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Time to face the truth (libre amis de Sully)
Mer 4 Avr 2018 - 20:59
"Some things are never meant to be. It hurts so much. Love. Why does it feel like I have a bloody hole in my heart?"
Une semaine. Voilà une semaine que ma vie s'était arrêtée. Que s'était-il passé? Je me le demandais encore... La scène tournait en boucle dans ma tête. Je me revoyais en colère, triste, déçu, en train de hurler quelque chose. En train de me disputer avec l'amour de ma vie. Avec l'homme que je pensais être mien pour le reste de ma vie. J'y avais cru à notre amour. Naïvement, j'y croyais encore. Car ça ne pouvait pas être terminé. C'était impossible n'est-ce pas? Il allait finir par revenir, par réapparaître, et j'allais tomber dans ses bras, trop heureux de le pardonner, de me pardonner. Mais quelque part au fond de moi je savais que c'était peu probable. Alors je souffrais en silence. Je souffrais tellement que j'avais disparu pendant une semaine. Pas de cours, pas même de nouvelles aux amis. Je savais qu'ils s'étaient inquiétés. Mais j'avais besoin de partir, loin. Alors comme une âme en peine, j'avais traîné ma douleur dans des rues inconnues, noyé mon chagrin dans chaque bar que je croisais. Quitte à m'en rendre malade. Je voulais tout oublier. Parfois même, j'avais souhaité mettre un terme à cette douleur, mettre un terme à cette vie. Puis, le visage de ceux qui comptaient pour moi me revenait en mémoire. Et je continuais à écumer les bars, exposant mon malheur à des inconnus. Je n'avais pas été jusqu'à me consoler dans les bras d'un autre, je n'en étais pas capable. Pas maintenant, c'était trop tôt, trop frais. Ces quelques jours passés, je décidais de rentrer, enfin. Parce qu'il y avait du monde qui comptait sur moi. Je devais prévenir Holly. Ce qui a été fait hier. Mais aujourd'hui c'était spécial... Il s'agissait de mes proches que je comptais mettre au courant. Et j'en avais le coeur serré d'avance.
Le regard perdu au fond de mon verre -le troisième de la soirée qui venait à peine de commencer-, je ressassais et essayais de trouver une façon de le dire, de l'annoncer. J'avais envoyé des messages à chacun d'entre eux, même si je me doutais que certains en avaient parlé entre eux vu qu'ils se connaissaient... Leurs visages familiers m'aideront à tout surmonter... Les émotions étaient trop fortes, trop vives, et je me sentais prêt à craquer à nouveau à tout moment. Les yeux brillants, je tentais de respirer normalement, histoire de ne pas fondre en larmes à nouveau. C'était trop dur. Les sourires avaient définitivement quitté mon visage, je ne me sentais même plus capable de rire. La seule chose qui était sûre, c'était que mon coeur se morcellait en un milliard de morceaux.... Je finis mon verre d'une traite, avant d'enfouir ma tête dans mes bras sur la table. Relevant la tête au bout de quelques minutes, des visages familiers m'observaient. Et je me retrouvais incapable de dire quoi que ce soit. "Je..." Les mots s'étranglèrent dans ma gorge et je sentais un sanglot me secouer tandis que je prenais mon visage dans mes mains. Comme un gamin.
