverne est incapable de se fournir chez de vrai brasseur, un rhum arrangé de la cuvé spéciale.” Foutu pour foutu, autant remettre son âme au diable. Le coup part, et se redressant avant même que la noire ne se voit engloutit dans un coin, acculée par la victoire, la Blackthorn se redresse. Déjà son adversaire s'indigne, réclame sa vengeance, mais la rousse fait fi de la plainte et tourne le dos au champ de bataille. “ Tu étais d'un ennui mortel. ” se contente t'elle, lissant d'une main un peu trop vive le pli sur son pantalon avant de réajuster ses perles.
Cette brève toilette ne dure cependant pas car il ne faut que quelques seconde à l'animagus pour jeter les vagues de son regard sur l'inconnu. Les verres offert, elle avait apprit à s'en méfier ; c'était souvent la porte ouverte à une drague lourde et infecte devant lequel elle préféra faucher, avant que ne fleurisse tout espoir déplacé.
“Cataleya, médicomage, demander mon âge serait impoli, et je suis déjà casée.” Si la voix se fait enchanteresse, le ton est rapidement rythmé comme le ferait un aboiement. Et à y regarder de plus près, c'est vrai qu'elle le toise un peu comme un chien le ferait derrière les grilles d'une maison qu'il protégeait. L'expression se radoucie pourtant après un bref soupire. “Mais puisque tu t'habilles bien, et que tu as une voix agréable, je consens à discuter si tu ne t'essayes pas à verser quoi que ce soit dans mon verre. De toute manière, si tu t'y essayais, je le saurais.”
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Ven 29 Mar 2024 - 11:12
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Les ambres se posèrent avec envie sur les rangées de perles dansantes. Jamais elles ne s’aventurèrent plus loin, à s’extasier sur la peau laiteuse quoiqu’attaquée par endroit. Pie admirative de ce vêtement bijou, il se plaisait à s’imaginer le lui emprunter ou taper effrontément du pied en rentrant pour qu’au moins l’un des deux comparses daigne l’accompagner sur le chemin de l’Enfer. Une virée shopping. Terrible, pour quiconque ne connaissait pas ses rituels compliqués. Interminable, lorsqu’il avait une idée bien précise en tête. Capricieux ? Oui, mais à raison. Cette parure était belle, rendue époustouflante par la prestance du modèle. S’il n’avait aucun doute à s’imaginer charmant-porteur, il doutait pouvoir rendre le même effet. Reine parmi la plèbe.
Le moustique, exempt de toute grâce ou soupçon de bon goût, vint voleter près de leurs oreilles. Le zonzonnement était si désagréable qu’il désarçonna sans mal le blond. La main se porta alors au diamant décorant son lobe, comme l’enfant sauterait sur une peluche rassurante. Véritable anti-stress, il avait été percé dans ses plus jeunes années d’une façon plutôt laide. Il l’adulait, se gorgeait de la confiance qu’il lui octroyait. Un sourire taquin pour toute défense face à l’envahisseur, il encouragea la lionne à terminer le match sans oublier de souligner l’évidence : l’incompétence de l’adversaire. De biens jolis mots pour repousser autrui à sa place. Séduire l’ennemis pour mieux s’en défaire.
« Ce sera tout ? » Les lippes s’étirèrent sur une ligne de dents blanches, avant qu’il ne se mette à rire doucement. Il aurait dû prendre des notes. Son exigence l’amusa, là où beaucoup aurait pu s’en plaindre. Qui était-il pour juger l’aspect pointilleux d’une personnalité ? Il se savait particulièrement difficile à vivre et ne comprenait que trop bien l’importance du détail.
La partie fut pliée rapidement, ce qui lui assurait de garder la demande excessivement précise. Parfait. L’insecte venait d’être superbement écrasé du talon, et planté superbement sur place. Le pauvre pensa-t-il plus par reflexe que réel empathie. Non pas qu’il en soit dépossédé, bien au contraire. Foutu sensible, un rien pouvait lui tirer des larmes. Il n’en avait juste pas en réserve pour lui. Son attention avait depuis longtemps été happé par la rousse. Il en ignora le poste radio grésillant qui lui donnait, une fois sur deux, des sueurs froides. Il suffirait pourtant de tourner le bouton d’un petit quart, tout au plus... Il en oublia de regarder vers le comptoir au moindre tintement de verre. Il cessa même de compter les rangées de perle de son vêtement.
« Cameron. Tatoueur, perceur et artiste pour son loisir. » Un ricanement rauque remonta de sa gorge, avant d’éclater en un rire pur. Son épaule s’éloigna naturellement du sorcier qui se trouvait à ses côtés, ne supportant plus le contact qui l’avait pourtant régalé la demi-heure précédente. Au contraire, ça le démangeait. « 22 ans, né sous le signe du Cancer. Corps et cœur à prendre, quand l’occaz’ le permet. J’aime le bleu aussi. » Il tapa dans ses mains, décolla son dos du mur et pris soin de remettre du volume à sa tenue là où c’était nécessaire, lissant le pantalon par la suite. « Les présentations étant faites, puis-je aller chercher ton gain ? Ou tiens-tu à me placer sous surveillance ? ».
Le mordant de la lionne avait terminé de fixer sa concentration sur elle. Il était amusé sans vraiment savoir quoi en penser. Il avait l’habitude des tempéraments forts, mais c’était tout à fait différent de celui de Joe. Vivifiant, en quelques sortes. Ses bottes merveilleuses le conduire jusqu’au bar où il put passer la commande. Exacte. A la virgule près. Son index ramena derrière son oreille une mèche couleur des blés, avant de s’attaquer à placer plus correctement ses voisines sous son chapeau.
mentions de : @Joeïa Yoon et @Joshua Yoon
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Mer 24 Avr 2024 - 22:23
Tatoueur. La profession plisse un sourcil de la Blackthorn qui n’en a jamais véritablement côtoyé. Elle s’était pourtant bien faite tatouer le creux de sa cuisse, mais c’était uniquement pour répondre à l’inexorable peur de mourir entre les murs de sa demeure sans que ne lui soit porté le moindre secours. Un appel à l’aide, plus qu’une envie de faire de son corps une toile. Ca ne l’avait pourtant pas empêché de longuement réfléchir au motif de ce tatouage de sang et à son positionnement puisqu’elle craignait de finir le visage éclaté contre un mur si ses parents le découvraient. Perceur. Le regard de la Blackthorn l’observe des bottes jusqu’à la tête, puis de la tête jusqu'aux bottes, mais le profil gagne en intérêt avec ce qui suit. Décidément, ce Cameron saurait peut-être l’arracher à l’enfer que devenait la foule lorsque la Blackthorn voyait sa magie lui filer entre les doigts. La divertir, du moins, en attendant que son precieux @Miguel ne l’emporte sur son épaule. “Puis-je aller chercher ton gain” La Blackthorn esquisse une moue légèrement capricieuse mais finit par opiner du chef, quand bien même elle peine à rester en place le temps de la commande. Sifflant finalement au-dessus de la foule pour attirer l’attention du blond, une main tendue vers les lumière de la Taverne pour ne pas se laisser engloutir, la voix de Cataleya Blackthorn porte étonnamment loin. Bien trop habituée à gueuler ses exigences pour ne pas avoir compris comment fonctionnait son diaphragme.
“On va dehors !” Elle ne lui laisse pas véritablement le choix puisque déjà elle se faufile vers la terrasse extérieur pour échapper à l’air suffoquant de la taverne du Troll. Elle l’aimait pourtant, cet endroit. Du moins elle avait apprit à l’aimer après des années de jugement et détestation puisqu’elle était incapable d’esquisser un pas loin du coin dans lequel elle campait. A cette époque-là, Miguel la menait bien plus à la baguette qu’il ne le pensait puisque, le perdre de vue déclenchait les pires angoisses chez la Blackthorn. Et à l’époque, elle le trouvait aussi ridicule déplacé, puisqu’il ne pensait qu’à la sauter. C’était ici qu’elle l’avait giflé par deux fois, et ici qu’elle avait finalement fini par l’apprécier quand il ne lorgnait pas sur ses seins. C’était pourtant loin de la foule qu’elle s’était timidement éprise de lui. Se hissant sur le muret qui entourait la terrasse comme l’aurait fait un chat, la Blackthorn s’octroya le droit d’étirer ses bras vers un ciel sanglant, puisqu’au loin mourrait le soleil. La scène aurait pu gagner en poésie si elle n’était pas tâché des bâtiments gris d’Inverness.
N’observant pas même la porte lorsque celle-ci s’ouvre sur le parfum-madeleine du fameux tatoueur, Cataleya s’explique : “Mon don est capricieux quand je manque de sommeil, le bruit devenait infernal.” Les bras retombent souplement, avant que son bleu regard ne viennent de nouveau détailler le blond comme pour comprendre comment pareil homme pouvait être célibataire. Le souci résidait-il en une âme tourmenté ? Les questionnements ne durent pas puisque l’oeil accroche bien vite une silhouette évoluant hasardeusement derrière les fenêtres de la Taverne. “Et puis j’ai franchement utilisé toute mes ressources sociales pour me farcir cet homme plus longtemps. Un très mauvais adversaire au billard. Je ne te le conseille pas.”
Il l’avait abordé pourtant de manière confiante et assuré, tant convaincu par ses capacités que la Blackthorn s’était laissé tenté. La désillusion avait été d’autant plus grande.
- Cameron DullahanRainbow ✨
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Jeu 2 Mai 2024 - 8:59
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Ses mimiques l’amusaient, à n’en pas douter. Cameron ne parvenait pas à se détacher de ce sourcil impérieux qu’il voyait tressauter au gré de ses envies, ou de ses lippes qu’elle pinçait ou tordait selon l’impact des mots employés. Il aimait ses changements. Mieux. Il en était fasciné. A défaut de maitriser la lecture des cœurs, il aimait en voir les conséquences. Comme on se plaisait à suivre des yeux les cercles réguliers générés par un ricochet, lui se plaisait à suivre la moindre variation gravée sur le visage de ses pairs. Le caractère éphémère de l’instant donnait une toute autre valeur à ces métamorphoses. C’était indescriptible. Emouvant. Beau.
L’Arc-en-ciel se balançait sur ses talons, victime d’une attente dans laquelle il s’était sagement jeté. Les doigts pianotaient sur le comptoir, la bouche dansait au rythme de ses sourires. L’œil ambré suivait avec intérêt la préparation des boissons commandées à foison -la faute à l’ivresse de la jeunesse. La taverne avait ce quelque chose qui réchauffait les cœurs, engourdissait l’esprit. L’atmosphère qui y planait ravissait les sens, apaisait les tourments. On y venait pour s’oublier et cultiver cette petite étincelle de bonheur. C’était contagieux, le bonheur. Les rires, les cris, les contacts. Il n’y avait pas de place pour se morfondre ici. Le choix n’était même pas laissé. Il était viré à coup de pompe aux fesses, sans une once de regret. Le calme ne pouvait être trouvé ici et il n’y était pas insensible. Il adorait ça. Il détestait ça. Un simple grain de poussière suffisait à faire pencher la balance de l’impatient. Mèches dissimulées. Argent dépensé. Alcool en main. Le blondinet cessa de se dandiner pour répondre, enfin, à la demande sacrée que lui imposait son organisme. Bouger. Vivre. S’échapper. La tête hocha fort à la demande de la rousse et il pressa le pas, se faufilant entre les différents cercles qui lui faisaient obstacles.
L’incendie. La chevelure semblait être faite de flammes et se liait si superbement au ciel cramoisi qu’il en resta bouche bée. Littéralement. L’air ne circulait qu’à peine entre ses dents blanches, s’injectant tant bien que mal dans ses veines. Les organes royaux en étaient nourris en priorité, le cœur et l’esprit se taillant naturellement la part du lion. Ses doigts démangeaient aussi, et il dût faire appel à toute sa volonté pour ne pas lâcher les précieuses commandes. Il voulait peindre. L’impératif était si prenant que ça lui brûlait les tripes. Ça le démangeait, l’Artiste, alors il photographia la scène infernale de ses deux amandes. Il détailla la beauté des reflets, des nuances et des chaleurs. Il l’imprima dans sa rétine et rêva de la coucher sur une toile.
« Ton don ? »
La tête s’inclina, rangea cette pulsion dans une jolie boite de velours qu’il noua d’un nœud simple. Le caméléon l’ouvrira plus tard. Il était impatient, comme un gosse devant attendre jusqu’au lendemain alors qu’il savait déjà où étaient cachés ses cadeaux de noël. Il patientera et savourera l’instant, la curiosité l’y aidant. Le cul de l’Ursine tinta sur le muret, avant que le sien ne fasse de même -moins bruyamment, cela s’entend. Il s’était hissé à la force de ses bras et avait naturellement noué ses chevilles. Ça ne durera pas. Dans moins d’une minute, il se balancera. Fâcheuse habitude qui lui apportait pourtant tant de réconfort à l’âme. Ça calmait l’agitation, occupait l’esprit.
