- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
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Re: [event] flying birds (ft. maximilien)
Dim 21 Juil 2024 - 15:21
Douce brise qui effleure son visage, caresse sa peau dorée tannée par le soleil d’été. Mèches qui naviguent sur son front avant d’être naturellement repoussées. Les iris noisettes contemplent le ciel, ignorantes du petit observateur en quête de ses richesses. Un léger rire nerveux vient habiller ses lèvres et le Français se redresse sur ses coudes, le visage tourné vers son compagnon. Ton doux et habile, mais un avis tranché qui s’exprime et ne changera pas.
« I won’t do it. »1
Participer au sitting nu ne l’intéressait pas, ne l’intéresse pas et ne l’intéressera sûrement. Malgré une sexualité désormais plus assumée et une pudeur plus effacée qu’à ses débuts, Maximilien n’a aucune volonté de montrer de lui plus que ce que les yeux avides sont supposés voir. Accordant encore trop d’importance à la sphère du privée, c’est à celle-ci qu’il réserve son corps d’Appolon sculpté par les footing du matin et les entraînements de Quidditch, désormais terminés pour lui. La pensée pince sa poitrine et il se rallonge, s’éventant avec un pan de sa grande chemise blanche. Plus jamais il ne jouera en compétition et ce n’est sûrement pas plus mal, se convainc-t-il, car les matchs de ces dernières années n’ont pas fait de lui un attrapeur émérite. Il est temps de passer le flambeau. Summerbee, il ne sera bientôt plus et les couleurs de l’abeille, bien que toujours dans son cœur, s’effacent peu à peu de sa peau.
« I know. It doesn’t feel… real. »2
Pensée qui divague à nouveau alors qu’il porte un regard sur ces dix dernières années à Hungcalf. Tant de chemin parcouru, tant d’épreuves surmontées et d’autres à venir, il n’en doute pas. Ses doigts jouent nerveusement avec les brins d’herbe alors que se dessinent devant lui les prémices d’une nouvelle vie. Et d’un affrontement qui a vu le jour, sans trouver de solution. Passé sous silence pour le bien de leur couple, il sait la tension toujours présente et se garde bien de remettre le sujet sur le tapis. À côté de lui, Peter s’allonge et il amorce quelques mouvements d’épaules pour se rapprocher de lui. Son bras désormais en contact avec le sien, il scrute toujours le ciel à la recherche… de quoi ? Aucune idée. Une réponse impromptue qui lui apportera toutes les solutions à ses interrogations silencieuses. Quoi faire, maintenant ? Où aller ? Maximilien s’est décidé à laisser passer l’été et les réjouissances de fin d’année avant d’aborder de nouveau un sujet très épineux, qui le met en défaut vis-à-vis des Drummond. L’avenir, un bien grand mot. Mais plus que la propre fin de ses études, ce sont celles - amputées - de Peter qui l’inquiètent. Trop d'incertitudes pour un homme qui aime avoir le contrôle de ce qu’il fait.
« I don't think you'll ever be a proper adult »3 dit-il dans un petit rire.
Il y a un peu de vrai en ces mots. Ils décrivent une réalité qui plaît à Maximilien car il a toujours trouvé du réconfort dans l'âme plus adolescente de Peter. Tout est plus léger, les situations sont dédramatisées. On peut respirer un peu mieux, laisser couler les angoisses.
Dans le ciel non loin de là, une chouette aux plumes ambrées parcourt ses derniers kilomètres. La lettre immaculée dans son bec retient l’avenir des deux amoureux et elle s’apprête à leur tomber sur le coin du nez…
1 Je ne le ferai pas.
2 Je sais. Ca ne semble pas... réel.
3 Je ne pense pas que tu seras un jour un vrai adulte.
@Peter Drummond
« I won’t do it. »1
Participer au sitting nu ne l’intéressait pas, ne l’intéresse pas et ne l’intéressera sûrement. Malgré une sexualité désormais plus assumée et une pudeur plus effacée qu’à ses débuts, Maximilien n’a aucune volonté de montrer de lui plus que ce que les yeux avides sont supposés voir. Accordant encore trop d’importance à la sphère du privée, c’est à celle-ci qu’il réserve son corps d’Appolon sculpté par les footing du matin et les entraînements de Quidditch, désormais terminés pour lui. La pensée pince sa poitrine et il se rallonge, s’éventant avec un pan de sa grande chemise blanche. Plus jamais il ne jouera en compétition et ce n’est sûrement pas plus mal, se convainc-t-il, car les matchs de ces dernières années n’ont pas fait de lui un attrapeur émérite. Il est temps de passer le flambeau. Summerbee, il ne sera bientôt plus et les couleurs de l’abeille, bien que toujours dans son cœur, s’effacent peu à peu de sa peau.
