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it's time (max and winnie)
Ven 20 Jan 2017 - 19:27
it's time
maxence and whilelmina
Il y avait un truc dans les boîtes de nuit qui m'avaient toujours gêné. Peut-être cette ambiance impersonnelle, peut-être ce côté "je connais personne" et cette envie de fuir qui me prenait chaque fois que je croisais un regard inconnu. J'avais jamais été beaucoup à l'aise avec les autres, j'aimais pas particulièrement aller quelque part où je ne connaissais pas grand monde, sans doute parce que j'aimais trop mes amis, j'aimais trop mes soirées, celles que j'organisais, ou même juste les soirées estudiantines, peut-être. Après tout, il y avait une grande différence entre un lieu où chaque personne venait de mon université, et un endroit où se croisaient toutes les créatures les plus étranges possibles, vampires, vélanes, et autres demi-géant. Mais ce soir, étrangement, ça ne m'avait pas gênée. Peut-être l'idée de passer une soirée avec mes deux meilleures amies, peut-être l'envie de passer un moment avec Maxence, aussi. Il faut dire que ces derniers mois, j'avais peu été présente pour lui. Avec ma nomination en tant que présidente des Beer Flops, et la foule de choses que j'avais à faire par rapport à ce poste, j'avais quelques peu délaissée mon ami McBee. À ça devons-nous rajouter Leopold, Alexander, les cours, la fumette... Oui, ça avait été rare, que je prenne réellement le temps de rigoler avec Max, que je prenne réellement le temps de voir comment il allait et ce qu'il faisait de sa vie. Si je m'en voulais ? Non, certainement pas, et je ne pensais que Max m'en tienne rigueur non plus. J'étais même certaine qu'il me comprenait aisément, et que lui aussi, avait été particulièrement prit.
Alors mon regard s'était attardé sur lui, tandis que je me déhanchais, un verre dans la main. Ophelia, qui était à côté de moi, me donna un faible coup de coude, avant de me montrer une blonde qui ne lâchait pas son frère des yeux. Je savais exactement ce qu'elle avait en tête : caser Max avec elle. Si cette pensée, hier soir encore, ne m'aurait probablement pas gênée, je devais avouer que là, j'avais tout sauf envie qu'il me file entre les doigts. Il était là, juste face à moi, son air détaché et, en même temps, incertain accroché à son visage, et une part de moi se prenait sans doute pour sa mère, puisque j'eus envie d'entourer mes bras autour de lui et de le cacher dans le cocon que formerait mon corps jusqu'à la fin des temps.
Un peu de courage, courage qui me manquait en général cruellement, et je fis un signe de tête négatif à l'égard de mon amie, avant de poser mon verre, désormais vide, sur le bar derrière moi. Mes pas me menèrent jusqu'au garçon, et un sourire plus tard, je lui annonçais que j'avais envie de fumer, et que je voulais qu'il m'accompagne. Pourquoi ? Aucune idée. L'alcool influait sans doute sur mes pensées, les quelques joints fumés dans la journée zonait encore dans mon pauvre cerveau, et j'avais juste envie de passer un moment avec lui, loin de cette musique obsédante. Alors j'avais attrapé sa main, et je l'avais tiré en dehors de la cohue, jusqu'à ce que l'on se retrouve dans un espèce de fumoir, vide, à l'exception d'un couple qui allait probablement se mettre à baiser dans les minutes qui suivaient. En un rien de temps, un joint fut dans mes mains, et je l'allumais rapidement, avant de reposer mon regard sur le garçon face à moi.
Alors mon regard s'était attardé sur lui, tandis que je me déhanchais, un verre dans la main. Ophelia, qui était à côté de moi, me donna un faible coup de coude, avant de me montrer une blonde qui ne lâchait pas son frère des yeux. Je savais exactement ce qu'elle avait en tête : caser Max avec elle. Si cette pensée, hier soir encore, ne m'aurait probablement pas gênée, je devais avouer que là, j'avais tout sauf envie qu'il me file entre les doigts. Il était là, juste face à moi, son air détaché et, en même temps, incertain accroché à son visage, et une part de moi se prenait sans doute pour sa mère, puisque j'eus envie d'entourer mes bras autour de lui et de le cacher dans le cocon que formerait mon corps jusqu'à la fin des temps.
Un peu de courage, courage qui me manquait en général cruellement, et je fis un signe de tête négatif à l'égard de mon amie, avant de poser mon verre, désormais vide, sur le bar derrière moi. Mes pas me menèrent jusqu'au garçon, et un sourire plus tard, je lui annonçais que j'avais envie de fumer, et que je voulais qu'il m'accompagne. Pourquoi ? Aucune idée. L'alcool influait sans doute sur mes pensées, les quelques joints fumés dans la journée zonait encore dans mon pauvre cerveau, et j'avais juste envie de passer un moment avec lui, loin de cette musique obsédante. Alors j'avais attrapé sa main, et je l'avais tiré en dehors de la cohue, jusqu'à ce que l'on se retrouve dans un espèce de fumoir, vide, à l'exception d'un couple qui allait probablement se mettre à baiser dans les minutes qui suivaient. En un rien de temps, un joint fut dans mes mains, et je l'allumais rapidement, avant de reposer mon regard sur le garçon face à moi.
made by neon demon
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Re: it's time (max and winnie)
Lun 23 Jan 2017 - 17:04
Pour un étudiant fêtard comme lui, Max, il a l'impression que ça fait une éternité qu'il était pas sorti, là, comme ça, sans plan, à l'improvisation totale. Une bonne soirée, donc. Accompagné de sa sœur, et Whil. Accompagné de quelques verres d’alcool dans l’sang, aussi, mais ça, c’est habituel, quand la nuit tombe. Il s’leurre pas, même si ça n’a pas explicitement été dit ce soir, il sait très bien c’qu’il se passe. L’éternel concours du « avec qui on va caser ce bon vieux Max pas foutu de s’trouver une meuf (remplacez « meuf » par plan cul, coup d’un soir, voire même simple date si vous voulez). C’est vrai que des fois, ça l’fait plutôt rire, cet acharnement qu’elles ont, à chercher la fille qui pourrait lui plaire. Ou la fille à qui il pourrait éventuellement plaire, plutôt. Mais, ouais, ce soir, ce soir, il le sent pas trop, Max. Ça allait, franchement, ça allait bien, au début de la soirée, y’avait l’euphorie du début, avec l’alcool, avec l’idée de sortir, là, passer une bonne putain de soirée. Mais, au bout d’un certain nombre de verres, l’euphorie, elle peut laisser place à la mélancolie, ouais, et c’est pas beau à voir, en général, ah ça non. C’est que ça fait bien cinq minutes qu’il a décroché de la conversation, le p’tit gars, qu’il boit son verre, pensif, ouais, pensif, qu’il rumine, sur lui, sa vie, Dolly, putain, Dolly. Y’a cette envie de commander un autre verre, et encore un autre, jusqu’à devenir incapable d’enregistrer quoi que ce soit en mémoire. Incapable de parler, aussi, ce serait bien, voyez. S’étendre là, sur une banquette, à moitié crevé, et attendre que quelqu’un daigne bouger son corps dehors. Cette envie de lâcher prise, ce soir, là. Mais, y’a Ophélia, et y’a Whil, aussi. S’il a sans doute été déjà pitoyablement saoul devant l’une ou l’autre, ce soir, c’est pas l’bon moment, il s’dit. Merde, il a déjà fait des progrès, il est sorti de son lit, il recommence à vivre, là, tout doucement. Tellement dans ses pensées, le pauvre garçon, qu’il remarque même pas la jolie blonde qui le regarde pourtant avec insistance. Il s’concentre sur les progrès qu’il a fait, il a ça en tête, et, petit à petit, ça l’encourage, ouais, il va pas s’laisser avoir, pas ce soir, faut plus y penser. Et puis, y’a Whil qui débarque, bordel, il était tellement sur une autre planète, là, qu’il sait même pas d’où elle vient. Est- ce qu’elles ont bougé ? Elles sont allées danser ? Aucune idée, en fait, vraiment. Elle veut fumer. Et elle sourit. Et puis, pour ce sourire, putain, Max, il veut bien faire des efforts, ouais, et chasser ses idées noires. Il jette un coup d’œil à Ophélia, savoir ce qu’elle faisait, elle, mais, de toute façon, il a pas franchement le temps de lui dire quoi que ce soit que Whil choppe déjà sa main et l’entraîne dans le fumoir.
