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Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 25 Mar 2018 - 12:15
Après ma discussion avec Zeno, je retourne dans ma chambre pour rédiger mon parchemin pour le cours d’étude des moldus comme je l’avais prévu initialement. J’ai du mal à me concentrer. Je n’arrête pas de penser à ce que je viens d’apprendre et à ce que je vais faire. C’est surtout sous le coup de l’impulsion que je lui ai demandé de me retrouver à l’Eden Court Theater ce soir. C’est vrai qu’à la base, j’ai songé à l’exploiter un peu puisqu’il m’a dit être prêt à faire ce que je voulais. Mais maintenant que j’y réfléchis, je ne suis plus si sure que ce soit une bonne idée. Ok, je lui en ai voulu cette nuit-là même si je ne savais pas de qui il s’agissait. Mais la vengeance c’est pas mon truc. Et puis maintenant que je sais qui c’est et qu’il s’est excusé, je ne suis même pas sure de lui en vouloir encore. C’était il y a longtemps après tout. Et puis ma vie a pas mal changé entre temps aussi. Je pose ma plume en soupirant. Décidément je n’arrive pas à écrire. En fait à bien y réfléchir, je ne crois pas qu’il se soit excusé. Il a avoué et m’a fait comprendre qu’il était prêt à assumer ses responsabilités mais il ne s’est pas excusé. Et puis merde, j’en sais rien moi ce que je vais faire. Je jette un coup d’œil à l’heure. De toute façon il faut que j’y aille. J’improviserai sur place, on verra bien. Avec un peu de chance il n’aura pas eu le courage de venir.
Je prends mon sac et sans trop savoir pourquoi je fourre mon parchemin entamé à l’intérieur. Je quitte l’université d’un pas pressé et dès que j’en ai la possibilité, je transplane dans un coin tranquille à proximité de l’espace culturel moldu. Sans hésiter, je me dirige vers l’arrière du bâtiment. C’est là que je le trouve, assis au pied du bâtiment. Non seulement il est venu, mais il est à l’heure. Je m’approche et lui fait un signe de tête pour l’inviter à me suivre. Je vais jusqu’à une porte de service dont je compose le code pour l’ouvrir et le laisser entrer le premier en demandant.
- T’es déjà venu ici ?
- Non, je passe jamais de ce côté.
Ça je l’aurais deviné sans peine. Ça m’aurait étonnée qu’il bosse ici. Tout en le guidant dans les couloirs réservés au personnel, je précise ma question.
- Je voulais dire ici au théâtre.
- Ouais.
Sa réponse est un peu sèche et agressive. Bon en même temps je peux le comprendre. Je lui donne rendez-vous à pas d’heure sans lui dire pourquoi et depuis quelques heures, j’ai le pouvoir de ruiner sa vie. Y a de quoi être un peu sur la défensive. Pourtant je continue de le faire mariner un peu. Après tout c’est pas grand-chose à côté de ce qu’il m’a fait. Je ne tarde pas à ouvrir une nouvelle porte, connaissant visiblement bien les lieux. Cette fois, elle donne sur un petit local dont je sors un chariot chargé de balais et divers matériel d’entretien. Je me tourne vers Zeno.
- Allez, au boulot.
Je prends mon sac et sans trop savoir pourquoi je fourre mon parchemin entamé à l’intérieur. Je quitte l’université d’un pas pressé et dès que j’en ai la possibilité, je transplane dans un coin tranquille à proximité de l’espace culturel moldu. Sans hésiter, je me dirige vers l’arrière du bâtiment. C’est là que je le trouve, assis au pied du bâtiment. Non seulement il est venu, mais il est à l’heure. Je m’approche et lui fait un signe de tête pour l’inviter à me suivre. Je vais jusqu’à une porte de service dont je compose le code pour l’ouvrir et le laisser entrer le premier en demandant.
- T’es déjà venu ici ?
- Non, je passe jamais de ce côté.
Ça je l’aurais deviné sans peine. Ça m’aurait étonnée qu’il bosse ici. Tout en le guidant dans les couloirs réservés au personnel, je précise ma question.
- Je voulais dire ici au théâtre.
- Ouais.
Sa réponse est un peu sèche et agressive. Bon en même temps je peux le comprendre. Je lui donne rendez-vous à pas d’heure sans lui dire pourquoi et depuis quelques heures, j’ai le pouvoir de ruiner sa vie. Y a de quoi être un peu sur la défensive. Pourtant je continue de le faire mariner un peu. Après tout c’est pas grand-chose à côté de ce qu’il m’a fait. Je ne tarde pas à ouvrir une nouvelle porte, connaissant visiblement bien les lieux. Cette fois, elle donne sur un petit local dont je sors un chariot chargé de balais et divers matériel d’entretien. Je me tourne vers Zeno.
- Allez, au boulot.
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Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 25 Mar 2018 - 18:13
J’abandonne mon sac au fond du local et je troque ma veste pour une sorte de blouse un peu trop grande que je suis censée porter quand je bosse ici. À vrai je ne viens pas très souvent. Une à deux fois par mois environ pour faire un remplacement. C’est pas le boulot le plus gratifiant, loin de là, mais ça permet de compléter un peu mon salaire de la boutique de fringues. De son côté, Zeno semble décidé à m’aider quand même puisqu’il a enfilé une paire de gants malgré tout. S’il y tient tant que ça, je ne vais pas l’en empêcher. Je vérifie qu’il y a tout ce qu’il faut sur le chariot et je le pousse dans le couloir. J’attends que Zeno sorte pour refermer derrière nous tout en répondant.
- En théorie non, mais à moins que tu me dénonces, personne ne le saura.
J’ai volontairement choisi mes mots en référence à sa propre situation. Il ne semble pas avoir relevé l’allusion puisqu’il répond simplement en m’emboitant le pas.
- Donc profites en et laisse-moi participer. Tu tiens vraiment à ce que je te... regarde ?
Tout en parlant, le pousse le chariot devant moi pour prendre d’abord la direction des quelques bureaux du complexe. Ils sont déjà vides à cette heure-là et commencer par ce côté permet de laisser le temps au reste de l’espace culturel de fermer et de se vider de ses visiteurs et autres employés. D’ici une heure, il n’y aura plus que Zeno et moi à l’intérieur.
