Tous les sang-purs réunis au même endroit, ça donne obligatoirement quelque chose comme ce qu'avait Adelaïde sous les yeux : le manoir magnifiquement décoré de fond en comble, des centaines d'employés et elfes de maison prêts à assouvir les désirs des plus grands, ceux-ci tous vêtus de tissus plus chers les uns que les autres. Ça lui donnait limite la gerbe à Adelaïde, entourée de toutes ces personnes qui furent la cause de son harcèlement à Poudlard. Tous ces visages qui avaient causé son tourment pendant plusieurs années, ces murmures qui ne cessaient d'affluer, même des années après le scandale. Elle aurait préféré tous les envoyer se faire foutre et rester dans un environnement sain mais, soirée de la haute oblige, Adelaïde avait sorti le grand jeu vêtue d'une robe longue au décolleté plongeant, son bleu océan aussi profond que la haine que sa propriétaire avait pour ce lieu. Hestia n'était pas présente aux côtés des Brontë en ce soir de fête, ce qui ne plaisait pas à Adelaïde. C'était à cause d'elle qu'ils en étaient là aujourd'hui, elle était le fruit de tout ce qui avait pu se passer et elle n'osait même pas affronter le regard des autres. Une lâche en plus d'une traînée, c'est tout ce que sa mère était. Attrapant une coupe de champagne qui passait sur un plateau, la brune le vida presque d'une traite, peut-être aurait-elle dû se terrer également ? Peut-être que sa chambre d'Hungcalf lui aurait apporté plus de confort que cette soirée ? Non. Elle n'avait pas fait tous ces efforts pour rien, c'était une Brontë et ils pouvaient se mettre leur avis où elle pensait, la brune.
Apercevant Octavian à l'autre bout de la salle, Adelaïde vérifia que son frère ne l'avait pas vu avant de s’éclipser rejoindre son meilleur ami, accompagné d'une charmante blonde. Il n'arrêtait donc jamais de les attirer ? « Octavian ! » interpella-t-elle avant d'arriver enfin au niveau des deux jeunes gens. « Enchantée, Adelaïde. » se présenta-t-elle à la jeune femme, sur un ton neutre. Elle ne voulait pas avoir l'air méchante mais quand il s'agissait d'inconnus, elle n'était pas du genre à s'épancher sur les mots doux la brune.

Sous les menaces de ses parents et sans aucune excuse valable, Ethan entra dans la demeure des Wilson. Son nom lui était familier, mais les membres de cette famille lui étaient totalement inconnus. Il fallait dire que le jeune homme n'était pas du même monde que les sangs-purs et évitait à chaque fois toutes ces soirées dès qu'il le pouvait. Il ne connaissait personne, mais reconnaissait des visages sur lesquels ils ne savaient mettre qu'un simple mot : sang-pur. Pas de prénom. Rien. Bien sûr, quand ses parents lui disaient "Mais si, tu connais bien Leez, elle est aussi à l'université !", face aux parents de la demoiselle, Ethan acquiesça, disant qu'il l'avait déjà croisée de nombreuses fois dans les couloirs. Alors que non. Parce qu'Ethan ne met jamais un pied dans l'université ou presque jamais : le seul endroit où il adore se poser est les jardins suspendus de l'école. Il n'y a que là que vous pouvez le voir... Ou lors des matchs de Quidditch de son équipe. C'est notamment à cause de cela qu'il ne reconnaissait personne de son âge à ce genre de soirées.

Il salua, ses parents l'entourant, quelques personnes, quelques parents, aussi insupportables que les siens. Par politesse, il leurs fit la discussion, scrutant discrètement l'alcool trônant au fond de la pièce. Une fois ces discussions monotones terminées, Ethan les salua à nouveau, se dirigea rapidement vers le buffet, prétextant à ses parents qu'il avait la gorge sèche.

Il prit trois verres de champagne en main. Non, les deux autres n'étaient pas pour ses parents, mais pour lui. Ethan se dirigea vers l'un des salons, découvrant un jeune homme, la chevelure épaisse et une tenue, brodée d'or, plutôt voyante, en train de regarder un grand tableau, plutôt ridicule, d'après l'avis d'Ethan.

