_ _ _

" Apparemment, il y aurait une fête d’intégration pour les premières années, tu le crois ca ? "

" Quoi, tes pas au courant ? -rire-, pourtant plein d’affiches sont placardées un peu partout dans le château ! Ce serait un bal masqué et l’école ferait venir un groupe de musique très en vogue chez les moldus ! Ce n’est pas génial ?! "

" Mouais, c’est cool. Dommage que la soirée soit encadrée… on ne pourra pas boire comme des trous. Fait chier. "

" Rire – Mais non t’inquiètes ! Les quatrièmes années ont tout prévu ! Ils apporteront de l’alcool dans des bouteilles de bierreaubeurre pour que cela passe inaperçu ! "

" La vache –rire- ca va être d’enfer alors ! J’ai plus qu’à me trouver un cavalier potable maintenant, car je ne veux pas me retrouver avec un laidron. Au fait, tu as trouvé en quoi tu allais te déguiser pour la soirée ? "

" Euh … non. Mais j’avais pensé me déguiser en troll ! "

" Arf, élégant. "

_ _ _

La grande salle avait été spécialement décorée pour l’occasion. De grandes guirlandes scintillantes avaient été accrochées au plafond, les tables avaient été repoussées et nappées de grandes nappes blanches écrues, des boules argent et or flottaient dans l’air et une estrade pour le groupe moldu avait été érigée au fond de la pièce près du buffet.

Filles et garçons se préparaient, peaufinaient leurs déguisements et faisaient des retouches de dernières minutes. Certains avaient des allures de dieux grecques avec de longues toges, d’autres avaient optés pour un look plus … « foufou ». Mais en tout cas, une chose était sûre : à la fin de la soirée, tout le monde ne ressemblera plus à rien.

Passez une bonne soirée ! (et attention au bizutage … )

Assise à son bureau depuis maintenant deux heures, Bonnie se résigna à fermer le livre de défenses contre les forces du mal pour aller se préparer. Mais la flemme pris le pas sur la jeune femme qui préféra rester collée sur sa chaise, les yeux dans le vide. Elle poussa un grognement et se leva mollement, tout en s'étirant. Depuis quelques jours, l'excitation était à son comble chez les Grymm. Chacun faisait la compétition avec un autre pour savoir si son costume allait être plus horrible que l'autre. Lorsqu'on avait posé la question à Bonnie, la jeune fille s'était contentée de regarder avec dédain son interlocuteur et de lui adresser un sourire narquois. "Je sais pas ce que vous avez avec ce bal, mais il vous obsède.", avait-elle répondu. Une réponse toute faite qu'elle sortait à chaque fois, bien évidemment. La vérité, c'était qu'elle ignorait et qu'elle se moquait éperdument de son costume. Ouvrant son placard à la volée, Bonnie prit chacune de ses affaires et les regarda, avant de les jeter au sol. Pas grave, elle rangerait plus tard. Au bout d'une demi-heure, le choix de la brunette porta sur des vêtements assez particuliers qu'elle ne portait jamais. En vérité, ses parents étaient à l'origine de ce carnage trop old-fashion, comme aurait dit Bonnie. Étant hippies jusqu'au bout des ongles, les Arton avaient offerts ces vêtements à leur fille afin qu'elle se souvienne de ses véritables origines, à savoir la culture hippie. Bonnie avait pris les vêtements en mimant un sourire de joie avant de les jeter au fond de son placard, une bonne fois pour toute. Qui aurait cru que ces torchons allaient lui sauver la vie ? Ni une ni deux, la jeune femme revêtit la tunique couleur rouge bordeaux et rose, douloureusement. C'était l'affaire d' un soir, après tout. Elle enfila par la suite un jean pattes d'éléphant et tous ses colliers et bracelets en bois que ses parents lui avaient offerts avec cette immonde tunique. En se contemplant dans le miroir, Bonnie eut l'impression de voir sa mère traits pour traits. Horrible. Mal habillée. Pathétique. Un sourire narquois prit place sur le visage de la jeunes femme : il manquait le maquillage et les cheveux. Elle se précipita dans la salle de bain et se plaça minutieusement face à la glace. Pour cette partie-là, la jeune fille n'avait pas droit à l'erreur. Eye-liner, mascara pour des cils télescopiques, légère touche de gloss furent les seuls produits que Bonnie utilisa. Parce que c'était mauvais pour la nature, et indigne d'une hippie. A cette pensée, la jeune femme explosa de rire face à son miroir. Comme si elle allait se pavaner dans les couloirs d'Hungcalf sans maquillage. Ou pas. Bonnie termina avec un brushing, histoire de discipliner ses boucles rebelles. Ordinairement, elle aimait laisser ses cheveux à peine coiffés à l'air libre mais là, soirée oblige, il fallait faire un effort. Pour égayer le tout, elle noua un foulard autour de ses longs cheveux bruns. Here we go. Arton était prête.

Remettant une dernière mèche de cheveux derrière ses oreilles, Bonnie sortit nerveusement dans les couloirs animés de la maison des Grymm. Tout le monde était dans la salle commune à parler, se complimenter sur sa tenue et son cavalier, bien sûr. Bonnie n'en avait pas ; un cavalier c'était encombrant et inutile, sachant qu'on allait passer sa soirée à piquer celui ses amies et finir par coucher avec. A cette pensée, la jeune fille ne put se retenir de sourire, surtout lorsqu'elle vit le cavalier d'une de ses connaissances. "Ton cavalier est charmant, Athénaïs", finit-elle par lâcher. A ces mots, la jeune homme la regarda de la tête aux pieds, ce à quoi la brunette tourna brutalement le dos. Il croyait quoi ? Que Bonnie allait de jeter sur lui maintenant ? Non. D'abord, il fallait laisser voir à tout le monde combien cette tenue la mettait en valeur et de deux, elle s'éclipserait ensuite avec celui qu'elle aurait dragué toute la soirée. L'horloge des Grymm affichait désormais vingt et une heure, le moment de se rendre dans la Grande Salle. Bonnie laissa tout le monde se ruer vers la salle de bal et sortit la dernière de la salle commune des Grymm. Armée de son cynisme, la brunette gravit les marches des couloirs, et tomba directement dans le hall. Cela faisait seulement que quelques minutes que la Grande Salle avait ouvert ses portes et pourtant, la fête battait déjà son plein. D'un pas assuré, Bonnie entra derrière quelques étudiants de Grymm et resta un instant immobile afin de considérer l'espace aménagé pour l'occasion. Banal. Peut mieux faire. La jeune femme se dirigea vers le buffet ou se trouvaient les boissons, et commença par un verre de Bièreaubeurre. La soirée promettait d'être longue.

Qui l'aurait cru? Honnêtement, j'avais dès le départ eu très envie d'aller à ce bal masqué. C'était ce genre de choses qui m'avait toujours bien plus, et que je n'aurais manqué pour rien au monde. Mais Samuel, vouloir aller à ce type d'évènement? Je n'y aurais jamais cru. Et pourtant, ce soir, c'était ensemble que nous allions au bal masqué organisé par le comité de l'université.
Il me l'avait proposé assez rapidement après que les invitations avaient été lancées. D'abord, j'avais éclaté de rire, pensant qu'il blaguait. Mais ce n'était pas le cas. Alors, j'avais bien évidemment accepté, et l'avait remercié, car il savait que j'aimais bien ce genre de choses. Tant et si bien que ce soir, j'étais dans la salle de bains que je partageais avec les filles de ma chambre, en train de terminer mon maquillage et ma coiffure. J'avais opté pour un déguisement type "baby-doll". Rien de bien original, mais ça me changeait en tout cas. Une robe à fleurs cintrée et pas trop courte, avec un décolleté, les ongles vernis en rouge, mes cheveux coupés au carré bien lisses et bien coiffé, un maquillage accentué sur les lèvres et les pommettes, et une paire de chaussures à talons rouges. Je n'avais aucune idée de quel serait le déguisement de mon petit ami, mais je le saurais bien assez tôt, c'était certain.

Je terminais de mettre la dernière touche de maquillage, et refermais finalement mon mascara qui fila dans ma trousse. Je me regardais, et ajoutais une touche de parfum qui allait avec le tout. C'était un échantillon, car l'habituel que je portais n'allait absolument pas avec ma tenue selon moi. Je me regardais, et accentuais légèrement la couleur sur mes yeux, avant de choisir les bijoux que je porterais. Finalement, j'avais enfin terminé. Je sortais de la salle de bains, puis de la chambre pour aller dans la salle commune.
J'attendais 10 minutes. Puis 20. Puis 30. Toutes mes amies partaient, et moi, j'attendais Samuel. Je soupirais en regardant une nouvelle fis l'heure. Pire qu'un fille, c'était tout de même incroyable! Finalement, je me levais et me dirigeais vers la chambre des garçons. Ne l'y trouvant pas, je compris qu'il était dans la salle de bains. Je me mettais devant la porte.

- MCKENZIE • « Evans! Ca fait une demi-heure que je t'attends! Grouille-toi! » ;

Je n'avais aucune patience, mais ça n'avait rien de nouveau. Je soupirais, et m'assis sur son lit en attendant qu'il daigne enfin sortir de la salle de bains. J'attendais encore cinq bonnes minutes avant qu'il ne sorte. Je souris en voyant son déguisement.

- MCKENZIE • « Plutôt pas mal... » ;

Je souriais, et venais l'embrasser doucement, avant de prendre sa main pour qu'on quitte enfin la chambre et la salle commune. On descendait assez rapidement les escaliers pour nous diriger vers la Grande Salle, où avait lieu le bal. Plus on s'approchait, plus le bruit était fort. Et finalement, on entrait tous les deux à l'intérieur pour rejoindre tous ces gens qui étaient déjà en train de boire ou de danser. Des yeux, je cherchais quelqu'un que je connaissais, mais sans succès. Je me tournais alors vers Sam, et parlais près de son oreille.

- MCKENZIE • « On va chercher quelque chose à boire? » ;

Passer la soirée avec lui, ici, dans ces circonstances, me réjouissait. Je n'avais jamais assisté à ce type d'évènement avec lui. Lui, il restait généralement en haut, dans la salle commune, et moi, je descendais m'amuser. Et généralement, au bout d'une heure, je remontais parce que je ne m'amusais pas tant que ça. Mais aujourd'hui, je savais que ce serait enfin une bonne soirée. On partit tous les deux vers le bar. On savait très bien, l'un comme l'autre, que les bieraubeurre ne contenaient pas que cette boisson bonne, mais non-alcoolisée. Les quatrièmes y avaient rajouté de meilleures choses pour une soirée réussie, dedans...

Ce soir avait lieu le bal masqué, on lui avait donné ce nom pour que plus de personnes viennent, c'était surtout un bal destiné au première année, pour qu'ils puissent s'intégrer sans problème. Mais, encore une fois cette année les anciens avaient prévu de changer un peu la donne & de remplacer une certaine partie des bierraubeurres par quelques boissons un peu plus ... Intéressante comme ils le disent si bien. Bien sûr pour ne pas éveiller les soupçons des professeurs ils avaient fait bien attention de les mettre dans les bouteilles de bierraubeurres, il ne fallait pas douter du potentiel de la soirée, en plus de ce petit changement de programme, Samuel avait entendu certains élèves parlaient de Feuxfous Fuseboum, s'ils exécutaient leur plan la soirée serait même très intéressante, après tout quoi de mieux qu'un bon feu d'artifice pour mettre l'ambiance ? D'habitude le jeune homme est plutôt dans le genre tranquille & quand sa petite amie partait faire la fête lui restait mais, ce qu'elle ne savait pas vraiment c'est que lui faisait la fête également & même régulièrement seulement quand elle allait faire la fête en bas lui la faisait en haut en général dans le grenier. En tout cas, l'année dernière il était également allé à une fête dans le même style avant de la continuer tard dans la soirée avec ses amis mais, il ne connaissait pas encore McKenzie, ils avaient sûrement dû se croiser lors de la soirée, ne s'en rappelant tout simplement pas.

