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Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Mer 28 Avr 2021 - 23:22
vendredi 30 avril
En cette fin de semaine, tu as clairement besoin de souffler. C’est qu’elle a été compliquée: entre la mutilation des elfes découverte dimanche et la semaine qui en a suivi. Tu as refusé de fêter ton anniversaire mercredi, toi qui, d’ordinaire, aimes à le fêter. Mais qu’à cela ne tienne. Ce soir, tu vas souffler. Tu vas envoyer un message à ta dernière conquête du moment: @Garrett Malkov Malkov. Ce qui est bizarre, puisque d’ordinaire, tu attends de voir qui tu rencontres. Tu n’as vraiment pas l’habitude de fonctionner ainsi. Tu secoues la tête, l’écran avec son nom allumé avant de rédiger le sms, vaincue. Hey Beau goss! Ca te dit pas de remettre ça ce soir? Je te propose de passer me prendre vers 22h30 chez moi, et de là, on voit où on va? J’ai pas envie de rester à la maison ce soircode by tessisamess
Tu ne signes pas et cliques sur envoyer avant d’avoir le temps de changer d’avis. Tu reposes ensuite ton téléphone, face contre ta table de chevet et pars te doucher pour te préparer gentiment à sortir ce soir. Avec ou sans lui, tu sortiras, de toute façon mais tu espères qu’il sera là. D’autant que la marque sur ta peau n’est pas effacée, encore. Il faut dire qu’il l’a ravivée vendredi. Tu fronces les sourcils, ne comprenant toujours pas pourquoi tu l’as laissé faire. Ceci dit, tu le lui a bien rendu, aussi, et tu espères bien qu’il a encore la marque dans son cou, juste en dessous de son oreille. Sinon, tu vas devoir recommencer. Cette idée te met en joie alors que tu te maquilles et que tu caches soigneusement la marque qu’il t’a faite et qui n’irait pas du tout avec le décolleté que tu prévois: micro-jupe en cuir, et dos nu de la même couleur qui s’arrête au dessus de ton nombril, laissant voir le piercing qui s’y trouve. Aux pieds des chaussures ouvertes à lacets qui montent jusqu’à mi-mollets et mettent en valeur le galbe de tes jambes. Clairement, s’il ne vient pas, il ne saura pas ce qu’il rate. D’un coup de baguette, tu boucles tes cheveux et les remontes dans un chignon lâche qui laisse s’échapper de nombreuses mèches. Un rouge à lèvres d’une couleur intense complète l’ensemble.
Tu as à peine terminé quand tu entends Axis aboyer en bas. L’heure indique approximativement celle du rendez-vous. Parfait… Tu récupères ton téléphone, le glisses dans la pochette que tu prends lorsque tu sors et tu descends, lançant à ta colocataire que: “C’est pour moi, Stasia! A demain matin!” Tu ouvres rapidement la porte, avec un sourire charmeur. “Hello, Beau gosse!”
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 29 Avr 2021 - 10:47
"Hello." Sans répondre au compliment, il y a un sourire présent au coin de tes lèvres. Est-ce que tu attendais le sms ? Non. Mais t'étais là et ça signifiait l'évidence même : repasser un bon moment en sa compagnie n'était pas quelque chose de déplaisant. "T'as de la chance, j'étais dans le coin." A plusieurs kilomètres certes, mais dans le coin quand même. Parce que si tu devais venir de Londres, tu n'aurais jamais été là à l'heure. Ce n'était cependant pas un reproche, alors que ton bras l'invitait se tendait vers elle en soutien pour lui permettre de monter sur la moto où tu étais.
Visiblement, elle s'était apprêté. Toi non, faute de temps ou d'avoir été prévenu à l'avance. Il n'empêche que tu restais relativement bien habillé après cette journée de travail. Un sweet dont les manches étaient à moitié relevées, besoin de sentir le vent fouetter tes bras, le sweet-shirt qui va avec, un jeans et des baskets. Une tenue sobre, presque fonctionnelle, mais néanmoins propre. Seul bémol, qu'elle découvrirait surement plus tard, tu n'as plus le pansement. A dire vrai, tu l'as pas gardé plus de 36h. Trop de chichi à faire, et gênant pour l'habillage.
"J'espère que t'a pas peur en moto." Ce serait un véritable problème. Parce que toi, t'en es clairement au point d'être là sans les protections d'usage, et tu n'envisageais pas de lui en proposer, puisque tu n'en avais pas, et que ça trancherait avec sa tenue. "Tu connais le coin, une préférence sur où tu veux aller, ou je roules simplement ?"