Se dirigeant vers le tableau, il décoinça l'un des verres tenus dans sa main droite afin de le boire. "Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi... J'ai même pas les mots tellement je le trouve ridicule. Et je pèse mes mots." dit-il en avalant cul sec le champagne, grimaçant à la dernière goutte. Il regardait le fond du verre avant de le déposer sur le premier meuble qu'il trouva, se retrouvant, désormais, avec un verre dans chaque main. "Vous en voulez un ?"

plus:

tenue:

« vous imaginez ? la dernière fois un de mes subordonnés s'est trompé de destination, mon client était vraiment déçue du service, j'ai du moi-même le faire ! vraiment ses nés-moldus sont bons à rien ! »  discours archaïque, critiques non construite, un ton qui se voulait anecdotique. sourire de convenance, imitant l'intérêt pour la conversation la jolie rousse hocha la tête avant de répondre « votre supérieur n'est-il pas un sang-mêlé pourtant ? »il fronça un peu les sourcils avant de grommeler pendant que les bulles de champagne descendaient dans la gorge de l'héritière« bien, si, mais, je parle des nés-moldus c'est différent. » Leez ne savait plus quoi dire. la magie était la même, dans n'importe quel corps sorcier et la puissance ou l'intelligence ne se gagne qu'avec du travail, le sang n'y était pour rien. mais bon, Oliver Downing ne partagerait jamais cette avis bien trop moderne. « Leez, monsieur Downing. » Leez détourna avec soulagement son regard vers la voix doucereuse de l'arrivante. Juliet Carrow. quelle jolie femme c'était. La robe qu'elle portait était bien à son image : somptueuse et innocente. « puis-je interrompre votre conversation pour vous emprunter cette demoiselle ? » Leez esquissa un sourire plus sincère que celui de parade. enfin libéré de ses circonstances. « mes excuses monsieur Downing, on refuse jamais quelque chose à une femme, surtout si belle. à plus tard peut être. » Jamais espérait-elle. 

Les deux femmes purent s'éloigner un peu plus au fond de la salle. Déposé sa coupe à moitié vide sur un plateau passant par là. Aussi fut-elle ravie que Juliet soi intervenu au moment propice, elle la remercia « Merci Juliet. La discussion devenait un peu pesante. Je n'ai pas eu l'occasion de voir vos parents encore.. Sont-ils présents? » Leez s'était décidé à emmener Juliet dans un petit salon pour plus de confort, aussi une façon pour la rousse de fuir toute autre responsabilité politique. Cependant, elle eut peine à entendre la réponse de la blonde. « Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi... J'ai même pas les mots tellement je le trouve ridicule. Et je pèse mes mots. »De dos, elle observa l'homme avalant l'intégralité de sa coupe de champagne alors qu'il en tenait deux autres en mains, seul un autre homme était présent dans le salon. Leez fronça les sourcils en comprenant que l'ignorant venait de critiquer le tableau dessiné exclusivement pour sa famille, représentant un pic-nic dans un jardin français, deux générations avant la sienne. « Je vous prie de vous excuser auprès de mes ancêtres qui vous payent actuellement votre coupe. Avec votre morphologie, vous devriez pas trop abusez du charme français.. » énonça l'héritière en s'avançant face à lui. « Ah. Ethan Blackwood. Une réputation bien connue. »  enfin leez se tourna vers le deuxième homme : là aussi, simple à reconnaître. Un costume indien, ça ne pouvait être que le fils de la famille Singh, invité par Leez elle-même. Partageant la même filière à l'université d'Hangcalf, ici il ne venait pas pour voir des camarades. Leez jeta un nouveau coup d'œil à Ethan avant de lui « Vous en voulez un? » proposa t-il alors que le verre lui fût retiré sous le nez. Elle le tendit à Mohinder en le saluant poliment « Enchantée, je suis Leez Wilson. Ravie de voir que vous ayez répondu à l'invitation. Très honorée. » elle courba l'échine de quelques centimètres en prenant les deux pans de sa robe une fois les mains libres.  Une fois relevée Leez sourit à l'homme bronzé. « Je vous présente Juliet Carrow. »

hrp:

let’s play pretend.

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Les galas de charité, Lys en avait horreur. Elle détestait baignait dans ce jus de personnes dont le seul point commun était l’argent et la pureté de leur sang. Malheureusement, elle n’avait pas pu s’esquiver, une question d’honneur comme toujours. Et puis c’était la famille de Leez, elle ne pourrait pas y échapper. Elle était donc arrivée  dans cette longue robe noire, fendue le long de sa jambe droite, perchée sur des talons aux côtés de ses chers parents, parfaitement assortis. Zac devait se montrer plus tard. Elle tachait de sourire et laissa entendre à ses parents qu’elle s’éclipsait pour saluer quelques connaissances. Peut-être croiserait-elle le chemin de la rouquine ? Elle attrapa donc une coupe de champagne dont le contenu resterait probablement tel quel et s’éloigna.