La jeune femme sembla très surprise quand il lui demanda peu de temps après que les invitations aient été lancer de venir avec lui à la fête, d'ailleurs il se rappelait très bien qu'elle avait rigolé en l'entendant mais, quand elle comprit qu'il ne rigolait pas & qu'il était bien sérieux, elle accepta avec un grand sourire. Il ne voyait pas vraiment pourquoi elle avait rigolé, qu'y avait-il de drôle dans le fait de l'inviter à une fête ? Lui n'en voyait aucune mais, bon ... Il avait lui-même aidé à organiser la soirée avec plusieurs personnes, notamment le fait de faire entrer en douce de l'alcool en le faisant passer pour de la bierraubeurre. Pour l'instant il était juste très en retard, n'ayant aucune idée de déguisement, il était parti en plein milieux de l'après-midi, après avoir vérifié que les fausses bouteilles de bierraubeurres étaient bien a leur place, sous sa forme d'animagus pour aller plus vite, vérifier s'il ne restait pas un costume de dernières minutes dans un magasin de Norwich malheureusement, les seuls costumes qu'ils restaient étés des costumes qui semblaient destinés aux moldus, il ne voyait pas pourquoi quelqu'un aurait envie de se déguiser par exemple en nourriture dans le style de tacos. C'est donc bredouille qu'il était revenu sans aucun costume au château & il devait être près dans dix minutes, sinon McKenzie allait l'attendre. Tant pis pour l'originalité, partant dans la salle de bain, pour se laver il en ressortit quinze minutes plus tard, avec une toute petite barbe, les cheveux en batailles & une simple serviette nouait autour de la taille, il regarda désespérément dans sa malle s'il n'y avait rien pour faire l'affaire & comprenant qu'il n'avait de toute façon plus le choix, il prit des habits normaux prenant en même temps sa robe robe de Quidditch.

Samuel était en retard, il le savait mais, il n'était pas le seul à le savoir, sa petite amie lui faisait savoir lui disant qu'il avait même une demi-heure de retard, il se rasa rapidement, se sécha les cheveux à l'aide d'un sort & s'habilla avant d'enfiler sa robe de Quidditch aux couleurs des Wright, tant pis pour l'originalité. Il sortit alors de la salle de bain avec un petit sourire, se retrouvant devant sa petite amie plus que magnifique.

MCKENZIE • « Plutôt pas mal... »
SAMUEL • « Et toi alors, t'es superbe ..Le premier qui te regarde de trop près je te promets que je lui lance un bon vieux maléfice de crache-limace. »

Ils s'embrassèrent rapidement, le jeune homme prit rapidement un de ses balais qu'il mit sur son épaule avant que McKenzie lui prenne la main & qu'ils descendent pour rejoindre la grande salle où devait avoir lieu la grande fête. & vu le bruit qu'il y avait dans le hall, ils s'étaient sans aucun doute surpassé. Il regarda rapidement dans la foule s'il n'y avait pas des gens qu'il connaissait, il repéra deux ou trois personnes qu'ils avaient déjà vu mais, aucun de ses amis, cependant il avait encore du temps & puis il était rare de voir les gens arrivaient à l'heure dans ce genre de fête, une demi-heure de retard était un minimum. Alors que son regard se portait vers la scène pour voir qui y jouer, il sentit le souffle de la jeune femme dans son coup avant de l'entendre parler.

MCKENZIE • « On va chercher quelque chose à boire? »

Acquiesçant simplement d'un signe de tête, ils partirent vers le bar, pour aller chercher deux bouteilles, c'est ici que se trouvaient les vrais bouteilles de bierraubeurre, les autres se trouvaient un peu plus loin, ils avaient fait exprès de les mettre à l'écart pour éviter que les professeurs ne viennent en prendre.

SAMUEL • « Les boissons de remplacement sont pas ici, elles sont un peu plus loin si t'en veux. Il y en a un bon stock d'ailleurs. »

Lui lançant un petit sourire, il tourna la tête en direction d'un endroit un peu plus reculé de la grande pièce où se trouvait l'alcool.

Je n'avais aucune idée du déguisement de Samuel. Il m'avait toujours dit qu'il ne savait pas encore, jusqu'à hier même, et finalement, j'avais laissé tomber, me disant que je le verrais bien lorsqu'il sortirait pour me rejoindre. Moi, mon costume était choisi depuis un moment. J'avais choisi quelque chose de simple, de pas trop original pour ne pas faire tâche au milieu des autres élèves. Et puis, j'avais pris un truc assez sexy, simplement parce que j'en avais envie et qu'il était franchement très rare que je m'habille de cette manière. Quelque part, c'était aussi pour lui faire plaisir, et j'espérais vraiment qu'il allait aimer la manière dont je m'étais habillée. C'est en partie pour ça que j'étais impatiente qu'il sorte de cette fichue salle de bains et que je commençais à m'impatienter.

Si je m'étais étonnée, c'était surtout parce qu'on n'avait jamais réellement passé une soirée de ce type ensemble. Lui, je ne savais pas trop ce qu'il faisait habituellement, et moi, je descendais m'amuser avec les autres de l'école, faisant des nouvelles rencontres ou traînant avec des filles de notre maison, avec lesquelles je m'entendais bien. Et puis, finalement, je remontais, et je le cherchais pour le rejoindre. Parfois je le trouvais, et je venais passer le reste de la soirée tranquille contre lui, parfois je ne le trouvais pas, et j'allais me mettre dans mon lit, plutôt déçue la plupart du temps. Mais ce soir, ce serait différent. Cette soirée, on y allait à deux, et c'était très bien comme ça. On allait sûrement tous les deux passer du temps avec d'autres amis, mais on saurait où trouver l'autre et ce serait bien plus rapide. J'aimais cette idée de passer du temps avec lui.

Finalement, il sortit de la salle de bains, et je me levais pour le regarder. J'étais certaine que c'était une idée de dernière minute, mais j'avais toujours bien aimé le voir habillé comme ça, en joueur de quidditch... probablement parce que c'était là que je l'avais vu pour la première fois. Je souris ensuite au compliment qu'il me fit.

- SAMUEL • « Et toi alors, t'es superbe ..Le premier qui te regarde de trop près je te promets que je lui lance un bon vieux maléfice de crache-limace. » ;
- MCKENZIE • « J'ai hâte que tu voies quelqu'un me regarder de trop près alors! Merci... » ;

Je riais un peu, taisant totalement le fait que c'était en grosse partie pour lui que j'avais choisi ce "déguisement". Il avait rarement l'occasion de me voir en robe, et encore moi avec un décolleté comme celui que j'avais aujourd'hui. Pour aller en cours, je n'en voyais absolument pas l'intérêt. Mais bon, j'avais aussi vraiment envie de lui plaire, et ce soir me semblait être une bonne occasion... quitte à me faire matter par les autres de l'université, mais cela m'amuserait de les voir cracher des limaces toute la soirée!
Finalement, on s'embrassa, et je lui pris la main une fois qu'il eut attrapé son balais. On descendait rapidement vers la Grande Salle pour rejoindre tout le monde, et c'était déjà plutôt rempli pour l'heure qu'il était. Certains professeurs étaient là pour "chaperonner" comme on disait, mais ça restait beaucoup moins strict qu'à Poudlard. Néanmoins, il valait mieux éviter les vomissements et comas éthyliques suite à une trop forte ingurgitation d'alcool, ou les fêtes allaient nous passer sous le nez! Je proposais finalement à Sam qu'on aille chercher à boire, alors qu'il cherchait visiblement d'autres personnes.

- SAMUEL • « Les boissons de remplacement sont pas ici, elles sont un peu plus loin si t'en veux. Il y en a un bon stock d'ailleurs. » ;
- MCKENZIE • « Ouais, on va là-bas alors. Pas que j'ai envie d'être morte-pleine, mais... un peu de joie de vivre fait toujours du bien! » ;

Je souriais, et lui lançais un regard assez complice. Lui comme moi savions très bien qu'avec une toute petite dose d'alcool dans le sang, je me lâchais bien plus facilement, que j'étais beaucoup plus agréable, mais aussi que je riais tout le temps. Le gros bémol était que ma jalousie était largement décuplée, et que j'en avais déjà envoyée une à l'infirmerie lors de l'une de mes dernières sorties. Pourquoi? Simplement parce que je l'avais entendue raconter à sa copine qu'elle allait "s'envoyer Samuel autre part que dans un lit, et qu'il ne pourrait plus se passer d'elle". Ca avait été plus fort que moi. J'étais persuadée qu'il n'en savait rien. Mais les bruits courraient très vite dans l'école...

On alla finalement tous les deux vers le bar et on demandait la même chose, sachant ce qu'on allait recevoir. Rapidement, je buvais quelques gorgées alors que nous repartions à la recherche d'autres personnes, mais ceux que nous connaissions n'étaient visiblement pas encore arrivés. Je regardais autour de moi, et en vit une qui regardait avec un peu trop d'insistance Sam. Je la défiais du regard, mais rien à faire. Je rattrapais alors mon petit ami, et lui parlais rapidement à l'oreille.

- MCKENZIE • « Y en a une là-bas, si elle a pas envie de finir sa nuit bloquée dans un placard, ni de se manger deux ou trois sortilèges bien placés, elle ferait mieux d'arrêter de te regarder comme elle le fait. » ;

Je le prévenais que d'ici peu, j'allais sortir de mes gonds, mais comme par magie, la fille détourna le regard lorsque lui se retourna pour voir de quoi je parlais. Je me mordais la lèvre intérieure, furieuse, et me rendis compte que j'étais un poil trop jalouse sur le coup...

Lorsqu’October avait apprit qu’un bal masqué se faisait à Hungcalfe, elle avait été toute excitée. Elle adorait s’amuser, les fêtes et se déguiser ! Et là, elle aurait les trois, c’était vraiment cool. Elle attendait le jour J avec une impatience démesurée, et enfin, on y était ! October était tellement contente qu'elle aurait pu hurler de joie, mais puisqu'elle tenait à ne pas passer pour une idiote devant ses amis, elle gardait le visage impassible, tout en explosant de gaietée intérieurement. La soirée s'annonçait parfaite; déjà, elle avait un cavalier (Que toutes les filles s'arrachaient mais bon, passons, ce soir il était à elle.), un joli costume, une énergie débordante (Elle pourrait presque danser toute la nuit ^^), et un peu d'alcool accompagant le tout, c'était parfait. Bon, bien sûr, l'alcool était interdit à cette soirée mais c'était sans connaître les plus rusés d'Hungcalfe; bièrreaubeurre et hop! Le tour est joué.

Ce soir là, October commença à se préparer à 18 heures : elle voulait être parfaite. Elle prit d’abord une bonne douche chaude et se lava les cheveux. Lorsqu’elle sortit, elle enroula une serviette autour de son corps et commença par s’occuper de ses cheveux ; elle les sécha, les boucla et les attacha dans un chignon assez spécial, libérant quelques mèches. Stricte, c’était tout le contraire d’October ^^. Elle enfila ensuite la robe noire qu’elle avait choisie pour costume : c’était une magnifique robe noire qui laissait ses bras nus, dont le col remontait légèrement. La robe était plutôt courte et des trous découvraient la peau de notre chère October au niveau du haut de la robe. Elle l’avait faite elle-même pour la soirée et cela lui avait prit un temps fou ! Elle passa ensuite à une étape très importante : le maquillage. Elle se mit un peu de gloss mais se concentra surtout sur les yeux. Elle se passa un trait d’eye liner, se mit du crayon noir et du fard à paupière argenté pour faire ressortir ses yeux d’un joli vert émeraude. Une fois prête, elle se contempla dans le miroir pour voir ce qui n’allait pas. LES CHAUSSURES. Elle avait totalement oublié ce léger d’détail. Elle mit alors des escarpins argentés et prit un sac également argenté.
Elle se regarda une dernière fois avant de sortir de sa chambre. Elle croisa sur le chemin de la chambre de James quelques autres Wright déguisés et sourit à chacun d’entre eux, tentant de deviner en quoi ils s’étaient habillés. Ce n’était pas toujours évident...
Une fois arrivée devant la chambre de James – son cavalier, October frappa tout en se demandant en quoi celui-ci serait déguisé. Ils avaient tous les deux tenus à garder le secret sur les déguisements et désormais, elle ne le regrettait pas. C'était bien plus marrant d'avoir le suspense jusqu'au dernier moment. Elle ésperait seulement que celui-ci ne serait pas déguisé en... Cyclope, par exemple. parce que traîner avec un Cyclope, même si c'est James sous le déguisement, ça craint un peu -__-".