« I know. It doesn’t feel… real. »2
Pensée qui divague à nouveau alors qu’il porte un regard sur ces dix dernières années à Hungcalf. Tant de chemin parcouru, tant d’épreuves surmontées et d’autres à venir, il n’en doute pas. Ses doigts jouent nerveusement avec les brins d’herbe alors que se dessinent devant lui les prémices d’une nouvelle vie. Et d’un affrontement qui a vu le jour, sans trouver de solution. Passé sous silence pour le bien de leur couple, il sait la tension toujours présente et se garde bien de remettre le sujet sur le tapis. À côté de lui, Peter s’allonge et il amorce quelques mouvements d’épaules pour se rapprocher de lui. Son bras désormais en contact avec le sien, il scrute toujours le ciel à la recherche… de quoi ? Aucune idée. Une réponse impromptue qui lui apportera toutes les solutions à ses interrogations silencieuses. Quoi faire, maintenant ? Où aller ? Maximilien s’est décidé à laisser passer l’été et les réjouissances de fin d’année avant d’aborder de nouveau un sujet très épineux, qui le met en défaut vis-à-vis des Drummond. L’avenir, un bien grand mot. Mais plus que la propre fin de ses études, ce sont celles - amputées - de Peter qui l’inquiètent. Trop d'incertitudes pour un homme qui aime avoir le contrôle de ce qu’il fait.
« I don't think you'll ever be a proper adult »3 dit-il dans un petit rire.
Il y a un peu de vrai en ces mots. Ils décrivent une réalité qui plaît à Maximilien car il a toujours trouvé du réconfort dans l'âme plus adolescente de Peter. Tout est plus léger, les situations sont dédramatisées. On peut respirer un peu mieux, laisser couler les angoisses.
Dans le ciel non loin de là, une chouette aux plumes ambrées parcourt ses derniers kilomètres. La lettre immaculée dans son bec retient l’avenir des deux amoureux et elle s’apprête à leur tomber sur le coin du nez…
1 Je ne le ferai pas.
2 Je sais. Ca ne semble pas... réel.
3 Je ne pense pas que tu seras un jour un vrai adulte.
@Peter Drummond
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: [event] flying birds (ft. maximilien)
Lun 5 Aoû 2024 - 17:04
Chef d’entreprise… Il ne s’y fait pas. Du moins, pas encore. Compréhensible, non ? Il a toujours connu Peter comme un étudiant et en un rien de temps, tout a changé. Leurs vies changent. C’est effrayant. Plusieurs fois dans les dernières semaines, il s’est senti obligé de s’arrêter pour prendre quelques longues inspirations. Combattre l’angoisse liée à la perte de contrôle. Tout va bien aller, c’est une étape obligatoire dans la vie ! Il sourit, puisque c’est le mieux à faire. Un jour, cette tension lui semblera stupide.
Les deux hommes avisent le hibou en même temps et sans même avoir à se parler, comprennent qu’il se dirige vers eux. Maximilien est le premier à se redresser et le seul à saisir l’enveloppe en vol. Ses doigts agiles se referment sur le papier fin, vestiges de longs entraînements à attraper une boule encore plus capricieuse que cette lettre. Il y distingue très rapidement les lettres formant son prénom, puis avise le Drummond allongé au sol. Maximilien ne reconnaît pas l’écriture, curieux.
« Non, pas Annabelle. »
Usage de sa langue natale chaque fois qu’il se trouve confronté à quelque chose de nouveau, auquel il ne s’attend pas. Un rapide tour de l’enveloppe lui permet de comprendre ce dont il s’agit. Le Français se pince les lèvres. Tiens donc, pourquoi un jour paisible comme aujourd’hui ? Et le repos, alors ?