- Spoiler:
Ce RP est ouvert à tous les proches et amis de Sully Bien sûr, il va annoncer l'annulation du mariage. Préparez-vous à des feels
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Re: Time to face the truth (libre amis de Sully)
Mer 4 Avr 2018 - 22:16
Elle avait reçu le message de Sullivan avec un grand soulagement : la disparition soudaine d’un de ses plus grands amis l’avait énormément inquiétée et le fait d’avoir de ses nouvelles lui permettait de respirer à nouveau correctement. Néanmoins, la teneur du message n’était pas des plus rassurantes et il ne lui en avait pas fallu plus pour laisser tomber ses révisions et se précipiter dans sa chambre pour récupérer quelques affaires avant de rejoindre la Taverne du Troll où le Wright leur avait donné rendez vous. Tandis qu’elle marchait d’un pas rapide dans les rues d’Inverness elle tentait de s’imaginer quelle nouvelle, potentiellement dramatique, le sorcier pourrait-il vouloir leur annoncer en cette douce soirée du début de printemps. Cela ne pouvait qu’être grave, Sullivan n’aurait pas disparu ainsi, sans prévenir ou donner de nouvelles si la situation ne l’imposait pas. Elle s’attendait à tout en entrant dans le bar : même à voir son ami blessé. Et si physiquement il n’avait pas l’air mal de prime abord, sa posture, tête enfouie dans ses bras sur la table où il était attablé, laissait parfaitement imaginer que psychologiquement, ce n’était pas aussi facile. Elle remarqua qu’elle n’était pas seule, les proches du Wright étaient entrés plus ou moins en même temps qu’elle dans l’établissement et se pressaient autour du sorcier qui ne c’était pas encore rendu compte de leur présence.
Mais lorsqu’il redresse la tête, ses yeux tristes se posent sur le groupe : « Je… » Il semble dévasté, Lya n’aurait pas imaginé tant « Mon petit ourson… » D’un geste brusque, la rousse lâche son sac sur un tabouret qui se trouvait non loin de son ami et vient le prendre dans ses bras sans même se préoccuper des autres autour d’elle. La douleur de Sullivan fait écho dans son coeur et elle sent son estomac se serrer. Serrant Sullivan dans ses bras elle dépose un baiser sur le haut de son crâne avant de s’éloigner légèrement pour scruter le visage de son ami et l’ensemble de son corps : « Tu m’as fait une de ces peurs, tu n’es pas blessé ? » Elle lance un regard inquiet autour d’elle, croisant ceux des autres étudiants qui étaient présents. Dans ces moments là, il y avait la grande soeur qui ressortait, cette jeune femme qui avait aidé près de sept enfants à grandir pour soulager ses tuteurs, ce n’était plus la Wright agitée et moqueuse qui adorait faire tourner en bourrique ses amis qui se trouvait dans le bar ce soir là. Protectrice, la main de Lya vient se loger dans la nuque de son ainé, caressant doucement le haut de ses épaules dans l’espoir que cela puisse le calmer un peu. « Je pense que tu as suffisamment bu… » Lui intime-t’elle en éloignant légèrement le verre que Sullivan avait entamé. Se plaçant derrière lui, les mains posées sur ses épaules, elle serre légèrement les dents, le mauvais pressentiment qu’elle ressentait depuis quelques jours semblait se vérifier.
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Re: Time to face the truth (libre amis de Sully)
Jeu 12 Avr 2018 - 22:02
Des jours, voilà des jours que tu n’avais plus vu, entendu, lu Sully. Tu t’inquiète pour ton ami, vous êtes assez proche depuis des années et quand quelque chose ne va pas, tu le sais. Tu sais aussi que l’américain est un homme fort, qu’il se sortira toujours des situations les plus difficiles, alors tu attends patiemment Caleb, tu sais que quand Sullivan aura besoin de toi, il se fera entendre et ce jour-là tu seras présent pour lui, comme il le serait pour toi. C’est ce qui est arrivé ce matin. Une brève missive. Quelques mots gribouillés à la hâte sur un bout de parchemin, un rendez-vous à la taverne du Troll le soir même. L’inquiétude est grandissante, dans les allées du parc, les couloirs de l’université et jusqu’à ta maison. Tu rentres chez toi pour te changer, s’occuper de Rufus et des autres pensionnaires de la justice league avant de prendre la direction de la taverne. Un regard circulaire à l’intérieur de la pièce et tu trouve ton ami dans les bras d’une rouquine. Arrivant à grandes enjambée, tu regarde inquiet ton ami, tu poses la main sur l’avant-bras du jeune homme blessé. Regard curieux vers les personnes présentes, mais qu’est-ce qu’il se passe ? Tu as rarement vu Sully dans un tel état, tu t’accroupis à ses côtés, tentant de croiser son regard Sullivan ? Ses yeux sont humides, ses épaules se soulèvent sous le sanglot et ton cœur se serre. Tu n’aimes pas voir la souffrance chez les autres, encore moins quand ce sont tes amis, ta famille. Où étais-tu ? tu évites la question du pourquoi ou du comment, tu ne demande pas comment il va, tu as la réponse sous les yeux, il ne va pas bien du tout et le pourquoi et bien … il n’y a pas beaucoup de sujet qui peuvent émouvoir Sully à ce point. Ton regard tombe sur la rouquine qui ressemble à une louve veillant son petit, tu te redresses et t’installe sur la chaise à côté de Sully, faisant un geste au serveur pour avoir un tournée pour toute la table, vous allez probablement avoir une soirée compliquée.
