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young gods ㄨ lya (terminé)
Lun 26 Fév 2018 - 23:53
young gods
lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
L'agitation dans l'air était palpable. J'aimais cette ambiance de pré-concert, le monde qui s'agite derrière les rideaux et le public qui attend impatiemment de l'autre côté de la scène. Je n'étais jamais réellement stressé à ce moment-là, comme pouvaient l'être d'autres musiciens. En réalité, je ne stressais pas souvent, faut le dire. On assurait toujours aux répétitions, et chaque concert jusqu'à maintenant s'était déroulé de manière impec'. Y avait aucune raison pour que ça commence à changer. Je me fraye un chemin en coulisse, pour aller m'installer derrière la batterie. Avec les gars, on est des habitués des lieux. Le Vampire's Night aime attirer les étudiants et les Wicked and Divine ont réussi à se construire une petite réputation dans la population estudiantine d'Inverness. Alors, quand on jouait, des gens se ramenaient, et les vampires de proprios nous laissaient donc jouer. C'était tout bénéf. Et ça arrivait régulièrement. Ces concerts étaient comme un exutoire pour moi. Un bon moyen d'évacuer la pression du quotidien, de me vider la tête, de vivre pleinement un moment de musique pur, de partage avec mes potes ainsi qu'avec le public. Dernièrement, on comptait une nouvelle recrue dans la bande. Une fille, Penelope. Je dois avouer que ça apporte un petit plus à notre vibe, c'est pas plus mal. C'est notre première représentation en public tous ensemble alors, la pression est un peu plus élevée. La meuf exulte littéralement des ondes de nervosité et je prends une dernière gorgée de ma bière avant de monter sur scène. Damn. C'est pas aujourd'hui que je vais commencer à être nerveux avant le show.
Je me place sur mon tabouret, derrière ma batterie. Mes baguettes trouvent bien vite leur place habituelle entre mes doigts. J’exécute une figure agile entre ceux-ci avant de tester les percussions face à moi, puis, les pédales. C'est good. J'suis prêt. Plus qu'à attendre que le reste de la troupe se mette en place. Ils me rejoignent peu de temps après. Stew, la Gencive, Fifi et Penny au chant. Nickel. J'annonce la cadence alors que les rideaux sont levés et que la musique se met en place. Doucement, pour commencer. Notre début est accueilli par l’effervescence des Diviners, nos fans, toujours menés par Ilyana. Je lui adresse un sourire en coin puis me concentre sur ma batterie, les accords joués par les autres, les voix de chanteurs et je me perds ainsi pendant plusieurs chansons d'affilée.
Mon regard s'attarde parfois sur la foule, j'apprécie que le public soit dedans, d'en voir certains sautiller ou d'autres danser, d'autres même reprendre les paroles. C'est vraiment kiffant. La chaleur est exaltante sur scène, entre les projecteurs et l'effort physique demandé par l'instrument, mais je prends mon pied. Un geste dans la foule finit par accrocher mon attention. Une blonde est en train de me faire signe, un sourire aux lèvres. Pas n'importe laquelle, il s'agit de Lya. Je lui rends son sourire, surpris qu'elle soit là ce soir. Aux dernières nouvelles, la dernière fois qu'on s'est vu, on a de nouveau finit par s'engueuler. Ne me demande pas pourquoi, je saurais pas dire, y a toujours une raison x ou y avec Lya. Bon, c'est que c'était pas si grave que ça, si elle est là ce soir, et je dois dire que je suis content qu'elle soit venue nous voir. La deuxième fois que je relève le regard, elle est en train de discuter avec un mec random qui passait par là. Ok, normal. La troisième fois, qui c'est que je vois pas en train de se trémousser collé serré avec môsieur l'inconnu. Je plisse les yeux devant la scène. What the fuck ? Et où est-ce qu'il est en train de poser ses mains là, lui ? Je reviens au moment présent et à ce que je suis en train de faire quand je ressens le regard persistant de la Gencive. Oh putain. J'étais en train de faire n'importe quoi avec mes percussions. Je me reprends vite fait et décroche mes yeux de ce que peut bien faire la Wright. Je joue, c'est le plus important, je m'en fous de ce qu'elle peut bien faire. N'empêche que je suis plus dedans. Si elle s'est placée en plein milieu de la salle et qu'elle m'a fait signe avant, c'est pas pour rien. Quelle garce.
Le concert touchait à sa fin de toute façon, et après un dernier morceau et les applaudissements de rigueur, on laisse notre place à un autre groupe. La Gencive m'intercepte en coulisse, me saisissant par le bras, sourcils froncés. « Tu nous as fait quoi là, Nigel ? » « Oh, casse pas les couilles », que je lui rétorque en me dégageant. Je m'empresse de quitter les coulisses et de me réfugier dans la black room, parce que j'ai pas envie d'entendre ce que les autres ont à dire. Je me suis ridiculisé pour que dalle et j'ai la haine contre moi et contre elle. Visiblement, notre dernière dispute était plus virulente que je ne le pensais.
Je me place sur mon tabouret, derrière ma batterie. Mes baguettes trouvent bien vite leur place habituelle entre mes doigts. J’exécute une figure agile entre ceux-ci avant de tester les percussions face à moi, puis, les pédales. C'est good. J'suis prêt. Plus qu'à attendre que le reste de la troupe se mette en place. Ils me rejoignent peu de temps après. Stew, la Gencive, Fifi et Penny au chant. Nickel. J'annonce la cadence alors que les rideaux sont levés et que la musique se met en place. Doucement, pour commencer. Notre début est accueilli par l’effervescence des Diviners, nos fans, toujours menés par Ilyana. Je lui adresse un sourire en coin puis me concentre sur ma batterie, les accords joués par les autres, les voix de chanteurs et je me perds ainsi pendant plusieurs chansons d'affilée.
Mon regard s'attarde parfois sur la foule, j'apprécie que le public soit dedans, d'en voir certains sautiller ou d'autres danser, d'autres même reprendre les paroles. C'est vraiment kiffant. La chaleur est exaltante sur scène, entre les projecteurs et l'effort physique demandé par l'instrument, mais je prends mon pied. Un geste dans la foule finit par accrocher mon attention. Une blonde est en train de me faire signe, un sourire aux lèvres. Pas n'importe laquelle, il s'agit de Lya. Je lui rends son sourire, surpris qu'elle soit là ce soir. Aux dernières nouvelles, la dernière fois qu'on s'est vu, on a de nouveau finit par s'engueuler. Ne me demande pas pourquoi, je saurais pas dire, y a toujours une raison x ou y avec Lya. Bon, c'est que c'était pas si grave que ça, si elle est là ce soir, et je dois dire que je suis content qu'elle soit venue nous voir. La deuxième fois que je relève le regard, elle est en train de discuter avec un mec random qui passait par là. Ok, normal. La troisième fois, qui c'est que je vois pas en train de se trémousser collé serré avec môsieur l'inconnu. Je plisse les yeux devant la scène. What the fuck ? Et où est-ce qu'il est en train de poser ses mains là, lui ? Je reviens au moment présent et à ce que je suis en train de faire quand je ressens le regard persistant de la Gencive. Oh putain. J'étais en train de faire n'importe quoi avec mes percussions. Je me reprends vite fait et décroche mes yeux de ce que peut bien faire la Wright. Je joue, c'est le plus important, je m'en fous de ce qu'elle peut bien faire. N'empêche que je suis plus dedans. Si elle s'est placée en plein milieu de la salle et qu'elle m'a fait signe avant, c'est pas pour rien. Quelle garce.
