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« I wish a took a photograph, for every moment that we laughed » ♣ Charlie
Sam 15 Jan 2011 - 12:24
Je posais la petite pastille orangée sous ma langue, me délectant de son goût sucré. Nouvelle chambre, dernière chambre, plus petite chambre, mais cela me suffisant amplement. Me renversant sur le lit encore vierge de toutes nuits, je regardais le plafond avec un sourire bêta, conscient que j'avais sûrement l'air bête. Blancs et froids, les murs étaient sans vie. Cela m'attristait beaucoup, mais je savais que j'aurais tout le temps qu'il fallait pour les remplir de posters ou de trucs idiots. Les cartons, dans la chambre, s'empaquetaient. Plus ou moins gros, plus ou moins longs, plus ou moins lourds ; j'étais le roi de ce royaume de carton. Je résistais à l'envie de fumer un peu, pour évacuer le stress du décalage horaire et de voyage. Après tout, Charlie et moi avions un deal : pas de cigarettes pendant une semaine, et surtout, pas dans l'appartement. Nous le partagions avec Silver et sa sœur -ainsi que celle de Charlie. Ainsi, inutile de les habituer à la cigarette. Elles auraient tout le temps pour sombrer dans la cigarette. Et le plus tard sera le mieux. Ainsi laissais-je mon esprit s'évader, ignorant l'appel silencieux des cartons, prêts à être déballés. C'était vraiment trop cool. Quoi ? Tout. Les Anglais. L'Angleterre. Les sandwichs aux pâtes non existants. Les Hungcalfiens. La débauche, les cigarettes, les culottes, la drogue, l'alcool, tout. Retrouver des gens de Salem, Dayton, Charlie, James. Tout ça, c'était top. Rencontrer Eurydice. Tiens, celle-la, je l'aurais presque cru innocente, dans ses lettres. La réalité est tellement décevante. A ce souvenir, inconsciemment, je souris doucement tout en me remémorant la tête de zombie qu'elle avait tiré, en sous-vêtements et totalement défoncée. C'était tellement bien, comme une nouvelle vie, cette nouvelle école. Une bouffée d'oxygène dans un monde de dioxygène -mais qu'est-ce que je dis ? Qui ignorait que l'oxygène était une molécule composée de l'atome de dioxygène. Oh mon dieu, j'arrive à me défoncer sans rien. Je suis génial. Je n'en avais jamais douté, mais là, c'était flagrant. Non ? Je résistais à la tentation des cigarettes. Ne pas y penser. Mais, même quand je ne les regardais pas, leur présence se faisait sous ma peau, j'avais la chair de poule. Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder, non ? Pourtant, comme on le sait tous, un deal est un deal. Et un deal pas respecté est une trahison. Je ne suis pas untrashiseurtraître, non. Surtout pour Charlie. Charlie. Je souris, encore. Elle m'avait manqué, cette rouse/orange/blonde/rose. J'aimais beaucoup Charlie, bien qu'elle fût partie trop.. rapidement à mon goût. Croyez-le ou non, je ne me rappelais pas qu'elle venait ici, à Hungcalf, et ce fût par pur hasard que je la reconnus. Ce fût un hasard heureux.