Changement d’ambiance totale, là. Y’a moins de bruits, y’a plus cette chaleur, là, de tous ces corps qui dansent, cette chaleur presque étouffante, mais y’a l’odeur de clopes, et peut-être même de joints, et dieu sait quoi encore. Dans un sens, c’est mieux. Il retente de s’concentrer à la soirée, Maxence, alors, il regarde Whil. Et très vite, ses yeux sont attirés par le joint qu’elle a bien vite fait de rouler. Et d’allumer. Un sourire, de Max. « Whilelmina, tu vas courir à ma perte, tu sais ? » Il lance, avant de s’accaparer ce joint qui commençait sérieusement à l’obséder. Sa perte, parce que, ce soir, c’est clairement pas une bonne idée, le joint. Mais, eh, l’alcool non plus. Et puis, qui sait, ça se trouve, ça s’passera très bien. Ca s’trouve, il aura l’alcool particulièrement joyeux, ce soir, ouais, il y pensera plus, à toute cette merde, et ça ira très bien. Une longue latte, et il lui rend. Il tente de faire abstraction du couple avec eux. De toute manière, il est à moitié saoul, à moitié défoncé, à moitié ailleurs. Alors, bon. C’est pas ce qui l’dérange le plus, là, finalement. « Bon, vous pouvez m’arranger un plan à trois ce soir ? » Il lance, en riant, un peu, forcément, pour la taquiner. Parce que, déjà qu’avec une seule meuf, il sera sans doute pas bien performant c’soir, alors imaginez la catastrophe avec deux.
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Re: it's time (max and winnie)
Mer 25 Jan 2017 - 17:03
it's time
maxence and whilelmina
Maintenant adossée contre un mur, mon joint lâchement glissé entre mes lèvres, je regardais le garçon face à moi, admirative. C'était fou comme l'alcool faisait bien la chose : je me sentais pousser un courage ahurissant. En fait, je m'étais même jamais senti aussi courageuse. J'avais l'impression de revivre, comme si une dose d'adrénaline m'avait été injecté dans le sang, et que cette dose courait le long de mes veines à vitesse grand V. Encore plus rapide que les trains moldus, même. Mes yeux restaient strictement fixés au jeune McBee, et j'avais alors l'impression de le redécouvrir. En fait, pire encore, j'avais l'impression de le voir pour la première fois. Je redécouvrais la ligne de sa mâchoire, les courbes de ses cils, les quelques grains de beautés que je pouvais apercevoir sur sa joue et les poils de sa barbe. Je me rendais pour la première fois compte de la teinte rosée de ses lèvres, lèvres qui bougeaient et semblaient prononcer mon nom...
« Whilelmina, tu vas courir à ma perte, tu sais ? » Ok, il était donc réellement en train de prononcer mon nom. À sa phrase, un léger rire s'échappe de ma bouche, amusée. Comme si j'étais capable de courir à la perte de qui que ce soit... Non, j'allais sûrement me contenter de courir à ma propre perte, et de faire de ma vie un véritable désastre. Pauvre Whilelmina, qui allait finir par vivre dans la rue, peut-être abriter par un carton. Pauvre Whilelmina, qui n'allait jamais sortir de ce cercle vicieux qu'était devenu, au fil des années, la consommation de Marie-Jeanne. Marie-Jeanne qui, on le rappel, était ma meilleure alliée depuis des années déjà. Lorsque Maxence me sépare d'elle pour la consommer à son tour, je ne peux m'empêcher de la garder à l'œil, presque jalousement. Mais dans ma tête, il y a une question qui s'imprime. Suis-je jalouse que Maxence consomme mon joint, ou suis-je jalouse que ce joint se glisse entre ses lèvres ? Sincèrement, j'n'en ai plus aucune idée. Parce que je sais que j'aime Leopold, mais je sais aussi que si le fils Nott n'existait pas, ou n'était pas dans ma vie, ça serait probablement le Summerbee face à moi qui occuperait sa place. « Un plan à trois, toi ? Et puis quoi encore ? » Un nouveau rire qui s'échappe de ma bouche, un rire un peu idiot, le genre de rire qui ne se fait entendre que quand le taux d'alcool dans le sang devient un peu trop élevé.
« Même moi, qui me considère comme la reine de la débauche, je n'ai jamais fais de plans à trois... » Je laissais quelques secondes passer, réfléchissant à ma dernière remarque. « Quoique, j'exagère en disant reine de la débauche. Toujours est-il que je suis plus expérimenté que toi, et j'n'ai jamais fais de plans à trois. Et je n'te laisserais pas en faire un avant moi ! » À croire que je ne peux m'empêcher de rire, ce soir. Comme toujours, lorsque ce nuage flotte dans mon cerveau, et que ce voile se pose sur mes yeux. Un haussement de sourcils, alors que je récupère mon joint, et je manque de m'étouffer avec ma fumée lorsqu'un gémissement tout ce qu'il y a de plus révélateur s'échappe du couple à nos côtés. Un rapide coup d'œil me fait savoir qu'ils sont vite passé en besogne, et je pose mon regard sur Max (encore), légèrement surprise. Moi qui pensais que les gens avaient encore un minimum de pudeur... Je me suis bien plantée, pour le coup.