Le concert touchait à sa fin de toute façon, et après un dernier morceau et les applaudissements de rigueur, on laisse notre place à un autre groupe. La Gencive m'intercepte en coulisse, me saisissant par le bras, sourcils froncés. « Tu nous as fait quoi là, Nigel ? » « Oh, casse pas les couilles », que je lui rétorque en me dégageant. Je m'empresse de quitter les coulisses et de me réfugier dans la black room, parce que j'ai pas envie d'entendre ce que les autres ont à dire. Je me suis ridiculisé pour que dalle et j'ai la haine contre moi et contre elle. Visiblement, notre dernière dispute était plus virulente que je ne le pensais.
Made by Neon Demon
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Re: young gods ㄨ lya (terminé)
Mar 27 Fév 2018 - 19:25
young gods
lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
Je m'exile dans la black room en laissant les autres ensemble, profiter de l'exaltation des fans et de l'ambiance post adrénaline d'après concert. Moi, j'ai pas très envie d'en profiter, je trouve que j'ai été naze sur la fin et j'ai juste envie de rager dans mon coin. Évidemment c'est bien ma veine, la pièce, généralement réservée aux couples qui souhaitaient passer au niveau supérieur sans s'encombrer de la foule du club, était déjà occupée. Dammit. Je répère les occupants, deux corps entrelacés, la fille littéralement suspendue au cou de son partenaire. Il me suffit d'un simple regard pour identifier la fille en question. Bah oui. Bien sûr. Évidemment que c'est elle. Qui d'autre ? Je soupire intérieurement, alors qu'elle me remarque. Trop tard pour filer en douce, maintenant. J'aurais préféré l'éviter, elle aussi, après tout ça. « Oups, je pense que nous ne sommes pas seuls… Tu veux bien aller nous chercher un verre sweetheart ? Je te rejoins dans cinq minutes. » La situation l'amuse, je le vois bien. Elle est radieuse alors qu'elle dépose un baiser sur les lèvres de ce mec, qui la suit au doigt et à l'oeil et passe près de moi pour franchir la porte et retourner dans l'ambiance du bar. Je le suis des yeux en mode chien de chasse. En temps normal, j'aurais cherché à foutre la merde d'une manière ou d'une autre. Soit en mettant la honte à Lya, soit en m'en prenant directement à la tête d'abruti qui venait de nous laisser. Mais ça lui aurait fait trop plaisir. Alors je décide de refréner mes instincts primitifs. Il est pas question que je lui donne deux fois raisons dans la même soirée. J'arrive pas à retenir, cependant, un « Goodbye sweetheart » de franchir mes lippes. Et bon voyage.
Je me retrouve bien vite seul à seule avec la Wright. Elle se rapproche de moi, son air des mauvais coups clairement affiché sur son visage d'ange. Je m'humecte la lèvre inférieure en la regardant, partagé entre l'envie de l'envoyer balader et celle de tout oublier, mais elle remet vite les pendules à l'heure. Elle a clairement décidé de me faire chier, ce soir. « Jolie performance Rutherford. T’as pas pris le temps d’aller faire un bain de foule, c’est dommage et j’en connais qui doivent être déçues. » « T'en fais donc pas, Smith. Tu sais bien que j'arrive toujours à me faire pardonner, d'une manière ou d'une autre. » Ce qui était pas totalement faux. Et peu importe ce qu'elle avait exactement contre moi maintenant... Je suis persuadé que ça passera vite.
Lya fouille dans son sac pour en sortir une bouteille, de laquelle elle prend une gorgée. C'était le plan typique des étudiants d'emmener les bouteilles de before en soirée pour continuer à cuver sans frais. Elle tangue, avant de me tendre la bouteille comme un calumet de la paix. La blonde est déjà bourrée, comme elle est là. Et bien... J'ai plus qu'à rattraper mon retard. « Tu me connais bien », je lui rétorque en prenant le récipient de ses doigts. Après l'effort de la scène, je crevais effectivement de soif. Par habitude, je prends une longue gorgée, mais l'alcool ne me désaltère pas vraiment, se contente de m'arracher une grimace de déglutition. Pourtant, je décide d'en reprendre une deuxième, avant de la suivre jusqu'aux canapés de cuir sur lesquels se sont probablement passés des choses pas très catholiques. Je reste debout face à elle, balance la flasque dans le canapé alors qu'elle me demande si j'ai du feu. « Quelle question. » J'ai toujours du feu. Entre mon briquet et l'anneau troué pour ouvrir des capsules que je porte toujours à mon pouce, je suis toujours paré en cas de fête improvisée.
Mes doigts se tendent vers les lèvres de Lya pour récupérer la cigarette qu'elle vient d'y glisser. Je la porte aux miennes, sors mon briquet, embrase le bout et tire une latte pour lancer la consumation de la clope. La fumée ressort en de longues arabesques de mes narines. Je finis par me poser sur le canapé à côté d'elle, sans mesurer la distance réglementaire de l'espace personnel. On a passé ce stade-là depuis longtemps. Mon bras posé sur le dossier derrière elle, la sèche quitte mes lippes pour retrouver les siennes. « Madame est servie », j'ajoute, en reprenant la flasque. J'en prends de nouveau une gorgée puis la pose sur une table, face à nous. Mon visage se retourne vers elle, l'observant dans la semi-obscurité de la pièce. « Alors... Qu'est-ce qui t'amène ici, ce soir ? Je pensais que tu ne voulais plus entendre joueur les W&D. » Mon ton est réellement curieux, aucune intention de ma part de relancer les hostilités. Mais j'ai ce besoin viscéral de savoir pourquoi elle s'est comportée de la sorte. Oh, Lya n'était pas une enfant de chœur. Mais elle savait que les concerts, c'était sacré. On était pas censé y toucher. Et j'avais l'intime conviction que si je ne lui demandais pas, elle ne dirait rien. Elles sont comme ça, les femmes. Elles pensent toujours que vous savez pertinnement pourquoi elles agissent d'une certaine manière. Alors que... Absolutely not.
À ce moment-là, avant qu'elle n'ait pu répondre, la porte glisse une nouvelle fois sur ses gonds, pour laisser passer la tête de l'autre sweetheart de mes deux. Un verre dans chaque main, il interpelle Lya, les sourcils légèrement froncés. C'est que j'ai toujours mon bras posé nonchalamment derrière elle et que je ne vais pas me reculer simplement parce qu'il est là. Je l'observe, puis lance un coup d’œil à Lya, pour voir ce qu'elle va faire. Le suivre ou rester en ma compagnie. En tout cas, je serai bien vite fixé sur ses intentions.
Je me retrouve bien vite seul à seule avec la Wright. Elle se rapproche de moi, son air des mauvais coups clairement affiché sur son visage d'ange. Je m'humecte la lèvre inférieure en la regardant, partagé entre l'envie de l'envoyer balader et celle de tout oublier, mais elle remet vite les pendules à l'heure. Elle a clairement décidé de me faire chier, ce soir. « Jolie performance Rutherford. T’as pas pris le temps d’aller faire un bain de foule, c’est dommage et j’en connais qui doivent être déçues. » « T'en fais donc pas, Smith. Tu sais bien que j'arrive toujours à me faire pardonner, d'une manière ou d'une autre. » Ce qui était pas totalement faux. Et peu importe ce qu'elle avait exactement contre moi maintenant... Je suis persuadé que ça passera vite.
