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♪ Une bataille perdue d'avance
Dim 12 Déc 2010 - 15:02
«Une amitié qui ne peut pas résister aux actes condamnables de l'ami n'est pas une amitié. »
La cuisine était un endroit rigolo. Je l’aimais bien. Il y avait toujours de l'animation, des tas d'elfes de maison sympathiques et une poire chatouilleuse pour y entrer. Que demander d’autre? Aussi, je n'attendais pas d'avoir faim pour y mettre les pieds. Je m'y rendais comme si j’allais au pub, où dans ma salle commune. Je faisais presque partie du décor. Bon, un décor étonnant et voyant, mais ça, les elfes de maisons étaient loin de s'en formaliser. C'était la raison pour laquelle, après manger, je m'y étais rendue pour potasser un livre sur les créatures magiques. Mon dernier cours sur les chevaux ailés et autres hippogriffes m’avait laissé une forte impression et j’avais décidé d'en apprendre plus sur le sujet. Et, si je n'étais pas le seul à agir de la sorte, je devais cependant être l'unique élève à aller étudier dans les cuisines. J’adorais cette pièce, je n'y pouvais rien. Dès ma première année, j’avais été en mesure de la trouver. Certes, pas seul, mais je l’avais trouvé. C'était un tableau qui lui avait filé le tuyau. Car oui, j’étais en bon terme avec nombres de tableaux du château. Faut dire aussi, que je me distinguais par mon étonnant dynamisme, je me singularisais également par mes fous projets. Des projets que je n’étais pas prêt d'abandonner. J’étais bornée quand je m'y mettais... Ainsi, l'un de mes projets visait à réunir tous les tableaux de Poudlard dans un seul grand. Et j’étais sans doute le seul à ne pas avoir conscience que c'était irréalisable. Non, pour quelqu'un comme moi, il suffit simplement qu'on croit suffisamment fort à quelque chose pour qu'il se réalise. Amis de la philosophie Disney, bonjour. Ca oui, j’étais rêveur, mais c'était aussi ce qui faisait mon charme. Un charme qui pouvait se briser dès l'instant où je partais dans l'un de mes raisonnements tordus et incompréhensibles. Allez savoir où je puisais toutes ses explications. C'était assez effrayant en soit. Mais pour le moment, j’étais seul. Pour une fois discret, je levais les yeux de mon bouquin et observa les lieux. Je demandais à manger aux elfes et alors que je me levais pour aller me faire mon propre gâteau, je faillis frôlais la crise cardiaque. Tout ça à cause d'un chat qui traînait dans les cuisines depuis un petit moment maintenant. Pendant que je lisais, il était venu à plusieurs reprises se frotter contre mes jambes que j’'avait accueilli avec joie. Vous pensez bien... En tout cas, il semblait que le chat venait de se mettre à galoper partout. « Viens la le chat, minou, minou ! ». Je passais la tête sous la table et la ressortit rapidement. Je pris le chat dans mes mains et plaça son visage contre le miens. « T'imagines si un elfe se faisait mal ? Obligé d'aller à l'infirmerie. Ou pas, en fait. Ca existe les médecins pour elfe ? ». J’étais un allumé, on s'en apercevait rapidement. Mais bon, je me plaisais comme j’étais, et puis je m'en apercevais à peine. Aussi, je me saisis d'une fraise que j’entrepris de grignoter doucement. J’avais faillit m'étouffer l'autre jour avec un gâteau en discutant avec un des elfes, il m’expliquait comment faire des gâteaux à la citrouille, alors depuis, je faisais attention quand je mangeais quelque chose, et puis quand c’était bon, je faisais durer le plaisir en mangeant lentement. Et non, je n’avais pas lâché cette absurde idée. Je me remis dans la confection de mon gâteau au chocolat, je pris une cuillère et commençais à fouetter de toutes mes forces les œufs, quand j'entendis des bruits de pas ressonait dans mon dos, je m'arreta deux secondes, tendis l'oreille,ressera mon etreinte autour du manche de mon fouet, prêt a le brandir telle une arme mortel :canne: .