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Re: Time to face the truth (libre amis de Sully)
Lun 23 Avr 2018 - 22:21
La douleur que je ressentais au fond de mon coeur était si intense que j'en avais le souffle coupé. Que les mots restaient bloqués dans ma gorge, comme un cri d'agonie silencieux... La facilité aurait été de rester terré dans un bar loin de l'université où j'avais tant de souvenirs en commun avec Othello. Sauf que je n'étais pas seul, je ne l'étais jamais. N'ayant jamais eu de frère et soeur, je m'étais créé une famille avec les Wrights et mes autres amis. Une famille qui ne me trahissait jamais. Alors quand j'avais lancé cet appel de détresse, ce SOS incompréhensible, je n'avais eu aucun doute qu'il serait entendu. Comme une vague décidée à soulager ma souffrance, ils avaient déferlé dans la taverne du troll où je leur avais donné rendez-vous. Combien de fois n'avais-je pas fait de soirée dans ce lieu cher aux fans de Quidditch? Combien de fois avais-je refait le monde avec mes amis supporters, avec mes bros... Ce soir, rien n'était facile. L'inquiétude dans les yeux de mes amis avait suffi à me refaire plonger. Un sanglot me prit et je sentis plus que je ne vis ma meilleure amie se rapprocher pour me prendre dans ses bras. Son odeur, réconfortante, fit l'effet d'un baume sur mes plaies. Le surnom qu'elle me donnait suffisait d'ordinaire à me faire sourire, mais pas ce soir. Comme elle se reculait pour m'observer, apparemment inquiète, je finis par dire, doucement: "Désolé... Je ne voulais pas..." Pas vous inquiéter. Pas vous faire souffrir aussi. Je sentis sa main glisser dans mon cou, comme une caresse destinée à me réconforter. Et si mon coeur restait aussi lourd, elle l'apaisait un peu... La voix de Caleb me tira aussi de ma torpeur. Il était tout près, il cherchait à capter un regard, ce que j'avais énormément de mal à offrir. Il y avait bien trop de souffrance dans mes pupilles. "Ici... et là... Un peu partout... Y'a eu un ou deux bars... Ou plus... Je ne sais plus." que je répondais, la voix cassée. Je passais une main sur mon visage pour y essuyer quelques larmes avant de remarquer que Lya venait de m'intimer l'arrêt de boisson pour la soirée. J'aurais surement râlé en temps normal. Mais elle avait raison. Relevant le visage pour enfin regarder les personnes présentes autour de moi, je croisais les pupilles de mon bro. Pas de grande démonstration d'affection, mais je le sentais aussi inquiet que les autres, voir plus. Il était là pour moi, je le savais. Rassemblant le reste de courage qu'il me restait, je m'éclaircis la voix une fois de plus. Fixant les verres sur la table, je restais quelques secondes silencieux. "C'est fini..." Ma voix, tremblante témoignait de mon profond désarroi. Désespoir et colère, voilà ce que je ressentais. "Il est parti et a tout emmené avec lui... Le bonheur... Le mariage..." A mesure que je parlais, je sentais un léger poids me quitter. Cela me faisait du bien... Mais ne m'apaisait pas tellement. Arborant soudainement un sourire résigné à travers mes larmes, je rajoutais doucement: "Peut-être que... que je ne méritais pas tout ça..." Ces derniers jours, tout me paraissait sombre. Tout me semblait si froid, si désespérant. Comme si un Détraqueur tentait de me vider de toute énergie positive. Je fermais les yeux un moment, des larmes continuant de couler le long de mes joues. Je me sentais seul, incroyablement seul. Continuer à vivre sans lui me semblait insurmontable. Comment pourrais-je jamais l'oublier? Quelque part, je souhaitais que mes amis me poussent à bouger, m'obligent à oublier, trouvent un moyen de m'apaiser. Peu important la manière, je voulais juste... arrêter de souffrir.