Lya fouille dans son sac pour en sortir une bouteille, de laquelle elle prend une gorgée. C'était le plan typique des étudiants d'emmener les bouteilles de before en soirée pour continuer à cuver sans frais. Elle tangue, avant de me tendre la bouteille comme un calumet de la paix. La blonde est déjà bourrée, comme elle est là. Et bien... J'ai plus qu'à rattraper mon retard. « Tu me connais bien », je lui rétorque en prenant le récipient de ses doigts. Après l'effort de la scène, je crevais effectivement de soif. Par habitude, je prends une longue gorgée, mais l'alcool ne me désaltère pas vraiment, se contente de m'arracher une grimace de déglutition. Pourtant, je décide d'en reprendre une deuxième, avant de la suivre jusqu'aux canapés de cuir sur lesquels se sont probablement passés des choses pas très catholiques. Je reste debout face à elle, balance la flasque dans le canapé alors qu'elle me demande si j'ai du feu. « Quelle question. » J'ai toujours du feu. Entre mon briquet et l'anneau troué pour ouvrir des capsules que je porte toujours à mon pouce, je suis toujours paré en cas de fête improvisée.
Mes doigts se tendent vers les lèvres de Lya pour récupérer la cigarette qu'elle vient d'y glisser. Je la porte aux miennes, sors mon briquet, embrase le bout et tire une latte pour lancer la consumation de la clope. La fumée ressort en de longues arabesques de mes narines. Je finis par me poser sur le canapé à côté d'elle, sans mesurer la distance réglementaire de l'espace personnel. On a passé ce stade-là depuis longtemps. Mon bras posé sur le dossier derrière elle, la sèche quitte mes lippes pour retrouver les siennes. « Madame est servie », j'ajoute, en reprenant la flasque. J'en prends de nouveau une gorgée puis la pose sur une table, face à nous. Mon visage se retourne vers elle, l'observant dans la semi-obscurité de la pièce. « Alors... Qu'est-ce qui t'amène ici, ce soir ? Je pensais que tu ne voulais plus entendre joueur les W&D. » Mon ton est réellement curieux, aucune intention de ma part de relancer les hostilités. Mais j'ai ce besoin viscéral de savoir pourquoi elle s'est comportée de la sorte. Oh, Lya n'était pas une enfant de chœur. Mais elle savait que les concerts, c'était sacré. On était pas censé y toucher. Et j'avais l'intime conviction que si je ne lui demandais pas, elle ne dirait rien. Elles sont comme ça, les femmes. Elles pensent toujours que vous savez pertinnement pourquoi elles agissent d'une certaine manière. Alors que... Absolutely not.
À ce moment-là, avant qu'elle n'ait pu répondre, la porte glisse une nouvelle fois sur ses gonds, pour laisser passer la tête de l'autre sweetheart de mes deux. Un verre dans chaque main, il interpelle Lya, les sourcils légèrement froncés. C'est que j'ai toujours mon bras posé nonchalamment derrière elle et que je ne vais pas me reculer simplement parce qu'il est là. Je l'observe, puis lance un coup d’œil à Lya, pour voir ce qu'elle va faire. Le suivre ou rester en ma compagnie. En tout cas, je serai bien vite fixé sur ses intentions.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: young gods ㄨ lya (terminé)
Mer 28 Fév 2018 - 21:30
young gods
lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
Nous sommes assis sur le canapé, nous partageant de temps en temps une taffe de la cigarette que j'ai allumé, quelques instants plus tôt. Mon bras est posé derrière elle, sur le dossier en cuir, et Lya ne tarde pas à laisser retomber sa nuque dessus, dans un geste naturel. Une relation de confiance a toujours existé entre nous, depuis l'époque où on s'est rencontré à l'orphelinat. Quand il m'arrive de repenser à cette époque, parfois, j'ai l'impression que c'était dans une autre vie. On a tellement grandi, depuis, tellement changé. Tu me diras, c'est normal. Et pourtant, regarde nous aujourd'hui. On est toujours là, toujours ensemble, l'un pour l'autre, même si elle m'insupporte souvent et probablement vice versa. Si on m'avait dit, il y a dix minutes de cela, que je serais collé serré dans la black room avec elle le soir-même, je l'aurais pas cru. Sur l'instant, j'avais juste eu envie de la trucider. Pourtant, maintenant, on en est là ; ça ne sert à rien qu'on se prenne la tête une nouvelle fois, du moins, c'est mon point de vue. Sans même y penser, mes doigts effleurent doucement son épaule dénudée ; mes doigts contre sa peau et nos visages baignés dans la fumée. Je finis tout de même par lui demander ce qu'elle fait là, ce soir. Ce n'est pas que je ne suis pas content de sa présence, mais bien étonné - aux dernières nouvelles, elle ne voulait plus nous voir. « Comme si... », commence-t-elle, alors que la musique du club augmente soudainement de volume tandis que la porte s'ouvre sur son acolyte, flanqué de deux verres. Naïf. En prime, il vient briser notre moment alors que j'avais envie de lui parler sérieusement, pour une fois. Le casse-couille par excellence.
Il interpelle Lya, alors qu'on a pas bougé d'un pouce et que j'en ai personnellement pas du tout l'intention. Il est pas content, le petit. Tristesse. Surtout que Lya ne fait rien pour arranger la situation et qu'elle se fiche ouvertement de sa poire. Je préfère ça... Jusqu'à ce qu'elle se lève pour aller le retrouver. Elle est pas sérieuse là, hein ? Elle va pas choisir l'autre pecnot plutôt que moi ? Non, c'est bon. Elle l'envoie balader, après avoir tout de même préciser qu'ils pourraient se retrouver plus tard. Hum. Sweetheart l'envoie paître à son tour, la traitant de garce. Mes doigts se crispent sur mon genou. Il se prend pour qui ? C'est moi qui la traite de garce, et elle, elle me traite de tête de con. C'comme ça. J'amorce un mouvement pour me lever, avant de me raviser. Nan, elle mérite pas que je déclenche une bagarre supplémentaire au Vampire Night's - je risquerais de plus pouvoir fréquenter la boîte, à force. De toute façon, il est déjà parti, et j'ai obtenu ce que je voulais sans lever le petit doigt. Lya reste avec moi.
