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On a tous, dans le cœur, le rayonnement des supernovas - Theo
Lun 8 Mai 2017 - 11:53
On a tous, dans le cœur, le rayonnement des supernovas
Theodora&Augustus
Installé à mon bureau, j'étais en train de passer en revu les fichiers de mes clients histoire d'en archiver quelques uns que je n'avais pas vu depuis des mois, d'un geste monotone, je faisais aller ma baguette un premier coup et le dossier sortait de la pile et s'ouvrait devant moi, un deuxième coup et le dossier partait soit dans les archives, soit dans la pile des patients "en cours de traitement". Au bout d'un moment, je m'accorde une pause, je m'étire et me masse le cou un moment. Puis je jette un regard à ma montre dont je fais tourner le bracelet machinalement. Il est bientôt quinze heure et le dernier rendez-vous de la journée ne devrait pas tarder, d'un nouveau mouvement de baguette, mon agenda s'ouvre devant moi, les pages se tournent jusqu'à la date d'aujourd'hui. Une certaine Theodora Burr. Je ne l'ai encore jamais rencontré. Je suis un peu las en cette fin de journée, et j'espère que cette séance sera un peu plus stimulante que les dernières. Je profite des dix dernière s minutes pour me faire couler un café, je sors du bureau et je fume une cigarette en quelques secondes. Je l'écrase, vide mon café d'une traite et retourne à l'intérieur. C'était un geste machinal qui ne m'apportait aucun plaisir immédiat, mais j'avais besoin de toutes ses substances, ces parades, ces choses qui me faisait oublier mon stress quotidien et le flou constant dans le quel je vivais. Je devais paraître serein, sur de moi. J'étais psychiatre après tout et il était de mon devoir d'aider les gens en détresse psychologique. Avoir l'air complètement perdu, déprimé, désabusé n'aurait surement pas été très bon pour ma carrière. Je me regarde brièvement dans un petit miroir accroché derrière la porte d'entré. Je n'ai pas l'air particulièrement fatigué. C'est une bonne chose, pourtant je me sens épuisé. Je retourne alors vers mon bureau fouille dans ma poche et en sors un minuscule paquet de poudre blanche. J'en place une quantité infime sur le bout de mon ongle, je porte mon pouce à mon nez et aspire avec force. En quelques secondes, j'ai l'impression que mon métabolisme tout entier se transforme, mon cœur bat un peu plus vite, mes pupilles se dilatent, je perçois un bref picotement à l'intérieur de ma tête, de ma colonne vertébrale? je ne saurai le localiser, cela traverse tout mon corps. Je ferme les yeux, penche la tête en arrière, pousse un profond soupir. Tout de suite, ça va mieux. Je reste comme ça un instant, et le bruit de la sonnette me tire de ma rêverie. J'aurai pu ouvrir la porte d'un coup de baguette et inviter ma nouvelle cliente à entrer, mais pour la première rencontre, je préférais me lever pour accueillir.
Je range alors mon petit sachet de poudre blanche dans la poche intérieure de ma veste, d'un geste machinal je vérifie qu'il ne m'en reste pas au bord de la narine, j'inspire un coup et ouvre la porte. « Bonjour Miss Burr, entrez je vous prie. » Je lui adresse un chaleureux sourire et m'écarte du cadre de porte pour la laisser entrer, je lui pointe d'un signe de main un canapé près de la fenêtre, face au quel est installé un fauteuil. C'est un endroit cosy et chaleureux qui met rapidement à l'aise. « Installez-vous confortablement. Asseyez-vous, allongez-vous, restez debout, faites comme bon vous semble. » Je laisse la jeune femme passer devant moi, j'observe un court instant cette chevelure rousse, plutôt gracieuse. Je viens m'installer sur le fauteuil en face d'elle et je croise les jambes. Je viens joindre mes mains sur mon genou et je la regarde un moment en souriant gentiment. Je la laisse s'installer, prendre ses marques et quand elle semble avoir analysé son environnement et être plutôt réceptive je lance. « Alors, pouvez-vous me dire ce qui vous amène ici? » Il n'était pas rare que des clients répondent non et ce n'était pas un problème, il fallait savoir trouver des parades pour débloquer les blocages, faire parler les plus réservés et les moins bavard. Mon regard est encourageant, elle ne doit pas se sentir jugée, elle doit se sentir libre de me dire tout ce qui lui passe par la tête et il est de mon devoir de faire preuve de la plus grande empathie
Je range alors mon petit sachet de poudre blanche dans la poche intérieure de ma veste, d'un geste machinal je vérifie qu'il ne m'en reste pas au bord de la narine, j'inspire un coup et ouvre la porte. « Bonjour Miss Burr, entrez je vous prie. » Je lui adresse un chaleureux sourire et m'écarte du cadre de porte pour la laisser entrer, je lui pointe d'un signe de main un canapé près de la fenêtre, face au quel est installé un fauteuil. C'est un endroit cosy et chaleureux qui met rapidement à l'aise. « Installez-vous confortablement. Asseyez-vous, allongez-vous, restez debout, faites comme bon vous semble. » Je laisse la jeune femme passer devant moi, j'observe un court instant cette chevelure rousse, plutôt gracieuse. Je viens m'installer sur le fauteuil en face d'elle et je croise les jambes. Je viens joindre mes mains sur mon genou et je la regarde un moment en souriant gentiment. Je la laisse s'installer, prendre ses marques et quand elle semble avoir analysé son environnement et être plutôt réceptive je lance. « Alors, pouvez-vous me dire ce qui vous amène ici? » Il n'était pas rare que des clients répondent non et ce n'était pas un problème, il fallait savoir trouver des parades pour débloquer les blocages, faire parler les plus réservés et les moins bavard. Mon regard est encourageant, elle ne doit pas se sentir jugée, elle doit se sentir libre de me dire tout ce qui lui passe par la tête et il est de mon devoir de faire preuve de la plus grande empathie
AVENGEDINCHAINS
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- (m) Colin Morgan ~ Cache tes secrets dans les replis les plus profonds de ton cœur.