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give meaning to your game {Ludeon}
Mer 5 Avr 2017 - 19:29
give meaning to your game
Gideon & Luce
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
Après avoir quitté Alexandra et Samuel, en plein conflit cornélien, elle avait clamé avoir besoin d'air et d'espace, la luciole. Le parchemin contrariant roulé en boule au fond de son sac, ses pas la menèrent naturellement en-dehors de l'université. S'éloignant du petit coin de bonheur inconscient qu'elle s'était construite avec le gang. Amère désillusion réconfortante.
La plume de l'Hippo. Antre de paix et de connaissances parmi tant d'autres. Délice oculaire et plaisirs littéraires dans un seul et même endroit. Lorsqu'elle ne campe pas à la bibliothèque de l'université, Luce aime venir flâner dans la librairie, lui permettant alors de sinuer les ruelles d'Inverness, poussant parfois la promenade jusqu'au bord de la Ness. La Cité enchantée. Mais jamais elle ne quittait les lieux sans faire un détour par la Plume de l'Hippo. Déambulant lentement dans les rayons d'attelage, ses yeux glissent sur les nouveautés, son doigt faisant de même contre la reliure des ouvrages. Comme s'ils avaient une âme, une sensibilité à offrir. Emportée par l'ambiance chaleureuse et cosy de l'endroit, elle attrape un grimoire enchanté, amusée par son fonctionnement. Quelques plumes s'échappent volontairement des pages closes, scellées par un quelconque sortilège. Soufflant dessus, le livre frisonne avant de s'ouvrir pour se laisser parcourir. Son sac tombe le long de son bras avant de rejoindre le sol où elle s'installe, le dos calé contre l'étagère. Et ainsi commence son exploration littéraire, les minutes défilant sans qu'elle ne s'en rende compte.
Deux pieds entrent alors dans son champ de vision. Glissant ses pupilles jusqu'aux souliers, son arcade sourcilière s'élève dans les airs, étant certaine de connaître ses chaussures. Masculines. Légèrement usagées. Mais surtout qui ne semblent pas vouloir s'éclipser. D'ordinaire, les clients de la Plume de l'Hippo passent à ses côtés sans la voir, trop absorbés par la recherche du livre désiré, ne prêtant même pas attention à elle. Ce qui en faisait l'un des lieux qu'elle aimait malgré le fait que la devanture prônant le dernier Hellbrookson, le troll de son cœur, annonçait que sa famille avait mis la main sur les acquisitions de la librairie. Interloquée par la stabilité des jambes lui faisant face, elle relève délicatement la tête, faisant glisser une mèche le long de son visage. Un fin sourire étire alors ses lippes quand elle pose ses yeux sur la visage du rouquin. " Le batteur des Wright dans une librairie. Tu viens démentir les rumeurs, McKinnon ? "
Si la pique est taquine, son sourire est franc et amical envers le jeune sorcier. Complice de l'instant. Révélateur de personnalité. Inconnu d'un soir. Le jeune homme incarnait toutes ses facettes obscures pour elle et pourtant, elle ne s'en formalisait pas. Habituée à jongler entre deux mondes, elle se perd parfois, la luciole. Alors, connaître quelqu'un sans réellement s'attacher était autant une solution de facilité qu'une lueur salvatrice. Toutefois, depuis leur seconde rencontre, quelque chose s'était mis en place entre eux. S'insinuant dans leur relation fraîchement née. Bravade et provocation. Challenge stupide analysant la réelle personnalité d'un compagnon de comptoir d'un soir. Révélation étonnante d'un garçon plein de ressources. Sensation salvatrice d'un retour en enfance, là où tout était permis, envisageable.
La plume de l'Hippo. Antre de paix et de connaissances parmi tant d'autres. Délice oculaire et plaisirs littéraires dans un seul et même endroit. Lorsqu'elle ne campe pas à la bibliothèque de l'université, Luce aime venir flâner dans la librairie, lui permettant alors de sinuer les ruelles d'Inverness, poussant parfois la promenade jusqu'au bord de la Ness. La Cité enchantée. Mais jamais elle ne quittait les lieux sans faire un détour par la Plume de l'Hippo. Déambulant lentement dans les rayons d'attelage, ses yeux glissent sur les nouveautés, son doigt faisant de même contre la reliure des ouvrages. Comme s'ils avaient une âme, une sensibilité à offrir. Emportée par l'ambiance chaleureuse et cosy de l'endroit, elle attrape un grimoire enchanté, amusée par son fonctionnement. Quelques plumes s'échappent volontairement des pages closes, scellées par un quelconque sortilège. Soufflant dessus, le livre frisonne avant de s'ouvrir pour se laisser parcourir. Son sac tombe le long de son bras avant de rejoindre le sol où elle s'installe, le dos calé contre l'étagère. Et ainsi commence son exploration littéraire, les minutes défilant sans qu'elle ne s'en rende compte.