« JAAAAMES. Allez dépêche toi… Tu sais qu’en plus, normalement c’est le garçon qui va chercher sa cavalière à sa chambre ? (aa) »

Elle attendit une réponse tout en songeant à la folle idée qu’ils avaient eu d’aller à ce fameux bal tous les deux. Après tout, ils n’étaient qu’amis. Enfin pas des amis normaux, en plus. Vous savez le genre d’amis qui couchent ensemble par distraction, sans sentiments, juste par ce qu’ils aiment ça… Ah, quel monde de débauche est Hungcalfe x).
Mais bon, après tout, ils étaient là pour s’amuser, et October aimait bien James et son humour décalé – parce que le sien l’était aussi ! Et puis, Maxence lui avait promis une danse, James en avait promis à toutes les demoiselles sorcières de la terre (J’exagère à peine :p), donc ils n’allaient pas être que tous les deux. D’ailleurs, October devrait jeter régulièrement un coup d’œil à James, voir s’il ne l’humilie pas avec une de ses demoiselles, donnant un coup à la fierté personnelle d’Octo.
Alors qu’elle continuait à frapper à la porte, elle remarqua que celle-ci était ouverte et entra donc. Pas de James à l’horizon, il était sans doute dans la salle de bain. Tout en soupirant, October s’assit sur le lit de James tout en patientant quelques minutes. Lorsque ce dernier sortit, elle se leva précipitamment et s’exclama ;

« Lewis ! Ce n’est pas trop tôt. Alors, comment tu trouves? »

Elle éxécuta une pirouette pour lui montrer son déguisement avant de sourire de de scruter le sien.

Sa petite amie n'y était pas allée de main morte au niveau de son costume, elle avait fait un réel effort & il était vraiment surpris de la voir comme ça, elle portait rarement des robes alors, une robe aussi décolleté c'était d'autant plus rare. C'était d'ailleurs l'une des premières fois qu'il la voyait comme ça mais, par la barbe de Merlin, il n'allait pas s'en plaindre puisqu'elle était tout simplement : magnifiquement sexy & oui il fallait même inventer de nouvelles expressions pour pouvoir qualifier la manière dont Samuel la voyait à cet instant précis. Il allait profiter de cette soirée encore plus que prévu & elle venait de lui donner une magnifique raison, le pire serait sûrement de ne pas pouvoir empêcher les autres de baver devant un tel spectacle, il ne pouvait pas en effet puisque lui-même comprenait parfaitement qu'on puisse l'admirer mais, gare à celui qui s'approchait trop près d'elle. Il y avait cependant des limites à ne pas franchir, on peut regarder de loin & encore si on ne se fait pas prendre à regarder de trop près mais, on ne touche pas & surtout on n'y pense pas, même une seule seconde. Mais, le problème c'était que justement elle était beaucoup trop sexy pour deux raisons assez simples les maléfices de crache-limace allaient voler dans toutes la salle & il faudrait faire attention à ce qu'aucun prof ne s'en prenne un ou ne remarque que ce soit lui qui lançait ce maléfice mais, également parce que lui n'avait guère fait d'effort pour son déguisement & il se disait qu'il aurait pu faire un peu plus d'effort comme elle l'avait fait. De toute façon il était trop tard maintenant pour qu'il puisse changer de costume, il savait qu'il avait des costumes classes au fond de sa malle mais, il était comment dire un peu trop tard pour pouvoir se changer & puis il se voyait mal lui dire : Euh .. Ça te gêne si je me change, non parce que voilà ...

Ils descendirent rapidement vers la grande salle en se tenant la main, la grande salle semblait plus qu'animait & ce n'était pas pour déplaire aux deux jeunes gens. Après tout quoi de mieux pour passer une bonne soirée que de la passer à faire la fête avec sa petite amie & ses amis en buvant des boissons alcoolisé sous le nez des professeurs sans qu'ils ne s'en rendent compte ? Aucun doute là-dessus si tout ce passait parfaitement bien ils passeraient une soirée plus que génial & inoubliable. Pour l'instant ils se dirigeaient à grand pas vers le bar pour prendre quelque chose à boire.

MCKENZIE • « Ouais, on va là-bas alors. Pas que j'ai envie d'être morte-pleine, mais... un peu de joie de vivre fait toujours du bien! »
SAMUEL • « Un peu de joie de vivre alors parce que ... Tu sais que tu me fais mourir de rire quand t'es complètement bourré mais, disons que le lendemain est beaucoup moins drôle. »

Lui affichant un petit sourire & rigolant il l'embrassa, ils prirent rapidement leur boisson avant d'en prendre une gorgée tranquillement. Il n'y avait pas de doute .. McKenzie avec un peu d'alcool dans le sang était quelque chose d'extrêmement drôle, déjà qu'elle était le genre de fille jalouse mais alors avec de l'alcool ... Courrez, si une seule fille s'avisait de regarder Samuel de trop près elle n'hésitait pas une seule seconde à lancer un sort, certes ce n'était pas très pratique mais, c'était tout de même très très drôle. Le mieux c'était sans aucun doute le fait qu'elle rigolait tout le temps, souvent pour un rien ... Oui pour tout dire le jeune homme trouvait qu'elle ne tenait pas du tout l'alcool mais, c'était juste mignon. Toujours souriant il s'appuya sur le bar.

MCKENZIE • « Y en a une là-bas, si elle a pas envie de finir sa nuit bloquée dans un placard, ni de se manger deux ou trois sortilèges bien placés, elle ferait mieux d'arrêter de te regarder comme elle le fait. »

Se tournant pour regarder la fille dont elle parlait de manière très peu discrète il remarqua qu'elle avait tout de suite tourné la tête faisant même semblant d'être en grande discussion avec son amie, c'était franchement hilarant, Samuel se retourna vers sa petite amie qui se mordait violemment la lèvre comme pour s'empêcher de bondir sur la jeune femme pour la tuer. Émettant un petit rire, il se rapprocha d'elle.

SAMUEL • « Si on commence maintenant je ne suis pas sûr qu'il reste beaucoup de monde debout. Non parce que je sens que ça va partir rapidement de mon côté vu le nombre de gars qui sont limites en train de baver devant ce magnifique décolleté. »

Toujours souriant, il se rapprocha d'elle pour pouvoir l'embrasser tranquillement & sans aucune gêne. Restant comme ça pendant quelques secondes, il finit par mettre un terme au baiser & il afficha un grand sourire content de ce qu'il venait de faire.

SAMUEL • « Si maintenant ils n'ont pas toujours compris qu'on était ensemble je pense qu'on bon sortilège ne leur fera pas de mal, d'accord ? En tout cas je veux pas dire mais, ils sont passé où les gens qu'on connait ? »

Lors de l'annonce du bal d'intégration, Kellhy était loin d'avoir agis excessivement, comme la majorité des filles de Hungcalf. Mais elle n'avait bien sûr pas refuser d'aller, au bal, le tout pourrait être amusant et refuser une fête paraissait mal dans l'établissement. D'ailleurs la jolie jaune aimait bien les soirées à thème et se déguiser ne la ferait sourire que plus. Elle s'était donc mise immédiatement à penser à son déguisement et la première chose à laquelle elle avait songé était une ancienne mode moldu. La mode des années soixante si elle ne se trompait guère, sa mémoire était assez courte en ce qui concernait les moldus. Cette époque était assez coloré et les vêtements étaient jolis. Elle avait donc pensée qu'un ancien look moldus pourrait être amusant à porter. Trouvé une idée était bien simple, mais trouver les vêtements adéquat était beaucoup plus difficile. Kellhyànne avait donc mis sa quête d'un costume de côté et c'était mis à la recherche de quelqu'un qui voudrait bien l'accompagner au bal. C'était bien beau d'avoir un costume et même si être accompagné était loin d'être une priorité pour la belle, cela pourrait être amusant. Après une petite recherche elle avait fini par conclure qu'elle irait avec Maxence, elle aurait peut-être pu chercher plus loin, mais elle n'était pas, du genre à se compliquer la vie.

Les jours passaient, vite beaucoup trop vite au goût de la belle. Puis le jour du bal fit finalement son entrée dans le décor et tout au long de la journée les élèves ne cessèrent de parler de la soirée. Depuis quelques jours, elle avait réussi à réunirent son costume en entier et il était prêt pour le soir du bal. À l'heure actuelle, elle était malheureusement coincée à l'un des pupitres de l'une des salles de classes. Elle attendait donc, tout en écoutant, que le cours se termine. Un coup d'oeil à l'horloge lui permis d'évaluer le temps restant et à ce moment précis plusieurs élèves ce lancèrent dans une conversation sur le bal. Le professeur les regarda éberlués ce qui fit sourire la jolie brune. Le professeur qui n'avait plus aucun contrôle sur la classe décida de laisser aux élèves le choix de rester ou de partir. Bien entendu personne ne demanda à l'enseignant de répéter et tous partirent au grand désespoir de ce dernier. La dernière élève de la classe était bien évidemment Kellhy et elle ne voyait pas pourquoi elle aurait dû aller plus vite, alors elle prenait son temps. De toute manière elle avait amplement le temps de se préparer, sauf selon les dire de certains, car certains élèves osait dire que le bal allait commencer tôt. Bref, à son entrée dans la salle commune des Summerbee la jaune tenta de trouver Maxence, mais ne le vit nul pars, elle crût donc que ce dernier se montrerait surement avant le début du bal. Kellhy monta dans sa chambre et sortie son déguisement de son garde-robe.

Toutes personnes non censé aurait pu croire qu'il s'agissait des véritable vêtements de la jaune, mais ce n'était pas le cas. Elle avait donc pris soin de prendre des vêtements très coloré et une jupe légèrement bouffante qui ne laissait plus de place aux doutes. Elle portait aussi une légère veste d'un blanc immaculé et un collier de perle. Ne manquait plus que ses cheveux, car elle était résolue à ne pas les laisser comme à l'habitude, après tout c'était un bal masqué. Heureusement ses cheveux, qui au naturel son facile à manipulé ont fait de même lors de leur préparation. Le look qu'elle avait décidé de donner assez cheveux était quelque peu étrange, crêpé et frisé ses derniers étaient beaucoup plus gros qu'à l'accoutumé. Sont costume la fit rire un moment et elle décida finalement de quitter sa chambre armée de son costume. Lorsqu'elle ferait son entrée dans la salle commune des jaunes, elle devrait trouver un moyen de repérer son cavalier. Évidemment, dès lors qu'elle entra dans la salle elle comprît que trouver quelqu'un allait être bien difficile. Le nombre de Summerbee réunie dans le même lieu était fort impressionnant. Elle n'en revenait tout simplement pas, d'ailleurs tous étaient déguisés et la majorité étaient accompagnés d'un cavalier ou d'une cavalière. Elle poussa un soupir, car il était tout simplement impossible de repérer, de son plein gré, quelqu'un dans ce amas de gens. C'est exactement lorsqu'elle voulu baisser les bras, qu'elle aperçue l'une de ses connaissances, qui connaissait aussi Maxence. Kellhy lui adressa un sourire et détailla un moment son costume.