Finalement, je pris mon courage à deux mains et réussir à m'asseoir sur mon lit fait -pour la première fois de ma vie. Je pris le carton le plus proche et l'ouvrit, avec appréhension. Certaines personnes étaient maniaques, perfectionnistes -intelligentes- et marquaient ce qu'il y avait dans tel ou tel carton. Moi, j'y allais en freestyle. C'est comme ça que mon tout premier ukulélé tout vieux s'était retrouvé avec un gros paquet de marshmallows, à l'instant. Mon estomac se retourna, alors que j'avalais enfin la pastille. J'ouvris le paquet de sucreries et en mis trois dans ma bouche, rapidement, comme un voleur. J'eus finis le paquet en un peu moins que trois minutes et j'avais un peu la nausée. C'était triste, la dépendance que j'avais développée pour le sucre. Je ne savais que faire, et je pris l'instrument, passant une dizaine de minutes à le accorder à la perfection. J'étais pris d'une grande flemme de déballer tout cela. C'était ze mission. Déballer tout ça. Mes doigts volaient sur les cordes, et c'est dans un silence complet que j'écoutais le doux son qu'elles produisaient. J'ajustais consciencieusement, fronçant les sourcils lorsque cela n'allait pas du tout. L'humidité lui réussit pas, à celui-là. J'avais le mérite de ne pas avoir besoin de la technologie pour faire mes instruments. Je dus m'endormir, par la suite, car quand je me redressais, la fenêtre indiquait midi, vu la position du soleil et les airs « oh-il-fait-trop-chaud » des gens dans la rue. Je regardais le soleil à son zénith, avec un sourire et les yeux plissés par sa lumière exquise. Je me passais une main dans les cheveux, essayant de mieux voir. Inutile. Je me laissait aller sur le lit, ne retrouvant pas un sommeil éphémère. Du bout des doigts, ce fût la bouteille de coca qui remplaça la cigarette à mes lèvres. Les formes psychédéliques dont elle était pourvue me donnait envie de partir high, d'arrêter d'être raisonnable. « Coke Mika » Ah nan, alors. Quelle tantouze, ce mec. Inutile de dire que je n'appréciais pas trop ce qu'il faisait. Je préférais mon talent divin. Enfin, divin, tout est relatif, évidemment. Je finis doucement la boisson avant de finalement dompter mon esprit flemmard et m'asseoir parterre et de tirer vers moi un vrai carton.
Tournant en rond dans la chambre presque remplie, je finis par -après quelques heures- avoir enlevé le plus gros : il me restait environ un tiers à déballer. J'étais fier de moi, il faut dire. Je m'étirais longuement, regardant les chapeaux déballés. Je mis mon préféré avec un air heureux de la vie. Quelques coups furent sans doute tapés à la porte -sans doute, je n'en avais aucune idée car j'étais en train de sauter sur le lit comme un malade- et je tournais mes prunelles chocolats vers la nouvelle personne, qui venait d'entrebâiller la porte. Je souris et, sautant une dernière fois, j'atterris en position assise. « Charlie ! » fis-je joyeusement à la belle rousse. Belle, belle rousse.
- Spoiler:
- tumblr & what does it take, dave days
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Re: « I wish a took a photograph, for every moment that we laughed » ♣ Charlie
Ven 28 Jan 2011 - 22:47
- Exactement une semaine, les boîtes avaient été complètement vidées la veille de mon côté et maintenant Robin venait d’arriver avec ses tonnes de boîtes le matin même. J’avais été en classe et j’avais laissé mon nouveau colocataire seul à la maison pour qu’il s’installe tranquillement. L’appartement était parfait, je le partageais ce petit paradis nouveau avec ma sœur jumelle, Andy, Silver une amie avec qui je partageais une passion pour la musique, sa petite sœur Emma âgée de six ans et Robin. Robin, ou plutôt Spark comme il voulait qu’on l’appelle, était mon meilleur ami. Je le connaissais depuis l’âge de onze ans lorsque j’étais entrée en Dayton. Lorsque j’étais partie ce matin, Robin était déjà en train d’explorer les moindres recoins de son nouvel environnement, tel un petit chaton dans sa nouvelle maison. Il avait fait léviter ses cartons jusqu’à sa chambre et ceux-ci s’empaquetaient l’un par-dessus l’autre devant les murs blancs. Marcher jusqu’à Hungcalf aujourd’hui ne fut pas facile, cette douce cigarette qui habituellement emplissait mes poumons m’était interdite. J’avais fait un deal avec Spark. De plus la cigarette, ce doux bâton de tabac nous était interdit à tous dans l’appartement. Nous ne souhaitions pas que la petite sœur de Silver puisse même envisager l’avenir d’une fumeuse de cigarette. La petite avait bien le temps de s’y faire initier lorsqu’elle se retrouverait à Poudlard dans cinq ans.