« Il te reste assez d’énergie pour me supporter le temps d’un verre, ou ta batterie sociale est vide ? »
Il avait dit ça du plus sérieux qu’il le pouvait, sa tête d’ange basculant et entrainant son dos dangereusement vers le vide. C’est qu’il aimait voir le ciel s’embraser, sans qu’aucune silhouette ne vienne l’entacher.
« Je sais ce que c’est, que d’être à plat. Le contact démange et devient insupportable, comme si on nous frottait une ortie sur la peau. Le bruit écrase et rejette. Les lumières aveugles et les odeurs repoussent. C’est violent, quand on arrive à bout de course. »
Ah. Voilà. Les jambes pendouillaient dans le vide. De la main droite, il leva son verre à sa santé. De la main gauche, il enfonça sur son crane le bonnet osant se retrousser. Parfait équilibriste.
« Je prends note. Il avait l’air amusant, pourtant. »
L’Arc-en-ciel se balançait sur ses talons, victime d’une attente dans laquelle il s’était sagement jeté. Les doigts pianotaient sur le comptoir, la bouche dansait au rythme de ses sourires. L’œil ambré suivait avec intérêt la préparation des boissons commandées à foison -la faute à l’ivresse de la jeunesse. La taverne avait ce quelque chose qui réchauffait les cœurs, engourdissait l’esprit. L’atmosphère qui y planait ravissait les sens, apaisait les tourments. On y venait pour s’oublier et cultiver cette petite étincelle de bonheur. C’était contagieux, le bonheur. Les rires, les cris, les contacts. Il n’y avait pas de place pour se morfondre ici. Le choix n’était même pas laissé. Il était viré à coup de pompe aux fesses, sans une once de regret. Le calme ne pouvait être trouvé ici et il n’y était pas insensible. Il adorait ça. Il détestait ça. Un simple grain de poussière suffisait à faire pencher la balance de l’impatient. Mèches dissimulées. Argent dépensé. Alcool en main. Le blondinet cessa de se dandiner pour répondre, enfin, à la demande sacrée que lui imposait son organisme. Bouger. Vivre. S’échapper. La tête hocha fort à la demande de la rousse et il pressa le pas, se faufilant entre les différents cercles qui lui faisaient obstacles.
L’incendie. La chevelure semblait être faite de flammes et se liait si superbement au ciel cramoisi qu’il en resta bouche bée. Littéralement. L’air ne circulait qu’à peine entre ses dents blanches, s’injectant tant bien que mal dans ses veines. Les organes royaux en étaient nourris en priorité, le cœur et l’esprit se taillant naturellement la part du lion. Ses doigts démangeaient aussi, et il dût faire appel à toute sa volonté pour ne pas lâcher les précieuses commandes. Il voulait peindre. L’impératif était si prenant que ça lui brûlait les tripes. Ça le démangeait, l’Artiste, alors il photographia la scène infernale de ses deux amandes. Il détailla la beauté des reflets, des nuances et des chaleurs. Il l’imprima dans sa rétine et rêva de la coucher sur une toile.
« Ton don ? »
La tête s’inclina, rangea cette pulsion dans une jolie boite de velours qu’il noua d’un nœud simple. Le caméléon l’ouvrira plus tard. Il était impatient, comme un gosse devant attendre jusqu’au lendemain alors qu’il savait déjà où étaient cachés ses cadeaux de noël. Il patientera et savourera l’instant, la curiosité l’y aidant. Le cul de l’Ursine tinta sur le muret, avant que le sien ne fasse de même -moins bruyamment, cela s’entend. Il s’était hissé à la force de ses bras et avait naturellement noué ses chevilles. Ça ne durera pas. Dans moins d’une minute, il se balancera. Fâcheuse habitude qui lui apportait pourtant tant de réconfort à l’âme. Ça calmait l’agitation, occupait l’esprit.
« Il te reste assez d’énergie pour me supporter le temps d’un verre, ou ta batterie sociale est vide ? »
Il avait dit ça du plus sérieux qu’il le pouvait, sa tête d’ange basculant et entrainant son dos dangereusement vers le vide. C’est qu’il aimait voir le ciel s’embraser, sans qu’aucune silhouette ne vienne l’entacher.
« Je sais ce que c’est, que d’être à plat. Le contact démange et devient insupportable, comme si on nous frottait une ortie sur la peau. Le bruit écrase et rejette. Les lumières aveugles et les odeurs repoussent. C’est violent, quand on arrive à bout de course. »
Ah. Voilà. Les jambes pendouillaient dans le vide. De la main droite, il leva son verre à sa santé. De la main gauche, il enfonça sur son crane le bonnet osant se retrousser. Parfait équilibriste.
« Je prends note. Il avait l’air amusant, pourtant. »
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Mer 15 Mai 2024 - 23:57
Pinçant entre ses cuisses un sac à main où se nouait un ruban iridescent, Cataleya y tire une boîte en bois gravée où reposent trois cigarettes parfaitement roulées. Pas de nicotine pourtant, mais un mélange de feuille de lavande et guimauve pour se substituer à une tentacula qu’elle tentait doucement de réduire puisque son retour au manoir avait signé une accélération de sa consommation occasionnelle. Craignant une trop grande habituation, elle s’efforçait aujourd’hui de seulement crapoter sur les joints de @Miguel , s’interdisant d’en rouler par avance pour ne pas être tentée lorsque l’anxiété lui retournait l'estomac ou que son don, comme aujourd’hui, la dépassait complètement. Anesthésier l’odorat, pourtant, sous l’infâme poigne d’une nicotine à la fumée âcre ou sous la caresse d’une drogue qui lui semblait bien douce chantait au loin comme mille sirène. C’est que, pour dominer cet animagus défaillant, la sorcière avait cherché à le tuer sous mille potions des années durant. Elle l’étranglait inlassablement, pour le faire taire. L’objet demeure pourtant sagement rangé dans sa boite, tout juste posé sur le muret puisque les doigts blancs de la Blackthorn y préfèrent finalement la boisson. Elle opine pourtant sans mal devant les mots du blond, l’oeil coulé au fond de sa stout et une moue étrange pincée entre ses lèvres. “C’est violent, quand on arrive à bout de course”.
-Et j’en deviens de fait affreuse.
Elle le murmure à peine, trop consciente qu’elle n’était pas la plus simple à supporter de manière générale et moins encore lorsque l’épuisement la rendait dure. Effroyablement dure. Si dans ses meilleurs jours elle laissait peu de place à l’erreur, ce genre de journée lui flanquait aux tripes des airs de dragon impitoyable. Capable de ravager le monde pour un oui ou un nom, quand ce n’était pas pour un simple regard posé sur ses écailles acérées. Difficile d’imaginer qu’elle passe aussi aisément au dessus de la nonchalance de Miguel quand un simple jogging abandonné lâchement au sol aurait dû la faire vriller, et pourtant il lui suffisait d’ouvrir les bras pour qu’elle se love contre son coeur en sifflant haïr le monde. Une poignée de seconde seulement, puisque l’étreinte la rassurait et lui permettait de regagner son calme.
-Mais j’ai choisi de devenir un animagus et certains tuerait pour le devenir alors… Je n’ai pas le droit de m’en plaindre. Reprend t’elle sans prendre la peine de donner son pourcentage de batterie sociale puisque le simple fait d’avoir accepté ce verre démontrait qu’elle pouvait encore user un peu d’énergie. Elle bondirait hors du muret lorsqu’elle se jugerait trop à plat pour continuer. Mon grand frère est voyant, ça c’est vraiment un don éprouvant. Tous les dons innés le sont, quand on y réfléchit ; beaucoup les voient comme des malédictions.
Elle en tenait pour preuve ce même frère qui, pour y survivre dans ce monde aliéné, avait choisi la drogue et l’auto-destruction. Les mêmes armes qu’avait repris à sa suite Cataleya quand pourtant elle avait hurlé le haïr pour les avoir utilisés. Elle était simplement plus discrète dans leur usage. Peut être un peu plus raisonnée, aussi, pas encore assez fracassée pour n’y voir là que son unique porte de sortie. Goûtant du bout des lèvres à sa boisson après l’avoir longuement humé, le regard retourne à la silhouette de son adversaire de billard.
-Je le pensais aussi, mais il faut croire que mon aigreur habituelle a décidé qu’il en était autrement. Se penchant un instant vers Cameron, Cataleya point de cet index qui tenait son verre la fenêtre donnant sur le bar. Le serveur, par contre, est vraiment drôle. Je te conseille de l’aborder lorsqu’il y aura moins de monde, c’est une crème.
-Et j’en deviens de fait affreuse.
Elle le murmure à peine, trop consciente qu’elle n’était pas la plus simple à supporter de manière générale et moins encore lorsque l’épuisement la rendait dure. Effroyablement dure. Si dans ses meilleurs jours elle laissait peu de place à l’erreur, ce genre de journée lui flanquait aux tripes des airs de dragon impitoyable. Capable de ravager le monde pour un oui ou un nom, quand ce n’était pas pour un simple regard posé sur ses écailles acérées. Difficile d’imaginer qu’elle passe aussi aisément au dessus de la nonchalance de Miguel quand un simple jogging abandonné lâchement au sol aurait dû la faire vriller, et pourtant il lui suffisait d’ouvrir les bras pour qu’elle se love contre son coeur en sifflant haïr le monde. Une poignée de seconde seulement, puisque l’étreinte la rassurait et lui permettait de regagner son calme.
-Mais j’ai choisi de devenir un animagus et certains tuerait pour le devenir alors… Je n’ai pas le droit de m’en plaindre. Reprend t’elle sans prendre la peine de donner son pourcentage de batterie sociale puisque le simple fait d’avoir accepté ce verre démontrait qu’elle pouvait encore user un peu d’énergie. Elle bondirait hors du muret lorsqu’elle se jugerait trop à plat pour continuer. Mon grand frère est voyant, ça c’est vraiment un don éprouvant. Tous les dons innés le sont, quand on y réfléchit ; beaucoup les voient comme des malédictions.
Elle en tenait pour preuve ce même frère qui, pour y survivre dans ce monde aliéné, avait choisi la drogue et l’auto-destruction. Les mêmes armes qu’avait repris à sa suite Cataleya quand pourtant elle avait hurlé le haïr pour les avoir utilisés. Elle était simplement plus discrète dans leur usage. Peut être un peu plus raisonnée, aussi, pas encore assez fracassée pour n’y voir là que son unique porte de sortie. Goûtant du bout des lèvres à sa boisson après l’avoir longuement humé, le regard retourne à la silhouette de son adversaire de billard.
-Je le pensais aussi, mais il faut croire que mon aigreur habituelle a décidé qu’il en était autrement. Se penchant un instant vers Cameron, Cataleya point de cet index qui tenait son verre la fenêtre donnant sur le bar. Le serveur, par contre, est vraiment drôle. Je te conseille de l’aborder lorsqu’il y aura moins de monde, c’est une crème.
- Cameron DullahanRainbow ✨
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» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
» particularité : Métamorphomage
» année d'études : x
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★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
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» gallions sous la cape : 417
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Lun 27 Mai 2024 - 15:26
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
« J’en deviens de fait affreuse ». Normal serait tenté de cracher au ciel l’arc-en-ciel, le regard whisky indéniablement crocheté aux lueurs rougeoyantes de cette fin de journée. Quiconque le voyait ainsi, à deux doigts de glisser dans le vide, serait en droit de penser qu’il était d’un je-m’en-foutisme exaspérant. Ça ne pourrait être plus faux puisqu’esprit, cœur et corps s’exerçaient à l’équilibre. La conscience était éveillée et attentive : parfums, couleurs, mélodies, sensations. Un rien la chatouillait, l’exaltait et la maintenait : immatérielle et pourtant fondamentalement liée au réel. Les jambes pendaient, battant le vide dans un rythme supposément cathartique. L’immobilité était son ennemi le plus intime.
« Instable. » lâcha-t-il, comme on jetterait son prénom en pâture à l’inconnu. Si elle se définissait comme telle, lui ne pouvait trouver plus adéquat pour s’identifier. Chaque microscopique variation du monde venait s’écraser contre son âme par vagues. Elles allaient et venaient à la vitesse de ces grandes marées et provoquait l’érosion de sa structure. Au bout du compte, il ne restait qu’un amas de roches tremblotantes, prêtes à s’effondrer au premier tremblement. C’était détestable en tout point. Pour les autres. Pour lui-même. Pourtant, ce fonctionnement délétère était le sien. C’était sa nature. Sa sensibilité était foncièrement liée à son âme et jamais il ne pourrait l’ignorer. Elle était belle, un peu folle et problématique mais il ne serait rien sans elle.