« J’imagine que je l’ai cherché », me glisse-t-elle tout en revenant dans ma direction. J'hausse les épaules, sans chercher à nier. « Il a pas tort. » Elle reprend sa place, posant cette fois-ci sa tête contre mon épaule. Je la laisse faire, n'empêche que je ne me rapproche pas de moi-même. Je repense au fait qu'elle voulait revoir le gars, un peu plus tard dans la nuit. Putain. Pourquoi ça m'emmerde, en fait ? Parce que je m'en fous, donc je comprends pas. Non, c'est sûrement l'alcool qui commence à me monter à la tête. Elle fait ce qu'elle veut... Elle se fait qui elle veut. Nan ? « Où est ce qu'on en était ? Ah oui, tu sais bien que j’ai toujours aimé vos concert fais pas l’idiot Nigel... Et puis, j’avais envie de te voir, c’est pas une excuse suffisante ? » Elle se redresse finalement pour être à ma hauteur, on se retrouve nez à nez et mes yeux ne lâchent plus les siens. « Si... Mais tu n'as pas besoin de te trouver des excuses si tu veux me voir. » Que du contraire, même. On se voyait d'ailleurs la plupart du temps car on se croisait en soirée, sans vraiment plus. J'aurais aimé la croiser dans d'autres circonstances, aussi. Quand on est pas tous les deux bourrés. Puisque ça finit toujours par déraper. Et puisqu'on est déjà lancé, je reprends la flasque et une nouvelle gorgée. Elle est presque vide, et Lya ne semble pas vouloir lâcher l'affaire si facilement. « Si ça te dérange je peux ne plus venir. » Je fronce les sourcils, repose le contenant. « Hein ? ... Pourquoi tu dis ça ? » Mais c'est comme si je parlais dans le vent. « Je pense que je trouverais d’autres moyens de passer de bonnes soirées. » « Ah ouais ? » Et c'est reparti. Elle me met les nerfs et malgré ma bonne résolution de ne pas me prendre la tête, les mots sortent d'eux-mêmes. « Quoi, avec sweetheart peut-être ? Arrête tes conneries. » Je soupire, me met dos au canapé cette fois, m'éloignant d'elle par la même occasion. « Si tu avais envie de me voir pour me prendre la tête, c'est pas la peine, je te retiens pas Lya. » Entre la scène du dancefloor et maintenant ça, je comprenais pas. « Si t'as un truc à me dire vas-y, sinon l'autre doit pas être loin, tu peux toujours le rattraper. »
Il interpelle Lya, alors qu'on a pas bougé d'un pouce et que j'en ai personnellement pas du tout l'intention. Il est pas content, le petit. Tristesse. Surtout que Lya ne fait rien pour arranger la situation et qu'elle se fiche ouvertement de sa poire. Je préfère ça... Jusqu'à ce qu'elle se lève pour aller le retrouver. Elle est pas sérieuse là, hein ? Elle va pas choisir l'autre pecnot plutôt que moi ? Non, c'est bon. Elle l'envoie balader, après avoir tout de même préciser qu'ils pourraient se retrouver plus tard. Hum. Sweetheart l'envoie paître à son tour, la traitant de garce. Mes doigts se crispent sur mon genou. Il se prend pour qui ? C'est moi qui la traite de garce, et elle, elle me traite de tête de con. C'comme ça. J'amorce un mouvement pour me lever, avant de me raviser. Nan, elle mérite pas que je déclenche une bagarre supplémentaire au Vampire Night's - je risquerais de plus pouvoir fréquenter la boîte, à force. De toute façon, il est déjà parti, et j'ai obtenu ce que je voulais sans lever le petit doigt. Lya reste avec moi.
« J’imagine que je l’ai cherché », me glisse-t-elle tout en revenant dans ma direction. J'hausse les épaules, sans chercher à nier. « Il a pas tort. » Elle reprend sa place, posant cette fois-ci sa tête contre mon épaule. Je la laisse faire, n'empêche que je ne me rapproche pas de moi-même. Je repense au fait qu'elle voulait revoir le gars, un peu plus tard dans la nuit. Putain. Pourquoi ça m'emmerde, en fait ? Parce que je m'en fous, donc je comprends pas. Non, c'est sûrement l'alcool qui commence à me monter à la tête. Elle fait ce qu'elle veut... Elle se fait qui elle veut. Nan ? « Où est ce qu'on en était ? Ah oui, tu sais bien que j’ai toujours aimé vos concert fais pas l’idiot Nigel... Et puis, j’avais envie de te voir, c’est pas une excuse suffisante ? » Elle se redresse finalement pour être à ma hauteur, on se retrouve nez à nez et mes yeux ne lâchent plus les siens. « Si... Mais tu n'as pas besoin de te trouver des excuses si tu veux me voir. » Que du contraire, même. On se voyait d'ailleurs la plupart du temps car on se croisait en soirée, sans vraiment plus. J'aurais aimé la croiser dans d'autres circonstances, aussi. Quand on est pas tous les deux bourrés. Puisque ça finit toujours par déraper. Et puisqu'on est déjà lancé, je reprends la flasque et une nouvelle gorgée. Elle est presque vide, et Lya ne semble pas vouloir lâcher l'affaire si facilement. « Si ça te dérange je peux ne plus venir. » Je fronce les sourcils, repose le contenant. « Hein ? ... Pourquoi tu dis ça ? » Mais c'est comme si je parlais dans le vent. « Je pense que je trouverais d’autres moyens de passer de bonnes soirées. » « Ah ouais ? » Et c'est reparti. Elle me met les nerfs et malgré ma bonne résolution de ne pas me prendre la tête, les mots sortent d'eux-mêmes. « Quoi, avec sweetheart peut-être ? Arrête tes conneries. » Je soupire, me met dos au canapé cette fois, m'éloignant d'elle par la même occasion. « Si tu avais envie de me voir pour me prendre la tête, c'est pas la peine, je te retiens pas Lya. » Entre la scène du dancefloor et maintenant ça, je comprenais pas. « Si t'as un truc à me dire vas-y, sinon l'autre doit pas être loin, tu peux toujours le rattraper. »
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Re: young gods ㄨ lya (terminé)
Jeu 1 Mar 2018 - 1:08
young gods
lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
La situation nous a, une fois de plus, clairement échappé des mains. Tout ce que dit l'autre peut être mal interprété : à cause de notre passif commun, à cause de nos à priori, parce qu'on sait pas si, au final, l'autre veut juste nous taquiner ou réellement nous faire passer un message. Et j'en peux plus de ça, je peux pas supporter de la voir agir d'une certaine manière ou de l'entendre parler sans comprendre ce qu'elle me veut réellement, ou c'est moi qui deviens fou ? J'en sais rien. Putain, j'aurais pas du boire tout ça si vite. Mes pensées s'emmêlent et au final, je prends tout pour moi, je me dis qu'elle me cherche misère, comme on en a l'habitude. Alors je réponds de la seule manière que je sais faire avec elle ; je prétends que je m'en fous et je la renvoie d'où elle vient, en espérant dans un coin de ma tête qu'elle finira par refaire surface à un moment ou un autre. Qu'elle reviendra vers moi, comme d'habitude. Sauf qu'un jour, elle refera peut-être pas surface. Peut-être qu'un jour elle me laissera sans elle, et à ce moment-là, je pourrais que m'en mordre les doigts. Je peux pas la perdre. Et pour des conneries en plus.
Pourtant, j'entends mon cœur battre à mes tempes, c'est ça qu'on appelle être sanguin, réagir au quart de tour et ne réfléchir qu'après à ce qu'il vient de se passer. Et j'ai ça qu'avec elle. Y a que Lya pour provoquer ça en moi. Rien que de l'imaginer avec ce type, penser que ce qu'elle me dit se rattache à lui, ça m'énerve. J'essaye pas de savoir pourquoi maintenant, cependant, encore une fois, je suis pas assez sobre pour ça. Elle fronce les sourcils en m'entendant, fait mine de pas comprendre ma réaction. « Tu te fous de ma gueule ou quoi ? » Je décide de pas répondre. Dos au canapé, mes bras sur le dossier, je tourne la tête de l'autre côté pour pas avoir à affronter ses yeux accusateurs. Est-ce que j'ai l'air de rire, franchement ? « C’est quoi ça Nigel ? Tu me fais une crise de jalousie ou t’es juste de mauvaise humeur ? » Je m'étrangle à moitié après ses paroles que je trouve insensées, décide finalement de reporter mon attention sur elle. « Une crise de jalousie ? Parce que tu crois que je vais être jaloux de lui ? » Je pointe la porte d'un geste du bras, comme s'il était juste derrière celle-ci en train d'écouter la conversation. « Laisse-moi rire. Puis me parle pas de mon humeur, c'est ce que tu cherchais durant le concert, non ? Prétends pas le contraire Lya, je te connais assez. » Voilà que cette histoire arrive sur le tapis, également. Dans ma tête, j'avais le droit d'être blasé, fâché, offensant, parce qu'elle avait cherché à me pourrir ce moment et je le savais très bien.