Elle avait bien vu Octavian mais étant donné qu’il avait déjà deux charmantes jeunes femmes à ses côtés, elle avait décidé de le laisser pour l’instant. En revanche, elle offrit un sourire à sa sœur, Honoria qui comme elle rejoint le deuxième salon. Poussant un soupir comme soulagée de ne plus être sous le regard de ses parents, Lys laissa son regard se perdre sur la décoration. Le lieu était magnifique et pourtant, elle aurait voulu être ailleurs. Enfin, ce n’était qu’une soirée alors le plan était de se faire discrète et d’attendre que ça passe, elle ne tenait à attirer l’attention sur elle, d’aucune façon.

Résumé :

« la famille wilson vous convie à leur gala de charité... » et le pire, dans l'histoire, c'est que tu n'as pas le choix d'y aller, agata. tu es obligée de t'intégrer dans ce flot de personnes, déjà parce que c'est ce que veut ton nom, tu es une shafiq, ce qui t'a enlevé ton libre arbitre dès ta naissance, mais également parce que tes parents ne t'ont pas laissé le choix. sois tu y allais, sois tu étais déshérité. alors tu t'es fait une raison, dans le pire des cas tu prétextera un mal de ventre atroce pour te dépêcher de rentrer dans la demeure familiale; ou, mieux encore, à hungcalf directement. et quand tu arrives dans l'un des salons, et que tu vois l'attroupement formé par tous ces sangs-purs avides de richesses, de reconnaissances, de popularité, tu avoues aisément qu'en effet, tu ne vas pas faire long feu. tu reconnais quelques personnes, des gens avec qui tu as grandi, par exemple ethan blackwood, chose qui te fait lever les yeux au ciel. tu es quasiment certaine que dans quelques minutes, ton père va te forcer à aller lui parler, pour montrer à la famille blackwood que tu es quelqu'un de bien, blablabla, que tu dois épouser leur fils, blablabla. comme si ça t'intéressait, toi. comme si tu pensais à autre chose que de venger nate, toi. tu te retiens de lever les yeux au ciel et, avant que tes géniteurs n'aient eu le temps de t'imposer quoique ce soit, tu leur annonces que tu as vu la famille black, et tu t'empresses de fuir. pas besoin d'avoir ta mère collé derrière toi, pas ce soir, tu espères juste un peu de tranquillité. tu passes par le deuxième salon sans t'arrêter, espérant mettre le plus de distance entre toi et le reste des shafiq, avant de finalement te diriger vers le buffet de la salle trois. tu as fortement besoin d'un verre, sinon, tu ne sortira pas d'ici vivante, tu en es certaine.

« un jus de citrouille, s'il vous plaît. avec du whisky pur feu. euh, oubliez le jus de citrouille, en fait. » vingt ans et tu bois déjà. d'ailleurs, le serveur semble se retenir de te le faire remarquer, vu le regard qu'il te lance. mais il suffit que tu plisses tes yeux dans une moue des plus dédaigneuse pour que tu obtiennes ton verre, que tu vides d'une traite. avec un peu de chance, ça suffira pour te donner le courage d'affronter le monde.

hrp:

sa tenue:

Le jeune homme n'eut le temps de répondre à sa remarque, qu'Ethan entendit une voix féminine rejoindre leur début de conversation. Il ne reconnut pas la voix, mais au vu de son discours, la demoiselle devait être de la famille. Ethan leva les yeux, un instant : il était venu dans ce salon pour être tranquille. Cette tranquillité n'avait duré que quelques secondes. Il ne se retourna pas, fixant à nouveau cet horrible tableau. « Je vous prie de vous excuser auprès de mes ancêtres qui vous payent actuellement votre coupe. Avec votre morphologie, vous devriez pas trop abuser du charme français.. » Ethan cacha son sourire amusé, buvant une gorgée de son deuxième verre afin de le cacher. « Ah. Ethan Blackwood. Une réputation bien connue. » Il se tut un instant, la jolie rousse lui prit des mains la coupe de champagne afin de la proposer au jeune homme à côté de moi, alors qu'il venait de le faire à l'instant. Le ton hautain de la rousse l'énervait. "Et bien, c'est triste de savoir que de génération en génération, vous ne savez pas vous payer de bonnes choses. Que ce soit un bon peintre" dit-il en pointant du doigt le tableau. La peinture, il s'y était intéressé, il y a quelques années et il fallait dire que la technique était très mal exécutée. "Ou un bon champagne." ajouta-t-il en regardant la coupe de champagne. Il faut dire que le jeune homme s'y connaissait en alcool, par sa grande consommation d'un côté, mais également grâce à son boulot au Vampire's Night. Ce champagne était exécrable. Il regarda le contenu de son verre, en grimaçant à nouveau, pensant à la plante dans laquelle il allait déverser discrètement ce poison.

