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Pour le meilleur et le pire ◇ Caël
Lun 22 Avr 2024 - 21:32
don't give up on me
I'll reach my hands out in the dark and wait for yours to interlock
I'll wait for you
I'll wait for you
☾☾ Il y a quelque chose qui ne va pas. Qui ne va plus. Depuis presque un an maintenant, tu es distante, presque froide avec ton mari, tu n'arrives plus à ressentir de l'émerveillement envers ton enfant qui grandit. Petit bout d'homme qui va sur ses trois ans et qui ne comprend pas toujours pourquoi sa maman n'est pas heureuse pour lui, ou fière quand il lui montre une œuvre d'art. Tu le sais, tu le sens, mais tu ne sais pas pourquoi. Tu ne sais pas ce qui ne tourne pas rond chez toi. Tu sais seulement que ça remonte à l'année dernière. Dernier souvenir de bonheur et d'innocence. Depuis lors, tu as l'impression d'être comme morte à l'intérieur.
Depuis que Caël est entré dans ta vie, tu avais vu disparaître tous les fantômes qui te rongeaient. Tu vivais dans la joie, l'amour et la surprise constante, tu n'avais jamais l'occasion de t'ennuyer avec un compagnon tel que le Muller. Vous avez accueilli Liamh, comble du bonheur après une fausse-couche et un diagnostic peu encourageant. T'es une guerrière, il est ton plus grand supporter. Vous vous êtes unis sous le regard tendre de vos amis et de vos familles, la tienne réduite à Aedan, la sienne acceptant difficilement cette situation. Tout se passait merveilleusement bien, vous parliez d'un deuxième enfant, Caël à toujours rêver d'une grande famille et malgré tes craintes, tous les feux étaient au vert, mais tu as disparu quelques jours et plus rien ne fut, plus jamais, pareil.
Les mauvaises langues ont parlé d'une fuite avec un amant, d'autre d'un suicide, ou encore simplement d'un changement de vie. C'est terriblement mal te connaître. Tu n'aurais jamais abandonné cette famille qui compte plus que tout pour toi, celle pour qui tu t'es battue, celle pour qui tu aurais échangé ta vie sans sourciller. C'est un peu ce que tu as fait, mais sans le savoir.
La vérité, c'est que tu te renfermes sur toi-même, redevenant peu à peu cette jeune femme torturée qui use son corps quotidiennement dans des heures et des heures d'entraînements intensifs. À peine seule, tu blesses chaque parcelle de ton corps, espérant qu'avec cette douleur, tu arriverais à toucher du doigt la délivrance. Tu t'épuises. Tu luttes contre tes anciens démons, les troubles alimentaires, la dépression, l'isolement. Et, aussi étonnant que cela puisse paraître au commun des mortels, ton mari est là. Tous les jours. Chaque heure qu'il ne travaille pas, il la passe avec toi, ou du moins, il garde un œilinquiet sur toi. Plus que jamais, Caël se montre un homme responsable, aimant, patient. Tu ne le comprends pas. Toi-même ne te supporte plus et par moment, t'as juste envie de hurler, de déchirer cette enveloppe qui t'a faite prisonnière de ton propre corps. Tu n'y arrives plus.
Peut-être qu'il le sent, peut-être qu'il s'est dit que c'était le moment, mais lorsque Caël rentre ce soir-là, il a demandé à tu-ne-sais-qui de s'occuper de Liamh (faut dire que ce ne sont pas les volontaires qui manquent), il ouvre la porte du studio de danse qui occupe le second étage de ta maison, la musique résonne, tu es rouge, courbaturée, le regard déterminé qui ne se détache jamais de ta silhouette; pour un observateur extérieur, tes mouvements sont parfait, gracieux, tu voles comme si tu ne pesais pas plus qu'un plume, pour celui qui te connait, tes gestes sont empreints de rages, de douleur et de violence. Ton corps souffre et il doit probablement remercier Caël de son entrée, tu l'aperçois dans le miroir, stoppe ton mouvement et malgré toi, un sourire vient adoucir ton visage. Tu es amoureuse de cet homme merveilleux, tu le trouves magnifique, imposant et, d'aussi loin que tu te souviennes, même lorsqu'il te tapait sur les nerfs, tu te sentais en sécurité avec lui. Rien n'a changé. Sa simple présence apaise ta colère, son regard inquiet te fend le coeur et tu aimerais lui dire que ça va aller, mais t'en es incapable. « Bonsoir mon troll des cavernes », l'humour, c'est son domaine, t'as le mérite d'essayer.
Depuis que Caël est entré dans ta vie, tu avais vu disparaître tous les fantômes qui te rongeaient. Tu vivais dans la joie, l'amour et la surprise constante, tu n'avais jamais l'occasion de t'ennuyer avec un compagnon tel que le Muller. Vous avez accueilli Liamh, comble du bonheur après une fausse-couche et un diagnostic peu encourageant. T'es une guerrière, il est ton plus grand supporter. Vous vous êtes unis sous le regard tendre de vos amis et de vos familles, la tienne réduite à Aedan, la sienne acceptant difficilement cette situation. Tout se passait merveilleusement bien, vous parliez d'un deuxième enfant, Caël à toujours rêver d'une grande famille et malgré tes craintes, tous les feux étaient au vert, mais tu as disparu quelques jours et plus rien ne fut, plus jamais, pareil.
