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Des rumeurs et de la gueule de bois...
Mar 20 Fév 2018 - 14:57
Des livres et des parchemins étalés sur une table, une magnifique plume d'un bleu mordoré dans les mains et un air sérieux, concentré, figé sur ses traits encore enfantins : Elia Muller, 21 ans, se frotta les yeux un instant, avant de se redresser, se passant un peu de crème sur les mains distraitement.
Elle n'avait jamais supporté d'avoir des devoirs en souffrance, et ce beau matin d'hiver ne changeait pas la donne. Levée tôt pour terminer sa dissertation sur la situation géo-politique de l'Afrique au dix-neuvième siècle, elle était sortie de sa chambre pour ne pas risquer de réveiller sa colocataire, Sapphire Mc Bee. Sa meilleure amie - une fille adorable et pleine de vie, presque aussi bosseuse qu'elle, mais qui semblait avoir succombé au sommeil après la soirée étudiante qu'elles avaient passé la veille.
La jeune fille ne se sentait pas vraiment dans son assiette pour la même raison ; et ce fut d'un pas un peu lourd, après avoir rangé soigneusement ses affaires, qu'elle se dirigea dans l'immense salle à manger de l'université, pour ramener un copieux petit-déjeuner dans leur chambre. Consciencieusement, elle prit un exemplaire du journal de Hungcalf, avant de remonter dans la pièce un peu désordonnée où son amie semblait dormir encore.
Sans faire de bruit, la toute jeune femme déposa son plateau, puis son sac au pied de son bureau, avant de s'arrêter quelques secondes devant le miroir. Elle n'avait pas coutume de se maquiller - son père avait toujours trouvé cela indigne d'une jeune fille de bonne famille - mais elle aimait à se sentir jolie. Aussi arrangea t-elle rapidement ses cheveux couleur de caramel, plaça une broche en forme de fleur sur sa cape de sorcière d'un bleu profond ; jeta un coup d'oeil à son amie. Elle était toujours endormie.
Un peu distraitement, Elia ouvrit le journal du Chineur. Un torchon rempli de rumeurs stupides, mais elle aimait à en rire avec sa meilleure amie. Aussi ce jour était-il particulièrement indiqué, car rire était bien le meilleur remède à la gueule de bois qu'elle n'ait jamais connu !
Quelques minutes plus tard, Elia jetait un nouveau coup d’œil à Sapphire. Cette dernière semblait sur le point de se réveiller, et elle dessina un doux sourire sur ses lèvres naturellement rosées, empli de sympathie pour son amie.
La sang-Pur se saisit d'un bol de café, le réchauffant à bonne température d'un coup de baguette, pour le déposer près de sa collocataire. L'édition du Chineur semblait particulièrement intéressante, ce matin - et elle mourait d'envie de lui en parler. Même si ce n'était que des rumeurs sans grand fondement, bien sûr...
- "Bonjour, toi... Prends le temps de te réveiller..."
Assez rapidement, l'élève en médicomagie ferma les rideaux en partie, pour baisser la luminosité de la pièce, avant de se retourner vers son ainée.
- "Comment ça va ..? Est-ce que tu as besoin d'un peu d'eau...?"
La pauvre avait si malheureuse en décembre dernier lorsque l'objet de son amour l'avait rejeté qu'Elia avait désormais un peu peur de ranimer des regrets, d'engendrer à nouveau la tristesse de son amie en parlant de ce sujet délicat... Néanmoins, il ne fallait pas qu'on lui fasse des remarques à laquelle elle ne serait pas préparée.
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Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Mar 20 Fév 2018 - 17:09
This little light of ours ~
Avec un soupir endormi, Sapphire se tourna sous la couette moelleuse de son lit et enfouit le visage sous un oreiller pour savourer ses derniers moments de sommeil. La nuit précédente, elle s'était couchée tard parce qu'elle s'était rendue à une soirée étudiante. Ce n'était toujours pas son élément, même en sixième année à l'université, mais elle prenait sur elle de temps à autre pour s'y rendre afin de faire plaisir aux personnes chères qui l'invitaient. Cette fois-ci, comme souvent, c'était Elia qui l'avait emmenée avec elle. Elia était son double, son reflet aux cheveux bruns. Elles avaient développé dès leur rencontre à Poudlard une amitié folle, celle des enfants innocentes, fusionnelle, évidente, indestructible. Il était évident qu'elles soient toutes les deux des Lufkin : leur passion des livres et leur sérieux pour les études étaient similaires. Leur douceur aussi, leur naïveté, leur sensibilité. C'était probablement pour cela que le frère d'Elia considérait aussi Sapphire comme une petite sœur. Elles se retrouvaient toujours pour lire, pour travailler côte à côte, et surtout pour rien, pour rire de futilités, pour savourer le vent dans leurs cheveux, les silences complices entre elles. Elia était la plus extravertie des deux : c'était toujours elle qui trainait l'Irlandaise à se mêler aux soirées étudiantes. Polie et docile, Sapphire était restée le plus longtemps possible : quand on ne boit pas d'alcool et qu'on ne drague pas à tout va, le divertissement pouvait être parfois limité dans ce genre de soirées. Quand la fatigue avait accentué l'ennui, Sapphire était rentrée dormir.
Les légers bruits de sa colocataire finirent par lui ouvrir les yeux, son corps frémissant déjà, entamant le réveil. Quand l'Irlandaise s'assit dans le lit, encore embrumée, Elia déposa un bol de café près d'elle. Bonjour, toi... Prends le temps de te réveiller… Un sourire instinctif s'esquissa sur les lèvres roses, qui s'ouvrirent ensuite pour bâiller. 'erci… Bercée par la douceur de son amie, Sapphire passe une main dans sa chevelure ébouriffée avant de porter le breuvage chaud à sa bouche. Elle constata avec une pointe d'amusement qu'Elia tirait les rideaux de la pièce, probablement plus pour son propre confort que pour celui de Sapphire. La jeune Muller avait-elle bu un peu trop la veille ? Comment ça va ..? Est-ce que tu as besoin d'un peu d'eau... ? Avalant une gorgée de café, dont l'odeur lui plaisait encore plus que le goût, la blonde fit doucement non de la tête. Le bol posé sur la table de chevet, toujours assise en tailleur au milieu des draps défaits, Sapphire tira Elia contre elle pour l'asseoir à son côté. Je vais bien. Tu es aux petits soins ce matin, dis donc. Un bisou sur la joue de sa cadette, naturel, habituel. Elia avait toujours été adorable, mais ses attentions du jour étaient particulièrement appuyées. Loin d'être suspicieuse, Sapphire passa ses mains dans les longs cheveux de son âme sœur, faisant mine de les tresser. Elle n'était pas très bien depuis plusieurs mois, depuis qu'elle avait rencontré Hermès et que cela avait suscité des sentiments inédits, qui avaient eux-mêmes entrainé beaucoup de questionnements intérieurs sur les choix de vie que l'Irlandaise avait faits. Dans cette période tourmentée, Elia l'avait beaucoup soutenue et entourée d'amour et de rires. En ce début d'année, Sapphire semblait reprendre un peu d'énergie. Son sourire enfantin revenait de plus en plus souvent. Quand allait-elle dire à Elia les décisions motivantes qu'elle avait prises, responsables de sa nouvelle humeur ? Sapphire restait une amie secrète, pudique. Elle manifestait son amour par des câlins, par une présence quotidienne, par des regards complices, des éclats de rire spontanés, des mots chuchotés tendrement. Mais elle se confiait peu, restait réservée. Elia pouvait tellement s'emballer à la moindre nouvelle que Sapphire essayait parfois de différer ses confidences tant que rien n'était concret.
