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Bal de Printemps : rp commun
Mar 13 Avr 2010 - 18:52
TAKE ME TO THE BALL
Afin d'accueillir la délégation étrangère, les responsables de Hungcalf ont le plaisir de vous inviter au premier bal de cette nouvelle année. Le bal de Printemps ouvre ses portes, afin de faire plus amples connaissances avec nos voisins sorciers. Nous nous mettrons pour l'occasion au quart d'heure américain : mesdemoiselles, à vous d'inviter ces messieurs.
Rendez-vous dans la grande salle préparée spécialement pour l'occasion !
Hungcalf a ouvert depuis peu ses portes aux délégations étrangères. Les étudiants de Salem, Beauxbâtons, et Durmstrang affluent à l'université, et les petits anglais ont eu la bonne idée de les accueillir comme il se doit. Un bal est donc donné en l'honneur de leurs correspondants, néanmoins pour cette fois, ce sont les demoiselles qui doivent inviter leur cavalier. Valses et beaux atouts sont au rendez-vous, préparez-vous à sortir vos plus belles robes et plus beaux costumes... et éventuellement à glisser un peu de whisky dans le délicieux et inoffensif jus de citrouille.
AU PROGRAMME :
Valses sages, ambiance glam' & chic, magnifiques robes et somptueux costards. Soyez sur votre 31, et impressionnez vos voisins... après tout, c'est le véritable but de ce bal, pas vrai ?
Le bal ouvre ses portes à 21 heures et les ferme vers 1heure, dans une ambiance feutrée et fastueuse, entre couverts en argent, marbre et dorure. Le jus de citrouille coule à flot, le champagne passe ici et là mais est un peu plus restreint. N'oubliez pas que la fête est officiellement donnée par la faculté, on ne voudrait pas de comas éthyliques. Faites bonne impression (si c'est possible) & enjoy !
21 heures tapantes ; les cavaliers les plus ponctuels ont déjà leur demoiselle à leur bras, tandis que les portes s'ouvrent sur une magnifique pièce renvoyant voiles légers, ambiance satinée, et cristal à profusion. Une valse se joue déjà, il est temps de faire preuve de vos dons de danseurs.
AU PROGRAMME :
Valses sages, ambiance glam' & chic, magnifiques robes et somptueux costards. Soyez sur votre 31, et impressionnez vos voisins... après tout, c'est le véritable but de ce bal, pas vrai ?
Le bal ouvre ses portes à 21 heures et les ferme vers 1heure, dans une ambiance feutrée et fastueuse, entre couverts en argent, marbre et dorure. Le jus de citrouille coule à flot, le champagne passe ici et là mais est un peu plus restreint. N'oubliez pas que la fête est officiellement donnée par la faculté, on ne voudrait pas de comas éthyliques. Faites bonne impression (si c'est possible) & enjoy !
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TOPIC COMMUN
TOPIC COMMUN
21 heures tapantes ; les cavaliers les plus ponctuels ont déjà leur demoiselle à leur bras, tandis que les portes s'ouvrent sur une magnifique pièce renvoyant voiles légers, ambiance satinée, et cristal à profusion. Une valse se joue déjà, il est temps de faire preuve de vos dons de danseurs.
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Re: Bal de Printemps : rp commun
Mer 14 Avr 2010 - 10:55
- Je me repassais la scène en boucle dans ma tête sans jamais réussir à m'en rendre vraiment compte, je devais rêvé... Ce n'était pas possible ! Couchais sur mon lit je regardais le plafond d'un air idiot, à force de fixer celui si je crus à son effondrement, je sursautais et m'obligeais à détourner le regard pour croisé, l'espace de quelques secondes, une vue que je n'aurais jamais eu en temps normal. La fiche du bal de printemps... Un bal, je rêvais, qui aurait été assez idiot, chez les moldus, pour inviter un idiot nul en danse à un bal de printemps... Étrangement les moldus étaient censé, personne ne m'aurait invité hors à Hungclaf ce fut une grande surprise... Une jolie jeune femme pour qui mes sentiments vont au delà de l'amitié m'a invité, moi, Ezechiel. Je me redressais soudainement me rendant vraiment compte, je dus à plusieurs reprises me rappelais de respirer avant d'écarquiller les yeux, Khalee Levingston m'avait invité ! Celle que j'osais appelé ma douce, ma princesse, ma chère et tendre... Je me surpris à penser " chère et tendre " on aurait dis un prince d'autre fois, j'en frémis. J'étais autant périmé?! Je bondis de mon lit, s'ésisant ma guitare je me mis à jouer, pris d'une soudaine joie interminable. Je parcourais la chambre aux couleurs joyeuses en quelques pas de danse mal placer car je m'étalais au sol en une poignet secondes. Me vint alors un drôle de dilemme, je ne savais pas danser et s'était là, à quelques...Heures?!! Je restais bouche baie devant l'horloge, il ne me restait que deux heures pour me préparer et surtout, apprendre à danser ! Je me relevais en toute hâte et fouillais dans mon placard, il me fallait un costume et vite ! Finalement je sortais les gros moyens, je sortais ma baguette et, d'un coup de poignée accompagner de la bonne formule, je faisais sortir mon costard. Je le regardais, gris avec une chemise à carreaux de couleur rouge, verte et blanche le tout accompagné de l'accessoire indispensable, une cravate. Je me dirigeais vers la salle de bain et, j'affrontais le renvois de mon image, dans un miroir, je passais une main sure d'elle dans mes cheveux bruns et soupirais, je ne pouvais rien faire pour améliorer ma coupe, tans pis. J'attrapais ma brosse et la passais soigneusement dans mes cheveux. J'étais coiffé il ne manquait plus que la tenue, je l'enfilais en quelques secondes et m'entrainais à la danse.
21h sonna à mon horloge, je fixais toujours celle si quand l'heure fut celle où je devais partir. Je me levais du lit sur lequel je m'étais assis après avoir essayer de danser pendant près de deux heures. Je soupirais et, avant de sortir, je m'emparais de ma baguette magique, rétrécissais ma guitare et la passais délicatement dans ma poche. Je partais alors hors de ma chambre, en direction de la grande salle de bal. Une fois devant les portes je n'osais pas entrer, je fis apparaitre une rose dans ma main gauche, je la donnerais à ma cavalière une fois que je l'aurais trouvé. Je poussais les portes et pénétrais dans la salle...
- Spoiler:
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Re: Bal de Printemps : rp commun
Jeu 15 Avr 2010 - 15:29
Depuis que la date officielle du Bal avait était annoncée, tout Hungcalf était en effervescence. Surtout chez les filles. Il fallait se trouvait un cavalier, choisir sa tenue, son maquillage, son parfum, sa coiffure... Bref, voilà un événement qui méritait une grande organisation. Moi, en habituée de ce genre, je m’étais bien préparée. Il y a maintenant deux semaines, je m’étais rendu en ville pour aller acheter ma robe. J’aurais pu, bien sur, me servir d’une robe que je possédais déjà, mais j’avais toujours aimé la nouveauté... Donc, en compagnie de Jany, pour avoir un avis extérieur, j’avais fait les boutiques, ma plus grande passion.
Deux semaines plus tôt.
La boutiques était bondée, mais, heureusement pour moi, je repérais plutôt vite les articles qui m’intéressaient. Je me jetais littéralement sur une petite robe à bustier noir et blanche, resserrée à la taille par une bande de soie noire. Mais au moment même ou je la saisis délicatement, une énorme bonne femme tenta de me l’arracher des mains. J’en avais frappé pour moins que ça... Je tirais doucement dessus, avec un sourire presque polit pour signaler à cette baleine que cette robe me revenait de droit, puisque je l’avais vu avant elle. Seulement l’autre ne l’entendait pas de cette oreille et s’exclama, outragée.
« S’il vous plait, cette robe est à moi ! »
Elle ne manquait pas de toupet celle-là ! Mais je n’allais pas me laisser faire.
« Je vous assure que non, regarder, je la tiens déjà... »
« Petite idiote elle est à moi ! »
Répliquât l’autre en tirant sur MA robe encore un peu plus fort. Je manquais de hurler et me retint, me contentant de hausser le ton. Mais la femme tira encore sur la robe. S’en était trop pour moi, je ne pouvais pas supporter qu’elle prenne le risque de l’abîmer.
« Haaaaa ! Espèce de grosse baleine lâchez ça !! Vous espérez rentrer dans cette robe ?! Mais vous voyez bien que vous ne pourriez même pas mettre un bras dedans !! »
Surprise de mon audace et de mon manque de courtoisie elle lâche la robe, la bouche grande ouverte et s’en fut, offusqué, tandis que mon éclat de voix avait attiré l’attention des clients autour de nous. Jany se contenta d’éclater de rire et me poussa dans une cabine. Comme prévu, j’enfilais dans la robe qui m’allait à la perfection. Tsss ! Les gens sont fous ! Comment l’autre dinde avait espérée pouvoir entrer dans cette robe ?! Mais trêve de sombre pensées. Jany m’envoya, par-dessous le rideau une paire d’escarpins noires, avec des talons d’une hauteur d’environ dix centimètres. Je glissais mes pieds menus à l’intérieure, me grandissant par la même occasion. J’adorais les talons, étant de petite taille, c’était une arme non négligeable. Je tournais sur moi-même pour mieux m’admirer sous tous les angles. Heureusement pour moi, ma silhouette en "huit" me permettait de m’habiller assez facilement. Je regardais mes parfaites jambes plutôt pâlotte, ma taille mince, mon dos bien droit... Un corps de danseuse. Je tirais le rideau pour me montrer à mon amie, dont le sourire ravi me rassura.