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: ♪ Une bataille perdue d'avance
Sam 1 Jan 2011 - 19:30
♕ A BATTLE LOST BEFOREHAND .
Ces derniers temps, il s’était passé énormément de choses dans ma vie. Des choses à laquelle je ne mettais pas préparée et qui aujourd’hui, allait tout changer. Adossée contre le mur de ma fenêtre tout en scrutant le parc qui s’étendait à perte de vue, je repensais à mes premières années à Hungcalf et tout ce qui avait pu m’arriver. Je repensais … à ces rencontres qui vous changent la vie, ces personnes qui font que vous grandissez, gagner en maturité ou bien au contraire … vous pousse dans le monde insouciant de l’enfance. C’est alors que mes songes s’arrêtèrent sur un visage familier : Noah. Noah Woodman … le gringalet aux yeux turquoises qui n’était autre que mon meilleur ami, mon confident … mon moi au masculin. Entre nous, tout n’avait pas été très rose, mais nous nous apprécions tellement qu’il était impossible –l’un comme l’autre- de se faire la tête trop longuement. Nous avions besoin d’être ensemble … besoin de tout nous raconter et de se confier. Mais en repensant à tout cela, j’eu un pincement au cœur. Lui et moi ne nous étions pas vus depuis bien trop longtemps. Chacun de nous avait fait sa vie de son coté et nous nous étions en quelques sorte perdu de vue. Oh je savais bien que ce n’était l’affaire que de quelques semaines, mais pour moi, c’était une éternité. Je me demandais alors quand est-ce que je finirais par l’apercevoir au détour d’un couloir et lui sauter dessus comme à chaque fois que je le voyais. Noah … il manque tellement ce bougre d’âne. Lui et ses bêtises … son humour décalé, sa folie passagère et ses pulsions incontrôlables. Inconsciemment, je me mis à rire doucement. Pensé à lui me faisait du bien.
« Alexandra ? On va bientôt diner tu viens avec nous ? »
Tournant légèrement la tête pour identifié les voix qui me parvenait de la porte, je reconnus deux filles de ma maison. Sidonie et Clémence, deux jeunes Wright que j’avais aidé quelques heures plus tôt pour leur devoir de métamorphose. Attendrie par leur demande et les visages enjoués qu’elles arboraient, je leur répondis oui. Je m’arrachai donc à mes pensées et enfila rapidement un gilet en laine avant de les suivre. Les nuits au château étaient froides ces derniers temps et l’hiver n’était pas près de partir de si tôt. « Alors les filles ? Vous avez terminé votre devoir sans heurt ? » Leur demandais-je avec une sourire sincère. « Oh ca n’a pas été simple, mais nous y sommes arrivées. Nous sommes peut être pas aussi bêtes que des trolls des montagnes » plaisanta Sidonie en faisant un clin d’œil complice à son acolyte. « Sans doutes … » lui répondais-je amusée.