« R’ you alright ? »1
Le grondement de Peter le sort de ses pensées. Finalement, il montre rapidement l’expéditeur et s’occupe de faire la traduction de son geste.
« It’s the answer for the job I applied to next month. In Colmar. »2
De nombreuses pensées défilent dans sa tête. Et si c’est négatif ? Et si c’est positif ? Dans les deux cas, cela relancera une discussion qu’ils ont volontairement mise en pause, pour le bien de leur couple. Maximilien hésite quelques secondes, puis décache l’enveloppe de son index. Son visage passe par de nombreuses expressions et la dernière est la plus confuse. Un mélange de joie et d’angoisse, comme il sait si bien le faire.
« They want me. As a reporter. I can start in October, if I want to. »3 Il se mord la lèvre et demande enfin. « Would you ? »4
1 ça va ?
2 C'est la réponse pour le job auquel j'ai postulé le mois dernier. A Colmar.
3 Ils me veulent. Comme reporter. Je peux commencer en Octobre, si je le souhaite.
4 Le voudrais-tu ?[/b]
@Peter Drummond
Les deux hommes avisent le hibou en même temps et sans même avoir à se parler, comprennent qu’il se dirige vers eux. Maximilien est le premier à se redresser et le seul à saisir l’enveloppe en vol. Ses doigts agiles se referment sur le papier fin, vestiges de longs entraînements à attraper une boule encore plus capricieuse que cette lettre. Il y distingue très rapidement les lettres formant son prénom, puis avise le Drummond allongé au sol. Maximilien ne reconnaît pas l’écriture, curieux.
« Non, pas Annabelle. »
Usage de sa langue natale chaque fois qu’il se trouve confronté à quelque chose de nouveau, auquel il ne s’attend pas. Un rapide tour de l’enveloppe lui permet de comprendre ce dont il s’agit. Le Français se pince les lèvres. Tiens donc, pourquoi un jour paisible comme aujourd’hui ? Et le repos, alors ?
« R’ you alright ? »1
Le grondement de Peter le sort de ses pensées. Finalement, il montre rapidement l’expéditeur et s’occupe de faire la traduction de son geste.
« It’s the answer for the job I applied to next month. In Colmar. »2
De nombreuses pensées défilent dans sa tête. Et si c’est négatif ? Et si c’est positif ? Dans les deux cas, cela relancera une discussion qu’ils ont volontairement mise en pause, pour le bien de leur couple. Maximilien hésite quelques secondes, puis décache l’enveloppe de son index. Son visage passe par de nombreuses expressions et la dernière est la plus confuse. Un mélange de joie et d’angoisse, comme il sait si bien le faire.
« They want me. As a reporter. I can start in October, if I want to. »3 Il se mord la lèvre et demande enfin. « Would you ? »4
1 ça va ?