« Aucun doute, elle est faite pour toi ! Tu es... Sublimissime ! »
Je lui sautais au cou en riant. Ce fut ensuite son tour de choisir sa robe, ce qui fut un peu pus long, mais elle finit par trouver une sublime robe rouge, en dessous du genou, qui lui allait parfaitement. Pour les chaussures, il était convenu que je lui prête une paire. Nous payâmes puis retourner à Hungcalf, attendant le bal avec impatience.
Le jour du Bal.
En me réveillant ce matin, l’excitation semblait presque palpable dans le château. Et comment aurais-je put être différente des autres ? Je m’étais réveillé aux aurors, pas pour passer la journée à me faire belle non, comme si j’avais besoin d’autant de temps... Après un petit footing dans le parc, je regagnais ma chambre dans le but d’écrire à Alex. Courir me faisait toujours du bien, et certains jour, je ressentais le besoin de me dépenser... Il était l’heure, à présente, d’écrire une longue lettre pour mon frère. Sans doute débarquerait-il à Hungcalf comme un malade si, par malheur, je ne répondais pas à une de ses lettres. Il faut bien dire que depuis « l’accident » il se révélait extrêmement protecteur, et je ne pouvais pas lui en vouloir. Après tout, j’avais besoin de le sentir près de moi, d’avoir son soutien. Dans l’après midi, ne pouvant me résoudre à rester plus longtemps sans prendre une longue douche brûlante, je me dirigeais vers a salle de bain. J’aurais bien voulut rester sous l’eau chaude plusieurs heures durant mais il ne fallait peut-être pas exagérer... Mais quand même, je méritais bien cette pause... Donc bien plus tard, je sortis finalement de la douche, une serviette autour de la poitrine. Dehors, le soleil commençait à baisser. J’étais donc restée aussi longtemps ? J’enfilais ma robe avec précaution. Mes longs cheveux blonds avaient déjà commençait à sécher, en ondulant légèrement. Maquillage, crème hydratante pour mes jambes, qui seraient montrés, ma robe m’arrivant un peu au dessus des genoux... Une heure plus tard, j’étais prête. Dans la glace dans laquelle je me voyais entière, je tournais sur moi-même, comme le jour de son achat. Sans vantardise, j’étais absolument sublime. Mes grands yeux azur pétillaient avec force, mes fines lèvres étaient d’un rouge magnifique, je semblais plus grande, de part des talons qui claquait sur le sol... Je passais une main dans mes cheveux pour leur donner un peu de volume. C’est là que Jani m’aspergea de son nouveau parfum acidulé. Je lui souri, lui pris la main et elle me prit dans ses bras. Nous nous dirigeâmes toute les deux vers la salle où devait avoir lieu de fameux Bal de Printemps, donné en l’honneur de nos correspondant. J’avisais Fabian, mon correspondant, qui m’envoya un coup d’oeil presque aguicheur, tandis que je lui souriais avec indulgence. J’attendais avec impatience mon cavalier quand la voix de mon correspondant me tira de mes songes.
« Au fait princesse ? Tu vas au Bal avec qui ? »
Je n’aimais pas trop cette familiarité, après tout, nos relations étaient quand même relativement complexes, suite à son histoire avec ma bien aimée cousine. Après tout, il avait osé faire souffrir une des personnes qui compte le plus au monde pour moi...
« Laisse tomber tu connais pas. »
Mon ami ne sembla pas entièrement satisfait de ma réponse, alors, comme pour me faire pardonner, je lui plaquais une bise sur la joue, ce qui le fit sourire. Je ne savais jamais comment agir avec lui... Mon cavalier. Ma rencontre avec Calvin avait était un heureux hasard. Alors que je m’installais dans un couloir, dans le but de potasser mes bouquins, il se trouvait qu’il était déjà là, et la conversation s’engagea presque naturellement entre nous. Jusqu’à ce que le sujet du bal soit abordé. Il fut alors décidé que, n’ayant pas de cavalier tout les deux, nous irions ensemble. D’une certaine façon, cette situation me plaisait. Je n’avais pas dut tout envie de me prendre la tête ce soir, et y allait avec Calvin était un bon moyen de me détendre. Sans compter que le jeune homme n’était absolument pas désagréable à regarder. En attendant, 21 heures venait de sonner, et les notes d'une jolie valses s'égrenaient dans la salle. J'adorais la danse ! Et je me débrouillant plutôt très bien, pour toute sorte de danse, soit classique, contemporaine, flamenco... Donc une valse était largement à ma porté.
Deux semaines plus tôt.
La boutiques était bondée, mais, heureusement pour moi, je repérais plutôt vite les articles qui m’intéressaient. Je me jetais littéralement sur une petite robe à bustier noir et blanche, resserrée à la taille par une bande de soie noire. Mais au moment même ou je la saisis délicatement, une énorme bonne femme tenta de me l’arracher des mains. J’en avais frappé pour moins que ça... Je tirais doucement dessus, avec un sourire presque polit pour signaler à cette baleine que cette robe me revenait de droit, puisque je l’avais vu avant elle. Seulement l’autre ne l’entendait pas de cette oreille et s’exclama, outragée.
« S’il vous plait, cette robe est à moi ! »
Elle ne manquait pas de toupet celle-là ! Mais je n’allais pas me laisser faire.
« Je vous assure que non, regarder, je la tiens déjà... »
« Petite idiote elle est à moi ! »
Répliquât l’autre en tirant sur MA robe encore un peu plus fort. Je manquais de hurler et me retint, me contentant de hausser le ton. Mais la femme tira encore sur la robe. S’en était trop pour moi, je ne pouvais pas supporter qu’elle prenne le risque de l’abîmer.
« Haaaaa ! Espèce de grosse baleine lâchez ça !! Vous espérez rentrer dans cette robe ?! Mais vous voyez bien que vous ne pourriez même pas mettre un bras dedans !! »
Surprise de mon audace et de mon manque de courtoisie elle lâche la robe, la bouche grande ouverte et s’en fut, offusqué, tandis que mon éclat de voix avait attiré l’attention des clients autour de nous. Jany se contenta d’éclater de rire et me poussa dans une cabine. Comme prévu, j’enfilais dans la robe qui m’allait à la perfection. Tsss ! Les gens sont fous ! Comment l’autre dinde avait espérée pouvoir entrer dans cette robe ?! Mais trêve de sombre pensées. Jany m’envoya, par-dessous le rideau une paire d’escarpins noires, avec des talons d’une hauteur d’environ dix centimètres. Je glissais mes pieds menus à l’intérieure, me grandissant par la même occasion. J’adorais les talons, étant de petite taille, c’était une arme non négligeable. Je tournais sur moi-même pour mieux m’admirer sous tous les angles. Heureusement pour moi, ma silhouette en "huit" me permettait de m’habiller assez facilement. Je regardais mes parfaites jambes plutôt pâlotte, ma taille mince, mon dos bien droit... Un corps de danseuse. Je tirais le rideau pour me montrer à mon amie, dont le sourire ravi me rassura.
« Aucun doute, elle est faite pour toi ! Tu es... Sublimissime ! »
Je lui sautais au cou en riant. Ce fut ensuite son tour de choisir sa robe, ce qui fut un peu pus long, mais elle finit par trouver une sublime robe rouge, en dessous du genou, qui lui allait parfaitement. Pour les chaussures, il était convenu que je lui prête une paire. Nous payâmes puis retourner à Hungcalf, attendant le bal avec impatience.
Le jour du Bal.
En me réveillant ce matin, l’excitation semblait presque palpable dans le château. Et comment aurais-je put être différente des autres ? Je m’étais réveillé aux aurors, pas pour passer la journée à me faire belle non, comme si j’avais besoin d’autant de temps... Après un petit footing dans le parc, je regagnais ma chambre dans le but d’écrire à Alex. Courir me faisait toujours du bien, et certains jour, je ressentais le besoin de me dépenser... Il était l’heure, à présente, d’écrire une longue lettre pour mon frère. Sans doute débarquerait-il à Hungcalf comme un malade si, par malheur, je ne répondais pas à une de ses lettres. Il faut bien dire que depuis « l’accident » il se révélait extrêmement protecteur, et je ne pouvais pas lui en vouloir. Après tout, j’avais besoin de le sentir près de moi, d’avoir son soutien. Dans l’après midi, ne pouvant me résoudre à rester plus longtemps sans prendre une longue douche brûlante, je me dirigeais vers a salle de bain. J’aurais bien voulut rester sous l’eau chaude plusieurs heures durant mais il ne fallait peut-être pas exagérer... Mais quand même, je méritais bien cette pause... Donc bien plus tard, je sortis finalement de la douche, une serviette autour de la poitrine. Dehors, le soleil commençait à baisser. J’étais donc restée aussi longtemps ? J’enfilais ma robe avec précaution. Mes longs cheveux blonds avaient déjà commençait à sécher, en ondulant légèrement. Maquillage, crème hydratante pour mes jambes, qui seraient montrés, ma robe m’arrivant un peu au dessus des genoux... Une heure plus tard, j’étais prête. Dans la glace dans laquelle je me voyais entière, je tournais sur moi-même, comme le jour de son achat. Sans vantardise, j’étais absolument sublime. Mes grands yeux azur pétillaient avec force, mes fines lèvres étaient d’un rouge magnifique, je semblais plus grande, de part des talons qui claquait sur le sol... Je passais une main dans mes cheveux pour leur donner un peu de volume. C’est là que Jani m’aspergea de son nouveau parfum acidulé. Je lui souri, lui pris la main et elle me prit dans ses bras. Nous nous dirigeâmes toute les deux vers la salle où devait avoir lieu de fameux Bal de Printemps, donné en l’honneur de nos correspondant. J’avisais Fabian, mon correspondant, qui m’envoya un coup d’oeil presque aguicheur, tandis que je lui souriais avec indulgence. J’attendais avec impatience mon cavalier quand la voix de mon correspondant me tira de mes songes.
