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delisha • happy new year
Lun 8 Jan 2018 - 21:58
nice to meet you, but ... SERIOUSLY ?
Cher fils,
Nous te prions de bien vouloir noté que ce dimanche 7 janvier à vingt heure, ta présence est requise au Golden Grave de Londres.
Ne nous fais pas défaut, tenue correcte exigée de même que ton état global !
Ton père.
Nous avons tous nos craintes, l'une des miennes est de recevoir une lettre de mon géniteur. A chaque fois que j'ai un mot de sa part c'est que quelque chose de grave est en cours, la dernière fois que j'ai eu une lettre de mes parents elle concernait l'obligation de ma présence au bal en compagnie de Nevaeh et elle émanait de ma mère, alors ici ... Qu'est-ce que ça vas être cette fois ?
Pour cette nouvelle année j'ai pris des résolutions, qui je l'espère seront bonnes, l'une d'elle étant de ne plus trop m'opposer à mes parents, je fais un effort de présentation, je passe un élégant smoking, restaurant gastronomique oblige et je fais un effort sur ma coiffure. J'essaie même de minimiser l'apparence de mes tatouages, si seulement je savais ce qu'ils ont en tête. Il doit être approximativement dix-neufs heures trente quand je transplane enfin jusqu'à Londres, le restaurant est guindé, tout comme sa population. C'est un repère de sorciers purs et relativement aisés. Je ne peux retenir un soupire quand je sens la main délicate mais ferme de ma mère dans mon dos mon chéri, tu es vraiment beau ce soir , je remercie ma mère d'un sourire sincère merci maman, tu es magnifique également. Je serre la main très formelle que mon père me tends et nous entrons ensemble dans le restaurant. Rapidement, mes parents prennent la direction d'une table où sont déjà installés un couple et une jeune femme qui me dit étrangement quelque chose. J'hausse un sourcil Delilah, madame, monsieur ... bonsoir, je suis totalement perdu, mon père me fait signe de m'installer et je m'exécute ne comprenant toujours pas où ils vont en venir. La grymm me fait face et semble aussi perplexe que moi, jamais nos familles ne se sont fréquentées, nous c'est une autre histoire, on fait partie du même club, on se croise souvent dans les soirées, mais on ne se connait pas de manière plus personnelle.
Une bouteille de champagne, mon père commande et je commence à me sentire acculé, j'ai l'impression de connaitre cette sensation, cette situation. Ils n'oseraient pas me faire ça une nouvelle fois ? Ils n'ont toujours pas compris ? Où est-ce moi qui psychote ? Je prend la coupe que l'on me tend et la soulève simultanément aux autres. Je déconnecte un peu et ce n'est qu'après quelques longues minutes que mon esprit est apte à revenir dans la conversation. Nos parents échangent des banalités et ça commence à me soûler Veuillez m'excusez, mais ... je ne comprends pas ce que nous faisons tous ici... Je tapote du bout des doigts sur la table en signe d’impatience, tapotement qui s'arrête net quand le père de Delilah prend la parole nous sommes ici, parce que ce soir je vous offres ma fille, nous nous sommes mis d'accord avec vos parents et d'ici quelques semaines nous annoncerons officiellement vos fiançailles. Je blêmis, ah ben si, ils ont osés ! .
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Re: delisha • happy new year
Mar 9 Jan 2018 - 12:29
oh my god, I wanna die
« Comment ai-je fait pour en arriver là ?» Lala tournait et retournait cette question dans sa tête depuis des heures. Et il n’y avait qu’une seule réponse qui ne pouvait être contournée : Allen. Depuis trois semaines qu’il lui avait annoncé sa décision de la marier, il n’avait pas bougé d’Iverness. Il avait réservé un hôtel hors de prix dans le centre de la ville et sortait peu. Lala savait pertinemment ce qu’il faisait. Il parcourait tous ses contacts pour lui trouver un foutu fiancé. Mais c’est lorsque sa mère est arrivée, le 31 Décembre, que Delilah a vraiment compris que le pire était à venir. Blanca Agusti avait la santé fragile alors elle n’aurait jamais parcouru autant de kilomètres pour rien. Ça y est, Lala le savait : Allen lui avait trouvé un fiancé.