Après que j'ai déblatéré tout ça, Lya se lève pour se placer devant moi, les pieds bien plantés dans le sol. Néanmoins, elle tangue, encore et toujours, et je darde sur elle un regard de défi. Je bouillonne intérieurement. Et pourtant, elle arrive à me faire fondre d'une simple phrase. « Tu veux que je me tire ? » J'ai le temps où elle termine ce qu'il restait dans la flasque à accorder à ma réflexion, mais je connais déjà ma réponse, elle est évidente. De nouveau, elle vacille, et je pose mes mains sur ses cuisses pour stopper ce mouvement de balancier. Et pour la retenir, par la même occasion. « Non. » Je lui dis simplement ça, d'un ton radouci, si bien qu'on pourrait penser que je suis bipolaire mais je m'en fous. La voir partir, c'est la dernière chose que je veux vraiment. Elle est debout et je suis toujours assis, la tête penchée pour pouvoir la regarder. « Bien sûr que non. » Tant pis si pour une fois je dis ce que je pense et je l'envoie pas balader. Je veux pas qu'elle m'échappe, encore. Mais Lya, elle en a encore sur le cœur, et faut que ça sorte. « Je suis sure qu’elles sont des dizaines à réclamer ta présence ça t’arrangerait peut être si tu veux peut être les rejoindre plus vite. » Je secoue la tête et finis par me lever pour être à sa hauteur. Mes mains suivent le mouvement, se posant cette fois sur sa taille. « Arrête avec ça... Je m'en fous. » Il faut quelques secondes à mon cerveau amorti par l'alcool pour comprendre ce qu'elle vient de dire et de potentiellement insinuer. Je ne peux empêcher un sourire fier de se glisser sur mes lèvres. Mes doigts se resserrent doucement contre l'étoffe de sa robe. « C'est peut-être bien toi qui es jalouse, au fond. »
Pourtant, j'entends mon cœur battre à mes tempes, c'est ça qu'on appelle être sanguin, réagir au quart de tour et ne réfléchir qu'après à ce qu'il vient de se passer. Et j'ai ça qu'avec elle. Y a que Lya pour provoquer ça en moi. Rien que de l'imaginer avec ce type, penser que ce qu'elle me dit se rattache à lui, ça m'énerve. J'essaye pas de savoir pourquoi maintenant, cependant, encore une fois, je suis pas assez sobre pour ça. Elle fronce les sourcils en m'entendant, fait mine de pas comprendre ma réaction. « Tu te fous de ma gueule ou quoi ? » Je décide de pas répondre. Dos au canapé, mes bras sur le dossier, je tourne la tête de l'autre côté pour pas avoir à affronter ses yeux accusateurs. Est-ce que j'ai l'air de rire, franchement ? « C’est quoi ça Nigel ? Tu me fais une crise de jalousie ou t’es juste de mauvaise humeur ? » Je m'étrangle à moitié après ses paroles que je trouve insensées, décide finalement de reporter mon attention sur elle. « Une crise de jalousie ? Parce que tu crois que je vais être jaloux de lui ? » Je pointe la porte d'un geste du bras, comme s'il était juste derrière celle-ci en train d'écouter la conversation. « Laisse-moi rire. Puis me parle pas de mon humeur, c'est ce que tu cherchais durant le concert, non ? Prétends pas le contraire Lya, je te connais assez. » Voilà que cette histoire arrive sur le tapis, également. Dans ma tête, j'avais le droit d'être blasé, fâché, offensant, parce qu'elle avait cherché à me pourrir ce moment et je le savais très bien.
Après que j'ai déblatéré tout ça, Lya se lève pour se placer devant moi, les pieds bien plantés dans le sol. Néanmoins, elle tangue, encore et toujours, et je darde sur elle un regard de défi. Je bouillonne intérieurement. Et pourtant, elle arrive à me faire fondre d'une simple phrase. « Tu veux que je me tire ? » J'ai le temps où elle termine ce qu'il restait dans la flasque à accorder à ma réflexion, mais je connais déjà ma réponse, elle est évidente. De nouveau, elle vacille, et je pose mes mains sur ses cuisses pour stopper ce mouvement de balancier. Et pour la retenir, par la même occasion. « Non. » Je lui dis simplement ça, d'un ton radouci, si bien qu'on pourrait penser que je suis bipolaire mais je m'en fous. La voir partir, c'est la dernière chose que je veux vraiment. Elle est debout et je suis toujours assis, la tête penchée pour pouvoir la regarder. « Bien sûr que non. » Tant pis si pour une fois je dis ce que je pense et je l'envoie pas balader. Je veux pas qu'elle m'échappe, encore. Mais Lya, elle en a encore sur le cœur, et faut que ça sorte. « Je suis sure qu’elles sont des dizaines à réclamer ta présence ça t’arrangerait peut être si tu veux peut être les rejoindre plus vite. » Je secoue la tête et finis par me lever pour être à sa hauteur. Mes mains suivent le mouvement, se posant cette fois sur sa taille. « Arrête avec ça... Je m'en fous. » Il faut quelques secondes à mon cerveau amorti par l'alcool pour comprendre ce qu'elle vient de dire et de potentiellement insinuer. Je ne peux empêcher un sourire fier de se glisser sur mes lèvres. Mes doigts se resserrent doucement contre l'étoffe de sa robe. « C'est peut-être bien toi qui es jalouse, au fond. »
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Re: young gods ㄨ lya (terminé)
Jeu 1 Mar 2018 - 19:14
young gods
lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
J'ai un petit air fier et supérieur sur le visage, alors que je pointe le fait que la jalousie émane d'elle plutôt que de moi. C'est vrai, quoi. Combien de fois elle a pas mentionné toutes ces prétendues filles qui n'attendent que moi, de l'autre côté de cette porte ? Cela semble la tracasser bien plus que moi. Je n'y avais d'ailleurs pas pensé, avant qu'elle n'en parle. Oui, sans doute que plusieurs questions ont été posées à Finnley et aux autres quant à savoir où je me trouvais, pourquoi j'étais pas avec eux, et probablement qu'ils auront pas la réponse, mais c'était pas important pour moi. À partir du moment où j'avais vu sa crinière de lionne depuis la scène, tout à l'heure, y avait plus qu'elle qui m'avait obnubilé l'esprit. Je crois que c'est pas normal de réagir de la sorte. Non, on réagit pas ainsi avec ses potes. Lya, mon amie d'enfance. Oui, c'est ça qu'elle était. « Moi ? Jalouse ? Mais de qui voyons sois pas idiot ! » « Des dizaines de filles qui m'attendent derrière la porte », je lui réponds tout simplement, en haussant les épaules, comme si c'était de la pure évidence. « Peut-être que tu devrais l'être », je rajoute, pour reprendre ses paroles d'un peu plus tôt, bien que mon ton est plus taquin que celui sur lequel elle m'a lancé ça. Ouais, c'est pas parce que je réponds pas de suite que j'ai pas entendu, que du contraire. « Dis pas de conneries Rutherford. » Je rajoute pas de couche, cette fois-ci, n'empêche que j'en pense pas moins. Elle vient m'ébouriffer les cheveux, et je me recule d'un air exaspéré par réflexe. Mes cheveux, c'est bien la seule partie de mon corps qui n'a jamais voulu coopérer. J'ai arrêté d'y prêter attention, depuis le temps, me contente de les modeler à peu près le matin. Et pourtant, c'est toujours là qu'elles vont y foutre les mains. Dammit. C'est un véritable aimant que j'ai sur le crâne. Mais je n'y pense plus dès que je sens ses doigts sur ma nuque, son corps qui se rapproche sous mes mains. Je n'ai pas le temps de réaliser que, soudainement, elle nous fait basculer de nouveau sur le canapé, sous ses éclats de rire. Je lâche un rire, moi aussi. Je sais pas si c'est le sien qui est contagieux, si c'est l'alcool qui m'habite toujours, mais je suis bien là tout de suite avec elle. Autant en profiter, tant que ça dure.