- Si tu y tiens tant que ça, je serais bête de refuser un coup de main.
J’arrête le chariot devant le premier bureau et j’explique rapidement à Zeno ce qu’il y a à faire. Vider la poubelle, faire la poussière et passer un coup de serpillère sur le sol. C’est sûr qu’avec un peu de magie, ça irait plus vite et ce serait moins barbant, mais on est dans un bâtiment moldu donc c’est complètement exclu. Après un petit moment à travailler sans rien dire, je romps le silence.
- Je voulais te demander. Pourquoi tu m’as attaquée ce soir-là ?
- En théorie non, mais à moins que tu me dénonces, personne ne le saura.
J’ai volontairement choisi mes mots en référence à sa propre situation. Il ne semble pas avoir relevé l’allusion puisqu’il répond simplement en m’emboitant le pas.
- Donc profites en et laisse-moi participer. Tu tiens vraiment à ce que je te... regarde ?
Tout en parlant, le pousse le chariot devant moi pour prendre d’abord la direction des quelques bureaux du complexe. Ils sont déjà vides à cette heure-là et commencer par ce côté permet de laisser le temps au reste de l’espace culturel de fermer et de se vider de ses visiteurs et autres employés. D’ici une heure, il n’y aura plus que Zeno et moi à l’intérieur.
- Si tu y tiens tant que ça, je serais bête de refuser un coup de main.
J’arrête le chariot devant le premier bureau et j’explique rapidement à Zeno ce qu’il y a à faire. Vider la poubelle, faire la poussière et passer un coup de serpillère sur le sol. C’est sûr qu’avec un peu de magie, ça irait plus vite et ce serait moins barbant, mais on est dans un bâtiment moldu donc c’est complètement exclu. Après un petit moment à travailler sans rien dire, je romps le silence.
- Je voulais te demander. Pourquoi tu m’as attaquée ce soir-là ?
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Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 25 Mar 2018 - 22:05
Tout en passant un chiffon sur les étagères, je jette de temps en temps un coup d’œil en direction de Zeno. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’en mène pas large. En même temps je ne ferais surement pas la fière non plus à sa place. Mais ce que j’ai du mal à savoir, c’est si c’est uniquement à cause de la crainte que je parle et que sa vie soit détruite ou si c’est réellement sa conscience qui le travaille. C’est ce que j’aimerais réussir à comprendre avant de lui dire que je n’ai pas l’intention de le dénoncer.
- Tout à l’heure, t’as dit que je pouvais te demander ce que je voulais. Tu voulais dire vraiment tout ?
Il hésite un instant avant de répondre.
- Dans la limite du raisonnable, ouais.
Je désigne la pièce d’un large geste de la main.
- Genre si je t’avais demandé de faire mon taf ce soir tu l’aurais vraiment fait ?
- Oui.
Cette fois il n’y a aucune hésitation dans sa réponse et je devine qu’il est sincère. Moi qui voulais savoir jusqu’où il était prêt à aller, je crois que j’ai ma réponse. Et dire que j’avais envisagé qu’il se défile et ne vienne même pas… je hausse les sourcils.
- Pourquoi ? Parce que t’as peur que je te dénonce ?
- S'il n'y avait que moi dans l'équation je m'en foutrais, mais j'ai des proches.
Mouais forcément vu comme ça, ça se tient. Je ne peux pas m’empêcher d’être un peu déçue. C’est vrai quoi, il pourrait avoir un peu envie de se racheter auprès de moi. Finalement c’est moi la victime dans cette histoire, pas ses proches. C’est moi qui me le suis pris en pleine tronche son sortilège Doloris. Et même s’il était foireux, je l’ai quand même senti passer. Je détourne le regard pour me concentrer sur mes étagères. Peut-être un rien boudeuse.
- Détends-toi, je dirai rien.
- Tout à l’heure, t’as dit que je pouvais te demander ce que je voulais. Tu voulais dire vraiment tout ?
Il hésite un instant avant de répondre.
- Dans la limite du raisonnable, ouais.
Je désigne la pièce d’un large geste de la main.
- Genre si je t’avais demandé de faire mon taf ce soir tu l’aurais vraiment fait ?
- Oui.
Cette fois il n’y a aucune hésitation dans sa réponse et je devine qu’il est sincère. Moi qui voulais savoir jusqu’où il était prêt à aller, je crois que j’ai ma réponse. Et dire que j’avais envisagé qu’il se défile et ne vienne même pas… je hausse les sourcils.
- Pourquoi ? Parce que t’as peur que je te dénonce ?
- S'il n'y avait que moi dans l'équation je m'en foutrais, mais j'ai des proches.
Mouais forcément vu comme ça, ça se tient. Je ne peux pas m’empêcher d’être un peu déçue. C’est vrai quoi, il pourrait avoir un peu envie de se racheter auprès de moi. Finalement c’est moi la victime dans cette histoire, pas ses proches. C’est moi qui me le suis pris en pleine tronche son sortilège Doloris. Et même s’il était foireux, je l’ai quand même senti passer. Je détourne le regard pour me concentrer sur mes étagères. Peut-être un rien boudeuse.
- Détends-toi, je dirai rien.
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Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 25 Mar 2018 - 23:48
On dirait bien que je l’ai vexé. Bon j’admets que j’ai peut-être été un peu vache. Il a pas tout à fait tort. S’il voulait s’assurer de mon silence, il pouvait tout aussi bien ne rien me dire. S’il m’a avoué la vérité, ça prouve bien qu’il doit avoir un peu de remords. Enfin je suppose. Le laissant terminer avec la poussière, je retourne vers le chariot pour prendre la serpillère.
- Désolée, c’est pas ce que je voulais dire.
- Tu n'as pas à l'être.
Il continue de faire la poussière sans vraiment me regarder. De mon côté je commence à nettoyer le sol en commençant par l’autre côté de la pièce pour éviter de se gêner. Après quelques instants, je finis par rompre le silence.
- De toutes façons t’es mauvais comme mage noir.
Il laisse échapper un bref rire et je suis contente d’avoir réussi à le dérider.
- Je suis à moitié cracmol, ouais.