« Whilelmina, tu vas courir à ma perte, tu sais ? » Ok, il était donc réellement en train de prononcer mon nom. À sa phrase, un léger rire s'échappe de ma bouche, amusée. Comme si j'étais capable de courir à la perte de qui que ce soit... Non, j'allais sûrement me contenter de courir à ma propre perte, et de faire de ma vie un véritable désastre. Pauvre Whilelmina, qui allait finir par vivre dans la rue, peut-être abriter par un carton. Pauvre Whilelmina, qui n'allait jamais sortir de ce cercle vicieux qu'était devenu, au fil des années, la consommation de Marie-Jeanne. Marie-Jeanne qui, on le rappel, était ma meilleure alliée depuis des années déjà. Lorsque Maxence me sépare d'elle pour la consommer à son tour, je ne peux m'empêcher de la garder à l'œil, presque jalousement. Mais dans ma tête, il y a une question qui s'imprime. Suis-je jalouse que Maxence consomme mon joint, ou suis-je jalouse que ce joint se glisse entre ses lèvres ? Sincèrement, j'n'en ai plus aucune idée. Parce que je sais que j'aime Leopold, mais je sais aussi que si le fils Nott n'existait pas, ou n'était pas dans ma vie, ça serait probablement le Summerbee face à moi qui occuperait sa place. « Un plan à trois, toi ? Et puis quoi encore ? » Un nouveau rire qui s'échappe de ma bouche, un rire un peu idiot, le genre de rire qui ne se fait entendre que quand le taux d'alcool dans le sang devient un peu trop élevé.
« Même moi, qui me considère comme la reine de la débauche, je n'ai jamais fais de plans à trois... » Je laissais quelques secondes passer, réfléchissant à ma dernière remarque. « Quoique, j'exagère en disant reine de la débauche. Toujours est-il que je suis plus expérimenté que toi, et j'n'ai jamais fais de plans à trois. Et je n'te laisserais pas en faire un avant moi ! » À croire que je ne peux m'empêcher de rire, ce soir. Comme toujours, lorsque ce nuage flotte dans mon cerveau, et que ce voile se pose sur mes yeux. Un haussement de sourcils, alors que je récupère mon joint, et je manque de m'étouffer avec ma fumée lorsqu'un gémissement tout ce qu'il y a de plus révélateur s'échappe du couple à nos côtés. Un rapide coup d'œil me fait savoir qu'ils sont vite passé en besogne, et je pose mon regard sur Max (encore), légèrement surprise. Moi qui pensais que les gens avaient encore un minimum de pudeur... Je me suis bien plantée, pour le coup.
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- InvitéInvité
Re: it's time (max and winnie)
Jeu 26 Jan 2017 - 11:36
Si y’a bien un truc qui l’emmerde profondément, Max, c’est cette impression d’être vraiment vu comme un gosse, ou comme ce type, un peu coincé, un peu timide, qui n’ose jamais rien, voyez ? Il fronce un peu les sourcils, ouais, un plan à trois, après tout, pourquoi pas, un jour. Il hausse les épaules, comme ça, un peu vexé, comme il est, Max. Mais, avec l’alcool, tout ça, autant vous dire qu’il passe vite à autre chose, voyez. « La reine de la débauche, carrément, ah ouais. » Ouais, ouais, ça devient intéressant cette histoire, comprenez. Et là, Maxence, il éclate de rire, franchement, un éclat énorme, quand elle raconte qu’elle est plus expérimentée, tout ça, tout ça. « Mais merde, t’as décidé de niquer mon égo, ou ça s’passe comment ? » Qu’il répond, en rigolant, quand même, ouais. Un peu vexé, c’est clair, mais, ça va, ça va. Toujours cette image de p’tit gosse, qui connait rien, vous comprenez, le malaise, maintenant ? C’est sans doute parce qu’il est dans les derniers des Mcbee. C’est ce qu’il tente de se dire, ouais, c’est qu’il est le p’tit dernier. Suffit de voir comment Coleen joue les grandes-sœurs sur-protectrices avec lui.
Et y’a ce fameux gémissement, là, qui arrive, sans prévenir, et un putain de fou rire de Max, parce que, sérieux ? Même arraché, il a toujours attendu d’être chez lui, ou à la limite à un endroit isolé, avant de passer à l’acte, quand même. Ils devraient sans doute s’barrer, là, tout de suite, mais Max, il attend. Ouais, ça peut paraître carrément bizarre, mais il attend, un peu, d’être sûr de bien voir c’qu’il croit voir. Sauf que l’couple décide de changer de position, et autant dire que y’a plus aucun doute, là, vraiment. Max choppe le joint (faudrait pas l’oublier, celui-là), l’termine en une longue taffe, et prend la main de Whil pour s’barrer d’ici, et vite. Ouais, après avoir bloqué quelques instants sur l’couple, là, maintenant, y’a le malaise qui s’empare de lui, et tout ce qu’il veut c’est se barrer, et vite.
Forcément, en sortant de la salle fumeurs, y’a la chaleur qui revient, avec le bruit. Max, il tente de regarder un peu partout, s’il trouve Ophélia, mais, forcément, avec l’monde qui a, c’est pas la tâche la plus facile. Tant pis ? Ouais, ouais, tant pis, pour le moment, il est bien, là, avec Whilelmina. Il se rapproche du bar, commande 2 whisky pur feu. « On devrait peut-être revenir à cette histoire de « toujours est-il que je suis plus expérimentée que toi » j’pense hein » Ouais, ouais, d’un coup, il se remet à bloquer là-dessus. Il choppe les 2 verres, paie, et trouve une table pour être un peu plus tranquille, voyez. Enfin, plus tranquille, si on oublie l’bordel des gens qui dansent n’importe comment et la musique hyper forte, évidemment. Une gorgée. Et il regarde Whil, là, dans les yeux. « Il faut qu’on couche ensemble pour que tu comprennes que j’ai plus quatorze ans ? » Simple question, avec un petit sourire, là. Mais, le pire, c’est qu’il est sérieux, ouais. Ca s’trouve, c’est pour ça qu’il a jamais eu la moindre de chance avec elle, ouais ; parce qu’elle le prend pour un gamin. Qui sait.
- InvitéInvité
Re: it's time (max and winnie)
Sam 28 Jan 2017 - 1:34
it's time
maxence and whilelmina
Je suis tellement choquée par la scène qui prend place à mes côtés que je ne réagis pas. Laissant à mon cerveau le temps de réaliser la chose. Pourtant, les gémissements que l'on peut percevoir malgré le bruit des coups de buttoir que ce type (un vampire, je crois) donne à la nymphe ne laisse aucun doute : ils sont bel et bien en train de coucher ensemble. Juste là. Devant nous. Devant Max, et moi, innocente petite créature que je suis. Un haussement de sourcil, avant que je ne lâche un cri en les voyant changer de position. J'ai eu une trop grosse vue sur le chibre du vampire, et j'aurais clairement préférée ne pas voir ça. Heureusement pour moi, Maxence est plus réactif, et attrape ma main, pour m'entraîner à sa suite hors du fumoir. Putain, mais c'était quoi, ça ?