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Time to face the truth (libre amis de Sully)
Jeu 26 Avr 2018 - 9:08
Pour la première fois depuis longtemps, je sentais qu'on me cachait quelque chose. Je n'étais pourtant pas la personne que l'on évitait en général, à part quand il s'agissait d'une fille qui avait mal pris notre rupture ou mon départ de son lit sans un mot. Non en général, même si certains me trouvaient lourd et un peu beauf, j'étais dans tous les coups, faire du quidditch et faire partie du club de duel aidait pas ma à la sociabilité. En plus de ça j'étais pour ainsi dire dans une des maisons les plus soudés d'Hungcalf, les Wright ont beau avoir une grande gueule en général ils ne s'ignorent jamais, c'est une grande famille où tout le monde parle à tout le monde. Enfin il y avait un mais, et ce mais c'était Sullivan avec qui j'étais resté en froid pendant plusieurs mois après notre rupture. Comme quoi l'amour est vraiment une faiblesse. Je ne sais plus où j'avais pu lire ça mais j'avais en tout ca slu quelque part qu'aimer c'est détruire et être aimé c'est être détruit. Et j'avoue que c'est une phrase plutôt véridique, vu l'état dans lequel était la plupart de mes exs. C'est pour ça que je me suis toujours interdit de tomber amoureux, je ne voulais pas trop m'investir dans une relation sans savoir son débouchée, je ne voulais pas souffrir en vain, c'était tellement inutile. Je pouvais parfaitement profiter de la vie sans m'engager après tout, il serait toujours temps un jour d'arrêter mes vagabondages et de me poser n'est-ce pas ? Et qui sait ? Le destin serait peut-être suffisamment blagueur pour me mettre avec une relation d'une nuit ou avec une personne avec qui le courant ne passe pas encore, le destin est rarement clément, sinon pourquoi auraient-ils mis mes parents ensemble ? Mais ce caractère, ce comportement, tous mes amis l'acceptaient, même Lya qui pourtant désapprouver clairement mon attitude, elle m'appréciait et passer donc outre. A quoi bon me cacher quelque chose alors ? A moins que cette chose en question ne me concerne ? Je sentais les autres Wrights fébriles, comme si un drame venait d'avoir lieu. Et on me le cachait. C'était comme si tout le monde était au courant, sauf moi, et je n'aimais pas ça c'était même assez frustrant. J'avais essayé de questionner Lya mais elle ne m'avait rien dit, j'avais juste vu qu'ils avaient pour la plupart une lettre à la main, une lettre que je n'avais pas reçu. J'avais essayé de questionner Hermès mais il ne le voulait pas me répondre non plus. J'aurai pu essayer de demander à Sullivan, après tout notre rencontre dans les douches avait permis un certain rapprochement et nous n'étions plus véritablement en froid, mais il était introuvable. Il fallait que je sache. A tout prix. J'avais donc profité que les dortoirs soient plutôt vides pour chercher cette fameuse lettre que je n'avais pas reçu. Je dormais parfois ici même si c'était assez rare, ayant un appartement à l'extérieur de l'université, mais si quelqu'un me voyait fouiller, je pourrais toujours me justifier en disant que je cherchais un vieux caleçon que j'aurais pu oublier là lors d'une de mes nuits au dortoir. Mais heureusement, je n'eus à servir cette excuse à personne, et je suis vite parvenu à mon but. Cette lettre semblait vraiment être le symbole d'un drame et elle était signée par Sullivan. Il avait l'air mal en point et donnait rendez-vous à tous ses amis – je compris alors que vu l'absence de lettre à ma destination je ne faisais pas parmi de ce groupe de privilégiés malgré nos retrouvailles récentes – à la Taverne du Troll. Je mis quelques secondes avant de réagir quant à l'heure du rendez-vous fixé. Mais c'était donc pour ça que personne ne traînait dans le dortoir, tout le monde était déjà là bas : c'était MAINTENANT.