Je pouffe à mon tour, un peu moqueuse.
- Seulement à moitié ?
- J'arrive à faire pousser des poils dans les narines des gens que j'aime pas.
Cette fois je ris franchement.
- T’es con.
Il sourit.
- J'entends souvent ça aussi.
Je termine de passer la serpillère dans la pièce et repose le balai sur le chariot pour le pousser vers le bureau suivant.
- Amène-toi qu’on termine. Je te montrerai un truc après.
L’avantage de bosser à deux, c’est qu’on avance plus vite. Il ne nous faut pas très longtemps pour terminer le ménage des bureaux. Il est encore trop tôt pour aller s’occuper des salles de spectacle et je profite alors de cette pause forcée pour entrainer Zeno avec moi vers un escalier de service normalement fermé au public. Je grimpe les marche quatre à quatre jusqu’à pousser une lourde porte métallique qui débouche sur le toit de l’espace culturel. D’ici on a une super vue sur le côté moldu d’Inverness et en particulier sur la marina un peu plus loin en contrebas. Je m’approche du garde-fou et m’assieds sur le rebord en sortant de ma poche mon paquet de tabac à rouler.
- Tu fumes ?
- Désolée, c’est pas ce que je voulais dire.
- Tu n'as pas à l'être.
Il continue de faire la poussière sans vraiment me regarder. De mon côté je commence à nettoyer le sol en commençant par l’autre côté de la pièce pour éviter de se gêner. Après quelques instants, je finis par rompre le silence.
- De toutes façons t’es mauvais comme mage noir.
Il laisse échapper un bref rire et je suis contente d’avoir réussi à le dérider.
- Je suis à moitié cracmol, ouais.
Je pouffe à mon tour, un peu moqueuse.
- Seulement à moitié ?
- J'arrive à faire pousser des poils dans les narines des gens que j'aime pas.
Cette fois je ris franchement.
- T’es con.
Il sourit.
- J'entends souvent ça aussi.
Je termine de passer la serpillère dans la pièce et repose le balai sur le chariot pour le pousser vers le bureau suivant.
- Amène-toi qu’on termine. Je te montrerai un truc après.
L’avantage de bosser à deux, c’est qu’on avance plus vite. Il ne nous faut pas très longtemps pour terminer le ménage des bureaux. Il est encore trop tôt pour aller s’occuper des salles de spectacle et je profite alors de cette pause forcée pour entrainer Zeno avec moi vers un escalier de service normalement fermé au public. Je grimpe les marche quatre à quatre jusqu’à pousser une lourde porte métallique qui débouche sur le toit de l’espace culturel. D’ici on a une super vue sur le côté moldu d’Inverness et en particulier sur la marina un peu plus loin en contrebas. Je m’approche du garde-fou et m’assieds sur le rebord en sortant de ma poche mon paquet de tabac à rouler.
- Tu fumes ?
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Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Mar 27 Mar 2018 - 23:14
Je fume en silence tout en écoutant Zeno. Finalement j’ai été mauvaise langue, il a fini par me les présenter ses excuses. Et puis il a l’air sincère quand il dit qu’il est désolé. J’ai envie de le croire. Lorsqu’il a terminé, je finis par hausser les épaules.
- T’en fais pas. Au moins maintenant tu sais que t’es nul en magie noire.
- Et bien content que ce soit le cas.
Je souris en lui adressant un clin d’œil complice.
- Pas tant que moi.
Il laisse échapper un léger rire.
- J'imagine bien. Au moins je sais que j'ai aucun penchant sadique.
Je lève le nez vers le ciel et m’amuse à faire quelques ronds de fumée avant d’ajouter.
- Pour être honnête, j’avais presque oublié cet épisode avant que tu viennes m’en parler tout à l’heure.
C’est la vérité. Quelques mois à peine après cet incident, ma vie basculait de manière bien plus dramatique qu’un simple sortilège foiré. Fut-il impardonnable. Je crois que j’aurais préféré que l’agression ratée de Zeno reste le seul évènement négatif de ma vie. Il reste silencieux un instant, détournant à nouveau le regard.
- Tu n'es pas la seule. Ça m'est revenu en pleine face quand je t'ai revue. J'ai pensé à ne rien dire et laisser couler, mais c'est pas mon genre.
Je soupire. Il faut croire que je ne suis pas capable de faire la gueule à quelqu’un bien longtemps. En fait je ne suis même pas certaine de lui avoir vraiment fait la gueule après lui avoir mis mon poing dans la figure tout à l’heure. J’ai au moins essayé de faire un peu semblant.
- Fais pas cette tête, je t’en veux pas.
- T’en fais pas. Au moins maintenant tu sais que t’es nul en magie noire.
- Et bien content que ce soit le cas.
Je souris en lui adressant un clin d’œil complice.
- Pas tant que moi.
Il laisse échapper un léger rire.
- J'imagine bien. Au moins je sais que j'ai aucun penchant sadique.
Je lève le nez vers le ciel et m’amuse à faire quelques ronds de fumée avant d’ajouter.
- Pour être honnête, j’avais presque oublié cet épisode avant que tu viennes m’en parler tout à l’heure.
C’est la vérité. Quelques mois à peine après cet incident, ma vie basculait de manière bien plus dramatique qu’un simple sortilège foiré. Fut-il impardonnable. Je crois que j’aurais préféré que l’agression ratée de Zeno reste le seul évènement négatif de ma vie. Il reste silencieux un instant, détournant à nouveau le regard.
- Tu n'es pas la seule. Ça m'est revenu en pleine face quand je t'ai revue. J'ai pensé à ne rien dire et laisser couler, mais c'est pas mon genre.
Je soupire. Il faut croire que je ne suis pas capable de faire la gueule à quelqu’un bien longtemps. En fait je ne suis même pas certaine de lui avoir vraiment fait la gueule après lui avoir mis mon poing dans la figure tout à l’heure. J’ai au moins essayé de faire un peu semblant.
- Fais pas cette tête, je t’en veux pas.