Et toi, tu es remise d'hier soir ? Tu as fini ta dissertation ? Le travail d'Elia inquiétait souvent la blonde. Elle savait que son amie était brillante et studieuse, mais pour être passée par là avant elle elle savait aussi que la charge de travail à Hungcalf était bien plus élevée qu'à Poudlard. Sapphire avait tendance à tout faire à l'avance et détestait terminer des choses au dernier moment -même si cela lui était arrivé parfois, notamment quand elle perdait du temps à rêvasser au sujet d'Hermès. Elia lui avait dit qu'elle devrait se lever aujourd'hui pour finir ce devoir de sciences politiques, matière pour laquelle Sapphire se désolait de ne pouvoir aider. Si leur différence d'âge n'avait jamais été perceptible autrefois, Sapphire étant tout aussi immature et innocente qu'Elia, depuis qu'elles s'étaient retrouvées à l'université l'Irlandaise se comportait parfois en grande sœur, veillant au bon déroulement des études de sa petite luciole. Cessant son jeu dans les cheveux caramel de sa meilleure amie, Sapphire jeta un regard furtif au journal qu'elle tenait à la main. C'est quoi ça ? Ca ne ressemble pas beaucoup à un parchemin sur la géo-politique de l'Afrique, ça, Mademoiselle Elia Anna Muller ! Le ton était très taquin, Sapphire imita même la voix de Sasha pour dire le nom complet de son amie. Les deux complices aimaient bien rire du ton paternel que prenait parfois le Muller pour les sermonner. Sans accorder plus d'attention au Chineur, qu'elle ne lisait pas et n'avait pas reconnu, elle soupira de bonheur. Que c'était doux de rire avec Elia, en toute insouciance. Elle avait l'impression que cela n'était pas arrivé depuis trop longtemps.
Les légers bruits de sa colocataire finirent par lui ouvrir les yeux, son corps frémissant déjà, entamant le réveil. Quand l'Irlandaise s'assit dans le lit, encore embrumée, Elia déposa un bol de café près d'elle. Bonjour, toi... Prends le temps de te réveiller… Un sourire instinctif s'esquissa sur les lèvres roses, qui s'ouvrirent ensuite pour bâiller. 'erci… Bercée par la douceur de son amie, Sapphire passe une main dans sa chevelure ébouriffée avant de porter le breuvage chaud à sa bouche. Elle constata avec une pointe d'amusement qu'Elia tirait les rideaux de la pièce, probablement plus pour son propre confort que pour celui de Sapphire. La jeune Muller avait-elle bu un peu trop la veille ? Comment ça va ..? Est-ce que tu as besoin d'un peu d'eau... ? Avalant une gorgée de café, dont l'odeur lui plaisait encore plus que le goût, la blonde fit doucement non de la tête. Le bol posé sur la table de chevet, toujours assise en tailleur au milieu des draps défaits, Sapphire tira Elia contre elle pour l'asseoir à son côté. Je vais bien. Tu es aux petits soins ce matin, dis donc. Un bisou sur la joue de sa cadette, naturel, habituel. Elia avait toujours été adorable, mais ses attentions du jour étaient particulièrement appuyées. Loin d'être suspicieuse, Sapphire passa ses mains dans les longs cheveux de son âme sœur, faisant mine de les tresser. Elle n'était pas très bien depuis plusieurs mois, depuis qu'elle avait rencontré Hermès et que cela avait suscité des sentiments inédits, qui avaient eux-mêmes entrainé beaucoup de questionnements intérieurs sur les choix de vie que l'Irlandaise avait faits. Dans cette période tourmentée, Elia l'avait beaucoup soutenue et entourée d'amour et de rires. En ce début d'année, Sapphire semblait reprendre un peu d'énergie. Son sourire enfantin revenait de plus en plus souvent. Quand allait-elle dire à Elia les décisions motivantes qu'elle avait prises, responsables de sa nouvelle humeur ? Sapphire restait une amie secrète, pudique. Elle manifestait son amour par des câlins, par une présence quotidienne, par des regards complices, des éclats de rire spontanés, des mots chuchotés tendrement. Mais elle se confiait peu, restait réservée. Elia pouvait tellement s'emballer à la moindre nouvelle que Sapphire essayait parfois de différer ses confidences tant que rien n'était concret.
Et toi, tu es remise d'hier soir ? Tu as fini ta dissertation ? Le travail d'Elia inquiétait souvent la blonde. Elle savait que son amie était brillante et studieuse, mais pour être passée par là avant elle elle savait aussi que la charge de travail à Hungcalf était bien plus élevée qu'à Poudlard. Sapphire avait tendance à tout faire à l'avance et détestait terminer des choses au dernier moment -même si cela lui était arrivé parfois, notamment quand elle perdait du temps à rêvasser au sujet d'Hermès. Elia lui avait dit qu'elle devrait se lever aujourd'hui pour finir ce devoir de sciences politiques, matière pour laquelle Sapphire se désolait de ne pouvoir aider. Si leur différence d'âge n'avait jamais été perceptible autrefois, Sapphire étant tout aussi immature et innocente qu'Elia, depuis qu'elles s'étaient retrouvées à l'université l'Irlandaise se comportait parfois en grande sœur, veillant au bon déroulement des études de sa petite luciole. Cessant son jeu dans les cheveux caramel de sa meilleure amie, Sapphire jeta un regard furtif au journal qu'elle tenait à la main. C'est quoi ça ? Ca ne ressemble pas beaucoup à un parchemin sur la géo-politique de l'Afrique, ça, Mademoiselle Elia Anna Muller ! Le ton était très taquin, Sapphire imita même la voix de Sasha pour dire le nom complet de son amie. Les deux complices aimaient bien rire du ton paternel que prenait parfois le Muller pour les sermonner. Sans accorder plus d'attention au Chineur, qu'elle ne lisait pas et n'avait pas reconnu, elle soupira de bonheur. Que c'était doux de rire avec Elia, en toute insouciance. Elle avait l'impression que cela n'était pas arrivé depuis trop longtemps.
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Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Mer 21 Fév 2018 - 20:05
- "Bien sûr que je suis aux petits soins pour toi. Après tout, c'est ma faute si tu t'es retrouvée à cette fête."
C'était vrai. A vrai dire, Elia se sentait un peu coupable d'avoir entrainé son amie à cette soirée. Elle la savait toujours sobre et souvent timide en public, ce qui était très agréable lorsque l'on ne buvait presque pas et qu'on ne flirtait jamais avec les garçons - ce qui était son propre cas - mais, au contraire de Sapphire, la jeune sang-pur se sentait naturellement à l'aise en public. Danser, prendre un verre de vin, rire et plaisanter en société avait fait partie de son éducation aussi sûrement que manger le dos droit, et, depuis qu'elle était entrée à l'université, elle profitait de sa nouvelle liberté pour s'amuser un peu... sans évidemment négliger ses études.
Elle avait cependant conscience que cela n'avait pas dû être très agréable pour sa meilleure amie, et elle avait envie de se faire pardonner.
Aussi sourit-elle plus largement lorsque cette dernière s'empara du café, visiblement détendue. Assise sur le lit, Elia fit léviter son propre bol jusqu'à elle, usant de la formule d'une voix distraite, avant de s'installer plus confortablement sur les draps de son amie.
- "J'avoue que la bière ne me réussit pas. Ils ont voulu me faire goûter quelque chose, et je n'ai pas réussi à refuser. J'aurai dû rentrer avec toi. Ne t'inquiète pas..."
La jeune fille rosit. C'était vrai qu'elle avait un peu trop bu la veille, mais elle se montrait souvent incapable de refuser quoi que ce soit à des camarades, ce qui la mettait parfois dans de drôles de situations. Et maintenant, elle se sentait un peu coincée au pied du mur avec cette histoire du Chicaneur. Elia aurait tellement, tellement aimé que Sapphire se sente mieux, après toutes ces histoires de garçons - et voilà qu'elle allait en remettre une couche.