Une fois dans la pièce principale de la boîte de nuit, je ne peux m'empêcher de regarder à droite et à gauche, à la recherche de ma meilleure amie. Malheureusement, elle semble avoir disparu. En espérant qu'elle viendrait bientôt à mon secours, je laisse Max me traîner jusqu'au bar, et j'avale le verre qu'il m'offre d'un coup. Parce que, soudainement, j'sais pas c'qui m'arrive, mais j'ai envie d'être avec lui. Genre, là, tout de suite, maintenant, j'voudrais m'glisser entre ses bras rassurants, et ne plus y bouger. J'sais pas pourquoi. P'têt que c'est les ébats que je viens d'apercevoir, qui m'donne envie d'sa présence, p'têt que c'est juste une envie que j'tente de refouler depuis bien trop longtemps, et qui s'révèle grâce à l'alcool et les joints mélangés.
Et quand il prend la parole, j'sais que j'suis dans la merde. La conversation prend une tournure qui m'plaît pas énormément. Enfin, si, en réalité, ça m'plaît beaucoup, parce que ça m'permettrait d'conclure. Éventuellement. Mais justement, j'veux éviter ça au maximum. Que dirait Ophé, s'il se passait un truc entre lui et moi ? Que dirait Lex, quand j'aurais à lui annoncer que nos petites sauteries doivent s'arrêter, parce que son frère et moi on sort ensemble ? Ouais, j'avoue, j'prévois loin. Parce que, même si là, j'ai envie d'l'embrasser, j'sais même pas c'que lui peut bien en penser. P'têt qu'il s'en fou, d'moi, que j'suis juste la meilleure amie d'sa sœur. Puis, il sait, pour Leopold. Il me prendrait pour qui, sérieux ? Et pourtant, lorsqu'il me propose de coucher avec lui pour que j'ouvre les yeux sur sa maturité, j'peux pas m'empêcher d'm'imaginr la chose. Et ça m'plaît, beaucoup. Pas juste pour une fois, malheureusement. Non, p'têt même pour du long terme. P'têt qu'il me fera vraiment oublier Leopold, finalement.
« Ouais. » J'sursauterais presque en entendant ma voix. J'ai pas réfléchi, avant de parler. Total, j'dévoile c'que j'devrais pas dévoiler. « Ouais, j'pense vraiment qu'il faut qu'on couche ensemble. » Un p'tit haussement d'épaules, et j'fais la fille forte, la fille qui pourrait combattre toute une armée si besoin. Pourtant, à l'intérieur, j'tremble. J'suis terrorisée par ce que je viens de faire, de dire. Et Ophelia qui a disparu... Par Merlin, mais dans quelle merde j'me suis fourrée ? Un instant, j'dévisage Maxence, éberluée, puis j'me tourne vers le serveur, afin d'lui commander un autre WPF. J'ai besoin d'alcool, de beaucoup d'alcool. Mon verre, j'le vide d'une traite, avant d'me tourner à nouveau vers le garçon McBee. « On devrait trouver Ophelia, avant qu'un mec l'emmène aux toilettes. » Piètre tentative de diversion, j'l'accorde, mais j'laisse pas le temps à Max de réagir, et j'me fraye un chemin dans la foule de danseurs, disparaissant.
Une fois dans la pièce principale de la boîte de nuit, je ne peux m'empêcher de regarder à droite et à gauche, à la recherche de ma meilleure amie. Malheureusement, elle semble avoir disparu. En espérant qu'elle viendrait bientôt à mon secours, je laisse Max me traîner jusqu'au bar, et j'avale le verre qu'il m'offre d'un coup. Parce que, soudainement, j'sais pas c'qui m'arrive, mais j'ai envie d'être avec lui. Genre, là, tout de suite, maintenant, j'voudrais m'glisser entre ses bras rassurants, et ne plus y bouger. J'sais pas pourquoi. P'têt que c'est les ébats que je viens d'apercevoir, qui m'donne envie d'sa présence, p'têt que c'est juste une envie que j'tente de refouler depuis bien trop longtemps, et qui s'révèle grâce à l'alcool et les joints mélangés.
Et quand il prend la parole, j'sais que j'suis dans la merde. La conversation prend une tournure qui m'plaît pas énormément. Enfin, si, en réalité, ça m'plaît beaucoup, parce que ça m'permettrait d'conclure. Éventuellement. Mais justement, j'veux éviter ça au maximum. Que dirait Ophé, s'il se passait un truc entre lui et moi ? Que dirait Lex, quand j'aurais à lui annoncer que nos petites sauteries doivent s'arrêter, parce que son frère et moi on sort ensemble ? Ouais, j'avoue, j'prévois loin. Parce que, même si là, j'ai envie d'l'embrasser, j'sais même pas c'que lui peut bien en penser. P'têt qu'il s'en fou, d'moi, que j'suis juste la meilleure amie d'sa sœur. Puis, il sait, pour Leopold. Il me prendrait pour qui, sérieux ? Et pourtant, lorsqu'il me propose de coucher avec lui pour que j'ouvre les yeux sur sa maturité, j'peux pas m'empêcher d'm'imaginr la chose. Et ça m'plaît, beaucoup. Pas juste pour une fois, malheureusement. Non, p'têt même pour du long terme. P'têt qu'il me fera vraiment oublier Leopold, finalement.
« Ouais. » J'sursauterais presque en entendant ma voix. J'ai pas réfléchi, avant de parler. Total, j'dévoile c'que j'devrais pas dévoiler. « Ouais, j'pense vraiment qu'il faut qu'on couche ensemble. » Un p'tit haussement d'épaules, et j'fais la fille forte, la fille qui pourrait combattre toute une armée si besoin. Pourtant, à l'intérieur, j'tremble. J'suis terrorisée par ce que je viens de faire, de dire. Et Ophelia qui a disparu... Par Merlin, mais dans quelle merde j'me suis fourrée ? Un instant, j'dévisage Maxence, éberluée, puis j'me tourne vers le serveur, afin d'lui commander un autre WPF. J'ai besoin d'alcool, de beaucoup d'alcool. Mon verre, j'le vide d'une traite, avant d'me tourner à nouveau vers le garçon McBee. « On devrait trouver Ophelia, avant qu'un mec l'emmène aux toilettes. » Piètre tentative de diversion, j'l'accorde, mais j'laisse pas le temps à Max de réagir, et j'me fraye un chemin dans la foule de danseurs, disparaissant.