Ce dimanche avait été un calvaire. Blanca s’était affairée tout le long de la journée pour que Delilah soit le plus radieuse possible. Elle ne laissait rien au hasard : vêtements, bijoux, maquillage, chaussures, coiffure… Mais lorsque Lala s’était regardée dans le miroir à la fin de cette épreuve, elle fut prise de nausées. Elle n’avait aucune envie de se marier. Mais le problème lorsqu’on a Allen Agusti comme père est qu’on ne choisit pas. On obéit.Il était dix neuf heures quinze lorsque Blanca vint se poser derrière elle afin de remettre une mèche de cheveux en place. Dans le miroir, Lala croisa son regard. « Mama… Je ne veux pas me marier... » Blanca parût d’abord surprise mais elle sourit : « Delilah. C’est ton devoir. » Nouveau haut le coeur. « Viens, il est temps d’y aller. »
Le restaurant avait été choisi par Allen, évidemment. Il puait le luxe et la nourriture hors de prix. La disposition de table avait été préalablement établie selon le schéma classique de son père. Blanca était au bout, Allen au centre, Lala à sa droite. Sa mère faisait décoration, elle n’avait pas son mot à dire. Le couple arriva peu de temps après eux, ce qui plu à Allen. Delilah leur souriait poliment mais son regard appelait au secours. Qui était cet homme à qui son père allait la marier ? Le connaissait-elle ? Probablement pas…
Mais lorsqu’un garçon au visage familier entra, accompagné de sa mère, Lala ne pu se retenir de porter la main à son front et de se masser l’arrête du nez. Il s’appelait Sasha mais elle n’était pas sûre de se souvenir de son nom. Ils s’étaient croisés plusieurs fois, notamment en soirées et ils avait probablement picolé ensemble. Mais jamais, jamais, Lala n’aurait pu imaginer qu’Allen choisirait un garçon de Hungcalf. Mais en y réfléchissant, c’était plus qu’évident… L’élite. Allen voulait l’élite. Le sang pur. L’intelligence. La beauté. La richesse. Voilà ce qui comptait à ses yeux.Sasha semble aussi surpris qu’elle mais s’assoit tout de même. Ce dîner commence de façon tellement gênante… Lala bénit l’Ethelred de briser la glace. D’arrêter les faux-semblants. C’est Allen qui répond. Il ne se détache pas de son rictus habituel. Comme toujours, il dégage une forte autorité. Lala pouvait presque sentir l’aura noire qui gravitait autour de lui. « Je vous offre ma fille. » Elle serra les doigts sur la nappe. Il l’offrait. Comme si sa fille n’était qu’un simple objet. Du bétail de qualité. Avec horreur, Lala vit son père se tourner vers elle : « Alors chérie, tu es heureuse de ton fiancé ? » Par Merlin, quel malaise… Après un bref regard de détresse à Sasha, elle répondit d’un ton qui se voulait sec : « Je ne m’attendais pas à ça, on va dire. » Elle agrémenta le tout d’un nouveau sourire automatique aux parents de Sasha.Lorsque le champagne arrivera sur la table, Lala vida sa coupe en moins de temps qu’il en fallait pour dire quidditch.
lumos maxima
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Re: delisha • happy new year
Jeu 11 Jan 2018 - 20:50
nice to meet you, but ... SERIOUSLY ?
On se regarde, on ne sait pas quoi se dire et enfin, je brise le silence. Je pose la question qui me brûle les lèvres depuis que je suis installé sur cette chaise et la réponse qu'on me fournit ne me convient, mais alors, absolument pas ! J'esquisse un mouvement de recule, mais je me retrouve coller à ma chaise, ma tête se tourne vers mon père et j'ai les mâchoires crispées par la rage. Ils osent manigancer dans mon dos une nouvelle fois et en plus de ça je suis incapable de partir. Si mes jambes sont collées à la chaise, mes poings sont capables de bouger et l'un d'entre eux frappe violemment la table sans quitter le regard glacial de mon père. Je sens la main de ma mère son mon avant-bras et je retiens un grognement. Un rictus apparaît sur le visage de mon père et malgré mon coup de sang il semble rester relativement calme, c'est étrange.
Je ne peux me lever, très bien, mais il devrait savoir que je ne compte pas rester là sans rien dire. Mes lèvres s'étirent à leur tour en un rictus sarcastique, une grimace que mes géniteurs connaissent tellement bien. Je tourne le regard vers le père de Delilah vous êtes généreux monsieur, votre fille est une femme magnifique. J'espère que la vendre comme une vache de marché ne vous posera pas de problème de conscience. Probablement sous l'effet de la surprise je sens la prison de mes jambes se défaire et j'en profite pour me lever d'un bon au cas où mon géniteur souhaiterai reprendre l'ascendant. Veuillez m'excuser, j'ai mieux à faire ce soir que de plonger dans votre commerce. Bonne soirée ! Je fais volte-face et sors du restaurant, ignorant la suite de la soirée pour eux, est-ce que mes parents se sont excusés pour la fougue de leur fils ? Est-ce qu'ils sont eux-même partis pousser par la honte ? Pour ma part, j'ai transplaner vers le premier lieu qui m'est venu à l'esprit : inverness et l'appartement de ma meilleure amie. J'ai besoin de parler, de boire aussi et Evie est la seule personne qui pourra me comprendre.