Les mauvaises langues ont parlé d'une fuite avec un amant, d'autre d'un suicide, ou encore simplement d'un changement de vie. C'est terriblement mal te connaître. Tu n'aurais jamais abandonné cette famille qui compte plus que tout pour toi, celle pour qui tu t'es battue, celle pour qui tu aurais échangé ta vie sans sourciller. C'est un peu ce que tu as fait, mais sans le savoir.
La vérité, c'est que tu te renfermes sur toi-même, redevenant peu à peu cette jeune femme torturée qui use son corps quotidiennement dans des heures et des heures d'entraînements intensifs. À peine seule, tu blesses chaque parcelle de ton corps, espérant qu'avec cette douleur, tu arriverais à toucher du doigt la délivrance. Tu t'épuises. Tu luttes contre tes anciens démons, les troubles alimentaires, la dépression, l'isolement. Et, aussi étonnant que cela puisse paraître au commun des mortels, ton mari est là. Tous les jours. Chaque heure qu'il ne travaille pas, il la passe avec toi, ou du moins, il garde un œil
Peut-être qu'il le sent, peut-être qu'il s'est dit que c'était le moment, mais lorsque Caël rentre ce soir-là, il a demandé à tu-ne-sais-qui de s'occuper de Liamh (faut dire que ce ne sont pas les volontaires qui manquent), il ouvre la porte du studio de danse qui occupe le second étage de ta maison, la musique résonne, tu es rouge, courbaturée, le regard déterminé qui ne se détache jamais de ta silhouette; pour un observateur extérieur, tes mouvements sont parfait, gracieux, tu voles comme si tu ne pesais pas plus qu'un plume, pour celui qui te connait, tes gestes sont empreints de rages, de douleur et de violence. Ton corps souffre et il doit probablement remercier Caël de son entrée, tu l'aperçois dans le miroir, stoppe ton mouvement et malgré toi, un sourire vient adoucir ton visage. Tu es amoureuse de cet homme merveilleux, tu le trouves magnifique, imposant et, d'aussi loin que tu te souviennes, même lorsqu'il te tapait sur les nerfs, tu te sentais en sécurité avec lui. Rien n'a changé. Sa simple présence apaise ta colère, son regard inquiet te fend le coeur et tu aimerais lui dire que ça va aller, mais t'en es incapable. « Bonsoir mon troll des cavernes », l'humour, c'est son domaine, t'as le mérite d'essayer.
CODAGE PAR AMATIS
- Gabriele de LucaADMIN – wild bear free heart
- » parchemins postés : 1860
» miroir du riséd : Tom Holland
» crédits : itsamooncalf
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 25 ans
» situation : Célibataire
» nature du sang : Né-moldu
» particularité : .
» année d'études : 1ère année
» options obligatoires & facultatives : Obligatoire : Sortilèges-Métamorphose-DCFM
Options : Vol-Dragonologie
» profession : .
» gallions sous la cape : 260
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Pour le meilleur et le pire ◇ Caël
Jeu 16 Mai 2024 - 11:06
don't give up on me
I'll reach my hands out in the dark and wait for yours to interlock
I'll wait for you
I'll wait for you
☾☾ Cela faisait des mois que cela durait. Pour le dire autrement, cela faisait même un an que Niamh avait disparu pour réapparaître quelques jours plus tard. Certes, le Chineur et les spéculateurs avaient tous eu leur hypothèse sur cette disparition. Tandis que certains soupçonnaient ma famille d’être à l’origine de cette disparition, pour se débarrasser de la honte de la famille, d’autres spéculaient que je n’avais su rester fidèle et que c’était face à cette trahison que Niamh était parti. Pourtant, ce n’était ni l’un ni l’autre, et je le savais. Je m’étais montré inquiet quand je ne l’avais pas vu chez nous ce soir-là. J’avais immédiatement demandé à mes proches du bureau des aurors, notamment ceux faisant partie des Kingsman, d’enquêter, mais les pistes étaient maigres. Il est toujours compliqué d’enquêter sur la disparition d’un adulte, surtout quand c’est le mari qui en fait la demande, il y a toujours des suspicions qui finissent par apparaître. Ne serait-elle pas parti à la suite d’une dispute ? Le mari ne se montrait-il pas violent avec sa femme, surtout quand on sait que l’auror en question était connu par le passé pour sa difficile gestion de la colère et de ses poings ? Non, tout était compliqué, et Niamh avait finalement fini par réapparaître, sans aucun souvenir de cette absence. Je respectais sa décision de ne pas en parler, après tout nous étions amoureux mais l’une de nos promesses était de respecter la volonté de l’autre sans poser de question, sans besoin de justification. Niamh savait que je pouvais être parfois amené à m’absenter de la maison sans lui en donner la raison pour une mission, officielle ou non. C’était notre lot quotidien. Nous avions tous notre jardin secret. Mais elle avait changé. Pourtant, je la couvais toujours du même regard amoureux. Je l’aimais, c’était un fait indéniable. J’aimais sa façon de rire, sa façon de me taquiner, son regard enjôleur et rieur quand on se chamaillait, sa posture maternelle quand elle s’occupait de notre fils Liam, notre plus belle fierté. La grossesse avait été source de tension et d’anxiété, Niamh ayant toujours eu des problèmes médicaux de ce côté-là depuis son agression, mais finalement la grossesse avait été à son terme, et j’étais devenu l’homme le plus heureux du monde. J’avais ma propre famille. J’étais devenu un père et un mari responsable. Au fond de mon cœur, je craignais toujours de ne pas faire assez, de ne pas être assez bien, je connaissais mes faiblesses, ma famille n’était pas un cadeau, mais je me donnais à fond. Pour elle. Pour nous. Alors ce changement de comportement m’avait inquiété, à juste titre.