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Mer 28 Mar 2018 - 20:53
Je suis le regard de Zeno pour regarder les deux fêtards. Je souris à mon tour. En fait je lui suis reconnaissante d’avoir changé de sujet de conversation. Je ne cherche pas à les cacher, mais je n’aime pas trop m’étendre sur mes problèmes d’argent. Inévitable après vient généralement la pitié et je déteste ça.
- Ça je te le fais pas dire.
Je tire sur ma clope avant d’ajouter, rebondissant sur ce qu’il a dit juste avant.
- Tu t’entraines beaucoup ?
- En danse ? Ha, c'est un peu ma drogue on va dire, donc ouais. Tu danses ?
Je secoue la tête, utilisant sans y penser une expression que ma mère avait l’habitude d’employer en parlant de mon père.
- Aussi bien qu’un fer à repasser.
Il rit.
- Je dois comprendre que tu es raide ou chaude comme la braise ?
Je manque de m’étouffer avec la fumée de ma cigarette. Je ne l’avais pas vue venir celle-là. Chaude comme la braise, et puis quoi encore. Lorsque je parviens à maîtriser ma toux, je réponds, la voix un peu enrouée.
- Tu dois comprendre que je ne sais pas danser.
- Ça s'apprend. Comme tout.
Histoire de soigner le mal par le mal, je tire une dernière taffe avant d’écraser ma cigarette sur le bord du garde-fou.
- Sans doute. Enfin il faut avoir du temps et un minimum de talent. Je n’ai ni l’un ni l’autre. Je désespèrerais n’importe quel prof.
- Possible aussi. Je désespèrerais n'importe quel mage noir. On peut pas être bon partout.
D’une pichenette, j’envoie mon mégot valser dans la rue quelques étages plus bas. Je jette un coup d’œil à ma montre avant de me remettre debout.
- La dernière séance doit être terminée, je vais pouvoir aller m’occuper des salles. Tu viens ?
- Ça je te le fais pas dire.
Je tire sur ma clope avant d’ajouter, rebondissant sur ce qu’il a dit juste avant.
- Tu t’entraines beaucoup ?
- En danse ? Ha, c'est un peu ma drogue on va dire, donc ouais. Tu danses ?
Je secoue la tête, utilisant sans y penser une expression que ma mère avait l’habitude d’employer en parlant de mon père.
- Aussi bien qu’un fer à repasser.
Il rit.
- Je dois comprendre que tu es raide ou chaude comme la braise ?
Je manque de m’étouffer avec la fumée de ma cigarette. Je ne l’avais pas vue venir celle-là. Chaude comme la braise, et puis quoi encore. Lorsque je parviens à maîtriser ma toux, je réponds, la voix un peu enrouée.
- Tu dois comprendre que je ne sais pas danser.
- Ça s'apprend. Comme tout.
Histoire de soigner le mal par le mal, je tire une dernière taffe avant d’écraser ma cigarette sur le bord du garde-fou.
- Sans doute. Enfin il faut avoir du temps et un minimum de talent. Je n’ai ni l’un ni l’autre. Je désespèrerais n’importe quel prof.
- Possible aussi. Je désespèrerais n'importe quel mage noir. On peut pas être bon partout.
D’une pichenette, j’envoie mon mégot valser dans la rue quelques étages plus bas. Je jette un coup d’œil à ma montre avant de me remettre debout.
- La dernière séance doit être terminée, je vais pouvoir aller m’occuper des salles. Tu viens ?
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Jeu 29 Mar 2018 - 21:31
Je m’efforce de conserver mon sérieux en regardant Zeno faire le pitre en frimant un peu. Heureusement j’ai de l’entrainement avec mon frère et je suis plutôt douée pour me retenir de rire quand on ne me prend pas par surprise. Je penche légèrement la tête sur le côté en le regardant et je fais un geste de la main pour l’inviter à recommencer.
- Qu’est-ce que tu viens de faire là ?
Il me regarde d'un air dubitatif, visiblement pas sûr de comprendre ma question.
- Quelle partie ? Le squat ou la pirouette ?
J’agite le doigt devant moi.
- Les deux.
- ... Un squat et une pirouette.
À nouveau je fais un geste pour qu’il recommence.
- Refais pour voir ?
Alors qu’il répète les mêmes mouvements, visiblement un peu confus, je fais mine de suivre attentivement ses gestes. Lorsqu’il a terminé, je fronce légèrement les sourcils pour masquer le tressaillement de mes lèvres alors que je peine à contenir mon rire en voyant la tête qu’il fait.
- Tu peux recommencer ? J’ai pas bien vu.
Il me regarde d'un air dépité.
- T'as pas les yeux en face des trous peut-être.
J’aurais bien tenté de lui faire reproduire les mêmes mouvements une ou deux fois de plus, mais je ne voudrais pas qu’il prenne mal la plaisanterie. Je décide de ne pas le taquiner plus longtemps et je ris un peu avant d’afficher un large sourire. Je secoue la tête pour répondre, gentiment moqueuse.
- Je me demandais juste combien de fois j’arriverais à te le faire faire.
- Qu’est-ce que tu viens de faire là ?
Il me regarde d'un air dubitatif, visiblement pas sûr de comprendre ma question.
- Quelle partie ? Le squat ou la pirouette ?
J’agite le doigt devant moi.
- Les deux.
- ... Un squat et une pirouette.
À nouveau je fais un geste pour qu’il recommence.
- Refais pour voir ?
Alors qu’il répète les mêmes mouvements, visiblement un peu confus, je fais mine de suivre attentivement ses gestes. Lorsqu’il a terminé, je fronce légèrement les sourcils pour masquer le tressaillement de mes lèvres alors que je peine à contenir mon rire en voyant la tête qu’il fait.
- Tu peux recommencer ? J’ai pas bien vu.
Il me regarde d'un air dépité.
- T'as pas les yeux en face des trous peut-être.
J’aurais bien tenté de lui faire reproduire les mêmes mouvements une ou deux fois de plus, mais je ne voudrais pas qu’il prenne mal la plaisanterie. Je décide de ne pas le taquiner plus longtemps et je ris un peu avant d’afficher un large sourire. Je secoue la tête pour répondre, gentiment moqueuse.
- Je me demandais juste combien de fois j’arriverais à te le faire faire.