« Au fait princesse ? Tu vas au Bal avec qui ? »
Je n’aimais pas trop cette familiarité, après tout, nos relations étaient quand même relativement complexes, suite à son histoire avec ma bien aimée cousine. Après tout, il avait osé faire souffrir une des personnes qui compte le plus au monde pour moi...
« Laisse tomber tu connais pas. »
Mon ami ne sembla pas entièrement satisfait de ma réponse, alors, comme pour me faire pardonner, je lui plaquais une bise sur la joue, ce qui le fit sourire. Je ne savais jamais comment agir avec lui... Mon cavalier. Ma rencontre avec Calvin avait était un heureux hasard. Alors que je m’installais dans un couloir, dans le but de potasser mes bouquins, il se trouvait qu’il était déjà là, et la conversation s’engagea presque naturellement entre nous. Jusqu’à ce que le sujet du bal soit abordé. Il fut alors décidé que, n’ayant pas de cavalier tout les deux, nous irions ensemble. D’une certaine façon, cette situation me plaisait. Je n’avais pas dut tout envie de me prendre la tête ce soir, et y allait avec Calvin était un bon moyen de me détendre. Sans compter que le jeune homme n’était absolument pas désagréable à regarder. En attendant, 21 heures venait de sonner, et les notes d'une jolie valses s'égrenaient dans la salle. J'adorais la danse ! Et je me débrouillant plutôt très bien, pour toute sorte de danse, soit classique, contemporaine, flamenco... Donc une valse était largement à ma porté.
- InvitéInvité
Re: Bal de Printemps : rp commun
Sam 17 Avr 2010 - 18:52
The sun goes down like a bad bad dream
You're wound up tight, gotta let off steam
They say they can break you again and again,
if life is a radio, turn up to ten
Je ne savais pas encore quel habit j’allais porter. D’ailleurs, je ne savais pas ce que je voulais faire ce soir… Sortir le grand jeu? Pourquoi pas? Ou encore simplement rigoler, porter n’importe quel vêtement et attirer les regards pour m’amuser un peu? Après tout, un bal n’est qu’une soirée stupide pour laquelle nous dépensons des centaines de dollars, et même pour moi, qui adore dépenser, il s’agit d’un investissement plus qu’inutile. Je me demandais donc encore, alors que le soleil se levait sur cette belle et beaucoup trop longue journée, si j’allais fausser compagnie à ma cavalière. Je ne me sentais pas assez courageux pour y aller, en fait. Être à deux en public, même en amis, me donnait la chair de poule. J’avais cette peur profonde en moi, une peur qui durait depuis tant d’années… depuis trop d’années. Mais moi, Calvin Bartlett, je n’allais pas céder à cette crainte stupide. J’allais m’élever, passer par-dessus et réussir à m’amuser durant ce bal de printemps.
Mais il restait toujours la question des vêtements. Je m’approchai donc de mon voisin et lui montrai le contenu de mon armoire.
▬ Hé! Lequel tu porterais? Demandais-je
▬ Celui-là, le plus simple… répondit-il en désignant un habit tout noir.
▬ Parfait! En voila un d’éliminé. Répliquai-je avec un grand sourire.
Une bonne chose de faite. J’avais maintenant le choix entre environ… 10 différents styles après avoir éliminé les plus simples de ma garde-robe. Observant attentivement, j’optai pour un costard vieux-jeu, à carreaux. Le style et le confort, c’était les règles d’une soirée réussie. Deux choses cruciales. Faire bonne impression avec un costard à la dernière mode, mais aussi trop serré et affreusement déplaisant pour danser, ne me disait rien du tout. J’avais bien hâte de voir les autres garçons, dans leurs beaux habits… ce qu’on allait pouvoir s’amuser! Après avoir choisi une paire de souliers élégants, je me mis à la rechercher du chapeau de mon grand-père. Probablement classé aujourd’hui parmi les antiquités, voila pourquoi je me disais que cela donnerait un petit quelque chose de plus à l’ensemble de l’oeuvre.
Il était maintenant onze heures. Pas question de rester enfermé à attendre l’heure fatidique. J’allais me dégourdir un peu! Je sortis donc du dortoir, puis de la salle commune et, m’arrêtant pour grignoter un peu, continuai ma route vers l’extérieur du bâtiment. Le temps était frais et le vent du printemps savait se faire apprécier. Je pris mon temps, suivant mon instinct qui me dirigea un peu partout dans les parcs, desquels je fis quelques tours, le temps de me réveiller comme il le fallait. J’en profitai pour faire un petit jogging, seulement quelques minutes, rien de bien essoufflant. J’avais ce besoin intense de penser à autre chose, d’oublier que parfois la vie enlevait de ces humains qui n’avait que des qualités. Oublier que Micaela n’était plus là et que j‘allais ce soir à un bal avec une pure inconnue. Loin d’être une nouveauté, car j’adorais « essayer » de nouvelles choses, en l’occurrence de nouvelles femme, aussi pervers cela puisse-t-il paraitre mais loin d’être malsain, je sentais toujours cet horrible sentiment d’infidélité en invitant une jeune fille à une telle soirée. Le fait de me forcer pour lui plaire, de sortir de grand jeu. Peut-être aussi simplement de danser avec elle. Quelque chose manquait à mon bonheur chaque fois. Mais ce soir, j’allais me forcer et tenter d’avoir du plaisir, du vrai. La vie était trop courte et dieu sait que je suis drôlement bien placé pour dire de telles choses.
Il était presque l’heure. Les autres élèves commençaient à s’habiller quand je revins dans mon dortoir. Je filai donc prendre une douche, vite fait, bien fait. J’enfilai par la suite mon ensemble de vieillard , comme l’avaient appelé mes voisins. J’étais maintenant prêt et sur de m’amuser comme un petit fou.
Tout en me dirigeant vers la grande salle, j’eue encore cette légère crainte qui remonta en moi. La ravalant le plus rapidement possible, j’entrai. Je dois avouer que je fis un saut. La salle comme je la connaissais avait fait place à un véritable endroit digne d’un conte de fées. Les femmes étaient magnifiques et les hommes, contrairement à leur habitudes, semblaient avoir un minimum de classe. Mais elle. Elle était incroyable. Sa petite robe lui donnait un style que je n’avais jamais vu chez aucune des filles que j’avais fréquentées. Loin d’être une idée malsaine, je ne pouvais m’empêcher de la contempler de loin avant de l’approcher. Ses jambes avaient beau être petites, elles n’en étaient pas moins magnifiques. Et puis que dire de ses cheveux…
▬ Mademoiselle Preston? Dis-je en m’approchant, un grand sourire aux lèvres.
La prenant par le bras sans même demander la permission, je l’approchai se moi, puis lui murmurai quelque chose à l’oreille : « Ça y est, elles sont mortes de jalousie! », tout en désignant du menton quelques unes de ses amies qui se tenaient tout près. « Oh. Et Ceux-là aussi, les pauvres… » Continuai-je en désignant cette fois une bande de garçon qui déviraient Sauvanne des yeux.
Mais il restait toujours la question des vêtements. Je m’approchai donc de mon voisin et lui montrai le contenu de mon armoire.
▬ Hé! Lequel tu porterais? Demandais-je
▬ Celui-là, le plus simple… répondit-il en désignant un habit tout noir.
▬ Parfait! En voila un d’éliminé. Répliquai-je avec un grand sourire.
Une bonne chose de faite. J’avais maintenant le choix entre environ… 10 différents styles après avoir éliminé les plus simples de ma garde-robe. Observant attentivement, j’optai pour un costard vieux-jeu, à carreaux. Le style et le confort, c’était les règles d’une soirée réussie. Deux choses cruciales. Faire bonne impression avec un costard à la dernière mode, mais aussi trop serré et affreusement déplaisant pour danser, ne me disait rien du tout. J’avais bien hâte de voir les autres garçons, dans leurs beaux habits… ce qu’on allait pouvoir s’amuser! Après avoir choisi une paire de souliers élégants, je me mis à la rechercher du chapeau de mon grand-père. Probablement classé aujourd’hui parmi les antiquités, voila pourquoi je me disais que cela donnerait un petit quelque chose de plus à l’ensemble de l’oeuvre.
