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Un peu de sang qui pleure (p.v)
Mar 7 Sep 2010 - 3:02
Is this a sign for heaven,
Showing me the light
Was this supposed to happen?
Showing me the light
Was this supposed to happen?
14 septembre 2010, Glasgow
«Docteur on a un arrêt cardiaque»
«Le défibrillateur vite»
La chambre 24 601 de l’hôpital était en état d’urgence et une infirmière sortait mon père en panique de la salle : mon cœur venait de cessé de battre. Même si on regarde avec désolation la naïveté et l’ignorance des moldue, je dois à deux infirmière moldue la vie : elle venait de faire repartir mon cœur a coup de choc électrique. Bien sur, tout cela pour moi n’existait pas, j’étais tombé dans un sommeil comateux depuis bientôt une semaine et je n’avais plus conscience ni du temps, ni de la douleur qui me tenait les entrailles. Mon cœur reparti, l’ambiance dans la pièce changea et on se senti plus calme. Mais rapidement, la panique repris lorsque mes poumons décidèrent de lâcher à leur tour. Résultat, je fus mis sous un respirateur artificiel toujours inconsciente de mon sort. Quelques heures plus tard, six personnes tiraient le lit vers une salle stérilisé : opération urgente suite à une hémorragie interne suivit d’un caillot qui bloquait une artère principale. Mon cœur lâcha durant l’opération, je fus réanimer de nouveau.
En tout état d’inconscience, je passai plus de quatre fois sous le scalpel, on me retira plus d’une centaine de litre de sang, on avait mal dosé quelques médicaments qui m’avaient fait avoir de puissantes convulsions. Puis je m’étais stabilisé quelques jours. Je fus capable de respirer par moi-même, même si on m’accrocha aux narines deux tubes de plastique qui me shootait de l’oxygène trop froide pour mon corps fiévreux. Je rechutai ensuite, troisième arrêt cardiaque. Je fus morte pendant six minutes et on du administré un calmant à mon père après l’avoir sortit de force de ma chambre.
21 septembre 2010, Londres
Je me réveillai, quelques semaines plus tard en voyant mon père assis dans une chaise très inconfortable, pleurer puisque j’ouvrais les yeux. Il me disait des mots que je ne comprenais pas, la lumière était trop vive, je n’entendais plus rien. Mon corps était branché à divers machine qui s’assuraient du battement de mon cœur ou me donnait un médicament que je n’arrivais même pas à prononcer. Une machine m’aidait à respirer. Ma gorgée était si sèche que je voulu parler pour savoir ce qui se passait mais il n’eu que de l’air qui sortait de mes poumons.
«P’pa, qu’est-ce qui se passe?»
«Leah….»
Jamais de ma vie je n’avais vu la peur se lire autant dans les yeux d’un homme. La peur, et le soulagement. L’étrange impression de soulagement et d’impuissance.
Il m’expliqua tout. J’étais allé à l’hôpital car mes nombreuses nuits d’insomnie et mon incapacité à garder ce que je mangeais depuis quelques jours avaient eu raison de ma force physique. Inquiète, j’avais cru m’y rendre pour qu’on ajuste le trop fort dosage d’un médicament. On m’avait trouver une bactérie logé dans une artère qui détruisait tous sur son passage et qui montait lentement vers cette pompe de vie qu’est le cœur. Encore un mois, et c’est une attaque cardiaque que j’aurais eu, probablement en pleine soirée de festivité. Comme Noah, il y a de cela déjà plusieurs mois. C’était ironique. Je n’étais même pas capable de mourir d’une façon originale. Mon père m’embrassa sur le crane, ce qui me fit un mal horrible. Mais je retins une grimace de douleur. Cette marque d’affection devait lui faire du bien. Selon lui, j’étais en piteux état, mais on m’avait transféré dans un meilleur hôpital que celui de Glasgow (j'étais aller pleurer ma peine d'amour chez mon père ) et j’étais très bien soignée par des médecins compétant. M’avait-il dis cela pour me rassuré moi ou lui, la question n’était pas encore claire. Tout ce que je savais mainteant, c'était que j'étais dans une hopital moldue je ne savais ou en Angleterre...
23 septembre 2010, Londres
J'avais mal, j'étais fièvreuse, mon corps semblait se détacher de mon âme tant l'entièrter de mon être était inonder de touleur. C'est alors que mon mère me dit «bat toi Leah, crois moi tu vas le vaincre ce mal». Je lui fit un sourire et je hochai la tête positivement. Il me rendit un triste sourire avant de m’embrasser le crane et d’aller manger à la cafétéria. Je le regardai quitter ma chambre tristement. Bien sur, je disais a mon père que j’allais me battre, tout faire pour ma survit. M’accrocher à chaque souffle qu’il me restait. Mais pouvais-je lui dire que tout cela ne servait a rien? Je ne me battais plus depuis que j’étais réveillée et pleinement conscience de la douleur qui me déchirait les entrailles à chaque respiration. A quoi bon se battre?
Je n’avais plus rien ici. J’avais le cœur en miette, piétiné par un homme qui ne m’aimera jamais. Je lui avais donné mon corps, mon âme, ma vie et il l’avait balancé a la poubelle sans remord. Ce n’étaient plus une peine d’amour que je vivais, je vivais le deuil. Le deuil de perdre celui que je croyais avoir connu depuis Poudlard. Oui, pour toujours, j’avais perdu l’Elia que j’aimais, le Elia qui m’aimait. Mes amis? Ils allaient s’en remettre facilement. Mon chagrin m’avait montré sur qui je pouvais compter et j’avais été rapidement déçue de constater que même s’ils se disaient là pour moi, peu d’entre eux avaient réellement fait quelques choses. Riley, Emy, Eurydice et Jessy m’avait soutenue, épauler, écouter et laisser pleurer. Mais elle allait se remettre de mon départ… Les autres…. Humph! Soit ils me saoulaient pour me faire oublier –ce qui fonctionnait mais que quelques heure – ou occupaient mon lit dans l’espoir de me faire sentir désirer et encore attirante. Mais je n’étais plus attirante, je n’étais plus belle. J’étais devenue la fragile Leah au cœur brisée, celle qui se brise à chaque parole blessante. Et l’amour… Que dire de l’amour. J’avais tant aimé Elia que sa perte m’avait été physique, j’en avais été malade durant des nuit. Le nombre de nuit que j’avais passé à me vomir les entrailles, pleurant sa perte ne se comptaient plus.
Et Zach, oui j’ai aimé Zach, mais je m’avais tant rapproché de lui que je lui avait tout livré, tous mes secrets. Même celui de ma maladie. Ce secret que j’avais mis des années à dire a mes plus proches amis, lui, il l’avait appris en quelques semaine. Il connaissait tout de moi, moi je ne connaissais rien de lui. Non, l’amour m’avait aveuglé ou j’étais aveuglé par l’amour. Et il ne fallait pas parler de ma situation de santé qui –bien avant que je me retrouve ainsi- se détériorait à chaque jours. Mes notes scolaires allaient de mal en pire. J’étais souvent en train de me bourrer de médicament ou de drogue pour oublier mon mal physique et psychologique.
Owen m’aimait, certes, mais je ne savais pas pourquoi. Plus pourquoi. Il voyait une Leah qui n’existait pas, qui n’existait plus. Je lui faisais du mal, j’officialisais notre couple mais en prenant soin d’ajouter que notre relation était compliqué. Par peur de m’engagé. Par peur d’avoir oublié trop vite Elia. J’étais égoïste, sans cœur avec lui. Et il m’aimait, donc il souffrait. Owen serait tellement mieux sans moi. De plus, j’avais eu tord de l’aimer. Il m’avait tant trahi. Notre dernière rencontre avait été fulgurante. Une rupture sans nom lorsque je découvris que toute la confiance que j’avais mis en lui avait été vain : j’avais trouvé celui que je croyais clean depuis des mois, totalement high dans son lit…J’eu peur de revivre avec un junkie et je rompis avec lui de façon beaucoup plus douloureuse que je voulais me l’avouer.
