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Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 16:01
— Aliénor Rosemonde Desjardins
Je suis un Grymm | Scénario
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Depuis qu’elle sait que son sang est souillé, son ambition s’est exacerbée en même temps que sa haine. Elle entend bien tout faire pour être digne de son illustre prénom, à défaut de pouvoir porter son nom avec fierté. C’est pour cette raison qu’elle s’est dirigée vers le droit, espérant grimper les échelons du ministère marche après marche, jusqu’à en atteindre la plus élevée. | ©️ Miserunt ◈ Frida Gustavsson |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Chapitre 1 : L’art de la stratégie
Discrète, la jeune Aliénor s’était installée sans le moindre bruit près de la pièce qui faisait office de salle de classe dans le manoir Desjardins. Assise à même le sol, elle avait glissé une oreille à rallonge sous la porte et, armée d’une plume, prenait des notes frénétiques sur ce qu’il se passait de l’autre côté.
Le sujet abordé par Monsieur Lagloire n’aurait guère intéressé beaucoup de jeunes sorcières et, à entendre les réprimandes qui fusaient régulièrement, n’intéressait aucunement son frère. Les intrigues politiques du XIXe siècle passionnaient pourtant la jeune Aliénor, qui aurait volontiers pris la place de son paresseux de frère, si on le lui avait proposé. Mais, seule fille de la fratrie, elle n’était pas vouée à apprendre la politique, ni les affaires commerciales qu’elle suivait pourtant clandestinement avec le même intérêt. C’est que, Aliénor était à peu près persuadée que Eustache ne reprendrait jamais l’entreprise familiale. C’est pourtant ce qui était prévu, en tant que premier enfant, il était désigné d’office comme héritier. Mais Eustache était régulièrement en conflit avec son père et Aliénor craignait, ou espérait peut-être, que cela n’empire avec l’adolescence qui approchait. Alors, Aliénor mettait toutes les chances de son côté. Elle espérait qu’un jour, son père remarque le travail qu’elle fournissait, sa détermination et sa motivation et, peut-être alors, déciderait-il de lui accorder sa succession au sein de l’entreprise de botanique familiale. Aliénor rêvait chaque nuit de cet instant.
« Aliénor, que fais-tu donc assise par terre ? »
La voix sévère d’Apolline fit sursauter Aliénor. Elle se dépêcha de récupérer plume, parchemin et oreille à rallonge qu’elle cacha dans les poches de sa robe et se hâta de se remettre sur ses pieds.
« Tu n’es pas une souillon. Si tu désires t’asseoir, je pense que nous avons suffisamment de chaises dans le manoir. » poursuivit Apolline de la même voix dure et sèche.
Aliénor baissa la tête, se murant dans un silence contrit, laissant passer les reproches sans broncher. Elle sentit le regard de sa mère se poser suspicieusement sur la porte close de la salle de classe.
« Tu n’étais pas en train d’écouter aux portes, j’espère ? »
Aliénor ne releva pas les yeux, fixant ostensiblement le sol, sentant le rouge lui monter aux joues.
« Non, mère, laissa-t-elle échapper d’une petite voix. Pas du tout. »
Elle s’interrompit en sentant sa mère s’approcher plus près d’elle.
« Qu’est-ce que tu as dans tes poches ? » demanda Apolline.
Aliénor accepta enfin de relever les yeux vers sa mère, qui la dominait de toute sa prestance. Elle avait les joues brûlantes et les larmes aux yeux, vexée de s’être fait prendre en flagrant délit.
« Rien du tout. » mentit-elle, sans parvenir à soutenir le regard maternel.
Mais son mensonge ne fut guère plausible. En effet, l’encrier qu’elle avait fourré en toute hâte dans ses poches n’était pas correctement fermé et une énorme tâche d’encre était apparue sur le tissu soyeux. Apolline lui ordonna de vider ses poches. Sur le champ. La jeune fille s’exécuta, pas assez stupide pour tenter un nouveau mensonge, et présenta plume, parchemin et oreilles à rallonge à sa mère. Elle tenta de marmonner une explication mais fut coupée dans son élan.