Je ne sais pas ce qui m'a pris ensuite. C'était de la folie. J'étais sanguin je le savais, et j'avais tendance à vite m'emporter, prenant tous les risques sans même réfléchir et c'est ce qui était encore une fois en train de m'arriver semblait-il. Je ne pris même pas le temps de réfléchir pendant que je courrais dans les couloirs d'Hungcalf pour quitter l'enceinte de l'université. Dans quel but me direz-vous ? On ne pouvait pas transplaner à l'intérieur de ces murs, il fallait donc que je les quitte. Une fois arrivé à la grille, et le souffle court, j'avais à peine fait un pas à l'extérieur du domaine que je transplanais pour me retrouver devant la Taverne du Troll. Ce n'est qu'à ce moment-là que je me demandais ce que j'étais en train de faire. Pourquoi me précipiter comme ça alors qu'il ne m'avait même pas prévenu ? J'étais idiot ? Non au fond de moi, j'avais senti qu'il allait vraiment mal, et j'avais besoin de le voir, pour voir à quel point ça n'allait pas. Cela faisait des mois que nous étions en froid, et malgré nos retrouvailles poignantes, il restait quelques tensions, mais je ne pouvais pas le laisser comme ça. Au fond de moi, mon instinct était de le protéger, de le consoler. Mais ce n'était plus ma place, alors pourquoi m'être déplacé ? Surtout que tout le monde me connaissait à l'intérieur, tout le monde savait pour notre ancienne relation, qu'allaient-ils donc penser de ma présence ? Et puis qu'est-ce que j'allais faire ? Prendre mon ex dans les bras pour le réconforter alors qu'il allait se marier dans quelques semaines ? Je ne savais pas, je n'avais aucune réponse mais maintenant il était trop tard et j'entrais dans le bar, au moment où Sullivan annonçait que c'était fini. Entre lui et Othello. Mon sentiment était partagé, heureux peut-être que ce mariage n'ait pas lieu – ce qui était tout de même une pensée horrible et égoïste – et déchiré d'entendre Sullivan parler comme ça. Ainsi il l'aimait à ce point... Je n'aurai jamais pu faire le poids … Je m'étais arrêté juste devant la porte et de plus en plus de monde me regardait avec suspicion, pendant que Lya prenait Sully dans les bras. Ne sachant que faire, je m'installai dans un coin, contre un mur, essayant de me faire discret et regrettant déjà d'être venu. Je n'avais pas le droit d'aller le voir ou lui parler, c'était inconvenant et ce n'était pas le moment. Mais j'étais là, présent pour lui s'il en avait eu besoin. Je le regardais, sans chercher à capter son regard, même si mes yeux exprimaient un sentiment rare chez moi : la compassion et la tendresse.
L'amour est plus fort que tout
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