Pour la peine, elle aurait préféré continuer de plancher sur son devoir, mais il était bel et bien terminé !
Enfin, son rire était communicatif ! Elle avait tendance à se comporter comme son grand frère, ce qui pouvait se comprendre dans un sens : Elia avait beau être généreuse, elle n'en restait pas moins irresponsable parfois, oublieuse du monde extérieur et des contingences matérielles. Au final, c'était assez rassurant, et Elia serra la main de sa compagne avec affection, les yeux illuminés de tendresse.
- "Il se trouve que mademoiselle Elia Anna Muller a travaillé tôt ce matin et qu'elle a finit l'intégralité de son devoir ! Et j'ai justement pris le Chineur pour que nous puissions distraire nos esprits embrumés par la Débauche, voyez-vous !"
Un éclat de rire spontané. Cette fille était vraiment géniale, sincère et gentille : elle méritait qu'on lui dise la vérité, et ainsi le pansement serait enlevé d'un coup. Et si la nouvelle lui remontait le moral, en plus ?
- "A ce propos, tu ne sauras jamais ce que j'ai trouvé, Sapph'. Il y a un encart sur toi et sur un joueur de Quidditch. Tu dois le connaitre, Hermès Delacroix...? Il semblerait qu'il te cherchait pour danser avec toi..."
Un petit sourire rempli d'espoir, des yeux brillant d'anxiété. Elle voulait tellement que son amie retrouve le sourire : et puis, est-ce que c'était si grave de s'emballer pour une bonne nouvelle ? Enfin, quelqu'un s'intéressait à cette perle, et rien ne faisait plus plaisir à Elia que de la voir heureuse et finalement fiancée.
C'était vrai. A vrai dire, Elia se sentait un peu coupable d'avoir entrainé son amie à cette soirée. Elle la savait toujours sobre et souvent timide en public, ce qui était très agréable lorsque l'on ne buvait presque pas et qu'on ne flirtait jamais avec les garçons - ce qui était son propre cas - mais, au contraire de Sapphire, la jeune sang-pur se sentait naturellement à l'aise en public. Danser, prendre un verre de vin, rire et plaisanter en société avait fait partie de son éducation aussi sûrement que manger le dos droit, et, depuis qu'elle était entrée à l'université, elle profitait de sa nouvelle liberté pour s'amuser un peu... sans évidemment négliger ses études.
Elle avait cependant conscience que cela n'avait pas dû être très agréable pour sa meilleure amie, et elle avait envie de se faire pardonner.
Aussi sourit-elle plus largement lorsque cette dernière s'empara du café, visiblement détendue. Assise sur le lit, Elia fit léviter son propre bol jusqu'à elle, usant de la formule d'une voix distraite, avant de s'installer plus confortablement sur les draps de son amie.
- "J'avoue que la bière ne me réussit pas. Ils ont voulu me faire goûter quelque chose, et je n'ai pas réussi à refuser. J'aurai dû rentrer avec toi. Ne t'inquiète pas..."
La jeune fille rosit. C'était vrai qu'elle avait un peu trop bu la veille, mais elle se montrait souvent incapable de refuser quoi que ce soit à des camarades, ce qui la mettait parfois dans de drôles de situations. Et maintenant, elle se sentait un peu coincée au pied du mur avec cette histoire du Chicaneur. Elia aurait tellement, tellement aimé que Sapphire se sente mieux, après toutes ces histoires de garçons - et voilà qu'elle allait en remettre une couche.
Pour la peine, elle aurait préféré continuer de plancher sur son devoir, mais il était bel et bien terminé !
Enfin, son rire était communicatif ! Elle avait tendance à se comporter comme son grand frère, ce qui pouvait se comprendre dans un sens : Elia avait beau être généreuse, elle n'en restait pas moins irresponsable parfois, oublieuse du monde extérieur et des contingences matérielles. Au final, c'était assez rassurant, et Elia serra la main de sa compagne avec affection, les yeux illuminés de tendresse.
- "Il se trouve que mademoiselle Elia Anna Muller a travaillé tôt ce matin et qu'elle a finit l'intégralité de son devoir ! Et j'ai justement pris le Chineur pour que nous puissions distraire nos esprits embrumés par la Débauche, voyez-vous !"
Un éclat de rire spontané. Cette fille était vraiment géniale, sincère et gentille : elle méritait qu'on lui dise la vérité, et ainsi le pansement serait enlevé d'un coup. Et si la nouvelle lui remontait le moral, en plus ?
- "A ce propos, tu ne sauras jamais ce que j'ai trouvé, Sapph'. Il y a un encart sur toi et sur un joueur de Quidditch. Tu dois le connaitre, Hermès Delacroix...? Il semblerait qu'il te cherchait pour danser avec toi..."
Un petit sourire rempli d'espoir, des yeux brillant d'anxiété. Elle voulait tellement que son amie retrouve le sourire : et puis, est-ce que c'était si grave de s'emballer pour une bonne nouvelle ? Enfin, quelqu'un s'intéressait à cette perle, et rien ne faisait plus plaisir à Elia que de la voir heureuse et finalement fiancée.
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Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Jeu 22 Fév 2018 - 13:28
This little light of ours ~
Deux jeunes femmes, amies depuis le début de l'adolescence, qui riaient ensemble sur le lit de leur dortoir. Un tableau innocent, malicieux, qui résumait une grande partie des moments entre Elia et Sapphire. Quand la journée démarrait réellement, dans l'agitation des cours et des révisions, elles étaient sérieuses, plongées dans leurs parchemins, mues par leur détermination à réussir. Ce n'était que le soir ou tôt le matin qu'elles se retrouvaient pour ôter leur carapace d'étudiantes brillantes et connecter leurs tendres coeurs. Elia avait proposé de lire le Chineur pour se divertir. Tout comme les fêtes, ce n'était pas spontanément ce qui attirait Sapphire, mais elle aimait partager les plaisirs de sa sœur de coeur, aussi futiles étaient-ils. De toute façon, le plus souvent, le Chineur mentionnait des gens que Sapphire ne connaissait même pas. Elia était la mondaine du duo, éduquée par les Muller. Sapphire était l'amie qui suivait, rêveuse, lunaire, et qui oubliait les gens aussi vite qu'elle les croisait.
Avec son sourire espiègle, la cadette avait déjà un potin en bouche. A ce propos, tu ne sauras jamais ce que j'ai trouvé, Sapph'. Il y a un encart sur toi et sur un joueur de Quidditch. Tu dois le connaitre, Hermès Delacroix...? Il semblerait qu'il te cherchait pour danser avec toi… Figée par l'incompréhension, Sapphire scruta Elia un instant qui sembla durer une éternité. What ? How… ? It's written in that paper ? Everyone reads that thing ! Derrière son visage de porcelaine, un tourbillon de pensées l'assaillaient, au rythme d'un battement cardiaque chaotique. La pudique sorcière ne voulait pas qu'on dévoile sa vie privée, aux yeux de lecteurs et lectrices qui n'avaient aucun droit de regard sur ce qui se passait pour elle. Elle n'était pas de ces étudiantes courtisées qui changeaient de prétendant tous les mois, elle n'était pas l'une des groupies des joueurs de l'université. Les commentaires indiscrets des autres lui semblaient déjà bourdonner dans ses oreilles. Et que penserait sa famille ? Ils n'aimeraient pas apprendre des nouvelles qu'elle-même n'avait pas encore présenté officiellement. Que dirait ses frères ? Et Coleen ? La bulle de panique éclata lorsque Sapphire réalisa que peu de gens croiraient cette information. D'abord, elle était trop discrète, trop anonyme, trop transparente, pour fréquenter un étudiant aussi connu. Surtout, les gens qui la connaissaient savaient très bien l'aversion de la Lufkin pour le Quidditch : ce sport l'avait privée de ses deux sœurs et depuis elle n'assistait à aucun match, fuyait toutes les conversations autour du Quidditch et était rarement montée sur un balai elle-même. Impossible qu'elle s'intéresse à l'un des meilleurs joueurs des Frelons de Wimbourne ! Finalement la rumeur lancée par le Chineur semblait si absurde que Sapphire pourrait en rire. Seulement elle ne riait pas.