La demoiselle se retourna vers le jeune homme, le saluant. Ethan leva les yeux. Sérieusement... Quelle politesse comparée à ce qu'elle venait de dire à Ethan. Après, il savait que le jeune homme pensait exactement comme lui. Ce qui le fit sourire, à nouveau. Elle présenta également la jeune tête brune qui se trouvait à côté d'elle. Il ne reconnut seulement le nom de famille de la jeune fille. Pas elle. Ethan était véritablement largué à cette soirée. Boire, lui ferait passer cette dernière plus vite, mais vu la qualité de l'alcool, une vingtaine de verres auraient été de rigueur. Et il n'allait pas s'infliger ça.

Il pensa à s'éclipser discrètement en entendant le jeune homme présenter ses excuses, expliquant les raisons de l'absence de ses parents. Détestant ses parents, il aurait bien voulu ne pas les voir aujourd'hui, et de ne pas être ici. "Quelle chance..." souffla-t-il, avant de prendre le verre des mains de Leez, l'avalant cul sec. "Ah non, il est toujours aussi mauvais." dit-il en replaçant le verre dans les mains de la jeune rousse. Il se dirigea vers l'un des canapés au fond de la pièce, son troisième verre à moitié vide dans la main droit. Il s'installa dans ce canapé, versant le contenu de son verre dans la plante à côté de lui. Il déposa le verre à côté et sortit de sa poche intérieure un livre de poche, toujours un livre sur soi. Surtout quand les soirées risquent d'être ennuyantes. Il sortit également de sa poche, une fiole d'alcool dont il but une gorgée et le rangea avant d'ouvrir son livre.

plus:

tenue:

résumé:

Le représentant de la caste sorcière d'inde refusa avec politesse la coupe de champagne. La jolie rousse n'en tient pas rigueur, chacun étant libre de boire ou non. « Nous servons aussi des boissons pétillantes non alcoolisés si vous souhaitez vous rafraîchir. Cependant, ici, tout le monde fais un peu semblant de siroter le verre sans qu'une goutte ne franchisse leur palais » ricana t-elle discrètement. « Enfin.. certains font semblant » précisa l'héritière en regardant droit dans les yeux le frisé insolent. Singh répondit à la saluation respectueuse en s'inclinant aussi, avant de soumettre ses excuses. « Tout l'honneur revient à votre humble invité, Miss Wilson. Miss Carrow. Mes distingués parents, Satnam et Gupta Singh, vous implorent d'accepter leurs excuses. Ils sont actuellement en visite diplomatique au Japon pour la Caste Sorcière Supérieure d'Inde. Ils tenaient à ce que je vous remette ceci, à votre intention et à celle de vos nobles parents et ils espèrent vivement que la présence de leur fils Mohinder sera une consolation suffisante à leur absence » Leez continuer de sourire légèrement. La petite voix de Juliet se fit alors entendre . « Leez.  Ils n'en valent pas la peine.  Messieurs. Veuillez m'excuser mais je préfère rejoindre des personnes plus accommodantes. » avant qu'elle ne quitte le salon. Leez eut à peine eut le temps de s'excuser auprès de Juliet, elle avait déjà tourné les talons. Quelques secondes muette face au départ de sa charmante compagnie, Leez se tourna vers Mohinder. « Je vous en prie voyons, vous me mettez dans l'embarras. Ils sont évidemment pardonnés. Il serait bien sot de leur en vouloir. Vous n'êtes pas un lot de consolation Mohinder, mais un invité de marque. C'est à moi de m'excuser, nous aurions du un peu plus sélectionner la liste de convives pour vous éviter ce fâcheux spectacle. » Là encore, Leez parlait du Blackwood. Dont la voix venait encore de contrarier les oreilles de la rouquine.« Et bien, c'est triste de savoir que de génération en génération, vous ne savez pas vous payer de bonnes choses. Que ce soit un bon peintre.  Quelle chance... »dit-il avant d'ôter la coupe de champagne que tenait Wilson. « Ah non, il est toujours aussi mauvais. » et de prendre Leez pour une table de chevet en lui redonnant le verre vide. D'abord sous le choc de son arrogance, Leez évita une réaction trop à chaud. « Cher Mohinder, je ne pensais que la soirée prendrait cette tournure désagréable. » elle s'éclaircit la gorge pudiquement avant de déposer la coupe vide sur la table de buffet présente. Ses cheveux roux suivirent le mouvement de la femme, observant l'homme assis, lisant son livre.« Oliver Sacks. Un grand neurologue, décédé malheureusement. Aussi écrivain. « L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau » joli recueil. Par contre, je suis certaine que vous vous reconnaîtrez mieux dans le second cas, celui dont le jeune étudiant abuse de substances peu recommandables, qui pense développer un sens de l'odorat aussi affûter qu'un chien. » dernier tacle que la langue claquante de Leez envoya. «Vous voyez, les goûts et les couleurs, tout est variable. » Sur ces dernières paroles, Leez préféra interpeller un serveur passant. « Débarrasser moi cette salle des choses vides. Ce jeune homme inclût. » Un terme ferme qui clôturât la discussion. Leez ne pouvait pas se laisser importuner dans sa propre demeure.