Il était maintenant onze heures. Pas question de rester enfermé à attendre l’heure fatidique. J’allais me dégourdir un peu! Je sortis donc du dortoir, puis de la salle commune et, m’arrêtant pour grignoter un peu, continuai ma route vers l’extérieur du bâtiment. Le temps était frais et le vent du printemps savait se faire apprécier. Je pris mon temps, suivant mon instinct qui me dirigea un peu partout dans les parcs, desquels je fis quelques tours, le temps de me réveiller comme il le fallait. J’en profitai pour faire un petit jogging, seulement quelques minutes, rien de bien essoufflant. J’avais ce besoin intense de penser à autre chose, d’oublier que parfois la vie enlevait de ces humains qui n’avait que des qualités. Oublier que Micaela n’était plus là et que j‘allais ce soir à un bal avec une pure inconnue. Loin d’être une nouveauté, car j’adorais « essayer » de nouvelles choses, en l’occurrence de nouvelles femme, aussi pervers cela puisse-t-il paraitre mais loin d’être malsain, je sentais toujours cet horrible sentiment d’infidélité en invitant une jeune fille à une telle soirée. Le fait de me forcer pour lui plaire, de sortir de grand jeu. Peut-être aussi simplement de danser avec elle. Quelque chose manquait à mon bonheur chaque fois. Mais ce soir, j’allais me forcer et tenter d’avoir du plaisir, du vrai. La vie était trop courte et dieu sait que je suis drôlement bien placé pour dire de telles choses.
Il était presque l’heure. Les autres élèves commençaient à s’habiller quand je revins dans mon dortoir. Je filai donc prendre une douche, vite fait, bien fait. J’enfilai par la suite mon ensemble de vieillard , comme l’avaient appelé mes voisins. J’étais maintenant prêt et sur de m’amuser comme un petit fou.
Tout en me dirigeant vers la grande salle, j’eue encore cette légère crainte qui remonta en moi. La ravalant le plus rapidement possible, j’entrai. Je dois avouer que je fis un saut. La salle comme je la connaissais avait fait place à un véritable endroit digne d’un conte de fées. Les femmes étaient magnifiques et les hommes, contrairement à leur habitudes, semblaient avoir un minimum de classe. Mais elle. Elle était incroyable. Sa petite robe lui donnait un style que je n’avais jamais vu chez aucune des filles que j’avais fréquentées. Loin d’être une idée malsaine, je ne pouvais m’empêcher de la contempler de loin avant de l’approcher. Ses jambes avaient beau être petites, elles n’en étaient pas moins magnifiques. Et puis que dire de ses cheveux…
▬ Mademoiselle Preston? Dis-je en m’approchant, un grand sourire aux lèvres.
La prenant par le bras sans même demander la permission, je l’approchai se moi, puis lui murmurai quelque chose à l’oreille : « Ça y est, elles sont mortes de jalousie! », tout en désignant du menton quelques unes de ses amies qui se tenaient tout près. « Oh. Et Ceux-là aussi, les pauvres… » Continuai-je en désignant cette fois une bande de garçon qui déviraient Sauvanne des yeux.
- InvitéInvité
Re: Bal de Printemps : rp commun
Lun 19 Avr 2010 - 11:40
En attendant mon cavalier, je me laissais aller à regarder qui était là avec qui. Je remarquais ma Jani chérie au bras d’une jeune Lufkin, plus petit qu’elle mais plutôt pas mal. La demoiselle m’adressa un clin d’œil appuyé tandis qu’un grand sourire illuminait mon visage pâle. Mes amies étaient toutes en compagnie, plus ou moins charmante, de gars que je connaissais pour être plus ou moins des coureurs de jupons. Mais après tout, elles avaient raisons, nous n’avions nullement le temps d’être sage. Et pour moi, le temps perdu était plus irrattrapable que pour n’importe qui. J’avais fais la promesse, au corps sans vie de ma sœur, de vivre pour deux, je m’amusais donc pour deux, et prenait des risques toujours plus inconsidérés. Mais pour une fois, je chassais volontairement Victoire de mes pensées, ce soir, j’avais envie de m’amuser pour moi, je voulais exister en tant que Sauvanne Preston. J’étais bien décidé à m’amuser et à passer une soirée pour le moins agréable. Une voix nasillarde dans ma tête sembla tout de même me recommander la prudence. Voix que je chassais elle aussi sans plus attendre, je n’avais pas non plus l’intention de faire n’importe quoi et de finir dans un placard à balai avec le premier venu ! A quelques mètres de moi, je remarquais un groupe de jeunes hommes qui me regardaient et semblaient se pousser du coude. Pensait-il que moi, Sauvanne Preston, digne héritière de cette ligné au sang pur, je venais au bal sans cavalier ? Plutôt mourir. Mais je dois bien dire que je l'attendais de pied ferme, celui qui aurait finalement le courage de venir me parler et m’inviter à danser, ma réponse était toute prête. Bien que plus jeune qu’eux, je n’allais pas me laisse draguer ainsi. J’avais toujours eu beaucoup de mal à me taire, et ma grande gueule était en train de me donner une certaine renommer à Hungcalf. Mais, fidèle à moi-même à défaut de l’être à mes petits copains, je me moquais bien de ce qui se disait sur moi. Dans le fond, qu’on parle de moi en mal ou en bien, le plus important, c’était que je sois le sujet de conversation. Oui, j’étais plutôt prétentieuse comme fille, mais pas du genre insupportable. J’étais plutôt même le genre de fille agréable, à qui il fait bon parler... J’étais attentive aux autres, franche, parfois trop... Je me plaisais tel que j’étais et les rumeurs m’atteignaient rarement. Bien sur, j’étais comme tout le monde, il y avait certain sujet si sensible que le moindre mot provoquait chez moi une explosion bien plus terrible que la bombe atomique... Par sujet sensible j’entendais bien sur la famille, y compris mes parents, ces bourreaux de travail, et mes amis les plus chers, comme Khalee, Nahel ou encore Caleb. D’ailleurs en parlant de Nahel, il entra alors, suivit de son fan club et au bras d’une poupée barbie. J’entrouvris légèrement la bouche : cette fille me ressemblait un peu, il était petite, blonde, jolie... Mon ami lâcha le bras de sa cavalière une seconde comme pour venir me saluer. Je me contentais de tourner la tête en lui soufflant « C’est particulièrement maladroit de ta part de choisir une fille qui me ressemble. » Il ne dit rien, il n’avait pas besoin de dire quoi que se soit. J’avais appris à marcher avec Nahel, je le connaissais sans doute mieux que sa propre famille et j’imaginais sans peine le sourire en coin sur ses lèvres, l’amusement dans son regard. D’ailleurs, sa main qui effleura ma taille me le confirma. Il l’avait fait exprès. Le beau jeune homme s’éloigna tandis que je ne parvenais pas à décolérer. Mais non. J’étais bien décidé à m’amuser, et à oublier tout mes problèmes, au moins le temps d’une soirée. Je préférais donc chasser Mr. Williams de mes pensées. Qu’il aille donc finir la soirée avec sa greluche, et grand bien lui fasse ! Et en y regardant de plus près, la ressemblance entre elle et moi semblait moins flagrante... Mais trêve de sujet qui fâche. Comme un fait exprès, le groupe de mecs qui m’observait à la dérober sembla enfin décidé à bouger. Allez, viens le chercher ton râteau mon choux. Mais ils semblèrent se décourager d’eux même, et je compris vite pourquoi en voyant arriver mon cavalier. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il sortait du lot. Mais je ne pus m’empêcher de le trouver beau. Pas beau comme mon frère, mais plutôt beau comme... Quelqu’un d’avant, comme les hommes d’avant. Et ce n’était pas pour me déplaire.
« Mademoiselle Preston? »
J’esquissais un sourire en coin en le voyant s’approcher de moi puis me sourire à son tour. J’avais le sentiment de ne pas m’être trompée dans le choix de mon cavalier pour le bal de printemps. Quand il me prit le bras et rapprocha mon corps du sien, je me dis que la soirée promettait d’être intéressante. Il me désigna un groupe de filles jalouses, non loin, parmi lesquelles certaines étaient des amies de Poudlard qui nous regardaient en commentant la scène.
« Ne me dis pas que ça t’étonne ? »
Lui dis-je avec un sourire en coin. Nous avisâmes ensuite le groupe des garçons qui me regardait en se poussant du coude il y à quelques instant et qui, à présent, semblait bien sombres de voir qu’une danse avec moi venait de leur passer sous le nez. Un peu plus loin, Fabian et Nahel, en véritables commères, me regardaient d’un œil noir. Quel était le pourcentage de chance pour que ces deux là deviennent aussi vite de très bons amis ? Il devait être très faible, et pourtant, il fallait qu’ils le deviennent... Je détournais mon regard azur d’eux pour le poser sur le beau visage de Calvin.
« J’aime être le centre d’intérêt... »
La valse continuait de se jouer. Les danses de salons n’étaient pas vraiment mon genre de prédilection mais je savais les danser, ayant apprit ce genre de chose il y à des année. D’ordinaire, je préférais les musiques plus rythmées. J’aimais que ça bouge, j’avais toujours aimé ça. J’avais beaucoup de mal à rester inactive, et ce depuis ma plus tendre enfance.
« Au fait, tu sais danser ? »
Demandais-je au beau jeune homme en regardant la piste de danse qui s'étalait devant nous. Après tout, c'était bien là l'intérêt d'un Bal non ? Je ne pus m'empêcher de sourire en pensant au efforts qui avaient été fait à Hungcalf pour impressionner nos correspondants, leur en mettre plein la vue était aussi un des buts de leur visites an Angleterre. Il fallait rivaliser, c'était à celui qui aurait le plus beau château, les élèves les plus performants, les meilleurs professeurs... Sous les sourires polit que s'adressait les gens entre eux, je voyais parfaitement que leur yeux détaillait la tenue de chaque élève, et gare à celui qui ferait honte à son école. Habituellement, Hun était plutôt le théâtre des nuits débauchées. Ce soir, il faudrait se cacher pour verser du whisky dans nos verres... En même temps, pour moi qui ne tenais absolument pas l'alcool, c'était peut-être mieux ainsi...