« Je crois au contraire que tu as tous les droits de t’en plaindre. Il n’appartient qu’à toi de le faire ou non. Te laisser aller empêcherait-il la réussite de ceux qui se lancent dans l’aventure ? Penses-y. » Chaque sentiment ressenti était légitime à son sens. Les faire entendre au monde était une autre paire de manche. L’Homme ne savait pas écouter et pourtant on l’avait doté de parole. C’était risible lorsqu’on s’y penchait deux minutes. « Personne ne peut te punir de ressentir et de l’exprimer. Réussir cette prouesse n’enlève en rien la difficulté, initiale ou continue. »
Les jambes remontèrent, se nouèrent pour permettre à ses coudes de s’appuyer sur ses genoux. Il la regardait des pieds à la tête, parfaitement conscient que sa vision n’était que peu partagé. Il était plus courant d’enfermer ses émotions à double tour que de les jeter à la gueule du monde mais lui, il ne savait pas faire. Il ne pouvait pas le faire. « C’est une question de perception. Si tu as l’impression de vivre l’enfer, c’est que tu y es. Y’a rien de plus simple.» Epouser l’émotion avant qu’elle ne l’avale, libérer la pensée avant qu’elle ne le prenne à la gorge. Rainbow évoluait avec cette philosophie aux lèvres, au cœur, et surpassait l’angoisse jusqu’à ce qu’elle le submerge. Imparfaite mais rassurante, elle l’aidait à repousser l’inévitable. « Certains vivent bien leur don. D’autres les haïssent. C’est comme ça. On n’y peut rien. Y’a pas de vérité absolue, pas de règles immuables. Je... »
Les poumons se gonflèrent largement tandis que sa langue humide cherchait à apaiser la sècheresse nouvelle de ses lippes. Une gorgée. Un soupir. Il articula sa vérité à son tour, la présenta à cette inconnue quand pourtant le drôle de lutin qui lui servait de confiance lui soufflait de se méfier. Comme toujours. Reliquat des souffrances passées qui, étrangement, s’atténuait sous l’improbable idée d’une compréhension mutuelle. Imparfaite mais peut-être plus aisée qu’avec les non-initiés ?
« J’ai l’âme qui vibre trop vite, trop fort, et qui s’imprime sur ma face à chaque seconde depuis ma naissance. Je ne contrôle rien et en suis victime. C’est ma vérité, quand d’autres métamorphomages affichent leur nature comme un don. » Les épaules se relevèrent de nouveau, tout comme le coude qui porta la choppe à ses lèvres.
« Je vais suivre ton conseil. Ça ne se refuse pas la douceur. » Il souriait l’arc-en-ciel. Légèrement. Naturellement. C’était là aussi sa nature profonde. Voir le verre à moitié plein. Espérer le meilleur. Ca compensait la noirceur.
« Instable. » lâcha-t-il, comme on jetterait son prénom en pâture à l’inconnu. Si elle se définissait comme telle, lui ne pouvait trouver plus adéquat pour s’identifier. Chaque microscopique variation du monde venait s’écraser contre son âme par vagues. Elles allaient et venaient à la vitesse de ces grandes marées et provoquait l’érosion de sa structure. Au bout du compte, il ne restait qu’un amas de roches tremblotantes, prêtes à s’effondrer au premier tremblement. C’était détestable en tout point. Pour les autres. Pour lui-même. Pourtant, ce fonctionnement délétère était le sien. C’était sa nature. Sa sensibilité était foncièrement liée à son âme et jamais il ne pourrait l’ignorer. Elle était belle, un peu folle et problématique mais il ne serait rien sans elle.
« Je crois au contraire que tu as tous les droits de t’en plaindre. Il n’appartient qu’à toi de le faire ou non. Te laisser aller empêcherait-il la réussite de ceux qui se lancent dans l’aventure ? Penses-y. » Chaque sentiment ressenti était légitime à son sens. Les faire entendre au monde était une autre paire de manche. L’Homme ne savait pas écouter et pourtant on l’avait doté de parole. C’était risible lorsqu’on s’y penchait deux minutes. « Personne ne peut te punir de ressentir et de l’exprimer. Réussir cette prouesse n’enlève en rien la difficulté, initiale ou continue. »
Les jambes remontèrent, se nouèrent pour permettre à ses coudes de s’appuyer sur ses genoux. Il la regardait des pieds à la tête, parfaitement conscient que sa vision n’était que peu partagé. Il était plus courant d’enfermer ses émotions à double tour que de les jeter à la gueule du monde mais lui, il ne savait pas faire. Il ne pouvait pas le faire. « C’est une question de perception. Si tu as l’impression de vivre l’enfer, c’est que tu y es. Y’a rien de plus simple.» Epouser l’émotion avant qu’elle ne l’avale, libérer la pensée avant qu’elle ne le prenne à la gorge. Rainbow évoluait avec cette philosophie aux lèvres, au cœur, et surpassait l’angoisse jusqu’à ce qu’elle le submerge. Imparfaite mais rassurante, elle l’aidait à repousser l’inévitable. « Certains vivent bien leur don. D’autres les haïssent. C’est comme ça. On n’y peut rien. Y’a pas de vérité absolue, pas de règles immuables. Je... »
Les poumons se gonflèrent largement tandis que sa langue humide cherchait à apaiser la sècheresse nouvelle de ses lippes. Une gorgée. Un soupir. Il articula sa vérité à son tour, la présenta à cette inconnue quand pourtant le drôle de lutin qui lui servait de confiance lui soufflait de se méfier. Comme toujours. Reliquat des souffrances passées qui, étrangement, s’atténuait sous l’improbable idée d’une compréhension mutuelle. Imparfaite mais peut-être plus aisée qu’avec les non-initiés ?
« J’ai l’âme qui vibre trop vite, trop fort, et qui s’imprime sur ma face à chaque seconde depuis ma naissance. Je ne contrôle rien et en suis victime. C’est ma vérité, quand d’autres métamorphomages affichent leur nature comme un don. » Les épaules se relevèrent de nouveau, tout comme le coude qui porta la choppe à ses lèvres.
« Je vais suivre ton conseil. Ça ne se refuse pas la douceur. » Il souriait l’arc-en-ciel. Légèrement. Naturellement. C’était là aussi sa nature profonde. Voir le verre à moitié plein. Espérer le meilleur. Ca compensait la noirceur.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Mar 28 Mai 2024 - 21:09
Métamorphomage. Elle aurait dû s'en douter tant son âme semblait perméable aux possesseurs de ce don. Enchantée par la couleur et les réflexions qu’avaient leur esprit, puisque semblant naviguer sur une fréquence autre que la sienne. Wyatt avait sû la fasciner en quelques minutes et, à la manière dont le dragon Blackthorn observait ce chat perché dans le vide, il ne faisait nul doute qu’il faisait naître en elle un intérêt jumeau. L’aura qui se dégageait de lui, quand bien même un peu moins assurée, se faisait étrangement plus rassurante que le dragonologue. Le regard se détourne pourtant du blond pour retourner à la vision déformé que renvoyait les vitres sales du barman débordé. S’il était d’une compagnie appréciable et qu’elle en vanterait les qualités auprès de milles autres, les mots de Cameron lui tire tout de même une moue songeuse.
-Sauf quand même la plus douce des caresses pique.
C’est qu’elle se sentait parfois écorchée vive, Cataleya, et qu’une plume passé sur ses plaies purulentes avait tôt fait de lui arracher d’odieux réflexes de morsure. Nombreux étaient ceux qui avaient tenté de lui offrire une main, et beaucoup étaient ceux qui l’avaient perdue. Comprenant tout de même que ses mots pouvaient sonner trop nébuleux en cette fin de journée, c’est après une gorgée de stout que la rousse perd ses yeux bleus dans les nuages incandescent pour y deviner des formes attrayantes.
-Je me suis dite affreuse, mais beaucoup préférerait le terme “monstrueuse”. Les gens trop doux me tire au mieux une sévère méfiance, au pire l’envie de les broyer. Je… je ne sais pas. Ca ne me semble jamais naturel et ça réveille en moi le pire.
@Maximilien Leroy en avait fait plus d’une fois les frais, et il n’était hélas pas le seul. Morisson, le patron de la taverne, avait mit un temps fou à amadouer le minois si revêche qui s’abattait de temps à autre sur son bar. Quatre années, peut-être un peu plus, mais il était aujourd’hui le seul à pouvoir l'appeler “Kitty-Cat” quand elle perdait au fond de son verre ses anxiétés et réflexions. La première fois elle s’en était franchement indignée, mais puisqu’il avait ajouté une paille rose et blanche dans son verre, elle s’était contenté de siroter son cocktail en fronçant odieusement les sourcils. Et puis c’était passé. Comme tout finissait toujours par passer quand elle prenait le temps d’observer le monde sans vouloir mordre à tour de bras ce qui l’approchait.
-Mais je peux comprendre. Un rien peut me faire perdre le contrôle de mon don. Le manque de sommeil, des bruits trop brusques, des pensées parasites… Parfois je passe des nuits sous cette forme sans même le réaliser. Je ne te dis pas la tête de mon copain, la première fois qu’il m’a vu être somnambule sous cette forme. Assise sur le lit, à fixer la porte dans un silence de mort. Ce n’est pas l’image la plus séduisante qu’il gardera de moi.
C’est qu’elle avait pris peur dans la journée en côtoyant son père et que, inconsciemment sans doute, elle avait guetté sa venue. Comme elle faisait souvent au manoir à dire vrai. Jamais, pourtant, elle ne s’était à ce point sentie en insécurité aux côtés de @Miguel Pajares et il lui avait fallu de longues, très longues minutes pour revenir véritablement à elle. Pleinement obsédée par cet interstice qui semblait capable de la sonder jusqu’aux tréfonds de son esprit. Plus jamais ce n’était arrivé, mais ce genre d’incident effrayait la sorcière plus qu’elle n’aimait se l’admettre.
-Sauf quand même la plus douce des caresses pique.
C’est qu’elle se sentait parfois écorchée vive, Cataleya, et qu’une plume passé sur ses plaies purulentes avait tôt fait de lui arracher d’odieux réflexes de morsure. Nombreux étaient ceux qui avaient tenté de lui offrire une main, et beaucoup étaient ceux qui l’avaient perdue. Comprenant tout de même que ses mots pouvaient sonner trop nébuleux en cette fin de journée, c’est après une gorgée de stout que la rousse perd ses yeux bleus dans les nuages incandescent pour y deviner des formes attrayantes.
-Je me suis dite affreuse, mais beaucoup préférerait le terme “monstrueuse”. Les gens trop doux me tire au mieux une sévère méfiance, au pire l’envie de les broyer. Je… je ne sais pas. Ca ne me semble jamais naturel et ça réveille en moi le pire.
@Maximilien Leroy en avait fait plus d’une fois les frais, et il n’était hélas pas le seul. Morisson, le patron de la taverne, avait mit un temps fou à amadouer le minois si revêche qui s’abattait de temps à autre sur son bar. Quatre années, peut-être un peu plus, mais il était aujourd’hui le seul à pouvoir l'appeler “Kitty-Cat” quand elle perdait au fond de son verre ses anxiétés et réflexions. La première fois elle s’en était franchement indignée, mais puisqu’il avait ajouté une paille rose et blanche dans son verre, elle s’était contenté de siroter son cocktail en fronçant odieusement les sourcils. Et puis c’était passé. Comme tout finissait toujours par passer quand elle prenait le temps d’observer le monde sans vouloir mordre à tour de bras ce qui l’approchait.
-Mais je peux comprendre. Un rien peut me faire perdre le contrôle de mon don. Le manque de sommeil, des bruits trop brusques, des pensées parasites… Parfois je passe des nuits sous cette forme sans même le réaliser. Je ne te dis pas la tête de mon copain, la première fois qu’il m’a vu être somnambule sous cette forme. Assise sur le lit, à fixer la porte dans un silence de mort. Ce n’est pas l’image la plus séduisante qu’il gardera de moi.
C’est qu’elle avait pris peur dans la journée en côtoyant son père et que, inconsciemment sans doute, elle avait guetté sa venue. Comme elle faisait souvent au manoir à dire vrai. Jamais, pourtant, elle ne s’était à ce point sentie en insécurité aux côtés de @Miguel Pajares et il lui avait fallu de longues, très longues minutes pour revenir véritablement à elle. Pleinement obsédée par cet interstice qui semblait capable de la sonder jusqu’aux tréfonds de son esprit. Plus jamais ce n’était arrivé, mais ce genre d’incident effrayait la sorcière plus qu’elle n’aimait se l’admettre.
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» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Jeu 30 Mai 2024 - 8:53
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
La précision de Cataleya eut un drôle d’effet sur l’Arc-en-ciel. Une caresse… Qui pique ? Dans son monde enchanté, où la moindre douceur était attrapée et précieusement conservée, ce n’était pas une chose envisageable. Il ne comprenait pas comment un geste tendre pouvait conduire à une réaction aussi épidermique, tout comme il avait affreusement de mal à entendre qu’autrui pouvait exprimer son amour autrement que par ce genre de démonstration. Il avait le cerveau cassé Cameron. Trop, peut-être, pour réussir à s’accorder avec la société. Il avait cette impression d’être constamment à côté de la plaque, quand il ne se sentait pas projeté sur un autre continent. Comme là. Sa bizarrerie était-elle perceptible par la sorcière ?