Je pose ma nuque sur l'appuie-tête, le visage tourné vers elle alors qu'elle s'étale de tout son long sur le canapé, sans aucune pudeur. Du Lya tout craché, quoi. Du bout des doigts, elle caresse mon bras, sachant pertinemment que je ne reste pas insensible à ce genre d'attention. Mon autre main est, quant à elle, distraitement posée sur ses jambes. Mon index rentre en contact avec une petite épaisseur sur son genou. Je n'ai même pas besoin de regarder pour savoir ce que c'est. Un souvenir de notre temps au Sacré Cœur, de certaines de nos frasques qui ont laissé des cicatrices après des chutes et des éclats de rire. Mon attention est braquée sur ce souvenir, sans que je ne la quitte des yeux. Je constate ses cheveux dispersés sans ordre autour de son visage, ses grands yeux rieurs et son sourire des mauvais coups ; son collier, qui se perd dans son décolleté. Je crois qu'elle doit remarquer ma manière de l'observer - après tout, je ne suis pas vraiment discret - puisqu'elle me sort : « Avoue que tu peux pas te passer de moi ? » Je secoue imperceptiblement la tête, comme si la remarque m'amusait. Si elle veut jouer, elle a trouvé le partenaire idéal. Mine de rien, je fais remonter ma main le long de sa jambe, glisse mes doigts sous la couture de sa robe, déjà remontée. Je me penche sur elle, suivant le mouvement de ma main, un coin de mes lèvres étiré narquoisement. « Toi d'abord », je lâche à mi-voix, mon visage près du sien. Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je suis en train de faire, si c'est le jeu qui a repris le dessus, mais je finis par combler la distance entre nous. Je l'embrasse, mes lèvres avides des siennes, mes sens avides de son parfum, de son corps. On en arrive jamais à de tels extrêmes, d'habitude. Mais au fond, je crois que j'en avais envie depuis longtemps.
Je pose ma nuque sur l'appuie-tête, le visage tourné vers elle alors qu'elle s'étale de tout son long sur le canapé, sans aucune pudeur. Du Lya tout craché, quoi. Du bout des doigts, elle caresse mon bras, sachant pertinemment que je ne reste pas insensible à ce genre d'attention. Mon autre main est, quant à elle, distraitement posée sur ses jambes. Mon index rentre en contact avec une petite épaisseur sur son genou. Je n'ai même pas besoin de regarder pour savoir ce que c'est. Un souvenir de notre temps au Sacré Cœur, de certaines de nos frasques qui ont laissé des cicatrices après des chutes et des éclats de rire. Mon attention est braquée sur ce souvenir, sans que je ne la quitte des yeux. Je constate ses cheveux dispersés sans ordre autour de son visage, ses grands yeux rieurs et son sourire des mauvais coups ; son collier, qui se perd dans son décolleté. Je crois qu'elle doit remarquer ma manière de l'observer - après tout, je ne suis pas vraiment discret - puisqu'elle me sort : « Avoue que tu peux pas te passer de moi ? » Je secoue imperceptiblement la tête, comme si la remarque m'amusait. Si elle veut jouer, elle a trouvé le partenaire idéal. Mine de rien, je fais remonter ma main le long de sa jambe, glisse mes doigts sous la couture de sa robe, déjà remontée. Je me penche sur elle, suivant le mouvement de ma main, un coin de mes lèvres étiré narquoisement. « Toi d'abord », je lâche à mi-voix, mon visage près du sien. Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je suis en train de faire, si c'est le jeu qui a repris le dessus, mais je finis par combler la distance entre nous. Je l'embrasse, mes lèvres avides des siennes, mes sens avides de son parfum, de son corps. On en arrive jamais à de tels extrêmes, d'habitude. Mais au fond, je crois que j'en avais envie depuis longtemps.
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Re: young gods ㄨ lya (terminé)
Dim 4 Mar 2018 - 11:01
young gods
lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
Je ne retenais qu'une chose des échanges, houleux ou non, qu'on avait pu avoir jusqu'à maintenant ; Lya n'avait pas envie de me partager ce soir. Ni ce soir, ni un autre, au fond, j'en étais persuadé, même si je me voilais la face et que je préférais fermer les yeux sur la réalité des faits. Car cette réalité reflétait également la mienne. Partager les filles, ça ne me faisait rien, elles ne m’appartenaient pas, comme je n'étais pas leur. Partager Lya, c'était impossible, d'une certaine manière, elle était mienne. Je crois que j'en connais plus sur elle que quiconque sur cette terre, bien que des zones d'ombre viennent entacher l'histoire mentale que je peux avoir de la Wright, tandis que pour elle, je suis un livre ouvert. Elle sait tout de moi, même peut-être encore plus que je ne le vois moi-même. Oui, Lya Smith était à moi, et ce soir, je comptais bien faire de cette pensée plus que de simples mots formulés, partis en fumée.
Le jeu est pourtant tacite entre nous, je crois bien que tout passe plus par les gestes que par les mots. M'exprimer, ça n'a jamais été ma tasse de thé, je préfère passer par les actes. La blonde, quant à elle, est bien trop orgueilleuse pour flancher la première. Elle n'avouera jamais qu'elle ne peut pas faire sans moi, tout comme ces paroles ne franchiront sûrement pas mes lèvres de sitôt. Pourtant, nous en sommes parfaitement conscients, c'est peut-être là que réside toute la beauté de la chose. Tant qu'elle le sait, pourquoi gaspiller des mots pour le lui dire ? Alors, quand elle me pose la question, je ne réfléchis pas, mon corps répond à ma place et je m'empare de ses lèvres sans même y penser à deux fois. Je n'y avais goûté qu'une seule fois, il y a des années de cela, pourtant, c'est une sensation que je n'ai jamais oublié. Et alors qu'elle répond à mon baiser, que je sens son corps se tendre sous mes doigts, que la chaleur se diffuse entre nos corps serrés, je me demande comment j'ai bien pu faire pour ne pas réitérer l'expérience plus tôt. À croire qu'en cet instant, j'en oublie toutes les difficultés et les malentendus que la vie a pu glisser sur notre route.