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- InvitéInvité
Re: it's time (max and winnie)
Lun 30 Jan 2017 - 13:25
Quand il a balancé cette question, là, comme ça, l’air de rien, il ne s’attendait pas à grand-chose, Maxence. Vraiment, une question, sans arrière-pensée spécifique, lancée, pour qu’elle comprenne, qu’elle comprenne bien, que, ouais, il est pas seulement le « petit Mcbee ». Une question, une plaisanterie, dans la forme, mais, quelque chose d’un peu plus sérieux, dans le fond. Et son « ouais », l’air de rien, un peu détaché, merde, faut pas faire des choses comme ça, c’est que c’est amplement suffisant pour lui retourner le cerveau, au petit Max. Et, finalement, il s’avère que ce n’est pas un « ouais » qui ne signifie strictement rien, le « ouais » qu’on peut dire, quand on écoute à peine, qu’on sait pas quoi répondre, qu’on s’en fiche, vous comprenez ? Elle reformule. C’est dingue, en si peu de temps, Max, il a l’impression que l’ambiance a carrément changé. S’il n’avait pas bu autant, Max, il s’en rendrait compte. Il le verrait bien, son air étonné, comme si, là, maintenant, à ce moment précis, elle venait de saisir quelque chose de relativement important, ouais.
Il la voit, recommander un autre verre, et le descendre en peu de temps, vraiment, très peu. « Attends, attends, t’es en train de dire que .. » mais, il a pas franchement le temps de finir sa phrase, ni même de venir à bout de son raisonnement d’alcoolisé, qu’elle veut déjà partir. Trouver Ophelia, et elle y va, et Max, il reste là, comme un con. « Mais merde. » Honnêtement, il lui en veut presque de partir, comme ça. Il s’fait peut-être des films, des tonnes de films, et sa phrase, elle était peut-être pas si symbolique que ça, c’était peut-être une de ces paroles qu’on lance, quand on a bu, et dont on ne se rappelle pas une heure après. C’est peut-être ce genre de conneries, mais, il l’a carrément pas interprété comme ça, ce soir-là. Il se lève de la chaise, mais n’a strictement aucune idée d’où chercher, pour la retrouver. Il est supposé retrouver Ophelia, ouais, mais, là, c’est plutôt Whilemina qu’il veut retrouver. L’ennui, c’est tous ces gens, tous ces corps, qui se ressemblent tous, de toute façon, à cette heure, dans cet état, cette masse difforme qui l’empêche d’arriver à ses fins. Honnêtement, il erre, Max. Pendant quelques secondes, quelques minutes, peut-être plus, putain, il en a aucune idée, lui, ça lui semble interminable, ce temps-là. Il choppe une bière abandonnée qui traîne sur une table, la vide, déchet, ouais, ça commence. Il fait l’tour de la boîte, une ou deux fois, même les toilettes, salle fumeur où apparemment l’couple a fini de faire ce qu’ils foutaient, putain, si encore il était tombé sur Ophelia pendant ce temps, mais, aucune des deux. Alors, il termine un autre verre abandonné, là. Honnêtement, il ne sait pas ce que c’est, mais un truc sacrément dégueulasse, il faut le dire.
Et, d’un coup, il s’met à courir, Max. Enfin, comme on peut courir dans une boîte de nuit remplie de monde. C’est-à-dire à tenter de marcher vite en poussant les gens autour. C’est qu’elle est enfin devant ses yeux, à quelques pas de lui. Il ne veut pas la laisser partir, vous comprenez. Déjà qu’il a l’impression d’avoir passé toute sa nuit à la rechercher. Il l’appelle, y’a sa main qui attrape la sienne, naturellement (merci l’alcool). « J’ai une bouteille qui traîne dans le dortoir, on pourrait se trouver un endroit cool et la vider ? » Il demande, tranquillement, c’est vrai qu’il n’a plus du tout Ophelia en tête, là, tout de suite, mais bon.
- InvitéInvité
Re: it's time (max and winnie)
Lun 30 Jan 2017 - 22:50
it's time
maxence and whilelmina
En partant à la recherche de ma meilleure amie, je me rend compte combien je suis idiote. J'ai envie de me flageller, de me taper la tête contre un mur, de m'encastrer dans celui-ci, même, peut-être. J'ai honte, un peu. Et pourtant, j'ai été sincère. Tout ce qu'il y a de plus sincère, à mon plus grand damne. Non pas que je n'assume pas, loin de là. Mais je n'ai jamais été du genre à dévoiler si facilement mes pensées, bien au contraire, j'suis plutôt une énigme indéchiffrable, au regard perdue et à la voix las. J'suis un mystère entier ou, en tout cas, j'aime à le penser. Durant l'heure qui suit, j'passe mon temps à éviter le Summerbee, sans qu'il ne croise jamais mon regard.
Puis les verres défiles, glisse entre mes mains comme du sable. Ils s'enchaînent à une vitesse qui me surprend moi-même. J'ai oublié Ophelia, oublié Maxence, oublié mes pensées peu orthodoxes et mes envies étranges, oublié le mal de crâne que j'aurais le lendemain matin et oublié l'idée que la nuit n'est pas éternelle. La musique qui passe, je n'l'écoute même plus, j'serais incapable de dire ce que c'est, et pourtant j'fredonne l'air, comme une litanie. Je suis à fond dans mon instant, profitant de cette soirée au maximum.
Puis y'a ce contact qui m'électrise, cette pression sur ma main qui m'réveille d'un sommeil que je n'avais même pas perçu. Mes yeux qui s'plantent dans les siens, et je n'ressens même plus la gêne qui m'a envahis lorsque j'ai avouée apprécier l'idée de nos corps imbriqués l'un dans l'autre. Sa voix, elle me paraît proche, bien trop proche, peut-être suave aussi. Sans qu'il s'en rende compte, Maxence vient de tout remettre en question. L'amour que je porte à Leopold, ces années de célibat acharné, même Marie-Jeanne, qui obnubile mes pensées habituellement, semble disparaître de mon cœur pour ne laisser place qu'à une seule et unique personne : lui.
J'réfléchis même plus réellement à qui j'suis, où j'suis, c'que j'fais, c'qui pourrait arriver le lendemain. Disparu, Ophelia. Disparu mes bonnes résolutions, aussi. J'me contente d'acquiescer d'un signe de tête, réfléchissant presque immédiatement au meilleur endroit où finir la nuit. Nous sommes fin janvier, mais malgré tout, le temps est relativement clément. De là à aller dehors, peut-être pas, en revanche. Après tout, il doit bien être trois heure du matin, et le vent qui nous griffe le visage lorsque l'on sort de la boîte de nuit me fait rapidement comprendre qu'il n'est pas envisageable de rester à l'extérieur. Puis la lumière se fait dans mon esprit, et un petit sourire s'imprime sur mes lèvres, tandis que je tourne mon visage vers Maxence. « On pourrait aller au terrain de Quidditch ? » Que je demande, presque sans hésitation. Les vestiaires étant toujours ouvert, je sais d'avance que nous pourrons facilement nous retrancher à l'intérieur si jamais le froid se fait trop pressant.