Visiblement, elle s'était apprêté. Toi non, faute de temps ou d'avoir été prévenu à l'avance. Il n'empêche que tu restais relativement bien habillé après cette journée de travail. Un sweet dont les manches étaient à moitié relevées, besoin de sentir le vent fouetter tes bras, le sweet-shirt qui va avec, un jeans et des baskets. Une tenue sobre, presque fonctionnelle, mais néanmoins propre. Seul bémol, qu'elle découvrirait surement plus tard, tu n'as plus le pansement. A dire vrai, tu l'as pas gardé plus de 36h. Trop de chichi à faire, et gênant pour l'habillage.
"J'espère que t'a pas peur en moto." Ce serait un véritable problème. Parce que toi, t'en es clairement au point d'être là sans les protections d'usage, et tu n'envisageais pas de lui en proposer, puisque tu n'en avais pas, et que ça trancherait avec sa tenue. "Tu connais le coin, une préférence sur où tu veux aller, ou je roules simplement ?"
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Mer 5 Mai 2021 - 23:52
Ton regard se fait appréciateur lorsque tu le regardes après lui avoir ouvert la porte. Tu es un peu trop heureuse de le voir, d'ailleurs, mais tu n'en laisses rien paraître. Pas plus que tu ne prêtes attention aux battements de ton coeur qui se sont un peu accélérés lorsque tu as croisé son regard. C'est déjà votre troisième soirée, même si la première était imprévue. Tellement imprévue d'ailleurs, que tu la zappes à dessein. C'est donc votre deuxième soirée. Tu ne t'en rends pas compte, mais tu t'apprêtes à déroger à tes propres règles. Normalement, ce devrait être la dernière fois que tu le vois ce soir. Mais tu sais qu'il y en aura encore. Parce que rien que là, sur cette moto, il éveille ce quelque chose en toi. Tu sens une douce chaleur se diffuser dans ton corps rien qu'à l'observer. Puissant, dangereux et étonnamment rassurant. "T'as de la chance, j'étais dans le coin." “Lucky me, et je ne vais clairement pas me plaindre.” réponds-tu en comblant la distance qui vous sépare encore. Tu devrais te méfier pourtant. Mais ce bras qui t'invite, tu n'as pas envie de le faire attendre. Pourtant, au lieu de monter immédiatement sur la moto, tu commences par lui voler un baiser, sauvage. Tu diriges la joute et vos langues se mêlent rapidement avant que tu ne t'écartes, le souffle court. Il faut que tu montes sur cette moto, sinon, tu ne réponds pas de grand chose.
C'est une nouvelle alarme dans ta tête que tu n'écoutes pas. A la place, c'est un sourire aguicheur que tu lui adresses avec un : “Je vois que j'ai choisi ma tenue la plus adaptée pour faire de la moto.” Une chance, c'est effectivement une moto. Une voiture, tu ne serais pas montée dedans. Tu n'es plus montée dans une voiture depuis tes quinze ans. Mais là... Tu passes la jambe par-dessus la selle de la moto, après avoir remonté ta jupe qui ne cache désormais plus grand chose. Heureusement, il est là pour que ta lingerie ne s'offre pas aux yeux de tous. Ta peau, laiteuse, pourrait presque inviter aux caresses mais tu espères qu'il saura se contrôler - ou qu'il a un pilote automatique - pour éviter l'accident. Tu te plaques contre son dos, profitant de la chaleur de son corps à travers vos vêtements et pose ton menton sur son épaule. Du côté du suçon que tu lui as laissé lors de votre première rencontre. “J'avais pensé à un bar, ou un endroit où nous pourrions danser, mais finalement...” Tu marques un temps de silence avant de prononcer des mots qui te surprennent et que tu as immédiatement envie de ravaler, même si tu n'en fais rien: “Roule. Emmène-moi où tu veux.”
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 6 Mai 2021 - 0:20
"Si tu préfères, tu peux rentrer te changer." Est-ce que tu l'attendrais ? Oui, exceptionnellement. Parce qu'elle n'avait définitivement pas froid aux yeux. Elle venait encore de te le prouver en prenant le controle des salutations. Avais-tu aimer ? Oui, puisque ton bras s'était alors replié dans son dos, juste pour la maintenir là où elle était. Mais elle monte derrière toi, sans retourner chez elle. Pleine d'assurance, définitivement.
Tu demandes où elle veut aller, et la réponse ne se fait pas réellement attendre. Ca ou n'importe où, c'était pareil. Pourtant, toi, Inverness, tu connaissais pas grand chose à ce bled. Le listing était d'ailleurs relativement court : l'école d'Ivy, mondialement connue ; la piaule de ton frère ; quelques bars ci et là mais elle venait de dire que c'était dorénavant un second choix ; ... ca laissait...
Soupirant, tu ajoutes alors : "T'es définitivement pas habillé pour mais puisque tu le veux..." Et ta main tourna quelques fois les gaz avant de démarrer. Matcho, tu savais l'être, mais pas au point d'accèlerer comme un fou juste pour que la belle se colle à toi. Etait-ce seulement utile d'ailleurs ? Pour autant, tu n'allais pas non plus lentement, te repérant encore quand même assez bien via les axes routiers les plus fréquents. Et ton chemin t'amena jusqu'à ce gymnase où tu te gara. Et la laissant descendre de la moto, la verrouillant comme un moldu le ferait, tu l'invites à te suivre pour entrer à l'intérieur.
L'endroit est désert à cette heure, à l'exception d'une personne, que tu salues. "Pete." L'homme t'appelle par ton nom, saluant Mercy également, non sans un regard pour la dame. Mais tu te rappelles rapidement à son souvenir. "J'ai besoin de la salle ce soir. Je fermerais, t'inquiète". Et il ne lui en faut guère plus pour sortir les clés et te les donner avant de s'en aller. Quelques secondes passent, avant que tu ne reprennes : "Un endroit calme, où mon frère s'entraine parfois. Parfois avec moi. Viens." Tu l'emmènes sur le ring, passant entre les cordes de sécurité.
"Avec ma femme... mon ex-femme... on avait un jeu... Tu connais le strip-poker ? C'est la même chose. Mais c'est nos poings les cartes." Nos poings ou quoi que ce soit d'autres d'ailleurs. Toujours en mode full contact, mais quelque chose te dit que ça, elle l'aura déjà compris. En tout cas, ce n'était ni un bar, ni de la danse. Quoi que pour le premier point, il y avait toujours des bières qui trainaient dans le coin.
Est-ce que tu faisais ça parce qu'au matin on t'avait parlé d'un incident à Hungcalf ? Peut-être. Peut-être pas. Qu'importe non ?
Tu demandes où elle veut aller, et la réponse ne se fait pas réellement attendre. Ca ou n'importe où, c'était pareil. Pourtant, toi, Inverness, tu connaissais pas grand chose à ce bled. Le listing était d'ailleurs relativement court : l'école d'Ivy, mondialement connue ; la piaule de ton frère ; quelques bars ci et là mais elle venait de dire que c'était dorénavant un second choix ; ... ca laissait...
Soupirant, tu ajoutes alors : "T'es définitivement pas habillé pour mais puisque tu le veux..." Et ta main tourna quelques fois les gaz avant de démarrer. Matcho, tu savais l'être, mais pas au point d'accèlerer comme un fou juste pour que la belle se colle à toi. Etait-ce seulement utile d'ailleurs ? Pour autant, tu n'allais pas non plus lentement, te repérant encore quand même assez bien via les axes routiers les plus fréquents. Et ton chemin t'amena jusqu'à ce gymnase où tu te gara. Et la laissant descendre de la moto, la verrouillant comme un moldu le ferait, tu l'invites à te suivre pour entrer à l'intérieur.
L'endroit est désert à cette heure, à l'exception d'une personne, que tu salues. "Pete." L'homme t'appelle par ton nom, saluant Mercy également, non sans un regard pour la dame. Mais tu te rappelles rapidement à son souvenir. "J'ai besoin de la salle ce soir. Je fermerais, t'inquiète". Et il ne lui en faut guère plus pour sortir les clés et te les donner avant de s'en aller. Quelques secondes passent, avant que tu ne reprennes : "Un endroit calme, où mon frère s'entraine parfois. Parfois avec moi. Viens." Tu l'emmènes sur le ring, passant entre les cordes de sécurité.
"Avec ma femme... mon ex-femme... on avait un jeu... Tu connais le strip-poker ? C'est la même chose. Mais c'est nos poings les cartes." Nos poings ou quoi que ce soit d'autres d'ailleurs. Toujours en mode full contact, mais quelque chose te dit que ça, elle l'aura déjà compris. En tout cas, ce n'était ni un bar, ni de la danse. Quoi que pour le premier point, il y avait toujours des bières qui trainaient dans le coin.
