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I need to understand ¤ Landace
Dim 8 Oct 2017 - 0:18
I need to understand...
ft. Grace de Launay & Landry Mormont
“Quand à la fin d'une journée de merde, tu rentres dans le lard de la première personne que tu croises...”
Je repensais souvent à cette soirée. A la méchanceté verbale de Malcom à mon encontre. Avec le recul, j’étais de plus en plus persuadée que j’avais bien fait de lui faire tout oublier. Alors pourquoi, dans mon cœur continuait à résonner un « et si » ? Et si je lui avais laissé une chance de se souvenir. Si je m’étais contentée de me sauver, ce jour là, sans revenir en arrière ? Etait-il sincère dans ses aveux ? Ou bien cela était-il simplement un mensonge ? Se serait-il moqué de moi, me brisant le cœur, ou se serait-il montré digne de ma confiance ? Je n’en savais rien, au fond, et je devais bien admettre que cela me minait. Assez pour me faire faire des conneries, en cours de danse. Assez pour que le professeur me demande de rester à la fin du cours pour refaire les mouvements. Des mouvements faciles, que je connaissais depuis des années, qui ne me posaient aucun soucis en temps normal. Mais nous n’étions pas en temps normal et j’étais distraite. Trop, clairement. « Grace ? On reprend. Ne fais pas attention aux autres qui sortent. » J’acquiesçais, qu’aurais-je pu faire d’autre, mais malgré tout mon amour pour la danse, après deux heures de cours, j’étais fatiguée, déjà. Surtout que j’avais eu théâtre le matin, et que j’avais beaucoup donné sous la tutelle de mon directeur de maison. Néanmoins, je fis de mon mieux pour me concentrer et exécuter les mouvements indiqués. « Grace, je ne sais pas ce que tu as, depuis quelques semaines, mais ces mouvements, tu les faisais parfaitement la première semaine… Allez. Reprends-toi, un peu ! Secoue-toi ! » Ce que je tentais de faire, pendant plus d’une heure, avant de tomber, littéralement épuisée. « Bon…. C’est loin d’être parfait, mais on va arrêter là avant que tu ne te blesses. Vas te doucher, et vas profiter un peu de la lumière du jour avant qu’il fasse nuit. Et essaye de laisser tes soucis à la porte, la prochaine fois. » Silencieuse, piteuse, même, je me contentai de hocher la tête avant de passer dans les vestiaires pour me doucher, et me changer.
Enfin, je pus sortir de la salle et je m’empressai de suivre les conseils de mon professeur de danse et de sortir. Le temps n’étant malheureusement pas au plus beau, je me contentai de me rendre dans la cour intérieure pour profiter de la lumière tout en étant à l’abri de la pluie. Je resserrai sur moi les pans de ma veste, pour me couper du vent venu du noir, annonciateur de froid en ce début de mois d’octobre. Frissonnante, j’envisageais de rentrer au chaud lorsque j’aperçus un peu plus loin ce garçon. Je ne le connaissais absolument pas, mais son manège m’intriguait. Je voyais bien que, dès qu’il m’apercevait, il partait dans une autre direction, comme s’il m’évitait à dessein. Mais aujourd’hui, sans savoir pourquoi, j’avais pas envie de laisser passer. Peut-être parce que j’étais trop frustrée après mon dernier cours. Peut-être parce que du coup, j’étais de mauvais poil. Un peu, beaucoup, carrément, même. Alors, aujourd’hui, stop. Il n’allait pas partir comme un voleur, pas sans m’avoir expliqué pourquoi il faisait demi tour dès qu’il me voyait. Et le fait qu’il soit carrément beaucoup plus vieux que moi, en cet instant, j’en avais rien à faire. Et encore… Heureusement que ce n’était pas mon Ethelred préféré, sinon, c’était la gifle direct…
« Hey ! Je peux savoir ce que je t’ai fait pour que tu fasses demi-tour dès que tu me croises dans un couloir ? J’ai pas la gueule de travers, que je sache ! Je t’ai rien fait, non plus ! Donc, tu t’expliques et tu pars pas comme si tu m’avais pas entendue ! » C’était plus fort que moi, en disant cela, j’imaginais Othello Lovingblow avec des pompoms de cheerleader, fier de me voir me comporter comme sur scène, lui qui passait son temps à m’encourager à m’extérioriser davantage, comme je l’avais fait lors du premier cours sur l’improvisation en tant que Blue Diamond…