« Tu ne ressembles pas à un monstre je trouve. » Naïveté, quand tu nous tiens… La tête se pencha effroyablement sur la gauche, jusqu’à ce qu’un petit crac se fasse entendre et lui permette de reposer son oreille sur son épaule. Son attention, il la dévouait toute entière à cette rousse singulière. Peut-être aurait-il dû marcher sur des œufs ou même tourner les talons en l’entendant tranquillement parler de sa manie de broyer son prochain… Mais l’auto-préservation n’était pas instinctive chez lui. Comme tant d’autres choses. C’était à se demander comment il était parvenu à l’âge adulte.
« Tu te méfies de moi alors ? » Il était trop doux Cameron. Trop sensible. Trop perdu. Trop tout. Passer son enfance auprès des jumeaux aurait dû l’endurcir mais sa nature profonde domina l’expérience acquise. Il avait eu son lot de malheur, de peines et de déceptions, et pourtant il continuait encore et toujours à tendre son cœur à son prochain. Là. A nu. Sans même hésiter. Il avait ce besoin d’aimer à en crever et l’idée même d’être menaçant le révulsait tout entier. A voir ses paupières se plisser et ses pigments tendre le plus doucement du monde vers les couleurs de l’aube, nul doute que ça cogitait fort dans sa drôle de caboche. Il s’inquiétait le plus naturellement du monde pour cette inconnue et cessa de siroter sa stout. Il attendait et redoutait la réponse, son ADN lui hurlant de réparer un tort qu’il était bien incapable de comprendre.
« La première fois que j’ai rencontré mon frère et ma sœur, j’étais pâle comme un fantôme. Littéralement. » Il se mit à pointer ses traits un à un de l’index. « Cheveux. Pupilles. Tâches. Tout était blanc comme neige. On m’a appelé Casper le fantôme jusqu’à ce que je quitte l’orphelinat. » Il avait aussi été cible de moquerie pour avoir viré rose bonbon lorsqu’adolescent, il s’était aperçu de ses sentiments profonds à l’encontre de @Joeïa Yoon . Les jeunes et les stéréotypes… S’il s’en moquait ouvertement à présent et paraissait même chercher l’outrage, le Cameron de Poudlard était bien plus timide. Plus impressionnable. S’il était loin d’être parfaitement en paix avec lui-même à l’heure actuelle, il avait fait de net progrès depuis cette période.
« Un rien me perturbe. Je suis de ces hypersensibles qui perçoivent tout trop fort, sans jamais réussir à s’en dépatouiller. J’ai l’impression que ma jauge est plus petite que celle des autres ou… Qu’elle n’arrive pas à se purger seule ? Elle se remplit jusqu’à déborder et là… » Le caméléon soupira longuement, las de ce cycle sans fin. « Là, la moindre stimulation m’est douloureuse. Lumière, odeur, contact. C’est comme si quelqu’un s’amusait à balancer du sel sur une plaie béante. C’est moche. Terriblement moche. » Son nez se retroussa sous le dégout et il eut grandement besoin de tremper de nouveau ses lèvres dans sa boisson. Il commençait à se sentir à peine plus léger et apprécia la sensation. C’était drôle de se sentir devenir comme du coton. « Mais je ne peux rien y faire. C’est comme ça. Souvent, j’arrive à le voir venir. D’autres fois, pas. J’ai l’âme fragile. Faible. J’encaisse et enfin, les beaux jours reviennent. »
Le rouquin passa une main dans ses cheveux, avant d’oser lui offrir un sourire parfaitement sincère. Point de mensonge chez lui. Il en était bien incapable, même s’il le voulait.
« Tu ne ressembles pas à un monstre je trouve. » Naïveté, quand tu nous tiens… La tête se pencha effroyablement sur la gauche, jusqu’à ce qu’un petit crac se fasse entendre et lui permette de reposer son oreille sur son épaule. Son attention, il la dévouait toute entière à cette rousse singulière. Peut-être aurait-il dû marcher sur des œufs ou même tourner les talons en l’entendant tranquillement parler de sa manie de broyer son prochain… Mais l’auto-préservation n’était pas instinctive chez lui. Comme tant d’autres choses. C’était à se demander comment il était parvenu à l’âge adulte.
« Tu te méfies de moi alors ? » Il était trop doux Cameron. Trop sensible. Trop perdu. Trop tout. Passer son enfance auprès des jumeaux aurait dû l’endurcir mais sa nature profonde domina l’expérience acquise. Il avait eu son lot de malheur, de peines et de déceptions, et pourtant il continuait encore et toujours à tendre son cœur à son prochain. Là. A nu. Sans même hésiter. Il avait ce besoin d’aimer à en crever et l’idée même d’être menaçant le révulsait tout entier. A voir ses paupières se plisser et ses pigments tendre le plus doucement du monde vers les couleurs de l’aube, nul doute que ça cogitait fort dans sa drôle de caboche. Il s’inquiétait le plus naturellement du monde pour cette inconnue et cessa de siroter sa stout. Il attendait et redoutait la réponse, son ADN lui hurlant de réparer un tort qu’il était bien incapable de comprendre.
« La première fois que j’ai rencontré mon frère et ma sœur, j’étais pâle comme un fantôme. Littéralement. » Il se mit à pointer ses traits un à un de l’index. « Cheveux. Pupilles. Tâches. Tout était blanc comme neige. On m’a appelé Casper le fantôme jusqu’à ce que je quitte l’orphelinat. » Il avait aussi été cible de moquerie pour avoir viré rose bonbon lorsqu’adolescent, il s’était aperçu de ses sentiments profonds à l’encontre de @Joeïa Yoon . Les jeunes et les stéréotypes… S’il s’en moquait ouvertement à présent et paraissait même chercher l’outrage, le Cameron de Poudlard était bien plus timide. Plus impressionnable. S’il était loin d’être parfaitement en paix avec lui-même à l’heure actuelle, il avait fait de net progrès depuis cette période.
« Un rien me perturbe. Je suis de ces hypersensibles qui perçoivent tout trop fort, sans jamais réussir à s’en dépatouiller. J’ai l’impression que ma jauge est plus petite que celle des autres ou… Qu’elle n’arrive pas à se purger seule ? Elle se remplit jusqu’à déborder et là… » Le caméléon soupira longuement, las de ce cycle sans fin. « Là, la moindre stimulation m’est douloureuse. Lumière, odeur, contact. C’est comme si quelqu’un s’amusait à balancer du sel sur une plaie béante. C’est moche. Terriblement moche. » Son nez se retroussa sous le dégout et il eut grandement besoin de tremper de nouveau ses lèvres dans sa boisson. Il commençait à se sentir à peine plus léger et apprécia la sensation. C’était drôle de se sentir devenir comme du coton. « Mais je ne peux rien y faire. C’est comme ça. Souvent, j’arrive à le voir venir. D’autres fois, pas. J’ai l’âme fragile. Faible. J’encaisse et enfin, les beaux jours reviennent. »
Le rouquin passa une main dans ses cheveux, avant d’oser lui offrir un sourire parfaitement sincère. Point de mensonge chez lui. Il en était bien incapable, même s’il le voulait.
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Sam 1 Juin 2024 - 15:42
Les monstres se dissimulaient sous les lits ou derrières les portes closes des armoires, parfois même en forêt ou dans les eaux profondes, mais toujours ils demeuraient cachés. Evidemment qu’elle n’en vêtaient aucun des traits physiques puisque le loup préférait se voiler d’un chaperon rouge pour gambader sans éveiller le moindre soupçon. La discussion a des réminiscences de celle qui l’avait lié à Wyatt, mais elle sent la personnalité tenu à ses côté plus sensible encore. Fragile, et le ressentir avec autant de force la perturbait davantage. Petit ovni multicolore, il semble surprit de la méfiance qu’éprouve la rousse à son égard. “Evidemment” marque t’elle sans ciller puisque c’était là son lot quotidien. Sans doute aurait-elle ajouté que, lui aussi, aurait dû se méfier, mais le changement de colorimétrie à ses côtés lui ôta aussitôt le conseil de la bouche. L’éteignant dans une gorgé de stout pour se perdre en contemplation pudique et à peine osée. Comme s’il s’agissait là d’un spectacle qu’elle n’était pas censé voir et qu’elle s’obstinait pourtant à observer, là, niché derrière une barrière sur la pointe des pieds.
Orphelin. L’idée frappe la sorcière plus que la description qu’il fait de ce jour où il avait lui aussi trouvé famille, et doucement ses yeux bleu viennent se poser plus franchement sur lui. Tous ses frères et sœurs l’étaient, orphelins, mais elle sembla subitement effroyablement perméable à cette notion. Plus que d’ordinaire en tout cas, elle qui haïssait l’idée même qu’elle ne soit pas tout à fait Blackthorn. Et alors que Cameron détaille sa perception de son don, c’est une autre image que lui colle au visage Cataleya. Celle de son grand frère, lui aussi trop sensible, lui aussi longtemps dépassé par la divination, et transpose leurs maux l’un sur l’autre avec une telle aisance qu’elle ne s’en perturbe que d’avantage. Etait-ce sa propre jauge sociale débordante qui la rendait si perméable à la discussion ? Sa sensibilité exacerbée qui lui flanquait aux yeux les prémisses de quelques larmes ? Cette journée éprouvante où chaque son, chaque odeur lui jurait parvenir à la faire flancher ? Elle chouinerait vouloir une soirée rien qu’à deux, en amoureux, lorsque @Miguel Pajares viendrait la chercher. Bien à l'abri entre ses bras, tapis entre son coeur et sa manette tant ses émotions lui semblèrent à cet instant précis vomir de toute part. Pour un peu, elle aurait bondit du muret mais demeure incapable d’esquisser le moindre geste. Foncièrement perturbée, et bien plus encore lorsqu'elle ne rencontre qu'un sourire sans la moindre fausseté.
Et elle se sent stupide, petite dragonne, de le fixer les yeux bordés de perles salés. De ne pas savoir articuler le moindre mots, ou de ne pas réaliser qu'elle a une moustache faite de mousse puisque sa boisson est épaisse, presque écrémé. Alors, mue d'un sursaut purement orgueilleux, la belle s'ébroue. Remet ses idées en place entre les perles et flammes dansante de sa chevelure.
-Trêve de sentiment, monsieur le tatoueur. Pourquoi t'es célibataire ?
Orphelin. L’idée frappe la sorcière plus que la description qu’il fait de ce jour où il avait lui aussi trouvé famille, et doucement ses yeux bleu viennent se poser plus franchement sur lui. Tous ses frères et sœurs l’étaient, orphelins, mais elle sembla subitement effroyablement perméable à cette notion. Plus que d’ordinaire en tout cas, elle qui haïssait l’idée même qu’elle ne soit pas tout à fait Blackthorn. Et alors que Cameron détaille sa perception de son don, c’est une autre image que lui colle au visage Cataleya. Celle de son grand frère, lui aussi trop sensible, lui aussi longtemps dépassé par la divination, et transpose leurs maux l’un sur l’autre avec une telle aisance qu’elle ne s’en perturbe que d’avantage. Etait-ce sa propre jauge sociale débordante qui la rendait si perméable à la discussion ? Sa sensibilité exacerbée qui lui flanquait aux yeux les prémisses de quelques larmes ? Cette journée éprouvante où chaque son, chaque odeur lui jurait parvenir à la faire flancher ? Elle chouinerait vouloir une soirée rien qu’à deux, en amoureux, lorsque @Miguel Pajares viendrait la chercher. Bien à l'abri entre ses bras, tapis entre son coeur et sa manette tant ses émotions lui semblèrent à cet instant précis vomir de toute part. Pour un peu, elle aurait bondit du muret mais demeure incapable d’esquisser le moindre geste. Foncièrement perturbée, et bien plus encore lorsqu'elle ne rencontre qu'un sourire sans la moindre fausseté.
Et elle se sent stupide, petite dragonne, de le fixer les yeux bordés de perles salés. De ne pas savoir articuler le moindre mots, ou de ne pas réaliser qu'elle a une moustache faite de mousse puisque sa boisson est épaisse, presque écrémé. Alors, mue d'un sursaut purement orgueilleux, la belle s'ébroue. Remet ses idées en place entre les perles et flammes dansante de sa chevelure.
-Trêve de sentiment, monsieur le tatoueur. Pourquoi t'es célibataire ?