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Sam 31 Mar 2018 - 17:57
Il ne faut pas me lancer ce genre de défi. Zeno risque de l’apprendre à ses dépens. Encore une fois, l’entrainement « petit frère » m’a plutôt bien préparée à ce genre de chose. Et si je veux bien croire que Zeno ait de l’endurance, moi, je peux faire preuve d’une grande patience quand je le veux vraiment. Et surtout je suis une vraie tête de mule. Je compterai jusqu’à ce qu’il abandonne, quoi qu’il arrive. Lorsqu’il m’interpelle pour commencer, j’énonce à voix haute.
- Un, deux, trois…
Tout en comptant, je continue mon boulot, ramassant les déchets restants dans la salle en même temps que je garde un œil sur Zeno et ses squats. De temps à autre je le taquine un peu.
- Cent-soixante, cent-soixante-et-un… ça va tu fatigues pas trop ?... cent-soixante-deux…
- Non... C'est même... plutôt agréable !
Je continue de compter, imperturbable. Il continue ses squats, imperturbable. Lorsque je dépose mon sac poubelle et la pince pour ramasser les déchets pour prendre l’aspirateur à la place, je hausse la voix pour qu’il m’entende toujours compter. Une fois le ménage de la salle terminé, je range le matériel sans cessé de compter puis je viens m’installer dans le siège le plus proche. Le pauvre Zeno commence à transpirer sérieusement. Mais un pari est un pari et je ne vais pas déclarer forfait parce que j’ai pitié de lui.
- Cinq-cent-quatre-vingt-douze, cinq-cent-quatre-vingt-treize… t’as l’air d’avoir chaud, tu peux t’arrêter si tu veux.
- C'est clair... que c'est pas trop l'endroit... pour ce genre d'exercice...
Je hausse les épaules.
- Cinq-cent-quatre-vingt-dix-sept, cinq-cent-quatre-vingt-dix-huit… c’est toi qui as dit que je me fatiguerais la première.
Fidèle à ma propre affirmation, je continue de compter. Même si je dois avouer que je commence à avoir soif à force de le faire à voix haute comme ça sans discontinuer. Mais je ne m’arrête pas pour autant. Je me contente de changer de temps en temps de position sur mon siège.
- Sept-cent-vingt-huit… Sept-cent-vingt-neuf… C’est moi ou tu ralentis là ?
Il ne répond pas cette fois. Il fait encore quelques squats supplémentaires avant de s’arrêter enfin à sept-cent-trente-six. Les mains sur le dossier du fauteuil voisin, il reprend son souffle.
- J'ai rien bouffé avant de venir. Et pas bu depuis des heures.
Je me redresse, un large sourire aux lèvres.
- Te cherches pas d’excuses, j’ai gagné.
Je me lève pour retourner vers mon chariot, chargeant au passage les sacs poubelle pleins dessus avant d’ajouter.
- T’as besoin que je te porte pour aller manger un truc ou ça va aller ?
- Un, deux, trois…
Tout en comptant, je continue mon boulot, ramassant les déchets restants dans la salle en même temps que je garde un œil sur Zeno et ses squats. De temps à autre je le taquine un peu.
- Cent-soixante, cent-soixante-et-un… ça va tu fatigues pas trop ?... cent-soixante-deux…
- Non... C'est même... plutôt agréable !
Je continue de compter, imperturbable. Il continue ses squats, imperturbable. Lorsque je dépose mon sac poubelle et la pince pour ramasser les déchets pour prendre l’aspirateur à la place, je hausse la voix pour qu’il m’entende toujours compter. Une fois le ménage de la salle terminé, je range le matériel sans cessé de compter puis je viens m’installer dans le siège le plus proche. Le pauvre Zeno commence à transpirer sérieusement. Mais un pari est un pari et je ne vais pas déclarer forfait parce que j’ai pitié de lui.
- Cinq-cent-quatre-vingt-douze, cinq-cent-quatre-vingt-treize… t’as l’air d’avoir chaud, tu peux t’arrêter si tu veux.
- C'est clair... que c'est pas trop l'endroit... pour ce genre d'exercice...
Je hausse les épaules.
- Cinq-cent-quatre-vingt-dix-sept, cinq-cent-quatre-vingt-dix-huit… c’est toi qui as dit que je me fatiguerais la première.
Fidèle à ma propre affirmation, je continue de compter. Même si je dois avouer que je commence à avoir soif à force de le faire à voix haute comme ça sans discontinuer. Mais je ne m’arrête pas pour autant. Je me contente de changer de temps en temps de position sur mon siège.
- Sept-cent-vingt-huit… Sept-cent-vingt-neuf… C’est moi ou tu ralentis là ?
Il ne répond pas cette fois. Il fait encore quelques squats supplémentaires avant de s’arrêter enfin à sept-cent-trente-six. Les mains sur le dossier du fauteuil voisin, il reprend son souffle.
- J'ai rien bouffé avant de venir. Et pas bu depuis des heures.
Je me redresse, un large sourire aux lèvres.
- Te cherches pas d’excuses, j’ai gagné.
Je me lève pour retourner vers mon chariot, chargeant au passage les sacs poubelle pleins dessus avant d’ajouter.
- T’as besoin que je te porte pour aller manger un truc ou ça va aller ?
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Sam 31 Mar 2018 - 23:16
J’ai un bien meilleur plan en effet. Habituellement je rentre dormir sur le campus en semaine. Je préfère toujours être sur place pour mes cours du lendemain, c’est plus pratique. Mais rentrer maintenant, ça veut dire mettre fin à cette soirée et je dois dire que je n’ai pas souvent l’occasion de m’amuser à force de courir sans arrêt. Alors une fois n’est pas coutume, ce n’est pas la direction d’une ruelle tranquille pour transplaner aux abords de l’université que je prends en sortant du théâtre.
- Je connais un endroit oui. Suis-moi, ce n’est pas très loin.
- Bien mon capitaine.
C’est d’un pas décidé que je guide Zeno à travers les rues d’Inverness. Par acquis de conscience je demande.
- Tu n’as pas cours trop tôt demain matin ?
- Ça devrait aller. Et toi ?
Je hausse simplement les épaules. Ce n’est pas la première fois que je me couche au milieu de la nuit parce que j’ai dû travailler un soir de semaine.
