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blind in a rabbit's hole — ozstache
Ven 29 Déc 2017 - 16:00
(TENUE D'OZ )
La lionne est de sortie, ce soir. Enfermée dans un accoutrement qui te sied bien, c’est vêtu avec sobriété que tu franchis les portes du bar à cocktail afin de fêter une célébration organisée par les Beer Flops dans laquelle tu es conviée en tant que membre assidue. Tradition qui se voit renouvelée chaque mois par les élèves d’Hungcalf où tu as décidé de te rendre, celle-ci n’avait pour but que de te faire oublier momentanément la perdition dans laquelle tu es plongée ces derniers temps. Des éclats de rire, des verres qui s’entrechoquent, des accolades à tout bout de champ. Entente palpable qui n’échappe pas à ton observation silencieuse. Pendant que l’enthousiasme envahit peu à peu les jeunes qui patientent dans la file d’attente, la fumette circule et les discussions résonnent. Tu as soif de whisky, une soif qui déchire tes entrailles, et qui leur rappelle le goût brûlant de la liqueur dorée. Une expression de satisfaction se forme sur ton visage à la peau basanée. Réjouissance qui gronde en toi, et qui te retourne instinctivement l’estomac lorsqu’on te fait enfin entrer. Tu t’engouffres dans le bar, comme une ombre qu’on ne remarque à peine. Dans ta lancée, tu captures un verre de whisky pur malt, avant de l’amener délicatement à tes lèvres, gardant ainsi un œil attentif à ce qu’il se passe aux alentours. Ce soir, tu n’es définitivement pas venue pour t’égayer du bonheur des autres, ou pour fermer les yeux sur l’ambiance typique des Beer Flops. Ce soir, tu es venue avec un but précis. Un but que tu comptes bien mettre en œuvre durant toute la nuit : boire pour oublier, t’amuser pour ne plus penser à lui.
Tu repères une place libre au comptoir devant lequel tu déposes ton verre à moitié vide avant de t’asseoir. Un serveur vient à ta rencontre en te proposant de te servir. Tu délies délicatement tes lèvres avant de susurrer au serveur ces quelques mots soufflés. — Que me proposez-vous ? Joueuse, tu ne peux t’empêcher de pousser le vice là où il n’y a pas matière à la réflexion : ta boisson de prédilection reste et demeurera toujours le whisky, le bon scotch signé Bourbon qui réchauffe le gosier à chaque gorgée. Tu fais retentir doucement tes doigts dans un geste frénétique à chaque martèlement sur le bois vernie du comptoir, geste marquant ton attente. Le serveur se lance alors dans une réflexion approfondi de la carte des boissons. Jubilant de ce petit jeu, tu poses ton menton dans le creux de ta main, tout en savourant ce petit spectacle pour ton bon plaisir. Alors qu’il semble enclin à te proposer enfin une boisson, tu reprends contenance, camouflant ainsi tout signe d’exaltation : cela serait gâcher le jeu. — Je vous propose un Martini, Mademoiselle. C’est une boisson de choix. ; Tes épaules tressautent à la proposition du jeune serveur, réaction à une moquerie non dissimulée. Affligée par ce cruel manque de goût gustatif, tu lèves les yeux au ciel. — Oh pitié mais tuez-moi ... un whisky, que tu souffles dans un profond soupir tout en suivant du regard le jeune serveur qui retourne à ses fourneaux. Tu hausses les épaules avant de reporter ton attention sur un homme qui semble être plus âgé que toi, mais d’une prestance étrangement stimulante.
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Re: blind in a rabbit's hole — ozstache
Dim 14 Jan 2018 - 1:59
BLIND IN A RABBIT'S HOLE
Tu n'es pas un grand chasseur. Tu n'aurais pas besoin de l'être d'ailleurs, l'alliance à ton doigt te le rappelle chaque jour. Et pourtant, ton regard balaye le lieu avec une avidité chronophage. Ce soir, tu ne participes pas aux jeux d'alcool de tes très chers confrères, tu ne plaisantes pas sur la veste de celui-ci ou le visage bouffi par le gin de celui-là. Tu ne te sens pas spécialement mal, ni spécialement bien. Tu es juste calme, et tu sirotes tranquillement le liquide ambré qui stagne dans ton verre.