Puis les verres défiles, glisse entre mes mains comme du sable. Ils s'enchaînent à une vitesse qui me surprend moi-même. J'ai oublié Ophelia, oublié Maxence, oublié mes pensées peu orthodoxes et mes envies étranges, oublié le mal de crâne que j'aurais le lendemain matin et oublié l'idée que la nuit n'est pas éternelle. La musique qui passe, je n'l'écoute même plus, j'serais incapable de dire ce que c'est, et pourtant j'fredonne l'air, comme une litanie. Je suis à fond dans mon instant, profitant de cette soirée au maximum.
Puis y'a ce contact qui m'électrise, cette pression sur ma main qui m'réveille d'un sommeil que je n'avais même pas perçu. Mes yeux qui s'plantent dans les siens, et je n'ressens même plus la gêne qui m'a envahis lorsque j'ai avouée apprécier l'idée de nos corps imbriqués l'un dans l'autre. Sa voix, elle me paraît proche, bien trop proche, peut-être suave aussi. Sans qu'il s'en rende compte, Maxence vient de tout remettre en question. L'amour que je porte à Leopold, ces années de célibat acharné, même Marie-Jeanne, qui obnubile mes pensées habituellement, semble disparaître de mon cœur pour ne laisser place qu'à une seule et unique personne : lui.
J'réfléchis même plus réellement à qui j'suis, où j'suis, c'que j'fais, c'qui pourrait arriver le lendemain. Disparu, Ophelia. Disparu mes bonnes résolutions, aussi. J'me contente d'acquiescer d'un signe de tête, réfléchissant presque immédiatement au meilleur endroit où finir la nuit. Nous sommes fin janvier, mais malgré tout, le temps est relativement clément. De là à aller dehors, peut-être pas, en revanche. Après tout, il doit bien être trois heure du matin, et le vent qui nous griffe le visage lorsque l'on sort de la boîte de nuit me fait rapidement comprendre qu'il n'est pas envisageable de rester à l'extérieur. Puis la lumière se fait dans mon esprit, et un petit sourire s'imprime sur mes lèvres, tandis que je tourne mon visage vers Maxence. « On pourrait aller au terrain de Quidditch ? » Que je demande, presque sans hésitation. Les vestiaires étant toujours ouvert, je sais d'avance que nous pourrons facilement nous retrancher à l'intérieur si jamais le froid se fait trop pressant.
made by neon demon
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Re: it's time (max and winnie)
Jeu 2 Fév 2017 - 20:25
Et ça se passe bien, vraiment. Max, il se sent bien, ce soir. Ouais, ouais, c’est vrai que l’alcool, les joints, toutes ces choses, ça lui fait toujours ça, à Max. Médicament maison pour les maux de l’esprit, du cœur, de tout, putain, il s’sent toujours bien mieux après avoir picolé un peu que sobre, ça fait taire toutes les petites voix, là, au fond de lui, qui lui répètent en permanence qu’il n’est qu’un bon à rien, toutes ces petites voix qui lui enlèvent l’envie de tenter sa chance, avec Whilelmina, par exemple, parce que, à quoi bon ? On parle d’une fille qui le connait un minimum, qui a pu entrevoir tout ce qui foire, les petites défaillances, chez lui, alors, un sale type comme lui, y’a pas de raison qu’elle en veuille. Mais il s’pose pas la question, il s’en fiche, ce soir, y’a que son envie qui ressort, qui prend l’dessus sur les sales voix.
Mieux que bien, il s’sent à la limite de l’euphorie, le petit Max, parce qu’il est là, à sortir de boîte, et pas avec une fille lambda, mais avec Whilelmina. Il sait pas trop ce qu’il va se passer, quand les effets de l’alcool seront dissipés, quand l’ambiance de la fête sera passée, mais, honnêtement il s’en fiche un peu, là, ce soir, ce qui compte, c’est l’moment présent. Sûr que demain, il s’posera plus de questions, il flippera aussi, sans doute.
Mais en attendant tout ça, ils sont là, à marcher tous les deux, pour rentrer, en laissant totalement Ophélia derrière -encore un truc que Max aura sur la conscience le lendemain. « Ouais, parfait. » Il répond, face à la proposition de Whil pour aller au terrain de Quidditch. Ouais, ils devraient pouvoir être tranquille, à finir cette nuit à deux. Il fouille dans ses poches, sort des clopes, et tout ce qui faut. Il est pas très adroit, cette nuit, et dieu sait qu’il galère à l’allumer, cette clope, mais, il finit par y parvenir. Il en propose une à Whil, et puis, un petit moment, assez court, il prend l’temps de la regarder. Enfin, comme il peut, forcément, il tangue un peu, il voit pas aussi nette qu’au début de la soirée non plus. Mais, croyez-le bien que ça l’empêche pas de se dire que, elle est quand même foutrement belle, ouais. « Attends, attends… » Il commence, et il lui rattrape la main, à nouveau, là. « Y’a un truc que j’ai envie de faire depuis un moment. » Et puis, maintenant, il la tire un peu, contre lui, et finit par passer son bras autour de sa taille. Et ses yeux, là, en ce moment précis, il pourrait sans doute devenir dingue, pour ces yeux. Ses lèvres aussi, tiens. D’ailleurs, il s’rapproche un peu, de ses lèvres. Et puis encore un peu. « C’est de t’embrasser. »
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Re: it's time (max and winnie)
Ven 10 Fév 2017 - 16:55
it's time
maxence and whilelmina
C'est un peu comme dans un rêve, et j'me retrouve, là, idiote et gauche, mes pas tanguant comme un bateau en pleine mer. J'suis perdue dans mes pensées, pensées qui partent dans tous les sens, passants de l'handicap de ma sœur à la couleur du mur de mon dortoir (couleur dont je suis incapable de me rappeler, évidemment). Plus rien n'est cohérent, réel. C'est comme flotter sur un nuage, un peu. J'me sens cotonneuse, j'me sens euphorique. C'est l'alcool, ça, c'est l'alcool. C'est l'alcool qui me torture les méninges et qui me vrille le cerveau. C'est l'alcool qui me fait réagir aussi lentement alors que j'attrape la cigarette que Maxence me tend. Une taffe, deux taffes, et je sens un regard sur moi. Je ne suis pas ivre au point de me demander qui peut bien être en train de me regarder ; néanmoins, je me surprend à sentir une douce chaleur sur mes joues.
Puis il y a cette main qui attrape la mienne et qui me tourne face à lui, il y a ses yeux plantés dans les miens, et moi, moi j'suis sur une autre planète, à mi-chemin entre folie et raison, entre sa bouche et ses yeux. Et quand il prend la parole, m'avouant son envie, j'sens mon cœur qui pulse contre ma poitrine, menaçant de s'échapper de mon corps. Maxence McBee a envie de m'embrasser. Sauf que voilà, moi, j'me retrouve paralysée, incapable de réagir à cette annonce, alors que toute la soirée j'ai pensée à ce qu'il se passerait si Max et moi nous mettions ensemble. Cette pensée m'a obsédée, et maintenant, j'suis perdue, une main dans sa nuque, et l'autre le long de mon corps, tenant encore la cigarette que j'ai commencé à fumer mais que je ne finirais pas. À ce moment-là, je réalise que je n'ai vraiment rien d'une Gryffondor, et que le côté peureux des Poufsouffle me colle largement à la peau.