« Mademoiselle Preston? »
J’esquissais un sourire en coin en le voyant s’approcher de moi puis me sourire à son tour. J’avais le sentiment de ne pas m’être trompée dans le choix de mon cavalier pour le bal de printemps. Quand il me prit le bras et rapprocha mon corps du sien, je me dis que la soirée promettait d’être intéressante. Il me désigna un groupe de filles jalouses, non loin, parmi lesquelles certaines étaient des amies de Poudlard qui nous regardaient en commentant la scène.
« Ne me dis pas que ça t’étonne ? »
Lui dis-je avec un sourire en coin. Nous avisâmes ensuite le groupe des garçons qui me regardait en se poussant du coude il y à quelques instant et qui, à présent, semblait bien sombres de voir qu’une danse avec moi venait de leur passer sous le nez. Un peu plus loin, Fabian et Nahel, en véritables commères, me regardaient d’un œil noir. Quel était le pourcentage de chance pour que ces deux là deviennent aussi vite de très bons amis ? Il devait être très faible, et pourtant, il fallait qu’ils le deviennent... Je détournais mon regard azur d’eux pour le poser sur le beau visage de Calvin.
« J’aime être le centre d’intérêt... »
La valse continuait de se jouer. Les danses de salons n’étaient pas vraiment mon genre de prédilection mais je savais les danser, ayant apprit ce genre de chose il y à des année. D’ordinaire, je préférais les musiques plus rythmées. J’aimais que ça bouge, j’avais toujours aimé ça. J’avais beaucoup de mal à rester inactive, et ce depuis ma plus tendre enfance.
« Au fait, tu sais danser ? »
Demandais-je au beau jeune homme en regardant la piste de danse qui s'étalait devant nous. Après tout, c'était bien là l'intérêt d'un Bal non ? Je ne pus m'empêcher de sourire en pensant au efforts qui avaient été fait à Hungcalf pour impressionner nos correspondants, leur en mettre plein la vue était aussi un des buts de leur visites an Angleterre. Il fallait rivaliser, c'était à celui qui aurait le plus beau château, les élèves les plus performants, les meilleurs professeurs... Sous les sourires polit que s'adressait les gens entre eux, je voyais parfaitement que leur yeux détaillait la tenue de chaque élève, et gare à celui qui ferait honte à son école. Habituellement, Hun était plutôt le théâtre des nuits débauchées. Ce soir, il faudrait se cacher pour verser du whisky dans nos verres... En même temps, pour moi qui ne tenais absolument pas l'alcool, c'était peut-être mieux ainsi...
- InvitéInvité
Re: Bal de Printemps : rp commun
Ven 23 Avr 2010 - 3:08
▬ Au fait, tu sais danser ?
▬ Tu aurais des doutes?
Ah. Les danses. Les valses, durant lesquelles un seul faux pas peut foutre en l’air toute une soirée… et même une nuit, voire. Pour ces gens qui se pratiquaient depuis des mois et des mois, il s’agissait du seul moment pour faire leurs preuves. Mais pour certains, comme moi, il ne s’agissait que de quelques minutes perdues à jouer les romantiques. La valse.. Quelle invention stupide. J’avais appris ce truc à la petite école et Dieu sait que cela ne m’avait servi que qu’un maximum de 3 fois dans toute ma vie. Et j’aurais vécu sans, je dois l’avouer. Mais ce soir… Ce soir cela semblait différent. Pour la première fois de toute ma vie, j’avais l’impression de devoir impressionner la galerie avec mes connaissances de noble. Noble était un bien grand mot, quoique le sens puisse rivaliser avec l’importance de la longueur, mais je savais que ma famille était bien plus qu’aisée. J’étais d’ailleurs la preuve vivante que l’argent de rimait pas avec le snobisme. Je pouvais l’être, certes, mais j’avais mes propres raisons, qui étaient la plus part du temps, et je me dois bien de le préciser, très valables et compréhensibles. Je savais dansé à merveille, sans vantardise. Mes parents avaient mit l’accent sur mon savoir-vivre, mes connaissance pouvant impressionner autrui et mes bonnes manières. Je parlais donc avec un langage plus que soigné lorsque je le voulais, je dansais très bien la valse et je mangeais comme un prince à table. Dégoutant, n’est-ce pas? Gâcher l’enfance d’un petit garçon pour lui faire avaler toutes ces conneries. J’étais révolté de voir à chaque fois à quel point ils m’avaient gavé de règles à suivre et moi, dans mon innocence, je les avais crus. J’étais donc très bien placé pour détester la haute société, même si j’en faisais directement partie.
Je me forçai de penser à autre chose, des mots plus gais pourraient m’aider à revenir à la réalité et cela fonctionna, heureusement pour moi. Sauvanne devait sans doute attendre que je l’emmène sur la piste de danse, ce que je fis le plus rapidement possible et avec le plus de galanterie dont j’étais capable. J’étais énormément respectueux des besoins des femmes, cela avait fait partie des valeurs qu’on m’avait inculquées. Je fis donc preuve d’une grande amabilité, me gâtant en faisant une révérence digne des contes de fées. Lui adressant par la suite un clin d’œil des plus subtils, je l’attirai vers moi et me mit à enchainer pas sur pas pour la faire danser. J’étais emporté par la musique, rien d’autre n’existait sur Terre à part ces sons, elle et moi. J’étais entré dans une sorte de transe et ne voulais plus en ressortir, en espérant du fond du cœur que ma cavalière aimait bien la situation, pour ne pas me forcer à arrêter. J’étais bien, depuis longtemps, je n’avais pas été aussi heureux. Je vivais le moment pleinement, comme on m’avait appris lorsque j’avais rencontré le psychologue de mon père. « Vivre au jour le jour » » profiter de chaque moment comme si c’était le dernier ». Après quoi j’avais sauvagement lancé une chaise à ce vieil homme, car il avait osé dire cette dernière phrase devant moi. Alors que mes propres oreilles avaient entendues les détails morbides du meurtre de la femme de ma vie.
Je me sentais revivre, cette chanson m’emportait comme aucune autre ne l’avait fait. Moi qui voulais absolument penser à autre chose, ma mission était réussie. Il restait seulement maintenant voir à avoir du plaisir, du vrai. Je ne savais pas du tout si Sauvanne voulait une soirée folle ou simplement quelques heures bien agréables en ma compagnie. J’étais en questionnement intense lorsque ma bouche prit le devant de mon esprit. Je me mis donc à danser moins vite et lui adressai la parole.
▬ On sort d’ici à quelle heure? Je veux dire, avais-tu prévu rester à danser toute la nuit ou tu préfèrerais aller ailleurs?
J’avais fait une erreur majeure. Peut-être, oui, avais-je formulé cela sans ambition malsaine apparente, mais c'était du n'importe quoi. Comme dans ces tests où les professeurs semblaient apprécier entourer les égarements au crayon rouge pour être certains que nous sachions à quel point nous pouvons être nuls et peu brillants parfois. Je me faisais penser à ces gens qui ne pouvaient pas s’empêcher de lâcher des questions idiotes et qui ne pensaient pas à se tourner la langue sept fois avant de dire quelque chose pour être sûr que cela est intelligent. J’étais décidément un pauvre idiot, perdu au milieu d’une piste de danse à faire des avance à une fille probablement trop jeune pour moi, mais ô combien jolie, tout ça le soir d’un bal de printemps dans une école de magie. J’étais vraiment, mais alors là vraaaiiment étrange. Sorcier, riche, sang pur, endeuillé depuis tant d’années et toujours aussi idiot? Non, je n’avais certainement pas vécu toute cette merde pour arriver devant une fille et lui dire aussi durement mes intentions avec elle, de plus que ces dernières étaient plutôt malsaines pour le moment. Il fallait absolument que je me reprenne… que je trouve une solution, quelque chose qui me sortirait de ce trouble peu confortable. J’étais pourtant habitué à ce genre de situation… ce n’est pas comme si c’était la première fois que je m’adressais à une dame, tout de même! Pourquoi ne pas tenter de lui proposer une balade dehors? Non. Trop frais, je serais obligé de lui prêter mon veston et moi-même j’aurais l’air d’un con car je serais complètement gelé. Pourquoi pas un coin plus tranquille? Non. Il était bien trop tôt pour ce genre de chose! Je me dégoûtais. Ne pouvais-je pas simplement être heureux avec une danse agréable? Devais-je absolument toujours coucher avec une fille différente? Je devrais pourtant être capable de passer une belle soirée en amitié, ce n’était pas si compliqué!!
▬ Je ne me sens pas à ma place au milieu de tout ce faire-semblant, je me sentirais plutôt d’humeur à faire la fête, boire un coup et faire n’importe quoi. Pas toi? Et puis je dois t'avouer que j'ai bousculé un garçon en arrivant, et je ne crois pas qu'il aie vraiment envie de me recroiser depuis... je ne suis pas du genre violent, et je n'ai pas envie de salir la réputation de l'école en me le mettant KO, tu vois? Lui mentis-je finalement en ajoutant un petit ricannement.
▬ Tu aurais des doutes?
Ah. Les danses. Les valses, durant lesquelles un seul faux pas peut foutre en l’air toute une soirée… et même une nuit, voire. Pour ces gens qui se pratiquaient depuis des mois et des mois, il s’agissait du seul moment pour faire leurs preuves. Mais pour certains, comme moi, il ne s’agissait que de quelques minutes perdues à jouer les romantiques. La valse.. Quelle invention stupide. J’avais appris ce truc à la petite école et Dieu sait que cela ne m’avait servi que qu’un maximum de 3 fois dans toute ma vie. Et j’aurais vécu sans, je dois l’avouer. Mais ce soir… Ce soir cela semblait différent. Pour la première fois de toute ma vie, j’avais l’impression de devoir impressionner la galerie avec mes connaissances de noble. Noble était un bien grand mot, quoique le sens puisse rivaliser avec l’importance de la longueur, mais je savais que ma famille était bien plus qu’aisée. J’étais d’ailleurs la preuve vivante que l’argent de rimait pas avec le snobisme. Je pouvais l’être, certes, mais j’avais mes propres raisons, qui étaient la plus part du temps, et je me dois bien de le préciser, très valables et compréhensibles. Je savais dansé à merveille, sans vantardise. Mes parents avaient mit l’accent sur mon savoir-vivre, mes connaissance pouvant impressionner autrui et mes bonnes manières. Je parlais donc avec un langage plus que soigné lorsque je le voulais, je dansais très bien la valse et je mangeais comme un prince à table. Dégoutant, n’est-ce pas? Gâcher l’enfance d’un petit garçon pour lui faire avaler toutes ces conneries. J’étais révolté de voir à chaque fois à quel point ils m’avaient gavé de règles à suivre et moi, dans mon innocence, je les avais crus. J’étais donc très bien placé pour détester la haute société, même si j’en faisais directement partie.
Je me forçai de penser à autre chose, des mots plus gais pourraient m’aider à revenir à la réalité et cela fonctionna, heureusement pour moi. Sauvanne devait sans doute attendre que je l’emmène sur la piste de danse, ce que je fis le plus rapidement possible et avec le plus de galanterie dont j’étais capable. J’étais énormément respectueux des besoins des femmes, cela avait fait partie des valeurs qu’on m’avait inculquées. Je fis donc preuve d’une grande amabilité, me gâtant en faisant une révérence digne des contes de fées. Lui adressant par la suite un clin d’œil des plus subtils, je l’attirai vers moi et me mit à enchainer pas sur pas pour la faire danser. J’étais emporté par la musique, rien d’autre n’existait sur Terre à part ces sons, elle et moi. J’étais entré dans une sorte de transe et ne voulais plus en ressortir, en espérant du fond du cœur que ma cavalière aimait bien la situation, pour ne pas me forcer à arrêter. J’étais bien, depuis longtemps, je n’avais pas été aussi heureux. Je vivais le moment pleinement, comme on m’avait appris lorsque j’avais rencontré le psychologue de mon père. « Vivre au jour le jour » » profiter de chaque moment comme si c’était le dernier ». Après quoi j’avais sauvagement lancé une chaise à ce vieil homme, car il avait osé dire cette dernière phrase devant moi. Alors que mes propres oreilles avaient entendues les détails morbides du meurtre de la femme de ma vie.
Je me sentais revivre, cette chanson m’emportait comme aucune autre ne l’avait fait. Moi qui voulais absolument penser à autre chose, ma mission était réussie. Il restait seulement maintenant voir à avoir du plaisir, du vrai. Je ne savais pas du tout si Sauvanne voulait une soirée folle ou simplement quelques heures bien agréables en ma compagnie. J’étais en questionnement intense lorsque ma bouche prit le devant de mon esprit. Je me mis donc à danser moins vite et lui adressai la parole.
▬ On sort d’ici à quelle heure? Je veux dire, avais-tu prévu rester à danser toute la nuit ou tu préfèrerais aller ailleurs?
J’avais fait une erreur majeure. Peut-être, oui, avais-je formulé cela sans ambition malsaine apparente, mais c'était du n'importe quoi. Comme dans ces tests où les professeurs semblaient apprécier entourer les égarements au crayon rouge pour être certains que nous sachions à quel point nous pouvons être nuls et peu brillants parfois. Je me faisais penser à ces gens qui ne pouvaient pas s’empêcher de lâcher des questions idiotes et qui ne pensaient pas à se tourner la langue sept fois avant de dire quelque chose pour être sûr que cela est intelligent. J’étais décidément un pauvre idiot, perdu au milieu d’une piste de danse à faire des avance à une fille probablement trop jeune pour moi, mais ô combien jolie, tout ça le soir d’un bal de printemps dans une école de magie. J’étais vraiment, mais alors là vraaaiiment étrange. Sorcier, riche, sang pur, endeuillé depuis tant d’années et toujours aussi idiot? Non, je n’avais certainement pas vécu toute cette merde pour arriver devant une fille et lui dire aussi durement mes intentions avec elle, de plus que ces dernières étaient plutôt malsaines pour le moment. Il fallait absolument que je me reprenne… que je trouve une solution, quelque chose qui me sortirait de ce trouble peu confortable. J’étais pourtant habitué à ce genre de situation… ce n’est pas comme si c’était la première fois que je m’adressais à une dame, tout de même! Pourquoi ne pas tenter de lui proposer une balade dehors? Non. Trop frais, je serais obligé de lui prêter mon veston et moi-même j’aurais l’air d’un con car je serais complètement gelé. Pourquoi pas un coin plus tranquille? Non. Il était bien trop tôt pour ce genre de chose! Je me dégoûtais. Ne pouvais-je pas simplement être heureux avec une danse agréable? Devais-je absolument toujours coucher avec une fille différente? Je devrais pourtant être capable de passer une belle soirée en amitié, ce n’était pas si compliqué!!
▬ Je ne me sens pas à ma place au milieu de tout ce faire-semblant, je me sentirais plutôt d’humeur à faire la fête, boire un coup et faire n’importe quoi. Pas toi? Et puis je dois t'avouer que j'ai bousculé un garçon en arrivant, et je ne crois pas qu'il aie vraiment envie de me recroiser depuis... je ne suis pas du genre violent, et je n'ai pas envie de salir la réputation de l'école en me le mettant KO, tu vois? Lui mentis-je finalement en ajoutant un petit ricannement.
- InvitéInvité
Re: Bal de Printemps : rp commun
Dim 16 Mai 2010 - 20:59
Tandis que je ne pouvais empêcher mon regard de glisser vers Nahel, ses yeux rencontrèrent les miens. Presque innocemment, je me tournais vers Jani et son cavalier en retenant un sourire en la voyant grimacer quand le cavalier en question lui marcha sur le pied. Je me promettais de ne pas faire la moindre remarque à mon ami quand la voix de mon propre cavalier me tira de mes mesquines pensées.
« Tu aurais des doutes? »
Sans un mot, un fin sourire se dessina sur mon visage angélique alors que je jugeais le jeune homme du regard, l’observant de la tête au pied. Pour être honnête, je n’avais pas le moindre doute sur les talents de danseurs de Calvin. Tout en lui respiré la grâce et la noblesse. De toute évidence, nous étions tout deux issue de la même classe sociale, bien que contrairement à moi, il ne semblait as en tirer une fierté démesuré. J’avais parfois honte de ma suffisance, de me servir de mon nom pour accéder à des privilèges qui n’était nullement mérité, mais j’étais née ainsi, je ne changerais certainement pas maintenant. Victoire avait toujours était mon opposé, elle était douce, d’un calme surprenant, et surtout particulièrement humble. Une humilité qui aurait sans doute évitait quelques crises de nerfs chez moi si j’en avais, moi aussi, possédé une petite dose. Et j’ai toujours su que si nous nous entendions aussi bien, c’était justement parce que nous étions opposé. La musique qui me parvenait aux oreilles me tira un sourire presque involontaire. Je me souvenais des leçons de danse que j’avais pris depuis ma plus tendre enfance. Mon tout premier cours m’avait plus, et je m’étais tant investit dans l’art de la danse que j’avais très vite excellée dans ce domaine. J’étais particulièrement fière de mes performances de danseuse. Aussi, j’avais apprit avec plus d’assiduité qu’aucune autre élève à danser toute sorte de danse, des danse de salons au flamenco en passant par le classique, même si le tango avait toujours était un de mes styles favoris. J’avais presque l’impression de me revoir dans les bras d’un compagnon, le temps d’une danse qui semblait pourtant durer toute une vie mais finissait telle une étincelle dans un feu d’artifices... Je pris avec grand plaisir le bras que me tenait galamment Calvin qui me conduit aussitôt sur la piste de danse. Je posais une main sur son épaule, en glissant délicatement ma main libre dans la sienne. Je souris au clin d’œil qu’il m’adressa. Peu à peu, je me laissais griser par les notes, j’avais toujours aimé danser. Pour un temps, au moins, mes soucis n’existeraient plus, j’avais bien besoin de ce répit que je pensais mériter. Les notes qui s’égrenaient me parvinrent comme une pluie qui ruisselait en moi, particulièrement rafraîchissante. Je l’avouais sans complexe, j’étais faite pour un univers mondain, où l’argent jouait un rôle majeur. Oui, j’étais une petite bourgeoise orgueilleuse et corrompue jusqu’à la moelle. Et alors ? Je savais aussi me battre pour une cause juste, mon exécrable caractère me permettait de ne pas me courbé devant ce qui me déplait... Et mes amis ne le savaient que trop bien. Certains même m’aimaient particulièrement à cause de cet aspect de ma personnalité, qui me faisait sortir du lot.