Bien souvent, je la trouvais absente, le regard perdu dans le vide, comme si un démon occupait ses pensées. Jamais je ne posais de questions, mais mon regard se faisait présent, elle savait qu’elle pouvait me parler. J’vais l’impression parfois de revoir devant moi la Niamh que je connaissais à l’université avant que l’on ne se mette ensemble. Elle se montrait plus distante, et surtout elle s’acharnait sur son corps. Elle avait toujours été parfaite, mais ces derniers temps elle passait des heures trop nombreuses dans le studio de danse que nous avions aménagé à l’étage, et je n’étais plus surpris de la trouver le soir, épuisée, dans le lit, le corps meurtri. Ici un hématome, là un bandage autour de la cheville. Elle refusait de plus toutes les pommades magiques qui puissent exister pour se soigner. Comme si elle voulait souffrir. Je m’étais ouvert sur mes inquiétudes auprès de Scylla, qui prétextait qu’une femme avait parfois besoin de s’échapper de son rôle de mère et d’épouse, pour n’être qu’une femme. De Sasha, qui m’avouait n’y rien comprendre aux femmes. Et récemment auprès de Diane, mais je n’avais toujours aucune réponse. J’allais devoir me montrer plus … direct.
Ce soir, j’avais confié Liam à Sasha justement, pour qu’il puisse voir ses cousins et cousines, et que je puisse me retrouver seul avec Niamh. Je montais les marches et interrompais ainsi mon épouse dans son entraînement. Ou séance de torture. Pourtant, mon anxiété chuta d’un cran quand je vis son sourire, et ce petit surnom qui m’est resté.
Bonsoir ma princesse. J’espère que ton entraînement se passe bien ? Je voulais te proposer une petite pause…
Je dévoilais avoir le plateau que j’avais laissé sur le pas de la porte, une assiette avec quelques sandwichs triangle, du thé glacé et un bol avec des fruits. Il lui fallait des forces si elle voulait encore danser. Et moi il m’en faudrait pour lui poser les questions qui fâchent…
Ça te fera du bien, crois moi…
Bien souvent, je la trouvais absente, le regard perdu dans le vide, comme si un démon occupait ses pensées. Jamais je ne posais de questions, mais mon regard se faisait présent, elle savait qu’elle pouvait me parler. J’vais l’impression parfois de revoir devant moi la Niamh que je connaissais à l’université avant que l’on ne se mette ensemble. Elle se montrait plus distante, et surtout elle s’acharnait sur son corps. Elle avait toujours été parfaite, mais ces derniers temps elle passait des heures trop nombreuses dans le studio de danse que nous avions aménagé à l’étage, et je n’étais plus surpris de la trouver le soir, épuisée, dans le lit, le corps meurtri. Ici un hématome, là un bandage autour de la cheville. Elle refusait de plus toutes les pommades magiques qui puissent exister pour se soigner. Comme si elle voulait souffrir. Je m’étais ouvert sur mes inquiétudes auprès de Scylla, qui prétextait qu’une femme avait parfois besoin de s’échapper de son rôle de mère et d’épouse, pour n’être qu’une femme. De Sasha, qui m’avouait n’y rien comprendre aux femmes. Et récemment auprès de Diane, mais je n’avais toujours aucune réponse. J’allais devoir me montrer plus … direct.
Ce soir, j’avais confié Liam à Sasha justement, pour qu’il puisse voir ses cousins et cousines, et que je puisse me retrouver seul avec Niamh. Je montais les marches et interrompais ainsi mon épouse dans son entraînement. Ou séance de torture. Pourtant, mon anxiété chuta d’un cran quand je vis son sourire, et ce petit surnom qui m’est resté.
Bonsoir ma princesse. J’espère que ton entraînement se passe bien ? Je voulais te proposer une petite pause…
Je dévoilais avoir le plateau que j’avais laissé sur le pas de la porte, une assiette avec quelques sandwichs triangle, du thé glacé et un bol avec des fruits. Il lui fallait des forces si elle voulait encore danser. Et moi il m’en faudrait pour lui poser les questions qui fâchent…
Ça te fera du bien, crois moi…
CODAGE PAR AMATIS