Nous continuèrent d’avancer bon train et nous finirent par atteindre la grande salle au bout de quelques minutes. Nous étions en avance sur l’heure du diné ; il restait surement une bonne heure avant que les plats de la cuisine soient envoyés par magie sur nos tables, mais le réfectoire était déjà plein. Ces rudes et froides journées nous affamaient tous et même si nous devions patienter, nous préférions attendre ici, au beau milieu de tout le monde. L’ambiance était bon enfant –comme d’habitude- et les rires ainsi que le bruit des conversations me parvenaient aux oreilles. « C’est agréable de voir autant de chaleur » m’exclamais-je plus pour moi-même que pour mes voisines. Cependant, celles-ci acquiescèrent avec vigueur et m’entrainèrent vers la table des rouges et or. Une fois assises, nous nous mirent à parler de tout et de rien. Nous relacions les potins de Gossip Witch et bien entendu nous finirent par causer garçons. « Tu sais j’ai entendu dire qu’une élève sortait avec le professeur de potions » gloussa Clémence « et d’après ce qu’on dit, ce serait une Wright ! Tu entends ça Alexandra ?! ». La blondinette se mit à rire de plus en plus fort et sa voisine se joignit à elle. Quand à moi … une bouffée de panique me submergea, mais j’avais bien heureusement appris -depuis longtemps- à contrôler mes émotions. Je me mis alors à rire avec elles pour ne pas éveiller de soupçons. « On aura vraiment tout vu et tout entendu ici ! » rigolais-je tout bas tout en regardant ailleurs. « Bon ! Je vais aller faire un tour aux cuisines pour voir si je ne trouve pas un truc à grignoter en attendant le repas. Je vous ramène un truc à manger ? » M’empressais-je de demander. Les filles, bien qu’étonner par ma soudaine envie de mettre les voiles, me dirent qu’elles ne voulaient rien. Je pris donc congé le plus rapidement possible tout en faisant attention à ne pas marcher trop vite. Une fois sorti de la grande salle, je m’adossais lourdement contre la grande porte en bois de massif et soufflais. Cette situation commençait vraiment à être pesante … mais je l’avais choisi, alors ce n’était pas le moment de craquer. Reprenant mes esprits, je fonçai vers les escaliers menant aux sous sols et ne regarda pas en arrière. En quelques –grandes- enjambées, je finis par atteindre l’accès aux cuisines : le tableau qui -comme à Poudlard- arborait fièrement une belle poire. Doucement, j’approchai mon doigt pour la gratter, et la porte s’ouvra lentement.
C’est alors que des odeurs délicieusement épicées vinrent émoustiller mes papilles. Le bruit des casseroles et des elfes aux fourneaux me parvinrent et … un sourire de soulagement s’afficha lentement sur mon visage anxieux. J’aimerais entendre ces bruits rassurants de la cuisine. C’était un endroit agréable pour se reposer et se détendre en toute tranquillité. Je m’enfonçai alors dans le petit passage menant à la grande salle orangé et fit attention de ne pas trébucher sur quelque chose quand une voix familière me parvint. Intriguée, je passai la tête par l’ouverture menant directement aux fourneaux et aperçu … Noah ! Surprise, j’ouvris grands les yeux avant de me jeter sur lui.
« Noaaaah ! Au bon sang ! Je suis tellement contente de te voir ! » Criais-je à moitié hystérique, tout en le couvrant de baisers. Par Merlin … jamais je n’avais été aussi contente de revoir sa petite frimousse et ses grands yeux bleus. « Mais enfin qu’est ce que tu fais là ? » finis-je par lui demander « et … et tu étais où ces dernières semaines !! ». C’était plus fort que moi … il fallait que je râle. J’avais été tellement frustrée de ne pas le voir, qu’il allait maintenant en faire les frais !
« Alexandra ? On va bientôt diner tu viens avec nous ? »
Tournant légèrement la tête pour identifié les voix qui me parvenait de la porte, je reconnus deux filles de ma maison. Sidonie et Clémence, deux jeunes Wright que j’avais aidé quelques heures plus tôt pour leur devoir de métamorphose. Attendrie par leur demande et les visages enjoués qu’elles arboraient, je leur répondis oui. Je m’arrachai donc à mes pensées et enfila rapidement un gilet en laine avant de les suivre. Les nuits au château étaient froides ces derniers temps et l’hiver n’était pas près de partir de si tôt. « Alors les filles ? Vous avez terminé votre devoir sans heurt ? » Leur demandais-je avec une sourire sincère. « Oh ca n’a pas été simple, mais nous y sommes arrivées. Nous sommes peut être pas aussi bêtes que des trolls des montagnes » plaisanta Sidonie en faisant un clin d’œil complice à son acolyte. « Sans doutes … » lui répondais-je amusée.