« On sort d’ici à quelle heure? Je veux dire, avais-tu prévu rester à danser toute la nuit ou tu préfèrerais aller ailleurs ? »
La, par contre je ne pus m’empêcher de hausser les sourcils, un peu surprise de la question. Aller ailleurs ? J’avais peut-être l’esprit mal tourné, mais j’avais suffisamment entendu ce genre de phrase mener à une nuit torride pour ne pas être décontenancé par les propos de mon cavalier. Combien de fois m’avait-on demandé « d’aller ailleurs » pendant une soirée un peu trop arrosé ? D’ailleurs, Calvin sembla penser la même chose que moi car son regard évita soudainement le mien, frondeur et calculateur. Il semblait gêné, comme si il regrettait déjà ses propres paroles. Je décidais pourtant d’être charitable, une fois de temps en temps ne peux pas faire de mal...
« Pardon ? Ailleurs... ? »
Lui demandais-je d’un ton étonné mais relativement courtois, comme pour lui signaler que ses intentions n’étaient pas vraiment nette. J’esquissais un sourire gêné presque malgré moi. Ce n’était pourtant pas mon genre de prendre des gants avec quelqu’un, ou même d’éprouver ne serait-ce qu’un semblant de gêne... Il faut dire que Calvin n’avait rien du genre de mec que j’avais l’habitude de fréquenter dans les soirées, et qui finissait toujours par laisser tomber en me voyant ivre morte. Ceux-là, c’étaient des dragueurs, des vrais, le genre bad boy qui arrive d’un pas conquérant, lance un clin d’œil assuré et débute le combat par un rude « J’te paye un verre ? ». Et moi, comme une idiote, de répondre, « avec plaisir », tout en sachant parfaitement qu’un verre entraînerait quelque bouteille qui avait eut le malheur de traîner sous mon nez. Les fête de l’élite était plutôt... Alcoolisées. Mais qui aurait put nous reprocher de dilapider l’héritage et la fortune de papa-maman dans les douches de champagne et les mojitos ? En tout cas, c’était la vie que j’aimais, et personne ne pourrait jamais m’en priver. Mais revenons plutôt au Bal de printemps et à l’air gêner de Calvin. J’esquissais un sourire indulgent.
« Je ne me sens pas à ma place au milieu de tout ce faire-semblant, je me sentirais plutôt d’humeur à faire la fête, boire un coup et faire n’importe quoi. Pas toi? Et puis je dois t'avouer que j'ai bousculé un garçon en arrivant, et je ne crois pas qu'il aie vraiment envie de me recroiser depuis... je ne suis pas du genre violent, et je n'ai pas envie de salir la réputation de l'école en me le mettant KO, tu vois ? »
Je pris mon temps pour analyser chaque partie de son visage, m’attardant un peu plus particulièrement sur ses yeux. Mon regard azur scruta le sien. J’étais d’une nullité effrayante quand ils ‘agissait de déceler le mensonge chez les autres. Je me contentais donc d’un « Hein hein. Bien entendu... » accompagné d’un hochement de tête très dubitatif. Mais je ne pouvais m’empêcher de sourire. Même si mon truc c’était plutôt d’être le centre d’attention, il n’y avait pas que moi ici. Et comme pour dissimuler la gêne, je lui répondis calmement.
« Et bien évitons le bain de sang, la réputation de Hungcalf n’est pas mon principal centre d’attention mais j’aime qu’on pense que j’ai droit au meilleur dans tout les domaines. Voilà ce que je te propose : on pourrait peut-être aller boire un verre avant d’aller... "Ailleurs" ? »
Je jetais un coup d'oeil au bar. Habituellement, les dirigeants de l'école de magie se foutaient pas mal du fait que les étudiants buvait plus que de raisons, quitte à dormir ivre mort dans un couloir. Mais là, devant les écoles plus rivale qu'amicale, il fallait faire bonne impression, faire comme si tous étaient des élèves de bonnes familles, bien sous tout rapport, sans drogues, alcool et coucheries... Alors ce soir, il faudrait être discret en versant le whisky dans son verre. Sans être alcoolique, c'est vrai que depuis la disparition de Victoire, je me plaisais à enchaîner les soirée et à boire, pour ire plus facilement, peut-être pour me donner l'impression que la vie était moins dure qu'elle ne l'était en réalité.
« Tu aurais des doutes? »
Sans un mot, un fin sourire se dessina sur mon visage angélique alors que je jugeais le jeune homme du regard, l’observant de la tête au pied. Pour être honnête, je n’avais pas le moindre doute sur les talents de danseurs de Calvin. Tout en lui respiré la grâce et la noblesse. De toute évidence, nous étions tout deux issue de la même classe sociale, bien que contrairement à moi, il ne semblait as en tirer une fierté démesuré. J’avais parfois honte de ma suffisance, de me servir de mon nom pour accéder à des privilèges qui n’était nullement mérité, mais j’étais née ainsi, je ne changerais certainement pas maintenant. Victoire avait toujours était mon opposé, elle était douce, d’un calme surprenant, et surtout particulièrement humble. Une humilité qui aurait sans doute évitait quelques crises de nerfs chez moi si j’en avais, moi aussi, possédé une petite dose. Et j’ai toujours su que si nous nous entendions aussi bien, c’était justement parce que nous étions opposé. La musique qui me parvenait aux oreilles me tira un sourire presque involontaire. Je me souvenais des leçons de danse que j’avais pris depuis ma plus tendre enfance. Mon tout premier cours m’avait plus, et je m’étais tant investit dans l’art de la danse que j’avais très vite excellée dans ce domaine. J’étais particulièrement fière de mes performances de danseuse. Aussi, j’avais apprit avec plus d’assiduité qu’aucune autre élève à danser toute sorte de danse, des danse de salons au flamenco en passant par le classique, même si le tango avait toujours était un de mes styles favoris. J’avais presque l’impression de me revoir dans les bras d’un compagnon, le temps d’une danse qui semblait pourtant durer toute une vie mais finissait telle une étincelle dans un feu d’artifices... Je pris avec grand plaisir le bras que me tenait galamment Calvin qui me conduit aussitôt sur la piste de danse. Je posais une main sur son épaule, en glissant délicatement ma main libre dans la sienne. Je souris au clin d’œil qu’il m’adressa. Peu à peu, je me laissais griser par les notes, j’avais toujours aimé danser. Pour un temps, au moins, mes soucis n’existeraient plus, j’avais bien besoin de ce répit que je pensais mériter. Les notes qui s’égrenaient me parvinrent comme une pluie qui ruisselait en moi, particulièrement rafraîchissante. Je l’avouais sans complexe, j’étais faite pour un univers mondain, où l’argent jouait un rôle majeur. Oui, j’étais une petite bourgeoise orgueilleuse et corrompue jusqu’à la moelle. Et alors ? Je savais aussi me battre pour une cause juste, mon exécrable caractère me permettait de ne pas me courbé devant ce qui me déplait... Et mes amis ne le savaient que trop bien. Certains même m’aimaient particulièrement à cause de cet aspect de ma personnalité, qui me faisait sortir du lot.
« On sort d’ici à quelle heure? Je veux dire, avais-tu prévu rester à danser toute la nuit ou tu préfèrerais aller ailleurs ? »
La, par contre je ne pus m’empêcher de hausser les sourcils, un peu surprise de la question. Aller ailleurs ? J’avais peut-être l’esprit mal tourné, mais j’avais suffisamment entendu ce genre de phrase mener à une nuit torride pour ne pas être décontenancé par les propos de mon cavalier. Combien de fois m’avait-on demandé « d’aller ailleurs » pendant une soirée un peu trop arrosé ? D’ailleurs, Calvin sembla penser la même chose que moi car son regard évita soudainement le mien, frondeur et calculateur. Il semblait gêné, comme si il regrettait déjà ses propres paroles. Je décidais pourtant d’être charitable, une fois de temps en temps ne peux pas faire de mal...
« Pardon ? Ailleurs... ? »
Lui demandais-je d’un ton étonné mais relativement courtois, comme pour lui signaler que ses intentions n’étaient pas vraiment nette. J’esquissais un sourire gêné presque malgré moi. Ce n’était pourtant pas mon genre de prendre des gants avec quelqu’un, ou même d’éprouver ne serait-ce qu’un semblant de gêne... Il faut dire que Calvin n’avait rien du genre de mec que j’avais l’habitude de fréquenter dans les soirées, et qui finissait toujours par laisser tomber en me voyant ivre morte. Ceux-là, c’étaient des dragueurs, des vrais, le genre bad boy qui arrive d’un pas conquérant, lance un clin d’œil assuré et débute le combat par un rude « J’te paye un verre ? ». Et moi, comme une idiote, de répondre, « avec plaisir », tout en sachant parfaitement qu’un verre entraînerait quelque bouteille qui avait eut le malheur de traîner sous mon nez. Les fête de l’élite était plutôt... Alcoolisées. Mais qui aurait put nous reprocher de dilapider l’héritage et la fortune de papa-maman dans les douches de champagne et les mojitos ? En tout cas, c’était la vie que j’aimais, et personne ne pourrait jamais m’en priver. Mais revenons plutôt au Bal de printemps et à l’air gêner de Calvin. J’esquissais un sourire indulgent.