Enfin, je pus sortir de la salle et je m’empressai de suivre les conseils de mon professeur de danse et de sortir. Le temps n’étant malheureusement pas au plus beau, je me contentai de me rendre dans la cour intérieure pour profiter de la lumière tout en étant à l’abri de la pluie. Je resserrai sur moi les pans de ma veste, pour me couper du vent venu du noir, annonciateur de froid en ce début de mois d’octobre. Frissonnante, j’envisageais de rentrer au chaud lorsque j’aperçus un peu plus loin ce garçon. Je ne le connaissais absolument pas, mais son manège m’intriguait. Je voyais bien que, dès qu’il m’apercevait, il partait dans une autre direction, comme s’il m’évitait à dessein. Mais aujourd’hui, sans savoir pourquoi, j’avais pas envie de laisser passer. Peut-être parce que j’étais trop frustrée après mon dernier cours. Peut-être parce que du coup, j’étais de mauvais poil. Un peu, beaucoup, carrément, même. Alors, aujourd’hui, stop. Il n’allait pas partir comme un voleur, pas sans m’avoir expliqué pourquoi il faisait demi tour dès qu’il me voyait. Et le fait qu’il soit carrément beaucoup plus vieux que moi, en cet instant, j’en avais rien à faire. Et encore… Heureusement que ce n’était pas mon Ethelred préféré, sinon, c’était la gifle direct…
« Hey ! Je peux savoir ce que je t’ai fait pour que tu fasses demi-tour dès que tu me croises dans un couloir ? J’ai pas la gueule de travers, que je sache ! Je t’ai rien fait, non plus ! Donc, tu t’expliques et tu pars pas comme si tu m’avais pas entendue ! » C’était plus fort que moi, en disant cela, j’imaginais Othello Lovingblow avec des pompoms de cheerleader, fier de me voir me comporter comme sur scène, lui qui passait son temps à m’encourager à m’extérioriser davantage, comme je l’avais fait lors du premier cours sur l’improvisation en tant que Blue Diamond…
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Re: I need to understand ¤ Landace
Mar 7 Nov 2017 - 18:09
I need to understand
tomorrow is another day
and you won’t have to hide away.
you’ll be a man, boy.
but for now it’s time to run.
and you won’t have to hide away.
you’ll be a man, boy.
but for now it’s time to run.
Fort souvent les gens n'ont pas besoin d'être provoqués, ni persuadés, ni induits en erreur pour commettre le péché, par simple bêtise ou enfantillage, incapables de surmonter leurs faiblesses, leurs appétits et leurs basses convoitises.
« N’oubliez pas de réviser tout ce que nous avons vu depuis le début de l’année. Vous aurez un devoir de deux heures la semaine prochaine ! » Concluait rapidement Campbell dans le brouhaha incessant qui régnait dans la petite salle de métamorphose. « Et je vous ferais pas de cadeaux … » Ajouta-t-il un peu plus bas – sans doute pour lui-même – avant de se rasseoir sur sa chaise usée et de se plonger dans le tas de copies qui l’attendait sagement sur son bureau en désordre. « Et merde ... » Pestas-tu avant de ranger rapidement tes affaires dans ton sac et de prendre la direction de la sortie – en même temps que le flot incessant d’étudiants qui se précipitaient déjà vers la seule issue menant vers la liberté. Mais pourquoi fallait-il que ce vieux renard vous colle un devoir sur tout ce que vous aviez étudiez depuis le début de l’année ? N’avait-il rien de mieux à faire ? Tu te posais vaguement la question avant de te rappeler qu’Iain avait toujours pris un malin plaisir à torturer ses élèves dès qu’il en avait (la moindre petite) occasion. Merlin … Ce qu’il pouvait être con quand il le voulait !
Un sourire se dessinait sur ton visage aux traits tirés par la fatigue. Maintenant que les dés étaient jetés, il ne te restait plus qu’une chose à faire : te mettre le nez dans les bouquins et réviser assidûment si tu ne voulais pas te planter aux examens. À moins que tu ne réussisses à soudoyer ton mentor ? Mouais, bien que l’idée fût
Lorsque tu franchis l’arche de l’aile Est, ton regard se posa sur l’immense statue en marbre qui représentait Merlin, le plus grand sorcier de tous les temps. Ce dernier brandissait fièrement sa baguette vers le ciel et semblait défier les cieux avec son air sérieux et son livre sous le bras. Tu t’arrêtas un instant et contemplas l’œuvre d’un œil critique avant de te diriger vers un petit banc en pierre non loin de la fontaine. Malgré la fraîcheur ambiante et ses arbres nus, le parc n’avait pas perdu de son éclat. Bien au contraire ! Les feuilles qui tapissaient le sol d’une myriade de couleurs annonçaient (enfin) que l’été avait laissé place à ta saison préférée : l’automne. Et tu n’avais cure du froid qui mordait tes joues et commençait doucement à geler l’extrémité de tes doigts, Landry. Tu étais bien, là, loin de l’agitation bouillonnante qui régnait dans les couloirs du château.