Lya, quant à elle, n'est pas en reste, me rapproche de ses mains, sa jambe s'enroulant autour de mes chevilles. J'ignore à quoi je pensais initialement, je pense qu'un doute m'habitait, quelque part ; allait-elle me repousser ? Je pouvais m'attendre à tout, avec la sorcière, malgré les signes plus qu'explicites qu'elle m'avait démontré jusque là, elle aurait très bien pu prétendre que je les avais mal interprétés. Sauf que ce n'était pas le cas, qu'elle répondait à mon assaut en frappant encore plus fort ; une véritable bataille d'ego et de sentiments refoulés, à celui qui céderait le premier, un manège duquel nous ressortirions tous deux amochés. Mais pas maintenant. Le premier round achevé, la respiration saccadée, je sens ses lèvres me mordiller doucement, un geste exquis qui me laisse sur ma faim. « Tente de me faire croire que je t’insupporte maintenant… » Elle tente le diable, son rire cristallin veut me faire croire qu'elle est en pleine possession de ses moyens, tandis que ses yeux fiévreux m'annoncent la vraie couleur. « Tu m'insupporteras toujours Smith », d'autant plus quand je constate l'influence qu'elle a sur moi. De nouveau, la collision de nos lèvres se fait naturellement, nos gestes se répondent l'un l'autre, mes mains se font plus aventureuses sur ce corps lointainement familier, tandis qu'elle m'entoure de ses jambes. Je n'attends qu'une chose, me perdre plus avant dans ce fouillis créé par l'alcool et deux amis en perdition.
Nos deux fronts accolés, la blonde resserre son étreinte, me subjuguant dans l'étau de ses cuisses. « Ne t'éloigne plus... » Requête murmurée sans filtre, je l'observe à mi-clos sans réellement comprendre où elle veut vraiment en venir. M'éloigner ? Je n'aurais pas été assez fou pour le faire, dans un tel moment. « Lya... » Son prénom, parce qu'on est plus dans la provoc, seule chose tangible alors que l'effervescence m'a envahi tout entier. Je capture à nouveau ses lèvres, mes mains perdues sur elle, regrettant le tissu de sa robe. Mes baisers descendent sur son menton, sa nuque, la naissance de sa poitrine, sans pouvoir dissimuler plus longtemps mon envie d'elle. Je remonte dans son cou, joue avec son lobe d'oreille entre mes lèvres ; à mon tour de marquer sa chair de mes mordillements. Je sais que ça fait toujours son effet. « Tu veux qu'on aille chez moi ? », je glisse subrepticement. Ne tournons pas autour du pot davantage. Chez moi, sous-entendu, mon dortoir. Avec Finnley qui était ici et Archie avec ses propres amis, on ne serait pas embêté. Certes on était isolé dans la black room, jusqu'à ce que quelqu'un décide d'y entrer et je voulais me retrouver seul à seule avec elle. Je me redresse un peu, pour pouvoir la regarder, jauger si l'idée de s'éclipser avec moi la tente, ou pas.
Le jeu est pourtant tacite entre nous, je crois bien que tout passe plus par les gestes que par les mots. M'exprimer, ça n'a jamais été ma tasse de thé, je préfère passer par les actes. La blonde, quant à elle, est bien trop orgueilleuse pour flancher la première. Elle n'avouera jamais qu'elle ne peut pas faire sans moi, tout comme ces paroles ne franchiront sûrement pas mes lèvres de sitôt. Pourtant, nous en sommes parfaitement conscients, c'est peut-être là que réside toute la beauté de la chose. Tant qu'elle le sait, pourquoi gaspiller des mots pour le lui dire ? Alors, quand elle me pose la question, je ne réfléchis pas, mon corps répond à ma place et je m'empare de ses lèvres sans même y penser à deux fois. Je n'y avais goûté qu'une seule fois, il y a des années de cela, pourtant, c'est une sensation que je n'ai jamais oublié. Et alors qu'elle répond à mon baiser, que je sens son corps se tendre sous mes doigts, que la chaleur se diffuse entre nos corps serrés, je me demande comment j'ai bien pu faire pour ne pas réitérer l'expérience plus tôt. À croire qu'en cet instant, j'en oublie toutes les difficultés et les malentendus que la vie a pu glisser sur notre route.
Lya, quant à elle, n'est pas en reste, me rapproche de ses mains, sa jambe s'enroulant autour de mes chevilles. J'ignore à quoi je pensais initialement, je pense qu'un doute m'habitait, quelque part ; allait-elle me repousser ? Je pouvais m'attendre à tout, avec la sorcière, malgré les signes plus qu'explicites qu'elle m'avait démontré jusque là, elle aurait très bien pu prétendre que je les avais mal interprétés. Sauf que ce n'était pas le cas, qu'elle répondait à mon assaut en frappant encore plus fort ; une véritable bataille d'ego et de sentiments refoulés, à celui qui céderait le premier, un manège duquel nous ressortirions tous deux amochés. Mais pas maintenant. Le premier round achevé, la respiration saccadée, je sens ses lèvres me mordiller doucement, un geste exquis qui me laisse sur ma faim. « Tente de me faire croire que je t’insupporte maintenant… » Elle tente le diable, son rire cristallin veut me faire croire qu'elle est en pleine possession de ses moyens, tandis que ses yeux fiévreux m'annoncent la vraie couleur. « Tu m'insupporteras toujours Smith », d'autant plus quand je constate l'influence qu'elle a sur moi. De nouveau, la collision de nos lèvres se fait naturellement, nos gestes se répondent l'un l'autre, mes mains se font plus aventureuses sur ce corps lointainement familier, tandis qu'elle m'entoure de ses jambes. Je n'attends qu'une chose, me perdre plus avant dans ce fouillis créé par l'alcool et deux amis en perdition.
Nos deux fronts accolés, la blonde resserre son étreinte, me subjuguant dans l'étau de ses cuisses. « Ne t'éloigne plus... » Requête murmurée sans filtre, je l'observe à mi-clos sans réellement comprendre où elle veut vraiment en venir. M'éloigner ? Je n'aurais pas été assez fou pour le faire, dans un tel moment. « Lya... » Son prénom, parce qu'on est plus dans la provoc, seule chose tangible alors que l'effervescence m'a envahi tout entier. Je capture à nouveau ses lèvres, mes mains perdues sur elle, regrettant le tissu de sa robe. Mes baisers descendent sur son menton, sa nuque, la naissance de sa poitrine, sans pouvoir dissimuler plus longtemps mon envie d'elle. Je remonte dans son cou, joue avec son lobe d'oreille entre mes lèvres ; à mon tour de marquer sa chair de mes mordillements. Je sais que ça fait toujours son effet. « Tu veux qu'on aille chez moi ? », je glisse subrepticement. Ne tournons pas autour du pot davantage. Chez moi, sous-entendu, mon dortoir. Avec Finnley qui était ici et Archie avec ses propres amis, on ne serait pas embêté. Certes on était isolé dans la black room, jusqu'à ce que quelqu'un décide d'y entrer et je voulais me retrouver seul à seule avec elle. Je me redresse un peu, pour pouvoir la regarder, jauger si l'idée de s'éclipser avec moi la tente, ou pas.
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Re: young gods ㄨ lya (terminé)
Dim 11 Mar 2018 - 16:31
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lya & nigel
Stop and wait a sec. Oh, when you look at me like that, my darling... What did you expect? I'd probably still adore you with your hands around my neck. Or I did, last time I checked.