Kellhyànne « Salut, jolie costume ! »
Summerbee « Merci, le tien est original. »
Kellhyànne « Tu n'aurais pas, par hasard aperçue Maxence quelque part ? »
Summerbee « Non, mais il ne devrait surement pas tarder. »

Lorsque la jeune Summerbee esquissa un sourire en coin Kellhy ne put s'empêcher de pousser un autre soupir. La majorité des gens semblaient croire de plus en plus souvent qu'elle et Maxence s'était remis ensemble. Pourtant, il n'était pas impossible que leur couple se soit séparé et par la suite que les deux jeunes gens soient restés amis. Elle quitta donc sa connaissance et son cavalier pour se remettre à la recherche du sien. Malheureusement pour elle un message annonça le début du bal et tous les élèves se ruèrent vers la sortie. Kellhy était loin d'être assez forte pour résister au flot d'étudiant hystérique et dût laisser tomber en se jurant de retrouver Maxence à la grande salle. Entrainé par tous les élèves elle entra presque immédiatement dans la grande salle et fût presque impressionné par la splendeur de la décoration. Pourtant, depuis les années elle aurait dû s'habituer à la capacité d'adaptation de cette salle, mais elle était toujours autant surprise que lors de sa première année.

Après avoir observé les décorations elle se mit à scruter la salle pour voir si elle arrivait à reconnaître des gens ou même si elle arrivait à trouver son cavalier. D'ailleurs elle commençait même à se demander si son cher cavalier n'avait pas décidé de la planter lors de la soirée. Chassant ses idées elle repéra dans la salle certaine personne qu'elle connaissait telle qu'October, Samuel Mckenzie et même Bonnie à qui elle adressa un regard des plus froids, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Toujours seule elle espérait rencontrer quelqu'un dans le même cas qu'elle ou même elle espérait fortement que Maxence finirait par l'apercevoir.

Si vous me demandiez ce que j’avais fait la veille, je vous aurais répondu ceci : drogue, danse, musique, filles et alcool. Pour le reste, je n’en n’est aucune idée. Je me souviens juste avoir trouvé mon lit et enlevé mes chaussettes. Pour le reste … nous passerons les détails. C’est donc la tête dans le pâté que j’ouvrais mes pauvres paupières à moitié collées et que j’osais mettre un pied en dehors de mon lit douillet.

- Par Merlin on se pèle le cul ici …
- Ha ba v’là que tu te réveille ! c’est pas trop tôt.
- Hein ?
- Putin Max, il est dix huit heures de l’après-midi !
- Ho la vache !
- Je ne te le fais pas dire …

Étonnamment, j’eu un énorme coup de pression quand j’entendis dix huit heures de l’après-midi, car ce soir avait lieu la soirée d’intégration des nouvelles années et je n’avais pas prévu de costume pour l’occasion, car en bon feignant que j’étais, je mettais tout simplement dit que j’aurais tout le temps d’y penser. Haha. Je ris -jaune- intérieurement et pensais avec un pincement au ventre la réaction de Kelly si je me pointais au bal sans rien sur le dos. A coup sûr, elle m’aurait piqué un scandale comme quand nous étions encore ensemble. A cette pensée, je soupirai l’air blasé. Qu’est ce qui m’avait prit de la prendre pour cavalière ? À coup sûr elle aurait toujours à redire sur ma tenue.

- Hey dit moi, tu n’aurais pas une idée de costume pour moi ?
- Hm, déguise toi en Troll ca t’irait à ravir !
- Ha ouais ? je croyais que tu allais déjà comme ca !
- Haha ! nan bah je sais pas … ta qu’a te déguiser en prince charmant nan ?
- Nan mais t’es pas sérieux …

Blasé, je secouai légèrement la tête de gauche à droite. Non, je n’avais pas la tête d’un gentleman et encore moins d’un prince. Et puis quand on y repense, il y aurait bien un mec à Hungcalf qui aurait eu l’idée de se déguiser comme ca. Non, je devais trouver quelque chose, mais quoi ? …
L’espace d’un instant, je réfléchis profondément, intensément même et je réussi enfin à trouver quelque chose. Je me déguiserais en Elfe. En homme elfe. Après tout pourquoi pas ? Une paire d’oreilles pointues, un costume médiéval et le tour était joué ! Fier de ma trouvaille, je décidai donc d’aller en ville pour acheter tout mon a tiraille. Je pris ma sacoche, enfila ma veste en cuir et dévalai les escaliers menant à la salle commune pour enfin atterrir devant le château en un temps record.

- Hey Maxence !
- Hey salut mec ! ca va ?
- Ouais super, je voulais te dire que Kellhyànne te cherchait tout à l’heure.
- Merde … tu lui à dit quoi ?
- Bah que je t’avais pas vu pourquoi ?
- Nan pour rien. Je dois y aller à tout à l’heure !

Sur ce, je transplanai jusqu'à Norwich dans l'allée des croisades où j’étais certain de trouver ce que je cherchais. Mon bonheur ce trouvait dans une petite boutique de vêtements décalés nommé «The mischievous ghost ». Je connaissais bien la propriétaire, madame Bosch et elle me trouva tout de suite ce dont j’avais besoin : un pantalon brun, une chemise en coton, une veste en cuir, une longue cape kaki et des bottes en daim. Avec ca j’étais paré pour le bal, mais la note avait été beaucoup plus salé que je ne le pensais…
Une fois que j’eu finit de payer, j’attrapai mon énorme sac, salua la vielle dame et retourna dans la rue pour transplaner. Une fois cela fait, je couru vers ma salle commune pour me changer rapidement tout en essayant de me remémorer la formule que m’avait donné madame Bosch pour avoir les oreilles pointues. Heureusement pour moi, je m’en souvins presque instantanément et allai me planter devant une glace, la baguette pointé vers mon oreille.

- … augmento auris .

A peine avais-je terminé de dire la formule à voix haute que mon oreille gauche s’allongea de deux ou trois cm en forme de pointe. Satisfait, je renouvelai l’opération et me contempla un moment devant le miroir. Nom d’un chien, cela faisait vraiment bizarre avec les vêtements sur le dos, je ne me reconnaissais plus ! Mais je n’avais pas le temps de m’attarder d’avantage. Il devait bien être dix neuf heures trente et Kelly avait du partir sans moi. Argh ! Je me mis alors à courir à toute vitesse, enchainant dérapages sur dérapages avant de gagner la grande salle qui pour l’occasion était magnifiquement bien décorée. Mais je n’eu même pas le temps de la contempler d’avantage qu’on me tapotait déjà le dos.

Trois jours plus tôt

Zephir Jamie Blood n’avait jamais raté un bal lors de ses études - et il n’était pas question de changer quelque chose à ses habitudes ! Il avait quarante-cinq ans mais il restait un grand enfant dans sa tête et quand une fête se préparer, Zephir faisait toujours apte de présence. Il fallait dire aussi que ça lui manquait .. Il espérait beaucoup sur la soirée. Ce n’était pas la seule raison qui l’avait motivé à se présenter à cet évènement qui rassemblait les premières années avec les autres étudiants de l’université .. Zephir voulait montrer à ces jeunes d’aujourd’hui que les professeurs de Huncalf étaient tout aussi capables de s’amuser.

Le professeur était installé derrière son grand bureau en chêne au bois lisse et vernis, avec quelques livres ouverts devant lui afin de préparer son prochain cours. Il était très concentré et un silence parfait enveloppé la grande salle de cours plongée elle aussi dans l’obscurité mais il ne s’en était pas vraiment rendu compte. Zephir travaillait depuis trois bonnes heures sans s’être accordé une pause pour pouvoir souffler un peu. Après tout, il aimait ce qu’il faisait même s’il n’exerçait pas le métier dont il avait toujours rêvé. Depuis très jeune il souhaitait devenir Auror. On pouvait donc constater qu’il avait même oublié sa peur du noir, tellement absorbé par ce qu'il faisait.. Il était simplement éclairé par la lueur blanche qui jaillissait de sa baguette magique. Zephir resta ainsi - en train de griffonner des mots sur un parchemin pendant vingt minutes encore. A l’issue de ce travail il posa la pointe de sa plume en appui contre son encrier ouvert et s’écarta du bureau, étirant ainsi tout son corps pour soulager les courbatures qu’il avait après être resté dans la même position pendant un certain temps. Il soupira longuement.

Zephir se leva et s’avança vers la fenêtre pour pouvoir regarder dehors. Il faisait beau aujourd’hui - il y avait un grand soleil, très haut dans le ciel. A en croire la position de ce dernier - il devait être l’heure de manger. Machinalement, Zephir attrapa sa veste noire et l’enfila avant de refermer la lourde porte de bois derrière lui, dans un fracas qui fit trembler les murs du troisième étage.

Midi trente, Zephir s’installa à sa place habitude, à la table des professeurs. Sa collègue Amber qui était professeur de potions arriva peu de temps après lui et prit place à son tour.

« Bonjour mademoiselle Galeoni »

Elle lui adressa un sourire et le salua à son tour. Les plats apparaissaient alors devant eux et les élèves se hâtèrent eux aussi en face de leur plat pour se servir une bonne assiette. Les bruits de couverts et de vaisselles qui s'entrechoquaient résonné alors. Zephir échangea quelques mots avec son collègue Ben Cook, professeur de Dinivination tandis qu’il buvait un coup une gorgée de vin ou se mettait un bout de viande sous la dent. Après un moment, Zephir se pencha du côté de Amber afin de lui dire quelque chose.

« Dîtes moi Amber .. »

Ils ne s’adoraient pas vraiment tous les deux - où ne voulait pas se l’avouer au fond d’eux même mais Zephir s’en moquait un peu étant donné qu’il était simplement question de se chercher un peu. Amber trouvait que l’Astronomie était une matière qui ne servait strictement à rien dans l’éducation d’un sorcier mais ce dont il voulait lui dire ne portait pas du tout sur ce sujet - qui avait toujours tendance à s’animer un peu plus chaque seconde tandis que Zephir essayait de lui faire avouer sa médiocrité pour cette matière étant encore une jeune étudiante .. À l’époque de Pourdlard ou de Hingcalf.

« Cela vous dirait il de venir au bal avec moi? »
Amber s’étrangla presque.
« Voilà que vous me draguez maintenant? » pouffa-t-elle
« Ce n’est pas la question. Je pensais que cela serait amusant. Les jeunes pensent qu’ils sont les seuls à pouvoir faire la fête .. Pourquoi ne pas leur montrer de quoi nous sommes capables? »

Elle resta silencieuse, attentive et curieuse.

« Nous avions été jeunes bien avant eux et personnellement cela m’étonnerait qu’ils se contentent de simples boissons au lieu d’un peu d’alcool. Les règles ne sont pas faite pour être respectées. Mais bon .. l'alcool n'est pas le problème. Il est aussi question d'oublier le temps d'une soirée notre hantise réciproque. Cela vous tente t’il dans ce cas? Cela changera un peu de nos habitudes, nous serons sur la même longueur d‘ondes.»
« Nous allons nous amuser professeur Blood. »
« Je n’en doute pas une seconde ! », conclut-il en souriant victorieux.

*

Zephir Jamie Blood s’apprêtait à pénétrer dans la Grande Salle où avait lieu la fête mais avant tout, il attendait sa collègue en bas de l’escalier. Elle n’allait sûrement pas tarder. Pendant ce temps, le professeur Blood observait tout ce qu’il pouvait du poste où il se trouvait. Samuel et sa petite amie McKendie étaient au bar en train de boire .. Un sourire malicieux s’affichait sur le visage du professeur .. Pensaient-ils vraiment être discrets? Il tourna la tête pour regarder derrière lui, un groupe d’amies descendait les escaliers, fin prêtes pour aller faire la fête à leur tour. Il leur adressa un sourire pour les saluer. L’une d’entre-elles lui adressa la parole.