- J’ai l’habitude.
- L’habitude ?
Je tourne légèrement la tête vers lui pour répondre.
- Oui, c’est souvent que je me couche tard.
- Tant que tu te ruines pas bêtement.
C’est à mon tour d’adopter un ton interrogatif.
- Comment ça ?
- Bah ta santé.
Il me regarde d'un air curieux. Je hausse à nouveau les épaules comme si ça n’avait pas d’importance. C’est vrai, je suis parfois un peu fatiguée et j’ai rarement du temps pour moi, mais ce n’est que temporaire. D’ici quelques années, les choses seront plus faciles.
- T’en fais pas. J’ai pas pris beaucoup d’options de toute façon alors j’ai pas tant de cours que ça.
Comme souvent quand ce sujet vient sur le tapis, je coupe court à la conversation. Cette fois, je profite pour ça que nous soyons arrivés à destination. Je pousse la porte d’un immeuble assez ancien et une fois dans la cage d’escalier, je baisse d’un ton pour ajouter sans réveiller tous le voisinage.
- C’est au sixième étage.
Sur ces mots je commence à grimper les escaliers quatre à quatre. C’est un peu essoufflée que j’arrive en haut mais je ne m’en formalise pas et je m’empresse de sortir un trousseau de clefs de mon sac pour ouvrir la porte. Je laisse entrer Zeno puis je referme derrière nous tout en pressant un interrupteur pour éclairer mon appartement.
- Bienvenue chez moi.
Tout en déposant mon sac par terre près de la porte et en envoyant valser mes chaussures un peu plus loin dans le même temps, j’enchaine.
- Désolée, c’est un peu le bordel.
On ne peut pas dire que je sois une pro du rangement et mon frère ne l’est pas vraiment non plus. Enfin ce n’est pas Armageddon non plus, il ne faut pas exagérer. La porte d’entrée donne directement sur une petite pièce qui fait office de salon. D’un côté un espace est aménagé en une petite kitchenette. De l’autre, trois portes. Une donnant sur une petite salle de bain, les deux autres sur des chambres. Situé sous les toits, l’appartement ne dispose que de petites fenêtres. Mais malgré le manque d’espace et de luminosité, il est plutôt confortable. En dehors de ma chambre dont la porte est fermée, rien ne le différencie d’un appartement moldu classique. Laissant Zeno regarder autour de lui, je me dirige directement vers le coin cuisine pour ouvrir un placard.
- Des pâtes, ça t’ira ?
- Je connais un endroit oui. Suis-moi, ce n’est pas très loin.
- Bien mon capitaine.
C’est d’un pas décidé que je guide Zeno à travers les rues d’Inverness. Par acquis de conscience je demande.
- Tu n’as pas cours trop tôt demain matin ?
- Ça devrait aller. Et toi ?
Je hausse simplement les épaules. Ce n’est pas la première fois que je me couche au milieu de la nuit parce que j’ai dû travailler un soir de semaine.
- J’ai l’habitude.
- L’habitude ?
Je tourne légèrement la tête vers lui pour répondre.
- Oui, c’est souvent que je me couche tard.
- Tant que tu te ruines pas bêtement.
C’est à mon tour d’adopter un ton interrogatif.
- Comment ça ?
- Bah ta santé.
Il me regarde d'un air curieux. Je hausse à nouveau les épaules comme si ça n’avait pas d’importance. C’est vrai, je suis parfois un peu fatiguée et j’ai rarement du temps pour moi, mais ce n’est que temporaire. D’ici quelques années, les choses seront plus faciles.
- T’en fais pas. J’ai pas pris beaucoup d’options de toute façon alors j’ai pas tant de cours que ça.
Comme souvent quand ce sujet vient sur le tapis, je coupe court à la conversation. Cette fois, je profite pour ça que nous soyons arrivés à destination. Je pousse la porte d’un immeuble assez ancien et une fois dans la cage d’escalier, je baisse d’un ton pour ajouter sans réveiller tous le voisinage.
- C’est au sixième étage.
Sur ces mots je commence à grimper les escaliers quatre à quatre. C’est un peu essoufflée que j’arrive en haut mais je ne m’en formalise pas et je m’empresse de sortir un trousseau de clefs de mon sac pour ouvrir la porte. Je laisse entrer Zeno puis je referme derrière nous tout en pressant un interrupteur pour éclairer mon appartement.
- Bienvenue chez moi.
Tout en déposant mon sac par terre près de la porte et en envoyant valser mes chaussures un peu plus loin dans le même temps, j’enchaine.
- Désolée, c’est un peu le bordel.
On ne peut pas dire que je sois une pro du rangement et mon frère ne l’est pas vraiment non plus. Enfin ce n’est pas Armageddon non plus, il ne faut pas exagérer. La porte d’entrée donne directement sur une petite pièce qui fait office de salon. D’un côté un espace est aménagé en une petite kitchenette. De l’autre, trois portes. Une donnant sur une petite salle de bain, les deux autres sur des chambres. Situé sous les toits, l’appartement ne dispose que de petites fenêtres. Mais malgré le manque d’espace et de luminosité, il est plutôt confortable. En dehors de ma chambre dont la porte est fermée, rien ne le différencie d’un appartement moldu classique. Laissant Zeno regarder autour de lui, je me dirige directement vers le coin cuisine pour ouvrir un placard.
- Des pâtes, ça t’ira ?
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 1 Avr 2018 - 14:13
C’est presque machinalement que je fouille dans les placards de ma cuisine pour en sortir un paquet de pâtes et une casserole. Je remplis la casserole d’eau au robinet et pendant que j’attends qu’elle chauffe, je continue de fouiller pour trouver ce que j’aurais à proposer pour agrémenter un peu tout ça. Pas grand-chose à vrai dire. Un peu de ketchup dans le frigo peut-être. Mais à part ça… bah c’est mieux que rien.
Du coin de l’œil, je vois Zeno faire le tour du salon pour regarder les quelques photos exposées. On peut y voir mes parents, mon frère et moi. De banales photos de famille en somme. Je le laisse satisfaire sa curiosité sans vraiment m’en occuper. L’eau bout enfin et je verse le paquet de pâtes dedans avant de programmer le minuteur du micro-onde. J’attrape deux assiettes, des couverts et deux verres que je remplis d’eau. J’entends alors Zeno s’adresser à moi. je jette un œil au minuteur pour voir où il en est avant de lui répondre.