Si j'avais, un instant, craint m'être fait des films quant aux réelles intentions de Lya, il n'y avait désormais plus de doute possible. Ses doigts qui glissaient contre ma peau, ses soupirs qui répondaient à mes baisers, ne trompaient personne et sûrement pas moi. Pour une fois, nous étions tous les deux d'accord, nous voulions la même chose, l'harmonie régnait entre nous, ce qui n'était pas chose courante. Une entente qui datait de notre époque à Poudlard, une entente qui remontait, en fait, à la première fois où on s'était retrouvé dans une telle situation. Celle qui nous avait mené à notre première fois, celle où tout avait fini par se dégénérer à partir de là. En vérité, je ne savais pas exactement pourquoi notre relation avait tellement changé de celle qu'on pouvait avoir à l'adolescence, mais j'imagine que ça a dû partir de cet écart. On en a jamais parlé. Peut-être que remettre le couvert remettrait les compteurs à zéro, qu'on retrouverait cette relation simple qu'on avait pu avoir. Je sais pas. Oui, sûrement que je me leurre carrément. N'empêche que c'est pas vraiment aux conséquences, bénéfiques ou non, de ce qu'on est en train de faire, à quoi je pense en cet instant. Mes lèvres contre son oreille, je lui demande dans un murmure si elle souhaite qu'on s'isole, vraiment, à l'abri des yeux et des oreilles indiscrètes du Vampire's Night. La blonde semble considérer la question un bref instant, avant de répondre. « Si tu penses que tes colocs ne risquent pas de débarquer à l’improviste… » Je secoue la tête, pour la rassurer. J'étais certain que mes camarades Summerbee étaient également à leur affaire. Ils ne feraient pas irruption dans notre dortoir de sitôt, et de toute façon, on avait instauré un code pour que les autres comprennent que le moment était malvenu pour entrer dans la chambre. Situation qui se produisait, je l'avoue, assez souvent, autant pour Finn que pour moi. « J'en suis sûr », lui dis-je, pour terminer de la convaincre. Et je crois qu'il n'en fallait pas bien plus, parce que c'est ce qu'elle voulait, aussi. « Oh.. et fuck, allons y. »
Un sourire fin aux lèvres, mes lèvres reprennent possession des siennes avant que je me redresse, la tirant à ma suite. Nos gestes sont brouillons, nos mains ne se trouvent jamais loin du corps de l'autre, on échange quelques baisers tout en s'extirpant du canapé. Elle est sur pieds avant moi, me prends par la main pour que je la suive. « Tu viens..? » J'hoche simplement la tête, électrisé par le contact de ses mais contre ma nuque. Je me redresse, me saisis de la veste que j'ai posé là quand je suis arrivé dans la boîte, glisse finalement ma main sur sa taille alors qu'on se dirige vers la porte de la black room, sans se soucier de ce qu'on va y trouver derrière. La musique retentit à nos oreilles tandis qu'on franchit le pas de la porte, les lumières stroboscopiques nous illuminent, le temps d'un instant. On se faufile à travers la foule, sans se perdre d'une semelle, marchant de travers pour échapper aux lieux, ignorant les regards curieux et les rumeurs que notre escapade va, sans aucun doute, créer, dès lors qu'on aura passé la sortie. Je croise vite fait la bouille de Finnley, au loin, qui doit probablement râler que je vais être le premier à réquisitionner la chambre, ce soir. Too bad. Mais je ne fais pas gaffe aux autres, me laisse guider par la blonde et le sillon de son parfum, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans le frais de l'extérieur. Aussi vite qu'au château, porté par le froid de l'hiver et notre envie de nous isoler. Et c'est alors que je claque la porte du dortoir derrière nous, qu'on met finalement une barrière entre nous et le monde extérieur.
Je pourrais dire tout un tas de choses sur cette nuit passée avec Lya. Je pourrais raconter que c'était magique, qu'on s'est retrouvé comme avant, qu'on a passé un moment unique qui nous a rappelé pas mal de souvenirs. Je pourrais dire qu'on a pris notre pied, que c'était un bon moment à passer, mais qu'on va probablement pas recommencer. Je pourrais aussi dire que c'était pas si bien que ça, que l'alcool nous a pas mis à notre avantage. Mais je mentirais, parce que je serais en train d'inventer. La vérité, c'est qu'après avoir passé la porte du dortoir, y a pas grand chose qui s'est passé. Certes, on s'est encore pas mal cherché, quelques vêtements se sont ratatinés sous nos pieds, au sol. Sauf qu'à un moment, j'ai bien senti que la Wright n'était plus aussi réceptive à mes caresses... Parce qu'elle avait fini par s'endormir. Ptn, mais quel affront. Sur le coup, j'avoue que mon ego en a pris un coup. Je l'ai laissée roupiller et je pense que très peu de temps s'est écoulé avant que je ne m'endorme, moi aussi. En tout cas, quand je me suis réveillé au petit matin, elle n'était plus là. Moi qui était si impatient de lui montrer tous les progrès que j'avais fait depuis notre coup d'essai... C'était râpé.
Un sourire fin aux lèvres, mes lèvres reprennent possession des siennes avant que je me redresse, la tirant à ma suite. Nos gestes sont brouillons, nos mains ne se trouvent jamais loin du corps de l'autre, on échange quelques baisers tout en s'extirpant du canapé. Elle est sur pieds avant moi, me prends par la main pour que je la suive. « Tu viens..? » J'hoche simplement la tête, électrisé par le contact de ses mais contre ma nuque. Je me redresse, me saisis de la veste que j'ai posé là quand je suis arrivé dans la boîte, glisse finalement ma main sur sa taille alors qu'on se dirige vers la porte de la black room, sans se soucier de ce qu'on va y trouver derrière. La musique retentit à nos oreilles tandis qu'on franchit le pas de la porte, les lumières stroboscopiques nous illuminent, le temps d'un instant. On se faufile à travers la foule, sans se perdre d'une semelle, marchant de travers pour échapper aux lieux, ignorant les regards curieux et les rumeurs que notre escapade va, sans aucun doute, créer, dès lors qu'on aura passé la sortie. Je croise vite fait la bouille de Finnley, au loin, qui doit probablement râler que je vais être le premier à réquisitionner la chambre, ce soir. Too bad. Mais je ne fais pas gaffe aux autres, me laisse guider par la blonde et le sillon de son parfum, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans le frais de l'extérieur. Aussi vite qu'au château, porté par le froid de l'hiver et notre envie de nous isoler. Et c'est alors que je claque la porte du dortoir derrière nous, qu'on met finalement une barrière entre nous et le monde extérieur.
Je pourrais dire tout un tas de choses sur cette nuit passée avec Lya. Je pourrais raconter que c'était magique, qu'on s'est retrouvé comme avant, qu'on a passé un moment unique qui nous a rappelé pas mal de souvenirs. Je pourrais dire qu'on a pris notre pied, que c'était un bon moment à passer, mais qu'on va probablement pas recommencer. Je pourrais aussi dire que c'était pas si bien que ça, que l'alcool nous a pas mis à notre avantage. Mais je mentirais, parce que je serais en train d'inventer. La vérité, c'est qu'après avoir passé la porte du dortoir, y a pas grand chose qui s'est passé. Certes, on s'est encore pas mal cherché, quelques vêtements se sont ratatinés sous nos pieds, au sol. Sauf qu'à un moment, j'ai bien senti que la Wright n'était plus aussi réceptive à mes caresses... Parce qu'elle avait fini par s'endormir. Ptn, mais quel affront. Sur le coup, j'avoue que mon ego en a pris un coup. Je l'ai laissée roupiller et je pense que très peu de temps s'est écoulé avant que je ne m'endorme, moi aussi. En tout cas, quand je me suis réveillé au petit matin, elle n'était plus là. Moi qui était si impatient de lui montrer tous les progrès que j'avais fait depuis notre coup d'essai... C'était râpé.
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