Jusqu'à ce que du coin de l'œil, tu remarques des boucles brunes qui te frôlent l'épaule en s'asseyant. Une demoiselle plus que mise en valeur, exaspéré par le manque de connaissances du serveur. Tu esquisses un sourire narquois en la voyant lever les yeux au ciel. "Il a beau être écossais, ce gars ne saurait pas reconnaître un verre de whisky au milieu de verres de pisse." Ton accent français écorche quelque peu les r et les i de ta phrase. Cela a beau faire dix années que tu vis sur le territoire anglophone, tu ne perds pas pour autant tes origines. Le serveur apporte enfin le breuvage à la demoiselle, que tu t'empresses de régler en bon gentleman que tu es. Tu portes ton verre à tes lèvres, sans perdre une miette de la beauté rayonnante qui se trouve à tes côtés, attendant qu'elle fasse de même avec son verre. "Je m'appelle Eustache." Le patronyme plus que français te fait esquisser un sourire. Tu as hâte de l'entendre prononcer ce mot bien compliqué pour un anglophone. Tu l'admires encore un peu plus d'un regard inquisiteur mais très respectueux. Tu n'es pas a french aristocrate pour rien. "Tu es à l'université ? Je ne t'ai jamais vu par ici." Voilà les questions qui commencent. Ta curiosité te pique à vif.
Ses boucles brunes ne te laissent pas indifférent. Et tu veux lui montrer. Tu n'es pas un grand chasseur, certes, mais ce soir, tu as besoin d'oublier le joug qui pèse sur toi, et la demoiselle sera ton passe-temps. Que tu peux être horrible dans tes pensées des fois, Eustache. Heureusement que tes lèvres filtrent tout, sinon tu serais les pires des salopards. Intérieurement, tu ricanes, mais ton visage ne laisse transparaître que calme et séduction à la jeune femme. Oui, tu es en plein jeu de séduction, et tu ne t'en caches pas. Tu l'auras peut-être intimidé, mais au diable les hypothèses, ce soir tu ne calcules rien et tu verras bien où ça te mènera.
Jusqu'à ce que du coin de l'œil, tu remarques des boucles brunes qui te frôlent l'épaule en s'asseyant. Une demoiselle plus que mise en valeur, exaspéré par le manque de connaissances du serveur. Tu esquisses un sourire narquois en la voyant lever les yeux au ciel. "Il a beau être écossais, ce gars ne saurait pas reconnaître un verre de whisky au milieu de verres de pisse." Ton accent français écorche quelque peu les r et les i de ta phrase. Cela a beau faire dix années que tu vis sur le territoire anglophone, tu ne perds pas pour autant tes origines. Le serveur apporte enfin le breuvage à la demoiselle, que tu t'empresses de régler en bon gentleman que tu es. Tu portes ton verre à tes lèvres, sans perdre une miette de la beauté rayonnante qui se trouve à tes côtés, attendant qu'elle fasse de même avec son verre. "Je m'appelle Eustache." Le patronyme plus que français te fait esquisser un sourire. Tu as hâte de l'entendre prononcer ce mot bien compliqué pour un anglophone. Tu l'admires encore un peu plus d'un regard inquisiteur mais très respectueux. Tu n'es pas a french aristocrate pour rien. "Tu es à l'université ? Je ne t'ai jamais vu par ici." Voilà les questions qui commencent. Ta curiosité te pique à vif.