Sur le chemin des cours, je réussis tant bien que mal à me retenir de ne pas allumer aucune des cigarettes du paquet neuf qui se trouvait dans mes poches. En cours je n’avais aucune envie d’écouter. Je réfléchissais à ce qui allait se passer. Maintenant que Robin vivait avec moi je pourrais le voir tout les jours, mais pourtant j’avais ce besoin de lui parler. À partir du moment où Robin avait débarqué à Norwich je m’étais promis que je devais lui dire. Je devais lui avouer mes sentiments puisque ce que je ressentais était en train de devenir une chose très peu saine pour moi. Garder toute ces pensés depuis des années et tout cet amour par peur était idiot. Je ne pouvais m’en empêcher, sur le chemin du retour, je stressais. Je ne voulais pas transplanner jusque chez moi parce que je voulais prendre le temps de réfléchir à ce que j’allais dire, aux mots que j’allais utiliser ainsi qu’à l’idée d’encore garder cela pour moi. J’étais tellement stressée que je ne me rendis même pas compte d’avoir allumée une cigarette et d’en avoir tirée deux bonne bouffées. Je venais de céder à la tentation, mais j’avais une raison non? En arrivant je devrais cacher à Spark l’odeur, puisque un deal qui n’était pas respecté pour Spark était une trahison et ça la jeune fille que j’étais le savait, ce qui me faisait un peu de peine. Je n’avais pas pu résister. J’étais faible. La merveilleuse nicotine qui entrait dans mes poumons était merveilleuse et sur le coup j’en profitais et je me disais que de toute façon le mal était fait. Il était trop tard pour gaspiller ce petit bâton blanc qui emplissait mes poumons.
Et voilà, j’étais arrivée devant le bâtiment qui me servait de maison depuis mon arrivée. La seule différence? Je ne vivais pas sur le même étage et maintenant j’avais des colocataires bien différents de ceux avec qui je vivais auparavant. Maintenant que je vivais avec Silver, Emma, Andy et Spark tout allait être différent. J’avais été si surprise lorsque j’avais apprit qu’un certain Robin était à Hungcalf que je m’étais aussitôt informée de qui était ce Robin pour découvrir que Robin n’était nul autre que mon ami de toujours, Spark. La joie dans mon cœur avait été si grande lorsque j’avais retrouvé celui qui faisait battre mon cœur. Il ne le savait pas bien entendu et cela devait rester ainsi, encore un moment… J’écrasais de mon pied le bonheur que je venais de vivre sentant rapidement la culpabilité entrer en moi. Je sortais une gomme à la menthe de ma poche arrière et je mâchais celle-ci férocement espérant que l’odeur de la menthe camouflerait celle de la cigarette. Je montais l’escalier lentement, me disant que si je prenais mon temps à arriver en haut l’odeur du bâtiment qui ne sentait pas très bon allait prendre le dessus sur celle de la cigarette.
Lorsque finalement je me retrouvais devant la porte je voulus l’ouvrir, mais celle-ci était verrouillée. Je sortie donc de ma poche ma clef et débarra celle-ci. J’étais convaincu d’être seule pourtant je fus surprise d’entendre quelques bruits un peu plus loin dans la maison. Je me doutais que ceux-ci vinrent de la chambre de Robin et je m’y dirigeais aussitôt. J’approchais, la porte était fermée. J’y cognais quelques coups avant de finalement ouvrir la porte lentement. C’est alors que je vis Spark son chapeau préféré sur la tête en train de sauter sur son lit comme un petit enfant. Il restait encore le tiers de ses boîtes qui étaient pleines et ses prunelles chocolat s’étaient tournées vers moi. Son sourire m’avait tellement manqué et le voir sourire comme ça me faisait du bien. Il sauta une dernière fois pour finalement atterrir en position assise sur son lit. D’un ton si joyeux il prononça mon nom avec toute la joie possible. De mon côté je souris aussi, dévoilant mes dents blanches. Oubliant un instant que je sentais probablement la cigarette je me jetais sur le lit de Spark en me jetant dans ses bras et le serrant contre moi.