« Bonne soirée Mr Blood, votre costume est splendide ! »
« Merci beaucoup Jessica. Pareillement et amuses-toi bien. »

Combien de fois avait-il dit à ses élèves de l’appeler par son prénom? Certains avaient encore un peu de mal .. C’était le début de l’année .. était-ce la raison? Plausible.

Zephir avait opté pour un déguisement bien particulier .. Au XIX siècle, un moldu londonien effrayait la population de la ville. Cet homme était un barbier qui par cruauté, folie et cupidité n’hésitait pas à trancher la gorge de tous ses clients et par la suite se débarrasser de leur corps avec la complicité de sa maitresse qui à son tour utilisé leur chair pour farcir ses tourtes vendues ensuite dans sa boutique. Une histoire de meurtre et de cannibalisme.* Ce fût donc son choix, original selon lui : Zephir James Blood devenait Sweeney Todd le temps d’une soirée. Il était parfaitement maquillé, pour lui donner un côté très sombre, sans oublier les habits qu’il avait choisis ou encore cet objet qui brillait dans sa poche : un rasoir en argent. Il ne pouvait pas passer inaperçu … Mr Blood regarda une dernière fois derrière lui. Amber était enfin là…charmante dans sa robe blanche. Zephir se retourna entièrement vers elle, lui adressant un sourire amical et un clin d’œil. Les plans étaient déjà dressés .. Il serait le premier à rentrer en piste ! La soirée promettait d’être longue et amusante.

Zephir pénétra dans la Grande Salle. Tout le monde dansait, tout le monde buvait, tout le monde s’amusait. L’enseignant était ravi et même si la majorité des étudiants étaient occupés à faire la fête, Zephir eu droit à plusieurs regards. Était-il autant surprenant ce soir? N’oublions pas de signaler aussi qu’il était un des professeurs les plus apprécié à l’université. Zephir s’avançait doucement à travers la foule sans aller au cœur de la piste de danse mais s’arrêta au buffet … pour commencer. Il pouvait voir Samuel et sa petite amie, Maxence non loin de lui ou encore Bonnie un verre dans ses mains. Bonnie la hippie, Samuel le joueur de Quidditch, McKenzie ravissante elle aussi dans sa tenue de soirée et Maxence en elfe .. ORIGINAL. Zephir se mit à rire tout seul, intérieurement disons, mais montrer bien à travers son regard que l’allure du jeune homme l’amusait beaucoup ou encore Kellhyànne dans son costume aux mille couleurs. Un vrai arc-en-ciel cette petite !

Son regard se perdit dans la foule .. Mille visages .. Qui était sa demi-sœur? Il y pensais soudainement !

« Terrance où te caches-tu? .. » pensait-il

Zephir affichait une apparence froide mais c’était dans le but de son costume.

__________
* source

Lorsque Micheal avait apprit qu'il y allait avoir un bal pour l'intégration des nouveaux arrivant il n'y avait pas prêté attention. A vrai dire il était ici depuis quelques années, entamait sa troisième année et donc avait déjà été intégré. Alors à quoi bon y aller? De plus il n'avait aucunement envie de se déguiser et d'être durant une soirée avec pleins de gens et aucun espoir de boire. Nan sa décision était prise et il n'avait nullement envie d'en changer; même si l'idée qu'Amber y soit lui avait longuement effleuré la tête. Mais il avait rejeté cela et avait quasiment oublié le bal lorsque Zepplin et lui avait ré abordé le sujet. Ils étaient assis dans un coin à manger tranquillement à la table des Lufkin lorsque la jeune rousse lui avait carrément demandé si il allait y aller. Micheal avait relever la tête surprit de ce changement de sujet; passant des heures de cours ennuyantes, au bal d'intégration. Finissant sa bouche et avalant ce qu'il avait dedans, il haussa les épaules.

« Nan je n'ai pas vraiment envie... et toi? »
Zepplin « Sérieusement???!!Tu n'as pas envie d'aller là-bas???!!...Pourquoi? Moi j'aimerais bien y aller, mais je ne veux pas y aller toute seule...alors je sais pas »
« Oui sérieusement, de toute façon il n'y aura rien à boire de bien, il faut trouver une cavalière de plus tu sais très bien que je n'aime pas tellement être avec plein de monde... C'est dommage que tu n'y ailles pas... »
Zepplin « Mais si les quatrièmes année s'occupent de la boisson. Et tu te trouverais très facilement une cavalière..je trouve cela stupide de ta parts... »
« ... Sans doutes... Tu veux m'y accompagner? Au bal? »

La jeune fille surprise l'avait regarder quelques secondes sans rien dire. Micheal quand à lui terminait son assiette attendant la réponse de la jolie rousse; y aller était pas très encourageant mais si c'était avec Zepplin alors il pouvait faire un effort. C'était son amie et il aimait plus que tous passer du temps avec elle, peut-être même plus qu'en simple amis.. Il arrêta de penser à cela et quand Zepplin accepta son invitation le jeune homme lui sourit lui donnant donc rendez-vous devant la grande salle à une heure précise. Se levant il allait partir lorsque Zepplin lui rappela qu'il fallait se déguiser. Micheal grogna se disant qu'il aurait bien fait de se méfier et qu'il y avait toujours quelque chose de mauvais dans ce genre de bal. Mais s'était trop tard pour reculer. Le bal se déroulait le lendemain et donc il n'avait pas vraiment le choix que de trouver comment se déguiser. Le grand jours était arrivé, il était 19 heure passé et Micheal donnait...ça. Ou plutôt donnait rien, endormit sur son lit il avait passé sa nuit à boire et donc sa journée à décuver tranquillement. Ce fut une claque sur le visage qu'il le réveilla un sursaut et Dan' un ami à lui apparu dans son champs de vision. Un de ses autres amis aida Dan' à le mettre debout.

Dan' « Zepplin va te tuer mec... Charles est partit la faire patienter et lui dire que tu aurais un peu de retard mais tu vas carrément être à la bourre tu as vu ta tête???!! »

Trente minutes suffirent, pour réveiller entièrement le jeune homme; le faire se lever et enfiler des fringues. Heureusement encore une fois Dan' eut une idée du tonnerre et comme déguisement connaissant Micheal et son goût d'être associable il lui jeta à la figure une cape noir. Et un masque ce qui cachait ses jolies cernes violettes, la moitié de son visage et laissa juste voir ses magnifique yeux. Presque pas reconnaissable et de plus au moins il serrait masqué. Finissant de s'habiller ils descendirent en courant jusqu'à la grande salle où Dan' fila vers sa cavalière avec un sourire compatissant pour Micheal; ayant tous les deux prient connaissance par Charles que Zepplin était légèrement furieuse. Le jeune homme passa ses mains dans ses cheveux cherchant la jeune femme des yeux; chevelure rousse c'était assez facile à trouver et d'ailleurs il la vit dans un coi du Hall l'attendant de dos. Grimaçant il se glissa parmi les gens et arriva jusqu'à elle.

« Je suis... vraiment, vraiment désolé; je m'excuse Zepp' »

articula-t-il doucement en arrivant devant elle. Il voulut rajouter quelque chose mais disons que sa phrase se perdit quand il vit la jeune femme de face. Si en temps normale elle était magnifique, ce soir il trouvait pas vraiment d'autre mot que sublime pour la qualifier. Il prit sa main et déposa un baiser dessus.

« Tu es sublimes »

dit-il avec un sourire charmeur et craquant aux lèvres; en guise d'excuse son visage cacher par son masque; seulement ses yeux montrant qu'il était sincère.

Alors que je pensais que j'allais me sentir mal à l'aise face à lui dans cette tenue, ce fut tout le contraire qui se produit. Oui, il me regardait, mais la manière dont il le faisait ne me dérangeait pas du tout. Je me sentais jolie grâce à ce regard, et j'étais contente qu'il apprécie que je me sois habillée de cette façon. Cette petite robe, je l'avais achetée sur un coup de tête, en pensant à lui, mais je l'avais mise ce soir après avoir mûrement réfléchi. La fille que j'étais était toujours habillée en pantalon, et tee shirt, rarement avec ne fut qu'un petit décolleté, et encore moins en dévoilant ses jambes. Aujourd'hui, je dévoilais pas mal de choses, et le fait que Samuel me regarde comme ça me faisait un bien fou. Ca lui plaisait, et du coup, ça me plaisait aussi, beaucoup.
Néanmoins, je ne comptais pas m'habiller comme ça plus souvent. Si je commençais à mettre des vêtements si sexys chaque jour, cela n'aurait plus aucun effet de surprise, et il s'en lasserait. Tandis qu'une fois de temps en temps, il me regarderait de la même manière à chaque fois, vu que ça restait très rare. C'était ce que je voulais. Que son regard sur moi reste le même au fil du temps.

Mais ce soir, je n'avais pas à penser à cela. Je voulais m'amuser à cette soirée, m'amuser avec lui, et m'amuser avec mes amis. Nous arrivions finalement dans la Grande Salle, et je remarquais rapidement que j'étais la première arrivée de mon groupe de potes. Pas grave. Je commencerai la fête sans eux après tout.

- SAMUEL • « Un peu de joie de vivre alors parce que ... Tu sais que tu me fais mourir de rire quand t'es complètement bourré mais, disons que le lendemain est beaucoup moins drôle. » ;
- MCKENZIE • « Arrête, ça arrive rarement! Et puis, généralement, quand je suis malade, je te le cache toute la journée, alors... » ;

Je souriais assez malicieusement. Je ne comptais pas du tout boire assez pour être malade demain, bien au contraire. Et puis, si je l'étais, je ferais tout, comme toujours, pour qu'il ne le sache pas. Même si, généralement, au bout de quelques heures, il s'en rendait compte, parce que quelqu'un allait le lui balancer ou qu'il le voyait tout seul, simplement. Lorsque j'étais malade, c'était même pas la peine d'essayer de me rendre gentille. C'était quelque chose de complètement impossible.
Je buvais un peu de ma fausse bieraubeurre lorsque je remarquais une fille qui lorgnait un peu trop sur mon homme. Je détestais ça. La manière dont elle le regardait en disait long sur ses intentions, et le pire, c'était que sa copine me défiait du regard.

- SAMUEL • « Si on commence maintenant je ne suis pas sûr qu'il reste beaucoup de monde debout. Non parce que je sens que ça va partir rapidement de mon côté vu le nombre de gars qui sont limites en train de baver devant ce magnifique décolleté. » ;
- MCKENZIE • « Mmmh... je savais qu'il te plairait. » ;

Je finis par rire un peu, et le laissais s'approcher de moi pour m'embrasser. Je prolongeais le baiser avec tendresse, passant mes bras autour de son cou, profitant pleinement de cet instant. Au moins, la fille saurait qu'il était pris, et qu'il était avec moi. Un pas de travers, et elle se prenait un sortilège en pleine tronche, c'était clair et net!

- SAMUEL • « Si maintenant ils n'ont pas toujours compris qu'on était ensemble je pense qu'on bon sortilège ne leur fera pas de mal, d'accord ? En tout cas je veux pas dire mais, ils sont passé où les gens qu'on connait ? » ;
- MCKENZIE • « Ma baguette est prête, t'en fais pas... et je me pose la même question, je n'en ai pas encore vu un seul. Ah, il y a Maxence qui vient d'arriver là-bas... mais attends, je crois qu'ils n'ont pas encore bien compris. » ;

Je l'attirais à nouveau à moi, et l'embrassais à mon tour. Cela dura quelques secondes avant que je ne m'écarte finalement de lui en souriant.