Un soupir s’échappa de tes lèvres lorsque tu tiras ton livre de métamorphose de ton sac. Maintenant que tu étais là, autant t’y mettre tout de suite. Tes mains glissèrent le long de l’arête du bouquin et tu t’apprêtais à l’ouvrir au chapitre vingt-trois lorsqu’une voix féminine et étonnamment aigue t’interpella : « Hey ! Je peux savoir ce que je t’ai fait pour que tu fasses demi-tour dès que tu me croises dans un couloir ? J’ai pas la gueule de travers, que je sache ! Je t’ai rien fait, non plus ! Donc, tu t’expliques et tu pars pas comme si tu m’avais pas entendue ! ». Tu levais lentement la tête dans la direction de l’importune lorsque ton regard croisa le sien. Putain. Qu’est-ce qu’elle faisait là au juste ? Et pourquoi venait-elle t’agresser, comme ça, sans crier gars ? D’instinct, tu fis un mouvement de recul avant de retrousser tes lèvres en une grimace peu engageante. Depuis quand les fantômes étaient-ils aussi grossiers ? Une vague de frissons te parcourait l’échine tandis que tu scrutais (en silence) son doux visage dans les moindres détails. Merlin … Comment pouvait-elle autant lui ressembler ? À chaque fois que tu la voyais, elle te faisait irrémédiablement penser à elle …
« Josy … » Murmurais-tu tout bas avant de secouer la tête et de refermer ton bouquin d’un coup sec. « Je te demande pardon ? » Tu ne la quittais pas des yeux et étais toujours assis, mais très vite, tes jambes se mirent en mouvement pour mieux la dominer de toute ta hauteur. « Tu me demandes de m’expliquer ? Admettons un instant que j’ai quelque chose à me reprocher … Qui es-tu, gamine, pour me le demander ? » Ta bouche se fendait d’un rictus mauvais et tes yeux s’assombrissaient de plus en plus cependant que tu faisais un effort surhumain pour garder ton calme. Non mais quelle insolence ! Même si ce fantôme était sans nul doute le double de ta Joséphine, elle n’avait en rien son caractère doux et paisible. « Je ne te dois rien et c’est la dernière fois que tu me parles comme ça. Je t’aurais prévenu ... » Finis-tu par lui dire sèchement avant de ranger ton livre dans ton sac et de le balancer rudement ce dernier sur ton épaule. Nom d’un dragon, cette gamine avait réussi à te sortir de tes gonds en quelques secondes alors que tu étais venu ici pour te détendre et passer un agréable moment dans le parc. « Rhaaa … » Grognas-tu tout bas avant de serrer tes poings et de prendre la direction de l’arche Ouest qui menait vers le domaine et les remparts.
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Re: I need to understand ¤ Landace
Mar 28 Nov 2017 - 14:50
I need to understand...
ft. Grace de Launay & Landry Mormont
“Quand à la fin d'une journée de merde, tu rentres dans le lard de la première personne que tu croises...”
Cela ne me ressemblait pas de m’énerver comme cela. Ce n’était pas moi. Et pourtant, en cet instant, j’étais une véritable petite furie alors même que ce garçon ne m’avait pas encore vue et n’avait donc pas eu le temps de faire son demi-tour habituel pour me fuir. Et je me retrouvais à l’invectiver, lui donnant toutes les raisons du monde de partir dans l’autre sens, pour une fois, alors qu’il était sagement posé à lire un livre d Merlin seul savait qui, et quoi. Je me serais donnée des gifles, d’autant qu’au fond, il n’était pas la source de ma colère. C’était un blond qui me mettait hors de mes gonds. Un blond que j’évitais depuis plusieurs semaines, parce que dès lors que je l’apercevais dans un couloir, mon cœur se mettait à battre la chamade et j’avais envie de pleurer parce que ce que je ressentais pour lui n’était clairement pas réciproque, malgré ce qu’il m’avait avoué et oublié quand j’avais utilisé un retourneur de temps parce que je craignais que le Charme de la vélane en moi l’ait manipulé. Cette simple pensée suffit à raviver la colère en moi, tandis que j’attendais que ma malheureuse victime daigne s’expliquer.