« Tu m’as manqués… »
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Re: « I wish a took a photograph, for every moment that we laughed » ♣ Charlie
Sam 29 Jan 2011 - 16:51
Elle m'offrit un sourire désarmant et je gardais le mien, content de retrouver cette amie de toujours. A mes yeux, Charlie comptait beaucoup car amicale, gentille, drôle, rousse -ce qui était, disons-le, vraiment fun- et c'était mon amie d'enfance. Depuis toujours, y'avait eu Charlie, moi, nos guitares, du sucre et les pulls pourris de ma mère. Et j'espérais sincèrement que ça ne changerait pas de si tôt ; notre amitié était telle que je ne l'avais jamais vue autrement qu'une amie. Meilleure amie. Quels beaux mots. Elle a plongé sur moi et m'a pris dans ses bras, alors que je souriais comme un dément, avant de laisser échapper un bref cri de surprise. Je l'enlaçais moi aussi, tout contre moi. « Tu m’as manqué… » m'a-t-elle dit et mon sourire est resté pareil, alors que je la serrais d'autant plus. « Tu m'as manquée aussi, Cha' » ai-je finit par dire. C'était absolument vrai. Son départ m'avait fait un gros froid. Je n'avais plus eu envie de la revoir, tant son départ avait été difficile.. et amer, aussi. Moi, je voulais partir et on m'en empêchait. Mais la rancœur qui avait pris place dans mon cœur avait été vite remplacée par des sourires et des airs détachés alors que non, je ne m'en foutais pas du tout. Adieu les délires avec ma rousse préférée. Or, elle était de retour. Donc adieu les heures solitaires à jouer de la guitare sans conviction. Je l'ai écartée un peu de moi et l'ai regardée dans les yeux, avant de lui embrasser le front et de la resserrer contre moi – alors que mes pommettes s'enflammaient, mais c'est un détail. « J'étais en train de limite désespérer, tu vois, sans un éclat de roux dans ma vie » me suis esclaffé avant de l'écarter encore un peu, humant son odeur si chère. J'ai tiré une tronche pas possible, à mi-chemin entre la grimace et le sourire pauvre. J'ai eu un regard en coin pour elle, alors qu'un sourire de la même teneur étirait mes lèvres et soulevait mes pommettes. « Tu m'passes un chewing-gum, dis ? J'eus un sourire mi-gentil mi-canaille. Car, vois-tu, paraît que ça fonctionne très bien contre l'odeur de la cigarette. Il paraît. » Grand sourire. Ah ah, dans ta gueule, Charlie, tu croyais m'avoir ainsi ? J'ai poussé un léger cri de joie en la regardant, triomphant avec le sourire en coin qui va avec. Je la pointais de mon index, avec un air légèrement triste que je n'ai pas pu réprimer. Le fait qu'elle n'ait pas fait le deal jusqu'au bout m'attristait légèrement, effectivement, mais, songeais-je, on aurait tout le temps d'en refaire : nous avions une année devant nous. Mon index, toujours impérialement pointé sur son nez, souriait à ma place. Oui, j'avais tellement rien à faire que j'avais dessiné des petites têtes sur mes doigts. Je suis vraiment grave. « T'as perdu, Charlie et j'ai donc le droit.. Je me levais sur le lit, et, de toute ma hauteur, continuait de la pointer du doigt. ..de te donner un gage, ah ah ! » ai-je achevé, avec un grand sourire bientôt suivi d'un rire.
J'ai eu un sourire avec un penchant sadique, tandis que je contemplais la rousse. Mon regard glissa sur son corps, s'attardant sur son visage, pour finalement regarder les cartons tandis qu'un sourire sadique -encore plus- s'étirait sur mon visage, ce qui aurait fait frissonner un carnivore en manque de fibres. Je pris un air un peu à la.. Gandalf le blanc (oui, celui descend la montagne à côté du gouffre de Helm dans les Deux Tours. Quoi ? De quoi je parle ? Mais du Seigneur des Anneaux, évidemment. Bande d'incultes. Bref, Gandalf le Blanc, c'est celui avec la grande barbe.. blanche, et les vêtements assortis, vous voyez ? Joué par Ian McKellen. A côté d'Orlando Bloom. A évidemment, maintenant, on s'en souvient.. ) et la regardais avec un air sage et gentil à la fois. « Moi donner ordres à toi pendant trois jours ! Jours trois durant, toi, Charlie.. je me souvenais plus de son deuxième prénom... Euh.. Alana! Mayer, seras tu mes ordres souuuuus ! » Et que j'imitais le bruit de Dark Vador, mon visage toujours étiré dans un sourire mi-sadique, mi-triomphal. Je dérivais vite en juke-box, avant de retomber mollement sur le lit, la poitrine secouer de rire. « Et la réponse est non. Tu n'as pas le choix, sweetheart. » Sourire en coin.
- HRP:
- Je suis désolée, je crois que c'est le pire RP que j'ai jamais fait XD Il est court, nul et n'a aucun intérêt >.>