Il serait facile de changer de sujet, de faire mine de ne pas connaître ce Hermès Delacroix, tant l'idée qu'il s'intéresse à Sapphire était improbable. La Lufkin n'aurait même pas à argumenter pour démentir la rumeur. Cependant elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas mentir à Elia. Après un soupir pour sortir de sa torpeur, l'Irlandaise leva ses yeux bleus dans ceux de sa meilleure amie. Je le connais. Et toi aussi, mais je n'avais pas voulu te dire son nom. C'était donc lui. Le sorcier mystère. Celui à qui Sapphire pensait sans cesse. Celui dont elle avait tu le nom alors qu'Elia suppliait de savoir, parce qu'elle ne voulait pas risquer que Sasha soit au courant -il avait tendance à faire fuir tout prétendant potentiel de ses deux petites sœurs-, parce qu'elle voulait attendre de savoir si ses sentiments naissants étaient réciproques. Elia avait seulement obtenu que Sapphire retourne parler à ce sorcier, et elles savaient toutes deux comment cette tentative s'était soldée.
Mais le Chineur ne dit pas vraiment la vérité. Il ne cherchait pas à danser avec moi. Ce journal déformerait donc la réalité ? Quelle surprise… Toujours mal à l'aise d'être nommée dans ce journal malveillant et d'être mise au pied du mur face à la Muller, Sapphire préféra rétablir la véritable histoire. Quitte à avouer, autant faire la lumière sur les circonstances. Le regard fuyant, la blonde prit les mains d'Elia dans les siennes pour trouver le courage de parler. Je ne t'ai pas raconté la fin de l'histoire. Tu sais que j'avais essayé de lui parler et tu sais comment ça s'était passé. Tu sais aussi que pour le bal, ma mère a voulu que je m'y rende avec Lieven, le fils de sa meilleure amie. Elia avait taquiné Sapphire sur la présence de ce sorcier norvégien de vingt-cinq ans, agréable mais uniquement norvégophone et d'une famille de sang-pur conservatrice. Elle avait essayé de plaisanter sur le fait que Sapphire pourrait tomber sous son charme, mais avait vite cessé ses sous-entendus face à la mine sombre de l'Irlandaise. Sapphire était triste à cette période, et ce n'était pas seulement à cause de son entrevue ratée avec son crush anonyme. Ce que je ne t'ai pas dit, c'est qu'après avoir dit oui à ma mère, j'ai reçu une lettre. D'un coup de baguette, Sapphire récupéra l'un des livres de la pile qui trônait au pied de son lit. En ouvrant la première page, elle en sortit un parchemin plié en deux, qu'elle tendit à Elia.
A la fois soulagée de partager cette lettre avec Elia et inquiète de sa réaction, Sapphire jouait nerveusement avec le tissu d'un oreiller. Je ne te l'ai pas dit parce que j'avais honte d'avoir tout gâché. Je n'attendais que ça, qu'il m'invite, et au lieu de répondre à son pas vers moi, je l'ai obligé à me voir au bal au bras d'un autre sorcier. Il doit juste penser que je ne ressens rien pour lui, maintenant. Les lèvres pincées, un voile de tristesse passa sur son doux visage. Je suis désolée de t'avoir caché ça. Doutant qu'Elia ne lui en voudrait pas longtemps, elle accepta de lui faire officiellement son aveu, pour faire plaisir à son envie de romantisme et de rebondissement. Les yeux bleus de l'Irlandaise revinrent se planter dans ceux de son amie. Oui, je suis tombée amoureuse du joueur de Quidditch Hermès Delacroix. Du bout des lèvres. C'était dit. C'était effrayant. Et pourtant, c'était enivrant.
Avec son sourire espiègle, la cadette avait déjà un potin en bouche. A ce propos, tu ne sauras jamais ce que j'ai trouvé, Sapph'. Il y a un encart sur toi et sur un joueur de Quidditch. Tu dois le connaitre, Hermès Delacroix...? Il semblerait qu'il te cherchait pour danser avec toi… Figée par l'incompréhension, Sapphire scruta Elia un instant qui sembla durer une éternité. What ? How… ? It's written in that paper ? Everyone reads that thing ! Derrière son visage de porcelaine, un tourbillon de pensées l'assaillaient, au rythme d'un battement cardiaque chaotique. La pudique sorcière ne voulait pas qu'on dévoile sa vie privée, aux yeux de lecteurs et lectrices qui n'avaient aucun droit de regard sur ce qui se passait pour elle. Elle n'était pas de ces étudiantes courtisées qui changeaient de prétendant tous les mois, elle n'était pas l'une des groupies des joueurs de l'université. Les commentaires indiscrets des autres lui semblaient déjà bourdonner dans ses oreilles. Et que penserait sa famille ? Ils n'aimeraient pas apprendre des nouvelles qu'elle-même n'avait pas encore présenté officiellement. Que dirait ses frères ? Et Coleen ? La bulle de panique éclata lorsque Sapphire réalisa que peu de gens croiraient cette information. D'abord, elle était trop discrète, trop anonyme, trop transparente, pour fréquenter un étudiant aussi connu. Surtout, les gens qui la connaissaient savaient très bien l'aversion de la Lufkin pour le Quidditch : ce sport l'avait privée de ses deux sœurs et depuis elle n'assistait à aucun match, fuyait toutes les conversations autour du Quidditch et était rarement montée sur un balai elle-même. Impossible qu'elle s'intéresse à l'un des meilleurs joueurs des Frelons de Wimbourne ! Finalement la rumeur lancée par le Chineur semblait si absurde que Sapphire pourrait en rire. Seulement elle ne riait pas.
Il serait facile de changer de sujet, de faire mine de ne pas connaître ce Hermès Delacroix, tant l'idée qu'il s'intéresse à Sapphire était improbable. La Lufkin n'aurait même pas à argumenter pour démentir la rumeur. Cependant elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas mentir à Elia. Après un soupir pour sortir de sa torpeur, l'Irlandaise leva ses yeux bleus dans ceux de sa meilleure amie. Je le connais. Et toi aussi, mais je n'avais pas voulu te dire son nom. C'était donc lui. Le sorcier mystère. Celui à qui Sapphire pensait sans cesse. Celui dont elle avait tu le nom alors qu'Elia suppliait de savoir, parce qu'elle ne voulait pas risquer que Sasha soit au courant -il avait tendance à faire fuir tout prétendant potentiel de ses deux petites sœurs-, parce qu'elle voulait attendre de savoir si ses sentiments naissants étaient réciproques. Elia avait seulement obtenu que Sapphire retourne parler à ce sorcier, et elles savaient toutes deux comment cette tentative s'était soldée.