hrp:

Spoiler:

Bien sûr, il fallait que cette dernière se rapproche d'Ethan, sa démarche hautaine lui fit lever les yeux au ciel. Il fit comme si de rien n’était, reposant les yeux sur son livre. « Oliver Sacks. Un grand neurologue, décédé malheureusement. Aussi écrivain. « L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau » joli recueil. Par contre, je suis certaine que vous vous reconnaîtrez mieux dans le second cas, celui dont le jeune étudiant abuse de substances peu recommandables, qui pense développer un sens de l'odorat aussi affûter qu'un chien. » Elle était en face de lui, il ne leva pas un sourcil, la laissant parler et ne l'écoutant que d'une oreille. Il sourit, la demoiselle parlait donc à Ethan du livre moldu qu'il tenait en mains. « Débarrasser moi cette salle des choses vides. Ce jeune homme inclût. » Il se leva, rangeant son livre dans sa poche intérieure et glissa à l'oreille de Leez. "L'organisatrice d'une soirée 100 % sang-pur qui s'intéresse au monde moldu. Intéressant. Y'a quelques familles ici... si elles le savaient..." dit-il d'un clin d'oeil. Les remarques de la demoiselle ne l'affectait en rien : il savait qu'il était dépendant à l'alcool ou même à la cigarette. Et il l'assumait. Amplement. Et il savait très bien, sans se vanter, que la tête du jeune homme était beaucoup plus remplie que celle de la jolie rousse, elle n'avait sûrement que sa beauté pour elle.

Ethan se dirigea vers ce fameux serveur qui avait reçu l'obligation de le faire sortir du salon. "On pense la même chose. Qu'est-ce qu'elle est adorable..." lui souffla-t-il, d'un ton ironique, en se dirigeant vers la sortie du salon. Il se dirigea vers une autre pièce, qui avait l'air beaucoup plus calme que la précédente. Il prit une coupe de champagne au passage sur l'un des plateaux des nombreux serveurs se trouvant dans la salle, la vida, discrètement, de son contenu dans l'une des plantes avant de glisser un autre alcool à l'intérieur.

Il ne découvrit qu'une seule personne. Agata. Sérieusement... pensa-t-il. Ce n'est pas qu'il détestait Agata, mais après ce début de soirée mouvementé, il avait juste envie d'être tranquille : surtout avec le coup que les G.O.D étaient en train de préparé afin de détruire littéralement cette soirée. Il fit semblant de ne pas l'avoir vu, malgré la taille de la pièce, et s'installa, à nouveau, dans un canapé une place dans le coin de la pièce. Il sortit son livre et s'y plongea.

plus:

tenue:

Tenue d'alekto:

Résumé:

Spoiler:

leez ne quitta pas du regard l'indécent blackwood des yeux. les iris verts et ambrés de la rouquine aurait de quoi faire pâlir les plus sensibles, mais évidemment, les sang-purs avaient tout en eux cet air froid exprimé naturellement. le menton bien relevé elle attendit qu'il se lève puis parte. mais Ethan était un bien trop impoli pour partir sans d'autres rivalités. il murmura à l'oreille de l'héritière « l'organisatrice d'une soirée cent pour-cent sang pur qui s'intéresse au monde moldu. intéressant. y'a quelques familles ici.. si elles le savaient ». leez esquissa un rictus amusé en suivant son mouvement de quittance. sans gêne, elle répondit à voix haute   «vous souhaitiez sans doute me mettre dans une position disgracieuse, cependant, tout le monde connaît ici mon ambition pour le poste de Ministre de la magie. il est de mon devoir d'apprendre un peu plus sur la population moldu à qui l'on doit cacher notre existence. autre chose ? non, j'imagine. passez une bonne soirée. » finit-elle diplomatiquement, un sourire hypocrite coller à ses lèvres rosés. 

définitivement parti après avoir grommelé quelques phrases au serveur, leez put se concentrer à nouveau sur son cher invité, Mohinder Singh. dans sa grande sagesse, l'indien préféra ignorer l'événement passé pour aller de l'avant « dans tous les cas, je vous remercie pour vos gracieuses paroles.  en Inde, il est de coutume de répondre à l'honneur d'une invitation par un cadeau... j'ai conscience que nous sommes bien loin de mon pays, mais je tenais à vous remettre ceci, personnellement, en gage de ce que représente l'amitié de la famille Wilson pour la famille Singh. » la mine beaucoup plus enthousiaste leez remercia avec authentique sourire le jeune homme. mêlant les paroles aux gestes, il sortit le cimeterre hors de son fourreau. leez saisi alors timidement le manche de l'arme blanche, ses yeux admirant chaque détail de la lame mais aussi du fourreau.« je suis très reconnaissante de ce magnifique présent, vous pouvez être certain que la famille Wilson en prendra soin »  prononça t-elle, la voix un peu ailleurs dû à l'exaltation du bien. « et puisque la superstition nous dicte qu'il peut s'avérer dangereux pour l'amitié d'offrir une lame, aussi resplendissante soit-elle, celle-ci n'est pas affûtée. je vous déconseille donc de la prendre avec vous pour affronter quoi que ce soit, pas même les langues des politiques les plus carnassiers de cette formidable soirée. » badina t-il. 

alors que leez s'apprêtait à répondre, une voix féminine s'interposa. « et quelle soirée, Miss Nilson ! nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer. Alekto Cadfael. enchantée. »  avait-elle sincèrement écorché son nom par erreur ? il était très naïf de le croire. leez préféra dans un premier temps ignorer l'impertinente jeune femme. « Merci à nouveau »  dit-elle en s'inclinant respectueusement envers Mohinder, se relevant, elle poursuit : « il n'y a pas meilleures armes que les mots pour affronter n'importe quels adversaires. car les mots restent, longtemps après être prononcés tandis les blessures physiques se cicatrisent. ». Sur quoi elle se tourna vers l'arriviste. « bien le bonsoir miss Cadfael. vous n'avez pas pu vous entraîner à prononcer mon nom de famille sur le carton d'invitation pour le gala ? »  c'est à ce moment que Leez vit entrer Caleb, une de ses vieilles connaissances. «  mais ne gâchons pas la fête ! mettre votre dyslexie en avant semblerait malveillant de ma part, laissons de côté cet incident. »  tout sourire aux lèvres, leez ravie d'avoir recadré la demoiselle leez attendit que le brun vienne à sa rencontre.  « leez. je me devais d'honorer ton invitation. mes parents et moi-même t'en remercions encore. »  quelques secondes après il salua les autres invités du salon. « je suis ravie de ta présence, autant que celle de mon invité de marque, je te présente Mohinder Singh. je suis certaine que vous allez bien vous entendre, beaucoup d'expériences chacun de votre côté! j'ai aussi appris ton affectation en tant qu'assistant, dois-je te vouvoyer désormais? »  s'amusa t-elle sur un ton malicieux. aussi, la jolie rousse ajouta « désolé mais, je préfère te prévenir moi-même plutôt qu'une mauvaise langue s'en charge, je viens tout juste de me brouiller avec ton petit frère. »

résumé: