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Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Sam 11 Sep 2010 - 12:24
Underco'
(et oui, ça se crée pas comme ça une chambre !)
(et oui, ça se crée pas comme ça une chambre !)
- InvitéInvité
Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Dim 12 Sep 2010 - 11:31
L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme, Darling
Ah ouais t'as déjà tester ?.
Depuis mon plus jeune âge, je n’ai jamais cru en l’amour enfin au moins depuis mes treize ans. Bien sûr enfant, je rêvais d’être une princesse dans son château de cristal attendant son prince charmant parfait. Mais la vie nous rattrape bien vite et balaye d’un coup sur tous ces rêves d’enfant qui ne verront jamais le jour mais qui avait au moins le mérite de nous rassurer. Je n’ai jamais rêvé d’avoir le petit ami parfait contrairement à la majorité des filles de mon âge, je n’ai jamais fait de rêver familier, étrange et pénétrant d’un homme qui m’aime et que j’aime et qui n’est jamais le même sans être différent. J’ai toujours revendiqué haut et fort que je ne croyais pas à l’amour, je le pensais impossible me m’atteindre ce qui m’a toujours souvent valu quelques remarques du genre que je n’avais aucune capacité émotionnelle. Ce n’était pas totalement faux, mais je n’étais pas un monstre non plus… Enfin tout dépend vos notions de bien et mal, j’étais la froide Eurydice, une lueur sombre brillait au fond de mes yeux depuis des années, la même qui faisait ce que j’étais aujourd’hui.
L’eau coulait à un rythme régulier, mes mains vinrent à son contact avant de se diriger vers mon visage. En levant la tête je croisai mon reflet dans le miroir, j’avais une mine pitoyable, mes pupilles dilatées semblaient lancer un regard accusateur envers mon reflet, de léger cernes étaient incrustés sous mes yeux, témoin de ma dépravation avancée. Depuis combien de temps n’avais-je pas fait une vrai nuit de sommeil ? Un, deux mois ? Peut-être plus…
D’ailleurs toute personne saine d’esprit aurait pris peur en me voyant.
Je regagnais ma chambre d’un pas lent. Je ne comptais pas m’éterniser ici, une chose essentielle m’attendait deux étages plus bas, James. Il était devenu en l’espace de peu de temps ma bouée de secours, mon tout, je l’ai d’ailleurs su la première fois que je l’ai vu ou presque, mon cœur a raté quelques battements en sa présence, tel un ange il est venu illuminer ma sombre vie, même si je me suis toujours refusé de regarder la vérité en face. Quelque chose a changé nous avons partagé une nuit ensemble et c’est indéniablement ce qui fait que j’ai pris conscience que ce que je ressentais pour lui était irrémédiablement différent.
Les couloirs étaient silencieux, seul le bruit de mes talons rompait ce silence religieux, je ne pouvais pas m’empêcher d’afficher un léger sourire, oui j’étais heureuse d’enfin le retrouver après deux mois d’éloignement où il m’avait manqué plus que de raison, laissant une impression de vide en moi, bien trop importante. Cette soirée serait la soirée de nos retrouvailles et j’avais hâte, énormément hâte. La vérité ? Je le veux lui avec ses qualité et ses défauts, son orgueil, ses caprices, ses baisers, ses délices, ses désirs, Je le veux lui, je ne veux pas un faux.
Mes mains s’humidifièrent arrivé devant sa porte, mon cœur battait la chamade et mes jambes étaient devenues pareilles à du coton. Je secouais ma tête énergiquement, où était passé mon assurance légendaire ? Ma main gauche frappa délicatement à sa porte, provoqua un bruit sourd à peine audible. J’enclenchai la poignée de la porte et pénétrai dans l’antre de ce bel ange. Le cherchant de mes pupilles chocolatés, dès mon entrée nos regards se croisèrent. Je crus défaillir l’espace d’un instant, il était là tel un dieu grec à jamais immortalisé dans le marbre afin d’être admiré pour l’éternité, je me sentais presque banale à côté que m’avait cette chance d’être là avec lui, seuls, lui qui tout comme moi se délecter des plaisirs de la chair. La scène semblait être hors du temps comme une goutte d’eau en suspension dans le ciel étoilé, étais-je en plein rêve, le plus beau des rêves ? Je n’avais qu’une seule envie lui sauter dans les bras, l’avoir contre moi, sentir son cœur contre le mien, avoir l’odeur de sa peau. Je ne bougeais pourtant pas, comme hypnotiser par son regard ébène.
Baissant la tête quelques secondes, je fermai les yeux, il fallait me reprendre ne rien laisser paraitre autant que je puisse le faire. Je replongeai mon regard dans le sien, serrant les dents autant que je pus, sa fine silhouette angélique fut comme un coup de poing dans le ventre, détournant le regard, je lui souris, pour la première fois, mon cœur criait, hurler tous les corps des hommes ne valaient plus rien face à une perfection pareille. « Badgley Ravie de te voir » Ma voix avait beaucoup plus d’assurance que je n’en avais réellement, mes talents de manipulatrice étaient une merveille dans certaine situation mais pas là, pas ce soir, je voulais lui dire, lui que je l’aimais plus que de raison, qu’il m’avait fait prisonnière dans une tour d’ivoire. Avais-Je peur ? Oh oui, je n’avais jamais été autant faible de ma vie et je n’aimais pas ça, bien sûr que j’avais pensé à longtemps le repoussé c’est ce que j’avais fait depuis que je l’avais vu mais je n’en été plus capable à présent, mes nerf étaient à bout, je préférais certes me voiler la face plutôt que vraiment me remettre en question, j’avais peur de ce que je pourrais trouver au fond de moi après tout, la partie ‘sentimentale’ de mon être était partie en fumée il y a bien trop longtemps.
L’eau coulait à un rythme régulier, mes mains vinrent à son contact avant de se diriger vers mon visage. En levant la tête je croisai mon reflet dans le miroir, j’avais une mine pitoyable, mes pupilles dilatées semblaient lancer un regard accusateur envers mon reflet, de léger cernes étaient incrustés sous mes yeux, témoin de ma dépravation avancée. Depuis combien de temps n’avais-je pas fait une vrai nuit de sommeil ? Un, deux mois ? Peut-être plus…
D’ailleurs toute personne saine d’esprit aurait pris peur en me voyant.
Je regagnais ma chambre d’un pas lent. Je ne comptais pas m’éterniser ici, une chose essentielle m’attendait deux étages plus bas, James. Il était devenu en l’espace de peu de temps ma bouée de secours, mon tout, je l’ai d’ailleurs su la première fois que je l’ai vu ou presque, mon cœur a raté quelques battements en sa présence, tel un ange il est venu illuminer ma sombre vie, même si je me suis toujours refusé de regarder la vérité en face. Quelque chose a changé nous avons partagé une nuit ensemble et c’est indéniablement ce qui fait que j’ai pris conscience que ce que je ressentais pour lui était irrémédiablement différent.
Les couloirs étaient silencieux, seul le bruit de mes talons rompait ce silence religieux, je ne pouvais pas m’empêcher d’afficher un léger sourire, oui j’étais heureuse d’enfin le retrouver après deux mois d’éloignement où il m’avait manqué plus que de raison, laissant une impression de vide en moi, bien trop importante. Cette soirée serait la soirée de nos retrouvailles et j’avais hâte, énormément hâte. La vérité ? Je le veux lui avec ses qualité et ses défauts, son orgueil, ses caprices, ses baisers, ses délices, ses désirs, Je le veux lui, je ne veux pas un faux.
Mes mains s’humidifièrent arrivé devant sa porte, mon cœur battait la chamade et mes jambes étaient devenues pareilles à du coton. Je secouais ma tête énergiquement, où était passé mon assurance légendaire ? Ma main gauche frappa délicatement à sa porte, provoqua un bruit sourd à peine audible. J’enclenchai la poignée de la porte et pénétrai dans l’antre de ce bel ange. Le cherchant de mes pupilles chocolatés, dès mon entrée nos regards se croisèrent. Je crus défaillir l’espace d’un instant, il était là tel un dieu grec à jamais immortalisé dans le marbre afin d’être admiré pour l’éternité, je me sentais presque banale à côté que m’avait cette chance d’être là avec lui, seuls, lui qui tout comme moi se délecter des plaisirs de la chair. La scène semblait être hors du temps comme une goutte d’eau en suspension dans le ciel étoilé, étais-je en plein rêve, le plus beau des rêves ? Je n’avais qu’une seule envie lui sauter dans les bras, l’avoir contre moi, sentir son cœur contre le mien, avoir l’odeur de sa peau. Je ne bougeais pourtant pas, comme hypnotiser par son regard ébène.
Baissant la tête quelques secondes, je fermai les yeux, il fallait me reprendre ne rien laisser paraitre autant que je puisse le faire. Je replongeai mon regard dans le sien, serrant les dents autant que je pus, sa fine silhouette angélique fut comme un coup de poing dans le ventre, détournant le regard, je lui souris, pour la première fois, mon cœur criait, hurler tous les corps des hommes ne valaient plus rien face à une perfection pareille. « Badgley Ravie de te voir » Ma voix avait beaucoup plus d’assurance que je n’en avais réellement, mes talents de manipulatrice étaient une merveille dans certaine situation mais pas là, pas ce soir, je voulais lui dire, lui que je l’aimais plus que de raison, qu’il m’avait fait prisonnière dans une tour d’ivoire. Avais-Je peur ? Oh oui, je n’avais jamais été autant faible de ma vie et je n’aimais pas ça, bien sûr que j’avais pensé à longtemps le repoussé c’est ce que j’avais fait depuis que je l’avais vu mais je n’en été plus capable à présent, mes nerf étaient à bout, je préférais certes me voiler la face plutôt que vraiment me remettre en question, j’avais peur de ce que je pourrais trouver au fond de moi après tout, la partie ‘sentimentale’ de mon être était partie en fumée il y a bien trop longtemps.
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Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Dim 12 Sep 2010 - 13:46
Did you see
the way
she looks at me ?
Finalement, j'éteignis l'ordinateur, amusé par sa petite mélodie, et le rangeait de manière à ce que moi-même (et uniquement) puisse le retrouver. Bref, je le mis sous mon matelas. Simple et facile. Je m'habillais (oui, je passais souvent mes soirées en sous-vêtements, oui), bien décidé à être présentable devant Eurydice. Pourquoi ? Mais arrêtez de m'emmerder avec ces questions ! Je regardais ma chambre, toujours aussi en désordre, et laissa échapper un soupir d'entre mes lèvres. Avec une fébrilité presque hystérique, je rangeais tout sous les meubles. Sa visite me remplissait d'apréhension. Pourquoi ? Vous n'en avez pas marre de poser des questions, hein ? Mais pourquoi ? Aaah... Pourquoi ? PARCE QUE JE L'AIME, BON DIEU ! Non, non, ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas en compagnie de quelqu'un qui est un peu... schizophrène, qu'allez vous dire ? Je ne me parle jamais à moi-même. Jamais, jamais, jamais... quoi ? comment ça je me détourne du sujet ? Pas du tout ! Bon, ok. Je me voilais la face. Oui, je l'aimais. Enfin, je crois. C'était bizarre, vous comprenez ? Quand elle était pas là, elle me manquait. Quand elle était là, elle me manquait déjà. Quand je la voyais, en compagnie d'autres, je me sentais comme vide. Comme si elle aspirait mon essence, comme si ne pas l'avoir pour moi tout seul m'était une chose d'insupportable. Malgré tout, malgré les regards entendus et la voix amicale, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer. Vous pensez que je suis juste un autre désespéré de la life ? Sans doute, mais j'aime à croire que mon cas est unique. Bien que ce soit faux. Je vivais mon propre conte, après tout. Assis au milieu de la pièce qui servait de chambre, je me reposais un peu, regardant avec envie le paquet de cigarette, sur le bureau, sous mon nez. Jeunesse débauchée mais dorée que nous sommes. Qui, dans cet université, est chaste et innocent ? Sans doute... deux, trois personnes ? Sans vraiment exagérer. Les désirs charnels nous étaient tous révélés...
... on frappa à ma porte. Une fois, doucement. Je sautais sur mes pieds en me tournant vers le bois massif. Dans l'encadrement, se tenait une très chère sweet. Nos regards se croisèrent, et je crus que mes genoux s'entrechoquaient. Son océan marron m'engloutissait, je cherchais désespérément une bouée. De quoi me raccrocher, revenir dans mon monde de débauche et de doutes. Pourtant, je n'y trouvais rien. Ainsi, décidais-je de me laisser emporter par le courant trop puissant pour mes onyx. D'un coup, cette envie de me prit. De biser ses lèvres, de goûter leurs goûts. De m'en délecter, de les garder. Rien que pour moi. Peut-être étais-je quelqu'un d'égoïste, en fait ? J'aurais tout donné pour la garder sans la partager. Oui, j'étais égoïste. Mais c'était plus un crime passionnel. Le fil ivisible qui liait nos yeux fût rompu quand elle baissa la tête et scella ses yeux. Je détournais aussi le chef pour perdre mon regard sur un poster des Bizarr' Sisters. Un peu kitsch ? Finalement, après avoir calmé un tant soit peu la chamade de mon coeur, je recroisais ses prunelles chéries. « Badgley. Ravie de te voir » Je me suis senti sourire affablement, le hérisson redoublant d'ardeur à la tâche de m'assommer. « Storm. Plaisir partagé, Infirmière de mes fantasmes » ai-je finalement lâché, ton sarcastique bien en main. Je lui fis une révérence ironique et lui proposais de s'asseoir sur mon lit. Je m'y laissais moi-même tomber dans un couinement de ressorts. Le hérisson se mit en boule et joua au culbuto dans mon crâne. Wouuuh qu'il devait s'amuser, çui-là. Un instant, il bondit et je rapprochais d'un même mouvement mes doigts de ma tempe, avec une grosse grimace sans doute affreuse sur le visage. « Sinon, ça va, sweet heart ? » demandais-je, faisant fi de ma douleur continue. Je lui ai souris, ce sourire rassurant qu'on offre au gens. Ce sourire qui empêche quiquonque de s'inquiéter. Car elle s'inquiétait pour moi, non ? Non ? Je me suis senti déchiré, vous savez. Au niveau du coeur. Car, peut-être, ne voyait-elle en moi qu'un homme comme les autres, à usage seulement sexuel. Néanmoins, je ne me séparais de mon sourire.
- InvitéInvité
Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Mer 22 Sep 2010 - 11:54
Mon cerveau n’était pas programmé pour aimer, c’est ce qu’au fil des années je m’étais rendu compte. J’aurais pu de différente manière trouvé l’amour par le passé ou à défaut le bonheur mais une chose insignifiante gâchait à chaque fois, je prenais peur, j’allais voir ailleurs, je mettais les voiles avant qu’un semblant de sentiments émergent. La simple vérité c’est que je n’ai jamais pu faire confiance au sexe opposé, un bon, psy vous aurez dit que c’est la faute de mon paternel, Bla Bla Bla… Je ne nie pas la responsabilité de mon père dans ce domaine mais je savais qu’il n’était pas le seul responsable. J’ai toujours considéré, enfin toujours est relatif, les hommes comme des mouchoirs en papier que l’on prend et que l’on jette sans remord, c’est peut-être choquant à première vue mais j’ai toujours fonctionné comme ça. Pourtant, Badgley avait fait exception à la règle, rare faisait exception à cette règle, il avait été trois peut-être quatre mais avec ça a toujours été différent sans que je ne puisse l’expliquer réellement.
J’avais déposé mes armes à l’entrée de la chambre je ne voulais pas me battre contre moi-même, pas ce soir, pas maintenant, pourquoi ne pas s’abandonner l’espace d’une soirée, pourquoi ne pas redevenir la gentille Eurydice, celle que personne ou presque ne connaissait, laisser tomber ce masque incrusté en moi depuis sept ans, j’en avais besoin, je le sentais, je voulais oublier juste quelques heures, celle que j’étais à l’extérieur de cette chambre. Paradoxalement je me donnais envie de vomir, je me serais tuer il y a peu si j’avais eu cette pensée mais à présent je trouvais ça horriblement normal ce qui ne me rassurait pas.
« Storm. Plaisir partagé, Infirmière de mes fantasmes » Je ne pus m’empêcher de sourire, un sourire franc et amusé qui devient un léger rire quand le Lufkin exécuta sa révérence, disait-on qu’il fallait faire rire une femme pour l’avoir dans son lit, c’était faux pour ma part, il suffisait qu’il soit un tant soit peu mignon et qu’il n’ait pas peur d’avoir une certaine dose d’alcool dans le sang pour que je finisse dans son lit. James avait toujours répondu à mes attentes, mais une chose me vint à l’esprit tout à coup, que pensait-il de moi, n’étais-je qu’une fille comme une autre ? Ma réputation me précédait, il savait parfaitement à quoi d’attendre avec moi, enfin il croyait savoir car si ma réputation avait ses avantages, elle risquait de me mettre en porte à faux et de tromper le jeune homme sur mes intentions. Je m’avançais sur le lit timidement évitant soigneusement de me replongé dans ses yeux ébènes qui me faisait défaillir, pourtant mon regard était irrévocablement attiré vers lui comme un aimant dont on ne peut pas se détacher. Aphrodite guidait-elle le moindre de mes gestes en sa présence, était-elle en train de m’emprisonner dans une nouvelle addiction ? Bien plus pure que tout le reste.
« Sinon, ça va, sweet heart ? », un demi sourire se dessina sur mon visage fatigué, « Visiblement mieux que toi mon ange » Une marque zébré son front témoignant visiblement d’un mal de tête vu l’endroit où ses doigts se situaient, en temps normal je ne m’en serais pas inquiète et je m’en serais autant occupé que de ma première chaussette mais là je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter un minimum. C’est alors qu’une idée me vint en tête et mes yeux se mirent à briller, m’asseyant en tailleur sur le lit en face de lui et m’efforçant de me contrôler un minimum pour ne pas lui sauter dessus au sens propre du terme, je levai la tête vers lui en lui montrant mes jambes « Mets ta tête là chéri, je te jure que ton mal de tête ira mieux ». Mes doigts fins vinrent au contact de sa peau ivoire, il était étrange d’avoir à faire ça sans arrière-pensées … ou très peu. Je jouais à quoi après tout, un test pour voir si je savais me contrôler un minimum, lui comme moi savait parfaitement que j’en été incapable. La pulsion on y cède, Le bonheur on le construit, une citation de Sénèque que je trouvais stupide parce que quelque fois céder à la pulsion permet de construire son bonheur, par exemple si j’embrassais James là maintenant tout de suite ne serais-ce pas le moyen de construire le bonheur qui depuis de trop longues années me fuit ? Ou bien serait-ce une simple pulsion dont mon esprit faible est victime ? Mes mains expertes n’avaient pas changé de mouvement faisant des petits cercles circulaires au niveau des tempes du beau Lufkin, je me concentrais sur le mur en face du lit, et savait qu’à l’instant où je croiserais son regard je ne pourrais pas me contrôler. Mon regard se ferma petit à petit, je venais de prendre conscience de quelque chose, avec James, la facade que je m’étais œuvrée à construire au fil des années venait de se fissurer et j’avais envie de hurler, hurler contre moi-même, mais je n’avais jamais été aussi muette, aussi impuissante face à moi-même et quelque chose me disait qu’il fallait que j’agisse, que je fasse quelque chose pour en changer, cette situation était insupportable et m’énervait, même si je l’avais cherché. Je n’avais pas vraiment le choix, soit le regretter et tenter de l’oublier dans les bras de chaque homme qui me tomberait sous ma main ou alors assumer mes sentiments et ce que je pensais au moins une fois dans ma vie, bien sûr la première solution était la solution de facilité mais aussi celle qui me ferait le plus souffrir. Le seul hic dans ce choix c’est que je ne savais pas vraiment ce que James ressentait à mon égard et le seul moyen de savoir quelque chose s’était de lui dire, lui dire la vérité pour une fois dans ma vie dire la vérité et ne pas me voiler la face. Oh bien sûr je n’étais pas à l’abri d’un refus mais qui était à l’abri après tout.Une force inconnu me poussait pourtant à parler à ouvrir mon cœur pour quelques heures juste un peu, laisser entrer un brin de bonheur dans le chaos qu’était ma vie.
« Je t’aime » Ma voix ce brisa à cet aveu, comme si quelque chose venait de partir, mon regard imperméable se posa sur James, retirant mes mains de ses tempes et reculant de quelques centimètres, je baissai à nouveau les yeux. « Je crois que je t’ai aimé à la seconde où je t’ai vu à Poudlard mais je n’ai jamais voulu me l’avouer et je suis lâche, une putin de lâche, j’avais peur, j’ai peur, peur de ces sentiments que j’ai pour toi et que je ne contrôle pas, je voulais pas être esclave de sentiments aussi fort, j’aimais trop ma liberté mais cette nuit avec toi ... » Je chassais d’ailleurs les images qui restaient imprimé dans ma mémoire sans doute à jamais. « Cette nuit m’a ouvert les yeux, parce que à chaque fois que je te regarde ça me fait putin de souffrir et je ne supporte pas de poser mes yeux sur toi et je me dire que tu n’es rien. Je suis désolée… » Je me levais doucement, j’étais lâche je ne pouvais pas, je ne pouvais plus le regarder dans les yeux, Allais-je fuir encore une fois ? Oui je me dirigeais lentement vers la porte espérant secrètement qu’il me retienne.
J’avais déposé mes armes à l’entrée de la chambre je ne voulais pas me battre contre moi-même, pas ce soir, pas maintenant, pourquoi ne pas s’abandonner l’espace d’une soirée, pourquoi ne pas redevenir la gentille Eurydice, celle que personne ou presque ne connaissait, laisser tomber ce masque incrusté en moi depuis sept ans, j’en avais besoin, je le sentais, je voulais oublier juste quelques heures, celle que j’étais à l’extérieur de cette chambre. Paradoxalement je me donnais envie de vomir, je me serais tuer il y a peu si j’avais eu cette pensée mais à présent je trouvais ça horriblement normal ce qui ne me rassurait pas.
« Storm. Plaisir partagé, Infirmière de mes fantasmes » Je ne pus m’empêcher de sourire, un sourire franc et amusé qui devient un léger rire quand le Lufkin exécuta sa révérence, disait-on qu’il fallait faire rire une femme pour l’avoir dans son lit, c’était faux pour ma part, il suffisait qu’il soit un tant soit peu mignon et qu’il n’ait pas peur d’avoir une certaine dose d’alcool dans le sang pour que je finisse dans son lit. James avait toujours répondu à mes attentes, mais une chose me vint à l’esprit tout à coup, que pensait-il de moi, n’étais-je qu’une fille comme une autre ? Ma réputation me précédait, il savait parfaitement à quoi d’attendre avec moi, enfin il croyait savoir car si ma réputation avait ses avantages, elle risquait de me mettre en porte à faux et de tromper le jeune homme sur mes intentions. Je m’avançais sur le lit timidement évitant soigneusement de me replongé dans ses yeux ébènes qui me faisait défaillir, pourtant mon regard était irrévocablement attiré vers lui comme un aimant dont on ne peut pas se détacher. Aphrodite guidait-elle le moindre de mes gestes en sa présence, était-elle en train de m’emprisonner dans une nouvelle addiction ? Bien plus pure que tout le reste.
« Sinon, ça va, sweet heart ? », un demi sourire se dessina sur mon visage fatigué, « Visiblement mieux que toi mon ange » Une marque zébré son front témoignant visiblement d’un mal de tête vu l’endroit où ses doigts se situaient, en temps normal je ne m’en serais pas inquiète et je m’en serais autant occupé que de ma première chaussette mais là je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter un minimum. C’est alors qu’une idée me vint en tête et mes yeux se mirent à briller, m’asseyant en tailleur sur le lit en face de lui et m’efforçant de me contrôler un minimum pour ne pas lui sauter dessus au sens propre du terme, je levai la tête vers lui en lui montrant mes jambes « Mets ta tête là chéri, je te jure que ton mal de tête ira mieux ». Mes doigts fins vinrent au contact de sa peau ivoire, il était étrange d’avoir à faire ça sans arrière-pensées … ou très peu. Je jouais à quoi après tout, un test pour voir si je savais me contrôler un minimum, lui comme moi savait parfaitement que j’en été incapable. La pulsion on y cède, Le bonheur on le construit, une citation de Sénèque que je trouvais stupide parce que quelque fois céder à la pulsion permet de construire son bonheur, par exemple si j’embrassais James là maintenant tout de suite ne serais-ce pas le moyen de construire le bonheur qui depuis de trop longues années me fuit ? Ou bien serait-ce une simple pulsion dont mon esprit faible est victime ? Mes mains expertes n’avaient pas changé de mouvement faisant des petits cercles circulaires au niveau des tempes du beau Lufkin, je me concentrais sur le mur en face du lit, et savait qu’à l’instant où je croiserais son regard je ne pourrais pas me contrôler. Mon regard se ferma petit à petit, je venais de prendre conscience de quelque chose, avec James, la facade que je m’étais œuvrée à construire au fil des années venait de se fissurer et j’avais envie de hurler, hurler contre moi-même, mais je n’avais jamais été aussi muette, aussi impuissante face à moi-même et quelque chose me disait qu’il fallait que j’agisse, que je fasse quelque chose pour en changer, cette situation était insupportable et m’énervait, même si je l’avais cherché. Je n’avais pas vraiment le choix, soit le regretter et tenter de l’oublier dans les bras de chaque homme qui me tomberait sous ma main ou alors assumer mes sentiments et ce que je pensais au moins une fois dans ma vie, bien sûr la première solution était la solution de facilité mais aussi celle qui me ferait le plus souffrir. Le seul hic dans ce choix c’est que je ne savais pas vraiment ce que James ressentait à mon égard et le seul moyen de savoir quelque chose s’était de lui dire, lui dire la vérité pour une fois dans ma vie dire la vérité et ne pas me voiler la face. Oh bien sûr je n’étais pas à l’abri d’un refus mais qui était à l’abri après tout.Une force inconnu me poussait pourtant à parler à ouvrir mon cœur pour quelques heures juste un peu, laisser entrer un brin de bonheur dans le chaos qu’était ma vie.
« Je t’aime » Ma voix ce brisa à cet aveu, comme si quelque chose venait de partir, mon regard imperméable se posa sur James, retirant mes mains de ses tempes et reculant de quelques centimètres, je baissai à nouveau les yeux. « Je crois que je t’ai aimé à la seconde où je t’ai vu à Poudlard mais je n’ai jamais voulu me l’avouer et je suis lâche, une putin de lâche, j’avais peur, j’ai peur, peur de ces sentiments que j’ai pour toi et que je ne contrôle pas, je voulais pas être esclave de sentiments aussi fort, j’aimais trop ma liberté mais cette nuit avec toi ... » Je chassais d’ailleurs les images qui restaient imprimé dans ma mémoire sans doute à jamais. « Cette nuit m’a ouvert les yeux, parce que à chaque fois que je te regarde ça me fait putin de souffrir et je ne supporte pas de poser mes yeux sur toi et je me dire que tu n’es rien. Je suis désolée… » Je me levais doucement, j’étais lâche je ne pouvais pas, je ne pouvais plus le regarder dans les yeux, Allais-je fuir encore une fois ? Oui je me dirigeais lentement vers la porte espérant secrètement qu’il me retienne.
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Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Sam 25 Sep 2010 - 19:48
Yes I saw the way
she looks at me.
- Je crois que le simple fait de la revoir m'a électrisé. Le simple fait de savoir que nous ne pourrions rester ensemble... pour toujours m'a assommé. Peut-être que le hérisson (que je venais de surnommer Bouboule) l'avait compris, et qu'il avait réussi ce tour de magie me donnant une migraine horrible afin que je la revois encore, et encore, et encore. La chose la plus bizarre, c'est que je n'avais pas d'arrières-pensées avec cette fille. Généralement, quand elle est jolie et gentille, cela suffit. D'ailleurs, un peu d'alcool m'est suffisant pour coucher avec une fille, jolie ou non ; gentille ou non. Je sais, womanizer, débauché, bla bla bla bla, mais j'étais comme ça, un point voilà. On me prend comme je suis, tout de même ! Enfin, la seule personne qui pourrait me trouver à son goitre... m'enfin bref. Qui pourrais-je désirer d'autre qu'Eurydice ? L'amour que je lui portais était certes... bizarre, mais est-ce qu'on pouvait contrôler ces choses-là ? Son regard m'envoûtait, ne me donnait plus conscience du réel ; son regard était ma barque vers le bonheur. Sauf que, dans l'histoire, le malheur il s'emmerdait, alors le simple fait de savoir qu'elle était là, si près, et que je ne pouvais la toucher, me révulsait. J'avais ce besoin empressant, de la savoir près de moi, de la savoir vraiment là. Au moins avais-je réussi à la faire sourire, elle n'avait pas très bonne mine. « Visiblement mieux que toi mon ange » j'ai haussé les sourcils. « Tu m'as l'air bien fatiguée, » ai-je lentement dit, ne me lassant pas de la dévisager. Elle s'assit en tailleur sur mon lit, je gardais toujours mon regard sur elle, pas forcément dans son regard, appréciant ses volumes et ses creux, ses défauts et ses qualités. Soudain, elle laissa apparaître un aspect de sa personnalité que je ne reconnaissais pas. « Mets ta tête là chéri, je te jure que ton mal de tête ira mieux ». J'ai souri. Je ne connaissais pas cette Storm là. Je me suis tourné, et ai posé ma tête sur ses jambes, savourant leurs chaleurs.
Ses doigts sur mes tempes, c'était... agréable. J'aurais voulu fermer les yeux, lentement, doucement, regarder le fond de mes paupières, mais j'en étais pour le moins incapable. Je la regardais résolument, bien qu'elle semblait absorbée par l'admiration du mur d'en face, comme pour échapper à mes obsidiennes. Les petites rotations qui parsemaient mes temps étaient bienfaisantes, bientôt le mal de tête ne fût plus d'un mauvais souvenir. Un peu blasé, je finis finalement par fermer les yeux, après avoir observé chaque millimètre carré de peau que je pouvais entrevoir. Quand le noir revint devant mes prunelles, je vis mille facettes. Les sentiments que j'avais pour elle me faisait suffoquer légèrement, tant la tentation de le lui dire, de l'embrasser, de l'enlacer était forte. Pourtant, je savais tout cela impossible. N'étais-je pas Badgley, le coureur sans attaches et elle, Storm, la womanizer féminine froide et indifférente ? Oui, et j'en avais bien peur. Car oui, j'avais peur, vraiment. Je n'ai plus de honte à le dire, le fond de mes paupières me faisaient voir -quel mauvais jeu de mots !- à quel point j'étais lâche. Avoir peur d'un refus, quoi de plus normal ? Après tout, Storm ne semblait pas être le genre de fille à aimer du premier regard, à croire... au coup de foudre ? Je grimaçais légèrement, vite radouci par les petits massages que me donnait Eurydice. Il faut dire qu'elle était douée pour cela, les muscles crispés de mes omoplates étaient plus détendus que jamais, je laissais enfin cette marque qui zébrait mon front s'évanouir, remplacée par un doute énorme me pressant la poitrine. Devais-je parler, délier ma langue, me confier à la belle et nouvelle Eurydice ? Ou devais-je laisser le tout s'échapper, reprendre cette vie de junkie non assumé ? Maintenant, après avoir vu cette douceur, cette inquiétude dans son expression ? Je ne m'en croyais pas capable, mais je serais résolu, si c'est tel qui fallait faire. D'un coup, les min-rotations sur les côtés de mon front s'arrêtèrent. J'ouvris immédiatement les yeux. « Je t’aime »
Je fermais lentement les yeux, les rouvrant d'un mouvement fluide. La pression de mon cœur avait diminué, néanmoins je n'osais y croire. Peut-être que du bonheur, de la surprise, est passée dans mes yeux, mais elle ne semblait pas avoir vu quoi que ce soit. Elle recula lentement, s'écartant de moi. Je me redressais à mon tour, ne comprenait résolument pas. Je la regardais avec insistance, muet de surprise et de... je ne savais pas trop. « Je crois que je t’ai aimé à la seconde où je t’ai vu à Poudlard mais je n’ai jamais voulu me l’avouer et je suis lâche, une putain de lâche, j’avais peur, j’ai peur, peur de ces sentiments que j’ai pour toi et que je ne contrôle pas, je voulais pas être esclave de sentiments aussi fort, j’aimais trop ma liberté mais cette nuit avec toi ... » J'en suis muet de... de similitude ? Ou là... J'aurais voulu crier, murmurer, faire comprendre le « moi aussi » qui me brûlait la langue, mais elle continua aussitôt. « Cette nuit m’a ouvert les yeux, parce que à chaque fois que je te regarde ça me fait putain de souffrir et je ne supporte pas de poser mes yeux sur toi et de me dire que tu n’es rien. Je suis désolée… » Que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien, que tu n'es rien... j'entendais comme un écho à cette phrase. J'ouvris de grands yeux, blessé au plus profond de mon être. Je ne comprenais pas, et je détestais ne pas comprendre. Elle ne disait rien, évitait mon regard. Elle se levait, comme à regret, puis se dirigeait vers la porte. J'aurais bien voulu dire que, immédiatement, je m'étais levé et était venu la retenir, mais j'étais trop plongé dans mon incompréhension pour faire quoi que ce soit. Finalement, sortant à demi de ma torpeur, je bondis sur la jeune femme, lui tenant fermement l'avant-bras, sans doute plus que de raison. « Reste » Car oui, pour moi, les déclarations enflammées et tout et tout, c'est pas super. Je la traînais dans mon sillage, ne lui laissant pas tant de choix que ça, et je la fis s'asseoir à côté de moi, toujours sur le lit. Je la lâchais, en me prenant la tête dans les mains. Dur, dur, dur... « Je.. moi aussi... » ai-je finalement murmuré, dans le silence ténu de la chambre. Finalement, j'ai pincé des lèvres. Au diable les coutumes. « Quand tu ris, quand tu souris, quand t'es chiant, quand t'es Storm, quand tu m'saoûles, quand je crève de jalousie ; je t'aime. »
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Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Mer 29 Sep 2010 - 11:59
© write rabbit &piratesoul
Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux
Car le coeur ne ment jamais
La fuite en avant était sans doute, lâche, très lâche, le seul problème s’était que je ne savais faire que ça depuis sept ans je fuyais, fuyais les problèmes, les moments de bonheur, la vie. Simplement par lâcheté et puis parce que je refusais d’embarquer n’importe qui dans ma galère, dans ma descente aux enfers qui s’accentuait un peu plus chaque jour. Je voulais une chose mais je n’étais capable que de son contraire, voulais vraiment quitter la chambre bien sûr que non mais j’étais prisonnière d’une simple pulsion que j’allais regretter sur le pas de la porte. J’étais faible, bien trop faible. Mon cœur criait, hurlait de me retourner, de l’embrasser une dernière fois et une unique fois penser que mes sentiments pourraient être réciproque, rien ne l’infirmait mais rien ne l’infirmait non plus, disons que lui comme moi n’avions jamais parlé de ça, jamais pourquoi l’aurions nous fait après tout ? Mais je préférais ma lâcheté, ne pas l’affronter droit dans les yeux, putin de faiblesse parce que soyons honnête, je ne supportais pas ce qu’il faisait ressortir de moi, une jeune femme tellement fragile, la même que j’avais réussi à gommer depuis de trop nombreuses années. Je n’acceptais pas que quelqu’un me voit ainsi mise à part ma sœur et Leah peut-être, elles me connaissaient bien trop pour que je puisse leur cacher la moindre chose.
La poigne de fer de James se ferma sur mon bras frêle et glacial et mon cœur rata un battement. « Reste » la surprise se dessina sur mon visage au moment de me tourner vers lui et je me rendis compte que je ne pouvais plus fuir, il me ramena vers son lit, j’étais tel une poupée de chiffon, sous le choc pourquoi voulait-il que je reste, était-il si cruel au point de me garder même si ses sentiments n’étaient pas réciproque ? Après tout j’avais lancé une bombe dans nos vies, celle-ci même qui allait sceller nos destins ou notre destin. Un silence pesant et gêné pour ma part englobait la chambre qui s’était plongée en quelques secondes dans une ambiance bien étrange. Refusant toujours de croiser son regard je fixais le paquet de cigarettes sur son bureau qui me rappela d’ailleurs mon manque cruel de fumée cancérigène, ce qui ne mit que quelques secondes pour englober tout mon esprit. « Je... Moi aussi... » Je tournai la tête vers lui, légèrement interloqué et surprise mais il continua sans que j’eus le temps de l’inviter à le faire. « Quand tu ris, quand tu souris, quand t'es chiant, quand t'es Storm, quand tu m'saoûles, quand je crève de jalousie ; je t'aime. » Je détournai les yeux afin qu’il ne croise pas mon regard. J’étais perdu, étais-j entrain de rêver, un putin de rêve d’où on se réveille généralement à ce moment-là, je secouais la tête, il fallait bien que je l’affronte après tout. « James… Jure-moi que tu dis la vérité parce que si ce n’est qu’une façon comme une autre de coucher avec moi, je n’ai pas besoin de ça et tu le sais parfaitement et sache que si c’est faux je ne m’en relèverais pas… Maintenant si c’est vrai si tu … » ma voix se heurta à ce simple mot et je pris une profonde respiration avant de continuer « Si tu m’aimes alors dis le moi encore, je ne veux pas me reveiller demain et que tout cela ne soit qu’un rêve »
Baissant le regard, vers mes main je vis qu’elles tremblaient et j’eus un petit sourire, je fermai les yeux, me refermant dans ma carapace pourtant bien trop ébranlé, je ne voulais plus partir, plus maintenant, j’étais comme cloué à son lit assise là au bord comme une âme en peine dont le cœur voulait revivre, renaître, s’’envoler à nouveau, retrouver le sourire et la joie, qu’il avait connu il y a bien longtemps et dont on aurait privé un long moment. Même si c’est une fausse joie, même si c’est un faux sourire. Il ne voulait plus me sentir aussi malheureux, que cela ne brule plus à l’intérieur. Je bougeai pour la première fois depuis quelques minutes, tous mes membres me faisaient souffrir comme si j’avais couru un marathon, ramenant mes jambes sur le lit j’étais à présent face à lui, le fixant en silence avec un petit sourire aux lèvres ? Pourquoi simplement parce que depuis des mois je me sentais réellement bien comme si l’incendie au fond de moi se calmait juste en le regardant, il avait réussi, réussi à s’immiscer dans mon cœur malgré tous mes efforts l’éviter, et je ne disais pas croire en l’amour la fatalité venait de me rattraper comme la faucheuse, elle était arrivée en plein visage sans que je ne puisse rien faire.
Ma main glissa doucement de son épaule à sa main, lui serrant doucement afin de qu’il me regarde une nouvelle fois, une ultime fois que je me plonge dans ses pupilles ébènes et que j’oublie ma vie à l’extérieur de cette chambre juste ce soir, être celle que je voulais être avec lui, juste avec lui. Mon cœur allait il cesser de saigner juste ce soir ? J’approchai mes lèvres de son oreille et murmurai : « Je suis à toi, irrévocablement et définitivement à toi »M’écartant de lui légèrement avec un petit sourire attendrie, mes yeux brillaient, l’incendie de mon cœur s’enflamma et je compris, compris ce dont tout le monde parlait, cet amour qui nous transportait et nous transandait, oui en cette soirée j’avais compris sa signification. Me rapprochant à nouveau de James je déposai sur ses lèvres un léger baiser, un baiser timide, un baiser volé qui pourtant embrasa mon cœur déjà en feu. Je retins un petit rire nerveux. « Ça fait chier ! Réaliser que tout ce à quoi on a pu croire, finalement c’est des conneries. Ça fait chier. »Baissant les yeux je continuais. « Tu sais j’ai toujours cru que l’amour n’existait pas que c’était une de ces conneries que l’on raconte au gens trop naïf et rêveur pourtant finalement me voilà ici dans ta chambre entrain de te dire que je t’aime, c’est drôle n’est-ce pas ? Se dire que tout ce qu’on a pu croire, ça ne veut rien dire finalement, mais je ne le regrette pas parce que juste pour toi je sais que ça vaudra le coup » Je sortis de mon sac mon paquet de cigarette et en allumai une toute en inspirant quelques bouffées, j’admirai le corps trop parfait de James.
La poigne de fer de James se ferma sur mon bras frêle et glacial et mon cœur rata un battement. « Reste » la surprise se dessina sur mon visage au moment de me tourner vers lui et je me rendis compte que je ne pouvais plus fuir, il me ramena vers son lit, j’étais tel une poupée de chiffon, sous le choc pourquoi voulait-il que je reste, était-il si cruel au point de me garder même si ses sentiments n’étaient pas réciproque ? Après tout j’avais lancé une bombe dans nos vies, celle-ci même qui allait sceller nos destins ou notre destin. Un silence pesant et gêné pour ma part englobait la chambre qui s’était plongée en quelques secondes dans une ambiance bien étrange. Refusant toujours de croiser son regard je fixais le paquet de cigarettes sur son bureau qui me rappela d’ailleurs mon manque cruel de fumée cancérigène, ce qui ne mit que quelques secondes pour englober tout mon esprit. « Je... Moi aussi... » Je tournai la tête vers lui, légèrement interloqué et surprise mais il continua sans que j’eus le temps de l’inviter à le faire. « Quand tu ris, quand tu souris, quand t'es chiant, quand t'es Storm, quand tu m'saoûles, quand je crève de jalousie ; je t'aime. » Je détournai les yeux afin qu’il ne croise pas mon regard. J’étais perdu, étais-j entrain de rêver, un putin de rêve d’où on se réveille généralement à ce moment-là, je secouais la tête, il fallait bien que je l’affronte après tout. « James… Jure-moi que tu dis la vérité parce que si ce n’est qu’une façon comme une autre de coucher avec moi, je n’ai pas besoin de ça et tu le sais parfaitement et sache que si c’est faux je ne m’en relèverais pas… Maintenant si c’est vrai si tu … » ma voix se heurta à ce simple mot et je pris une profonde respiration avant de continuer « Si tu m’aimes alors dis le moi encore, je ne veux pas me reveiller demain et que tout cela ne soit qu’un rêve »
Baissant le regard, vers mes main je vis qu’elles tremblaient et j’eus un petit sourire, je fermai les yeux, me refermant dans ma carapace pourtant bien trop ébranlé, je ne voulais plus partir, plus maintenant, j’étais comme cloué à son lit assise là au bord comme une âme en peine dont le cœur voulait revivre, renaître, s’’envoler à nouveau, retrouver le sourire et la joie, qu’il avait connu il y a bien longtemps et dont on aurait privé un long moment. Même si c’est une fausse joie, même si c’est un faux sourire. Il ne voulait plus me sentir aussi malheureux, que cela ne brule plus à l’intérieur. Je bougeai pour la première fois depuis quelques minutes, tous mes membres me faisaient souffrir comme si j’avais couru un marathon, ramenant mes jambes sur le lit j’étais à présent face à lui, le fixant en silence avec un petit sourire aux lèvres ? Pourquoi simplement parce que depuis des mois je me sentais réellement bien comme si l’incendie au fond de moi se calmait juste en le regardant, il avait réussi, réussi à s’immiscer dans mon cœur malgré tous mes efforts l’éviter, et je ne disais pas croire en l’amour la fatalité venait de me rattraper comme la faucheuse, elle était arrivée en plein visage sans que je ne puisse rien faire.
Ma main glissa doucement de son épaule à sa main, lui serrant doucement afin de qu’il me regarde une nouvelle fois, une ultime fois que je me plonge dans ses pupilles ébènes et que j’oublie ma vie à l’extérieur de cette chambre juste ce soir, être celle que je voulais être avec lui, juste avec lui. Mon cœur allait il cesser de saigner juste ce soir ? J’approchai mes lèvres de son oreille et murmurai : « Je suis à toi, irrévocablement et définitivement à toi »M’écartant de lui légèrement avec un petit sourire attendrie, mes yeux brillaient, l’incendie de mon cœur s’enflamma et je compris, compris ce dont tout le monde parlait, cet amour qui nous transportait et nous transandait, oui en cette soirée j’avais compris sa signification. Me rapprochant à nouveau de James je déposai sur ses lèvres un léger baiser, un baiser timide, un baiser volé qui pourtant embrasa mon cœur déjà en feu. Je retins un petit rire nerveux. « Ça fait chier ! Réaliser que tout ce à quoi on a pu croire, finalement c’est des conneries. Ça fait chier. »Baissant les yeux je continuais. « Tu sais j’ai toujours cru que l’amour n’existait pas que c’était une de ces conneries que l’on raconte au gens trop naïf et rêveur pourtant finalement me voilà ici dans ta chambre entrain de te dire que je t’aime, c’est drôle n’est-ce pas ? Se dire que tout ce qu’on a pu croire, ça ne veut rien dire finalement, mais je ne le regrette pas parce que juste pour toi je sais que ça vaudra le coup » Je sortis de mon sac mon paquet de cigarette et en allumai une toute en inspirant quelques bouffées, j’admirai le corps trop parfait de James.
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Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Dim 10 Oct 2010 - 13:38
Yes, I love you.
Je comprends pas pourquoi personne ne me croit jamais. J'ai pourtant une tête crédible, non ? Quand elle m'a assené son « James… Jure-moi que tu dis la vérité parce que si ce n’est qu’une façon comme une autre de coucher avec moi, je n’ai pas besoin de ça et tu le sais parfaitement et sache que si c’est faux je ne m’en relèverais pas… Maintenant si c’est vrai si tu... si tu m’aimes alors dis le moi encore, je ne veux pas me réveiller demain et que tout cela ne soit qu’un rêve » Elle a baissé son regard vers ses mains, tandis que je scrutais son visage, à la recherche d'un sourire farceur et d'un « Owned ! » mais rien ne sortait d'entre ces lèvres. Peut-être attendait-elle quelque chose ? Enfin, oui, elle attendait quelque chose. T'sais, les euuh... (attendez, je compte) les three words, eight letters cursed. Genre le truc, three words, eight letters, and I'm yours. Bah, là j'avais plutôt l'impression que c'était ce qui était en train de se passer. Je me suis rapproché un peu d'elle, et, avec la douceur dont j'étais capable (car oui, ça arrive), j'ai relevé son menton fin et froid et l'ai obligée à me regarder dans les yeux, ses iris chocolatées me faisant presque perdre pied. « Storm, tu fais chier. Je-t'-aime. » ai-je longuement articulé. C'pas mon truc, les trucs romantiques, le tact, toussa, toussa. Je me suis écarté d'elle, en prenant l'air blasé que je gardais presque en permanence, comme si je n'en avais rien à foutre de l'aveu qu'elle venait de m'arracher, et je suis resté de marbre, comme indifférent, stoïque, de la situation, bénissant chaque instant où sa main restait sur mon épaule. Je faisais la moue, j'aimais pas dire ce genre de truc. En même temps, j'avais pas trop eu l'occasion, mais même du manière amicale, familiale, je ne crois pas l'avoir déjà dit, ça, cette poignée de mots maudits. We don't hug., voilà ce qu'aurait dû être la devise des rares Badgley. Ah non, ça c'est les Grymm-Slytherin.
Sa main a glissé jusqu'à la mienne et l'a doucement pressé, bizarre, je ne verrais pas cela avec Eurydice... je l'ai regardé, toujours dans ses iris qui me hantaient tant. « Je suis à toi, irrévocablement et définitivement à toi » me susurra-t-elle à l'oreille, tandis que je frissonnais. Et, vu que je suis con : « Oh, me tente pas. » dis-je, totalement pervers et assumé. Elle avait un léger sourire, et ce regard... tendre qu'elle ma jeté m'a littéralement transporté au-delà de tout. Était-ce moi qu'elle regardait ? J'en doutais encore, mais mes obsidiennes étaient bel et bien coincées dans ses iris chocolatées hantantes. J'ai entr'aperçu ce avec quoi Aldéric me rabâchait « Maaah si tu l'aaaimes ! Et pis, c'très bien l'amour ! » (après, il roulait une pelle à Bree..) et ce que Owen me vantait les mérites « Tu te sens plus léger, comme après du Red Bull. » Il faut dire que Miles est pas très doué en métaphores.. J'ai regardé l'océan satanique de ses yeux, alors qu'elle posait sur mes lèvres un doux baiser. Voilà tant de baisers chastes manqués ; pas ces baisers sans lendemains, non, ces baisers que je décriraient bien comme d'avenir. Ce doux baiser bien vite parti, remplacé par une phrase, par une petite tirade de Lufkin tout simplement excellente -bien que j'avais atteint mon Nirvana sentimental, là. « Ça fait chier ! Réaliser que tout ce à quoi on a pu croire, finalement c’est des conneries. Ça fait chier. » Oh, douce mélodie qui atteint mes oreilles... j'ai souris, un peu. Storm, quelle élégance ! Tout est dans le... le doigté ? « Tu sais j’ai toujours cru que l’amour n’existait pas que c’était une de ces conneries que l’on raconte au gens trop naïfs et rêveurs pourtant finalement me voilà ici dans ta chambre entrain de te dire que je t’aime, c’est drôle n’est-ce pas ? Se dire que tout ce qu’on a pu croire, ça ne veut rien dire finalement, mais je ne le regrette pas parce que juste pour toi je sais que ça vaudra le coup »
Oh god, elle savait donner un surplus d'ego, aussi Storm. J'ai essayé de dire quelque chose, mais je me suis étouffé en la voyant sortir un paquet de cigarettes. Je me suis levé et ai pris les miennes, soufflant déjà un rond de fumée. « L'amour, c'con. » Nan, sérieux, le Choixpeau a un problème dans sa tête et OUI, je suis bien un Lufkin. « Mais l'amour, aussi, c'est agréable, c'est beau, c'est rose... » je tirais une autre bouffée de nicotine... « .. d'ailleurs, c'pour ça qu'c'est chiant. L'amour c'est tes yeux, tes étoiles, l'amour ça vaut le coup. » J'ai haussé les épaules. « Tu crois vraiment qu'ça va le faire ? J'veux dire, entre nous ? Parce que on est un peu... quand même... volages, nan ? Et je crois pas que j'apprécierais de me faire tromper euuuh, tous les soirs... » J'ai souri, vraiment.
Sa main a glissé jusqu'à la mienne et l'a doucement pressé, bizarre, je ne verrais pas cela avec Eurydice... je l'ai regardé, toujours dans ses iris qui me hantaient tant. « Je suis à toi, irrévocablement et définitivement à toi » me susurra-t-elle à l'oreille, tandis que je frissonnais. Et, vu que je suis con : « Oh, me tente pas. » dis-je, totalement pervers et assumé. Elle avait un léger sourire, et ce regard... tendre qu'elle ma jeté m'a littéralement transporté au-delà de tout. Était-ce moi qu'elle regardait ? J'en doutais encore, mais mes obsidiennes étaient bel et bien coincées dans ses iris chocolatées hantantes. J'ai entr'aperçu ce avec quoi Aldéric me rabâchait « Maaah si tu l'aaaimes ! Et pis, c'très bien l'amour ! » (après, il roulait une pelle à Bree..) et ce que Owen me vantait les mérites « Tu te sens plus léger, comme après du Red Bull. » Il faut dire que Miles est pas très doué en métaphores.. J'ai regardé l'océan satanique de ses yeux, alors qu'elle posait sur mes lèvres un doux baiser. Voilà tant de baisers chastes manqués ; pas ces baisers sans lendemains, non, ces baisers que je décriraient bien comme d'avenir. Ce doux baiser bien vite parti, remplacé par une phrase, par une petite tirade de Lufkin tout simplement excellente -bien que j'avais atteint mon Nirvana sentimental, là. « Ça fait chier ! Réaliser que tout ce à quoi on a pu croire, finalement c’est des conneries. Ça fait chier. » Oh, douce mélodie qui atteint mes oreilles... j'ai souris, un peu. Storm, quelle élégance ! Tout est dans le... le doigté ? « Tu sais j’ai toujours cru que l’amour n’existait pas que c’était une de ces conneries que l’on raconte au gens trop naïfs et rêveurs pourtant finalement me voilà ici dans ta chambre entrain de te dire que je t’aime, c’est drôle n’est-ce pas ? Se dire que tout ce qu’on a pu croire, ça ne veut rien dire finalement, mais je ne le regrette pas parce que juste pour toi je sais que ça vaudra le coup »
Oh god, elle savait donner un surplus d'ego, aussi Storm. J'ai essayé de dire quelque chose, mais je me suis étouffé en la voyant sortir un paquet de cigarettes. Je me suis levé et ai pris les miennes, soufflant déjà un rond de fumée. « L'amour, c'con. » Nan, sérieux, le Choixpeau a un problème dans sa tête et OUI, je suis bien un Lufkin. « Mais l'amour, aussi, c'est agréable, c'est beau, c'est rose... » je tirais une autre bouffée de nicotine... « .. d'ailleurs, c'pour ça qu'c'est chiant. L'amour c'est tes yeux, tes étoiles, l'amour ça vaut le coup. » J'ai haussé les épaules. « Tu crois vraiment qu'ça va le faire ? J'veux dire, entre nous ? Parce que on est un peu... quand même... volages, nan ? Et je crois pas que j'apprécierais de me faire tromper euuuh, tous les soirs... » J'ai souri, vraiment.
- Spoiler:
- Désolée, tout petit ;____;
- InvitéInvité
Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Mer 3 Nov 2010 - 20:15
Je veux t'aimer
Comme on aime le soleil
Comme on aime le soleil
« Tu crois vraiment qu'ça va le faire ? J'veux dire, entre nous ? Parce que on est un peu... quand même... volages, nan ? Et je crois pas que j'apprécierais de me faire tromper euuuh, tous les soirs... » Sa dernière phrase venait de me renvoyer ma condition en pleine face et la sienne par la même occasion, il n'avait pas tord et était lucide où allait-on si on restait égal à nous même, j'avais eu l'expérience de Leah avec sa relation libre avec Elia et je ne voulais pas vivre ça, je ne voulais pas que James ou moi endure ça. "Un soir sur deux dans le meilleur des cas ..." dis-je avec un petit sourire, je rigolais bien sur mais je n'étais pas un modèle de fidélité sur terre la vie me l'avait montrer. Je ne comptais plus les coeurs brisés que j'avais semé sur mon passage, j'étais froide et cruelle avec les hommes, je voulais juste me protéger qu'avait-il de mal à ça, je préférais passé pour la pire des salopes que de craqueler un temps soit peu ma carapace. Pourtant avec James tout était différent je ne voulais pas me protéger, je me serrais arraché le coeur à l'instant s'il me l'avait demandé. "Sérieusement James je ne sais pas mais je veux y croire, je veux y croire juste ce soir au moins que ça va le faire, je veux croire qu'on ne se trompera pas, je ne dis pas ce ça sera simple je n'ai jamais laissé de place à l'amour mais essayons et voyons où cela nous mène mais si tu ne préfères pas je comprendrais... Après tout qui suis-je pour te priver de ta liberté."
Mon palpitant battait à allure régulière et cadencée, comme un mécanisme trop bien rodée, froid et insensible comme toute la personne que j'étais depuis bien longtemps, ce soir pourtant je n'avais qu'une envie c'était me réfugier dans ses bras, que le temps dure longtemps, et la vie plus d'un million d'années. La fumée de ma cigarette me voilait légèrement la vue, James avait repris son air distant lui aussi et je m'en voulu tout a coup de lui infliger ça, il n'avait rien demandé et j'avais débarqué avec une chose bien trop lourde que je traînais depuis bien trop longtemps était-ce ma faute si mon coeur s'arrêtait quand il le voyait. Il suffisait de le regarder pour que tout devienne beau et merveilleux, la douleur dont j'étais victime depuis tellement d'année s'estompait, cette impression de vide insoutenable. J’écrasai ma cigarette sur la semelle de ma chaussure comme à mon habitude et rangeai mon mégot dans mon paquet. Detournant les yeux légèrement je me sentais plus mal qu'autre chose pourtant combien de fois l'avais-je vu en rêve, combien de fois avais-je rêvé que ce jour arriverait un jour sans vraiment y croire. Aujourd'hui le destin nous appartenait, à nous seul de savoir prendre le même chemin. "James ... ça te dérange si je dors ici ce soir je ne veux pas remonter" Je me rapprochai à nouveau de lui, je voulais le contact de sa peau avec la mienne, je voulais sentir son odeur près moi, le sentir me protéger parce que je me sentais fragile et vulnérable, il était mon amant, celui qui règnait sur mon coeur et mon âme, il aurait pu vouloir me poignarder à cet instant que je l'aurais embrassé, j'étais à lui et à personne d'autres, d'ailleurs tout le reste me paraissait derisoire.
Il fallait détendre l'atmosphère qui devenait bien trop solennelle à mon goût, James avait toujours sa cigarette dans la main et une idée me vint tout à coup. M'approchant doucement, le laissant croire que j'allais l'embrasser tendrement je reculai au dernier pour prendre sa cigarette de sa main et prendre quelques bouffées. Me levant et me plaçant au milieu de la pièce avec un air de défi j'eus un sourire taquin. "Si tu la veux viens la chercher babe, mais il faudra me passer sur le corps" le regardant avec provocation cette fois ci je continuais, "et pas de la façon que tu pense, espèce d'obsédé sexuel !!" Un rire cristallin s'échappa de mes lèvres, je m'attendais à me faire étaler lamentablement sur le lit ou au pire cloué au sol mais je n'allais pas me rendre sans me battre. "Le viol est interdit je tiens à le préciser après à toi de te débrouiller pour la récupérer et si tu t'en sors bien, il est possible que t'es une surprise!" Je n'avais pas la moindre idée de la surprise qui attendait mais peu importait, j'aurais réussi à détendre l'atmosphère au moins cinq minutes ou alors il allait me prendre pour une tarée, c'était une autre possibilité.
Je l'attendais cigarette entre mes fines lèvres de toute façon ce n'était pas comme si nous ne nous connaissions pas, il savait parfaitement comment j'étais. Et puis j'avais besoin de prouver que notre couple pouvait marcher, ce qu'il ne savait pas c'est qu'une chose risquait tout faire mal tourner une seule petite chose, la seule chose dont je ne parlais jamais, la mort de ma soeur et l'emprisonnement de mon père était un obstacle non négligeable que je gardais bien de dévoiler, il était trois à savoir et je trouvais ça bien assez, Leah ma meilleure amie, ma soeur, qui a vécu cette morte en quasi direct, Elzéard, mon meilleur ami qui m'a soutenu dans les pires moments et que je chéris plus que tout et Sawyer a qui je l'ai dit par erreur soir où j'étais bien trop saoule. Mais ce soir je ne voulais pas y pensé, je voulais vivre cette insouciance que j'avais perdu dans les bras de cet Apollon qui était ... mon petit ami ?! Cette pensée me donnait une drôle d'impression, une impression encore inconnu jusqu'à lors, tant pis s'il fallait vivre ça pour se sentir en paix alors j'étais prête à prendre le risque.
Mon palpitant battait à allure régulière et cadencée, comme un mécanisme trop bien rodée, froid et insensible comme toute la personne que j'étais depuis bien longtemps, ce soir pourtant je n'avais qu'une envie c'était me réfugier dans ses bras, que le temps dure longtemps, et la vie plus d'un million d'années. La fumée de ma cigarette me voilait légèrement la vue, James avait repris son air distant lui aussi et je m'en voulu tout a coup de lui infliger ça, il n'avait rien demandé et j'avais débarqué avec une chose bien trop lourde que je traînais depuis bien trop longtemps était-ce ma faute si mon coeur s'arrêtait quand il le voyait. Il suffisait de le regarder pour que tout devienne beau et merveilleux, la douleur dont j'étais victime depuis tellement d'année s'estompait, cette impression de vide insoutenable. J’écrasai ma cigarette sur la semelle de ma chaussure comme à mon habitude et rangeai mon mégot dans mon paquet. Detournant les yeux légèrement je me sentais plus mal qu'autre chose pourtant combien de fois l'avais-je vu en rêve, combien de fois avais-je rêvé que ce jour arriverait un jour sans vraiment y croire. Aujourd'hui le destin nous appartenait, à nous seul de savoir prendre le même chemin. "James ... ça te dérange si je dors ici ce soir je ne veux pas remonter" Je me rapprochai à nouveau de lui, je voulais le contact de sa peau avec la mienne, je voulais sentir son odeur près moi, le sentir me protéger parce que je me sentais fragile et vulnérable, il était mon amant, celui qui règnait sur mon coeur et mon âme, il aurait pu vouloir me poignarder à cet instant que je l'aurais embrassé, j'étais à lui et à personne d'autres, d'ailleurs tout le reste me paraissait derisoire.
Il fallait détendre l'atmosphère qui devenait bien trop solennelle à mon goût, James avait toujours sa cigarette dans la main et une idée me vint tout à coup. M'approchant doucement, le laissant croire que j'allais l'embrasser tendrement je reculai au dernier pour prendre sa cigarette de sa main et prendre quelques bouffées. Me levant et me plaçant au milieu de la pièce avec un air de défi j'eus un sourire taquin. "Si tu la veux viens la chercher babe, mais il faudra me passer sur le corps" le regardant avec provocation cette fois ci je continuais, "et pas de la façon que tu pense, espèce d'obsédé sexuel !!" Un rire cristallin s'échappa de mes lèvres, je m'attendais à me faire étaler lamentablement sur le lit ou au pire cloué au sol mais je n'allais pas me rendre sans me battre. "Le viol est interdit je tiens à le préciser après à toi de te débrouiller pour la récupérer et si tu t'en sors bien, il est possible que t'es une surprise!" Je n'avais pas la moindre idée de la surprise qui attendait mais peu importait, j'aurais réussi à détendre l'atmosphère au moins cinq minutes ou alors il allait me prendre pour une tarée, c'était une autre possibilité.
Je l'attendais cigarette entre mes fines lèvres de toute façon ce n'était pas comme si nous ne nous connaissions pas, il savait parfaitement comment j'étais. Et puis j'avais besoin de prouver que notre couple pouvait marcher, ce qu'il ne savait pas c'est qu'une chose risquait tout faire mal tourner une seule petite chose, la seule chose dont je ne parlais jamais, la mort de ma soeur et l'emprisonnement de mon père était un obstacle non négligeable que je gardais bien de dévoiler, il était trois à savoir et je trouvais ça bien assez, Leah ma meilleure amie, ma soeur, qui a vécu cette morte en quasi direct, Elzéard, mon meilleur ami qui m'a soutenu dans les pires moments et que je chéris plus que tout et Sawyer a qui je l'ai dit par erreur soir où j'étais bien trop saoule. Mais ce soir je ne voulais pas y pensé, je voulais vivre cette insouciance que j'avais perdu dans les bras de cet Apollon qui était ... mon petit ami ?! Cette pensée me donnait une drôle d'impression, une impression encore inconnu jusqu'à lors, tant pis s'il fallait vivre ça pour se sentir en paix alors j'étais prête à prendre le risque.
- InvitéInvité
Re: Chambre de James Melchior Dragan Badgley
Ven 19 Nov 2010 - 15:07
« I've still got nothing »
- « Un soir sur deux dans le meilleur des cas... » C'était pas drôle, non, pas drôle. Mais tellement vrai que ça a failli me faire lâcher un rire hystérique, que j'ai professionnellement changé en petit sourire retenu. Je venais de soulever un pan d'un question que je n'aurais jamais dû poser, et je m'en mordais les lèvres de déception de mon cerveau de presque-Lufkin. « Sérieusement James je ne sais pas mais je veux y croire, je veux y croire juste ce soir au moins que ça va le faire, je veux croire qu'on ne se trompera pas, je ne dis pas ce ça sera simple je n'ai jamais laissé de place à l'amour mais essayons et voyons où cela nous mène mais si tu ne préfères pas je comprendrais... Après tout qui suis-je pour te priver de ta liberté ? » reprit Eurydice, me tirant de mes larges réflexions sur mon intelligence inexistante maladive. Je la regardais, faisant des yeux comme des Gallions. Elle avait le chic pour arriver à me faire sourire, dire des choses tropbienpastropbienmaisonveutycroire, et aussi pour me rendre tout fébrile rien qu'à l'idée de vouloir la laisser seule. Et rester seul aussi, accessoirement. « Eurydice... » Que dire, que dire, que choisir ? « ... mais on s'en fout. Essayons, comme tu dis. On verra bien. » Sourire de débile. « Après tout, nous, Lufkin, réussissons tout ce que nous entreprenons. » Voix prétentieuse, narcissique. J'adore. Je m'adore. Pourtant, quelque part, il y avait cette retenue. Imaginez un instant que finalement, cela ne marche pas. Et dieu sait qu'il y a beaucoup de chances pour que cela ne marche pas. Mais je l'espérais, du plus profond de mon cœur. Et va te faire foutre, papa.
« James ... ça te dérange si je dors ici ce soir je ne veux pas remonter » Je tirais une bouffée de cigarette,
L'ambiance pesante qui s'était installée dans ma chambre venait de se dissiper, et il faut dire que j'admirais grandement cette jeune femme pour cela. Joli petit brin de femme.. Je me levais lentement, la regardant avec un sourire tout aussi pervers qu'auparavant. Ou qu'au paravent, comme vous voulez. « On dit "et pas de la façon dont tu penses", indigne Lufkin. » ai-je sourit avant de m'élancer vers elle rapidement. De mes bras, j'ai entouré sa fine taille pour la faire tomber sur le vieux fauteuil miteux en forme de gant de baseball (le truc trop kitsch) et en essayant de récupérer ma cigarette. Finalement, voyant que cela ne marchait pas, mes doigts vinrent à la rencontre de son ventre qu'ils chatouillèrent allégrement. « Ma... » Je posais un baiser chaste sur sa joue. « ... clope ! » Eurydice me semblait si légère, ainsi, à jouer comme cela. Ça avait un goût d'éternité, de liberté. Qui avait dit que toutes les roses avaient des épines ? Là, j'aurais bien voulu faire un doigt d'honneur à toute personne qui m'avait démoralisé ces derniers mois.