Mais le Chineur ne dit pas vraiment la vérité. Il ne cherchait pas à danser avec moi. Ce journal déformerait donc la réalité ? Quelle surprise… Toujours mal à l'aise d'être nommée dans ce journal malveillant et d'être mise au pied du mur face à la Muller, Sapphire préféra rétablir la véritable histoire. Quitte à avouer, autant faire la lumière sur les circonstances. Le regard fuyant, la blonde prit les mains d'Elia dans les siennes pour trouver le courage de parler. Je ne t'ai pas raconté la fin de l'histoire. Tu sais que j'avais essayé de lui parler et tu sais comment ça s'était passé. Tu sais aussi que pour le bal, ma mère a voulu que je m'y rende avec Lieven, le fils de sa meilleure amie. Elia avait taquiné Sapphire sur la présence de ce sorcier norvégien de vingt-cinq ans, agréable mais uniquement norvégophone et d'une famille de sang-pur conservatrice. Elle avait essayé de plaisanter sur le fait que Sapphire pourrait tomber sous son charme, mais avait vite cessé ses sous-entendus face à la mine sombre de l'Irlandaise. Sapphire était triste à cette période, et ce n'était pas seulement à cause de son entrevue ratée avec son crush anonyme. Ce que je ne t'ai pas dit, c'est qu'après avoir dit oui à ma mère, j'ai reçu une lettre. D'un coup de baguette, Sapphire récupéra l'un des livres de la pile qui trônait au pied de son lit. En ouvrant la première page, elle en sortit un parchemin plié en deux, qu'elle tendit à Elia.
- Spoiler:
- Chère Sapphire,Le Bal de Noël approchant à grand pas, ce serait pour moi un immense privilège si vous acceptiez de m’accompagner. A mes yeux, un tel événement doit être partagé avec une personne importante, ce pourquoi rien ne me ferait plus plaisir que vous soyez ma cavalière durant cette soirée spéciale.
Avec toutes mes amitiés,Hermès Delacroixsobade.
A la fois soulagée de partager cette lettre avec Elia et inquiète de sa réaction, Sapphire jouait nerveusement avec le tissu d'un oreiller. Je ne te l'ai pas dit parce que j'avais honte d'avoir tout gâché. Je n'attendais que ça, qu'il m'invite, et au lieu de répondre à son pas vers moi, je l'ai obligé à me voir au bal au bras d'un autre sorcier. Il doit juste penser que je ne ressens rien pour lui, maintenant. Les lèvres pincées, un voile de tristesse passa sur son doux visage. Je suis désolée de t'avoir caché ça. Doutant qu'Elia ne lui en voudrait pas longtemps, elle accepta de lui faire officiellement son aveu, pour faire plaisir à son envie de romantisme et de rebondissement. Les yeux bleus de l'Irlandaise revinrent se planter dans ceux de son amie. Oui, je suis tombée amoureuse du joueur de Quidditch Hermès Delacroix. Du bout des lèvres. C'était dit. C'était effrayant. Et pourtant, c'était enivrant.
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Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Ven 23 Fév 2018 - 15:02
Assise nonchalamment sur le lit, le journal sur les genoux et un bol de café dans les mains, la jeune fille vit son amie se décomposer, en quelques secondes.
Son cœur tendre se mit à battre plus vite sous l'effet de la culpabilité, et elle allait se confondre en excuses catastrophées - "le Chineur n'est pas un journal à prendre au sérieux, ce ne sont que des mensonges débités pour remplir leurs encarts" - lorsque le visage de Sapphire sembla s'apaiser quelque peu.
Comment avait-elle pu être aussi insensible ? Sapphire était si douce et si discrète, si délicate avec tous, en toutes circonstances, qu'aviver sa peine de cœur était en soi un acte réellement odieux. Évidemment, cette dernière ne lui ferait pas sentir à quel point sa conduite était impolie, mais Elia en avait cruellement conscience.
Leurs regards se croisèrent, et les mots que prononcèrent la lufkin blonde fit ciller la Sang-Pur. L'étonnement pu se lire sur son visage comme dans un livre, et Elia se garda de prononcer un mot, tandis que sa meilleure amie se confiait enfin.
C'était lui son amoureux si mystérieux ! Un joueur de Quidditch en prime : voilà qui était étonnant, mais pas si impossible. A l'université, tous les groupes se trouvaient brassés en permanence ; à chaque cours, dans chaque salle commune, dans chaque lieu de repos et de divertissement une discussion pouvait s'engager avec des inconnus, voir s'ouvrir des univers que l'on n'imaginait pas auparavant. Hungcalf était le lieu de toutes les cultures, de tous les savoirs magiques - et de toutes les possibilités.
- "Le Chineur ne dit pas souvent la vérité..."
Des mots à peine murmurés. La jeune fille ne voulait pas interrompre son amie dans ses difficiles confessions, et, doucement, elle saisit sa main, la pressant avec gentille pour que Sapphire sache qu'elle serait toujours là. En toutes circonstances.
Avec précaution, la Muller récupéra le parchemin, le déplia en silence avant d'en lire les quelques lignes.
Un léger frisson la prit - elle était ravie de la bonne fortune de son amie, enfin récompensée de sa gentillesse et de sa patience. Le reste n'était que détail : si Hermès l'aimait réellement, il saurait se montrer patient et tenace dans ses sentiments !
Un voile de joie passa dans les yeux de la Sang-Pur aux aveux de son interlocutrice. Elle était si heureuse pour elle qu'elle ne pouvait lui en vouloir de s'être montrée secrète. Cela était bien compréhensible, surtout venant de sa part. Le tout était maintenant de tâcher de concrétiser cette belle histoire...
- "Sapph... c'est merveilleux d'entendre cela. Je suis si, si heureuse pour toi, et sache que je suis persuadée que nous allons résoudre ce petit souci. Si tu veux, je pourrais t'aider à lui écrire. Si tu es honnête avec lui et qu'il éprouve des sentiments, alors il oubliera ce petit retardement. Tu n'as pas répondu à sa lettre, j'imagine...?"
Venant de Spaphire, cela ne l'étonnait pas : elle était un peu timide, elle avait parfois d'encouragement pour se dévoiler un peu.
- "Je suis persuadée que tu n'as pas tout gâché, Sapphire. Crois-moi."
Elle rêvait déjà d'une fin heureuse pour les deux tourtereaux. Ce serait un vrai conte de fée pour eux, et rien ne pouvait plus lui faire plaisir pour sa colocataire.
Son cœur tendre se mit à battre plus vite sous l'effet de la culpabilité, et elle allait se confondre en excuses catastrophées - "le Chineur n'est pas un journal à prendre au sérieux, ce ne sont que des mensonges débités pour remplir leurs encarts" - lorsque le visage de Sapphire sembla s'apaiser quelque peu.
Comment avait-elle pu être aussi insensible ? Sapphire était si douce et si discrète, si délicate avec tous, en toutes circonstances, qu'aviver sa peine de cœur était en soi un acte réellement odieux. Évidemment, cette dernière ne lui ferait pas sentir à quel point sa conduite était impolie, mais Elia en avait cruellement conscience.
Leurs regards se croisèrent, et les mots que prononcèrent la lufkin blonde fit ciller la Sang-Pur. L'étonnement pu se lire sur son visage comme dans un livre, et Elia se garda de prononcer un mot, tandis que sa meilleure amie se confiait enfin.
C'était lui son amoureux si mystérieux ! Un joueur de Quidditch en prime : voilà qui était étonnant, mais pas si impossible. A l'université, tous les groupes se trouvaient brassés en permanence ; à chaque cours, dans chaque salle commune, dans chaque lieu de repos et de divertissement une discussion pouvait s'engager avec des inconnus, voir s'ouvrir des univers que l'on n'imaginait pas auparavant. Hungcalf était le lieu de toutes les cultures, de tous les savoirs magiques - et de toutes les possibilités.
- "Le Chineur ne dit pas souvent la vérité..."
Des mots à peine murmurés. La jeune fille ne voulait pas interrompre son amie dans ses difficiles confessions, et, doucement, elle saisit sa main, la pressant avec gentille pour que Sapphire sache qu'elle serait toujours là. En toutes circonstances.