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Ven 7 Juin 2024 - 18:20
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Se méfier d’autrui n’était pas dans ses habitudes, exception faites des moldus. On lui avait dressé un tel portrait catastrophique de ces derniers que songer à en croiser suffisait à le mettre en transe. En ce qui concernait ses pairs, il était bien incapable d’y voir le mal. Il voyait toujours le verre à moitié plein et en oubliait l’espace vide. Il était conçu comme ça, c’était plus fort que lui. Il ne semblait avoir aucun instinct de préservation. C’était à se demander si un ange ne veillait pas sur lui, puisqu’il était encore parmi nous malgré ses innombrables imprudences. Il était du genre à suivre quelqu’un juste parce qu’il lui semblait gentil, ou à embrasser le moindre signe de douceur si fort que ça gommait les tares. Il aimait croire Cameron. Il avait besoin de voir le bien en chaque chose et n’avait pas peur de creuser loin sous les couches, puisque fermement convaincu que ça existait en chacun de nous. Il était désastreusement naïf et en avait souffert plus d’une fois. Ça ne l’empêchait pas de replonger dans ce travers à chaque fois, sans même une once de regret.
Il sentait peser sur lui le regard azuré et ne savait quoi en penser. Devait-il trembler comme une feuille ou se sentir flatter d’être ainsi porté au centre de l’attention ? Perplexe. Voilà ce qu’il était capable d’affirmer. Nerveux, peut-être. Il avait envie de bien faire aussi, de montrer l’image d’un gars suffisamment bien pour qu’elle ait au moins l’idée de raturer ce « évidemment » qui lui avait tant blessé les oreilles. Il se savait affreusement maladroit et espérait pouvoir réparer le tord causé par… Sa nature ? Ouai. Il était comme ça. Prêt à se plier en quatre pour rendre les autres confortables. Le cœur porté à nu sur son visage constellé, il lui sourit sans se forcer le rouquin. Il serait bien incapable de le faire. Trop sensible. Trop candide. Trop aimant.
C’est là que l’œil décida de jeter à son cerveau des éléments qui n’auraient pas dû exister. Il y avait cette moustache, d’abord. Mousseuse. Blanchâtre. Il imaginait déjà le goût et le pensait trop acre pour une personnalité qu’il devinait dangereusement épicée. Ça n’allait pas. Tout comme les petits éclats de diamant qu’il retrouvait au bord de ses longs cils. S’il avait naturellement levé l’index en direction de son visage, cette vision suffit à le saisir et à stopper son action. La paume retomba contre sa cuisse dans un clac sonore et l’orange gagna en intensité, grignotant jusqu’au derme de ses joues.
« Ça ne s’arrête pas les sentiments, tu sais ? » L’arc-en-ciel était premier degré. Trop. Il s’en rendit compte et secoua vivement la tête avant de claquer ses joues de ses deux mains. « Le célibat donc ! »
Il était bien des choses, mais pas suffisamment stupide pour ne pas comprendre quand quelqu’un voulait changer de sujet. Il respectait ça, même s’il ne partageait pas l’intérêt. Aussi fit-il de son mieux pour rendre le change. Peut-être que la couleur suivrait, à force.
« Je ne suis pas compatible avec grand monde. Je n’aime pas de la bonne façon alors souvent, ça se casse la figure ou s’arrête au charnel. » Il hocha les épaules et but une petite gorgée. « J’aime le cœur. Plusieurs cœurs à la fois, parfois. Ça peut être compliqué à vivre et souvent, c’est le mien qui se brise. » Ses pieds se mirent à battre dans le vide, comme pour chasser le chagrin qui risquait de poindre avec la remontée des souvenirs. @Charlie Keir hanta son esprit, bien sûr, mais il l’enferma bien vite. « C’était juste pas le bon moment pour moi ! Et toi ? Tu essaies souvent de mordre tes chéris ? »
Chacun ses kinks. Lui avait bien mordu une ou deux fois le cou de ou le ventre de @Joeïa Yoon mais il ne le faisait pas sous la forme d’un animal.
Il sentait peser sur lui le regard azuré et ne savait quoi en penser. Devait-il trembler comme une feuille ou se sentir flatter d’être ainsi porté au centre de l’attention ? Perplexe. Voilà ce qu’il était capable d’affirmer. Nerveux, peut-être. Il avait envie de bien faire aussi, de montrer l’image d’un gars suffisamment bien pour qu’elle ait au moins l’idée de raturer ce « évidemment » qui lui avait tant blessé les oreilles. Il se savait affreusement maladroit et espérait pouvoir réparer le tord causé par… Sa nature ? Ouai. Il était comme ça. Prêt à se plier en quatre pour rendre les autres confortables. Le cœur porté à nu sur son visage constellé, il lui sourit sans se forcer le rouquin. Il serait bien incapable de le faire. Trop sensible. Trop candide. Trop aimant.
C’est là que l’œil décida de jeter à son cerveau des éléments qui n’auraient pas dû exister. Il y avait cette moustache, d’abord. Mousseuse. Blanchâtre. Il imaginait déjà le goût et le pensait trop acre pour une personnalité qu’il devinait dangereusement épicée. Ça n’allait pas. Tout comme les petits éclats de diamant qu’il retrouvait au bord de ses longs cils. S’il avait naturellement levé l’index en direction de son visage, cette vision suffit à le saisir et à stopper son action. La paume retomba contre sa cuisse dans un clac sonore et l’orange gagna en intensité, grignotant jusqu’au derme de ses joues.
« Ça ne s’arrête pas les sentiments, tu sais ? » L’arc-en-ciel était premier degré. Trop. Il s’en rendit compte et secoua vivement la tête avant de claquer ses joues de ses deux mains. « Le célibat donc ! »
Il était bien des choses, mais pas suffisamment stupide pour ne pas comprendre quand quelqu’un voulait changer de sujet. Il respectait ça, même s’il ne partageait pas l’intérêt. Aussi fit-il de son mieux pour rendre le change. Peut-être que la couleur suivrait, à force.
« Je ne suis pas compatible avec grand monde. Je n’aime pas de la bonne façon alors souvent, ça se casse la figure ou s’arrête au charnel. » Il hocha les épaules et but une petite gorgée. « J’aime le cœur. Plusieurs cœurs à la fois, parfois. Ça peut être compliqué à vivre et souvent, c’est le mien qui se brise. » Ses pieds se mirent à battre dans le vide, comme pour chasser le chagrin qui risquait de poindre avec la remontée des souvenirs. @Charlie Keir hanta son esprit, bien sûr, mais il l’enferma bien vite. « C’était juste pas le bon moment pour moi ! Et toi ? Tu essaies souvent de mordre tes chéris ? »
Chacun ses kinks. Lui avait bien mordu une ou deux fois le cou de ou le ventre de @Joeïa Yoon mais il ne le faisait pas sous la forme d’un animal.
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Jeu 13 Juin 2024 - 8:34
Orange comme quelqu’un qui aurait usé et abusé d’auto-bronzant, Cameron étincelle sous les dernières lueurs du jour et alors que Cataleya gomme timidement sa moustache et ses larmes, elle ne peut taire le rire nerveux quand le rouquin se claque les joues comme elle pouvait le faire lorsqu’elle ressentait le besoin de remettre ses idées en place. Le coeur se serre pourtant un peu lorsqu’il évoque son amour pluriel et qu’il n’aimait sans doute pas de la “bonne façon” puisque si Wyatt lui avait apprit quelque chose par sa seule existence, c’était qu’il n’y avait pas de “bonne manière d’aimer.” Il y avait autant d’amour différent qu’il y avait d’Hommes sur terre. Elle même, dans son élitisme et la façon dont elle repoussait les autres, pourrait être qualifiée d’inapte à l’amour et pourtant elle avait trouvé son bonheur dans les bras de Miguel. Et là encore, c’était le dernier profil auquel on s’attendait à la voir côtoyer. Alors, puisque la main en face avait avorté son geste en direction de ses larmes, c’est doucement que Cataleya referme ses doigts blanc dessus maintenant que celles-ci étaient sèches.
-Il n’y a pas de “bonne façon” d’aimer Cameron. Et puis, c’est la rareté qui rend les pierres précieuses : tu devrais être heureux de ne pas être compatible avec grand monde. Ca fait de toi un diamant et pas un vulgaire galet sur lequel tout le monde passe.
Intuitivement elle s’était penché sur lui pour induire un ton confidentiel, puisque c’était là ce qu’elle se répétait lorsque, avant Miguel, elle avait l’impression de sans cesse mal faire avec James. A l’époque son estime d’elle même était tombé bien bas et elle se craignait promise à un avenir aussi solitaire que dénué d'amour. Relâchant doucement ses doigts pour poser les siens autour de sa stout, la rousse tait son sourire en y portant ses lèvres. Elle aimerait souffler qu’elle ne mordait jamais ce qu’elle avait en bouche, mais appréciait sentir les canines de son chéri sur sa nuque ou près de son oreille, mais il est vrai qu’elle avait l’effroyable tendance à claquer sa mâchoire canine lorsque quelque chose semblait la menacer ou lui déplaire. Aussi préfère t’elle délaisser la plaisanterie au profit de la confidence. La moue se forme pourtant un peu puisqu’elle ne savait pas tout à fait comment y répondre.
-Je n’en ai eu que trois, de chéri. Entame t’elle en posant sa bière plus loin de peur de la renverser puisque le dos penchait dangereusement dans le vide pour observer le ciel. Et jamais je ne les ait mordu. Dans ce sens là, en tout cas. Le premier est mort avant que je ne devienne un animagus. C’est… A sa mort, en fait, que j’ai décidé de le devenir. Ca m’a permis d’occuper mon esprit pendant que je faisais son deuil.
Comme elle s’était enfermé dans les études à la mort de sa soeur, et enfermé dans les expérimentations folles à sa rupture avec James. Cataleya n’avait jamais été très doué pour surpasser sainement les ruptures, convaincue que puisque ça faisait si mal, il fallait compenser par quelque chose duquel elle s’en sortirait plus forte. Quand elle doutait encore un peu de Miguel, elle s’était promise d’apprendre la légilimencie à leur rupture et de se faire terrifiante, pour que plus jamais on ose la séduire. Soupirant devant ce constat, la lufkin range une mèche derrière son oreille et continue :
-J’ai des parents adoptifs très stricts. Ils m’aiment profondément mais les punitions sont soit psychologiques, soit corporelles, et j’en ai retenu qu’il fallait être le plus fort pour ne pas finir brisé. J’ai développé une appréhension des contacts physique et, quand mon animagus prend le dessus ou que je suis très nerveuse, ça revient. Mon réflexe premier est de me soustraire au touché, et si je dois exploser une main sous mes canines alors je le fais. C’est.. Plus réflexe que intentionnel, même si je dit toujours l’inverse, mais comme ça on pense que je suis en plein contrôle de mes capacités et on me laisse tranquille.
-Il n’y a pas de “bonne façon” d’aimer Cameron. Et puis, c’est la rareté qui rend les pierres précieuses : tu devrais être heureux de ne pas être compatible avec grand monde. Ca fait de toi un diamant et pas un vulgaire galet sur lequel tout le monde passe.
Intuitivement elle s’était penché sur lui pour induire un ton confidentiel, puisque c’était là ce qu’elle se répétait lorsque, avant Miguel, elle avait l’impression de sans cesse mal faire avec James. A l’époque son estime d’elle même était tombé bien bas et elle se craignait promise à un avenir aussi solitaire que dénué d'amour. Relâchant doucement ses doigts pour poser les siens autour de sa stout, la rousse tait son sourire en y portant ses lèvres. Elle aimerait souffler qu’elle ne mordait jamais ce qu’elle avait en bouche, mais appréciait sentir les canines de son chéri sur sa nuque ou près de son oreille, mais il est vrai qu’elle avait l’effroyable tendance à claquer sa mâchoire canine lorsque quelque chose semblait la menacer ou lui déplaire. Aussi préfère t’elle délaisser la plaisanterie au profit de la confidence. La moue se forme pourtant un peu puisqu’elle ne savait pas tout à fait comment y répondre.
-Je n’en ai eu que trois, de chéri. Entame t’elle en posant sa bière plus loin de peur de la renverser puisque le dos penchait dangereusement dans le vide pour observer le ciel. Et jamais je ne les ait mordu. Dans ce sens là, en tout cas. Le premier est mort avant que je ne devienne un animagus. C’est… A sa mort, en fait, que j’ai décidé de le devenir. Ca m’a permis d’occuper mon esprit pendant que je faisais son deuil.
Comme elle s’était enfermé dans les études à la mort de sa soeur, et enfermé dans les expérimentations folles à sa rupture avec James. Cataleya n’avait jamais été très doué pour surpasser sainement les ruptures, convaincue que puisque ça faisait si mal, il fallait compenser par quelque chose duquel elle s’en sortirait plus forte. Quand elle doutait encore un peu de Miguel, elle s’était promise d’apprendre la légilimencie à leur rupture et de se faire terrifiante, pour que plus jamais on ose la séduire. Soupirant devant ce constat, la lufkin range une mèche derrière son oreille et continue :
-J’ai des parents adoptifs très stricts. Ils m’aiment profondément mais les punitions sont soit psychologiques, soit corporelles, et j’en ai retenu qu’il fallait être le plus fort pour ne pas finir brisé. J’ai développé une appréhension des contacts physique et, quand mon animagus prend le dessus ou que je suis très nerveuse, ça revient. Mon réflexe premier est de me soustraire au touché, et si je dois exploser une main sous mes canines alors je le fais. C’est.. Plus réflexe que intentionnel, même si je dit toujours l’inverse, mais comme ça on pense que je suis en plein contrôle de mes capacités et on me laisse tranquille.