2 C'est la réponse pour le job auquel j'ai postulé le mois dernier. A Colmar.
3 Ils me veulent. Comme reporter. Je peux commencer en Octobre, si je le souhaite.
4 Le voudrais-tu ?[/b]
@Peter Drummond
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Re: [event] flying birds (ft. maximilien)
Mar 27 Aoû 2024 - 18:06
C’est poussé par les encouragements de Peter qu’il ouvre cette enveloppe contenant son futur. Ce qui s’y trouve est encourageant, mais remet en lumière une querelle volontairement mise de côté. Maintenant, ils n’ont plus le choix, ils vont devoir se confronter de nouveau pour décider de leur avenir. Sera-t-il commun ? Sur le même continent ? Maximilien a peur de ce qui pourrait résulter d’une telle discussion, même s’il a bien conscience que la mettre en pause ne règle absolument rien. Ce n’est que retarder l’inévitable. Il attend sa réaction, anxieux et fiévreux à la fois, tenant entre ses doigts le bout de papier miracle. Peter ne se fait pas attendre - jamais - et témoigne une joie qu’il ne pensait pas voir arriver si vite. Vraiment, il est heureux pour lui ? Se rend-il compte de ce que cela signifie, au moins ? Mais mettre la réaction du Drummond sur le compte de l’insouciance revient à minimiser l’amour qu’il lui porte ; le Français s’y refuse. Peter a toujours fait de son mieux pour être au plus près de lui, de ses envies et de ses émotions. Déjà qu’il a l’impression de le trahir en suivant sa propre volonté…
Ce qu’il a besoin de savoir maintenant, et une fois son sourire ayant répondu à la joie du sorcier, est on ne peut plus simple. Acceptera-t-il de déménager en France pour le suivre ? De reporter ou déporter son entreprise ? Maximilien n’est pas ignorant de l’avis des Drummond à ce sujet ; d’Alice, tout particulièrement. Il est inconcevable à ses yeux que son fils unique aille s’expatrier, même sur une terre dont elle est native et où elle possède plus de contacts que nécessaire. Il a toujours compris et entendu les arguments de la mère de famille, même s’il ne les partage pas. À ses yeux, Peter est libre d’aller où il veut…
La réponse du corbeau le rend confus. Il s’attendait tellement à autre chose qu’il lui faut un certain moment pour remettre ses idées en ordre et comprendre qu’il s’agit d’un trait d’esprit. Une farce. Une blague, comme tant d’autres avant elles. Le Français lâche un rire nerveux. Il a pourtant l’habitude de tout ça, depuis le temps. L’humour de Peter est ce qui leur permet d’éviter de nombreux problèmes dans leur couple. C’est une pirouette habile qui, à cet instant, ne fait pas effet. La conversation est sérieuse et Maximilien a besoin de savoir ce qu’il pense de tout ça. Cette détermination se reflète dans ses yeux noisette.
« It is, yeah. »1
Il se pince les lèvres, en proie aux doutes. Le futur ex-Summerbee sait qu’il est fait pour ça et que son destin - ou du moins, une petite partie - se trouve en France. Qu’il a besoin d’y retourner pour s’ancrer de nouveau dans ses racines qu’il a mises de côté pendant dix années. Dix ans à faire de l’Ecosse son quotidien et maintenant, il veut retrouver sa langue, ses paysages, ses odeurs. Son climat.
« Badly. »2
Ses mains jouent avec l’enveloppe quelques secondes, son regard se perd le long de ses lignes. Après avoir torturé ses lippes de ses canines, Maximilien pose enfin la question qui le taraude et qui menace de briser leur couple depuis des semaines.
« Would you come with me ? I can’t do this without you but I also know that I can’t force you… So… It’s up to you now. »3
1 ça l'est, ouai.
2 Tellement.
3 Tu viendrais avec moi ? Je ne peux pas le faire sans toi mais je sais aussi que je ne peux pas te forcer... Donc... A toi de voir.
@Peter Drummond
Ce qu’il a besoin de savoir maintenant, et une fois son sourire ayant répondu à la joie du sorcier, est on ne peut plus simple. Acceptera-t-il de déménager en France pour le suivre ? De reporter ou déporter son entreprise ? Maximilien n’est pas ignorant de l’avis des Drummond à ce sujet ; d’Alice, tout particulièrement. Il est inconcevable à ses yeux que son fils unique aille s’expatrier, même sur une terre dont elle est native et où elle possède plus de contacts que nécessaire. Il a toujours compris et entendu les arguments de la mère de famille, même s’il ne les partage pas. À ses yeux, Peter est libre d’aller où il veut…
La réponse du corbeau le rend confus. Il s’attendait tellement à autre chose qu’il lui faut un certain moment pour remettre ses idées en ordre et comprendre qu’il s’agit d’un trait d’esprit. Une farce. Une blague, comme tant d’autres avant elles. Le Français lâche un rire nerveux. Il a pourtant l’habitude de tout ça, depuis le temps. L’humour de Peter est ce qui leur permet d’éviter de nombreux problèmes dans leur couple. C’est une pirouette habile qui, à cet instant, ne fait pas effet. La conversation est sérieuse et Maximilien a besoin de savoir ce qu’il pense de tout ça. Cette détermination se reflète dans ses yeux noisette.
« It is, yeah. »1
Il se pince les lèvres, en proie aux doutes. Le futur ex-Summerbee sait qu’il est fait pour ça et que son destin - ou du moins, une petite partie - se trouve en France. Qu’il a besoin d’y retourner pour s’ancrer de nouveau dans ses racines qu’il a mises de côté pendant dix années. Dix ans à faire de l’Ecosse son quotidien et maintenant, il veut retrouver sa langue, ses paysages, ses odeurs. Son climat.