« Ton père serait furieux, Apolline Desjardins ! Espionner les cours de ton frère de la sorte. N’as-tu rien de mieux à faire ? File te changer, cette tenue n’est pas digne d’une jeune fille de ton rang. Ton père reçoit des associés dans moins d’une heure, tache donc d’être présentable. Et je n’accepterais pas le moindre écart de conduite, est-ce bien clair ? »
Aliénor hocha la tête, attendant l’autorisation de sa mère pour faire volte-face et disparaitre dans les couloirs du manoir, rejoignant sa chambre, emmenant avec elle un mélange de tristesse, d’amertume et de colère. Pas d’écart de conduite, cela voulait simplement dire qu’elle devrait rester quasiment silencieuse tant que les invités de son père seraient présents. Après tout, une femme de la haute société ne devait pas parler pour ne rien dire. Être jolie, charmante, respectable, souriante, polie, douce, courtoise, se tenir droite, mettre une belle robe, se taire, laisser parler les hommes, complimenter les femmes. Aliénor n’était pas faite pour ça. Aliénor voulait, elle aussi, parler philosophie, politique et manœuvres commerciales avec les associés de son père. Mais là n’était pas son rôle.
Chapitre 2 : L’art du mensonge
Depuis plusieurs heures maintenant, la porte de la chambre d’Aliénor était restée close. Sa mère avait essayé de la faire sortir, frappant désespérément le panneau de bois, mais Aliénor n’avait pas daigné lui accorder une seule parole. Son père avait ensuite tenté sa chance, lui parlant calmement et posément à travers la porte. Mais cela n’avait eu aucun effet, sinon faire redoubler les pleurs de la jeune fille. Ensuite, Eustache, penaud, avait tenté de s’excuser, encore et encore. Même Constance, du haut de ses neuf ans, avait essayé de venir réconforter sa sœur, même s’il n’avait pas tout compris à la situation. En vain. Aliénor était restée cloitrée dans sa chambre, drapée dans un silence douloureux. Ils auraient pu, bien entendu, ouvrir la porte d’un simple sortilège, mais ni Maarten, ni Apolline n’en avait eu la force. Ils avaient préféré attendre, la laissant digérer la nouvelle, espérant qu’elle finisse par se calmer. Ce qui n’était jamais arrivé. Ni ce jour-là, ni aucun qui suivi.
Aliénor avait découvert la vérité. L’horrible et terrible vérité. Elle n’était pas la fille de son père, pas la fille de Maarten Desjardins. Elle n’était pas une Desjardins du tout. En réalité, elle était le fruit d’un viol, commis par l’un des employés moldus de son père, un Irlandais au sang souillé, un être ignoble. Cette vérité, jamais elle n’était supposée l’apprendre. Sa mère avait prévu de garder le secret, de l’emporter dans sa tombe, craignant surement la honte et la disgrâce qui s’abattrait sur la famille si cela venait à s’ébruiter et, surtout, protégeant sa fille, ne voyant pas comment une enfant pouvait vivre en se sachant le fruit d’une relation non consentie.
C’est Eustache qui avait craché le morceau. Eustache qui avait assisté au viol, alors qu’il n’était âgé que de quatre petites années. Eustache qu’on avait bourré d’antidépresseurs, pour lui faire oublier ses cauchemars, faisant en même temps disparaître la scène de sa mémoire. Mais il avait fini par se souvenir, et par estimer qu’Aliénor avait le droit de savoir.
Mais pour être honnête, elle aurait préféré ne jamais rien savoir.