« Je ne me sens pas à ma place au milieu de tout ce faire-semblant, je me sentirais plutôt d’humeur à faire la fête, boire un coup et faire n’importe quoi. Pas toi? Et puis je dois t'avouer que j'ai bousculé un garçon en arrivant, et je ne crois pas qu'il aie vraiment envie de me recroiser depuis... je ne suis pas du genre violent, et je n'ai pas envie de salir la réputation de l'école en me le mettant KO, tu vois ? »
Je pris mon temps pour analyser chaque partie de son visage, m’attardant un peu plus particulièrement sur ses yeux. Mon regard azur scruta le sien. J’étais d’une nullité effrayante quand ils ‘agissait de déceler le mensonge chez les autres. Je me contentais donc d’un « Hein hein. Bien entendu... » accompagné d’un hochement de tête très dubitatif. Mais je ne pouvais m’empêcher de sourire. Même si mon truc c’était plutôt d’être le centre d’attention, il n’y avait pas que moi ici. Et comme pour dissimuler la gêne, je lui répondis calmement.
« Et bien évitons le bain de sang, la réputation de Hungcalf n’est pas mon principal centre d’attention mais j’aime qu’on pense que j’ai droit au meilleur dans tout les domaines. Voilà ce que je te propose : on pourrait peut-être aller boire un verre avant d’aller... "Ailleurs" ? »
Je jetais un coup d'oeil au bar. Habituellement, les dirigeants de l'école de magie se foutaient pas mal du fait que les étudiants buvait plus que de raisons, quitte à dormir ivre mort dans un couloir. Mais là, devant les écoles plus rivale qu'amicale, il fallait faire bonne impression, faire comme si tous étaient des élèves de bonnes familles, bien sous tout rapport, sans drogues, alcool et coucheries... Alors ce soir, il faudrait être discret en versant le whisky dans son verre. Sans être alcoolique, c'est vrai que depuis la disparition de Victoire, je me plaisais à enchaîner les soirée et à boire, pour ire plus facilement, peut-être pour me donner l'impression que la vie était moins dure qu'elle ne l'était en réalité.
- Spoiler:
- Haaaan ! Mille excuse ! J'ai mis super longtemps à répondre, j'suis désolé ! En plus mon post est naze !! --" J'ai trop la honte là...
- InvitéInvité
Re: Bal de Printemps : rp commun
Sam 22 Mai 2010 - 17:49
Ma jeune accompagnatrice était décidément habituée à ce genre de remarques. Malheureusement, ce qu’elle ne semblait pas savoir, c’est qu’au fond, je ne souhaitais rien d’autre que m’égarer et rigoler. Peu importe si cela en venait aux relations intimes. Car après, tout, elle pourrait faire une excellente compagne de buverie! Parfois, il était mieux pour ma santé mentale de me tenir loin de quelques personnes, pour éviter de sauter sur tout ce qui bouge… ou du moins pour ne pas aggraver mon cas qui était probablement déjà au ras du sol. Je semblais m’enfoncer encore plus profond chaque fois que j’ouvrais ma pauvre bouche. Ces mots qui sortaient ne disaient rien de saint, et Sauvanne devait commencer à avoir un peu peur de moi et de mes intentions. Je ne voulais que penser à autre chose, m’amuser, peu importe de quelle manière. Je faisais tellement pitié, à espérer réussir là où tant de genre avaient échoué. La recherche du bonheur était beaucoup plus compliquée que ce qu’on avait pu m’en dire, mais je me refusais à arrêter d’avancer, même si cela ne servait à rien, et même si je ne me dirigeais que vers un mur. Un mur trop dur pour être franchi. Un mur qui m’arrêterait complètement et duquel je ne pourrais échapper.
« Et bien évitons le bain de sang, la réputation de Hungcalf n’est pas mon principal centre d’attention mais j’aime qu’on pense que j’ai droit au meilleur dans tout les domaines. Voilà ce que je te propose : on pourrait peut-être aller boire un verre avant d’aller... "Ailleurs" ? »
Elle semblait avoir prit mon mensonge. Bon, c’était son choix, soit elle était très naïve, soit elle ne voulait pas me confronter. Je refusai de croire qu’elle était entrée dans mon petit jeu à la con simplement à cause d’une trop grande naïveté. La pauvre, elle me connaissait si mal. Pour moi, ailleurs n’avait rien d’un endroit normal. Ailleurs, c’était au septième ciel, là où l’alcool et parfois la drogue nous mènent. Si elle avait de la chance, j’y parviendrais. Mais sinon, je ferais tout en mon possible pour trouver un autre moyen d’y arriver.
« Je te trouve incroyablement compréhensive. Il est vrai que la réputation de notre chère école m’est énormément précieuse, je ne tiens pas à faire le petit fou devant nos nouveaux copains. » Dis-je en riant trop lentement pour que cela soit réel.
Prenant la jeune femme par la taille, je me dirigeai vers le « bar », si nous pouvons l’appeler ainsi. Ne sachant pas trop si elle voulait parler d’un verre ici, dans cette salle, ou encore en dehors, avec des copains, je n’avais pas prit de chance, quitte à ce qu’elle m’arrête en route. Je la regardai, lui sourit et lui demandai poliment :
« Tu prendras quoi? »
Après quoi je commandai ce qu’elle désirait et lui donnai son verre. Je bus le mien À une vitesse folle et surtout sans aucune classe. Je m’en fichais un peu, à vrai dire, mais le gardais bien pour moi. Après tout, je n’étais que son accompagnateur, elle pouvait faire ce qu’elle voulait de sa soirée, étrangement, son bonheur ferait probablement le mien.
Après avoir vidé nos deux verres, je pris la main de mon accompagnatrice, sans même lui avoir demandé la permission, mais en ayant toutefois vérifié si elle n’avait pas laissé quoi que ce soit dans la salle alors que j’en sortais, l’amenant avec moi. Je ne savais pas du tout vers où me diriger. Les parcs? Non, quand même, j’avais un minimum de dignité et de fierté à préserver. Je devais faire preuve de galanterie et de brillance d’esprit, dans la mesure du possible. J’avais beau avoir un QI incroyablement élevé, cela ne me rendait pas moins idiot pour autant. Je faisais un fou de moi même avec toute cette intelligence. Parfois, je me demandais à quoi cela pouvait bien me servir. J’avais de bons résultats dans mes cours, je pouvais calculer vite, impressionner la galerie avec tout mon vécu et mes connaissances, mais à part tout cela? Je n’étais pas plus sensé que toute cette bande de cons qui faisaient la fête comme des ignorants ce soir, pas plus normal que ceux qui se cachaient pour vivre leur jeunesse seulement pour impressionner des étrangers et pour faire honneur à une école qui avait déjà tout perdu du semblant de fierté qui lui restait. Le monde entier savait qu’à Hungcalf, les études n’étaient pas la priorité de la majorité des élèves. Mais avions-nous vraiment le choix? Nous, ceux qui font partie de ces jeunes dont le futur était décidé avant même que nous fûmes nés. Nous n’avions pas d’autre solution que de suivre le troupeau, continuer notre chemin vers une carrière, vers de l’argent, peut-être une famille, un mariage pourquoi pas? Après tout, nous n’étions que des marionnettes, juste bons à suivre la parade.
J’avais trop longtemps été perdu dans mes pensés, je m’étais dirigé vers un endroit complètement étrange, et cela me prit quelques dizaines de secondes avant que je puisse exactement dire où nous étions. Il y avait devant nous quelques étudiants, environ de mon âge, mais je ne pouvais dire exactement qui ils étaient. Surement pas des gens avec qui j’avais l’habitude de fêter, ni de discuter durant mes journées. Je me tournai vers Sauvanne, cherchant à savoir si elle avait reconnu un de ces jeunes. Non, elle ne semblait pas du tout savoir ce qu’elle faisait avec moi et encore moins pourquoi je l’avais emmené avec moi ici. Je décidai que ce n’était pas approprié pour le genre de débauche que je voulais. Je voulais un endroit classe, mais pas trop. Un endroit caché, mais pas trop. Un endroit intime, mais pas trop non plus. Je ne savais pas ce que je voulais, j’étais perdu et je sentais le stress m’envahir au fur et à mesure que je réfléchissais à l’endroit parfait. Rien ne me venait en tête à part les dortoirs. Mais que penserait-elle de cette idée? Et puis, les salles communes étaient vides ce soir, il n’y aurait aucun plaisir à avoir… J’avais beau avoir de mauvaises intentions, je voulais tout de même m’amuser autrement! Je resongeai au parc. Frais, mais peut-être trop. Je décidai donc, après quelques minutes de réflexions tout en trainant encore sauvanne derrière moi, de m’arrêter, comme ça, sur un banc dans un des nombreux couloirs de l’école. Étant un jeune homme qui préfère de loin tout avoir prévu, je sorti une flasque que j’avais remplie de vodka, puis une autre. Mieux valait en avoir trop que pas assez. Je me mis à boire à grosses gorgées dans l’une d’elles et tendit la seconde à mon accompagnatrice, ne sachant pas trop comment elle allait réagir.
« Je ne ferai rien de trop idiot ce soir, tu peux me faire confiance. Je ne me sens pas la tête à faire n’importe quoi, même lorsque je serai saoul… si cela arrive, évidemment. Je ne suis pas du genre méchant, même avec de l'alcool, tu vas voir on va bien rigoler! »
- Spoiler:
- Pas grave, je comprends totalement :):olééé:
Je te propose que nous nous faisions notre propre topic pour le reste du rp, puisqu'ils partent de la salle :) Tu n'as qu'à le créer si tu veux! <3