« Badly. »2
Ses mains jouent avec l’enveloppe quelques secondes, son regard se perd le long de ses lignes. Après avoir torturé ses lippes de ses canines, Maximilien pose enfin la question qui le taraude et qui menace de briser leur couple depuis des semaines.
« Would you come with me ? I can’t do this without you but I also know that I can’t force you… So… It’s up to you now. »3
1 ça l'est, ouai.
2 Tellement.
3 Tu viendrais avec moi ? Je ne peux pas le faire sans toi mais je sais aussi que je ne peux pas te forcer... Donc... A toi de voir.
@Peter Drummond
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Re: [event] flying birds (ft. maximilien)
Mar 1 Oct 2024 - 10:20
Maximilien en a vécu des événements dans sa vie, certains plus traumatisants que d’autres, mais aucun qui lui ait donné l’impression que le temps s’étire à l’infini, comme à cet instant. Attendre la réponse de Peter est une torture car il est à un stade où il n’a réellement aucune idée du choix que pourrait faire le semi-vélane. Il y a quelques mois, il aurait été certain que Peter le suivrait partout ; leur dernière dispute en date lui a prouvé le contraire. Il en a souffert, en souffre encore. C’est à deux qu’il veut mener cette vie et non sur des continents éloignés. Ils n’ont pourtant pas toujours été sur la même longueur d’onde mais jamais au point de tout briser d’une simple décision.
L’humour ne lui permet pas de souffler. Marque de fabrique de Peter qu’il apprécie en temps normal, il la trouve déplacée à cet instant. Il voudrait un peu de sérieux de sa part car leur relation l’est à ses yeux. Ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère, comme une blague. A moins que ça ne l’ait jamais été ? Maximilien laisse passer le temps. Sa patience légendaire est nécessaire dans cette relation, il en a eu la preuve un nombre incalculable de fois. Là encore, il est obligé de se taire, de laisser passer les secondes pour ne pas sauter sur son cheval d'insécurité et dire des choses qu’il regretterait. Peter n’est pas comme lui, ne sera jamais comme lui et il l’a accepté ; embrassé, même. Pourtant, cette différence lui tord l’estomac.
« I can help you with that, don’t worry. »1
Les épaules s'affaissent, le souffle s’échappe d’entre ses lèvres. Il ne s’était pas rendu compte qu’une telle tension régnait dans son corps. Tout cela lui tient beaucoup trop à cœur. Maximilien essaye réellement d’être moins impliqué mais il n’y parvient pas. Tout est vécu à cent pour cent, sans demi-mesure. Presque dramatique, il joue sa vie sur cette pelouse parfaitement taillée. Ne vaut-elle pas le coup d’y faire attention ?
La pression sur ses mains attire son attention. Naturellement, les sourcils se froncent, incapables de déchiffrer la volonté de Peter - ou le cerveau ne souhaitant pas réaliser tout de suite ce dont il s’agit. Les poignets se laissent enfermer sans résistance, pleins d’une confiance sans faille en lui. Drummond n’a jamais cherché à lui faire le moindre mal, c’est une vérité qu’il ne peut réfuter. Pourtant, ses muscles sont de nouveau tendus, dans l’attente d’un discours dont il ne devine qu’à peine la contenance. Au fond, il sait que Peter va le surprendre. Il ne veut simplement pas se donner de fausses espérances… Son menton bouge de haut en bas, marquant un accord tacite. Il ne corrigera, ne perturbera ou n’interfèrera pas avec ce que Peter a à lui dire, que cela lui fasse plaisir ou non.
Et il fait bien. Rien n’aurait pu le préparer à la suite, pas même ses espoirs les plus fous. Éternel romantique, il est évident que Maximilien pense aux différentes façons de renforcer sa relation et le mariage en a toujours fait partie. Il a longtemps tu ses envies car le volage qu’était Peter à l’époque aurait pu lui filer entre les doigts. Il est donc d’autant plus étrange de le voir aborder le sujet le premier. Des mois d’attente et de peur pour, finalement, souffler de tout son corps, les mains tremblantes dans les siennes. Maximilien a promis alors il le laisse parler même s’il meurt d’envie de tout couper pour lui déclarer le même amour, et plus encore.