Ses boucles brunes ne te laissent pas indifférent. Et tu veux lui montrer. Tu n'es pas un grand chasseur, certes, mais ce soir, tu as besoin d'oublier le joug qui pèse sur toi, et la demoiselle sera ton passe-temps. Que tu peux être horrible dans tes pensées des fois, Eustache. Heureusement que tes lèvres filtrent tout, sinon tu serais les pires des salopards. Intérieurement, tu ricanes, mais ton visage ne laisse transparaître que calme et séduction à la jeune femme. Oui, tu es en plein jeu de séduction, et tu ne t'en caches pas. Tu l'auras peut-être intimidé, mais au diable les hypothèses, ce soir tu ne calcules rien et tu verras bien où ça te mènera.
(c) AMIANTE
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Re: blind in a rabbit's hole — ozstache
Jeu 25 Jan 2018 - 21:34
(TENUE D'OZ )
Tes doigts pianotent sur le comptoir, toi qui es si patiente Ozalee. Perdue dans tes pensées, tu caresses délicatement la surface plane sur laquelle ta main est posée. Une voix marquée par un léger accent tonique t’interpelle, si bien que tu arques légèrement le sourcil lorsque ton voisin entame la conversation. Et quelle entrée en matière, songes-tu alors qu’un petit rire étouffé s’échappe de tes lèvres, tu secoues la tête pour dissimuler ton hilarité. — C’est d’une tristesse pour son pays. Tes doigts s’entortillent dans une boucle rebelle avec laquelle tu joues un court instant avant de la relâcher lorsque ton verre arrive devant toi. Machinalement, tu ouvres ton sac à main pour payer ta consommation lorsque tu aperçois le jeune homme le faire à ta place.
Tu te mords doucement la lèvre inférieure en réponse à son geste appréciable auquel tu ne tardes pas à répondre. Un sourire amusé se dessine sur le coin de tes lèvres alors que tu trinques ton verre contre le siens pendant qu’il avale son breuvage. — Merci pour le verre … Eu- Eheusseta ? Pardon je n’arrive pas à prononcer ton prénom, c’est étranger. Tu portes ton verre à la bouche pour boire une grande gorgée du bout des lèvres. L’habitude du whisky te préserve d’une mimique qui marque le visage des non habitués de la boisson. — Français je dirais ? Ce petit accent sexy t’avantage bien, déclares-tu alors que tes lèvres s’étirent pour laisser apparaître une rangée de dents adamantines. Tu t’humectes les lèvres tandis tu avales une seconde grande gorgée. — Je suis Ozalee, enchantée. Tu plonges ton regard dans le siens avant de poser ton menton dans le creux de ta main, pour mieux l’observer. — Et pourtant je suis bien à l’université. Tu frissonnes alors que ton oreille se laisse charmer par la musique qui ambiance la salle. Captivée par les notes musicales, ton corps suit instinctivement le rythme, tandis que les yeux fermés, tu te réjouis littéralement. Tu reposes ton verre sur le comptoir, ton regard chocolaté se darde en direction de cet homme que tu dévisages sans gêne. Tu le scanne du regard, de bas en haut, le dévore de la pointe de sa semelle de chaussure jusqu’à sa couronne capillaire brune. Ton regard oscille un bref instant sur son alliance avant de reposer ton regard sur ton breuvage au fond de ton verre que tu engloutis d’une traite. Tu fais signe au serveur pour une seconde tournée alors que tu te passes une main derrière la nuque. Encore un homme marié, hein. Ce détail te rend irrévocablement à Matthew, et te refroidit un tantinet à l’idée de poursuivre ta parade charmeuse. Et pourtant. Et pourtant quoi, Ozalee ? Ton regard s’attarde à nouveau sur l’alliance brillante à son doigt, ta curiosité prend le pas sur ta raison. — Alors c’est pour quand le mariage avec ta belle, heureux ? Tes doigts serpentent sur le bois avant de toucher délicatement le métal de l’anneau. Un bijou qui devrait te ralentir dans tes actions, et qui pourtant te donne envie d’en savoir plus sur lui, et sa situation.