Après tout, il aurait simplement pu se taire, comme l’avait prévu Apolline, et la vie de l’honorable famille Desjardins aurait pu suivre son cours. Aliénor serait restée, aux yeux de tous, une sang-pur. Ce qu’on ignore ne peut pas nous faire de mal, n’est-ce pas ? Aliénor aurait préféré, cent fois, mille fois, ignorer cette vérité trop lourde à porter. Elle en voulait à Eustache, d’avoir fini par parler. Elle en voulait à sa mère, de ne pas avoir parlé plus tôt. Elle en voulait à son père, d’avoir pu permettre qu’un tel drame arrive. Elle en voulait même à Constance, qui n’avait pourtant rien à voir là-dedans mais qui avait la chance, lui, d’avoir été un enfant désiré.
Elle était en colère, Aliénor. Et triste. L’idée de la souffrance qu’avait pu ressentir sa mère la rendait malade, l’idée qu’elle ait du garder ce secret tant d’année lui donnait la nausée. Et puis, elle découvrait que son père n’était pas son géniteur. Son père, avec qui elle n’était pas toujours d’accord, mais qu’elle aimait, qu’elle respectait. Son père à qui elle aurait adoré succéder, à qui elle voulait ressembler. Comment aurait-elle pu lui ressembler en quelque point que ce soit ? Il n’était pas son père. Elle devait, en revanche, ressembler à un cinglé de violeur. C’était à vomir. Mais, plus que tout ça, elle ne pouvait s’enlever de la tête que, en abusant de sa mère, ce porc l’avait souillée également, elle, le fruit de ce crime. Il avait souillé son sang, le rendant impur, lui transmettant son sang moldu. Cette idée était totalement insupportable. Comment désormais pourrait-elle prétendre au respect auquel elle aspirait, alors qu’elle n’avait plus aucune raison de faire partie de l’élite de la société ? Une usurpatrice, voilà ce qu’elle était. Une menteuse.
Chapitre 3 : L’art de la dissimulation
Dire qu’Aliénor s’était remise de la bombe lâchée par son frère serait pur mensonge. Mais Aliénor était forte, même à douze ans, et elle avait décidé de continuer à avancer, malgré tout. Elle n’avait, en revanche, jamais pu retrouver sa place au sein de sa famille. Elle en voulait toujours à Eustache, d’avoir révélé la vérité. Mais surtout, elle se sentait désormais étrangère à ces gens qui l’avaient pourtant vu grandir. Elle ne se sentait plus légitime chez les Desjardins. Après tout, elle n’en était plus une. Si, en société, Aliénor continuait à jouer son rôle de fille parfaite, au manoir, l’ambiance était glacée et Aliénor n’adressait presque plus la parole à ses parents, ni à ses frères. La vérité, c’était qu’elle n’avait aucune idée de la façon dont elle devait se comporter, désormais. Alors, elle affichait ce masque froid, plein de rancœur et d’amertume. Parce que c’est tout ce qu’elle avait trouvé à faire.
A Poudlard, en revanche, elle était restée la même. Quoi qu’un peu plus cynique. Un peu plus froide, mesquine et sournoise. Et tellement moins tolérante. Elle qui avait, comme ses parents, toujours considéré les moldus comme des êtres humains à part entière, ne partageant pas les idées de certains de ses confrères de sang-pur sur leur supériorité incontestable, changea radicalement d’avis. Elle afficha au grand jour sa haine envers les moldus et leurs enfants, son dédain envers les sang-mêlé. Aliénor se fit beaucoup d’ennemis, durant ses années de collège mais, après tout, l’important n’était pas de se faire des amis. L’important était que jamais personne ne puisse soupçonner la nature de son sang. Jamais.
Assise sur son lit, dans sa chambre, Aliénor s’entrainait. Elle ne quittait plus beaucoup cette fameuse chambre, lorsqu’elle rentrait pour les vacances d’été et, de ce fait, avait tout le loisir de s’entraîner loin des regards et des questions.