Mais il était là, se bornant à me fixer du regard, comme s’il avait vu un fantôme. Et ça m’énervait, ça aussi. Je n’étais, clairement, pas de bonne humeur aujourd’hui et l’adolescente discrète que j’étais cédait le pas à une véritable furie, ce qui ne m’arrivait jamais. Je n’étais pas colérique. J’étais discrète, réservée en temps normal. Mon agacement retomba lorsqu’il prit enfin la parole, murmurant un prénom qui n’était pas le mien et je fronçai les sourcils, interdite. C’était qui, cette Josy ? Mais soudain, il se reprit et il me sembla que ma colère s’était transférée à lui, puisque ce fut lui qui commença à m’agresser verbalement. Certes, je l’avais cherché, un peu. Mais après tout, moi, j’étais dans mon bon droit parce que je ne lui avais rien fait et qu’il se comportait comme un sale con à chaque fois qu’il m’apercevait quelque part. Je fronçai les sourcils lorsqu’il me traita de gamine, ne sachant pas comment réagir. La vérité, c’était que je regrettais d’être venue le confronter. Le rictus de sa bouche, son timbre de voix, son regard me fichaient la frousse. Mais qu’est-ce qu’il m’avait pris ? Franchement ? Et pourtant, maintenant que j’étais venue le confronter, je ne pouvais pas faire demi-tour maintenant. Ce n’était pas possible. Pas sans me couvrir de ridicule et je l’étais déjà bien assez comme ça. Malgré tout, je tremblais comme une feuille et je sentais l’envie de pleurer monter en moi. Non… Non, non… pensai-je, m’interdisant de lui montrer à quel point il me faisait peur. « Je te parle comme je veux, Monsieur je parle aux gens comme s’ils étaient mes esclaves… » Parce que, clairement, c’était comme ça qu’il s’était adressé à moi. Comme si j’étais sa chose et que je lui devais obéissance. Ma voix, contrairement à mes paroles n’avait rien d’assuré et montrait bien que mon moment de colère était passé et que si je continuais à me montrer brave, j’étais au contraire terrorisée. « Et je te dirai pas qui je suis tant que t’auras pas répondu à ma question. » ajoutai-je en croisant les bras sous ma poitrine.
Mais visiblement, il n’en avait rien à faire de ce que je pouvais bien lui dire, parce qu’il se levait et commençait à s’éloigner. A nouveau, la colère s’empara de moi, tandis que je le rattrapai et tirai faiblement sur son bras pour le forcer à se retourner et à répondre à mes questions, sans écouter la sonnette d’alarme qui avait retenti sous mon crâne. « Je te parle, grand dadais ! » ajoutai-je, tandis que la voix de la raison dans ma tête me soufflait que j’étais dans la merde et que j’allais m’attirer des problèmes plus gros que moi…
Mais il était là, se bornant à me fixer du regard, comme s’il avait vu un fantôme. Et ça m’énervait, ça aussi. Je n’étais, clairement, pas de bonne humeur aujourd’hui et l’adolescente discrète que j’étais cédait le pas à une véritable furie, ce qui ne m’arrivait jamais. Je n’étais pas colérique. J’étais discrète, réservée en temps normal. Mon agacement retomba lorsqu’il prit enfin la parole, murmurant un prénom qui n’était pas le mien et je fronçai les sourcils, interdite. C’était qui, cette Josy ? Mais soudain, il se reprit et il me sembla que ma colère s’était transférée à lui, puisque ce fut lui qui commença à m’agresser verbalement. Certes, je l’avais cherché, un peu. Mais après tout, moi, j’étais dans mon bon droit parce que je ne lui avais rien fait et qu’il se comportait comme un sale con à chaque fois qu’il m’apercevait quelque part. Je fronçai les sourcils lorsqu’il me traita de gamine, ne sachant pas comment réagir. La vérité, c’était que je regrettais d’être venue le confronter. Le rictus de sa bouche, son timbre de voix, son regard me fichaient la frousse. Mais qu’est-ce qu’il m’avait pris ? Franchement ? Et pourtant, maintenant que j’étais venue le confronter, je ne pouvais pas faire demi-tour maintenant. Ce n’était pas possible. Pas sans me couvrir de ridicule et je l’étais déjà bien assez comme ça. Malgré tout, je tremblais comme une feuille et je sentais l’envie de pleurer monter en moi. Non… Non, non… pensai-je, m’interdisant de lui montrer à quel point il me faisait peur. « Je te parle comme je veux, Monsieur je parle aux gens comme s’ils étaient mes esclaves… » Parce que, clairement, c’était comme ça qu’il s’était adressé à moi. Comme si j’étais sa chose et que je lui devais obéissance. Ma voix, contrairement à mes paroles n’avait rien d’assuré et montrait bien que mon moment de colère était passé et que si je continuais à me montrer brave, j’étais au contraire terrorisée. « Et je te dirai pas qui je suis tant que t’auras pas répondu à ma question. » ajoutai-je en croisant les bras sous ma poitrine.
Mais visiblement, il n’en avait rien à faire de ce que je pouvais bien lui dire, parce qu’il se levait et commençait à s’éloigner. A nouveau, la colère s’empara de moi, tandis que je le rattrapai et tirai faiblement sur son bras pour le forcer à se retourner et à répondre à mes questions, sans écouter la sonnette d’alarme qui avait retenti sous mon crâne. « Je te parle, grand dadais ! » ajoutai-je, tandis que la voix de la raison dans ma tête me soufflait que j’étais dans la merde et que j’allais m’attirer des problèmes plus gros que moi…
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