Et pourtant, pourtant, alors que j'sens son souffle qui s'écrase contre ma bouche, alors que j'respire l'odeur doucereuse de l'alcool et du tabac froid qui se mêle à son haleine, j'prend enfin la parole, tressaillant à l'entente de ma propre voix. « Moi aussi, Max. » Ma main remonte légèrement jusqu'à sa joue, mon pouce caresse légèrement sa lèvre inférieure, et j'me sens si quémandeuse, à cet instant précis. J'ai envie d'l'embrasser, bien plus que c'que j'peux tolérer, en fait. J'le veux, lui. Juste lui. Y'a rien d'autres qui perturbe mes pensées. Alors j'me penche un peu plus, un peu trop timide, un peu trop hésitante, et j'viens doucement l'embrasser. Ses lèvres me font l'effet d'une pile électrique, me réveillant complètement, comme si je n'avais pas bu, comme si j'étais sobre.
Puis il y a cette main qui attrape la mienne et qui me tourne face à lui, il y a ses yeux plantés dans les miens, et moi, moi j'suis sur une autre planète, à mi-chemin entre folie et raison, entre sa bouche et ses yeux. Et quand il prend la parole, m'avouant son envie, j'sens mon cœur qui pulse contre ma poitrine, menaçant de s'échapper de mon corps. Maxence McBee a envie de m'embrasser. Sauf que voilà, moi, j'me retrouve paralysée, incapable de réagir à cette annonce, alors que toute la soirée j'ai pensée à ce qu'il se passerait si Max et moi nous mettions ensemble. Cette pensée m'a obsédée, et maintenant, j'suis perdue, une main dans sa nuque, et l'autre le long de mon corps, tenant encore la cigarette que j'ai commencé à fumer mais que je ne finirais pas. À ce moment-là, je réalise que je n'ai vraiment rien d'une Gryffondor, et que le côté peureux des Poufsouffle me colle largement à la peau.
Et pourtant, pourtant, alors que j'sens son souffle qui s'écrase contre ma bouche, alors que j'respire l'odeur doucereuse de l'alcool et du tabac froid qui se mêle à son haleine, j'prend enfin la parole, tressaillant à l'entente de ma propre voix. « Moi aussi, Max. » Ma main remonte légèrement jusqu'à sa joue, mon pouce caresse légèrement sa lèvre inférieure, et j'me sens si quémandeuse, à cet instant précis. J'ai envie d'l'embrasser, bien plus que c'que j'peux tolérer, en fait. J'le veux, lui. Juste lui. Y'a rien d'autres qui perturbe mes pensées. Alors j'me penche un peu plus, un peu trop timide, un peu trop hésitante, et j'viens doucement l'embrasser. Ses lèvres me font l'effet d'une pile électrique, me réveillant complètement, comme si je n'avais pas bu, comme si j'étais sobre.
made by neon demon
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Re: it's time (max and winnie)
Lun 20 Fév 2017 - 14:00
C’est arrivé, comme ça, sans prévenir, ouais. Ou alors, c’est peut-être Maxence qui n’a pas su déceler les signes avant-coureurs. Peut-être que l’flirt, tout ça, ça s’traînait depuis des semaines, déjà, entre eux, mais qu’il n’a rien remarqué, c’est vrai que ce serait pas étonnant. Mais, il a vraiment l’impression que ça tombe, là, ce soir, que ça sort de nulle part, vous comprenez ? Mais, que ça sort de nulle part, et, à la fois, que c’est une évidence. C’est assez subtil, assez complexe, mais c’est l’impression qu’il a, le Maxence. C’est une évidence, quand il sent les doigts de Whilehmina se poser sur sa nuque, comme ça. Quand il sent ce petit frisson, vous savez bien, le genre de frisson qu’on ressent, au début d’une relation, quand on est là, si proche, vraiment, très très proche, qu’on effleure quelques bouts de tissus, gentiment, du bout des doigts, en rêvant de découvrir ce qu’il se cache là-dessous. La surprise, l’inconnu, le pied, toutes ces choses.
C’est vrai qu’il prend son temps, ce soir, Maxence. Il aurait pu venir là, contre ses lèvres, directement, sans attendre. C’est pas tant qu’il a besoin d’une confirmation, il le sent, qu’elle le veut, elle aussi, c’est pas ça. Mais, il prend le temps de la regarder, de profiter des sensations que cette proximité lui fait, les frissons, encore une fois, il s’applique à ressentir tout ce qui peut s’passer, dans son corps, parce que, qui sait, ça s’trouve, ces sensations, elles disparaitront dès demain matin, qui sait, ça s’trouve, le charme, il sera rompu, déjà. Elle le dit, y’a plus de doute, ce soir, à cette heure, précisément, ils veulent la même chose, vraiment. Y’a même sa main qui vient, sur sa joue, doucement, et c’est dingue. Le cœur qui s’accélère, l’adrénaline, tout ça, c’est dingue, de ressentir à nouveau ces trucs, et ce soir-là, précisément, putain. Un avant-goût du baiser, avec son pouce sur sa lèvre. Et puis, d’un coup, c’est ses lèvres, qui s’pressent contre celles de Max. Merde. L’cerveau probablement déconnecté, Max glisse sa main sous son t-shirt, dans le dos, avec ses doigts qui remontent, et qui redescendent, doucement, qui touchent pour la première fois, la toute première fois, sa peau, celle qui est habituellement cachée, inaccessible. Forcément, ça lui fait un effet fou, là, et il l’embrasse, encore plus fort, encore plus désireux d’en découvrir plus. C’est vrai qu’il voudrait bien brûler les étapes, là, et être déjà dans un endroit « plus tranquille ».
Et puis, il finit par reculer, un peu, il faut bien. A contre cœur, évidemment, mais, faut bouger, faut rentrer, et puis, y’a une bouteille qui les attend, là, quelque part, dans sa piaule. Alors, il recommence à marcher, en veillant à garder ce contact physique, là, avec Whilelmina, que ce soit en glissant ses doigts entre les siens, ou en passant sa main dans son dos, comme ça.