- Cameron DullahanRainbow ✨
- » parchemins postés : 345
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat / Ae la Princesse
» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
» particularité : Métamorphomage
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» gallions sous la cape : 417
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Ven 21 Juin 2024 - 8:57
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Les couleurs de ciel venaient s’échouer sur le derme du métamorphomage. Trop inquiet pour que la couleur des blés ne daigne revenir. Le crépuscule atténuait à peine la rousseur de ses traits, grignotés par la force de sentiments parfaitement non maitrisés. Parfois -souvent- il se sentait pareil à une pièce rangée à la hâte dans la mauvaise boite. Il avait beau se tordre, jamais il ne pourrait s’encastrer tout à fait dans le puzzle. Il lui manquait toujours quelque chose ou bien, il en faisait trop. Il était inadapté et pire encore, inadaptable. Ce n’était pas faut de lui avoir taper sur le crane dans l’espoir d’y faire rentrer un peu de normalité. L’effort avait d’ailleurs fini par creuser d’avantage l’écart, créant un garçon tout juste bon à singer un monde qu’il ne comprenait pas.
« Crois-tu qu’être heureux est un devoir ? »
Les mèches désordonnées chutèrent sur son doux visage grossièrement penché sur le côté. La tête semblait trop lourde pour tenir et la nuque s’était pliée de telle sorte que la pommette reposait à présent sur la pointe de l’épaule.
« La singularité imposerait le bonheur d’elle-même ? J’ai conscience de l’être. D’être un cas à part, je veux dire. Le bonheur n’est-il pas associé à la satisfaction ? Et éphémère, pour le coup ? »
Les incisives se mirent à mâchonner la lippe inferieure. Le regard, d’une teinte rappelant étrangement la douceur d’une clémentine, semblait s’être égaré au loin. Il contemplait l’univers, accrochait chaque irrégularité pour l’étudier jusqu’au plus infime détail. L’œil sautait sans se lasser, comme pour répondre à ce besoin incessant de prendre part à une activité.
« J’ai les émotions qui débordent et les sensations qui m’irritent. Je ne pourrais pas me convaincre d’être heureux, comme il me parait inimaginable de forcer des larmes. Je suis de ceux qui attendent que ça leur tombe dessus et qui embrasse le moment tant qu’il dure. En ça, ça rejoint peut-être ta réflexion ? Ces moments où mon cœur s’apaise sont trop rare pour ne pas être appréciés. Ça les rend précieux. »
Les pensées fusaient, glissant entre ses lippes sans même qu’il ne cherche à les retenir. Il en serait bien incapable, d’ailleurs. Seules quelques gorgées de sa boisson semblaient parvenir à réguler le flot d’idées plus tordues encore que les méandres de son cerveau. Lui qui parlait d’amour il y a peu se retrouvait à se questionner sur le bonheur… Était-il conscient de ses divagations ? Pas vraiment. Les mots sortaient trop vite pour qu’il ne puisse réellement percuter l’exactitude ou les tenant et aboutissant d’une conversation.
Les teintes du coucher de soleil s’apaisèrent, une fois les doigts diaphanes emmêlés aux siens. Quelques filaments d’or semblaient s’être subtilement glissés dans le tableau étrange, le rendant plus lumineux à chaque seconde égrenée. Les taches flavescentes revêtaient une douceur étrange, grignotant sans mal l’orange à l’approche du visage de la sorcière. Sa proximité avait ce pouvoir étrange de le captiver tout entier, l’invitant à se réfugier dans un cocoon fragile tout juste permis par cette intimité. Une fois la prise relâchée, l’œil tomba sur sa propre main. Il y sentait encore le contact sans la piqure qui pouvait parfois y être associé. C’était une bonne soirée.
La silhouette féminine se courba en arrière, tout comme le fit sa propre nuque puisque son regard ambré semblait intrinsèquement lié au sien. Forcément, la perte exprimée le toucha en plein cœur. Heureusement loin d’être empathe, son âme semblait suffisamment ouverte pour accueillir le moindre sentiment. Défectueuse, elle pouvait lui créer une peine monstreuse ou un générée de fous éclats de rire, simplement en étant à côté de la personne source. Comme à chaque fois, le débordement impacta la peau et elle se teinta de chagrin.
« Faire le deuil d’une vie passée est tellement difficile… Alors le faire suite à la perte d’un Amour ! J’en serais incapable. » Pas seul, du moins. Il se souvenait à peine de son arrivée à l’orphelinat, et encore moins de la douleur induite par la séparation forcée. Il était trop jeune. Trop instable aussi. Les sentiments s’étant davantage complexifiés avec l’âge, il doutait fort de pouvoir survivre à une telle séparation. Il était déjà dévasté à l’idée de perdre l’amour et bien incapable de tirer tout à fait un trait dessus, alors si la Mort venait à rompre définitivement le lien… Ce serait dramatique. Digne de l’une des plus grandes tragédies grecques.
« Ca doit être bien. D’être tranquille, je veux dire. J’aimerai pouvoir donner cette impression, faire croire que ce qui se dépeint sur mon visage est volontaire. C’est épuisant d’être lisible, tu sais ? Tout le monde pense savoir ce que je ressens et s’autorise à pointer le moindre changement. J’aimerai pouvoir mentir parfois, plutôt que d’être contraint à subir une émotion que je ne désire pas. A défaut de faire peur, je dérange. C’est déjà ça. C’est drôle je trouve. La bête curieuse attire et repousse en même temps.»
Les fesses tournèrent sur le muret, de façon à le positionner face à l'adoptée. Jambes pliées contre son torse et bras enlacés contre ces premières.
« Comment sais-tu qu’ils t’aiment ? Tes parents, je veux dire. Ma mère ne me punissait jamais et pourtant, elle dit m’aimer. L’éducatrice m’a déjà sévèrement réprimandé aussi sous couvert de l’amour. Pourtant, quand je les écoutais, l’une ne cessait de descendre l’autre. C’est pas ça l’amourqu’elles disaient. Tu disais qu'il n'existait pas de bonnes façons d'aimer mais comment être d'être aimé ?»
Le menton vint se poser sur les genoux mais les yeux, eux, se révulsèrent pour mieux scruter le ciel étoilé.
« Tu les aimes tes parents ?»
« Crois-tu qu’être heureux est un devoir ? »
Les mèches désordonnées chutèrent sur son doux visage grossièrement penché sur le côté. La tête semblait trop lourde pour tenir et la nuque s’était pliée de telle sorte que la pommette reposait à présent sur la pointe de l’épaule.
« La singularité imposerait le bonheur d’elle-même ? J’ai conscience de l’être. D’être un cas à part, je veux dire. Le bonheur n’est-il pas associé à la satisfaction ? Et éphémère, pour le coup ? »
Les incisives se mirent à mâchonner la lippe inferieure. Le regard, d’une teinte rappelant étrangement la douceur d’une clémentine, semblait s’être égaré au loin. Il contemplait l’univers, accrochait chaque irrégularité pour l’étudier jusqu’au plus infime détail. L’œil sautait sans se lasser, comme pour répondre à ce besoin incessant de prendre part à une activité.
« J’ai les émotions qui débordent et les sensations qui m’irritent. Je ne pourrais pas me convaincre d’être heureux, comme il me parait inimaginable de forcer des larmes. Je suis de ceux qui attendent que ça leur tombe dessus et qui embrasse le moment tant qu’il dure. En ça, ça rejoint peut-être ta réflexion ? Ces moments où mon cœur s’apaise sont trop rare pour ne pas être appréciés. Ça les rend précieux. »
Les pensées fusaient, glissant entre ses lippes sans même qu’il ne cherche à les retenir. Il en serait bien incapable, d’ailleurs. Seules quelques gorgées de sa boisson semblaient parvenir à réguler le flot d’idées plus tordues encore que les méandres de son cerveau. Lui qui parlait d’amour il y a peu se retrouvait à se questionner sur le bonheur… Était-il conscient de ses divagations ? Pas vraiment. Les mots sortaient trop vite pour qu’il ne puisse réellement percuter l’exactitude ou les tenant et aboutissant d’une conversation.
Les teintes du coucher de soleil s’apaisèrent, une fois les doigts diaphanes emmêlés aux siens. Quelques filaments d’or semblaient s’être subtilement glissés dans le tableau étrange, le rendant plus lumineux à chaque seconde égrenée. Les taches flavescentes revêtaient une douceur étrange, grignotant sans mal l’orange à l’approche du visage de la sorcière. Sa proximité avait ce pouvoir étrange de le captiver tout entier, l’invitant à se réfugier dans un cocoon fragile tout juste permis par cette intimité. Une fois la prise relâchée, l’œil tomba sur sa propre main. Il y sentait encore le contact sans la piqure qui pouvait parfois y être associé. C’était une bonne soirée.
La silhouette féminine se courba en arrière, tout comme le fit sa propre nuque puisque son regard ambré semblait intrinsèquement lié au sien. Forcément, la perte exprimée le toucha en plein cœur. Heureusement loin d’être empathe, son âme semblait suffisamment ouverte pour accueillir le moindre sentiment. Défectueuse, elle pouvait lui créer une peine monstreuse ou un générée de fous éclats de rire, simplement en étant à côté de la personne source. Comme à chaque fois, le débordement impacta la peau et elle se teinta de chagrin.
« Faire le deuil d’une vie passée est tellement difficile… Alors le faire suite à la perte d’un Amour ! J’en serais incapable. » Pas seul, du moins. Il se souvenait à peine de son arrivée à l’orphelinat, et encore moins de la douleur induite par la séparation forcée. Il était trop jeune. Trop instable aussi. Les sentiments s’étant davantage complexifiés avec l’âge, il doutait fort de pouvoir survivre à une telle séparation. Il était déjà dévasté à l’idée de perdre l’amour et bien incapable de tirer tout à fait un trait dessus, alors si la Mort venait à rompre définitivement le lien… Ce serait dramatique. Digne de l’une des plus grandes tragédies grecques.
« Ca doit être bien. D’être tranquille, je veux dire. J’aimerai pouvoir donner cette impression, faire croire que ce qui se dépeint sur mon visage est volontaire. C’est épuisant d’être lisible, tu sais ? Tout le monde pense savoir ce que je ressens et s’autorise à pointer le moindre changement. J’aimerai pouvoir mentir parfois, plutôt que d’être contraint à subir une émotion que je ne désire pas. A défaut de faire peur, je dérange. C’est déjà ça. C’est drôle je trouve. La bête curieuse attire et repousse en même temps.»
Les fesses tournèrent sur le muret, de façon à le positionner face à l'adoptée. Jambes pliées contre son torse et bras enlacés contre ces premières.
« Comment sais-tu qu’ils t’aiment ? Tes parents, je veux dire. Ma mère ne me punissait jamais et pourtant, elle dit m’aimer. L’éducatrice m’a déjà sévèrement réprimandé aussi sous couvert de l’amour. Pourtant, quand je les écoutais, l’une ne cessait de descendre l’autre. C’est pas ça l’amourqu’elles disaient. Tu disais qu'il n'existait pas de bonnes façons d'aimer mais comment être d'être aimé ?»
Le menton vint se poser sur les genoux mais les yeux, eux, se révulsèrent pour mieux scruter le ciel étoilé.
« Tu les aimes tes parents ?»
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Jeu 27 Juin 2024 - 12:23
Est-ce que être heureux était un devoir ? Non, mais c’était tout de même le point final duquel Cataleya aimerait signer sa vie. Un but, ou du moins une philosophie à adopter, pour donner un peu de sens à une existence qui n’en avait pas vraiment. Si les sourcils se froncent un peu devant les questions du métamorphomage, l’animagus ne se démonte pas face à cet essai de philosophie qui se dessinait devant eux et prit une brève inspiration pour répondre, cependant la suite la persuada de tenir sa langue. Un choix sage, puisque les mots du jeune homme lui arracha un doux sourire. Si elle aussi avait des émotions qui constamment la submergeait, au point où elle ne pouvait les expier qu’au travers d’un chaos que beaucoup semblaient croire illogique, force était d’admettre que tout deux avaient une vision divergente sur leurs ressentis ; si la encore elle se sentait souvent dépassait par ses sens, puisque aiguisé aux frontières du supportable, elle ne saurait vivre autrement. Elle aimait les haïr mais se désolerait de leur perte au point d’entrer dans une morne errance. Ils étaient une partie intégrante de sa vie, et il n’y avait qu’à surprendre le charmant pétillement de son regard quand elle sentait Miguel passait le pas de la porte pour comprendre qu’elle trouvait une forme de satisfaction, si ce n’était de fierté, à déterminer le moment exact dans lequel il entrait dans son monde. La vie n’était pas une simple courbe et moins encore une ligne droite, mais bien une succession de vagues qu’ils pouvaient choisir de prendre en plein visage en demeurant immobile, ou apprendre à les dompter. Sur lesquels surfer magistralement. La perception du bonheur était ce qu’elle était : une perception ; Pour un même événement ils pouvaient y voir un signe ou un malheur.