Avec précaution, la Muller récupéra le parchemin, le déplia en silence avant d'en lire les quelques lignes.
Un léger frisson la prit - elle était ravie de la bonne fortune de son amie, enfin récompensée de sa gentillesse et de sa patience. Le reste n'était que détail : si Hermès l'aimait réellement, il saurait se montrer patient et tenace dans ses sentiments !
Un voile de joie passa dans les yeux de la Sang-Pur aux aveux de son interlocutrice. Elle était si heureuse pour elle qu'elle ne pouvait lui en vouloir de s'être montrée secrète. Cela était bien compréhensible, surtout venant de sa part. Le tout était maintenant de tâcher de concrétiser cette belle histoire...
- "Sapph... c'est merveilleux d'entendre cela. Je suis si, si heureuse pour toi, et sache que je suis persuadée que nous allons résoudre ce petit souci. Si tu veux, je pourrais t'aider à lui écrire. Si tu es honnête avec lui et qu'il éprouve des sentiments, alors il oubliera ce petit retardement. Tu n'as pas répondu à sa lettre, j'imagine...?"
Venant de Spaphire, cela ne l'étonnait pas : elle était un peu timide, elle avait parfois d'encouragement pour se dévoiler un peu.
- "Je suis persuadée que tu n'as pas tout gâché, Sapphire. Crois-moi."
Elle rêvait déjà d'une fin heureuse pour les deux tourtereaux. Ce serait un vrai conte de fée pour eux, et rien ne pouvait plus lui faire plaisir pour sa colocataire.
- InvitéInvité
Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Ven 23 Fév 2018 - 16:38
This little light of ours ~
Pour la première fois en quinze ans d'amitié, Sapphire confiait à Elia qu'elle avait des sentiments pour un sorcier. Ce n'était jamais arrivé, malgré l'âge des amours naissantes qui avaient touché toutes les autres Serdaigle à l'époque, malgré le souhait pressant d'Elia d'entendre son amie lui parler d'un amoureux, malgré la cour de Giuseppe quelques années plus tôt. Les sorciers ne l'intéressaient pas, même si quelques-uns pouvaient parfois l'intimider ou l'intriguer. C'était toujours fugace, futile, vain. Sapphire n'aimait que les livres et les étoiles. Aujourd'hui pourtant, ses yeux s'illuminaient pour d'autres trésors. Un trésor connu parmi Hungcalf : Delacroix, le Faucon. La joie et la compassion de la jeune Muller étaient palpables même si elle essayait de se contenir pour ne pas brusquer l'Irlandaise. L'aveu était compliqué pour Sapphire. Elle se mettait à nu et se sentait vulnérable. Quelque part elle avait toujours espéré vivre ce moment un jour, tomber sous le charme d'une personne digne de ses sentiments, mais elle ne pensait que cela arrivera si vite et de cette façon. Dans tous les sens du terme, Hermès l'avait déstabilisé. Et c'était à la fois inconfortable et excitant. Sapph... c'est merveilleux d'entendre cela. La phrase d'Elia suffit à soulager la jeune architecte, qui ne put s'empêcher de la serrer dans ses bras. Je suis si, si heureuse pour toi, et sache que je suis persuadée que nous allons résoudre ce petit souci. En se mordant la lèvre inférieure pour calmer la vague d'euphorie qui la prenait, Sapphire relâcha son étreinte, ses mains toujours sur les bras de sa sœur de coeur. Merci. Ca me fait tellement bizarre de parler de ça, mais je dois enfin admettre ce que je ressens, pas vrai ? Sasha said I just had to try. He can't be wrong, can he ? Elia ne savait pas que Sapphire avait déjà dévoilé le nom de son mystérieux trésor à son frère. Ce n'était pas prévu, mais c'était arrivé. Fébrile, toujours partagée entre l'appréhension et l'excitation à ce sujet, la sorcière ne cessait de pousser de petits soupirs inquiets entre ses sourires complices avec Elia. Toujours prête à aider son amie, la future médicomage proposa de faire avancer les choses. Si tu veux, je pourrais t'aider à lui écrire. L'Irlandaise fit doucement non de la tête, sa chevelure dorée voletant au rythme du mouvement. Je ne pense pas lui écrire. J'ai essayé, des dizaines de fois, tu imagines bien, continua-t-elle avec un regard penaud à Elia. Mais soit c'est trop long et je me perds dans les détails de mes émotions, soit c'est trop formel… Je n'arrive pas à me concentrer sur une lettre, et puis je trouve ça un peu lâche. La conclusion à son raisonnement arrivait, mais elle l'angoissait un peu. Elle prit un instant avant de le dire. Je crois que le mieux ce serait que je lui parle directement... Ce sera plus impressionnant mais au moins je serai obligée de parler, et d'aller à l'essentiel.
Si tu es honnête avec lui et qu'il éprouve des sentiments, alors il oubliera ce petit retardement, affirma la Muller d'un ton positif. Tu crois ? Sa voix fut plus suppliante qu'elle n'aurait voulu. Elia venait de dire tout haut ce que son coeur chuchotait. J'espère. Avec un soupir de désarroi, elle se laissa tomber sur le coté, sur la couette, le regard perdu au plafond. Je me demande tout le temps ce qu'il ressent... Je veux dire, j'ai eu la sensation que quelque chose de spécial se passait entre nous, mais je pourrais très bien me faire des illusions toute seule, et il a quand même écrit que j'étais « importante » pour lui… Importante, moi, tu imagines ? Elle se désigna d'une main en relevant le visage vers sa meilleure amie. Il est très entouré et il n'a probablement aucun problème à trouver une cavalière pour un bal, et pourtant c'est moi qu'il trouve importante. Ce n'est pas rien. La lettre d'Hermès était très polie, et pour des personnes aux mœurs plus faciles, plus légères, plus crues, son message pouvait paraître austère, mais la réservée Sapphire mesurait très bien le sens des mots choisis par le Wright. Mais peut-être que ma réponse a enterré pour de bon le sentiment naissant qu'il avait pour moi ? Peut-être que ce sera trop tard, murmura-t-elle avec une moue chagrine.
La voix mesurée d'Elia calma un peu l'Irlandaise, qui consentit à se redresser pour reprendre la position assise du début. Tu n'as pas répondu à sa lettre, j'imagine...? Je suis persuadée que tu n'as pas tout gâché, Sapphire. Crois-moi. La question fit grimacer la blonde, qui avoua d'un air coupable. Si… Elle ouvrit ses mains dans un geste de défense. Je n'allais pas ignorer sa lettre ! Dépitée au souvenir de ce qu'elle avait écrit, elle résuma son parchemin à la Muller. J'ai répondu un truc hyper poli, impersonnel, lui disant que j'étais désolée mais que j'allais déjà au bal avec quelqu'un. Sapphire s'était dit qu'il était cruel d'être aussi froide, mais elle n'avait pas pu se défaire des bonnes manières. Désespérée par ses mauvaises décisions, elle se passa les mains sur le visage. Tu vois, c'est pour ça que je ne veux plus lui écrire. En face à face je serai extrêmement nerveuse mais si je suis nulle avec les mots je peux toujours essayer de me rattraper directement… Même si elle n'osait pas le formuler, par pudeur, elle se disait aussi que ses yeux parleraient pour elle. Ce serait de toute façon plus personnel et vivant qu'un parchemin.