Aliénor se concentra, tentant de chasser toute pensée de son esprit. C’était difficile. Sa haine finissait toujours par refaire surface. Cela faisait quelques mois seulement que la jeune femme s’entrainait à l’occlumancie. En fouillant dans des livres de vieilles magies, elle avait découvert cet art, subtil, difficile à maîtriser, mais extrêmement utile pour qui voulait protéger ses secrets. Trouver un professeur pour le lui enseigner n’avait pas été chose aisée. Elle avait dû enquêter méticuleusement sur le personnel de Beauxbâtons. Elle avait fini par découvrir que son professeur de Défense Contre les Forces du Mal était un occlumens ainsi qu’un legilimens aguerri. Alors, elle s’était rapprochée de lui, avait même accepté de lui confier son secret, à lui et à lui seul. Et elle avait pu commencer son apprentissage.
Son esprit était loin d’être vide. Ces moments où elle s’exerçait, seule, étaient en réalité plutôt propice aux ruminations. Aliénor tentait de se battre contre la colère, contre la peur et la tristesse qui s’emparait d’elle mais elle avait l’impression de se débattre dans un filet du diable. Plus elle tentait de les repousser, plus ses émotions l’enserraient, l’étouffaient.
Pourtant, aussi difficile soit l’exercice, Aliénor n’était pas du genre à baisser les bras. S’il y avait bien une qualité qu’on pouvait lui accorder, c’était la persévérance. Alors, elle continuerait, jusqu’à être capable de se défendre contre n’importe quelle intrusion dans son esprit. Coûte que coûte, elle préserverait son secret, et sa réputation.
Chapitre 4 : L’art de la détermination
Maarten releva la tête en entendant la porte de son bureau s’ouvrir. Il écarquilla les yeux, surpris, en voyant y entrer sa fille. Aliénor n’avait pas pris la peine de frapper, ni même de demander si son intrusion dérangeait. Mais Maarten ne releva pas ce manquement aux règles les plus élémentaires de bienséance, trop heureux de voir Aliénor quitter sa chambre, pour une fois.
« Je veux aller à l’université » Clama-t-elle, sans plus de préambule.
Les yeux de Maarten s’écarquillèrent encore d’avantage. Lentement, posément, comme il l’avait toujours été, il posa sur le bureau en chêne le registre des comptes de sa société qu’il était en train de consulter, avant de lever de nouveau le regard vers sa fille.
« A l’université, dis-tu ? commença-t-il d’un air pensif. Et si tu t’asseyais, dans un premier temps, que nous discutions de cela. »
Aliénor poussa un soupir en levant les yeux au ciel, de la même façon d’une adolescente en pleine crise. Si elle se tenait à la perfection à l’école, elle était devenue assez difficile à gérer à la maison. Une fois encore, Maarten ne releva pas l’affront, et attendit que sa fille s’exécute. Une fois qu’elle eut pris place face à lui, il poursuivit :
« Et, d’où te viens cette envie soudaine de poursuivre tes études ? » questionna-t-il.
Aliénor faillit s’étouffer.
« Soudaine ? Tu rigoles j’espère, attaqua-t-elle sans le moindre filtre. J’ai toujours aimé étudier. Tu m’as suffisamment empêché de le faire pour t’en souvenir, je pense ? »
Maarten acquiesça, affichant toujours le même air pensif. Oui, il se souvenait de la soif d’apprendre de la jeune Aliénor. Il se souvenait d’avoir si souvent bataillé avec elle enfant, lorsqu’elle s’incrustait aux leçons de son frère.
« Donc … tu veux aller à l’université ? Tu veux quitter la France, te rendre en Ecosse pour … pour quoi exactement ? Qu’est-ce que tu comptes apprendre, là-bas ? » Questionna-t-il.