Non, il n’y avait plus aucune raison pour que je reste sur cette terre. Je n’apportais que des problèmes et des soucis aux gens qui m’entouraient et mon départ sonnera une grande délivrance pour eux. Peut-être une légère tristesse au début, mais vite ils réaliseront que j’étais une plaie. Une plaie qui s’envenimait à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Partir, fermer les yeux, disparaitre. Et ne plus souffrir. Voila ce qu’il me fallait…..
«Le défibrillateur vite»
La chambre 24 601 de l’hôpital était en état d’urgence et une infirmière sortait mon père en panique de la salle : mon cœur venait de cessé de battre. Même si on regarde avec désolation la naïveté et l’ignorance des moldue, je dois à deux infirmière moldue la vie : elle venait de faire repartir mon cœur a coup de choc électrique. Bien sur, tout cela pour moi n’existait pas, j’étais tombé dans un sommeil comateux depuis bientôt une semaine et je n’avais plus conscience ni du temps, ni de la douleur qui me tenait les entrailles. Mon cœur reparti, l’ambiance dans la pièce changea et on se senti plus calme. Mais rapidement, la panique repris lorsque mes poumons décidèrent de lâcher à leur tour. Résultat, je fus mis sous un respirateur artificiel toujours inconsciente de mon sort. Quelques heures plus tard, six personnes tiraient le lit vers une salle stérilisé : opération urgente suite à une hémorragie interne suivit d’un caillot qui bloquait une artère principale. Mon cœur lâcha durant l’opération, je fus réanimer de nouveau.
En tout état d’inconscience, je passai plus de quatre fois sous le scalpel, on me retira plus d’une centaine de litre de sang, on avait mal dosé quelques médicaments qui m’avaient fait avoir de puissantes convulsions. Puis je m’étais stabilisé quelques jours. Je fus capable de respirer par moi-même, même si on m’accrocha aux narines deux tubes de plastique qui me shootait de l’oxygène trop froide pour mon corps fiévreux. Je rechutai ensuite, troisième arrêt cardiaque. Je fus morte pendant six minutes et on du administré un calmant à mon père après l’avoir sortit de force de ma chambre.
21 septembre 2010, Londres
Je me réveillai, quelques semaines plus tard en voyant mon père assis dans une chaise très inconfortable, pleurer puisque j’ouvrais les yeux. Il me disait des mots que je ne comprenais pas, la lumière était trop vive, je n’entendais plus rien. Mon corps était branché à divers machine qui s’assuraient du battement de mon cœur ou me donnait un médicament que je n’arrivais même pas à prononcer. Une machine m’aidait à respirer. Ma gorgée était si sèche que je voulu parler pour savoir ce qui se passait mais il n’eu que de l’air qui sortait de mes poumons.
«P’pa, qu’est-ce qui se passe?»
«Leah….»
Jamais de ma vie je n’avais vu la peur se lire autant dans les yeux d’un homme. La peur, et le soulagement. L’étrange impression de soulagement et d’impuissance.
Il m’expliqua tout. J’étais allé à l’hôpital car mes nombreuses nuits d’insomnie et mon incapacité à garder ce que je mangeais depuis quelques jours avaient eu raison de ma force physique. Inquiète, j’avais cru m’y rendre pour qu’on ajuste le trop fort dosage d’un médicament. On m’avait trouver une bactérie logé dans une artère qui détruisait tous sur son passage et qui montait lentement vers cette pompe de vie qu’est le cœur. Encore un mois, et c’est une attaque cardiaque que j’aurais eu, probablement en pleine soirée de festivité. Comme Noah, il y a de cela déjà plusieurs mois. C’était ironique. Je n’étais même pas capable de mourir d’une façon originale. Mon père m’embrassa sur le crane, ce qui me fit un mal horrible. Mais je retins une grimace de douleur. Cette marque d’affection devait lui faire du bien. Selon lui, j’étais en piteux état, mais on m’avait transféré dans un meilleur hôpital que celui de Glasgow (j'étais aller pleurer ma peine d'amour chez mon père ) et j’étais très bien soignée par des médecins compétant. M’avait-il dis cela pour me rassuré moi ou lui, la question n’était pas encore claire. Tout ce que je savais mainteant, c'était que j'étais dans une hopital moldue je ne savais ou en Angleterre...
23 septembre 2010, Londres
J'avais mal, j'étais fièvreuse, mon corps semblait se détacher de mon âme tant l'entièrter de mon être était inonder de touleur. C'est alors que mon mère me dit «bat toi Leah, crois moi tu vas le vaincre ce mal». Je lui fit un sourire et je hochai la tête positivement. Il me rendit un triste sourire avant de m’embrasser le crane et d’aller manger à la cafétéria. Je le regardai quitter ma chambre tristement. Bien sur, je disais a mon père que j’allais me battre, tout faire pour ma survit. M’accrocher à chaque souffle qu’il me restait. Mais pouvais-je lui dire que tout cela ne servait a rien? Je ne me battais plus depuis que j’étais réveillée et pleinement conscience de la douleur qui me déchirait les entrailles à chaque respiration. A quoi bon se battre?
Je n’avais plus rien ici. J’avais le cœur en miette, piétiné par un homme qui ne m’aimera jamais. Je lui avais donné mon corps, mon âme, ma vie et il l’avait balancé a la poubelle sans remord. Ce n’étaient plus une peine d’amour que je vivais, je vivais le deuil. Le deuil de perdre celui que je croyais avoir connu depuis Poudlard. Oui, pour toujours, j’avais perdu l’Elia que j’aimais, le Elia qui m’aimait. Mes amis? Ils allaient s’en remettre facilement. Mon chagrin m’avait montré sur qui je pouvais compter et j’avais été rapidement déçue de constater que même s’ils se disaient là pour moi, peu d’entre eux avaient réellement fait quelques choses. Riley, Emy, Eurydice et Jessy m’avait soutenue, épauler, écouter et laisser pleurer. Mais elle allait se remettre de mon départ… Les autres…. Humph! Soit ils me saoulaient pour me faire oublier –ce qui fonctionnait mais que quelques heure – ou occupaient mon lit dans l’espoir de me faire sentir désirer et encore attirante. Mais je n’étais plus attirante, je n’étais plus belle. J’étais devenue la fragile Leah au cœur brisée, celle qui se brise à chaque parole blessante. Et l’amour… Que dire de l’amour. J’avais tant aimé Elia que sa perte m’avait été physique, j’en avais été malade durant des nuit. Le nombre de nuit que j’avais passé à me vomir les entrailles, pleurant sa perte ne se comptaient plus.
Et Zach, oui j’ai aimé Zach, mais je m’avais tant rapproché de lui que je lui avait tout livré, tous mes secrets. Même celui de ma maladie. Ce secret que j’avais mis des années à dire a mes plus proches amis, lui, il l’avait appris en quelques semaine. Il connaissait tout de moi, moi je ne connaissais rien de lui. Non, l’amour m’avait aveuglé ou j’étais aveuglé par l’amour. Et il ne fallait pas parler de ma situation de santé qui –bien avant que je me retrouve ainsi- se détériorait à chaque jours. Mes notes scolaires allaient de mal en pire. J’étais souvent en train de me bourrer de médicament ou de drogue pour oublier mon mal physique et psychologique.
