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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. (Dolly)
Mer 5 Oct 2016 - 22:27
Alphonse & Dolly
La journée avait été longue. Très longue… Et je ne sais pas pourquoi, mais une certaine lassitude s’était doucement immiscée en moi. Depuis quelques jours déjà, je n’avais plus goût à rien, et tout m’était devenu insupportable. Mes amis, mes professeurs, les cours, la vie … Bref, vous l’aurez deviné, j’étais las de tout. Pourtant, je n’étais pas le genre de mec à se plaindre pour un oui ou pour un non. Je n’étais pas non plus de nature morose ou pessimiste ; mais là, je sentais bien que quelque chose en moi me rongeait. Quoi ? Je n’en sais rien, et je serais bien incapable de le dire. En attendant, je devais décompresser et trouver un moyen de me divertir autant que faire se peut…
La tête dans les nuages et obnubilé par mes pensées, je ne mettais pas rendu compte que mes pas m’avaient mené directement dans l’allée des croisades. La nuit était tombée et les boutiques fermaient une à une tandis que les sorciers se pressaient dans les rues adjacentes. De toute manière, je n’avais pas du tout la tête à flâner dans les commerces. Ce dont j’avais réellement besoin, c’était d’un bon remontant. Le genre de truc qui te retourne la tête en moins de temps qu’il ne faut pour dire bézoard ! Et heureusement pour moi, la taverne du troll était l’endroit idéal pour ça. C’est donc avec un semblant de sourire aux lèvres - à l’idée de passer ma soirée ici - que je me dirigeais vers l’établissement et m’engouffrais dans la gueule du monstre. Là, les effluves et la chaleur de l’âtre, me parvinrent - de plein fouet : une odeur d’alcool fort, de sueur, d’écorces et de bois brûlé. On pouvait même sentir -à travers ces « douces » fragrances- les parfums infectes de ces messieurs, dames. Mais qu’importe, je n’étais pas là pour critiquer le pub. J’étais là pour boire. Je me dirigeais donc vers une petite table au fond de la salle, non loin de la cheminée, et attendais sagement que la serveuse daigne me remarquer.
- InvitéInvité
Re: Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. (Dolly)
Jeu 6 Oct 2016 - 16:03
dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir
Le matin, en général, t'es pas de celles qu'il faut emmerder. Cela dit, quand c'est toi qu'est réveillée en première, là, c'est différent. Doucement, tu sors de ton lit, sans aucun bruit. Tu descends les escaliers, mode ninja de konoha activé.
Attention, la dernière marche grince.
Pas de soucis, tu sauteras les deux dernières, t'es pas encore une vieille grand mère qui peut pas faire d'acrobatie.
Ton saut est loin d'être gracieux, et le bruit que tu fais en atterrissant est tel qu'il ressemble plus à l'atterrissage d'un éléphant que d'un ninja. Tu te mors les lèvres, apeurée. Faut pas réveiller les autres. En constatant qu'aucun bruit ne se fait entendre, tu te diriges, toujours le plus silencieusement possible vers la niche des chiens. T'as tes habits dans les bras et tu les enfiles rapidement. Tu mets tes chaussures aussi, comme ça, t'auras plus qu'à passer la porte et t'en aller faire un tour quand ils voudront tous te tuer.
T'ouvres la porte de la niche, qu'est plus une chambre pour les chiens qu'autre chose. Eux, ils attendaient que ça. Tu pourrais presque voir le sourire sur certains de leurs museaux. Tu t'écartes de leur chemin et un troupeau de chien s'évade juste devant toi. Tu les vois monter les escaliers, presque en rang parfait et tu tends l'oreille.
WOUAF !
Et c'est parti. Six heures du matin, et tu t'es organisé pour réveiller toute la famille. Sans même te salir les mains. La grande classe. « DOLLYYYYY ! » Et comme t'es pas conne, et que tu sais que la chasse à l'homme, et là, en l'occurrence, à la femme, vient de commencer, tu sors vite de chez toi.
Et tu cours.
Et putain, c'que ça fait du bien.
C'est rare. Que tu te sentes si bien le matin. C'est rare que la première pensée que t'aies ne la concerne pas. C'est rare que tu te sentes juste assez bien pour vouloir prendre le soleil de Dublin.
« DOLORES KEENA MCBEE ! » Ton père.
Courir ? Pas assez rapide. Voler ? T'as pas pris ton balai. Transplaner ? Ouais. Transplaner semble bien. « Dolly, ça va être ta fête ce soir si tu transpla... » T'as pas entendu la fin de sa phrase. Mais t'es sûre que ce soir, tu vas prendre cher.
Tu te retrouves au milieu du quartier sorcier de Norwich, et c'est avec un grand sourire aux lèvres que tu laisses échapper une expiration de soulagement. Ils viendront pas jusqu'ici te chercher. Déjà le temps qu'ils calment tous les chiens, t'es libre au moins jusqu'à seize heures.
Tu vagabondes dans les rues. Tu regardes aux alentours, tu fais du lèche vitrine. T'as un faible sourire sur les lèvres. Tu passes devant les chaudrons, et ton sourire s'élargit.
Si seulement.
« C'est elle. Une des McBee. Une des filles de la famille nombreuse. Mais si, celle dont la sœur s'est suicidé. » « Ah oui, les mormons. »
Merlin, faites qu'elles se la ferme.
Ton sourire s'est tiré de son visage. Et t'as maintenant ta tête de tous les jours. Ta tête de mauvaise gosse. Et dire que t'étais heureuse toute la journée. Dire qu'il t'a suffit de deux mégères pour t'enlever tout ça.
T'es faible ma pauvre fille.
Trop faible.
Tu rentres dans la premier bar que tu vois. Il est tard. Et le bar se remplit tandis que la rue principale se vide. Tu regardes autour de toi.
T'as pas envie de parler, t'as pas envie de rire, t'as pas envie de trouver quelqu'un que tu connais.
Et pourtant. Après quelques tours sur toi-même, ton regard se pose sur Alphonse. Et l'Alphonse, il a l'air encore plus mal que toi. Espèce de dépressifs ! Et tu te dis qu'au final, si lui non plus n'est pas bien, ça vaut le coup de squatter son bout de table pour lui tenir compagnie. Parce que si tu refuses que les autres te fassent rire quand t'es déprimée, t'aimes boire jusqu'à plus te souvenir de ton prénom avec ceux qui le sont aussi, déprimés.
Tu t'installes au face de lui, sans trop lui demander son avis et tu poses les pieds sur la chaise à côté de toi. « Yo. » C'est pas le but, de commencer une conversation. C'est plus une façon de lui dire que t'es là qu'autre chose en réalité.
Tu le regardes qu'à peine et tu profites d'un moment de vide dans la journée encombrée de la belle serveuse pour lui indiquer d'amener deux alcools forts. Quels qu'il soit.
Et au pire, s'il en veut pas, tu boiras pour deux.
- HJ:
- j'espère que ça va si je répond ? je peux toujours enlever la réponse hein