Voilà presque une semaine que mes parents m'ont piégés dans leur traquenard et depuis je refuse de répondre à leurs messages. Cependant, si je suis têtu, ce n'est rien en comparaison de mon géniteur qui est venu à moi pour la première fois depuis ma naissance. Il m'a donné rendez-vous dans mon appartement du centre-ville et m'y attendais déjà depuis un bon moment. J'ai tenté de rester calme sans grand succès, j'ai hurlé, j'ai cogné le mur pour décharger ma rage face à cette injustice, comme si je n'avais déjà pas une vie suffisamment compliquée pour l'instant ?! Mon père garde son calme, je me demande comment est-ce qu'il peut jouer avec la vie de ses enfants sans avoir de problème de conscience Je ne pourrais jamais faire ce genre de plan à ma fille ! quand tu auras des enfants tu changeras d'avis sasha, tu ne voudras que leur bien ! J'ai préféré me taire, taire cette réalité qui veut que j'ai eu cette enfant que je n'ai pas eu le temps de connaitre pour me tourner vers une nouvelle problématique : ma future femme ! C'est une blague ? Elle est belle, brillante et tout ce qu'on veut , mais merde, je pourrais aussi bien me choisir une sang-pur moi-même si ce n'est que ça. Sasha, ton mariage avec les Agusti apportera énormément à notre famille, si tu acceptes ce mariage, avec ta mère nous sommes d'accord pour laisser tomber l'accord de fiançailles d'Elia. Elia ... je ... tu sais que je ne pourrais pas lui faire ça ... En effet, c'est l'une des choses dont je suis fier, ton amour pour tes soeurs est à la fois prévisible et ... touchant. Mon père se lève et transplane avec un simple signe de tête entendu, je serais fiancé dans les prochains jours, semaines, pour elle. Il ne fallut pas plus de deux heures à ma mère pour m'envoyer un hibou, me félicitant ma raison et annonçant les fiançailles pour quelques jours avant mon anniversaire happy birthday sha
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Re: delisha • happy new year
Sam 13 Jan 2018 - 12:53
oh my god, I wanna die
Le regard de Delilah avait glissé très rapidement vers Sasha à la suite de ses mots, complètement interloquée. Est-ce qu’il avait vraiment répondu à Allen ? Est-ce qu’il s’était vraiment levé pour déguerpir ? Lala aurait terriblement aimé pouvoir en faire autant, mais son père avait posé une main ferme sur son avant bras. Comme pour dire : j’ai la situation en main. Les parents Muller semblaient profondément gênés et désolés. Mais, très vite, Allen prit la parole sans se détacher de son ton calme mais convainquant : « Ce garçon a du répondant. Ce n’est pas un défaut. » Puis s’adressant à monsieur Muller seulement : « Ne vous en faite pas, Sir, c’est la fougue de la jeunesse. Il finira par accepter. » Il y avait dans son regard presque un challenge. Comme si les fiançailles de sa fille devenaient maintenant un jeu : « casser » le jeune Muller. Le faire plier. Lala avait envie de vomir. Heureusement, en l’absence du principal concerné, la dîner ne pouvait se poursuivre. Chacune des familles reprit la route de la maison non sans s’être promis de se recontacter très vite.***
Delilah devenait presque folle, faisant les cent pas dans son appartement. Elle cherchait constamment une échappatoire à ce mariage dont elle ne voulait pas, mais un problème surgissait constamment : Allen. Allen était trop puissant, trop capable d’obtenir ce qu’il voulait. Mais Lala refusait d’abandonner. Elle en était encore plus sûre depuis l’épisode de la veille.