- Pourquoi ça me dérangerait ? C’est pas comme si c’était une habitude chez toi.
- Certes... mais avoue que c'est pas commun non plus.
Le minuteur sonne juste à ce moment-là et je prends le temps de le couper et de retirer la casserole du feu. Je pose une des assiettes à l’envers sur le dessus de la casserole, laissant juste un petit espace sur un bord. Je renverse le tout au-dessus de l’évier en faisant attention de ne pas me brûler. Je laisse échapper un léger rire en répondant.
- C’est quand je serai comme tout le monde qu’il faudra t’étonner.
- C'est pas demain que ça arrivera alors.
Il reste un moment silencieux. De mon côté, je répartis les pâtes dans les deux assiettes. J’en mets un peu plus dans celle que je destine à Zeno. Quelque chose me dit qu’il a surement plus d’appétit que moi. Il demande alors.
- Tu as un moldu dans ta famille ?
Je viens déposer son assiette et un des deux verres d’eau sur la table basse devant lui et retourne chercher la mienne tout en répondant.
- En fait je suis la seule sorcière.
- Aaaah, je comprends un peu mieux du coup.
Mon assiette dans une main, mon verre dans l’autre et la bouteille de ketchup calée sous le bras, je viens m’asseoir à côté de lui. Tandis que j’arrose mes pâtes de ketchup, il ajoute.
- Merci et bon appétit.
- Merci.
Assise en tailleur sur le canapé, je commence à manger avant de l’interroger à mon tour.
- Et toi alors ?
Je désigne son téléphone sur la table.
- Visiblement t’es pas complètement dépaysé au milieu des moldus.
Du coin de l’œil, je vois Zeno faire le tour du salon pour regarder les quelques photos exposées. On peut y voir mes parents, mon frère et moi. De banales photos de famille en somme. Je le laisse satisfaire sa curiosité sans vraiment m’en occuper. L’eau bout enfin et je verse le paquet de pâtes dedans avant de programmer le minuteur du micro-onde. J’attrape deux assiettes, des couverts et deux verres que je remplis d’eau. J’entends alors Zeno s’adresser à moi. je jette un œil au minuteur pour voir où il en est avant de lui répondre.
- Pourquoi ça me dérangerait ? C’est pas comme si c’était une habitude chez toi.
- Certes... mais avoue que c'est pas commun non plus.
Le minuteur sonne juste à ce moment-là et je prends le temps de le couper et de retirer la casserole du feu. Je pose une des assiettes à l’envers sur le dessus de la casserole, laissant juste un petit espace sur un bord. Je renverse le tout au-dessus de l’évier en faisant attention de ne pas me brûler. Je laisse échapper un léger rire en répondant.
- C’est quand je serai comme tout le monde qu’il faudra t’étonner.
- C'est pas demain que ça arrivera alors.
Il reste un moment silencieux. De mon côté, je répartis les pâtes dans les deux assiettes. J’en mets un peu plus dans celle que je destine à Zeno. Quelque chose me dit qu’il a surement plus d’appétit que moi. Il demande alors.
- Tu as un moldu dans ta famille ?
Je viens déposer son assiette et un des deux verres d’eau sur la table basse devant lui et retourne chercher la mienne tout en répondant.
- En fait je suis la seule sorcière.
- Aaaah, je comprends un peu mieux du coup.
Mon assiette dans une main, mon verre dans l’autre et la bouteille de ketchup calée sous le bras, je viens m’asseoir à côté de lui. Tandis que j’arrose mes pâtes de ketchup, il ajoute.
- Merci et bon appétit.
- Merci.
Assise en tailleur sur le canapé, je commence à manger avant de l’interroger à mon tour.
- Et toi alors ?
Je désigne son téléphone sur la table.
- Visiblement t’es pas complètement dépaysé au milieu des moldus.
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 1 Avr 2018 - 17:19
Zeno ouvre les hostilités et je ne me prive pas pour saisir cette occasion. L’amour vache ? C’est ma spécialité. Il ne sait pas à qui il a affaire ! J’affiche une moue scandalisée. Ça aussi je sais bien faire, ce n’est pas pour rien que j’ai pris l’option théâtre.
- Madame aux cheveux pittoresques ! Attends t’as vu les tiens ?
Une grimace fugace et il se retrouve maintenant face à son double. Arborant à présent son apparence, je lève les yeux comme pour tenter d’observer mon propre crâne et je tire quelques courtes mèches brunes au hasard.
- Regarde-moi ça, ça ressemble à rien.
Nouvelle grimace et je retrouve mon propre visage, profitant simplement du changement pour changer de couleur de cheveux. Tant qu’à faire… il n’a pas l’air plus choqué que ça de s’être retrouvé face à lui-même le temps d’un instant et surenchérit même.
- Woah, tu plaisantes ! Mes cheveux sont supers, je sais juste pas m'en occuper. Par contre tu peux reprendre mon apparence ? J'aime bien me reluquer.
Je secoue la tête.
- Désolée, tu devras te contenter de me reluquer moi.
Je tourne un peu la tête vers lui pour ajouter.
- Ça fait bizarre de prendre l’apparence d’un mec si tu vois ce que je veux dire.
- Attends, tu veux dire que tu prends toute l'apparence... ? Vraiment tout ?
La bouche pleine, je me contente de hocher la tête en ponctuant ma réponse d’un simple :
- Hmm, hmm.
- Et comment ça se passe si j'ai par exemple une cicatrice sur la fesse dont tu ignores l'existence ? Tu la feras apparaître quand même ?
À nouveau je hoche la tête et j’avale ce que j’ai dans la bouche avant d’expliquer.
- Comme si j’avais pris du polynectar. Sauf que j’en ai pas besoin et je peux prendre l’apparence de n’importe quelle personne que j’ai déjà vue.
- Mmh...