Le discours de Peter est la preuve concrète qu’il le connaît mieux que personne, dans ses bons comme dans ses mauvais jours. Un manque de confiance en lui évident qu’il surmonte de mieux en mieux, même si ce ne sera jamais parfait. De la même façon qu’il accepte les mauvais côtés de sa personnalité, Peter en fait de même avec les siens. S’ils doivent se disputer à nouveau dans le futur, c’est en sachant qu’ils acceptent les défauts de l’autre. Forcément, l’émotion est telle qu’une première larme glisse sur sa joue. Le Français fait de son mieux pour contenir son émotivité ; sans succès. Lèvres pincées, mordues, malmenées pour taire un tsunami de mots qui ne ferait que couper un élan romantique. Non, il veut tout entendre. Il veut l’entendre le lui demander, car jamais il aurait pensé que les choses se feraient dans ce sens-là. Lui aussi, depuis Yule, y pense sans cesse. Il a même failli… il aurait pu… S’est dégonflé. Trop peur de se voir quitter sur la piste de danse.
Le genou se redresse. Max respire difficilement. Son souffle se coupe, yeux rivés sur les lèvres du Drummond d’où sort la question tant attendue. Une volonté franche et nette d’un engagement durable dans une période fluctuante de leur vie. Tout aurait pu tourner différemment. Le sorcier tombe à genoux devant son aimé, incapable de lâcher ses mains des siennes. Son regard aimanté ne le quitte pas. Sa poitrine est douloureuse. Il fait patienter sa réponse ; non parce qu’il cherche une quelconque vengeance, mais parce qu’il lui faut autant de temps pour collecter mots et pensées.
« Peter Jamie Drummond… Tu es l’être le plus improbable et imprévisible que je connaisse. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime toi. Tu me rends fier, irrité, heureux, comblé. Jamais je ne saurai m’ennuyer à tes côtés. Le fait que tu puisses encore me surprendre aujourd’hui avec cette demande est la preuve concrète que j’ai fait le bon choix et je ne pourrais jamais t’être suffisamment reconnaissant de m’avoir choisi, toi aussi, et de continuer à me choisir chaque jour. En sachant tout ça, je n’ai qu’une réponse à te donner. »
La longue inspiration qui suit est parcourue de tremblements. Maximilien penche la tête en arrière quelques secondes pour espérer retenir ses larmes. Il sourit déjà malgré lui. Peut-il en être autrement ?
« Je t’aime et , oui, je veux t’épouser. »
Il porte leurs mains au visage du Drummond et amène le premier ses lèvres contre les siennes pour un baiser scellant ce pacte d’amour éternel. Ou du moins, c’est ainsi que son cœur romantique le voit.
1 Je peux t'aider avec ça.
@Peter Drummond
L’humour ne lui permet pas de souffler. Marque de fabrique de Peter qu’il apprécie en temps normal, il la trouve déplacée à cet instant. Il voudrait un peu de sérieux de sa part car leur relation l’est à ses yeux. Ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère, comme une blague. A moins que ça ne l’ait jamais été ? Maximilien laisse passer le temps. Sa patience légendaire est nécessaire dans cette relation, il en a eu la preuve un nombre incalculable de fois. Là encore, il est obligé de se taire, de laisser passer les secondes pour ne pas sauter sur son cheval d'insécurité et dire des choses qu’il regretterait. Peter n’est pas comme lui, ne sera jamais comme lui et il l’a accepté ; embrassé, même. Pourtant, cette différence lui tord l’estomac.
« I can help you with that, don’t worry. »1
Les épaules s'affaissent, le souffle s’échappe d’entre ses lèvres. Il ne s’était pas rendu compte qu’une telle tension régnait dans son corps. Tout cela lui tient beaucoup trop à cœur. Maximilien essaye réellement d’être moins impliqué mais il n’y parvient pas. Tout est vécu à cent pour cent, sans demi-mesure. Presque dramatique, il joue sa vie sur cette pelouse parfaitement taillée. Ne vaut-elle pas le coup d’y faire attention ?