- MCKENZIE • « Voilà, maintenant, je crois que c'est bon. » ;

Je souriais assez malicieusement, et buvais quelques gorgées de ma boisson, à nouveau. Elle serait vite vidée, je le savais très bien. Je prenais sa main, et partais à travers la salle pour voir si on repérait d'autres personnes qu'on connaissait, vu que Maxence discutait avec quelqu'un d'autre.

Une soirée déguisée. Sérieusement, ils ne savaient plus quoi inventer dans cette école. Mais bon, elle était réputée pour ça, après tout. Être un peu folle. Il paraissait même que certaines personne n'étaient là que pour ça... Et Dylan le voyait bien. Certains n'en avaient que faire d'apprendre, tout ce qui les intéressaient, c'était la fête. Et puis, quand leurs vieux jours viendront, ils pourront se vanter d'avoir étudié dans la plus prestigieuse école de sorcellerie supérieure. Seule une petite partie des étudiants étaient dans de bonnes conditions pour étudier. Seule cette petite partie avait compris que concilier fête et travail était dur, et qu'il fallait s'accrocher. Ce n'était pas impossible, puisque Dylan l'avait lui même fait. Mais il a travaillé dur... Alors voir ce nombre incalculable de jeunes gâcher leur avenir pour des soirées...

Le regard métallique du professeur quitta sa contemplation oisive du bureau qui était le sien, et qu'il laisserait pour cette fin de soirée. Il était temps de partir pour la fête. Même s'il la trouvait ridicule, il n'allait pas pour autant ne pas y assister. Premièrement, il était obligé, d'être là, ne serait-ce que pour surveiller les élèves, mais il aimait trop les soirées pour rester seul et entendre la lointaine musique depuis son bureau. Il se leva, prit le gobelet de contenance vineuse et le but jusqu'à la dernière goute.

Il prit sa veste et la mit sur son dos. Il quittait son bureau lorsqu'il vit trois personnes passer en trombe devant lui. Un petit soupir sortit de ses entrailles. Décidément, n'y avait-il pas d'élèves digne de ce nom, dans cette école? Un peu de classe, tout de même ! Dans son soupir, il parvint a faire sortir quelques mots. « Doucement, ne courrez pas dans les couloirs ! ». Ils avaient beau être sorcier, la rengaine ne changeait guère de celle des moldus. L'ordre remis dans ses fins habits, il ferma la porte de son bureau et emprunta les escaliers qui menaient au rez de chaussé.

L'effervescence des ces jours de fête était la même qu'à son époque. Tout le monde riait, chantaient, souriait. Il y avait, bien entendu, les éternels insatisfait, qui ne trouvaient pas meilleure chose a faire que de tirer une gueule pas possible. Cependant, la bonne humeur générale faisait plaisir à voir. Ca redonnait même à Dylan l'envie de sourire. Ce n'est pas qu'il l'eut perdu, seulement, en ces temps de douloureuse météo, le professeur voyait son moral à la baisse. Il marchait donc, fier comme un coq, en direction de la grande salle.

Les festivités avaient déjà commencés. Une fois le seuil de la porte passé, un petit rire roque sortit de sa bouche. Décidément, ces jeunes n'étaient pas discrets. Les moldus utilisent un proverbe, qu'ils qualifient de chinois: Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend a faire la grimace. On voyait bien les clans qui se créaient. Il y avait les hommes seuls, qui avaient tendance à se regrouper. Trois ou quatre couples qui discutaient ensemble, et les filles seules. Chacun se regardait, s'observait. C'était assez plaisant à voir, après tout. Son regard balaya la salle et il vit des jeunes se cacher pour boire de la bière au beurre. Décidément, ils n'avaient aucune imagination. Mais c'était la fête, il n'allait rien dire aujourd'hui.

Il vit, dans le coin des couples, un jeune homme qui appartenait a sa maison. Il était en train de rouler une bonne galoche a sa copine, qui, si la mémoire de Dylan ne lui jouait pas des tours, était elle aussi à Wright. Il vit que quelques filles regardaient son élève, et que plusieurs garçons regardaient la fille. Les traits de son visage se contractèrent, et il se mit à rire en avançant vers eux. Il avait remarqué que tous les deux tenaient dans leurs mains une baguette.

« Dites donc, tous les deux. Veuillez ranger vos baguettes, vous ne voudriez pas que je colle votre petit couple dès le premier soir... Cessez donc, mademoiselle Cooper, d'être aussi possessive. Et vous, Evans, essayez votre menton. Vous avez un peu de bave là... »

Vicieux, le Dylan? Oh, juste à peine... Et un sourire satisfait naquit sur son visage.

Qui n'avait pas entendu parler du bal d'intégration qui avait lieu pour les premières années ? Bien sur toute l'école était conviée. A l'entente de la nouvelle, Zepplin eu un sourire gigantesque s'afficher sur son visage. Elle aimait les fêtes dans se genre, elle trouvait toujours que c'était une bonne idée de réunir le plus de personnes possible de l'université. Cela permettait de faire des rencontres, de revoir des amis qu'on ne voyait pas souvent à cause des cours ou pour d'autres raison & puis c'était surtout l'occasion de passer une bonne soirée. La jolie rousse n'était pas du genre à beaucoup sortir, elle était concentré sur ses études, mais lorsqu'elle le pouvait, faire la fête et sortir avec ses amis lui faisait du bien. Elle se rendit donc au self, toute contente par la nouvelle qu'elle venait d'apprendre. Elle attrapa un plateau et elle le remplis de nourriture puis elle rejoint son ami Micheal à la table des Lufkin. Ils avaient prévu de manger ensemble depuis une bonne semaine. Ils ne se voyaient pas assez souvent d'après la jeune fille, pourtant ils pensaient la plus part de leur temps libre tout les deux. Seulement voila, si Zep' pouvait voir son ami 24 heure sur 24, elle le ferais avec joie. M'enfin. Les deux amis discutèrent de tout et de rien, comme à chaque fois qu'ils se voyaient. Ils riaient, ils étaient sérieux, ils riaient ... C'était comme ça avec eux. Puis d'un coup, le bal d'intégration lui revins à la tête et elle demanda à son ami, s'il comptait si rendre.

" - Nan je n'ai pas vraiment envie... et toi?
- Sérieusement???!!Tu n'as pas envie d'aller là-bas???!!...Pourquoi? Moi j'aimerais bien y aller, mais je ne veux pas y aller toute seule...alors je sais pas
- Oui sérieusement, de toute façon il n'y aura rien à boire de bien, il faut trouver une cavalière de plus tu sais très bien que je n'aime pas tellement être avec plein de monde... C'est dommage que tu n'y ailles pas...
- Mais si les quatrièmes année s'occupent de la boisson. Et tu te trouverais très facilement une cavalière..je trouve cela stupide de ta parts...
- ... Sans doutes... Tu veux m'y accompagner? Au bal? »

La jeune fille fut surprise par cette question. Elle ne s'y attendait pas, même si au fond d'elle, elle en avait terriblement envie. Dès qu'elle avait appris la nouvelle, l'idée de s'y rendre au bras de son ami lui avait effleuré l'esprit. Elle était heureuse qu'il lui propose. C'est donc, tout naturellement qu'elle accepta avec plaisir. Zepplin savait que demain soir, elle rendrait un grand nombre de jeunes filles jalouses. Michael était extrêmement beau, il faut l'avouer et la jolie rousse le savait. Elle le savait même très bien ... mais il fallait qu'elle s'empêche de penser à lui de cette façon. Il était son ami, un point c'est tout. Le jeune homme se leva de table pour partir. Il avait fini de manger et il avait un cours dans quelques minutes. Avant qu'il ne soit trop loin, la jeune Lufkin lui rapella qu'il fallait qu'il soit déguisé. Elle l'entendit grogner au loin ce qui la fit rire. La rousse secoua la tête et elle finit son assiette. Puis elle partit discrètement quelques minutes plus tard.

La jeune fille c'était levée de bonne heure se matin là. L'impatiente se lisait sur son visage. Elle avait tellement hâte d'être à se soir, de voir Michael dans ses déguisement et de pouvoir faire la fête. Seulement, la jeune fille avait un problème de taille. Elle n'avait aucune idée de comment se déguiser. Elle soupira. La rousse avait toujours de bonne idée, pourtant ce matin son cerveau était complètement vide. Elle fouilla dans son armoire à la recherche d'une idée, mais une heure plus tard, elle en était au même point ... rien. Elle attrapa son portable sur sa table de nuit et elle envoya un sms à sa meilleure amie, Cleïhora. Les deux jeunes filles se connaissaient depuis leur entrée à Poudlard et elle c'étaient tout de suite lié d'amitié. Zepplin savait qu'elle pouvait compter sur elle à n'importe quel moment et pour n'importe quoi & ce matin, elle avait besoin des ses conseils plus que jamais.

- Je suis là ! Cria sa meilleure amie en déboulant dans sa chambre. Quel est le problème ?
- Pas de déguisement pour se soir ...
- Oh, ce n'est que ça.

Sa meilleure amie souffla un coup. Elle partit de la chambre de la jeune fille en la laissant seule. Ok --'. Zep' ne comprenait pas la réaction de son amie, elle avait besoin d'aide et Cléi partait. Ce n'était pas son genre. En effet, dix minutes plus tard la blonde fut de nouveau dans la chambre de la Lufkin. Elle lui tendit une magnifique robe blanche et un masque rouge. Zepplin affila la tenu en quelques secondes puis elle se regarda dans la glace. Wahou, la robe lui allait parfaitement bien. On aurait dit une princesse au carnaval de Venise. Sa meilleure amie avait toujours de bonne idée. Les deux jeunes filles passèrent le reste de la journée à se préparer, c'est à dire se coiffer et à se maquiller mutuellement.
La rousse regarda l'heure qui s'affichait sur l'écran de son téléphone portable. 19h10. Elle avait rendez-vous dans cinq minutes dans le Hall avec Michael. Elle souffla un coup, embrassa sa meilleure amie sur la joue et elle partit. Cependant, lorsqu'elle arriva, le jeune homme n'était pas au rendez-vous. Elle espérait qu'il ne lui poserait pas un lapin, sinon il aurait des ennuis. La jeune fille était assez rancunière quand elle le voulait. Charles, un ami de Michael arriva en sa direction et il s'assit à ses cotés. C'était quoi se plan ? La jolie rousse n'aimait pas vraiment cela. Les deux jeunes discutèrent un petit moment et pourtant le jeune homme qui lui servait de cavalier n'était toujours pas présent. Cela commençait à l'énerver plus qu'autre chose. La rousse regarda l'heure. 19h35. Elle souffla. Les garçons ne savent jamais être à l'heure, cela la désespérait ... Puis elle le vit se glisser entre la foule qui se tenait dans le hall.

- Je suis... vraiment, vraiment désolé; je m'excuse Zepp'
- Mouai, t'es un garçon en même temps, tu ne connais pas la ponctualité, souffla la rousse, un peu sur les nerfs.

C'est vrai quoi, il n'aurait pas pu être à l'heure, comme un bon cavalier. Elle soupira une nouvelle fois. Enfin il était là c'était le principal. Et puis il était magnifique dernière sa cape et son masque noir. Sans le savoir les deux amis avaient presque le même déguisement, tous les deux porteraient un masque se soir. Cela fit sourire Zepplin et toute sa colère fut dissipée.

- Tu es sublime, rajouta le brun.
- Tu n'es pas mal non plus, fit Zep' avec un grand sourire.

La jeune fille fondit devant le sourire que lui offrit le brun. Il était magnifique et son coeur en battait à la chamade. C'était pas bien, il fallait qu'elle se calme. Il lui prit la main pour l'aider à se relever.

- On rentre dans la salle ? Tu es prêt ? dit-elle en riant.