Nous continuèrent d’avancer bon train et nous finirent par atteindre la grande salle au bout de quelques minutes. Nous étions en avance sur l’heure du diné ; il restait surement une bonne heure avant que les plats de la cuisine soient envoyés par magie sur nos tables, mais le réfectoire était déjà plein. Ces rudes et froides journées nous affamaient tous et même si nous devions patienter, nous préférions attendre ici, au beau milieu de tout le monde. L’ambiance était bon enfant –comme d’habitude- et les rires ainsi que le bruit des conversations me parvenaient aux oreilles. « C’est agréable de voir autant de chaleur » m’exclamais-je plus pour moi-même que pour mes voisines. Cependant, celles-ci acquiescèrent avec vigueur et m’entrainèrent vers la table des rouges et or. Une fois assises, nous nous mirent à parler de tout et de rien. Nous relacions les potins de Gossip Witch et bien entendu nous finirent par causer garçons. « Tu sais j’ai entendu dire qu’une élève sortait avec le professeur de potions » gloussa Clémence « et d’après ce qu’on dit, ce serait une Wright ! Tu entends ça Alexandra ?! ». La blondinette se mit à rire de plus en plus fort et sa voisine se joignit à elle. Quand à moi … une bouffée de panique me submergea, mais j’avais bien heureusement appris -depuis longtemps- à contrôler mes émotions. Je me mis alors à rire avec elles pour ne pas éveiller de soupçons. « On aura vraiment tout vu et tout entendu ici ! » rigolais-je tout bas tout en regardant ailleurs. « Bon ! Je vais aller faire un tour aux cuisines pour voir si je ne trouve pas un truc à grignoter en attendant le repas. Je vous ramène un truc à manger ? » M’empressais-je de demander. Les filles, bien qu’étonner par ma soudaine envie de mettre les voiles, me dirent qu’elles ne voulaient rien. Je pris donc congé le plus rapidement possible tout en faisant attention à ne pas marcher trop vite. Une fois sorti de la grande salle, je m’adossais lourdement contre la grande porte en bois de massif et soufflais. Cette situation commençait vraiment à être pesante … mais je l’avais choisi, alors ce n’était pas le moment de craquer. Reprenant mes esprits, je fonçai vers les escaliers menant aux sous sols et ne regarda pas en arrière. En quelques –grandes- enjambées, je finis par atteindre l’accès aux cuisines : le tableau qui -comme à Poudlard- arborait fièrement une belle poire. Doucement, j’approchai mon doigt pour la gratter, et la porte s’ouvra lentement.
C’est alors que des odeurs délicieusement épicées vinrent émoustiller mes papilles. Le bruit des casseroles et des elfes aux fourneaux me parvinrent et … un sourire de soulagement s’afficha lentement sur mon visage anxieux. J’aimerais entendre ces bruits rassurants de la cuisine. C’était un endroit agréable pour se reposer et se détendre en toute tranquillité. Je m’enfonçai alors dans le petit passage menant à la grande salle orangé et fit attention de ne pas trébucher sur quelque chose quand une voix familière me parvint. Intriguée, je passai la tête par l’ouverture menant directement aux fourneaux et aperçu … Noah ! Surprise, j’ouvris grands les yeux avant de me jeter sur lui.
« Noaaaah ! Au bon sang ! Je suis tellement contente de te voir ! » Criais-je à moitié hystérique, tout en le couvrant de baisers. Par Merlin … jamais je n’avais été aussi contente de revoir sa petite frimousse et ses grands yeux bleus. « Mais enfin qu’est ce que tu fais là ? » finis-je par lui demander « et … et tu étais où ces dernières semaines !! ». C’était plus fort que moi … il fallait que je râle. J’avais été tellement frustrée de ne pas le voir, qu’il allait maintenant en faire les frais !
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