Charmée par le jeu de couleur qui iradiait bien plus encore que le ciel devant eux, le regard de la rousse dériva pour s’accrocher à celui de Cameron et lui offrir un nouveau sourire lorsqu’il s’appuya sur le décès de Cillian pour rebondir. Elle n’en avait jamais fait réellement le deuil, comme elle n’avait jamais pu faire celui de sa soeur, mais en parler était bien moins difficile avec les années. Elle avait niché contre le coeur de James, puis celui de Miguel, et si l’idée même de perdre ce dernier lui paraissait à cet instant T aussi dévastateur qu’impossible, elle retrouverait de la sécurité dans les bras d’un autre tôt ou tard. Elle n’était pas du genre à se laisser abattre, la Terreur Blackthorn. Pas tout à fait, du moins. Arrachée de cette sombre pensée par la voix de Cameron, les lèvres de Cataleya se tordent en une moue qui lui donnait toujours un air d’enfant capricieuse puisque la lisibilité du métamorphomage était évidente, tout comme l’épuisement qui en découlait sans doute. Il ne contrôlait pas aussi bien son don que Wyatt, c’était là aussi évident, et l’écho que trouva se constat en elle la frappa bien plus qu’elle ne l’aimait. Aussi enjoint-elle son mouvement et se tourna de telle sorte à lui faire face.
-Mentir n’est clairement pas en adéquation avec ta personnalité. Marqua t’elle sans jugement aucun. Mais tu pourrais peut-être, avec un peu d’entrainement, rediriger tes émotions. Te faire moins lisible.
C’était là un travail colossal que de travailler sur soi-même et sa perception des choses, mais tout deux en avaient vraisemblablement besoin. D’un geste lent, la Blackthorn lui offrir ses mains pour lui proposer un exercice qu’elle appliquait à chaque fois que quelque chose la paniquait au point de dérailler son don, mais se laissa pour le coup surprendre par le questionnement de l’amour que lui portait Claudia et Aloysius. Aussi avorta t’elle étrangement son geste, puisque prise au tripe par un sujet qui lui était épidermique.
-Évidemment que je les aime ! Si un soupçon d’outrage s’est glissé dans sa voix devant l’idée même qu’on puisse douter de ce qu’elle ressentait, il retombe bien vite puisque les doigts préfèrent tapoter en rythme sur le muret. “Il y a des signes qui ne trompent pas, quand tu aimes quelqu’un, même s’il faut apprendre à les voir. Je pense qu’on aime tous de manière différente et que mes parents ne savent pas comment le montrer d’une façon lisible, justement. Ce que je sais en revanche, c’est que ma mère me prend dans ses bras parfois alors qu’elle déteste ça. Elle en ressent pourtant le besoin, comme j’en ressent parfois le besoin. Ce que je sais c’est que mon père me tolère dans son bureau alors que personne d’autre n’y a le droit. J’aime le regarder travailler et si on ne dialogue pas vraiment, se sais qu’il aime me montrer les dernières acquisition pour son cabinet de curiosité. Il m’a appris la magie, tu sais. Et ma mère a essayé de m’aider avec mon animagus. "
D’une manière aussi sauvage qu’impensable puisqu’elle l’attachait pour ne pas qu’elle sorte de sa chambre, mais chaque matin durant deux ans elle avait prit soin de pousser la porte pour s’assurer que son enfant était en sécurité dans l’enceinte du manoir.
Cataleya Quarta Blackthorn, la favorite. Il était indéniable qu’elle avait gagné une place singulière dans leur foyer, et si certain y voyait là qu’une énième manœuvre de Claudia pour créer une fracture chez les enfants et les fragiliser, force était d’admettre qu’elle terrasserait des dragons si sa dernière fille glapissait au secours. Quant à Aloysius, il avait toujours été froid et terrible. Pas capable de témoigner la moindre douceur ou soutient, pourtant en dépit des traitements, des cris, et de toute la terreur qu’il avait pu insuffler à sa fille fut un temps, il y avait quelque chose de tordu et ambivalent dans leur échange puisqu’à l’instar de Claudia, lui aussi avait ces gestes infimes et pourtant équivoque à l’égard de sa fille.
-Je pourrais te répéter t’aimer, là maintenant, sans pourtant en penser un mot. Ce n’est pas ça qui compte, mais les actions. Ce que ta mère ou ton éducatrice ont pu faire. Ce que mes parents ont pu faire. Ce que mon chéri peut faire. Quand je vais mal il me rend le sourire, et quand il va mal je retournerai le monde pour lui rendre le siens. Je… Je ne sais pas. Je suis un peu nulle en amour en fait.
Charmée par le jeu de couleur qui iradiait bien plus encore que le ciel devant eux, le regard de la rousse dériva pour s’accrocher à celui de Cameron et lui offrir un nouveau sourire lorsqu’il s’appuya sur le décès de Cillian pour rebondir. Elle n’en avait jamais fait réellement le deuil, comme elle n’avait jamais pu faire celui de sa soeur, mais en parler était bien moins difficile avec les années. Elle avait niché contre le coeur de James, puis celui de Miguel, et si l’idée même de perdre ce dernier lui paraissait à cet instant T aussi dévastateur qu’impossible, elle retrouverait de la sécurité dans les bras d’un autre tôt ou tard. Elle n’était pas du genre à se laisser abattre, la Terreur Blackthorn. Pas tout à fait, du moins. Arrachée de cette sombre pensée par la voix de Cameron, les lèvres de Cataleya se tordent en une moue qui lui donnait toujours un air d’enfant capricieuse puisque la lisibilité du métamorphomage était évidente, tout comme l’épuisement qui en découlait sans doute. Il ne contrôlait pas aussi bien son don que Wyatt, c’était là aussi évident, et l’écho que trouva se constat en elle la frappa bien plus qu’elle ne l’aimait. Aussi enjoint-elle son mouvement et se tourna de telle sorte à lui faire face.
-Mentir n’est clairement pas en adéquation avec ta personnalité. Marqua t’elle sans jugement aucun. Mais tu pourrais peut-être, avec un peu d’entrainement, rediriger tes émotions. Te faire moins lisible.
C’était là un travail colossal que de travailler sur soi-même et sa perception des choses, mais tout deux en avaient vraisemblablement besoin. D’un geste lent, la Blackthorn lui offrir ses mains pour lui proposer un exercice qu’elle appliquait à chaque fois que quelque chose la paniquait au point de dérailler son don, mais se laissa pour le coup surprendre par le questionnement de l’amour que lui portait Claudia et Aloysius. Aussi avorta t’elle étrangement son geste, puisque prise au tripe par un sujet qui lui était épidermique.
-Évidemment que je les aime ! Si un soupçon d’outrage s’est glissé dans sa voix devant l’idée même qu’on puisse douter de ce qu’elle ressentait, il retombe bien vite puisque les doigts préfèrent tapoter en rythme sur le muret. “Il y a des signes qui ne trompent pas, quand tu aimes quelqu’un, même s’il faut apprendre à les voir. Je pense qu’on aime tous de manière différente et que mes parents ne savent pas comment le montrer d’une façon lisible, justement. Ce que je sais en revanche, c’est que ma mère me prend dans ses bras parfois alors qu’elle déteste ça. Elle en ressent pourtant le besoin, comme j’en ressent parfois le besoin. Ce que je sais c’est que mon père me tolère dans son bureau alors que personne d’autre n’y a le droit. J’aime le regarder travailler et si on ne dialogue pas vraiment, se sais qu’il aime me montrer les dernières acquisition pour son cabinet de curiosité. Il m’a appris la magie, tu sais. Et ma mère a essayé de m’aider avec mon animagus. "
D’une manière aussi sauvage qu’impensable puisqu’elle l’attachait pour ne pas qu’elle sorte de sa chambre, mais chaque matin durant deux ans elle avait prit soin de pousser la porte pour s’assurer que son enfant était en sécurité dans l’enceinte du manoir.
Cataleya Quarta Blackthorn, la favorite. Il était indéniable qu’elle avait gagné une place singulière dans leur foyer, et si certain y voyait là qu’une énième manœuvre de Claudia pour créer une fracture chez les enfants et les fragiliser, force était d’admettre qu’elle terrasserait des dragons si sa dernière fille glapissait au secours. Quant à Aloysius, il avait toujours été froid et terrible. Pas capable de témoigner la moindre douceur ou soutient, pourtant en dépit des traitements, des cris, et de toute la terreur qu’il avait pu insuffler à sa fille fut un temps, il y avait quelque chose de tordu et ambivalent dans leur échange puisqu’à l’instar de Claudia, lui aussi avait ces gestes infimes et pourtant équivoque à l’égard de sa fille.
-Je pourrais te répéter t’aimer, là maintenant, sans pourtant en penser un mot. Ce n’est pas ça qui compte, mais les actions. Ce que ta mère ou ton éducatrice ont pu faire. Ce que mes parents ont pu faire. Ce que mon chéri peut faire. Quand je vais mal il me rend le sourire, et quand il va mal je retournerai le monde pour lui rendre le siens. Je… Je ne sais pas. Je suis un peu nulle en amour en fait.
Cameron Dullahan est fan
- Cameron DullahanRainbow ✨
- » parchemins postés : 345
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat / Ae la Princesse
» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
» particularité : Métamorphomage
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
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Re: Wildflowers (Cam) terminé
Ven 28 Juin 2024 - 15:05
Wildflowers @Cataleya Blackthorn
Cameron souffrait d’une diarrhée verbale fulgurante. Loin d’être particulièrement cachotier sur ses états d’âme ou de nature timide, il tenait tout de même à préserver son jardin secret. Habité par mille et une espèces, la survie de cet écosystème fragile tenait tout bonnement du miracle. Lui-même avait cessé de vouloir contenir plantes rampantes, fleurs parfumées et ronces tortueuses puisque tout impact environnemental ne pouvait qu’entrainer un déséquilibre majeur. Et il en avait foutrement besoin de cet équilibre. Pourtant il avait largement ouvert le portillon à Cataleya, lui laissant la possibilité d’apercevoir toute la complexité de sa nature.
Comme tant d’autres le lui avaient suggéré avant de s’en mordre les doigts, la flamboyante sorcière lui proposa de manipuler ses émotions. Facile à dire. Impossible à faire. Elles étaient aussi imprévisibles que pouvaient l’être les saisons. Le pire étant lorsque la roue s’emballait et que chacune s’entremêlait, stimulant un chaos qu’il cherchait désespérément à endormir bien incapable de l’embrasser.
Ses prunelles tintées d’automne détaillaient la sorcière dans son ensemble. Petite ride d’expression. Haussement de sourcil impérieux. Moue pincée. L’arc-en-ciel était bien forcé de l’admettre, c’était la toute première fois qu’il rencontrait une personne aux expressions si théâtrale. Visible même au plus loin, il ignorait comment les lire. L’interprétation ne devait-elle pas nécessiter un travail plus savant, puisque chaque frémissement du faciès appelait à l’exceptionnel ? Elle était intrigante sur bien des points et son caractère unique ne pouvait que la placer au centre de son attention. Etoile autour duquel l’œil gravite, rien d’autre ne semblait important. Ni les lumières vacillantes. Ni les modulations de l’ambiance sonore. Il n’y avait qu’elle, son unicité et le discours en tout point perturbant. Disserter sur l’amour était quelque chose qu’il faisait sans se forcer. Il aimait connaitre la vision d’autrui, la comparer à la sienne même si ça lui donnait toujours le sentiment d’être à l’extrême limite. Sa façon d’aimer était inadaptée ou incomprise et souvent, il était tenté de verser dans la justification plutôt que l’échange. Bien conscient que l’acceptation passait avant tout par un travail sur soi-même, il favorisait les échanges du genre et emmagasinait autant d’information que possible afin d’affiner sa propre définition. Difficile à faire puisque le cœur et ses battements ne cessaient de se changer à force d’expérimentation.
« Je ne crois pas que tu sois nulle en amour Cataleya. Je pense plutôt qu’il existe autant de façon d’aimer que d’être sur Terre. Difficile de converser avec une personne dont tu ne parles pas la langue, par exemple. Ça demande des efforts monstrueux et une bonne dose de tentatives avant de parvenir à un semblant de réussite. C’est aussi ça l’amour à mon sens. Le dire est une chose. L’exprimer en est une autre. Encore faut-il que la personne en face puisse comprendre l’intention derrière. Ça demande une… Symbiose ? En quelque sorte. »
Le menton posé sur les genoux, le nez caché derrière ses bras noués, il réfléchissait. Fort. Il y avait tant de façon d’aimer… Pourquoi est-ce qu’une chose si belle devait être aussi compliquée ?