Et, arrivés à l’université, il file chercher cette fameuse bouteille. C’est peut-être à cause de l’alcool, ou à cause de son borderlisme sans nom, mais, il en met du temps, à la trouver, cette bouteille qui traîne. Il retourne toutes ses affaires, il jure, un peu, il réveille un ou deux camarades, qui veulent probablement l’tuer de faire autant de bruits à 3h du mat. Il flippe un peu, aussi, ça s’trouve, cette bouteille, il l’a descendu la semaine dernière, et merde, il aurait l’air con, là, sans bouteille. Mais, heureusement, il finit par y mettre la main dessus, et il est soulagé. Et puis, il s’dit que ça fait peut-être un moment qu’elle poirote, Whilelmina, alors, il s’bouge pour la rejoindre au terrain de Quidditch. « J’suis désolé, j’ai eu du mal à la trouver. » Il lance, en lui montrant la bouteille. « C’est moldu, j’sais pas si tu connais. » Il hausse les épaules, et pose la bouteille de Jägermeister par terre. Et il finit par s’asseoir aussi par terre, tranquillement.
- InvitéInvité
Re: it's time (max and winnie)
Sam 25 Fév 2017 - 18:01
it's time
maxence and whilelmina
Tranquillement en train de rouler un joint, assise en plein milieu du terrain de Quidditch, j'arrête pas de me repasser en boucle les dernières minutes qui viennent de s'écouler. Le baiser, la douceur des lèvres de Max, l'ambiance cotonneuse dans laquelle je me trouve, le frisson que m'a provoqué la main du garçon sur la peau de mon dos, et j'peux pas m'empêcher de sourire, un peu bêtement, seule, dans le froid. J'n'avais pas forcément prévu que la soirée se passerait comme ça, mais au fond, peu importe. Parce que c'est agréable, vraiment agréable, et qu'pour une fois, j'pense à moi, et j'me préoccupe pas des autres. Enfin, j'pense aussi un peu beaucoup à Max, qui semble avoir disparu, perdu dans sa recherche de la fameuse bouteille. Du coup, en attendant, j'laisse le joint sur mes genoux, enchaînant ma séance de roulage avec une cigarette, que je finis par allumer grâce à ma baguette.
Pis j'vois l'garçon arriver, au bout du terrain, la bouteille dans une main, et rapidement il arrive à ma hauteur, et j'le vois s'asseoir. Il m'explique qu'il a eu du mal à la trouver, qu'c'est moldu, mais j'fais pas vraiment attention à c'qu'il me dit, parce que tout d'un coup, le contact physique me manque, vraiment beaucoup, j'ai besoin de le toucher, ne serait-ce qu'un p'tit peu. Du coup j'm'approche un peu, faisant attention au joint que j'ai pré-roulé, et à la cigarette glissé entre mes lèvres, jusqu'à ce que mon bras se colle contre le sien. Et tout d'suite, c'est comme une bouffée d'air frais. Ça fait du bien. Vraiment. J'attrapais la bouteille, regardant l'étiquette. « Jaguère méster...? Non, j'connais pas... » Cette prononciation atroce, j'm'en rend pas compte, parce que j'connais pas, mais le rire de Max à côté de moi me fait bien comprendre que j'me suis gouré quelque part, alors j'mord ma lèvre, tournant mon visage vers lui. « Qu'est-ce qu'il y a ? » J'me sens conne, tout d'un coup, et ça doit probablement s'voir à mon visage qui est devenu un peu plus rouge.
Alors j'me met à mordre dans ma lèvre inférieur, puis j'décide de finalement écraser ma clope dont il reste pratiquement que le filtre, avant d'montrer à Max mon chef d'œuvre — c'est à dire mon joint, quoi. Et puis j'l'allume, en tirant une longue taffe rassurante, qui m'envoie à nouveau planer. Pas autant qu'le baiser qu'le Summerbee et moi avons partagé, mais quand même pas mal. En parlant d'baiser, j'dois avouer que ses lèvres me manquent déjà un peu, qu'l'état d'semi conscience dans lequel j'me trouve amplifie un peu la chose et qu'si ça n'tenait qu'à moi, j'l'embrasserais à nouveau, là, tout de suite, mais j'suis pas sûr qu'il en ai envie, alors, j'tente rien, y pensant simplement. C'qui est déjà pas mal. J'tire une nouvelle taffe, un peu molle, avant d'tendre le joint au garçon à côté d'moi.
« J'ai envie d't'embrasser encore. » J'met un léger temps avant d'me rendre compte que c'est moi qui viens d'parler, sans même y penser et le prévoir, même. Tout ça à cause de l'alcool qui coule dans mes veines, et qui m'possède au point d'me faire agir sans y penser. C'qui fait que j'me retrouve à tourner ma tête vers lui, afin d'jauger d'sa réaction.
Pis j'vois l'garçon arriver, au bout du terrain, la bouteille dans une main, et rapidement il arrive à ma hauteur, et j'le vois s'asseoir. Il m'explique qu'il a eu du mal à la trouver, qu'c'est moldu, mais j'fais pas vraiment attention à c'qu'il me dit, parce que tout d'un coup, le contact physique me manque, vraiment beaucoup, j'ai besoin de le toucher, ne serait-ce qu'un p'tit peu. Du coup j'm'approche un peu, faisant attention au joint que j'ai pré-roulé, et à la cigarette glissé entre mes lèvres, jusqu'à ce que mon bras se colle contre le sien. Et tout d'suite, c'est comme une bouffée d'air frais. Ça fait du bien. Vraiment. J'attrapais la bouteille, regardant l'étiquette. « Jaguère méster...? Non, j'connais pas... » Cette prononciation atroce, j'm'en rend pas compte, parce que j'connais pas, mais le rire de Max à côté de moi me fait bien comprendre que j'me suis gouré quelque part, alors j'mord ma lèvre, tournant mon visage vers lui. « Qu'est-ce qu'il y a ? » J'me sens conne, tout d'un coup, et ça doit probablement s'voir à mon visage qui est devenu un peu plus rouge.
Alors j'me met à mordre dans ma lèvre inférieur, puis j'décide de finalement écraser ma clope dont il reste pratiquement que le filtre, avant d'montrer à Max mon chef d'œuvre — c'est à dire mon joint, quoi. Et puis j'l'allume, en tirant une longue taffe rassurante, qui m'envoie à nouveau planer. Pas autant qu'le baiser qu'le Summerbee et moi avons partagé, mais quand même pas mal. En parlant d'baiser, j'dois avouer que ses lèvres me manquent déjà un peu, qu'l'état d'semi conscience dans lequel j'me trouve amplifie un peu la chose et qu'si ça n'tenait qu'à moi, j'l'embrasserais à nouveau, là, tout de suite, mais j'suis pas sûr qu'il en ai envie, alors, j'tente rien, y pensant simplement. C'qui est déjà pas mal. J'tire une nouvelle taffe, un peu molle, avant d'tendre le joint au garçon à côté d'moi.
« J'ai envie d't'embrasser encore. » J'met un léger temps avant d'me rendre compte que c'est moi qui viens d'parler, sans même y penser et le prévoir, même. Tout ça à cause de l'alcool qui coule dans mes veines, et qui m'possède au point d'me faire agir sans y penser. C'qui fait que j'me retrouve à tourner ma tête vers lui, afin d'jauger d'sa réaction.
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