La pression sur ses mains attire son attention. Naturellement, les sourcils se froncent, incapables de déchiffrer la volonté de Peter - ou le cerveau ne souhaitant pas réaliser tout de suite ce dont il s’agit. Les poignets se laissent enfermer sans résistance, pleins d’une confiance sans faille en lui. Drummond n’a jamais cherché à lui faire le moindre mal, c’est une vérité qu’il ne peut réfuter. Pourtant, ses muscles sont de nouveau tendus, dans l’attente d’un discours dont il ne devine qu’à peine la contenance. Au fond, il sait que Peter va le surprendre. Il ne veut simplement pas se donner de fausses espérances… Son menton bouge de haut en bas, marquant un accord tacite. Il ne corrigera, ne perturbera ou n’interfèrera pas avec ce que Peter a à lui dire, que cela lui fasse plaisir ou non.
Et il fait bien. Rien n’aurait pu le préparer à la suite, pas même ses espoirs les plus fous. Éternel romantique, il est évident que Maximilien pense aux différentes façons de renforcer sa relation et le mariage en a toujours fait partie. Il a longtemps tu ses envies car le volage qu’était Peter à l’époque aurait pu lui filer entre les doigts. Il est donc d’autant plus étrange de le voir aborder le sujet le premier. Des mois d’attente et de peur pour, finalement, souffler de tout son corps, les mains tremblantes dans les siennes. Maximilien a promis alors il le laisse parler même s’il meurt d’envie de tout couper pour lui déclarer le même amour, et plus encore.
Le discours de Peter est la preuve concrète qu’il le connaît mieux que personne, dans ses bons comme dans ses mauvais jours. Un manque de confiance en lui évident qu’il surmonte de mieux en mieux, même si ce ne sera jamais parfait. De la même façon qu’il accepte les mauvais côtés de sa personnalité, Peter en fait de même avec les siens. S’ils doivent se disputer à nouveau dans le futur, c’est en sachant qu’ils acceptent les défauts de l’autre. Forcément, l’émotion est telle qu’une première larme glisse sur sa joue. Le Français fait de son mieux pour contenir son émotivité ; sans succès. Lèvres pincées, mordues, malmenées pour taire un tsunami de mots qui ne ferait que couper un élan romantique. Non, il veut tout entendre. Il veut l’entendre le lui demander, car jamais il aurait pensé que les choses se feraient dans ce sens-là. Lui aussi, depuis Yule, y pense sans cesse. Il a même failli… il aurait pu… S’est dégonflé. Trop peur de se voir quitter sur la piste de danse.
Le genou se redresse. Max respire difficilement. Son souffle se coupe, yeux rivés sur les lèvres du Drummond d’où sort la question tant attendue. Une volonté franche et nette d’un engagement durable dans une période fluctuante de leur vie. Tout aurait pu tourner différemment. Le sorcier tombe à genoux devant son aimé, incapable de lâcher ses mains des siennes. Son regard aimanté ne le quitte pas. Sa poitrine est douloureuse. Il fait patienter sa réponse ; non parce qu’il cherche une quelconque vengeance, mais parce qu’il lui faut autant de temps pour collecter mots et pensées.
« Peter Jamie Drummond… Tu es l’être le plus improbable et imprévisible que je connaisse. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime toi. Tu me rends fier, irrité, heureux, comblé. Jamais je ne saurai m’ennuyer à tes côtés. Le fait que tu puisses encore me surprendre aujourd’hui avec cette demande est la preuve concrète que j’ai fait le bon choix et je ne pourrais jamais t’être suffisamment reconnaissant de m’avoir choisi, toi aussi, et de continuer à me choisir chaque jour. En sachant tout ça, je n’ai qu’une réponse à te donner. »
La longue inspiration qui suit est parcourue de tremblements. Maximilien penche la tête en arrière quelques secondes pour espérer retenir ses larmes. Il sourit déjà malgré lui. Peut-il en être autrement ?
« Je t’aime et , oui, je veux t’épouser. »
Il porte leurs mains au visage du Drummond et amène le premier ses lèvres contre les siennes pour un baiser scellant ce pacte d’amour éternel. Ou du moins, c’est ainsi que son cœur romantique le voit.
1 Je peux t'aider avec ça.
@Peter Drummond
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :