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nuit fauve | pennley (terminé)
Dim 8 Avr 2018 - 18:48
Un, deux, trois, quatre. Nigel frappeviolemmentles tambours de sa batterie à l’aide de ses baguettes et les premières notes de musique volent sur scène tandis que tu attrapes le micro pour chanter le single que tous vos fans attendent et connaissent : Wake Up Call. Les premières notes s’échappent de tes lèvres et la foule agglutinée au bas de l’estrade se met à crier avant de grimper sur les barrières – placées là pour l’occasion – qui menacent de tomber. Du coin de l’œil, tu remarques les groupies qui manquent de s’évanouir lorsque d’autres se mettent à chanter avec toi en cœur. Sur tes flancs, tu peux entendre Stew et la gencive commencer à gratter frénétiquement les cordes de leurs guitares. Les sons qui proviennent de leurs instruments se mêlent aux voix éraillées qui vous entourent. La chanson bat son plein. L’ambiance qui règne ici est littéralement grisante, et tu savoures chaque seconde en compagnie de tes meilleurs amis – qui semblent tout aussi excités que toi. Être au vampire’s night ce soir est une chance. Vous n’auriez jamais cru vous retrouver ici un jour.
Pourtant, les patrons du club vous avaient fait confiance. Le public vous avait fait confiance. Et ils étaient tous là, à vos pieds, en train de rire, danser et chanter à tue-tête tandis que toi et tes potes faisiez le show comme si c’était la première fois que vous étiez sur scène. « COME ON INVERNESS ! ». Tu continues de chanter avec tes tripes et fais de grandes gestes à l’aide de ta main libre – histoire de chauffer encore un peu plus la salle – lorsque soudain, ton regard accroche celui d’une jeune femme à quelques mètres de là. Sa chevelure blonde est partiellement inondée de lumière (provenant des projecteurs qui balayent rapidement la salle) et tu ne noies l’espace d’une seconde dans ses yeux sombres avant de cligner des yeux. Whouaw … Tu fronces les sourcils et te demandes qui elle peut bien être, mais ne t’arrête pas pour autant de faire le show.
Tu continues donc de chanter et de faire l’imbécile avec tes potes durant un peu plus d’une heure lorsque le concert touche finalement à sa fin. « MERCI ! Merci à tous ! » Cris-tu dans ton micro avant de le balancer un peu plus loin et de prendre chaque membre de ton crew dans tes bras. « Bien joué les mecs ! » t’exclames-tu avant de rire à gorge déployée. Une fois encore, vous aviez assuré comme des pros ! Vos fans étaient ravis et surexcités, et la soirée était encore loin d’être terminée. « Bon, et si on allait se mettre une race maintenant ? » Vous propose la gencive, un léger rictus au bout des lèvres alors qu’il attrape Nigel et Stew par le bras. Tu les regardes (un large sourire aux lèvres) et te joins à eux sans plus attendre. « Allez ! » Rigoles-tu avant d’ajouter : « C’est ma tournée les gars ! ». Vous quittez la scène et vous mêlez à la foule avant de boire (jusqu’à frôler le coma éthylique) et danser jusqu’au bout de la nuit.✧ ✧ ✧
Une douleur lancinante se réveilledoucementà l’arrière de ton crâne et tu as un mal de chien à ouvrir les yeux lorsque, sans crier gare, une vive douleur te vrille les tympans. Oh putain … Tu sors de ta torpeur et fronces furieusement les sourcils avant de plisser les yeux. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Tu passes une main engourdie sur ton visage et laisses retomber ton bras le long de ton flanc droit avant de te remémorer ta nuit agitée. « Scheiße… » Tu pousses un léger gémissement – en te tournant légèrement sur le côté – et essai de te souvenir de ta soirée en détail (même si tu sais que c’est foutrement impossible).
Quelques heures plus tôt, Nigel et toi aviez bubeaucoupquelques verres tandis que Stew et la gencive s’étaient mis à danser avec quelques demoiselles sur le dancefloor. Plus tard dans la soirée, tu avais pris quelques substances illicites (dans l’une des black rooms du club) avant de rencontrer et parler à pas mal de monde. Puis tu avais fricoté avec une fille, recommencé à boire et puis … le trou noir. Impossible de te souvenir. Tu ouvres finalement les yeux – après les avoir préalablement frottés du bout des doigts – et te rends (enfin) compte que tu n’es pas dans ta chambre. Et encore moins dans ton lit. « Ah » t’exclames-tu avant de regarder tout autour de toi. Tes vêtements sont éparpillés un peu partout dans la pièce et les volets, à moitié entrouverts, donnent directement sur une des ruelles d’Inverness. Putain, qu’est-ce que j’ai encore fait … Râles-tu intérieurement avant de te figer.
Un pied froid vient de se coller entre tes jambes. Tu retiens ta respiration et n’oses plus bouger d’un pouce avant de fermer lentement les yeux et de te tourner vers la personne qui se tient à coté de toi. Lorsque tu rouvres les paupières, ton regard se pose sur une chevelure dorée qui tombe en cascade sur un dos délicatement laiteux. Merlin soit loué, c’est une fille ! Penses-tu tout en levant les yeux au ciel. Et plutôt mignonne en plus. Tu penches la tête sur le côté et détailles la demoiselle qui dort profondément à tes côtés. Tu ne vois pas son visage, mais quelque chose te dit que tu la connais.
Du bout des doigts, tu repousses ses cheveux dorés derrière son oreille et la contemples en silence avant de te pincer les lèvres. Son nez vient de se plisser. L’as-tu réveillée ? Tu entrouvres la bouche (et t’apprêtes à sortir du lit en douce, histoire de t’éviter quelques ennuis) lorsque la belle aux bois dormant ouvre enfin les yeux. « Hey, salut » Dis-tu tout simplement avant de reculer un peu.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Dim 8 Avr 2018 - 21:44
Ça y est. J'ai vingt-six ans. Non mais sérieux ? J'ai tellement pas vu le temps passer, j'ai l'impression d'avoir fêté mes vingt-cinq ans il y a deux semaines. Peut-être que si je prenais le temps de respirer, parfois, le temps me semblerait passer plus lentement... Le deux avril est tombé un lundi, cette année, je me suis cru à l'abri de toute fête improvisée et de "happy birthday to you" endiablés jusqu'à pas d'heure. C'est pourtant bien mal connaître mes colocataires, qui ont eu la délicatesse d'attendre le week-end suivant pour m'emmener à leur suite fêter mon jour de naissance, que je sois d'accord ou non. L'initiative était si bien préparée, ça m'a bien évidemment touché et je n'ai pas pu faire autrement que d'accepter de sortir avec eux. S'il y avait bien un jour où je pouvais me permettre de relâcher un peu la pression, c'était celui-là. Après une before plutôt sympathique dans notre salon - je ne savais même pas qu'on cachait autant de bouteilles d'alcool dans les placards ! -, on a fini par continuer la soirée ailleurs, le Vampire's Night étant le lieu de prédilection pour les soirées en tout genre.
Le night club craquait littéralement de toute part par le présence des étudiants, mais aussi d'habitants d'Inverness qui souhaitaient s'amuser, le temps d'une soirée. J'ai pourtant bien vite compris ce qui provoquait l'engouement général, lorsqu'on a réussi à s'immiscer dans la boîte de nuit et qu'on a finalement obtenu une boisson fraîche (et alcoolisée) dans les mains. Il y avait un concert, ce soir. Les Wicked and Divine, le nom était répété un peu partout dans les lieux et j'ai remarqué que certaines personnes portaient même des t-shirts clignotant au nom du groupe. Ça m'avait fait gentiment sourire, surtout lorsque j'avais remarqué que le public était presque exclusivement féminin. Je savais bien évidemment qui ils étaient, il s'agissait d'étudiants d'Hungcalf, je les connaissais vite fait de vue, bien que je n'avais jamais eu l'occasion de les entendre une seule fois jouer. Des personnages qui ne m'inspiraient pas la plus grande sympathie, je dois l'admettre, bien qu'après tout, je les connaissais plus de réputation qu'autre chose. Pourtant, j'ai tout de suite été hypée par leur rythme, leur manière de s'exécuter ensemble, la voix du chanteur et les paroles qu'il prononçait. These hearts are wireless, this ain't no crowd control. These thoughts are violent, they murder rock and roll. Slow down, fade out, that's not how I wanna go. Je me suis laissée emporter par leur musique, qui correspond assez à mes goûts personnels ; par leur chanteur, qui crevait littéralement la scène. Finnley. Si je ne l'avais jamais véritablement regardé jusqu'à ce soir, je devais reconnaître qu'il était talentueux. La soirée guidée par ce groupe nouvellement découvert, je me suis amusée avec mes amis et, sans même m'en rendre compte, les boissons se sont enchaînées dans ma main puis le long de mon œsophage. Et comme je n'aiabsolumentpas l'habitude de boire, j'ai rapidement perdu le fil.✧ ✧ ✧
Les rayons du soleil qui passent par le volet à demi ouvert viennent me chatouiller les paupières, pourtant, je suis très loin d'avoir envie d'ouvrir les yeux. J'ai l'impression de sombrer dans mes couvertures, un mal de tête latent et la bouche pâteuse, les idées embrumées. Je commence à m'agiter légèrement, pas assez pour totalement émerger du sommeil. Mon pied entre en contact avec une masse inhabituelle. C'est Malo qui émane autant de chaleur ? Je suis tellement dans le brouillard que je n'essaye même pas de savoir. Ni d'essayer de comprendre ce qui me met dans un état pareil.
Mes cheveux glissent sur ma joue et je suis parcourue d'un léger frisson. Mais qu'est-ce que...? « Hey, salut. » J'ouvre les yeux de stupeur. Ce poids inhabituel dans mon lit à mes côtés, cette voix que je ne connais pas, ce parfum étranger et ces yeux bleus qui me fixent alors que j'émerge du sommeil. Sans pouvoir le retenir, je lâche un cri de stupeur et lance ma paume dans le visage de l'invité pour le reculer, comme dans un geste de défense. « AAAAH ! Mais c'est quoi, ça ? » J'ai juste envie de m'extirper de mes draps, lorsque je me rends compte que je suis nue comme un ver. C'est pas vrai ! J'attrape le premier vêtement qui est à portée de main, alors que le jeune homme à mes côtés est désarçonné par le coup que je viens de lui donner et passe sur mes épaules nul autre que son t-shirt ; même si je n'ai pas la tête à m'en rendre compte, sur le moment. Alors que je m'apprête à fuir à toutes jambes, j'entends une voix provenir du salon, étouffée ; c'est Zadig. « Ça va, Penny ? » Je sers les dents, sans oser faire un geste de plus. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas envie que mon colocataire apprenne qu'il y a quelqu'un d'autre dans ma chambre. « Oui, oui ! Ce n'est rien, il y avait... Une araignée ! » J'entends son rire masqué par la porte qui nous sépare, puis ses pas qui s'éloignent vers sa propre chambre. Lentement, je me retourne vers le brun qui est toujours dans mon lit. La soirée d'hier soir me revient en tête, petit à petit. Je lui adresse une grimace d'excuse. C'est Finnley. Dans mon lit. Aussi nu que j'ai pu l'être. Non, non, non, comment c'est possible... Ça ne me ressemble pas du tout de faire ça. Pourtant, c'était le cas. « Finn... Je suis désolée, tu m'as fait peur, je... » Suis une idiote. Véritablement. Je me mords la lèvre inférieur. C'est pas vrai. Qu'est-ce qui m'a pris de faire ça ? Je suis au bout de ma vie, même si je n'en laisse rien paraître devant lui. « Est-ce que ça va ? ... » Je m'enquiers finalement, en me tournant vers lui, les jambes en tailleur sous les draps et mes doigts triturant la couverture.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Lun 9 Avr 2018 - 16:26
Tu recules légèrement pour mieux contempler la belle (qui vient tout juste de se réveiller) lorsque cette dernière pousse un cri de stupeur en posant ses yeux sur toi. « AAAAH ! Mais c'est quoi, ça ? ». Tu fronces les sourcils et penches la tête sur le côté,presquevexé par sa question. Quoi ? J’suis si laid que ça ? Ne peux-tu t’empêcher de penser alors qu’elle te balance un coup en pleine poire, sans prévenir. « Aie ! » T’exclames-tu en portant immédiatement tes mains à ton visage. Putain, elle m’a pété le nez ! Tu écarquilles les yeux et pince tes narines du bout des doigts avant de lui jeter un regard noir. Nan mais elle est folle ou quoi ? Tu recules davantage au fond du lit quant au même moment, elle attrape le premier vêtement qui lui tombe sous la main. En l’occurrence, ton fucking t-shirt.
Tu t’apprêtes à luiarracher des mainsfaire la remarque lorsqu’une voix s’élève derrière la porte de sa chambre (si c’était bien la sienne). « Ça va, Penny ? » Demande une voix masculine. Tu te figes et retiens ta respiration avant de jeter un rapide coup d’œil en direction de la porte, puis de la fille qui se tient à tes cotés. Est-ce que c’est son mec ? Son frère ? Tu grinces des dents et te demandes si tu peux sauter par la fenêtre (sans te tuer) lorsque la poupée répond enfin : « Oui, oui ! Ce n'est rien, il y avait... Une araignée ! ».
Une araignée ?! Tu fronces les sourcils et tends l’oreille. Est-ce qu’il va tomber dans le panneau ? Tu attends quelques secondes (qui te paraissent des heures) et finis par entendre un rire moqueur, suivit de quelques bruits de pas qui s’éloignent. Putain. Merlin soit loué ! Penses-tu avant de fermer les yeux et de te laisser aller au fond du lit. Manquait plus ça ! Tu ouvres tes paupières et te tournes à nouveau vers la blonde – qui semble à deux doigts de chialer ou de t’en coller une – lorsque tu te souviens enfin d’elle. Penny. Ou plutôt, Pénélope Blackwell. La nana la plus intelligente d’Hungcalf. Le rat de bibliothèque number one. Le cerveau sur pattes. Le sexy-optimal … La meuf carrément impossible à pécho. Et pourtant ! Pourtant, tu te trouves là, dans son lit, en tenue d’Adam. Nom d’un troll. Cette soirée a vraiment dû partir en cacahuète … Penses-tu tout bas avant d’afficher un petit sourire satisfait. Nigel et les autres ne voudront jamais me croire !
« Finn... Je suis désolée, tu m'as fait peur, je... » S’excuse t’elle timidement alors que tu réprimes un léger rire. « Est-ce que ça va ? ... » S’inquiète-t-elle avant de se tourner vers toi, les jambes en tailleur. Tu te relèves sur tes coudes, et désignes ton nez du bout de ton index. « T’as failli me péter le nez, Blackwell » rétorques-tu en plissant les yeux, l’airfaussementaccusateur. « Mais je m’en remettrais, t’en fais pas » lui assures-tu avant de repousser la couette qui vous recouvre et de te lever en t’étirant de tout ton long. T’es nu comme un veracrasse, Jones. Mais t’en a absolument rien à foutre. Faut dire que tu n’es pas vraiment pudique comme mec. Pas du tout même. Et se trimbaler à poil devant des inconnu(e)s ne te dérange pas le moindre du monde. Pour toi, y'a rien de plus naturel. Pis, y'a pas de quoi avoir honte ...
Tu passes une main dans tes cheveux en bataille et bayes de tout ton soûl avant de te diriger vers la petite fenêtre aux volets entrouverts. Tu regardes un instant au-dehors et remarques que le soleil est déjà haut dans le ciel. Il ne doit pas être très loin de midi. Tu ouvres les fenêtres et prends un grand bol d’air avant de te tourner vers la jeune femme. « Tu te souviens de ce qui s’est passé ? » Lui demandes-tu au bout d’un moment. Vous avez couché ensemble, c’est évident. Pourtant, tu ne te souviens pas d’être venue chez elle ni même de l’avoir … Hm. Bref. Tu refermes rapidement les fenêtres et attrapes ton caleçon – qui traîne au pied de son lit – avant de l’enfiler aussi sec. « Au cas où tu te poserais la question, j’ai rien mit dans ton verre. Je ne suis pas ce genre de type. J’ai pas … » Commences-tu à te justifier avant de secouer la tête. Tu sais que Pénélope n’est pas le genre de nana à coucher avec un type qu’elle connaît à peine. Enfin, tu crois. Même si visiblement …
Tu passes une main sur ton visage et te mets soudainement à rire. « Merde, si on m’avait dit un jour que je me retrouverais dans le même lit que Pénélope Blackwell … » Tu ne l’aurais jamais cru, Jones.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Lun 9 Avr 2018 - 20:39
J'ai la main douloureuse à cause du coup que je lui ai donné, je n'imagine donc même pas l'effet que ça a eu sur lui. Pourtant, malgré tout, il me regarde avec un petit sourire satisfait sur les lippes, ce genre de sourire fier qui n'annonce rien de bon. Je lui demande tout de même pardon pour le geste que je viens d'avoir. Je n'ai même pas pu le contrôler. C'est que je n'ai pas l'habitude de dormir avec quelqu'un, pas même des copines lors d'une soirée pyjama ; je suis somnambule, alors je préfère dormir avec personne. Et si je m'étais attendue à avoir quelqu'un à mes côtés à mon réveil, ça n'aurait sûrement pas été lui, encore moins dans cette tenue - si on peut dire ça comme ça. « T’as failli me péter le nez, Blackwell. » Malgré l'absurdité de la situation, je ne peux m'empêcher de pincer les lèvres pour ne pas rire face à son expression accusatrice et son nez rouge. Je prends l'air désolé et innocent, en penchant légèrement la tête de côté et articule, sans le prononcer, le mot désolée. Je me sors généralement du pétrin avec ma tête de Bambi, comme dirait mon frère. « Mais je m’en remettrais, t’en fais pas. » Bingo. Mission accomplie.
Si j'ai pu éprouver un peu d'amusement en le voyant de la sorte, je perds - très - vite mon air amusé tandis qu'il repousse la couverture, dévoilant toute son intimité au grand jour. Je sens mes joues piquer le fard de leur vie alors que je détourne le regard pour m'éviter cette scène, murmurant un « oh, c'est pas vrai ! » entre les dents, la main en visière pour m'éviter d'apercevoir quoique ce soit. Il n'y avait décidément plus aucun doute à avoir quant à la nuit passée. Je reste ébahie par sa décontraction, alors que je suis sans aucun doute bien plus gênée qu'il ne peut l'être - puis, je me dis qu'à la réflexion, il doit probablement en avoir l'habitude. Bien plus que moi, en tout cas. Je l'entends déambuler dans ma chambre, ce jardin secret que mes colocs ne font souvent qu'entrapercevoir. Cet endroit où s'entassent tous mes bibelots, mes bouquins, mes objets précieux. Quand je repose mes yeux sur lui, il est à la fenêtre, et bien que son corps tatoué dénote avec ma décoration étudiée, il a l'air d'un poisson dans l'eau où qu'il aille. « Est-ce que tu pourrais au moins te mettre quelque chose ? ... », je lui glisse, d'une voix hésitante. Il me sera tout bonnement impossible de discuter avec lui s'il reste comme ça. Il représente tout ce que je ne suis pas : l'indécence pure alors que je suis pudique au possible. Deux électrons libres diamétralement opposés.
« Tu te souviens de ce qui s’est passé ? », qu'il me demande, l'air détaché, en se tournant vers moi. Je tente de garder la face, alors qu'il enfile finalement quelque chose, ce qui a don de me détendre un peu - je me rends compte que je suis tendue depuis qu'il s'est levé. Je rabats les cheveux qui encadrent mon visage, derrière les oreilles, mes joues sont toujours aussi chaudes et je dois probablement ressembler à une tomate, alors qu'il aborde le sujet. Si je tente de garder la face, mon corps ne fait rien d'autre que me trahir. « Bien sûr », je réponds simplement. Pas dans les détails, ça, c'est sûr. Même si je n'ai pas encore d'explication à mon comportement, je me souviens de la soirée qu'on a passé. « Pas toi ? » Je ne sais pas si je dois bien ou mal le prendre. Au fond, ça serait pas plus mal qu'il ne s'en souvienne pas, je ne sais pas si j'ai très envie que ça soit le cas... Comme s'il lisait dans mes pensées, il continue. « Au cas où tu te poserais la question, j’ai rien mit dans ton verre. Je ne suis pas ce genre de type. J’ai pas... » Je l'arrête en me redressant, finissant également par sortir de mon lit. Fort heureusement, le vêtement que j'ai attrapé - toujours le sien et toujours sans que j'y fasse gaffe -, me tombe juste en-dessous des fesses. Je garde tout de même une certaine distance entre nous alors que je me triture les doigts et me balance une fois sur la pointe des pieds. « T'as pas besoin de ça, c'est ça ? » Mes lèvres dessinent un sourire un brin tendu. « Non, non... Hm. Je sais que t'as rien fait. T'inquiète pas pour ça. » C'est pas qu'un coup dans le nez que je lui aurais mis au réveil, si ça avait été le cas.
Il finit par se mettre à rire, et me sort cette phrase, au plus grand des calmes. « Merde, si on m’avait dit un jour que je me retrouverais dans le même lit que Pénélope Blackwell... » Mon sang se glace soudainement et j'ai le ventre noué. Ah non, pas ça. Tout mais pas ça. Pas ce petit jeu de celui qui fera craquer le rat de bibliothèque en premier. Je croise les bras sous ma poitrine et me mords l'intérieur des joues pour retenir une remarque cinglante. Il ne pouvait pas me donner de meilleure excuse pour déjà regretter ce qui s'était passé... « Ouais... Bravo ? J'imagine. » J'ai juste envie de vomir alors que cette phrase ravive les pires souvenirs en moi. Putain, pourquoi t'as fait ça, Penny ? T'apprendras donc jamais. « Je préférerais que tu gardes ça pour toi, d'ailleurs... Même si c'est probablement trop demandé. » Mon ton n'a rien d'acerbe, car au fond, je m'en veux plus à moi qu'à lui. « De toute façon, tu t'en souviens pas, alors... Ça revient au même, nan ? » J'essaye de garder l'air calme, même si mes ongles qui s'enfoncent malgré moi dans mon bras me gardent parfaitement sur terre. J'aimerais bien qu'il dise qu'il gardera ça pour lui, même si j'en doute très fort. Je veux juste pas de nouveau être réduite à un trophée, de stupide pari à la con. Pas encore.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Mer 11 Avr 2018 - 22:29
Lorsque tu lui demandes si elle se souvient de cette nuit, elle te répond « Bien sûr », comme si c’était évident. Malheureusement, ça ne l’est pas vraiment pour toi, Jones. Tu as beau te creuser la tête, essayer de te remémorer cette nuit dans les moindres détails, y’a pas moyen ! C’est le trou noir. Le vide intersidéral. Ou presque. Pourquoi ? T’en sais foutrement, putain. Mais peut-être que t’as trop forcé sur la dose ? Que t’as trop descendu de whisky pur-feu pour te remémorer cette foutue soirée ? Bordel … Tu passes une main lasse sur ton visage et regardes Penelope en biais avant que cette dernière ne te retourne la question : « Pas toi ? ». Tu l'ignores (sciemment) et préfères changersubtilementde sujet après avoir enfilé ton caleçon. « Au cas où tu te poserais la question, j’ai rien mit dans ton verre. Je ne suis pas ce genre de type. J’ai pas... » « T'as pas besoin de ça, c'est ça ? » Rétorque t’elle après s’être levée du lit pour mieux te faire face, un sourire crispé au bord des lèvres.
Tu arques un sourcil et la regardes sans rien dire. En plus d’être mignonne et intelligente, elle est legilimens ? Tu penches légèrement la tête sur le côté et ne peux t’empêcher de sourire. « Non, non... Hm. Je sais que t'as rien fait. T'inquiètes pas pour ça. » Finit-elle par ajouter alors tes yeux ne peuvent s’empêcher de la balayer de haut en bas – sans la moindre gêne ni retenue. Vêtue de ton t-shirt trois fois trop grand pour elle, la poupée se tient droite comme « i » et bascule doucement sur la pointe de ses pieds, comme le ferait une gamine embarrassée. Pourtant, elle n’a rien d’une gamine ... Pas vrai, Jones ? Il n’y a qu’à regarder ses courbes qui se dessinent sous le tissu.
Tu passes une main sur ton visage et te mets soudainement à rire. « Merde, si on m’avait dit un jour que je me retrouverais dans le même lit que Pénélope Blackwell … ». Tu secoues la tête et te mords la lèvre inférieure avant de remarquer la mine déconfite de la lufkin. « Ouais... Bravo ? J'imagine. » Marmonne-t-elle, visiblement écœurée par ta remarque. Tu entrouvres la bouche et la refermes aussi tôt lorsque tu te rends compte de ce que tu viens de lui dire. Et merde … « Nan, c’est pas ça ... » Que tu commences à lui dire avant de te raviser. Bon, ok, c’est (plus ou moins) exactement ce que tu voulais dire, mais … Pas vraiment dans ce sens-là ! Et puis pourquoi les filles prenaient toujours tout de travers à la fin ? C’est dingue ! Tu te mords la langue et fronces les sourcils avant que Penny ne te coupe : « Je préférerais que tu gardes ça pour toi, d'ailleurs... Même si c'est probablement trop demandé. De toute façon, tu t'en souviens pas, alors... Ça revient au même, nan ? ».
Tu la regardes un instant sans rien dire et remarques qu’elle est en train de se mutiler les bras à l’aide de ses ongles. « C’est bon Blackwell, détend toi. Je ne dirais rien » que tu lui lances avant d’attraper ses mains et de regarder l’état de ses avant-bras. Putain. Encore un peu et elle se charcutait jusqu’à l’os … Tu plonges ton regard dans le sien et plisses légèrement les yeux avant d’arborer un petit sourire en coin. « Mais ce n’est pas parce que certains détails m’échappent que je ne me souviens de rien » que tu rétorques doucement avant de la libérer. Tu vas t’asseoir sur le rebord du lit et contemples silencieusement sa chambre (rudement bien décorée) avant de reporter ton attention sur elle. « Désolé si je t’ai blessée. C’était pas mon intention » affirmes-tu tout en haussant les épaules. Et c’est vrai ! C’est juste que t’esun sale conmaladroit, Jones. Tu sais pas parler aux filles sans les faire souffrir et ça, c’est sans doute l’un de tes plus grands défauts (et la raison pour laquelle t’es toujours célibataire aujourd’hui, mais osef).
Tu renifles nonchalamment et te penches en avant afin d’attraper le restant de tes fringues qui traînent au pied du lit. Tu sais que Penelope ne va pas tarder à te foutre dehors, alors tu préfères prendre les devants – histoire de ne pas repartir chez toi comme un con, nu comme un vers. Tu enfiles rapidement ton jean, mets tes chaussettes, récupère tes chaussures et … Merde, mon t-shirt ? Tu regardes tout autour de toi avant de te rappeler que la poupée le porte. Tu te tournes vers elle et te lèves d’un bond afin de la rejoindre. « Avant que tu me foutes dehors, j’pourrais récupérer ce qui m’appartient ? » que tu lui demandes-tu tout en glissant un doigt sur son épaule.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Jeu 12 Avr 2018 - 21:01
Je ne me rends pas compte que je suis actuellement en train de m’enfoncer les ongles dans le bras, d’un geste nerveux en attendant sa réponse. Finnley m’attrape les mains et jète un regard curieux à l’état de mon avant-bras. Si je pensais que mon geste passerait inaperçu, j’avais tort. Il a l’œil, celui-là. « C’est bon Blackwell, détend toi. Je ne dirais rien. » Cela n’a peut-être l’air de rien, comme ça, mais cette simple phrase permet de me détendre, ne fut-ce qu’un peu. Je ne sais pas trop si je peux lui faire confiance – puisqu’après tout, je ne le connais même pas. J’imagine que je devrais juste me contenter de sa parole, et le temps me dira si j’avais raison de le croire, ou non. « Cool… Merci », je lâche simplement, en tentant d’avoir l’air détaché, mais je ne dupe personne, ni lui, ni moi. C’est que ses mains sur les miennes, son regard qui me scrute ; disons que ça ne me laisse pas totalement indifférente, si je suis véritablement honnête avec moi-même. Cette proximité, ce n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude, et malgré ce qu’il s’est passé, je préfère ne pas me montrer trop tactile. Parce que c’est clairement une aventure sans lendemain, qu’il vaut mieux que ça en reste là, et que je n’ai pas envie de me laisser aller à ressentir ces choses qui m’arrivent à son contact. « Mais ce n’est pas parce que certains détails m’échappent que je ne me souviens de rien », qu’il assène finalement, comme pour m’achever, en me relâchant. Je croise les mains dans mon dos, comme pour les mettre hors de portée ainsi que me dérober à son regard inquisiteur, bien que le fin sourire qui orne désormais mes lippes puisse envoyer un message contradictoire. Pourquoi je souris, en fait ? J’aurais plutôt du m’inquiéter que des souvenirs lui reviennent, mais d’un autre côté, j’imagine que je n’avais pas non plus envie d’être une banale conquête de laquelle il ne se souvient même pas. « Ouais… N’y pense pas trop, quand même. »
Il finit par s’asseoir sur mon lit et je reste face à lui, cette fois m’appuyant contre la chaise de mon bureau. Le Summerbee observe mon antre tandis que moi, je l’observe lui ; sa présence ici me fait toujours aussi bizarre. « Désolé si je t’ai blessée. C’était pas mon intention. » Des excuses, en plus ? Je ne m’attendais pas à ça. Il est plus attentionné que je ne le pensais. Mon haussement d’épaules fait écho au sien. « Ca va, c’est rien. C’est juste que je préfère que ça reste… Entre nous. » Mes doigts pianotent sur le dossier de la chaise derrière moi. Je vais pas commencer à lui raconter les raisons qui font que. De toute façon, on en est pas vraiment aux discussions à coeur ouvert, et il est déjà en train de se rhabiller pour pouvoir filer. Il a raison, mieux vaut qu’il parte maintenant avant que mes colocataires n’émergent de leurs – probables – gueules de bois. Je me demande si je suis supposée lui offrir quelque chose à manger ? Misère, j’ai tellement aucune expérience en la matière. Il m’ôte pourtant bien vite ces tracas de la tête, alors qu’il est habillé mais qu’il manque une pièce au puzzle. « Avant que tu me foutes dehors, j’pourrais récupérer ce qui m’appartient ? » Son doigt glisse sur mon épaule et je fronce les sourcils en baissant le regard sur ce que je porte. Merde. C’est pas vrai. Ca arrive qu’à moi, des conneries pareilles. « Ah. Oui, bien sûr, j’te rends ça. Désolée. » Je m’apprête à enlever le vêtement alors qu’il me fait toujours face, puis me ravise. « Tu peux te tourner ? » Je pense qu’il doit pas trop me prendre au sérieux, après la nuit passée, mais je lui fais un regard insistant et il finit par obtempérer. C’est pas parce qu’on a couché ensemble que… Voilà quoi.
J’enlève son t-shirt et lui balance sur l’épaule, en me saisissant de ma robe de chambre qui était - heureusement, au moins un point positif - posée pas loin. Je serre le vêtement avec la ceinture qui va avec, avant de lui faire de nouveau face. Un silence gênant s’installe, que je romps sans attendre. « Tu veux... » Mais il ne saura pas ce que je m’apprêtais à lui demander, puisque des coups sont donnés à ma porte, me faisant sursauter par la même occasion. « Penny, t’es réveillée ? Je t’ai préparé un déjeuner et une bonne potion anti gueule de bois ! » Je soupire, en échangeant un regard avec le Summerbee, et réponds en haussant un peu la voix. « J’arrive, Emy. » Je me mords la lèvre, un peu embarrassée, mais je pense qu’on savait tous les deux que cet interlude matinal n’était pas fait pour durer. « Je crois que tu ferais mieux d’y aller... Tu peux transplanner d’ici, y a pas de barrières. » Je lui adresse un petit sourire, un peu comme un au revoir. « Merci pour le cadeau d’anniversaire, c’était... Sympa. » Je lui tapote le torse en passant à côté de lui, puis me dirige vers la porte qui me sépare de mes colocataires; prête à faire comme si rien ne s’était passé jusqu’à maintenant.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Lun 16 Avr 2018 - 19:05
Ton doigt glisse lentement sur son épaule et vient terminer sa course le long de sa clavicule lorsque tu remarques à quel point sa peau est douce. Hm … Un sourire étire tes lippes et tu continues de parcourir – du regard – la moindre de ses courbes lorsque tu remarques enfin son petit air contrarié. Quoi ? Tu arques un sourcil, l’air interrogateur. Est-ce la manière dont tu la touches qui l’a dérange ? Tu pinces tes lèvres et arrêtes brusquement ton geste pour mieux laisser ton bras droit retomber le long de ton flanc. Aber was für ein Arschloch … « Ah. Oui, bien sûr, j’te rends ça. Désolée. » Te répond-elle avant d’amorcer un léger mouvement de recul et de s’arrêter net. « Tu peux te tourner ? ». Tu la regardes un instant, légèrement surpris par sa requête, avant de froncer les sourcils. Elle est sérieuse là ? Tu penches la tête sur le côté – ne sachant pas tellement si elle plaisante ou pas – quand finalement, tu te rends compte qu’elle est foutrement sérieuse. « Euh … Tu sais que je t’ai vu nue ? » Lui fais-tu remarquer avant de faire un tour sur toi-même et lever au ciel. Putain, les filles sont tellement compliquées …
Tu entends le froissement du tissu glisser contre sa peau et fermes lentement les yeux – afin de respecter un peu plus sa pudeur – lorsqu’au même moment, tu sens ton t-shirt atterrir sur ton épaule. Tu l’attrapes dans la foulée, l’enfiles en vitesse et te retournes vers Penny qui termine d’enfiler sa robe de chambre. Elle est de dos. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade sur ses frêles épaules et elle semble nouer à la hâte la ceinture de son peignoir (qui lui marque délicieusement la taille) tandis que tu la regardes en silence. Dommage que ça se soit passé comme ça … Ne peux-tu t’empêcher de penser alors qu’elle se retourne pour mieux te faire face. Tu ne connais pas très bien Pénélope, c’est vrai, mais elle ne méritait sans doute pas de tomber sur un mec comme toi, mon Fifi. Et vu sa tête, elle devait certainement penser la même chose que toi.
Une légère grimace vient se loger au creux de tes lèvres alors que tu te perds un instant dans ses yeux noisette. « Tu veux... » Commence-t-elle avant d’être interrompue par une série de tambourinements qui la coupe dans son élan. « Penny, t’es réveillée ? Je t’ai préparé un déjeuner et une bonne potion anti gueule de bois ! » Entends-tu crier derrière la porte alors tu crois reconnaître à qui appartient cette voix. Mais qu’est-ce que … Tu te tournes rapidement vers l’entrée de sa chambre avant de lui lancer un regard interrogateur. Est-ce l’une de ses colocataires ? Elle soupire et répond finalement en haussantlégèrementla voix : « J’arrive, Emy ».
Emy ?! Tu fronces les sourcils et te demandes si t’es pas en train de devenirlégèrementparano lorsqu’elle se mord la lèvre et fait un pas vers toi. « Je crois que tu ferais mieux d’y aller... Tu peux transplanner d’ici, y a pas de barrières » Te recommande-t-elle avant de t’adresser un léger sourire et te tapoter gentiment le torse du bout des doigts. « Ok mais … » « Merci pour le cadeau d’anniversaire, c’était... Sympa. » Te coupe-t-elle alors que tu écarquilles légèrement les yeux et entrouvres la bouche. « Attends une minute Blackwell » lui demandes-tu un peu sèchement. « Je rêve ou je viens d’entendre Emy Romero frapper à ta porte ? ». Putain de merde, plus t’y pense, et plus cette petite voix enjouée t’est familière, Jones. Et si c’est bien Emerald qui est là, dans l’appartement de Penelope, tout ça n’annonce rien de bon …
Tu fronces les sourcils et lances un regard suspicieux à Pénélope avant de la devancer et ouvrir la porte de sa chambre à la volée. Rien à foutre que ses colocs te voit avec elle. À cet instant, tu n’as qu’une envie, c’est de savoir si oui ou non, Emy est dans les parages. Et si c’est le cas, bah, on t’aura sans doute bien pris pour un con. Scheiße. Ni une ni deux, tu pars explorer l’appartement – Penelope sur tes talons – avant de te retrouver dans sa cuisine. « Oh putain » Souffles-tu en remarquant une épaisse tignasse brune au-dessus des fourneaux. Tu la reconnaîtrais entre mille, cette douce emmerdeuse. « Emy ! » t’exclames-tu avant de lever les bras, tes paumes vers le ciel. « Mais qu’est-ce que tu fous là ?! ». Tu regardes celle que tu considères comme ta petite sœur puis te tournes vers Penny, l’aircarrémentexcédé. « Vous vous connaissez ?! ». Bien sûr qu’elles se connaissent, Jones ! Sinon, Emerald ne serait pas là en train de cuisiner !
Tu secoues la tête, t’appuies sur le plan de travail et passe tes deux mains sur ton visage fatigué avant de souffler un bon coup. « Ok, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on se retrouve tous les trois ici ? ». Ta tête est sur le point d’exploser mon Fifi. Pourquoi ? Parce que tu connais Emy et que tu sais qu'elle est capable de tout lorsqu’il s’agit de te caser avec ses copines. Mais là … Sérieusement ? Elles sont de mèche depuis le début ? Oh non ...
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Mar 17 Avr 2018 - 18:34
J’amorce un mouvement vers la porte de ma chambre pour sortir de celle-ci ; Jones va transplanner et je pourrai retourner à mon petit train-train quotidien tranquille en essayant de ne pas ressasser cette histoire. Du moins, c’est ce que je pense naïvement avant que le Summerbee m’arrête dans mon élan. « Attends une minute Blackwell. » Je me stoppe directement en entendant le ton qu’il emploie avec moi, surprise. Bah, qu’est-ce qui lui prend ? Lui qui était si pressé de s’en aller… Je lève les sourcils et me tourne en sa direction, curieuse. « Je rêve ou je viens d’entendre Emy Romero frapper à ta porte ? » Mon regard se tourne vers la porte en question, puis de nouveau sur le jeune homme. Je n’ai aucune idée de pourquoi entendre la voix d’Emerald le met dans cet état, mais je ne me sens pas à l’aise, pour le coup. Surtout que son regard se posant sur moi a changé ; plus dur, j’ai l’impression qu’il m'en veut, qu'il m’accuse de quelque chose. « Oui c’est elle, c’est… » Je commence, sans pourtant avoir le temps d’achever ma phrase. La simple affirmative le fait bondir comme un marsupial et le voilà qui ouvre ma porte à la volée pour s’engouffrer dans nos pièces communes. Olala… Mais qu’est-ce qu’il fait ? « Finn ! », je lance entre mes dents pour tenter de le retenir, le cœur battant. Il est pourtant bien plus rapide que moi et part tel une furie vers la cuisine. Je ne peux faire autrement que le suivre dans la foulée, pieds nus sur le sol froid de notre appartement. Lui qui vient de me promettre qu’il n’allait rien dire de cette nuit… C’était déjà râpé pour cette promesse. Aucune chance pour que mes coloc n’apprennent pas ça… L’Ethelred la première.
On se retrouve dans la cuisine, en compagnie d’Emerald, qui est en train de préparer le petit-déjeuner qu’elle m’a promis. J’ai pas l’air fin avec ma chemise de nuit qui laisse les trois-quarts de mes jambes à découvert, mais passons. Ce qui importe, c’est Finnley qui semble véritablement excédé. « Oh putain. Emy ! Mais qu’est-ce que tu fous là ?! » Son ton me fait sursauter. Les haussements de voix, j’aime pas trop ça, encore moins quand je n’en connais pas la raison. Et encore moins quand ça m’est adressé... Il se tourne vers moi, comme si j'avais la réponse à sa question : « Vous vous connaissez ? » Je fronce les sourcils, je n’aime pas trop le ton sur lequel il s’adresse à moi, comme si j’avais commis un crime. « On se connait oui, on est coloc’ », je lui indique, sur le ton de l’évidence. « Pourquoi tu t’énerves ? » Je rajoute, véritablement déconcertée. J’ai juste envie de comprendre. Est-ce que j’ai fait (une autre) connerie ?
Il semble se reprendre un peu, bien que toujours agité pour je ne sais quelle raison. Il soupire et nous confronte, toutes les deux. « Ok, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on se retrouve tous les trois ici ? » C’est à mon tour de me tourner vers Emy avec un air d’incompréhension. « Tous les trois ? » Je répète, ma voix montant dans les aigus. C’est quoi ce plan ? D’où il y a un "tous les trois", dans l’affaire ? « Vous vous connaissez ? », je demande finalement, comme un écho à sa propre question. On dirait un vaudeville. Oh merde. Est-ce que j’ai fait quelque chose que je ne devais pas ? Est-ce qu’ils sont ex ou une connerie du genre ? Je m’intéresse tellement pas à toutes ces histoires... Est-ce qu’Emy va m’en vouloir ? « Qu’est-ce qui se passe ? », je rajoute, toujours tournée vers mon amie, l’air désemparé. Putain, elle commence bien ma vingt-sixième année...
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Mer 18 Avr 2018 - 21:06
Tapant doucement à la porte de la chambre de sa colocataire, Emerald demande d’une voix assez sonore afin de couvrir les bruits provenant des chambres annexes : « Penny, t’es réveillée ? Je t’ai préparé un déjeuner et une bonne potion anti gueule de bois ! » Malgré la différence d’âge, Emy adorait prendre soin de sa coloc qu’elle appréciait énormément. Étant les deux seules filles de l’appartement elles étaient forcément devenues assez proches. Emy adorait Penny et si parfois la brune exaspérait la blonde, elle imaginait que l’affection était réciproque. « J’arrive, Emy » « D’accord ! » La petite brune finit par s’éloigner de la porte non sans s’y attarder quelques secondes pour s’assurer qu’elle avait bien entendu non pas une voix, mais deux, à l’intérieur de la chambre de sa colocataire. Amusée elle fait demi tour et s’en va rejoindre la cuisine où elle avait commencé à préparer le déjeuner. Les autres habitants de la colocation étaient dans leur chambre respective où avaient déjà quitté l’appartement pour leur journée de cours ou de travail. Ainsi, Penny, Emy, et l’invité mystère de la bonde seraient tranquilles. Du moins si ce dernier osait se montrer ce qui n’était pas sûr. Chantonnant tranquillement elle termine de faire cuire, non pas deux, mais trois portions d’oeufs brouillés au bacon lorsque des pas rapides brisent le silence et se dirigent vers la pièce où la sorcière se trouvait : « Oh putain » Elle reconnaitrait cette voix entre mille, Finnley Jones se trouvait donc bien dans l’appartement. Un léger sourire aux lèvres elle reste concentrée sur sa préparation avant de se tourner un air joyeux sur le visage : « Emy ! » « Finnou ! Comment tu vas ? » Si elle est légèrement surprise de le voir débarquer ainsi elle ne peut s’empêcher d’être heureuse de le voir. En premier lieu elle adorait littéralement le summerbee qu’elle considérait comme le grand frère qu’elle n’avait jamais eu, mais il y avait aussi le fait qu’il sortait tout droit de la chambre de Penelope. Cela voulait bien dire qu’elle avait réussi sa mission de la soirée dernière et c’était des plus satisfaisant dans l’esprit de la jeune sorcière. Néanmoins, Finn ne semble pas du même avis et c’est légèrement, totalement exaspéré qu’il reprend « Mais qu’est-ce que tu fous là ?! » Roulant des yeux elle arbore une moue outrée avant de sortir sa poêle du feu, répartissant le contenu dans les trois assiettes : « Je vous ai préparé un bon petit déjeuner tu pourrais être plus aimable quand même ! » Mais il n’est même plus concentré sur la petite brune car Penny a fait son entrée dans la pièce aussi. « Vous vous connaissez ?! » Une ombre glisse dans le regard de la blonde qui répond sur le ton de l’évidence : « On se connait oui, on est coloc’. Pourquoi tu t’énerves ? » L’incompréhension se lit sur le visage de l’un et de l’autre tandis que Finnley s’appuie contre le plan de travail : « Ok, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on se retrouve tous les trois ici ? » Et c’est au tour de la sorcière d’être surprise « Tous les trois ? Vous vous connaissez ? » Elle se tourne vers Emy qui soupire légèrement, on pourrait se croire dans une mauvaise pièce de théâtre tant la situation était incongrue : « Qu’est ce qui se passe ? » Un léger sourire qui se voulait rassurant au coin des lèvres la brune vient enlacer son amie avant de déposer une bise sur la joue de Finn : « D’abord, un peu de politesse : Bonjour tous les deux, bien dormis ? » Les accusations dès le matin c’était pas son truc, Emy préférait largement éviter les conflits. D’ailleurs il n’y avait pas de raison de s’énerver, ils avaient certainement passé une bonne soirée, et une bonne nuit. « Visiblement on se connaît tous n’est ce pas charmant ? » Elle a les yeux brillants, un peu moqueuse de l’humeur massacrante des deux tourtereaux elle les pousse gentiment jusqu’à la table, déposant les assiettes devant eux : « Come on, soyez pas énervés comme ça ça va vous faire des rides, mangez ça vous fera du bien. » S’asseyant face aux deux sorciers, la brune pose ses coudes sur la table avant de demander innocemment : « Vous avez passé une bonne soirée ? » La sorcière n’avait pas l’intention de se laisser impressionner par le ton quelque peu énervé de son ami : elle ne pouvait en plus s’empêcher d’être assez fière de son coup.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Mar 24 Avr 2018 - 17:35
Toute cette histoire commence sérieusement à te filer la migraine, Jones. Mais c’est quoi ce bordel à la fin ? Quelqu’un peut t’expliquer pourquoi tu te retrouves dans la cuisine de Blackwell avec Emerald en train de cuisiner Merlin on ne sait quoi là ? Tes mains retombent mollement sur le plan de travail alors que Penny fronce les sourcils, visiblement mécontente. Hey, me regarde pas comme ça le sexy-optimal ! Ce n’est pas de ma faute si on se retrouve dans ce traquenard ! Que t’as envie de lui balancer alors qu’elle continue de te regarder avec ses yeux noirs. Tu pousses finalement un soupir et reportes ton attention sur Emy – avant que Penelope ne lui demande quelques explications : « Tous les trois ? » Qu’elle demande, visiblement étonnée, avant de marquer une pause. « Vous vous connaissez ? ». Tu te tournes à nouveau vers elle et entrouvres légèrement la bouche avant de la refermer tout aussi tôt. Est-elle en train de jouer les innocentes ou s’est-elle fait berner (elle aussi) par le cupidon en herbe qui en train de s’affairer devant les fourneaux ?
« Qu’est-ce qui se passe ? » S’inquiète Penelope alors qu’Emerald termine de dresser trois assiettes. Elle s’approche de la blonde, l’enlace rapidement et vient déposer un baiser sur ta joue avant de vous remettre gentiment à votre place : « D’abord, un peu de politesse : Bonjour tous les deux, bien dormis ? ». Nom d’un chien ! Râles-tu intérieurement. C’est dans ces moments-là que tu te souviens pourquoi tu considères Emy comme ta petite sœur, Jones : il n’y a qu’elle pour te foutre hors de tes gonds en l’espace d’une demi-seconde. Tu lèves les yeux au ciel et soupires bruyamment avant de grogner un bonjour à peine audible. « Visiblement on se connaît tous n’est-ce pas charmant ? » Continue elle, l’air visiblement ravi, avant de vous pousser, toi et Penelope, vers la petite table qui se trouve juste devant vous. « Je ne sais pas si charmant est le mot qui convient … » Marmonnes-tu dans ta barbe alors que tu t’installes lourdement sur une des chaises à côté de Blackwell.
« Come on, soyez pas énervés comme ça, ça va vous faire des rides, mangez ça vous fera du bien. » dit-elle avant de déposer les assiettes devant vous. Tu plisses les yeux et lorgnes discrètement la nourriture du coin de l’œil avant de hausser les épaules et piocher dedans. Tant pis si elle a versé un filtre d’amour dedans, j’ai trop la dalle ! Penses-tu avant d’engloutir une fourchette pleine d’œufs brouillés et de mordre dans une tranche de bacon. « Hm ... Merci bae, sur ce coup-là, t’as assuré » Dis-tu entre deux bouchées alors que tu as déjà dévoré la moitié de ton assiette. Tu attrapes une bouteille de lait qui traîne sur la table et bois directement à la bouteille (parce que ouais, t'es commce ça mon Fifi, sans gêne) lorsqu’Emy vous pose the question : « Vous avez passé une bonne soirée ? ». Tu manques de recracher ce que tu es en train de boire et t’entruches en voulant reprendre ton souffle. Bordel de merde ! Tu t’essuies la bouche d’un revers de main, pose la bouteille de lait devant toi et jettes un coup d’œil vers Penny qui semble s’être décomposée sur sa chaise.
Scheiße. Qu’est-ce que t’es sensé lui répondre à la petite ? T’as promis à Blackwell de ne rien dire et d’emporter votrepetitsecret dans la tombe. Pourtant, t’es persuadé que si vous en êtes là, c’est à cause (ou grâce, tu ne sais pas trop comment voir les choses à cet instant) d’Emerald. « Ouais, hm … » Tu fronces les sourcils et te tournes lentement vers la blonde. « En fait, j’ai juste raccompagné Penelope. Je ne voulais pas la laisser repartir toute seule donc … ». En te justifiant, tu croises le regard de la lufkin et tu sens ton cœur s’emballer tandis qu’une bribe de souvenirs t’assaille sans prévenir. Damn … Tu te revois dans ses draps, ton corps et le siens s’entremêlant sous les rayons de la lune qui percent timidement à travers les volets entrouverts. Ses jambes, fermement enroulées autour de tes hanches, t’accompagnent dans tes vas-et-vient alors que sa poitrine se gonfle sous l’effet de tes caresses. Vos râles sourds, muent de tendresse, s’accompagnent de vos … Holy shit ! STOP. Tu secoues la tête et chasses tes réminiscences avant de tourner la tête et regarder ailleurs. Mais pourquoi faut-il que tu te souviennes de votre nuit à ce moment-là, Jones ? C’est pas croyable !
« Donc voilà » Finis-tu par lâcher, la gorgé nouée après avoir reprit tes esprits. « Et comme j’étais trop bourré pour repartir, bah ... Elle m’a gentiment proposé de rester dormir ici ». Ce qui est entièrement faux (et clairement tiré par les cheveux) mais à cet instant, tu ne sais pas trop quoi inventé d’autre pour justifier le fait que tu te retrouves ici, avec elles.
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Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Ven 27 Avr 2018 - 23:43
On se retrouve tous les trois dans la cuisine de l'appartement et je ne sais plus quoi penser de tout ça. Entre Finnley qui semble remonté comme un coucou et Emerald qui reste zen, égale à elle-même, le contraste est saisissant. Quant à moi, je suis simplement perdue et je ne comprends rien à la situation. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est ne pas comprendre quelque chose... Voilà pourquoi je me tourne vers ma coloc et amie pour avoir de plus amples informations. Je ne doute pas qu'elle pourra éclairer ma lanterne, même si... Je pense que tout ça commence à prendre forme dans mon esprit, finalement.
L'Ethelred continue à cuisiner comme si de rien n'était et qu'il était de coutume pour elle de faire à manger pour moi et mes invités. Néanmoins, elle ne perd pas le nord, et je remarque d'ailleurs, alors qu'elle vient m'enlacer, que tout cela semble l'amuser - bien trop, d'ailleurs. « D’abord, un peu de politesse : Bonjour tous les deux, bien dormis ? » Je ne prends pas la peine de répondre alors que je me trouve un peu en retrait d'eux, additionnant finalement deux et deux. Me dites pas que c'est pas vrai ! Il n'y a qu'une seule explication possible à tout ça et au petit sourire satisfait d'Emy ; elle a réussi son coup ! Je ne sais pas pourquoi la brune s'est toujours fixé comme objectif de me trouver un copain ; je ne compte plus le nombre de lettres de soi-disant prétendants qui ont terminé au fond de ma corbeille sans être lues. Pourquoi ? Tout simplement parce que je pensais à une blague de mon amie. Après tout, pourquoi aurais-je intéressé quiconque ? Ça me semblait insensé. Ensuite, et surtout, parce que je ne m'intéressais à personne et que ça n'avait donc aucun intérêt à mes yeux... Ce qui avait été le cas jusqu'à hier soir, apparemment. Je soupire intérieurement. Je sens que je vais pas finir d'entendre parler de cette histoire !
« Visiblement on se connaît tous n’est-ce pas charmant ? » « Emy... » Je soupire d'un air las alors qu'elle nous pousse tous les deux vers la table pour déjeuner. « Je ne sais pas si charmant est le mot qui convient… » Je plisse le nez en direction de Finnley, l'air de lui donner raison. Charmant, ce n'est pas exactement le mot que j'aurais donné au petit plan de la brune. Je n'ai de toute façon pas l'occasion d'ajouter grand chose puisqu'Emerald nous invite à manger. L'odeur est alléchante, pourtant, l'appétit n'est pas vraiment au rendez-vous... Contrairement à celui du Summerbee qui engloutit littéralement le contenu de son assiette. Tournée vers lui sur ma chaise, je n'accorde même pas un regard à mes oeufs qui font la tête, obnubilée par son détachement total et ses manières de rustre. Si en temps normal, j'aurais pu hurler sur mes colocs à la simple idée de les voir boire à même le goulot, j'ai plutôt ici une envie réfrénée de m'esclaffer de rire, en échangeant un regard avec Emy. Qu'est-ce qui m'arrive ? Sans doute l'effet de la gueule de bois.
Je cache mon visage entre mes mains pour masquer mon air amusé alors que je sens brusquement un poids se poser sur mes genoux. C'est mon chat, qui bat furieusement de la queue en regardant l'intrus qui a pris sa place dans mon lit cette nuit. Je le gratte distraitement derrière les oreilles alors qu'Emerald nous pose la question fatidique : Vous avez passé une bonne soirée ? Je me fais toute petite sur ma chaise. Nom d'une chouette ! Elle va enfoncer le clou longtemps ? Petit diable. « Ouais, hm... », commence Finnley en se tournant vers moi. Je penche légèrement la tête en le regardant, imitée par Malo, l'air de dire : elle était bonne, cette soirée ?, un peu anxieuse d'entendre sa réponse. « En fait, j’ai juste raccompagné Penelope. Je ne voulais pas la laisser repartir toute seule donc… » Malgré moi, un sourire s'étire sur mes lèvres, reconnaissant pour sa réponse. Je suis totalement nue sous mon peignoir et je suis persuadée que l'Ethelred ne croira pas une miette de ce mensonge éhonté, mais je suis contente de voir qu'il fait l'effort de ne pas ébruiter la nuit passée, comme je le lui ai demandé. J'hoche de la tête (sans doute avec un peu trop de vigueur), pour crédibiliser sa version aux yeux de notre amie commune. « C'est ça. Exactement ! Un vrai gentleman », j'ajoute d'un air convaincu alors qu'il détourne le regard au moment exact où je prononce ces mots. « Toujours un preux chevalier mon Finnou », fait alors Emerald, sans dissimuler le moins du monde son air moqueur. Pourtant, Finn ne se laisse pas démonter. « Et comme j’étais trop bourré pour repartir, bah... Elle m’a gentiment proposé de rester dormir ici. » « Et toujours une Mère Teresa ma Penny », fait elle cette fois en roulant des yeux. « On n'se refait pas », j'hausse les épaules, tentant d'avoir l'air détaché, mais je pense qu'elle me connaît trop bien. « Franchement, vous êtes ridicules... Je vous laisse, les amoureux ! », termine-t-elle d'un air ravi, avant de (finalement) quitter la pièce.
Je la regarde s'éloigner un moment, avant de reporter mon attention sur le Summerbee. Je descends de mon tabouret et pose mon chat au sol, soufflant sur une mèche avant de me redresser. « Désolée pour tout ça », je lâche, sans savoir à quoi je fais référence, exactement. Au brusque réveil matinal, au coup fourré de ma coloc, au fait qu'il a dû mentir à ma demande... La liste s'allonge. Il doit probablement me prendre pour une cinglée... Pourtant, il n'en dit rien, alors qu'il amorce, lui aussi, un mouvement pour s'en aller. Je l'accompagne jusqu'à la porte, restant sur le pas de celle-ci avant d'ajouter, l'air embarrassé : « J'ai pas pour habitude de faire ça, je... » Je me mords furieusement la lèvre. Pourquoi je ressens le besoin de m'expliquer ? « Enfin... Merci pour tout à l'heure. Emy est... Emy ! On ne la changera pas. » Je secoue la tête, sans savoir si je dois être amusée ou non de la situation. En soit, elle n'a rien fait d'autre que de nous présenter. Je scrute une dernière fois les traits du brun, puis ajoute : « Je pense que tu n'as rien oublié... Si c'est le cas, je te ferai signe. », je termine, sur un ton sans réplique.
- InvitéInvité
Re: nuit fauve | pennley (terminé)
Lun 30 Avr 2018 - 3:27
Tu risques un regard en direction de Pénélope et remarques un léger sourire au creux de ses lippes avant qu’elle ne corrobore ton histoirebancale. « C'est ça. Exactement ! Un vrai gentleman » dit-elle en opinantvigoureusementdu chef alors que tu détournes le regard et t’affaisses un peu plus sur ta chaise. Ouais enfin pas faut exagérer … Penses-tu avant d’engloutir ce qui reste de ton assiette. « Toujours un preux chevalier mon Finnou » Réplique Emerald d’un ton moqueur tandis que tu plisses les yeux et lui lances un regard noir. Tu sais qu’elle n’y croit pas une seule seconde (à votre histoire bidon). Elle est bien trop maligne pour ça. Néanmoins, tu préfères t’enfoncer un peu plus dans ton mensonge plutôt que de perdre la face devant elle. De toute manière, au point où vous en êtes … « Et comme j’étais trop bourré pour repartir, bah... Elle m’a gentiment proposé de rester dormir ici » ajoutes-tu avant de poser nonchalamment ta fourchette et plonger ton regard dans celui d’Emy. « Et toujours une Mère Teresa ma Penny » continue-t-elle avant de rouler les yeux.
« On n'se refait pas » se justifie la Lufkin alors que cette fois-ci, c’est à ton tour lever les yeux au ciel. « Sérieusement ? » Lâches-tu, légèrement vexé, alors que la blonde hausse les épaules. Genre, je suis un cas désespéré … Tu fronces les sourcils et tiresun peula moue alors qu’Emy se lève rapidement de sa chaise. « Franchement, vous êtes ridicules... Je vous laisse, les amoureux ! » S’exclame t’elle, l’air faussement exaspéré, avant de s’éclipser et claquer la porte derrière elle.
Tu restes (un moment) bloqué sur la porte qu’elle vient de refermer sur elle lorsque tu sens Pénélope se mouver à tes côtés. Elle vient de descendre de sa chaise et poser songroschat par terre. « Désolée pour tout ça » Souffle-elle en replaçant une mèche de ses cheveux. Tu la regardes un instant – en silence – et finis par te lever à ton tour avant de passer une main sur ton visage. Scheiße. Qu’est-ce que t’es sensé lui répondre ? Que toi aussi t’es désolé ? Que tu regrettes profondément ce qui s’est passé entre vous cette nuit ? Mouais … Bah c’est pas le cas en fait. Tu regrettes rien. Et si c’était à refaire, sans doute que tu recommencerais (avec l’aide d’Emy ou non). Parce que t’es pas le genre de mec à avoir des regrets, Jones. Pas vrai ? Si tu l’as fait, c’est que t’en avais envie … Alors pourquoi regretter ? Tu fronces les sourcils et finis par te diriger vers la porte d’entrée – Penny sur tes talons – après avoir récupéré tes affaires.
Une fois sur le seuil, tu plonges ton regard dans celui de Penny et entrouvres la bouche (afin de lui sortir un trucplus ou moinssympa avant de partir) lorsqu’elle te devance : « J'ai pas pour habitude de faire ça, je... Enfin... Merci pour tout à l'heure. Emy est... Emy ! On ne la changera pas » se justifie-t-elle avant de se mordrefurieusementles lèvres. « Ouais, c’est clair … » Lâches-tu avant de sourire et secouer la tête. « Et je te dirais bien que moi non plus, je n’ai pas l’habitude de faire ça mais bon … » Je ne serais pas crédible ? Penses-tu avant de te mordre l’intérieur des joues et regarder ailleurs. Tu secoues la tête et expires bruyamment avant de planter ton regard dans celui de Penelope. « Comme je te l’ai dit, ça restera entre nous » ajoutes-tu avant de poser ta main sur la clenche.
La blonde te dévisage un instant (sans rien dire) et fini par t’indiquergentimentla sortie : « Je pense que tu n'as rien oublié... Si c'est le cas, je te ferai signe ». Tu soutiens un instant son regard et t’apprête à lui rétorquer quelque chose avant de (finalement) te raviser. « … C’est ça » lâches tu doucement avant de te pincer les lèvres. Tu opines du chef et ouvres rapidement la porte avant de t’éloigner – sans un regard en arrière – de la lufkin avec qui tu viens de passer la nuit.