Si tu es honnête avec lui et qu'il éprouve des sentiments, alors il oubliera ce petit retardement, affirma la Muller d'un ton positif. Tu crois ? Sa voix fut plus suppliante qu'elle n'aurait voulu. Elia venait de dire tout haut ce que son coeur chuchotait. J'espère. Avec un soupir de désarroi, elle se laissa tomber sur le coté, sur la couette, le regard perdu au plafond. Je me demande tout le temps ce qu'il ressent... Je veux dire, j'ai eu la sensation que quelque chose de spécial se passait entre nous, mais je pourrais très bien me faire des illusions toute seule, et il a quand même écrit que j'étais « importante » pour lui… Importante, moi, tu imagines ? Elle se désigna d'une main en relevant le visage vers sa meilleure amie. Il est très entouré et il n'a probablement aucun problème à trouver une cavalière pour un bal, et pourtant c'est moi qu'il trouve importante. Ce n'est pas rien. La lettre d'Hermès était très polie, et pour des personnes aux mœurs plus faciles, plus légères, plus crues, son message pouvait paraître austère, mais la réservée Sapphire mesurait très bien le sens des mots choisis par le Wright. Mais peut-être que ma réponse a enterré pour de bon le sentiment naissant qu'il avait pour moi ? Peut-être que ce sera trop tard, murmura-t-elle avec une moue chagrine.
La voix mesurée d'Elia calma un peu l'Irlandaise, qui consentit à se redresser pour reprendre la position assise du début. Tu n'as pas répondu à sa lettre, j'imagine...? Je suis persuadée que tu n'as pas tout gâché, Sapphire. Crois-moi. La question fit grimacer la blonde, qui avoua d'un air coupable. Si… Elle ouvrit ses mains dans un geste de défense. Je n'allais pas ignorer sa lettre ! Dépitée au souvenir de ce qu'elle avait écrit, elle résuma son parchemin à la Muller. J'ai répondu un truc hyper poli, impersonnel, lui disant que j'étais désolée mais que j'allais déjà au bal avec quelqu'un. Sapphire s'était dit qu'il était cruel d'être aussi froide, mais elle n'avait pas pu se défaire des bonnes manières. Désespérée par ses mauvaises décisions, elle se passa les mains sur le visage. Tu vois, c'est pour ça que je ne veux plus lui écrire. En face à face je serai extrêmement nerveuse mais si je suis nulle avec les mots je peux toujours essayer de me rattraper directement… Même si elle n'osait pas le formuler, par pudeur, elle se disait aussi que ses yeux parleraient pour elle. Ce serait de toute façon plus personnel et vivant qu'un parchemin.
- InvitéInvité
Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Lun 26 Fév 2018 - 13:16
Sapphire avait toujours été douce et réservée, timide et studieuse, et Elia se sentait profondément touchée par ces merveilleuses confidences, qui n'avait pas souvent eu lieu au cours de leur longue amitié. Bien que cette relation ait toujours été empreinte de confiance, Elia respectait cette porte fermée, ce jardin intime qu'entretenait sa meilleure amie ; cela expliquait l'émotion qu'elle ressentait tout au long de cette conversation. Comme si leur amitié avait dépassé un stade, et qu'elles étaient devenues comme sœurs. Plus proches même - Elia sollicitait souvent des conseils de la sienne, un peu comme si cette dernière était sa mère.
Avec Sapphire, elle était sur un pied d'égalité malgré leurs différences d'âge, ce qui était vraiment agréable aux yeux de la jeune Lufkin.
Témoin de sa détresse, elle s'empara de la main de sa meilleure amie. Elia aurait tellement voulu la calmer, la rassurer comme son interlocutrice le faisait souvent ; aussi lui dédia t-elle son plus doux sourire, hochant lentement la tête alors que Sapphire lui demandait du soutien si expressément.
- "Bien sûr, tu dois admettre ce que tu ressens. Cela n'en est en rien honteux. Je dirais que c'est même très important. Accepter ce que l'on est, accepter ce que l'on désire, c'est le premier pas vers le soulagement."
Une sage parole de sa soeur, que la jeune fille retrouvait sur ses lèvres, naturellement.
La dernière réponse de Sapphire la fit néanmoins grimacer. Ecrire une lettre en retour de celle d'Hermès était la base de la politesse, la Sang-Pur ne pouvait le nier ; mais les termes un peu secs, impersonnels, constituaient presque un obstacle. Parler au joueur de Quidditch était certainement la meilleure manière de résoudre les choses : mais l'important était de redonner confiance à son amie.
Elle ne pouvait pas gâcher un aussi joli sentiment - et l'envie de l'aider était si forte que la demoiselle se sentait pousser des ailes. Que n'aurait-elle pas donné à la cadette McBee !
- "Sapph', je t'assure que rien n'est perdu. Il devait se douter que tu ne pouvais pas laisser ton partenaire de danse si près de la date du Bal : cela aurait été grossier de ta part, et tu n'es jamais grossière. Alors nous allons faire en sorte de trouver une occasion pour que vous puissiez vous parler. Tu pourras simplement lui dire que tu avais fait une promesse et que tu ne pouvais plus t'en dédire. Bref, tu lui raconteras la vérité, et ... je suis sûre que lui aussi aura à te parler."
Elia marqua un temps d'arrêt. Comment provoquer la rencontre ? C'était un sujet délicat... Il ne fallait pas que cela soit trop voyant, mais il fallait tout de même attirer Hermès pour que Sapphire puisse lui parler.
- "On pourrait organiser une rencontre, sous la forme d'un poème, ou d'un cadeau. Quelque chose de romantique. Qu'est-ce que tu en penses ? et puis je pourrais aménager un coin du parc, pour la soirée. Tu sais, avec des guirlandes dorées et ... de la poudre brillante qui tomberait du ciel... Ce serait magnifique, fais-moi confiance !"
Son âme naïve s'emballait pour sa compagne, rêvant déjà d'une merveilleuse romance, suivi par un beau mariage, digne des plus beaux romans...
Avec Sapphire, elle était sur un pied d'égalité malgré leurs différences d'âge, ce qui était vraiment agréable aux yeux de la jeune Lufkin.
Témoin de sa détresse, elle s'empara de la main de sa meilleure amie. Elia aurait tellement voulu la calmer, la rassurer comme son interlocutrice le faisait souvent ; aussi lui dédia t-elle son plus doux sourire, hochant lentement la tête alors que Sapphire lui demandait du soutien si expressément.
- "Bien sûr, tu dois admettre ce que tu ressens. Cela n'en est en rien honteux. Je dirais que c'est même très important. Accepter ce que l'on est, accepter ce que l'on désire, c'est le premier pas vers le soulagement."
Une sage parole de sa soeur, que la jeune fille retrouvait sur ses lèvres, naturellement.
La dernière réponse de Sapphire la fit néanmoins grimacer. Ecrire une lettre en retour de celle d'Hermès était la base de la politesse, la Sang-Pur ne pouvait le nier ; mais les termes un peu secs, impersonnels, constituaient presque un obstacle. Parler au joueur de Quidditch était certainement la meilleure manière de résoudre les choses : mais l'important était de redonner confiance à son amie.
Elle ne pouvait pas gâcher un aussi joli sentiment - et l'envie de l'aider était si forte que la demoiselle se sentait pousser des ailes. Que n'aurait-elle pas donné à la cadette McBee !
- "Sapph', je t'assure que rien n'est perdu. Il devait se douter que tu ne pouvais pas laisser ton partenaire de danse si près de la date du Bal : cela aurait été grossier de ta part, et tu n'es jamais grossière. Alors nous allons faire en sorte de trouver une occasion pour que vous puissiez vous parler. Tu pourras simplement lui dire que tu avais fait une promesse et que tu ne pouvais plus t'en dédire. Bref, tu lui raconteras la vérité, et ... je suis sûre que lui aussi aura à te parler."
Elia marqua un temps d'arrêt. Comment provoquer la rencontre ? C'était un sujet délicat... Il ne fallait pas que cela soit trop voyant, mais il fallait tout de même attirer Hermès pour que Sapphire puisse lui parler.