« Je veux apprendre la politique, l’histoire, répondit Aliénor du tac au tac, tout ce qui me permettra de devenir une sorcière respectée, un jour. »
« Tu as conscience que ce n’était pas vraiment ce qui était prévu, n’est-ce pas ? »
En effet, Aliénor venait de terminer son cursus à Beauxbâtons. Elle n’attendait plus que le résultat des ASPICS et, en théorie, aurait dû arrêter là ses études. Elle aurait dû, selon ce qui était prévu, prendre un poste au sein de l’entreprise de son père. Quelque chose de gratifiant, sans pour autant pouvoir en viser la direction. Seulement, Aliénor ne se sentait plus capable de travailler dans l’entreprise Desjardins. Elle se sentait si détachée de tout cela, désormais. Autrefois, elle aurait été ravie de demander un cursus universitaire à son père, dans le but de parfaire ses connaissances en botaniques pour pouvoir apporter son grain de sel à l’entreprise familiale. Mais, désormais, elle avait d’autres aspirations.
« Et qu’est-ce que tu as de mieux à me proposer ? Un mariage ? Toutes les familles de sang-pure envoient leurs enfants à l’université, désormais. Du moins, toutes celles qui valent la peine d’envisager une union. Autant m’occuper en attendant que mon futur mari, que tu ne m’as toujours pas trouvé, finisse ses études. Et si tu imaginais que je viendrais travailler avec toi. Je regrette … c’est au-dessus de mes forces. »
Pour la première fois depuis longtemps, aucune étincelle de rage ou de colère ne venait voiler le regard d’Aliénor. Juste une immense et profonde tristesse. Maarten compris alors à quel point sa fille souffrait. Alors, il lui promit d’y réfléchir. Mais, dans le fond de son cœur, c’était déjà tout réfléchi. Si l’idée d’aller à l’université pouvait rendre le sourire à celle qu’il considérait toujours comme sa princesse, alors il ne pouvait pas le lui refuser.
Chapitre 5 : L’art des ténèbres
Ca existait forcément. Forcément. Il y avait des sortilèges pour soumettre un individu à sa volonté, il y avait des rituels pour augmenter ses capacités magiques, il y avait des magies permettant de se lier à quelqu’un pour l’éternité. Il y avait forcément, quelque part dans les vieilles magies oubliées, un moyen de redonner à son sang toute sa pureté d’autrefois. Aliénor en était persuadée, intimement convaincue. A Beauxbâtons, elle avait écumé tous les livres de magies anciennes, sans succès. Après tout, elle se doutait que, si un moyen existait, elle ne le trouverait pas dans un livre laissé à la disposition des élèves. C’était d’une magie plus puissante que ce qu’on lui avait enseigné jusque-là, dont elle avait besoin.
Elle avait alors commencé à arpenter les rues mal famées du monde sorcier, cherchant les boutiques les plus lugubres, les endroits où l’on ne rentrait pas par hasard, les lieux qui puaient la magie noire à plein nez. Et Aliénor avait découvert les magies les plus obscures et les plus effrayantes. Elle avait lu d’innombrables livres, dont certains lui donnaient encore des cauchemars. Mais elle ne s’était pas arrêtée. Jusqu’à ce qu’elle trouve enfin. Le rituel de purification.
Elle le savait bien, que ça existait.
Le problème, c’était que ce rituel ne se réalisait pas comme ça, simplement, en dix petites minutes. Il fallait sept années, pour en atteindre le bout. Et les pratiques qu’il nécessitait étaient, pour la plupart, totalement inconnue de la jeune Aliénor. Des potions dont elle n’avait jamais entendu parler, des sortilèges complexes, des rituels, des sacrifices.
Mais rien de tout cela ne lui faisait peur.
Elle entendait bien vérifier la fiabilité de ses rituels et puis, elle le ferait. Elle prendrait le temps qu’il faudrait, elle s’entrainerait avec autant de rigueur que possible, mais elle en faisait le serment, elle y parviendrait.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>Frida Gustavsson</b> ━ aliénor desjardins</bottin>
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 16:18
Excellent choix
Bienvenue par ici belle demoiselle
Bienvenue par ici belle demoiselle
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 16:23
Bienvenue à toi avec ce super scénario
Bon courage pour la rédaction de ta fiche
Bon courage pour la rédaction de ta fiche
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 16:32
Bienvenue parmi nous Papuche ! J'adore ce prénom ! Aliénor !