MCKENZIE • « Arrête, ça arrive rarement! Et puis, généralement, quand je suis malade, je te le cache toute la journée, alors... »
SAMUEL • « Oui rarement peut-être mais, c'est en général assez mémorable. »

MCKENZIE • « Mmmh... je savais qu'il te plairait. »
SAMUEL • « Difficile d'y résister en même temps ... »

MCKENZIE • « Ma baguette est prête, t'en fais pas... et je me pose la même question, je n'en ai pas encore vu un seul. Ah, il y a Maxence qui vient d'arriver là-bas... mais attends, je crois qu'ils n'ont pas encore bien compris. »
SAMUEL • « J'en attendais pas moins de toi ... Et ils se cachent peut-être, oui Maxence mais, à mon avis il va plutôt falloir attendre qu'il trouve sa cavalière. »

DYLAN • « Dites donc, tous les deux. Veuillez ranger vos baguettes, vous ne voudriez pas que je colle votre petit couple dès le premier soir... Cessez donc, mademoiselle Cooper, d'être aussi possessive. Et vous, Evans, essayez votre menton. Vous avez un peu de bave là... »
SAMUEL • « Monsieur Woodland ... Vous savez, c'est pas votre faute, je suis sûr que si vous souriez un peu plus de temps en temps, vous aussi vous pourriez avoir une petite amie aussi bien que McKenzie. Si vous voulez je peux vous donner un ou deux conseils. Par contre pour la colle .. Ça ira, je sais que vous aimez bien nous voir mais, ce n'est pas très ... Intéressant dirons-nous. Je suis sûr que ce temps pourrait être utilisé à des profits plus utiles non ? »

(c) hollow art
" what strange meeting tonight "

Drapée dans un long peignoir de soie d'un noir des plus purs, assise en tailleur sur ses couvertures moelleuses, la jeune Arthemis observait d'un oeil égal l'enveloppe d'or qu'elle tenait entre les mains. Ses doigts fins caressaient les lettres baroques qui formaient son nom. Elle n'avait pas eu besoin de l'ouvrir. A quoi bon ? On ne parlait plus que de ça, à Hungcalf. Comme chaque année était organisé le bal d'intégration, et comme chaque année une tension palpable se faisait ressentir les jours précédent la soirée élue. C'était une course frénétique, à la recherche du cavalier idéal, de la robe idéale pour un soirée qui devait incarner le rêve idéal. Un rêve éveillé partagé par des centaines de jeunes gens, qui pour une fois pouvaient enfin faire la fête en toute légalité. Cette pensée étira un sourire sur les lèvres de la jeune Grymm, alors que des images refaisaient surface, flashs évanescents de ces manifestations qui se voulaient secrètes, durant lesquelles même les plus nobles des sorciers se comportaient tels les plus bas des moldus. Des "soirées" où chacun faisait ressortir son côté le plus animal. Ce n'était pas le cas d'Arthemis. Après tout, elle n'y allait que pour y être vue, et jamais encore elle ne s'était laissée aller à faire ressurgir ses instincts les plus primaires. Ce genre d'évènements ne lui apportait aucun intérêt, et elle préférait de loin les bals d'Hungcalf, qui lui rappelaient un tant soit peu ceux auxquels elle assistait en présence de ses parents, et de la haute aristocratie sorcière. Certes, le tout avait beaucoup plus de prestance et de classe que ne l'aurait jamais n'importe quel bal d'Hungcalf, mais pour ce soir, la jeune femme ferait fi de ses préjugés. Les occasions de s'amuser se font tellement rares, de nos jours ... D'un geste sec et précis, Arthemis décacheta l'enveloppe, prenant garde au passage de ne pas se couper. Elle en retira une missive brève mais explicite, informant que chaque élève se devait d'être déguisé, et que les festivités débuteraient à 20 heure précise dans la grande salle. Il suffit d'un coup d'oeil de sa part à la grande horloge qui ornait le mur opposé pour qu'Arthemis comprenne qu'elle ne serait jamais à l'heure. Qu'importe, la ponctualité était une affaire d'homme.

Les jouvencelles excitées à la perspectives du bal qui s'annonçait avaient depuis longtemps quitté le dortoir, ce qui permit à la belle rousse de se préparer en toute quiétude. Arthemis n'aimait pas le bruit, elle n'aimait pas l'effervescence et les babillages inutiles, et les pertes de temps et d'énergie, lorsque cela ne tournait pas autour d'elle. Et autant dire que quelques heures auparavant, alors qu'elle se complaisait à terminer un devoir de divination, l'enfant avait été servie. Jamais elle n'était aussi tranquille que les soirs de bal, et jamais autant la tranquillité ne l'avait ennuyée. Sans un souffle, elle posa ses pieds sur le sol de pierre, et se dirigea vers la malle contenant ses effets personnels. C’était une belle malle en bois massif, qui avait appartenu à sa grand-mère avant elle, et qui lui venait elle-même de sa grand-mère. Ces femmes y avaient rangé leur trousseau de mariage lorsqu’à dix-huit ans elles quittaient leur famille pour rejoindre celle de leur mari. Evidemment, alors que le vingt-et-unième siècle venait de faire son apparition, il n’était même plus question de se marier si jeune. De nos jours, les filles faisaient des études. Et ne se mariaient qu’après. Arthemis chassa ces histoires de mariages arrangés et se concentra à défaire les nœuds enserrant le papier kraft qui protégeait sa tenue. Ses doigts délicats effleurèrent l’étoffe précieuse d’un rouge grenat, d’un rouge sang. C’était du taffetas, de la soie, du satin, perlé de mille et une perles d’or, qui auraient attiré le feu du soleil de manière fascinante s’il avait fait jour. Qu’importe, la belle se contenterait de la lueur des étoiles. Elle laissa choir le tissu noir qui couvrait son corps d’albâtre et revêtit la parure rubis, sans à-coup, sans accroc. La robe glissa et épousa ses formes.

C’était une merveille de fabrication. Le bustier brodé dénudait ses épaules, ses bras, son cou, et laissait entr’apercevoir la peau tendre et laiteuse de son bas-ventre. La jupe se composait de sept voiles de taffetas, rouge, violet, orange, jaune et or, qui nimbait ses jambes nues d‘un délicieux halo. Ses pieds étaient chaussés de sandales dorées dont les lanières ceignaient ses jambes jusqu‘aux cuisses. C‘était une tenue des plus politiquement incorrecte, et jamais sa mère n‘aurait acceptée de la laisser paraître ainsi, avec ses cheveux insolemment relevés, dénudant sa nuque. Mais quelle costume aurait pour le mieux représentait la jeune Arthemis, que celui de Salomé, la danseuse aux sept voiles qui pour la tête de prophète Jean-Baptiste sur un plateau d‘argent, avait séduit son beau-père ? Cette étrange idée amena un rire de la gorge de la sorcière. Un rire libérateur qu‘elle ne se serait pas permise en public. Essoufflée, elle se dépêcha néanmoins de finir ses préparatifs. Un trait de khôl soulignait son regard pervenche, sa bouche s‘était peinte d‘un rouge cerise, et des paillettes de lumières décoraient son décolleté. Estimant que la perfection ne pouvait être mieux atteinte, Arthemis quitta les dortoirs d‘un pas léger. Le brouhaha se faisait grandissant en approchant de la salle commune. Certaines attendaient leur cavalier, d‘autres qu‘il y ait probablement un peu plus d‘ambiance avant de se montrer. Un éclair topaze attira son attention. Une fiole circulait, remplie probablement de cet alcool que les moldus nomment communément whisky. Mais la jeune fille eut à peine le temps de trouver cela pathétique qu‘une main vint effleurer son épaule.



KYLER ; " tu es sublime ce soir, arthemis. "
ARTHEMIS ; " je te retourne le compliment, kyler. "



Arthemis n‘avait pu s‘empêcher d‘ajouter une pointe de sarcasme dans sa voix. Nul n‘ignorait à Hungcalf la farouche haine que se portaient les deux Grymm, et plus d‘un avait été surpris lorsque Kyler avait invité la rousse à l‘accompagner au bal. On disait qu‘il n‘y avait pas plus mal assorti, elle, sang-pure à la vertu reconnue et au verbe haut, et lui, sang-de-bourbe, monstre du vice, maître de séduction. Pourtant, elle avait accepté. Elle savait qu‘il n‘avait pu l‘inviter sans arrière-pensée, et qu‘elle risquait beaucoup à se jeter ainsi dans la gueule du loup. Et pourtant, elle n‘avait même pas pris la peine d‘user de son pouvoir pour connaître le fin mot de l‘histoire. Car cela l‘amusait. Et qu‘elle aussi, elle avait ses raisons. Ses petits mensonges, et ses secrets à cacher.

C‘est donc un sourire factice plaqué sur le visage qu‘elle accepta le bras qu‘on lui proposait, et qu‘ils allèrent ensemble rejoindre les festivités. La princesse et le crapaud, auréolés de leur beauté, et de leurs sombre fond.

Mackenzie était plutôt du genre à aimer les soirées mouvementées. Bien sûr, elle aurait certainement bien aimé qu'une fois, Samuel et elle n'aient qu'une soirée rien qu'à eux deux, mais elle savait qu'il n'aimait pas cela. Et puis, peut-être que finalement, ils s'ennuieraient plus qu'autre chose. Ca ne leur ressemblait pas, des moments en tête à tête comme ça. Le romantisme n'était pas leur fort, généralement, ils ne savaient rester sérieux que quelques minutes avant de finalement éclater de rire comme deux gamins qu'ils étaient. Autant leur relation était amusante dans ce sens, autant sur le point du romantisme et des moments plus "sérieux" passés ensemble, ils avaient à s'améliorer. Mais pour elle, ce n'était pas le moment. Après tout, cela ne faisait que neuf mois qu'ils étaient ensemble, et ils ne ressentaient pas - du moins, pour elle - le besoin de changer d'attitude l'un avec l'autre, et pour elle, la routine ne s'installait absolument pas! Elle avait des sentiments pour lui, et attendait toujours avec une certaine impatience de pouvoir le retrouver, de passer un moment avec lui. Elle ne s'ennuyait jamais en sa compagnie, quelle que soit la chose qu'ils fassent. Même s'ils ne disaient rien, c'était que généralement, l'un ou l'autre avait besoin de la présence de l'autre. Et cela faisait toujours un bien fou, même s'ils ne faisaient rien du tout.

Et ce soir allait être une belle soirée pour eux. Le début allait être difficile, vu qu'ils étaient surveillés par les professeurs, mais après, la fête dans le grenier batterait son plein, et elle n'osait même pas imaginer ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle se demandait si elle n'allait pas aller se changer avant toute chose, préférant ne pas risquer le pire... parce que là, elle savait que personne ne serait aussi réservé qu'ici!


- SAMUEL • « Oui rarement peut-être mais, c'est en général assez mémorable. » ;


La jolie brune lui tira la langue, et finit par se mettre à rire doucement. C'était vrai, généralement, ses rares cuites étaient mémorables. Et le pire là-dedans était qu'elle ne tenait absolument pas l'alcool. Elle buvait tellement rarement qu'après deux verres, c'était terminé. Ne parlons même pas des joints. Elle n'en avait fumé qu'un seul dans sa vie jusqu'ici, et elle avait été tellement malade le lendemain qu'elle ne s'y était plus risquée. Mais elle se demandait si ce soir, elle n'allait pas réessayer...
Puis, ce soir était la soirée de tous les essais. La robe, le décolleté, tout ça... jusqu'ici, cela avait été plutôt concluant à vrai dire, Samuel semblait étonné et impressionné, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle y allait doucement, bien sûr, mais qui sait? Probablement qu'un jour, elle serait encore plus sexy rien que pour lui (aa). Enfin, certainement en dehors de l'université, car les chambres communes, niveau intimité, c'était zéro!