- "On pourrait organiser une rencontre, sous la forme d'un poème, ou d'un cadeau. Quelque chose de romantique. Qu'est-ce que tu en penses ? et puis je pourrais aménager un coin du parc, pour la soirée. Tu sais, avec des guirlandes dorées et ... de la poudre brillante qui tomberait du ciel... Ce serait magnifique, fais-moi confiance !"
Son âme naïve s'emballait pour sa compagne, rêvant déjà d'une merveilleuse romance, suivi par un beau mariage, digne des plus beaux romans...
- InvitéInvité
Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Lun 5 Mar 2018 - 10:03
This little light of ours ~
Sapph', je t'assure que rien n'est perdu. Comme toujours, parler à Elia faisait un bien fou. Elle faisait toujours tout pour remonter le moral de Sapphire, pour apaiser ses craintes, pour lui rendre le sourire. La jeune McBee ne comprenait pas le mal que les gens pouvaient dire sur les Muller alors qu'Elia et Sasha faisaient partie des personnes qui lui apportaient le plus d'amour, et ce depuis une décennie. Il devait se douter que tu ne pouvais pas laisser ton partenaire de danse si près de la date du Bal : cela aurait été grossier de ta part, et tu n'es jamais grossière. C'était vrai. L'Irlandaise veillait toujours à se montrer polie avec les autres. Les convenances existaient pour une raison. Elle ne voulait pas agir n'importe comment, surtout si cela concernait une éventuelle histoire amoureuse. Si elle était en train de vivre les premiers moments de sa première et unique relation sentimentale, hors de question d'y faire de faux pas. Ce qui restait incertain, c'était l'opinion d'Hermès à ce sujet. Avait-il compris, comme le sous-entendait Elia ? Ou avait-il interprété le message comme un rejet ? Sapphire avait imaginé tant de scénarii possibles qu'elle ne savait plus du tout quoi en penser. Elle conclut qu'il était inutile d'y réfléchir davantage. C'était fait, et ressasser n'y changerait rien. Tu as raison, je suppose, souffla-t-elle à son amie. Au fond, elle n'en avait aucune idée mais elle se sentait suffisamment apaisée pour clore le sujet. Finalement, elle avait juste besoin de se confier. C'était si libérateur et relaxant ! La sorcière se demanda pourquoi elle ne le faisait pas davantage. Elia ne la jugerait jamais.
Soulagée d'avoir ouvert son coeur à la bonne personne, la blonde se laissa de nouveau tomber sur le lit, la tête dans un oreiller moelleux. Se souvenant du café apporté par la Muller, elle le récupéra d'un coup de baguette et le but tandis qu'Elia continuait à réfléchir. Alors nous allons faire en sorte de trouver une occasion pour que vous puissiez vous parler. Tu pourras simplement lui dire que tu avais fait une promesse et que tu ne pouvais plus t'en dédire. Bref, tu lui raconteras la vérité, et ... je suis sûre que lui aussi aura à te parler. La perspective d'une nouvelle rencontre produisait toujours le même effet : des papillons dans le ventre, entre excitation et frayeur. Elle imaginait tour à tour qu'il lui disait avoir des sentiments pour elle, ou qu'il lui disait qu'il ne voulait plus la revoir. Pleine d'émotions et de rêveries, Sapphire soupira. On pourrait organiser une rencontre, sous la forme d'un poème, ou d'un cadeau. Quelque chose de romantique. Qu'est-ce que tu en penses ? La sorcière répondit avec une petite moue. Je ne sais pas trop… Ce n'est pas un peu prématuré ? Elle ne voulait pas quelque chose de trop formel, de trop organisé. Sa rencontre avec Hermès était sous le signe de l'imprévu : jamais elle n'aurait imaginé tomber amoureuse d'un joueur de Quidditch. Il fallait que la suite garde un côté naturel et imprévisible.
Et puis je pourrais aménager un coin du parc, pour la soirée. Tu sais, avec des guirlandes dorées et ... de la poudre brillante qui tomberait du ciel... Ce serait magnifique, fais-moi confiance ! En riant, la jeune McBee tira sur la manche d'Elia comme pour la retenir de s'envoler. Haha Elia, redescends sur terre ! Tu es trop mignonne avec tes idées. Si je t'écoutais tu serais déjà en train de planifier notre mariage. Les yeux bleus se fixèrent dans ceux de la Muller : c'était totalement son genre. Ne va pas si vite. L'occasion se présentera et quand elle sera là j'irai lui parler. Je ne me défilerai pas. Sapphire hocha la tête pour appuyer sa décision, brusquement très sûre d'elle. Et quelle que soit l'issue, on saura enfin si tu peux prévoir une soirée romantique ou non. Elle déposa sa tasse vide sur sa table de chevet et se leva pour embrasser sa sœur de coeur. En attendant, on a des cours à suivre. Au travail ! Elle rangea la lettre d'Hermès dans son livre et ouvrit l'armoire pour trouver de quoi s'habiller. Hors de question d'arriver en retard en classe !
Soulagée d'avoir ouvert son coeur à la bonne personne, la blonde se laissa de nouveau tomber sur le lit, la tête dans un oreiller moelleux. Se souvenant du café apporté par la Muller, elle le récupéra d'un coup de baguette et le but tandis qu'Elia continuait à réfléchir. Alors nous allons faire en sorte de trouver une occasion pour que vous puissiez vous parler. Tu pourras simplement lui dire que tu avais fait une promesse et que tu ne pouvais plus t'en dédire. Bref, tu lui raconteras la vérité, et ... je suis sûre que lui aussi aura à te parler. La perspective d'une nouvelle rencontre produisait toujours le même effet : des papillons dans le ventre, entre excitation et frayeur. Elle imaginait tour à tour qu'il lui disait avoir des sentiments pour elle, ou qu'il lui disait qu'il ne voulait plus la revoir. Pleine d'émotions et de rêveries, Sapphire soupira. On pourrait organiser une rencontre, sous la forme d'un poème, ou d'un cadeau. Quelque chose de romantique. Qu'est-ce que tu en penses ? La sorcière répondit avec une petite moue. Je ne sais pas trop… Ce n'est pas un peu prématuré ? Elle ne voulait pas quelque chose de trop formel, de trop organisé. Sa rencontre avec Hermès était sous le signe de l'imprévu : jamais elle n'aurait imaginé tomber amoureuse d'un joueur de Quidditch. Il fallait que la suite garde un côté naturel et imprévisible.
Et puis je pourrais aménager un coin du parc, pour la soirée. Tu sais, avec des guirlandes dorées et ... de la poudre brillante qui tomberait du ciel... Ce serait magnifique, fais-moi confiance ! En riant, la jeune McBee tira sur la manche d'Elia comme pour la retenir de s'envoler. Haha Elia, redescends sur terre ! Tu es trop mignonne avec tes idées. Si je t'écoutais tu serais déjà en train de planifier notre mariage. Les yeux bleus se fixèrent dans ceux de la Muller : c'était totalement son genre. Ne va pas si vite. L'occasion se présentera et quand elle sera là j'irai lui parler. Je ne me défilerai pas. Sapphire hocha la tête pour appuyer sa décision, brusquement très sûre d'elle. Et quelle que soit l'issue, on saura enfin si tu peux prévoir une soirée romantique ou non. Elle déposa sa tasse vide sur sa table de chevet et se leva pour embrasser sa sœur de coeur. En attendant, on a des cours à suivre. Au travail ! Elle rangea la lettre d'Hermès dans son livre et ouvrit l'armoire pour trouver de quoi s'habiller. Hors de question d'arriver en retard en classe !
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Des rumeurs et de la gueule de bois...
Sam 11 Aoû 2018 - 19:00
▬ Sujet archivé suite à la disparition d'un des participants ▬
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