Deux pieds entrent alors dans son champ de vision. Glissant ses pupilles jusqu'aux souliers, son arcade sourcilière s'élève dans les airs, étant certaine de connaître ses chaussures. Masculines. Légèrement usagées. Mais surtout qui ne semblent pas vouloir s'éclipser. D'ordinaire, les clients de la Plume de l'Hippo passent à ses côtés sans la voir, trop absorbés par la recherche du livre désiré, ne prêtant même pas attention à elle. Ce qui en faisait l'un des lieux qu'elle aimait malgré le fait que la devanture prônant le dernier Hellbrookson, le troll de son cœur, annonçait que sa famille avait mis la main sur les acquisitions de la librairie. Interloquée par la stabilité des jambes lui faisant face, elle relève délicatement la tête, faisant glisser une mèche le long de son visage. Un fin sourire étire alors ses lippes quand elle pose ses yeux sur la visage du rouquin. " Le batteur des Wright dans une librairie. Tu viens démentir les rumeurs, McKinnon ? "
Si la pique est taquine, son sourire est franc et amical envers le jeune sorcier. Complice de l'instant. Révélateur de personnalité. Inconnu d'un soir. Le jeune homme incarnait toutes ses facettes obscures pour elle et pourtant, elle ne s'en formalisait pas. Habituée à jongler entre deux mondes, elle se perd parfois, la luciole. Alors, connaître quelqu'un sans réellement s'attacher était autant une solution de facilité qu'une lueur salvatrice. Toutefois, depuis leur seconde rencontre, quelque chose s'était mis en place entre eux. S'insinuant dans leur relation fraîchement née. Bravade et provocation. Challenge stupide analysant la réelle personnalité d'un compagnon de comptoir d'un soir. Révélation étonnante d'un garçon plein de ressources. Sensation salvatrice d'un retour en enfance, là où tout était permis, envisageable.
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Re: give meaning to your game {Ludeon}
Dim 23 Avr 2017 - 13:09
#ludeon
give meaning to your game
Tu la remercies une nouvelle fois, alors qu'une moustache de bièraubeurre recouvre tes lippes. C'était l'un de tes endroits préférés, la taverne du troll. Non seulement l'endroit grouillait de conversations tournant principalement autour du sujet que tu maîtrisais le mieux, le quidditch, mais en plus, ils servaient ici la meilleure bièraubeurre d'Écosse. Et du monde probablement ! Tu étais prêt à l'affirmer. De plus, la tavernière était tout ce qu'il y avait de plus sympathique, de bienveillant. Il y avait encore un point qui faisait que cet endroit était particulier à tes yeux. Miss Di Calvetti avait accepté que tu te rendes dans son pub, chez elle, presque tous les mois, à la pleine lune. Pour tes transformations. Tu prenais la potion tue-loup, alors tu étais totalement inoffensif. Il fallait tout de même être plein de bonté pour accepter qu'un loup-garou tourne en rond dans sa cave toutes les pleines lunes. Bref. Du coup, tu passes souvent lui dire bonjour, prendre un verre, quand tu fais un tour dans le quartier sorcier. Et tu ne manques jamais de la remercier, alors qu'elle balaye tes remerciements d'un coup de torchon et te dit d'arrêter tes manières de garçon bien élevé. Tu ôtes la couche de mousse qui se trouve son ton nez d'un revers de manche, lances un dernier coup d’œil aux paris en cours, secouant la tête alors qu'un vieux sorcier claque ses derniers gallions sur le mauvais joueur, puis tu quittes l'établissement.
Il fait bon, ça te donne envie de te promener et de flâner dans les rues pleines de couleur de Myrddin Wyllt. Tu tournes la tête quand tu vois se dessiner Lacorne & Fils devant ton regard, le magasin de farces et attrapes. Ça te tente toujours malgré toi, mais tu dois faire attention à tes finances. Ta bourse est toujours trop légère quand tu ressors de là. Mieux vaut que tu dépenses ton argent dans quelque chose de plus... Utile ? Tu frissonnes à l'écho même de tes pensées. Tes amis te renieraient s'ils entendaient ça !
Tes pas te mènent vers la plume de l'hippo. En vitrine se trouve un ouvrage, le troll de son cœur, et tu pouffes rien qu'en voyant le titre. Tu t'imagines déjà l'histoire d'une bonne femme tombant amoureuse d'un troll... Ce qui en soit est hilarant. Tu l'aurais bien acheté pour l'offrir à Kristina, en commentant qu'elle devrait peut-être chercher de ce côté-là pour trouver son âme sœur. Le tintement familier d'une clochette annonce ton entrée dans la librairie.
Il n'y a pas trop de monde, ce qui te permet de vaguer d'un rayon à un autre, même si ton regard distrait ne se fait attirer par aucun ouvrage en particulier. Ce n'est pas encore aujourd'hui que tu vas avoir un coup de cœur pour un bouquin... C'est là que tu remarques une chevelure blonde qui t'est récemment devenue familière. La licorne. Un sourire amusé se dessine sur tes lèvres. Finalement, tu risques de plutôt bien t'amuser, dans cet endroit plutôt barbant. Tu te diriges vers elle, jusqu'à ce que son attention se porte sur toi. Une pique est lancée, tu le prends à la rigolade.
- Et toi, tu te penses dans une bibliothèque, Monroe ? C'est super radin ce que tu fais là. Tu secoues la tête d'un air réprobateur avant de te laisser tomber à côté d'elle, un sourire réapparaissant sur tes lippes. Qu'est-ce que tu lis ?, tu demandes en tendant les doigts vers les pages, qui semblent éternuer et envoient sur toi une fine pellicule de poussière. Tu te frottes le visage d'une paume absente, commentant : les livres sont allergiques à ma présence, faut croire. Tu jettes ensuite un regard circulaire sur votre environnement, comme pour t'assurer que personne ne captera tes paroles. Paraît qu'il y a une réserve au sous-sol qui abrite des livres super rares et qui font pire que t'éternuer dessus si tu tentes de les approcher... Tu lâches innocemment, juste pour voir si elle va relever et peut-être... Vouloir aller voir ?
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