- SAMUEL • « Difficile d'y résister en même temps ... » ;
- MCKENZIE • « J'en doute pas... c'était un peu fait exprès, je dois avouer... mais c'est rien que pour toi! » ;


Elle lui sourit assez malicieusement. Bien sûr que c'était pour lui, pour qui d'autre? McKenzie se fichait un peu des mec autour d'elle qui la regardaient comme des vautours autour d'une proie. Ce n'était pas eux qui l'intéressaient, mais Samuel, son homme à elle, celui auquel aucune de ces pimbêches présentes dans la salle n'avait le droit de toucher. Et elle n'hésitait pas à le montrer en l'embrasser plus qu'avec conviction...


- SAMUEL • « J'en attendais pas moins de toi ... Et ils se cachent peut-être, oui Maxence mais, à mon avis il va plutôt falloir attendre qu'il trouve sa cavalière. » ;
- MCKENZIE • « On attendra alors... personnellement, ça ne me dérange pas plus que ça! » ;


La jeune femme l'embrassait à nouveau, à vrai dire... juste pour le plaisir, parce qu'elle adorait l'embrasser, même si elle ne se lançait pas aussi souvent qu'elle le voudrait. C'est à ce moment là qu'un professeur des Wright vint vers eux. McKenzie le connaissait aussi, la défense contre les forces du mal était également une de ses options. Il était certain que parmi les élèves, tout le monde savait qu'ils étaient ensemble. Côté professeurs, par contre... à vrai dire, ils restaient très discrets lorsqu'ils étaient dans le coin.


- DYLAN • « Dites donc, tous les deux. Veuillez ranger vos baguettes, vous ne voudriez pas que je colle votre petit couple dès le premier soir... Cessez donc, mademoiselle Cooper, d'être aussi possessive. Et vous, Evans, essayez votre menton. Vous avez un peu de bave là... » ;
- SAMUEL • « Monsieur Woodland ... Vous savez, c'est pas votre faute, je suis sûr que si vous souriez un peu plus de temps en temps, vous aussi vous pourriez avoir une petite amie aussi bien que McKenzie. Si vous voulez je peux vous donner un ou deux conseils. Par contre pour la colle .. Ça ira, je sais que vous aimez bien nous voir mais, ce n'est pas très ... Intéressant dirons-nous. Je suis sûr que ce temps pourrait être utilisé à des profits plus utiles non ? » ;


La réponse de Samuel fusa, ce qui coupa celle de McKenzie, qui pourtant, avait une réponse bien cinglante à la bouche. Mais heureusement qu'il l'avait fait, car ou sinon, ils étaient certains de se coltiner la colle.


- MCKENZIE • « Monsieur Woodland, sachez que ma possessivité de un, ne vous regarde pas, de deux, ne dérange pas mon petit ami, ce qui me semble être le principal. Maintenant, peut-être devrions-nous prendre une chambre, mais dans ce genre d'école avec dortoirs communs... pas si simple. Et puis, voilà deux ans que nous ne sommes plus à Poudlard. Trois pour Samuel. Je crois que nous ne sommes plus des gamins de treize ans pour qui il est indispensable de freiner les pulsions sexuelles. » ;


Peut-être y avait-elle été un peu fort... probablement même, mais c'était elle. Ironique, et directe, point. Elle but également une gorgée de sa bouteille de bieraubeurre, et regarda à nouveau le professeur.


- MCKENZIE • « Sur ce, si vous voulez bien nous excuser. Nous avons autre chose à faire, vu que vous avez un peu gâché nos "retrouvailles". » ;


Elle sourit assez faussement, et rangea sa baguette face à lui, signe qu'elle ne ferait rien, avant de prendre Samuel par le bras et de l'attirer plus loin, ou sinon, c'étaient les ennuis qui allaient leur tomber dessus, à coup sûr...

MCKENZIE • « J'en doute pas... c'était un peu fait exprès, je dois avouer... mais ce n'est rien que pour toi! »
SAMUEL • « J'espère bien sinon je devrais encore envoyer un cognard dans la gueule de quelqu'un durant un match. Faudrait que je m'en achète un spécialement pour ça parce que vu le nombre de personnes qui doivent s'en prendre un ... Enfin bon. Tu es magnifique, ça il n'y a pas de doute là-dessus. »

DYLAN • « Vous m'énervez Evans. Vous le savez ça? Oui, bien sûr que vous le savez... Et vous savez comment vous y prendre pour le faire dans les règles de l'art. »
SAMUEL • « Je crois que je vais prendre ça comme un compliment & je suis même persuadé que vous m'adorez pour ça. C'est pas votre faute vous savez ... Les gens ont peur de vous mais, moi vous m'amusez c'est tout. »

DYLAN • « Vous viendrez toute la semaine prochaine, le soir, en retenue, mademoiselle Cooper. Je n'aime pas votre ton. Vous commencez bien l'année, mes félicitations. »

DYLAN • « Si vous avez besoin d'un endroit pour passer un peu de temps à l'abri des regards, vous auriez pu demander, Evans, je vous croyez moins pudique que ça... »
SAMUEL • « Si vous permettez monsieur .. Je pense que la semaine prochaine j'aurais beaucoup de questions à vous poser sur les animagus, donc si vous me voyez a pratiquement tous les soirs de la semaine prochaine, c'est normal. Et ne vous en faites pas, je connais très bien la salle du bon vouloir & Hungcalf en faite, autant que vous je penses. En tout cas, passez une bonne soirée. »

SAMUEL • « Tu sais que t'es encore plus sexy quand tu es énervé. »

SAMUEL • « Joli costume James. & Ravi de te voir .. October si je ne me trompe pas. »

- SAMUEL • « J'espère bien sinon je devrais encore envoyer un cognard dans la gueule de quelqu'un durant un match. Faudrait que je m'en achète un spécialement pour ça parce que vu le nombre de personnes qui doivent s'en prendre un ... Enfin bon. Tu es magnifique, ça il n'y a pas de doute là-dessus. » ;
- MCKENZIE • « Ca peut toujours être une idée pour ton futur cadeau de Noël... » ;


McKenzie rit un peu, et resta donc un peu dans les bras de Samuel pour l'embrasser. C'était soi-disant pour "prouver" aux autres qu'ils étaient ensemble et qu'il ne servait à rien d'espérer, mais bon... elle se doutait que ça ne stopperait en rien les regards, ni ces folles qui se mettaient à draguer son petit ami sans raison, ce qui avait tendance à l'énerver plus que de raison. Elle n'y pouvait rien, elle était comme ça, c'était son caractère après tout.
C'est à ce moment-là que Woodland arriva près d'eux, et leur fit une remarque. McKenzie ne le connaissait pas à fond non plus, du moins, beaucoup moins bien que Samuel, même s'il était l'un de ses professeurs principaux. Elle était en cours, et elle suivait, mais rien de plus. Elle se fichait des relations avec ses professeurs, elle suivait, était plus ou moins sage en classe, étudiait en temps voulu, et réussissait, point. Néanmoins, elle voyait d'un mauvais œil la relation que le prof et Samuel avaient. Elle savait pas pourquoi, mais elle trouvait cela vraiment malsain. Elle n'en disait rien, bien sûr, et ce n'était pas parce que c'était lui, étant donné que pour les autres professeurs avec les autres élèves, c'était exactement le même sentiment qu'elle avait. Mais tout cela, elle gardait pour elle. La remarque fut vite partie, et ils répondirent tous les deux, la jeune femme probablement moins gentiment que le jeune homme, ce que le professeur n'apprécia pas du tout. Et Samuel en rajoutait une couche. Elle se laissa faire, mais ne répondit qu'à peine à vrai dire. Elle savait qu'elle allait s'en prendre plein la figure maintenant.


- DYLAN • « Vous viendrez toute la semaine prochaine, le soir, en retenue, mademoiselle Cooper. Je n'aime pas votre ton. Vous commencez bien l'année, mes félicitations. » ;


Elle serra les dents, et s'empêcha de justesse de lui répondre, pour ne pas en rajouter une couche. C'était dur, impulsive comme elle était. En temps normal, elle aurait protesté et aurait fait remarquer pas mal de choses au professeur. Mais à quoi cela servait de répondre encore une fois? Elle en mourrait d'envie, mais elle ne le ferait pas. Ca ferait bien trop plaisir à ce chien de lui en remettre encore une ou deux semaines de plus, et honnêtement, elle n'y tenait pas vraiment!


- DYLAN • « Si vous avez besoin d'un endroit pour passer un peu de temps à l'abri des regards, vous auriez pu demander, Evans, je vous croyez moins pudique que ça... » ;
- SAMUEL • « Si vous permettez monsieur .. Je pense que la semaine prochaine j'aurais beaucoup de questions à vous poser sur les animagus, donc si vous me voyez a pratiquement tous les soirs de la semaine prochaine, c'est normal. Et ne vous en faites pas, je connais très bien la salle du bon vouloir & Hungcalf en faite, autant que vous je penses. En tout cas, passez une bonne soirée. » ;


Bien évidemment, comme elle l'avait pensé, malgré ce qu'il disait, Samuel ne se prit pas une seule heure de colle. Ca l'énervait. Pas parce qu'elle voulait qu'il s'en prenne, bien au contraire, mais parce que Woodland faisait clairement passer ses chouchous pour plus intelligents que les autres, et ça la mettait dans une rage incroyable. Elle en tremblait. D'ailleurs, elle avait fait demi-tour avant que Samuel ne termine sa phrase pour s'éloigner très rapidement, signe qu'elle avait largement besoin de se calmer, ou elle allait littéralement exploser. Elle vida le reste de sa bouteille d'une traite, et la posa sur le comptoir tout en en redemandant une. Elle l'obtint, et c'est à ce moment-là qu'elle sentit que Samuel était à nouveau derrière elle.


- SAMUEL • « Tu sais que t'es encore plus sexy quand tu es énervé. » ;


Elle ne répondit pas, se mordant l'intérieur de la joue. Elle détestait s'énerver à ce point, ça la rendait malade! Malade de rage. Elle le laissa lui prendre la main, et ils allèrent vers James et October, elle, toujours aussi raide à cause de la colère qui régnait à l'intérieur d'elle-même. Elle ne parvenait pas à se calmer, et elle était maintenant certaine que cette soirée serait pourrie à cause de ce fichu professeur! Elle prenait les choses vraiment trop à coeur. Mais enfin, elle retrouva l'usage de la parole.


- MCKENZIE • « Salut James... October, j'adore la manière dont tu es habillée! Très joli... » ;


McKenzie lui adressa un léger sourire, mais ça se voyait que ça n'allait pas plus que ça finalement. Elle avait bien du mal à se calmer, mais elle tremblait déjà moins, signe que ça commençait doucement à aller mieux. Elle restait néanmoins plutôt pâle. Elle but plutôt rapidement une bonne moitié de sa nouvelle bouteille, toujours du cru des étudiants bienveillants de l'école, et finit par serrer un peu la main de son petit ami, elle retrouvait donc enfin ses esprits. Elle ne voulait pas qu'il vienne avec elle la semaine prochaine, car elle savait que ça allait l'énerver de plus belle. Mais elle le lui dirait plus tard, ce n'était franchement pas le bon moment, là, au beau milieu de leurs amis.


- MCKENZIE • « En tout cas, ça commence doucement à se remplir... » ;


La jeune femme essayait de parler pour penser un peu à autre chose, même si on se fichait un peu de ce qu'elle disait après tout... ça se voyait bien que la salle se remplissait!

Spoiler:

MCKENZIE • « En tout cas, ça commence doucement à se remplir... »

SAMUEL • « Ça c'est juste au cas où vous seriez devenus aveugles durant quelques secondes ... Non, la fête promet d'être géniale seulement je ne suis pas sûr qu'il y ai assez de bierraubeurre pour toute une soirée. Je sens que ça va partir très très rapidement. D'ailleurs en parlant de ça ... »