Bon courage pour ta fiche du coup !
Bon courage pour ta fiche du coup !
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 16:40
TELLEMENT HEUREUSE QUE TU AIES CRAQUE POUR MA SOEURETTE
Bienvenue sur ce forum merveilleux, tu seras parfaite et ce sera le drama beaucoup trop intense
J'aime déjà ce que tu as écris, ça promet
Encore bienvenue et bon courage !
Si tu as des questionettes sur notrefabuleuse famille, n'hésite pas ma boîte à mp est ouverte !
Bienvenue sur ce forum merveilleux, tu seras parfaite et ce sera le drama beaucoup trop intense
J'aime déjà ce que tu as écris, ça promet
Encore bienvenue et bon courage !
Si tu as des questionettes sur notre
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 17:01
Bienvenue ! Ton personnage promet d'avoir un sacré caractère
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 18:01
Phoebe
Super choix de scénar
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
Super choix de scénar
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 19:23
Phoebe.
Welcooooome parmi nous ma belle.
Welcooooome parmi nous ma belle.
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 19:29
Contente que tu aies trouvé ce que tu cherchais ! Bienvenue parmi nous
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 21:06
Bienvenue à toi et amuse toi bien parmi nous
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 21:56
Merci beaucoup pour cet accueil de malade
Je sens que je vais me plaire ici
Je sens que je vais me plaire ici
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 22:58
Les Desjardins sont tellement sexy, ptn !
Bienvenue par ici ma belle !
Et bon courage pour ta fiche
Bienvenue par ici ma belle !
Et bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mar 10 Avr 2018 - 23:15
La french touch baby
Merci pour ton accueil
Merci pour ton accueil
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Mer 11 Avr 2018 - 8:12
HAN FRIDA !!!! Elle est tellement belle cette fille
En tout cas suer choix de scéna
BIENVENUE PAR ICI MA JOLIE !!! Bon courage pour la suite de ta fichette
En tout cas suer choix de scéna
BIENVENUE PAR ICI MA JOLIE !!! Bon courage pour la suite de ta fichette
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Jeu 12 Avr 2018 - 18:26
Merci messieurs, vous êtres pas mal non plus
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Jeu 12 Avr 2018 - 23:07
@Eustache Desjardins tu valides ta frangine ?
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Ven 13 Avr 2018 - 19:56
Rien à redire pour moi !
Ta plume est à tombé Alienor et tu as tellement bien capté le perso ! J'ai tellement hâte de rp avec toi
Vous pouvez valider ma soeurette d amour
Ta plume est à tombé Alienor et tu as tellement bien capté le perso ! J'ai tellement hâte de rp avec toi
Vous pouvez valider ma soeurette d amour
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Ven 13 Avr 2018 - 21:26
bienvenue
dans ta nouvelle famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé ? Tu ne sais pas qui est dans quelle maison ou dans quels cours ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a le : Référentiel de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS: Nom d'un petit bonhomme, c'est vrai que tu as une plume vraiment magnifique ! Tu fais tellement honneur aux Desjardins et au scénario de Eustache (que je surkiff, omg ). Franchement, c'était un plaisir de te lire ! *---* Bienvenue sur Hung ma toute belle !
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Sam 14 Avr 2018 - 13:07
Bienvenue à toi et félicitations pour ta validation !
- InvitéInvité
Re: Le prix du sang - Aliénor
Sam 14 Avr 2018 - 17:17
@Eustache Desjardins : Merci beaucoup pour le compliment Je suis super contente que ma fiche de plaise, j'ai toujours super peur de pas être à la hauteur, quand je prends un scénario.
@Primerose Blackwell : Oulala, vous allez me faire rougir, merci beaucoup ma belle
@Fiona Colquhoun : Merci pour l'accueil miss !
@Primerose Blackwell : Oulala, vous allez me faire rougir, merci beaucoup ma belle
@Fiona Colquhoun : Merci pour l'accueil miss !
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