Elle avait prit son courage à deux mains, face à son père, s’étirant de toute sa taille et le regard dur. « Je ne me marirai pas. » Il lui avait jeté un regard presque amusé, comme s’il allait assister à un spectacle divertissant. « Comment tu peux me faire ça ? Tu disais que rien ne comptait plus que moi ! » Il secoua la tête : « C’est justement car rien ne compte plus que toi, honita, que je veux te marier à un homme qui porte toutes les valeurs essentielles. » Lala écarta les bras, hors d’elle, mais maîtrisant sa voix pour qu’elle ne tremble pas. « Tu ne le connais pas ! Lui non plus il veut pas se marier ! Fous nous la paix ! Laisse moi tranquille ! » Jamais Delilah Agusti n’avait ainsi levé le ton face à son père. À cet instant, l’homme de fer parût étonné. « Tu vas te marier au Muller. Que tu le veuilles ou non. » Il était d’un calme insupportable pour Lala qui brûlait de l’intérieur. Dans un dernier regard noir, elle lui cracha : « T’es un salaud. » La réaction d’Allen ne se fit pas attendre. Dans un geste vif de la main droite, il saisit le cou fin de sa fille unique et commença à serrer, ne la lâchant pas des yeux. « Crois-tu que je t’ai mis au monde pour que tu te dresses face à moi ? Lala, tu sais que tu n’as pas le choix. »***
Le jour suivant, Lala ne tenait plus plus. Elle ressassait sans cesse l’image de son père serrant sa gorge. Jamais il ne lui avait fait de mal auparavant. Quelque chose semblait avoir changé. Quoi qu’il en soit, la Grymm ne pouvait rester les bras croisés en attendant la terrible sentence. Il n’y avait qu’une chose à faire. Alors elle se mit à la recherche du Muller. À deux cerveaux, ils parviendraient peut-être à déjouer les fiançailles. Lorsque le visage de Sasha apparût au détour d’un couloir, Lala fondit sur lui. Sans lui expliquer d’avantage cette pulsion étrange, elle le poussa dans une pièce vide non loin de là et referma la porte derrière eux.« On va pas se laisser faire, ok ? »
lumos maxima
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Re: delisha • happy new year
Dim 14 Jan 2018 - 19:44
nice to meet you, but ... SERIOUSLY ?
La vie reprends son cours, la rentrée est lancée et plus que jamais je me plonge dans mes études, j'ai besoin de penser à tout autre chose. La rage que j'ai pu ressentir s'est progressivement muée en rancune et en un sentiment d'impuissance qui me rend malade. Je suis cependant bien conscient que je n'ai pas le choix, que je dois me plier au choix de mon père pour le bien de ma soeur et son avenir. Elle est douce et innocente, je peux réparer l'erreur précédente, je ne peux pas laisser cette possibilité m'échapper. Le cours de politique s'est plutôt bien passé et une fois que je me trouve dans les couloirs je flâne, j'ai un peu de temps avant mon prochain cours. Je ne fais pas vraiment attention où je vais et je me sens happé puis enfermer dans une salle vide. Je suis un peu interloqué quand je tombe nez à nez avec Delilah qui me dit directement qu'on ne vas pas se laisser faire. Je recule un peu, passe une main sur mon visage en soupirant avant d'hausser les épaules Ce n'est peut-être pas si terrible que ça ! Comment sembler sincère alors que quelques jours plus tôt je l'ai simplement abandonnée dans un restaurant clamant que je ne prendrais pas part à ce genre d'arrangement ? Je suis las de ces jeux, de ces manipulations, pourquoi est-ce qu'on ne peut simplement pas vivre nos vies comme tout le monde ?
Je prends appuis contre un bureau et croise les bras sur mon torse tout en regardant la grymm qui me fait face avec une espèce d'expression étrange sur le visage. Nouveau soupire. Sois convainquant Sasha ! Je gagne en assurance, je me prépare à entrer dans un jeu que je maîtrise et pourtant qui ne me plait pas, je souris simplement, de manière relativement charmante et presque séductrice on doit reconnaître qu'on aurait plus mal tombé l'un comme l'autre, on est plutôt bien foutu, intelligent, l'argent ne nous fait pas défaut, franchement je suis certains qu'on arriverai presque à s'apprécier si on fait l'effort. Qu'est-ce que je pourrais dire de plus ? Je ne crois pas moi-même en mes arguments, je ne suis probablement pas crédible une seule seconde et pourtant je ne compte pas lâcher l'affaire. Si Delilah souhaite faire capoter ce mariage, ça sera sans moi. Tu sais, sans vouloir casser tes ambitions, j'ai déjà été fiancé deux fois ces cinq dernières années et regarde où j'en suis... Ils n'abandonneront jamais Delilah et si mes parents sont tenaces,
les tiens n'ont pas l'air commodes non plus ... Je soupire un peu dramatiquement avant de laisser tomber mes bras le longs de mon corps, je crois que tu vas être coincée avec moi pour un moment ma belle !