Owen m’aimait, certes, mais je ne savais pas pourquoi. Plus pourquoi. Il voyait une Leah qui n’existait pas, qui n’existait plus. Je lui faisais du mal, j’officialisais notre couple mais en prenant soin d’ajouter que notre relation était compliqué. Par peur de m’engagé. Par peur d’avoir oublié trop vite Elia. J’étais égoïste, sans cœur avec lui. Et il m’aimait, donc il souffrait. Owen serait tellement mieux sans moi. De plus, j’avais eu tord de l’aimer. Il m’avait tant trahi. Notre dernière rencontre avait été fulgurante. Une rupture sans nom lorsque je découvris que toute la confiance que j’avais mis en lui avait été vain : j’avais trouvé celui que je croyais clean depuis des mois, totalement high dans son lit…J’eu peur de revivre avec un junkie et je rompis avec lui de façon beaucoup plus douloureuse que je voulais me l’avouer.
Non, il n’y avait plus aucune raison pour que je reste sur cette terre. Je n’apportais que des problèmes et des soucis aux gens qui m’entouraient et mon départ sonnera une grande délivrance pour eux. Peut-être une légère tristesse au début, mais vite ils réaliseront que j’étais une plaie. Une plaie qui s’envenimait à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Partir, fermer les yeux, disparaitre. Et ne plus souffrir. Voila ce qu’il me fallait…..
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Re: Un peu de sang qui pleure (p.v)
Dim 26 Sep 2010 - 15:47
Lucie-Obispo
Aucun regret ne vaut le coup pour qu'on le garde en nous
Londres était une belle ville, une très belle ville qu’on se le dise, même à cinq heures du matin, sur le toit d’un hôtel miteux de Nothing Hill. Une clope à la main et mon paquet tout juste acheté de Phillip Morris, j’observais l’immensité de la ville en tentant de faire le vide en moi. La vérité, c’était que j’étais un peu perdu et je ne savais plus trop où j’en été. Si ma vie m’avait paru simple avant la rentrée, aujourd’hui ce n’était plus vraiment le cas et j’avais l’impression que c’était un lointain souvenir. Tout s’était enchainé bien trop rapidement, les nouvelles directives de McArthur, aussi insignifiante les unes que les autres, James qui aurait pu dire il y a un mois que j’étais sur le point de me mettre en couple et enfin la disparition de Leah. Si au début son absence ne m’avait pas inquiétait outre mesure, sa disparition était maintenant la raison de ma venue à Londres. Je la cherchais depuis Lundi, sans grand succès je dois l’admettre, priant pour ne pas la retrouver morte au coin d’une rue ou je ne sais quoi. J’avais cherché à peu près partout, de mon appartement à Norwich que mes grands-parents occupaient durant l’année, à l’endroit où nous allions ensemble quand ça n’allait pas et qu’on avait besoin de réconfort, mais aucune trace d’elle. Son père avait jusqu’à présent refusé de me répondre, filtrant mes appels pour finalement me rappeler pour me dire d’arrêter de le harceler de la sorte. Il ne voulait pas me répondre et c’est sans doute ce qui m’inquiétait le plus, je le connais très bien et je n’avais pas le souvenir qu’il m’ait déjà caché quelque chose.
Le soleil montrait discrètement le bout de son nez, et je voulais regagner ma chambre histoire de me reposer quelques heures, je n’avais pas dormi de la nuit une fois de plus, je ne dormais presque plus depuis de j’étais à Londres ou du moins très mal, je me rongeais le sang, beaucoup trop à mon gout, je ne pouvais pas m’empêcher, c’était Leah, ma meilleur amie, la seule pour qui j’étais capable de m’inquiéter. Allongé sur mon lit en boule, mes yeux se fermèrent, épuisé, fatigué, la recherche de Leah était en train de me consumer à petit feu mais peu importait, je pourrais donner ma vie pour qu’elle soit là avec moi à cet instant. Mon esprit s’échappa, dans les abysses de ma mémoire cherchant un peu de réconfort dans quelques souvenirs de notre enfance passé… Le téléphone de la chambre sonna, une sonnerie stridente qui me ramena à la dure réalité, je répondis, d’une voix brisé, témoignant de mon inquiétude et du manque de sommeil bien trop présent, la femme à autre bout du fil m’accueillit avec une voix chantante. « Miss Storm, le taxi que vous aviez commandé est arrivé !» Je la remerciai et descendis dans la réception de l’hôtel. Un homme d’une cinquantaine d’années m’attendait et me sourit, ce à quoi je répondis par un simple regard glacial. La porte du taxi claqua et l’homme me regarda brièvement afin que je lui donne ma destination, les yeux baissé et la voix bris, je répondis dans un murmure « Le London’s Hospital, s’il vous plait » Il ne restait que cette possibilité, si Leah avait disparu, c’est qui lui était arrivé quelque chose mais j’espérais de tout cœur me tromper. « Vous allez voir de la famille ? » Génial je venais de tomber sur un taxi bavard, c’est affolant comme les gens se sentent obligé de toujours comblé un vide par des paroles futiles et sans grands intérêt qui engendraient un concert de banalité que je ne supportais pas, que l’on dise oui ou non la chose revenait a même parce que finalement c’était une approche pour parler de lui, si je lui disais que j’allais voir ma meilleure amie n’allait-il pas faire le parallèle avec lui et me parler de son ami mort je ne sais où et je ne sais par quel moyen. Car, en effet les gens qui s’encombraient de ce genre de futilité était une façon de pouvoir parler de lui, en l’occurrence ici le passager du taxi devenait un peu le Psychologue du conducteur. « Je ne pense pas que ça vous regarde » L’homme leva les sourcils visiblement étonné par ma réaction, il ne répondit rien et se contenta d’allumer la radio. Sa vie était donc si insupportable pour qu’il la comble avec ce qu’il peut pour ne pas se retrouver face à lui-même.
Le reste du voyage se passa en silence, ni lui, moi ouvrâmes la bouche jusqu’à ce qu’il se gare devant l’hopital et qu’il se tourne vers moi pour être payé. « Bonne chance Mademoiselle », je sortis du taxi sans un mot ni un regard pour le chauffeur. J’étais face à l’hôpital et une certaine appréhension me broyait les entrailles. Maintenant que j’étais là, il était hors de question que je me dégonfle, mais j’avais peur, peur de ce que je pourrais y trouver. Le Hall de l’hôpital était vide à l’acception d’un couple et ses enfants et des deux infirmières assises à l’accueil, je dirigeais vers elles silencieusement, seul le bruit froid de mes talons trahissaient mon arrivée. L’infirmière leva les yeux vers moi avec un léger sourire. « Bonjour, je viens voir une patiente… Hum… Cambridge, Leah ; Leah Cambridge » La femme jeta un œil à l’ordinateur, pianotant le nom de mon amie avant de se tourner vers sa collègue. « La petite Cambridge… Celle qui s’est réveillé il y a deux jours du coma ?! » « On a qu’une Cambridge, il me semble… » A cette nouvelle, je crus défaillir, Leah dans le coma, ma Leah voilà pourquoi tout ce silence, j’étais sous le choc même si extérieurement je ne laissais rien paraitre, j’étais restée stoïque mais à l’intérieur j’hurlais, j’hurlais à pleins poumons, je voulais courir la retrouver, la prendre dans mes bras. L’infirmière me ramena sur terre, « Vous êtes qui ? » un faible sourire se dessina sur mon visage, « Sa sœur Eurydice Cambridge, je n’ai pas pu venir avant, je suis en internat et notre père m’avertit qu’elle venait de se réveiller alors j’ai sauté dans le premier train » « Bien Chambre 3064, c’est au troisième étage » « Merci Madame » Je m’éloignais d’un pas rapide vers cette chose que les moldus appelaient ascenseurs et qui était plus rapide que les escaliers, je voulais juste aller dans sa chambre plus rien n’avait d’importance, Leah était à l’hôpital, elle venait de se réveiller d’un coma qui visiblement n’avait pas durer un jour ou deux, putin je m’en voulais de ne pas être partie à Glasgow avec elle, voilà le résultat !