Il semble avoir retrouvé son sérieux et reste silencieux et plutôt pensif. C’est sûr que vu comme ça, ma capacité de métamorphomage peut avoir quelque chose de flippant. Ou en tous cas ça laisse rarement indifférent. Je ne dis rien non plus pendant quelques instants avant de demander.
- T’as peur que je vende tes organes et je me fasse passer pour toi pour camoufler mon crime ?
- Madame aux cheveux pittoresques ! Attends t’as vu les tiens ?
Une grimace fugace et il se retrouve maintenant face à son double. Arborant à présent son apparence, je lève les yeux comme pour tenter d’observer mon propre crâne et je tire quelques courtes mèches brunes au hasard.
- Regarde-moi ça, ça ressemble à rien.
Nouvelle grimace et je retrouve mon propre visage, profitant simplement du changement pour changer de couleur de cheveux. Tant qu’à faire… il n’a pas l’air plus choqué que ça de s’être retrouvé face à lui-même le temps d’un instant et surenchérit même.
- Woah, tu plaisantes ! Mes cheveux sont supers, je sais juste pas m'en occuper. Par contre tu peux reprendre mon apparence ? J'aime bien me reluquer.
Je secoue la tête.
- Désolée, tu devras te contenter de me reluquer moi.
Je tourne un peu la tête vers lui pour ajouter.
- Ça fait bizarre de prendre l’apparence d’un mec si tu vois ce que je veux dire.
- Attends, tu veux dire que tu prends toute l'apparence... ? Vraiment tout ?
La bouche pleine, je me contente de hocher la tête en ponctuant ma réponse d’un simple :
- Hmm, hmm.
- Et comment ça se passe si j'ai par exemple une cicatrice sur la fesse dont tu ignores l'existence ? Tu la feras apparaître quand même ?
À nouveau je hoche la tête et j’avale ce que j’ai dans la bouche avant d’expliquer.
- Comme si j’avais pris du polynectar. Sauf que j’en ai pas besoin et je peux prendre l’apparence de n’importe quelle personne que j’ai déjà vue.
- Mmh...
Il semble avoir retrouvé son sérieux et reste silencieux et plutôt pensif. C’est sûr que vu comme ça, ma capacité de métamorphomage peut avoir quelque chose de flippant. Ou en tous cas ça laisse rarement indifférent. Je ne dis rien non plus pendant quelques instants avant de demander.
- T’as peur que je vende tes organes et je me fasse passer pour toi pour camoufler mon crime ?
- InvitéInvité
Re: genie in a bottle ♦ ZeFio Part. II
Dim 1 Avr 2018 - 19:07
Ça va faire presque cinq ans et pourtant le sujet de mes parents reste toujours douloureux à évoquer. J’évite le regard de Zeno pour lui répondre et je lui suis reconnaissante de ne pas demander de détail. En tous cas pas tout de suite. Je termine mon assiette, songeant à ce qu’il vient de dire. C’est sûr qu’ils étaient fiers de moi quand j’avais reçu mon admission à Hungcalf. Mais à présent je ne suis pas sure. J’ai fait déménager Logan dans cet appartement minuscule, c’est à peine si j’arrive à ne pas terminer le mois dans le rouge avec mon maigre salaire et mes extras… M’obstiner à aller à l’université n’était sans peut-être pas la meilleure chose à faire. Je pose mon assiette vide sur la table basse avant de me caler un peu mieux dans le coin du canapé, à demi tournée vers Zeno. Je laisse mon regard errer sur les photos posées un peu plus loin avant de répondre dans un soupir.
- J’en sais rien, venir à Hungcalf n’était peut-être pas ma meilleure idée.
Il arque un sourcil.
- Et pourquoi tu penses ça ?
Je hausse les épaules, soudain un peu lasse. D’habitude j’ai plutôt tendance à éviter le sujet mais je sais pas pourquoi cette fois, je m’explique.
- On avait un meilleur appart à Perth. Et puis avec les cours je peux plus avoir un boulot à temps plein. Même avec des extras comme ce soir, c’est compliqué. Si les services sociaux moldus s’en mêlent, ils pourraient décider de me retirer la garde de mon frère.
Il répond du tac au tac.
- Et j'imagine que demande de l'aide c’est hors de question ? Ou bien personne ne s'est encore proposé ?
- C’est mon frère, c’est à moi de me débrouiller.
- T'as qu'à utiliser les autres. Utilise-moi, j'ai une dette envers toi. Non ?
Je secoue la tête.
- Sois pas stupide. Tu vas faire quoi ? Me prêter de l’argent ? C’est hors de question.
Il hausse les épaules.
- Travailler ? Participer ? J'en sais rien. Y'a que toi qui te mets des barrières.
Je hausse les sourcils. Qu’est-ce qu’il entend par là ? Il n’envisage quand même pas sérieusement de m’aider à assumer mon frère financièrement.
- Ah ouais ? Et qu’est-ce que tu proposes alors ?
- J’en sais rien, venir à Hungcalf n’était peut-être pas ma meilleure idée.
Il arque un sourcil.
- Et pourquoi tu penses ça ?
Je hausse les épaules, soudain un peu lasse. D’habitude j’ai plutôt tendance à éviter le sujet mais je sais pas pourquoi cette fois, je m’explique.
- On avait un meilleur appart à Perth. Et puis avec les cours je peux plus avoir un boulot à temps plein. Même avec des extras comme ce soir, c’est compliqué. Si les services sociaux moldus s’en mêlent, ils pourraient décider de me retirer la garde de mon frère.
Il répond du tac au tac.
- Et j'imagine que demande de l'aide c’est hors de question ? Ou bien personne ne s'est encore proposé ?
- C’est mon frère, c’est à moi de me débrouiller.
- T'as qu'à utiliser les autres. Utilise-moi, j'ai une dette envers toi. Non ?
Je secoue la tête.
- Sois pas stupide. Tu vas faire quoi ? Me prêter de l’argent ? C’est hors de question.
Il hausse les épaules.
- Travailler ? Participer ? J'en sais rien. Y'a que toi qui te mets des barrières.
Je hausse les sourcils. Qu’est-ce qu’il entend par là ? Il n’envisage quand même pas sérieusement de m’aider à assumer mon frère financièrement.
- Ah ouais ? Et qu’est-ce que tu proposes alors ?
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