« J’ai peur de cette incompréhension. Lorsque j’aime, c’est de tout mon cœur et pourtant, je crains toujours que ça ne soit pas assez, que le message ne passe pas malgré mes efforts. »
Ses bras libérèrent ses jambes et il se mit à s’étirer tel un chat, grandissant son dos jusqu’au point de rupture. Cette conversation, somme toute intéressante, commençait à le secouer. Il le sentait. La douleur commençait toujours dans le ventre, comme si une boule d’acide se formait. Le regret. La perte. Il détestait ça. Charlie lui manquait. Jamais il ne se pardonnerait d’avoir été à ce point insuffisant.
Comme tant d’autres le lui avaient suggéré avant de s’en mordre les doigts, la flamboyante sorcière lui proposa de manipuler ses émotions. Facile à dire. Impossible à faire. Elles étaient aussi imprévisibles que pouvaient l’être les saisons. Le pire étant lorsque la roue s’emballait et que chacune s’entremêlait, stimulant un chaos qu’il cherchait désespérément à endormir bien incapable de l’embrasser.
Ses prunelles tintées d’automne détaillaient la sorcière dans son ensemble. Petite ride d’expression. Haussement de sourcil impérieux. Moue pincée. L’arc-en-ciel était bien forcé de l’admettre, c’était la toute première fois qu’il rencontrait une personne aux expressions si théâtrale. Visible même au plus loin, il ignorait comment les lire. L’interprétation ne devait-elle pas nécessiter un travail plus savant, puisque chaque frémissement du faciès appelait à l’exceptionnel ? Elle était intrigante sur bien des points et son caractère unique ne pouvait que la placer au centre de son attention. Etoile autour duquel l’œil gravite, rien d’autre ne semblait important. Ni les lumières vacillantes. Ni les modulations de l’ambiance sonore. Il n’y avait qu’elle, son unicité et le discours en tout point perturbant. Disserter sur l’amour était quelque chose qu’il faisait sans se forcer. Il aimait connaitre la vision d’autrui, la comparer à la sienne même si ça lui donnait toujours le sentiment d’être à l’extrême limite. Sa façon d’aimer était inadaptée ou incomprise et souvent, il était tenté de verser dans la justification plutôt que l’échange. Bien conscient que l’acceptation passait avant tout par un travail sur soi-même, il favorisait les échanges du genre et emmagasinait autant d’information que possible afin d’affiner sa propre définition. Difficile à faire puisque le cœur et ses battements ne cessaient de se changer à force d’expérimentation.
« Je ne crois pas que tu sois nulle en amour Cataleya. Je pense plutôt qu’il existe autant de façon d’aimer que d’être sur Terre. Difficile de converser avec une personne dont tu ne parles pas la langue, par exemple. Ça demande des efforts monstrueux et une bonne dose de tentatives avant de parvenir à un semblant de réussite. C’est aussi ça l’amour à mon sens. Le dire est une chose. L’exprimer en est une autre. Encore faut-il que la personne en face puisse comprendre l’intention derrière. Ça demande une… Symbiose ? En quelque sorte. »
Le menton posé sur les genoux, le nez caché derrière ses bras noués, il réfléchissait. Fort. Il y avait tant de façon d’aimer… Pourquoi est-ce qu’une chose si belle devait être aussi compliquée ?
« J’ai peur de cette incompréhension. Lorsque j’aime, c’est de tout mon cœur et pourtant, je crains toujours que ça ne soit pas assez, que le message ne passe pas malgré mes efforts. »
Ses bras libérèrent ses jambes et il se mit à s’étirer tel un chat, grandissant son dos jusqu’au point de rupture. Cette conversation, somme toute intéressante, commençait à le secouer. Il le sentait. La douleur commençait toujours dans le ventre, comme si une boule d’acide se formait. Le regret. La perte. Il détestait ça. Charlie lui manquait. Jamais il ne se pardonnerait d’avoir été à ce point insuffisant.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Wildflowers (Cam) terminé
Sam 31 Aoû 2024 - 10:10
Elle s’étonne à comprendre, Cataleya, quand pourtant les réminiscences de ses premières discussions avec Wyatt lui revenait en mémoire. Elle revenait de loin, de si loin, en matière d’amour qu’elle avait semblé pour la première fois frappé par la franchise du Monde quand elle avait rencontré son ami. Assise sur les toits, elle avait compris que bien des choses pourtant acquise ne l'étaient pas, et que des tempérament normalisé ne le devait pas. Si elle avait toujours sû le monde loin d’être dichotomique quand pourtant elle le rêvait ainsi puisqu’il serait bien plus aisé à appréhender, l’Amour vêtait encore un peu cet étrange voile qui biaisais l’étude de sa forme. C’est qu’avant de s’astreindre aux études jusqu’à s’en rendre malade, les lectures de la rousse consistaient essentiellement en des récits Arthurien où l’on parlait d’amour courtois et chaste baisé. Des récits doux et qui la faisait indéniablement rêvé mais qui jamais n’avait collé avec la froideur de sa réalité.
-J’ai toujours peur de mal faire, moi aussi. Concède t’elle finalement, après quelques hésitations. Pourtant parfaitement explicite dans l’amour qu’elle avait indéniablement jeté au visage de James, même après avoir apprise être trompée puisqu’elle avait tout mit en œuvre pour tenter de le déculpabiliser et lui prouver que si elle en souffrait, jamais ça n’affecterait l’amour qu’elle lui vouait, force était d’admettre que l’imperméabilité de ce premier amour avait finit par éveiller en elle le pire. Et ils s’étaient fait mal, tout deux, et en portrait sans doute encore les traces. Cataleya le ressentait dans ses tripes. Sans cesses rassurée par Miguel, elle avait posé des pansements sur ses plaies mais éprouvaient dans ses pires journées un cumul de doute qui la rendait nécessairement plus craintive alors, doucement elle venait nicher dans les bras de sa petite idylle personnifié et, loin d’être impérieuse ou souffler sur ses lèvres qu’elle voulait baiser, c’était plus délicate qu’elle trouvait le moyen de se faufiler entre ses bras et lui piquer la manette des mains pour lui demander comment on jouait.
-Avant mon chéri, j’ai aimé quelqu’un de tout mon coeur. Je le lui ai crié de mille manières, j’ai tenté cent choses pour qu’il consente à me regarder, et tu n’as pas idée des stratagèmes que j’ai mis en place pour lui faire comprendre que j’avais besoin qu’il m’embrasse. Même cachés. Parfois… On as beau s’aimer du plus profond de ton âme jusqu’au fin fond des tripes… On n’est juste pas fait pour être ensemble. Et c’est ok. Il faut l’accepter. La plus belle preuve d’amour qu’on puisse faire, je pense, c’est d’accepter de laisser partir l’autre pour lui permettre de trouver son idylle. Ce n’est pas preuve d’échec, tu sais. Si tu as tenté de créer une harmonie et que celle ci sonne faux, ou mal, ce n’est pas forcément de ta faute. Sur certains airs, des instruments sonnent simplement de manière inharmonieuse ensemble. L’important c’est d’avoir essayé de créer cette harmonie et accepter de passer à autre chose si elle ne vous convient pas. Dans ce cas là, jamais ça ne sera signe d’échec parce que vous avez essayé. Tu… Vois ce que je veux dire ?
Pas certaine d’être tout à fait compréhensible, Cataleya soupire un peu mais s’autorise tout de même à poquer du bout de son index la joue du métamorphomage pour les sortir de cette glu émotionnelle et mentale dans laquelle tout deux s’enfonçaient. “ Tu as l’air du genre passionné, je suis convaincue que tes efforts sont suffisants. Tu n’as peut être juste pas trouvé la bonne personne. Ou les...”
Se stoppant net dans propos, comme saisit toute entière puisque la tête s'est tournée au même rythme que le redressement vif et brutal de son dos, l'animagus semble avoir subitement flairé quelque chose. Sans doute que Lewis ou @Alexander McCandless s'armerait déjà du sacro-saint pouic pouic à cette vue puisque si le regard de la Blackthorn avait gagné en vivacité, elle semblait surtout régit par l’Instinctif. Et à y regarder de plus près, il y avait bien des taches ambrée qui se découpait par éclats dans l'océan de ses yeux. Des flammes jetés en pleine mer, qui crépitait avec enthousiasme. Pour un peu elle agiterait la queue si celle-ci avait pu se matérialiser mais il fallait croire que la transformation se cantonnait aux yeux et canines de vampire que sublima son sourire. Miguel. “ Mon chevalier est là. Merci pour le brin de causette Cam...!” Ille ? Camille, c'était bien ça ? Bondissant souplement au sol, la Blackthorn récupéra son verre et le leva en direction du métamorphomage pour lui souhaiter une bonne soirée avant de trottiner à la manière d'un chien fou en direction de son madrilène adoré.
-J’ai toujours peur de mal faire, moi aussi. Concède t’elle finalement, après quelques hésitations. Pourtant parfaitement explicite dans l’amour qu’elle avait indéniablement jeté au visage de James, même après avoir apprise être trompée puisqu’elle avait tout mit en œuvre pour tenter de le déculpabiliser et lui prouver que si elle en souffrait, jamais ça n’affecterait l’amour qu’elle lui vouait, force était d’admettre que l’imperméabilité de ce premier amour avait finit par éveiller en elle le pire. Et ils s’étaient fait mal, tout deux, et en portrait sans doute encore les traces. Cataleya le ressentait dans ses tripes. Sans cesses rassurée par Miguel, elle avait posé des pansements sur ses plaies mais éprouvaient dans ses pires journées un cumul de doute qui la rendait nécessairement plus craintive alors, doucement elle venait nicher dans les bras de sa petite idylle personnifié et, loin d’être impérieuse ou souffler sur ses lèvres qu’elle voulait baiser, c’était plus délicate qu’elle trouvait le moyen de se faufiler entre ses bras et lui piquer la manette des mains pour lui demander comment on jouait.
-Avant mon chéri, j’ai aimé quelqu’un de tout mon coeur. Je le lui ai crié de mille manières, j’ai tenté cent choses pour qu’il consente à me regarder, et tu n’as pas idée des stratagèmes que j’ai mis en place pour lui faire comprendre que j’avais besoin qu’il m’embrasse. Même cachés. Parfois… On as beau s’aimer du plus profond de ton âme jusqu’au fin fond des tripes… On n’est juste pas fait pour être ensemble. Et c’est ok. Il faut l’accepter. La plus belle preuve d’amour qu’on puisse faire, je pense, c’est d’accepter de laisser partir l’autre pour lui permettre de trouver son idylle. Ce n’est pas preuve d’échec, tu sais. Si tu as tenté de créer une harmonie et que celle ci sonne faux, ou mal, ce n’est pas forcément de ta faute. Sur certains airs, des instruments sonnent simplement de manière inharmonieuse ensemble. L’important c’est d’avoir essayé de créer cette harmonie et accepter de passer à autre chose si elle ne vous convient pas. Dans ce cas là, jamais ça ne sera signe d’échec parce que vous avez essayé. Tu… Vois ce que je veux dire ?
Pas certaine d’être tout à fait compréhensible, Cataleya soupire un peu mais s’autorise tout de même à poquer du bout de son index la joue du métamorphomage pour les sortir de cette glu émotionnelle et mentale dans laquelle tout deux s’enfonçaient. “ Tu as l’air du genre passionné, je suis convaincue que tes efforts sont suffisants. Tu n’as peut être juste pas trouvé la bonne personne. Ou les...”
Se stoppant net dans propos, comme saisit toute entière puisque la tête s'est tournée au même rythme que le redressement vif et brutal de son dos, l'animagus semble avoir subitement flairé quelque chose. Sans doute que Lewis ou @Alexander McCandless s'armerait déjà du sacro-saint pouic pouic à cette vue puisque si le regard de la Blackthorn avait gagné en vivacité, elle semblait surtout régit par l’Instinctif. Et à y regarder de plus près, il y avait bien des taches ambrée qui se découpait par éclats dans l'océan de ses yeux. Des flammes jetés en pleine mer, qui crépitait avec enthousiasme. Pour un peu elle agiterait la queue si celle-ci avait pu se matérialiser mais il fallait croire que la transformation se cantonnait aux yeux et canines de vampire que sublima son sourire. Miguel. “ Mon chevalier est là. Merci pour le brin de causette Cam...!” Ille ? Camille, c'était bien ça ? Bondissant souplement au sol, la Blackthorn récupéra son verre et le leva en direction du métamorphomage pour lui souhaiter une bonne soirée avant de trottiner à la manière d'un chien fou en direction de son madrilène adoré.
-fin-
Cameron Dullahan est fan