Mon simple sac semblait peser une tonne au fur et mesure que je m’approchais de la chambre de mon amie. Il était dans les environs de midi et l’étage était plutôt calme, tant mieux, je n’aurais pas supporté que le couloir soit noir de monde. J’arrivais enfin devant la chambre 3064, je tremblais, je n’avais jamais autant tremblé de toute ma vie. Prenant une longue inspiration et mon courage à deux mains, je frappai à la porte avant d’ouvrir la porte. Les yeux baissés, rivés sur mes chaussures, j’entrai dans la chambre, le bruit des machines résonnait dans ses oreilles comme un bruit assourdissant et insoutenable, je levais les yeux pour la première fois, les plongeant dans les azurs grisés de mon amie. « Leah … » Ma voix se brisa à la prononciation de son nom, une vague d’émotion m’envahi que je ne pus contenir, « Putin de merde Leah! » je franchis les quelques mètres qui me séparaient du lit à une vitesse folle, elle était dans un piteux état il fallait l’avouer et elle semblait souffrir, ses yeux n’avaient plus cette étincelles que je leurs connaissais. Mes yeux était embrumée d’une épaisse couche de larmes, que je m’empressais d’essuyer, je pris sa main dans la mienne pour sentir qu’elle était là, bien vivante. « Je suis là ma belle, je suis là… » Ma voix était empreinte de douceur, j’avais eu tellement peur, peur qu’elle soit partie pour toujours sans un au revoir, me laissant seule me noyer dans l’immensité de la vie, non elle allait vivre, je engagerais à ce qu’elle vive, elle ne pouvait pas partir, pas ici, pas maintenant que je l’avais retrouvé.
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Re: Un peu de sang qui pleure (p.v)
Lun 27 Sep 2010 - 1:03
«Leah, tu promet qu’on se quitter jamais?» «Jamais jamais! T’es ma meilleure amie pour la vie! Comment tu veux qu’on se quitte!«Je sais pas! On va peut-être se fâché l’une contre l’autre!» «Euryyy! On se fâche tout le temps l’une contre l’autre et tu vois, on s’aime encore!»» Conversation enfantine, certes, mais à l’âge de cette promesse d’amitié éternelle, Eurydice et moi n’avions qu’onze ans. Nous nous croyons invincibles, immortelle et surtout, soudée l’une à l’autre. Croyez moi, lorsque nous avions appris que nous allions toute deux à Serdaigle, ce n’était plus de la joie que nous ressentions, c’était une euphorie complète. Au moment de ces paroles, nous étions dans notre dortoir, probablement à se faire les ongles en parlant de tout et de rien. Comme nous faisions depuis toujours. Et c’est à cet époque que j’avais réalisé à quel point ma vie était inimaginable sans elle. Nous avons grandis, nos vies ont pris différents chemins. Bien sur, nous avions des amis en communs et nous étions encore dans le même dortoir à parler de tout et de rien. Mais plus les hormones arrivaient, plus nous parlions garçon au lieu de poupée et fringue au lieu de jouet. Nous devenions femmes. Et comme nous avons fait de nouvelle connaissance, de nouvelles découvertes, nous n’étions plus les deux inséparables. J’avais beau encore considéré Eurydice comme ma meilleure amie, nous ne nous exigions pas de nous voir 24h/24 pour ressentir cette profonde amitié. Au contraire. Notre tempérament était si fort à l’une et à l’autre que si nous étions trop longtemps et fréquemment ensemble, quelque chose finissait pas éclater. Mais je l’avais dit à mes onze ans et je le disais encore maintenant, même si je me disputais parfois –souvent- avec Eurydice, elle était MA meilleure amie à MOI et je ne serais pas la même Leah sans elle. Pourtant, j’étais persuadé que mon départ ne l’affecterait pas. Oui, ma mort était certes triste pour elle, mais elle savait que j’allais mourir de ma maladie dans dix ans. Elle avait fait le deuil de son amie bien avant le temps. Le choc serait d’encaissé mon décès prématuré. C’est tout. Ca prendrait quelque mois et hop. Elle aurait accepté. Eurydice était forte, elle allait s’en remettre. Je n’étais pas inquiète de la savoir évoluer sans moi; nos autres amis prendraient soin d’elle, je le savais.
Oui, Eurydice Storm était ma meilleure amie. Mais quel choc de la voir entrer dans ma chambre. J’avais ouvert difficilement mes yeux en entendant l’horrible grincement de ma porte de chambre, croyant mon père de retour de la cafétéria. Il n’aimait pas la nourriture là bas et donc mangeait peu. Un jour, je lui avais dit qu’il pouvait aller manger ailleurs de l’hôpital. Il n’avait qu’éclater de rire avant de m’embrasser le front. Le sujet nourriture était donc clos. Je du interrompre mes sombres pensées et la constations de l’échec que fut ma vie, pour essayer de mettre un masque de combattante sur mon visage. Oui, je devais paraitre la Leah qui allait tout faire pour survivre. Alors qu’au fond, j’avais jeté les armes et je n’attendais que l’heure de ma délivrance. Moi qui avait toujours eu peur de la mort l’embrassait avec bonheur au plus grand secret de tout le monde. « Leah … » Quel ne fut pas le choc de voir mon amie ouvrir la porte la mine basse, les yeux remplis de larmes et de crainte, le visage horriblement ravagé par la fatigue et l’inquiétude. « Putain de merde Leah! » Mon cœur manqua un bond, le moniteur qui comptait mon pouls le prouva. Ensuite, mon rythme cardiaque augmenta à cent à l’heure alors qu’abasourdie je regardais mon amie se ruer vers mois en pleurant. «Eury…» soufflais-je difficilement. Ma gorge sèche et ma fièvre montante n’aida pas à ce que ma voix ait l’air claire et saine. Au contraire, il me fut douloureux de parler, de prononcer le nom de mon amie. Cette dernière essuya les larmes qui coulaient sur ses joues habituellement teinté d’un rose qui la rendait encore plus magnifique. Ma pauvre, ma belle Eurydice. Elle était si blême que s’en était effrayant.
« Je suis là ma belle, je suis là… »
« Pourquoi tu es venu? »
Je tremblais, apeuré, totalement en panique qu’elle me voit dans cet état. Jamais au grand jamais je n’avais accepté que quelqu’un vienne me voir à l’hôpital. Que se soit lorsque je passais mes tests pour voir si j’étais positive à la maladie de Fredreich ou lorsque je recevais mes dos quotidien de médicament expérimental pour essayer –vainement- de combattre cette même maladie qui me rongeait le cerveau. Tous ceux qui connaissaient ce secret, et ils étaient peu, m’avait proposé de m’accompagné. Histoire de te soutenir qu’on disait. Mais je savais qu’ils me disaient cela parce qu’ils se savaient impuissant du sort qui m’était affublé. De plus, je ne voulais qu’aucun de mes amis aient dans leur souvenir, une image de moi dans un lit d’hôpital. C’était un bien trop triste souvenir à se rappeler. Je voulais qu’on me voie fêtarde, rieuse, un peu cinglé parfois. Qu’on me voit pleurer pouvait passer. Mais être ainsi? Couverte de fièvre, recherchant chaque respiration, tremblante comme une feuille, avoir l’impression de n’être qu’un amas de douleur? Ça jamais.
« C’est papa qui t’as dis de venir?»
Comme j’étais en colère contre mon père! Comme je pouvais le détester en ce moment! Il savait pourtant! Je lui avais demandé de ne rien dire à personne. Je l’avais supplié de tout faire pour que personne ne me sache ici. Il m’avait juré que personne ne savait rien. Il avait ignoré les hiboux qui m’étaient adressé, les coups de téléphone donnés, les visites à notre maison à Glasgow. Pourquoi avait-il tout dis à Eurydice? Qu’elle soit ma meilleure amie ne lui donnait pas de passe droit. Personne c’était personne. Ohhhh comme j’étais en colère, comme j’étais en état de panique. Mon rythme cardiaque ne cessait d’augmenter alors que je ne resserrais pas ma poigne autour de la main de mon amie. Ces retrouvailles n’avaient rien d’extraordinaire pour moi. Au contraire… Eurydice ne devait pas être témoin de ma mort qui, je le sentais, approchait d’heure en heure.
Oui, Eurydice Storm était ma meilleure amie. Mais quel choc de la voir entrer dans ma chambre. J’avais ouvert difficilement mes yeux en entendant l’horrible grincement de ma porte de chambre, croyant mon père de retour de la cafétéria. Il n’aimait pas la nourriture là bas et donc mangeait peu. Un jour, je lui avais dit qu’il pouvait aller manger ailleurs de l’hôpital. Il n’avait qu’éclater de rire avant de m’embrasser le front. Le sujet nourriture était donc clos. Je du interrompre mes sombres pensées et la constations de l’échec que fut ma vie, pour essayer de mettre un masque de combattante sur mon visage. Oui, je devais paraitre la Leah qui allait tout faire pour survivre. Alors qu’au fond, j’avais jeté les armes et je n’attendais que l’heure de ma délivrance. Moi qui avait toujours eu peur de la mort l’embrassait avec bonheur au plus grand secret de tout le monde. « Leah … » Quel ne fut pas le choc de voir mon amie ouvrir la porte la mine basse, les yeux remplis de larmes et de crainte, le visage horriblement ravagé par la fatigue et l’inquiétude. « Putain de merde Leah! » Mon cœur manqua un bond, le moniteur qui comptait mon pouls le prouva. Ensuite, mon rythme cardiaque augmenta à cent à l’heure alors qu’abasourdie je regardais mon amie se ruer vers mois en pleurant. «Eury…» soufflais-je difficilement. Ma gorge sèche et ma fièvre montante n’aida pas à ce que ma voix ait l’air claire et saine. Au contraire, il me fut douloureux de parler, de prononcer le nom de mon amie. Cette dernière essuya les larmes qui coulaient sur ses joues habituellement teinté d’un rose qui la rendait encore plus magnifique. Ma pauvre, ma belle Eurydice. Elle était si blême que s’en était effrayant.
« Je suis là ma belle, je suis là… »
« Pourquoi tu es venu? »
Je tremblais, apeuré, totalement en panique qu’elle me voit dans cet état. Jamais au grand jamais je n’avais accepté que quelqu’un vienne me voir à l’hôpital. Que se soit lorsque je passais mes tests pour voir si j’étais positive à la maladie de Fredreich ou lorsque je recevais mes dos quotidien de médicament expérimental pour essayer –vainement- de combattre cette même maladie qui me rongeait le cerveau. Tous ceux qui connaissaient ce secret, et ils étaient peu, m’avait proposé de m’accompagné. Histoire de te soutenir qu’on disait. Mais je savais qu’ils me disaient cela parce qu’ils se savaient impuissant du sort qui m’était affublé. De plus, je ne voulais qu’aucun de mes amis aient dans leur souvenir, une image de moi dans un lit d’hôpital. C’était un bien trop triste souvenir à se rappeler. Je voulais qu’on me voie fêtarde, rieuse, un peu cinglé parfois. Qu’on me voit pleurer pouvait passer. Mais être ainsi? Couverte de fièvre, recherchant chaque respiration, tremblante comme une feuille, avoir l’impression de n’être qu’un amas de douleur? Ça jamais.
« C’est papa qui t’as dis de venir?»
Comme j’étais en colère contre mon père! Comme je pouvais le détester en ce moment! Il savait pourtant! Je lui avais demandé de ne rien dire à personne. Je l’avais supplié de tout faire pour que personne ne me sache ici. Il m’avait juré que personne ne savait rien. Il avait ignoré les hiboux qui m’étaient adressé, les coups de téléphone donnés, les visites à notre maison à Glasgow. Pourquoi avait-il tout dis à Eurydice? Qu’elle soit ma meilleure amie ne lui donnait pas de passe droit. Personne c’était personne. Ohhhh comme j’étais en colère, comme j’étais en état de panique. Mon rythme cardiaque ne cessait d’augmenter alors que je ne resserrais pas ma poigne autour de la main de mon amie. Ces retrouvailles n’avaient rien d’extraordinaire pour moi. Au contraire… Eurydice ne devait pas être témoin de ma mort qui, je le sentais, approchait d’heure en heure.
- InvitéInvité
Re: Un peu de sang qui pleure (p.v)
Dim 31 Oct 2010 - 13:55
Quand tout s'écroule, quoiqu'il en coûte, je te sais près de moi et ensemble nous vaincrons les obstacles tant pis s'il faut faire des sacrifices pour ça.
...
Je crois que je me suis toujours senti bien qu’avec Leah et seulement avec elle. C’est peut-être totalement nier et dénué de sens mais c’est la vérité. A l’ instant où j’avais appris sa maladie, tout m’avait paru insignifiant si au cours des années j’avais fait abstraction de celle-ci, je m’étais toujours inquiété sans le vouloir, elle était la seule personne pour laquelle finalement j’étais capable de faire ça, que j’autorisais à entre voir mes faiblesses et dieu sait qu’elle était nombreuses. Et si je savais que je pouvais la perdre n’importe quand, que chaque minute pouvait être l’une de ses dernières, je ne pouvais me résoudre à l’abandonner, c’est vrai même si je m’étais préparé à sa mort je savais qu’elle laisserait un vide et une marque indélébile au fond de moi. Pourquoi me diriez-vous ? Simplement qu’à travers les années j’en étais arrivée à presque oublié sa maladie et à me dire qu’elle ne mourra pas avant de très longue années et je nous voyais bien vers 70 ans dans un jardin d’une grande maison, toute les deux avec nos progénitures jouant sur des balais ou en savourant un jus de citrouilles avec un peut-être un peu de vodka à l’intérieur, leur racontant nos années Hungcalf avec Nostalgie. Malheureusement cette scène ne se produirait jamais, premièrement je n’aurais surement pas d’enfant avant longtemps ensuite ni l’une ni l’autre attendrons les 70 ans enfin dans mon cas ça serait un véritable miracle après les quantités de substances illicite que j’ai avalé, fumer et bu et enfin ces moments futur n’auront aucun intérêt sans elle. « Eury… »J’étais presque rassurée d’entendre à nouveau sa voix, faible certes mais sa voix quand même. Je ne voulais pas croire qu’elle soit là aux portes de la mort et que je sois témoin de ça, ça me faisait un mal de chien comme si on me comprimait le cœur toujours un peu plus comme si j’avais un poids horrible sur le cœur. « Pourquoi tu es venu? » J’aurais dû le prévoir, je savais qu’elle ne voulait pas de moi ici, elle n’a jamais voulu que je la vois mal, je la comprenais même si pour moi ça ne me dérangeait pas, elle voulait que je garde une image heureuse et en bonne santé d’elle, c’est d’ailleurs pour ça qu’on a jamais ou presque parlé de sa maladie, c’était un sujet tabou tout comme la mort de ma sœur. « Je … » commençais-je, Après tout pourquoi ? Parce qu’elle me manquait, qu’elle comptait plus pour moi que tout au monde, parce que sa disparition avait été un vrai supplice, j’avais eu peur, tellement peur, j’avais peur Gaïa je ne voulais pas la perdre, pas maintenant du moins. Mais ces raisons me semblaient tellement … Dérisoires, oui c’était le mot, c’était ma meilleur amie et je me devais d’être là, c’était une évidence pour moi. « C’est papa qui t’as dis de venir?» Sa question me déstabilisa quelque peu, non son père ne m’avait rien dit, je lui en voulais d’ailleurs, il aurait pu au moins me dire qu’elle était mal en point, je n’aurais pas été aussi choqué en la voyant. Mes larmes avaient cessés de couler jusqu’à ce que le moniteur s’emballe, je jetai un regard suppliant à Leah consciente d’être le témoin de sa morte prochaine, je fermai ma poigne sur ma main brulante « Calme toi je t’en supplie, ton père ne m’a rien dit je peux te le promettre, je l’ai supplié, imploré et il n’a rien voulu me dire, ne lui en veux pas, il n’est au courant de que je suis là. je t’en supplie Leah calme toi ! » J’avais crié ma dernière phrase, je n’aurais peut-être pas dû je m’entendais à ce que les infirmières arrivent rapidement, m’écartant du corps brulant de mon amie. « Je suis désolée si venir ici était une erreur mais j’en avais besoin ma belle, tu ne te rends pas compte j’ai arpenté le pays depuis près d’une semaine pour te retrouver, j’ai eu tellement peur de te retrouver éventré au fond d’un caniveau ou je ne sais pas où, ton père ne me répondait pas, tu ne m’avais plus donné de nouvelle que voulais-tu que je fasse ? Que je te laisse mourir, soit pas bête Leah tu sais très bien que j’en suis incapable, alors je vais rester que tu le veuilles ou non ! » Ma voix était devenu bien plus autoritaires que ce que j’aurais voulu mais tant pis, Ma leah devait vivre quoiqu’il arrive je ne voulais pas la voir partir. Je me fichais qu’elle ne voulait que je retrouve, je me fichais qu’elle n’aimait pas que je la vois ainsi, je comptais bien repartir à Hungcalf avec la certitude qu’elle allait vivre.
Mes pupilles humides se plongèrent dans ses yeux bleus océans, quelque chose me disait qu’il y avait quelque chose d’autre, quelque chose de plus profond que son état de santé actuel, elle m’avait toujours dit quand elle n’allait pas bien mais son silence me faisait peur, quelque chose clochait et je voulais savoir quoi. « Leah dis-moi, dis-moi ce qui ne va pas pourquoi tu ne m’as rien dis » Elle semblait avoir retrouvé quelque peu son calme mais pour combien de temps ? Ma respiration régulière permettait de me contrôler suffisamment afin de retrouver mon visage impartial, mes doigts jouant discrètement sur la paume de Leah. J’aurais mes réponses quoiqu’il m’en coûte.
Mes pupilles humides se plongèrent dans ses yeux bleus océans, quelque chose me disait qu’il y avait quelque chose d’autre, quelque chose de plus profond que son état de santé actuel, elle m’avait toujours dit quand elle n’allait pas bien mais son silence me faisait peur, quelque chose clochait et je voulais savoir quoi. « Leah dis-moi, dis-moi ce qui ne va pas pourquoi tu ne m’as rien dis » Elle semblait avoir retrouvé quelque peu son calme mais pour combien de temps ? Ma respiration régulière permettait de me contrôler suffisamment afin de retrouver mon visage impartial, mes doigts jouant discrètement sur la paume de Leah. J’aurais mes réponses quoiqu’il m’en coûte.
- InvitéInvité
Re: Un peu de sang qui pleure (p.v)
Lun 1 Nov 2010 - 4:43
Sorry but i'm not that strong
Malheureusement, dans la vie, j’ai eu beaucoup de mauvaise journée. Horrible même. La mort de Gaïa fut l’une d’elle. Les circonstances qu’Eurydice dut protéger sa sœur m’avait tellement été horrible que lorsqu’elle m’avait demandé si elle pouvait vivre chez moi un temps, je n’avais pas pu faire autrement qu’accepter. Il ne fallu pas deux heure que nous étions de retour chez elle pour la faire quitter le plus rapidement possible cette maison affreuse. Elle ne vécu que quelques mois avec moi chez mon père, mais ce fut de merveilleux souvenir. Classés dans les plus beaux de ma courte vie. Autant les soirées à être dans mon lit a parler de tout et de rien jusqu’à épuisement ou à faire de la cuisine ou tout simplement, à regarder la télévision. Lorsqu’elle quitta pour son propre appartement, j’eu le cœur déchirer. Comme une mère qui envoie son enfant étudier dans une autre ville. Il me fallu m’habitude à l’absence de ce rayon d’amour dans ma vie. Ne pas me réveiller et entendre les potins d’Eurydice avait provoquer une vide incommensurable dans la maison. C’est lors de cette cohabitation forcée –mais au combien agréable- que je compris qui était Eurydice E. Storm dans ma vie. Elle était ma sœur. Celle que le sang aurait du relier. Celle qui était et sera là jusqu’à la mort. Malgré les disputes, les cris, les pleurs, les rigolades, les semaines sans se parler, les devoirs fait à la hâte, les gueuletons. Malgré tout ce que la vie pourrait nous apporter. Elle serait la. C’était un amour inconditionnel, il n’y avait plus de doute sur cela. Et j’en avais la certitude depuis l’été de mes douze ans.
Je revenais de l’hôpital, direction désespoir total. Suite à des mois d’attente, on avait enfin le test qui me dirait si j’avais le même syndrome que ma mère. Celui qui m’avait obligé de regarder le cercueil de ma mère descendre sous terre alors que j’avais à peine douze ans. Me voilà à tenir dans les mains l’enveloppe qui m’apprenait trop tôt ce qu’était la mort et comment en avoir peur. Eurydice m’attendait à la maison, aussi nerveuse que désespéré et j’avais à peine franchi le seuil de la cuisine qu’elle comprit mon condamnation à vie avec peine de mort vers l’âge de quarante ans. Oui, d’un regard, ma petite, ma fragile, ma solide Eurydice avait compris que j’avais cette maladie et que l’on serait séparer trop tôt l’une de l’autre. Par chance d’ailleurs. Car je n’aurais jamais été capable de lui dire. De prononcer cette phrase annonçant ma malédiction. Encore aujourd’hui, c’était un des rares sujets dont elle et moi on ne discutait pas. Elle savait tout de moi, comme je savais tout d’elle. Bien sur, parfois nous tombions sur je sujet. Comme nous tombions sur celui de la morte de sa petite sœur ou l’emprisonnement de son père. Mais rapidement la conversation tournait car nous étions incapables d’en parler. Elle me répétait sans cesse de ne pas y penser, que j’étais forte, que j’allais la surpasser en âge, entourer d’enfants et d’un mari aimant. Si j’y avais cru un jour ce n’était plus le cas maintenant. J’étais sur mon lit de mort et l’homme de ma vie m’avait repoussé pour aller se taper l’une de mes meilleures amies. L’avenir je n’en avais aucun et la trahison d’Owen avait enfoncé le premier clou du cercueil dans lequel reposaient tous mes espoirs.
Pauvre Eurydice, déjà d’apprendre ma maladie lui avait été dure. Même si sa réaction sera à jamais graver dans mon souvenir, je tentai d’annihiler ce souvenir. La voir réagir ainsi avait été si douloureux pour mon âme et mon cœur…. Je ne voulais pas qu’elle soit la. Elle devrait être la dernière dans ce bas monde à me voir ainsi. Qu’on la sorte. INFIRMIÈRE! Je vous en prie, qu’on la sorte. Qu’on l’éloigne de moi. Que son regard embué de larme ne se pose pas sur mon corps fiévreux et mourant. Damné soit ce manque de force qui m’empêchait d’appeler à l’aide et de faire subir à mon amie une torture qu’elle ne méritait pas de voir. Oh Eurydice, ma belle, pardonne moi. Me pardonneras-tu d’avoir baisser les bras? Bien sur que oui. Tu comprendras pourquoi je fais ça. Tu es ma meilleure amie…
Mon cœur. Douleur. Déchirement. Éclatement. J’avais mal tellement il battait fort. Mon respire se faisait Son cœur bat tellement quelle a mal. Le moniteur démontrait la douloureuse réalité à mon amie qui devait lire à travers le masque de froideur que j’essayai de poser sur mon visage. J’avais maintenant trop mal pour le cacher. «Calme toi je t’en supplie» Pourquoi avais-je penser à Elia soudainement? Pourquoi il avait fallu que je pense à lui alors que ma meilleure amie franchissait à la surprise cette porte de chambre qui serait l’une de ma dernière pièce vécue dans cette vie. Pourquoi. Parce que tout me faisais penser à lui. Le vent, le soleil, mes livres, la voix de mon père, cet ecchymose qui paraissait encore sur ma hanche, la couleur des yeux d’une infirmière tout. Et comme Eurydice était la seule à savoir que j’aimais Elia depuis si longtemps, penser à lui m’était naturel. Alors que les gens croyaient que mon amour avait débuté au début de l’été, Elle, elle savait que cela durait depuis maintenant deux ans. C’était elle qui m’avait consolé tant de nuit lorsqu’il partait avec une autre en annulant nos rendez-vous, c’est elle qui m’avait conseillé de ne rien lui dire car ‘’vaut mieux m’avoir comme amant que rien du tout’’, c’est elle qui avait porté avec moi ce secret qui me trouait la peau depuis tant d’année. Elle fut la première à apprendre ma gaffe de tout lui dire lors de notre voyage en Australie. Elle était même venue me rejoindre lorsque j’étais retourné là bas dans le but de le voir revenir pour me dire qu’il réalisait à quel point il m’aimait. C’était elle qui avait écouté mon chagrin lorsque ni Sawyer, ni Owen ne pouvait rien faire, que Noah ne répondait pas à mes hiboux et que Riley était parti baiser avec Elia à Hawaï en me disant que ‘’ca allait passer et qu’il me fallait du temps. Elle avait toujours été là. M’avait même poussé à dire oui à Owen pour oublier Elia. Mais au fond. Rien de cela n’avait servi. J’aimais Elia, depuis trop longtemps. Mon amour pour lui était tatoué en mon cœur à l’encre indélébile et Eurydice était la seule à savoir pourquoi et comment je pouvais souffrir en comprenant que même tenter de l’oublier n’avait rien servie. J’aimais Elia. Mon cœur se brisait physiquement puisque psychologiquement j’étais une épave depuis tant de semaine. Alors me calmer était la dernière chose que je pouvais faire. J’avais mal et je voulais mourir. Tout de suite. «Ton père ne m’a rien dit je peux te le promettre, je l’ai supplié, imploré et il n’a rien voulu me dire, ne lui en veux pas, il n’est au courant de que je suis là. je t’en supplie Leah calme toi» Lorsqu’elle cria après moi, mon souffle manqua l’espace d’une seconde. J’eu l’impression d’en manquer durant dix minutes. La peur et l’étonnement de son acte mon montra à quel point mon amie était désespéré. Réalisais-je à quel point je l’avais inquiété? Bien sur que non. J’avais l’esprit et la compréhension brouillé par le chagrin, la fièvre et la morphine. Et alors que les infirmières éloignèrent mon amie pour m’administré une autre dose de ce médicament qui m’enlevait douleur et donc me calmait, je posai un regard douloureux sur mon amie. Maudit sois-tu, inventeur de la morphine. On me plantait cela dans les veines pour m’empêcher de mourir trop rapidement alors que partir était mon souhait le plus cher. «Putain Eury…» Soufflais-je avec douleur. «Va t’en»
Le visage d’Eurydice se déforma de douleur alors que je me mis à trembler de fièvre, de douleur et d’appréhension. J’avais si mal de voir Eurydice dans cet état de confusion et de désespoir total. La dernière fois que je l’avais vu ainsi, c’était à l’enterrement de Gaïa. Comprenait-elle alors que ce que j’étais en train de faire? « Je suis désolée si venir ici était une erreur mais j’en avais besoin ma belle, tu ne te rends pas compte j’ai arpenté le pays depuis près d’une semaine pour te retrouver, j’ai eu tellement peur de te retrouver éventré au fond d’un caniveau ou je ne sais pas où, ton père ne me répondait pas, tu ne m’avais plus donné de nouvelle que voulais-tu que je fasse ? Que je te laisse mourir, soit pas bête Leah tu sais très bien que j’en suis incapable, alors je vais rester que tu le veuilles ou non ! » Mon cœur vibra a chacune de ses paroles. Prenant conscience de ce qu’elle venait de faire. De ce qu’elle avait fait pour me trouver. Je remercierait papa d’avoir gardé sa bouche fermé, mais d’un sens elle n’avait pas a me chercher dans tout le pays. Papa l’aurait appelé d’ici quelque jour pour lui annoncer ma mort. Elle aurait été moins inquiète que présentement et serait surement moins cernée et blanche. Je détournais alors la tête, incapable de supporter son regard. Incapable de lui mentir et de lui dire que je me laissais mourir, que j’abandonnais et que c’était trop tard, que chaque souffle m’était compté. Incapable de lui mentir, maintenant qu’elle caressait ma même de ses doigts froids et tremblants. « Leah dis-moi, dis-moi ce qui ne va pas pourquoi tu ne m’as rien dis » Je sentis alors des larmes monté à mes yeux. Elle était ma meilleure amie. Elle savait plus de chose sur moi que mon père. Elle devait savoir ça. Elle devait commencer son deuil tout de suite. Ainsi elle pourrait passer au travers plus rapidement. James serait là pour elle. Je le savais. Il fallait que je lui dise. Mais j’avais mal. Les larmes qui me montaient aux yeux me brulait l’intérieur et m’écorcherait la peau. Je ne pleurais plus de honte, mais de douleur. «Je n’en peux plus Eury… » Je n’étais plus sur de rien. Ce monde n’avait soudainement plus de sens. L’espace d’une seconde, je compris alors que rien, aucune de mes actions, dans cette vie n’avait pu apporter sens et bonheur. A qui que ce soit. Et cette petite phrase devait celer la globalité de ma pensée, de mon acte de suicide. Merlin, faite qu’Eurydice comprend la profondeur de mon message d’adieu qui ne tentait qu’en cinq petit mots….
Je revenais de l’hôpital, direction désespoir total. Suite à des mois d’attente, on avait enfin le test qui me dirait si j’avais le même syndrome que ma mère. Celui qui m’avait obligé de regarder le cercueil de ma mère descendre sous terre alors que j’avais à peine douze ans. Me voilà à tenir dans les mains l’enveloppe qui m’apprenait trop tôt ce qu’était la mort et comment en avoir peur. Eurydice m’attendait à la maison, aussi nerveuse que désespéré et j’avais à peine franchi le seuil de la cuisine qu’elle comprit mon condamnation à vie avec peine de mort vers l’âge de quarante ans. Oui, d’un regard, ma petite, ma fragile, ma solide Eurydice avait compris que j’avais cette maladie et que l’on serait séparer trop tôt l’une de l’autre. Par chance d’ailleurs. Car je n’aurais jamais été capable de lui dire. De prononcer cette phrase annonçant ma malédiction. Encore aujourd’hui, c’était un des rares sujets dont elle et moi on ne discutait pas. Elle savait tout de moi, comme je savais tout d’elle. Bien sur, parfois nous tombions sur je sujet. Comme nous tombions sur celui de la morte de sa petite sœur ou l’emprisonnement de son père. Mais rapidement la conversation tournait car nous étions incapables d’en parler. Elle me répétait sans cesse de ne pas y penser, que j’étais forte, que j’allais la surpasser en âge, entourer d’enfants et d’un mari aimant. Si j’y avais cru un jour ce n’était plus le cas maintenant. J’étais sur mon lit de mort et l’homme de ma vie m’avait repoussé pour aller se taper l’une de mes meilleures amies. L’avenir je n’en avais aucun et la trahison d’Owen avait enfoncé le premier clou du cercueil dans lequel reposaient tous mes espoirs.
Pauvre Eurydice, déjà d’apprendre ma maladie lui avait été dure. Même si sa réaction sera à jamais graver dans mon souvenir, je tentai d’annihiler ce souvenir. La voir réagir ainsi avait été si douloureux pour mon âme et mon cœur…. Je ne voulais pas qu’elle soit la. Elle devrait être la dernière dans ce bas monde à me voir ainsi. Qu’on la sorte. INFIRMIÈRE! Je vous en prie, qu’on la sorte. Qu’on l’éloigne de moi. Que son regard embué de larme ne se pose pas sur mon corps fiévreux et mourant. Damné soit ce manque de force qui m’empêchait d’appeler à l’aide et de faire subir à mon amie une torture qu’elle ne méritait pas de voir. Oh Eurydice, ma belle, pardonne moi. Me pardonneras-tu d’avoir baisser les bras? Bien sur que oui. Tu comprendras pourquoi je fais ça. Tu es ma meilleure amie…
Mon cœur. Douleur. Déchirement. Éclatement. J’avais mal tellement il battait fort. Mon respire se faisait Son cœur bat tellement quelle a mal. Le moniteur démontrait la douloureuse réalité à mon amie qui devait lire à travers le masque de froideur que j’essayai de poser sur mon visage. J’avais maintenant trop mal pour le cacher. «Calme toi je t’en supplie» Pourquoi avais-je penser à Elia soudainement? Pourquoi il avait fallu que je pense à lui alors que ma meilleure amie franchissait à la surprise cette porte de chambre qui serait l’une de ma dernière pièce vécue dans cette vie. Pourquoi. Parce que tout me faisais penser à lui. Le vent, le soleil, mes livres, la voix de mon père, cet ecchymose qui paraissait encore sur ma hanche, la couleur des yeux d’une infirmière tout. Et comme Eurydice était la seule à savoir que j’aimais Elia depuis si longtemps, penser à lui m’était naturel. Alors que les gens croyaient que mon amour avait débuté au début de l’été, Elle, elle savait que cela durait depuis maintenant deux ans. C’était elle qui m’avait consolé tant de nuit lorsqu’il partait avec une autre en annulant nos rendez-vous, c’est elle qui m’avait conseillé de ne rien lui dire car ‘’vaut mieux m’avoir comme amant que rien du tout’’, c’est elle qui avait porté avec moi ce secret qui me trouait la peau depuis tant d’année. Elle fut la première à apprendre ma gaffe de tout lui dire lors de notre voyage en Australie. Elle était même venue me rejoindre lorsque j’étais retourné là bas dans le but de le voir revenir pour me dire qu’il réalisait à quel point il m’aimait. C’était elle qui avait écouté mon chagrin lorsque ni Sawyer, ni Owen ne pouvait rien faire, que Noah ne répondait pas à mes hiboux et que Riley était parti baiser avec Elia à Hawaï en me disant que ‘’ca allait passer et qu’il me fallait du temps. Elle avait toujours été là. M’avait même poussé à dire oui à Owen pour oublier Elia. Mais au fond. Rien de cela n’avait servi. J’aimais Elia, depuis trop longtemps. Mon amour pour lui était tatoué en mon cœur à l’encre indélébile et Eurydice était la seule à savoir pourquoi et comment je pouvais souffrir en comprenant que même tenter de l’oublier n’avait rien servie. J’aimais Elia. Mon cœur se brisait physiquement puisque psychologiquement j’étais une épave depuis tant de semaine. Alors me calmer était la dernière chose que je pouvais faire. J’avais mal et je voulais mourir. Tout de suite. «Ton père ne m’a rien dit je peux te le promettre, je l’ai supplié, imploré et il n’a rien voulu me dire, ne lui en veux pas, il n’est au courant de que je suis là. je t’en supplie Leah calme toi» Lorsqu’elle cria après moi, mon souffle manqua l’espace d’une seconde. J’eu l’impression d’en manquer durant dix minutes. La peur et l’étonnement de son acte mon montra à quel point mon amie était désespéré. Réalisais-je à quel point je l’avais inquiété? Bien sur que non. J’avais l’esprit et la compréhension brouillé par le chagrin, la fièvre et la morphine. Et alors que les infirmières éloignèrent mon amie pour m’administré une autre dose de ce médicament qui m’enlevait douleur et donc me calmait, je posai un regard douloureux sur mon amie. Maudit sois-tu, inventeur de la morphine. On me plantait cela dans les veines pour m’empêcher de mourir trop rapidement alors que partir était mon souhait le plus cher. «Putain Eury…» Soufflais-je avec douleur. «Va t’en»
Le visage d’Eurydice se déforma de douleur alors que je me mis à trembler de fièvre, de douleur et d’appréhension. J’avais si mal de voir Eurydice dans cet état de confusion et de désespoir total. La dernière fois que je l’avais vu ainsi, c’était à l’enterrement de Gaïa. Comprenait-elle alors que ce que j’étais en train de faire? « Je suis désolée si venir ici était une erreur mais j’en avais besoin ma belle, tu ne te rends pas compte j’ai arpenté le pays depuis près d’une semaine pour te retrouver, j’ai eu tellement peur de te retrouver éventré au fond d’un caniveau ou je ne sais pas où, ton père ne me répondait pas, tu ne m’avais plus donné de nouvelle que voulais-tu que je fasse ? Que je te laisse mourir, soit pas bête Leah tu sais très bien que j’en suis incapable, alors je vais rester que tu le veuilles ou non ! » Mon cœur vibra a chacune de ses paroles. Prenant conscience de ce qu’elle venait de faire. De ce qu’elle avait fait pour me trouver. Je remercierait papa d’avoir gardé sa bouche fermé, mais d’un sens elle n’avait pas a me chercher dans tout le pays. Papa l’aurait appelé d’ici quelque jour pour lui annoncer ma mort. Elle aurait été moins inquiète que présentement et serait surement moins cernée et blanche. Je détournais alors la tête, incapable de supporter son regard. Incapable de lui mentir et de lui dire que je me laissais mourir, que j’abandonnais et que c’était trop tard, que chaque souffle m’était compté. Incapable de lui mentir, maintenant qu’elle caressait ma même de ses doigts froids et tremblants. « Leah dis-moi, dis-moi ce qui ne va pas pourquoi tu ne m’as rien dis » Je sentis alors des larmes monté à mes yeux. Elle était ma meilleure amie. Elle savait plus de chose sur moi que mon père. Elle devait savoir ça. Elle devait commencer son deuil tout de suite. Ainsi elle pourrait passer au travers plus rapidement. James serait là pour elle. Je le savais. Il fallait que je lui dise. Mais j’avais mal. Les larmes qui me montaient aux yeux me brulait l’intérieur et m’écorcherait la peau. Je ne pleurais plus de honte, mais de douleur. «Je n’en peux plus Eury… » Je n’étais plus sur de rien. Ce monde n’avait soudainement plus de sens. L’espace d’une seconde, je compris alors que rien, aucune de mes actions, dans cette vie n’avait pu apporter sens et bonheur. A qui que ce soit. Et cette petite phrase devait celer la globalité de ma pensée, de mon acte de suicide. Merlin, faite qu’Eurydice comprend la profondeur de mon message d’adieu qui ne tentait qu’en cinq petit mots….
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