Est-ce que tu faisais ça parce qu'au matin on t'avait parlé d'un incident à Hungcalf ? Peut-être. Peut-être pas. Qu'importe non ?
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 6 Mai 2021 - 0:36
Tu n'as pas la moindre idée de l'endroit où il t'emmène, mais ce n'est pas grave. Tes bras enserrent son torse musclé et tu dois te retenir de ne pas y promener tes mains si aventureuses d'ordinaire. Mais tu ne veux pas risquer de provoquer un accident. C'est dommage, presque. Quelques kilomètres/heure de moins, et tu te serais laissée tenter. A la place, tu poses ta joue contre son dos et fermes les yeux, te laissant littéralement emmener. Tu as refusé d'aller te changer lorsqu'il te l'a proposé, prenant comme un défi cette invitation. Toi, tu oses. Tu oses tout, tout le temps. Tu n'as jamais eu froid aux yeux et a toujours voulu profiter de ce que la vie avait à t'offrir. Et tu dois bien admettre, finalement, que sentir l'air frais contre la chair tendre de tes cuisses est finalement très agréable pour tempérer tes ardeurs.
Tu regrettes presque le moment où le ronronnement de la moto s'interrompt, t'obligeant à te redresser à nouveau. Tu regardes l'endroit où vous vous êtes arrêtés. Un... Gymnase? Tu fronces les sourcils. Pas vraiment ce que tu avais en tête pour un rendez-vous. Votre deuxième rendez-vous, finalement. Mais, pourquoi pas. Après avoir replacé ta jupe en cuir, tu le suis vers l'intérieur du bâtiment. Tu ne prends pas sa main. Même s'il l'avait tendue, tu ne l'aurais pas prise. Tu es trop indépendante et c'est un geste trop lourd de sens, trop mièvre, souvent. Ca ne te ressemble pas. La dernière fois que tu as tenu la main de quelqu'un, c'était celle de ton frère pour l'enterrement de vos parents et de Val. Tu avais quinze ans.
Tu te demandes ce qu'il te réserves, lorsque, t'arrachant à tes pensées, il réclame la salle au dénommé Pete. Tu hausses un sourcil parfaitement dessiné mais tu continues à le suivre, sans peur, jusqu'à une salle avec un ring. Là, un large sourire se dessine sur ton visage, surtout lorsqu'il mentionne un jeu. Le strip-poker. Un jeu que tu connais et affectionnes plutôt, d'ailleurs. “Strip-boxing, donc. Si je te touche, tu enlèves un vêtement? Prépare-toi à vite finir en tenue d'Adam...” Tu fanfaronnes, mais la boxe, tu aimes ça. Par contre: “Je vais te laisser un peu d'avance: je vais enlever mes chaussures. Ce serait dommage que je me blesse.” Au lieu de te pencher, toutefois, tu lèves la jambe et poses ton pied chaussé contre le plis de l'aine du chef de brigade anti loups-garous. “Tu m'aides?” demandes-tu clairement aguicheuse alors que seule ta pointe de pied est en appui, te laissant en équilibre sur ton autre talon aiguille.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 6 Mai 2021 - 20:59
Strip-boxing. Une expression qui en dit long. Un détail qu'il te faut corriger quoi que ta complice de la soirée y va déjà sur la provoc. "Toucher, c'est facile." Première parade, on était touché. Non, il fallait aller plus loin, beaucoup plus. "Marquer le point, c'est plus dur." En tenue d'Adam hein ? Et bien c'est que tu avais hate de voir ça. Et peut-être pas que dans ton propre cas, bien que vos derniers échanges t'ait clairement déjà permis d'apprécier la candeur de ce corps.
Mais à peine allais-tu monter sur le ring qu'elle t'interpelle une nouvelle fois, et te retournant en entendant sa proposition, t'aurais presque envie de protester. Mais lorsqu'elle appuye sa jambe sur ton corps, que tu sens la chaussure, tu te rend à l'évidence : cette seance n'aurait aucun intérêt avec de tels talons aiguilles. Pourquoi les gens s'entichaient-ils pour de telles babioles ? Est-ce qu'elle te plaisait ainsi ? Oui, mais sans tout autant.
Appréciant le galbe de ses jambes, tu viens calmement dénouer le noeud de la première chaussure en ajoutant : "Pas d'avantages. Je te laisserais le privilège de la première attaque." Parce que d'une part, tu ne doutes pas de toi, ni d'elle en réalité. Et ensuite parce que t'avais une certaine envie de voir ce dont elle était capable. Et libérant son premier pied, la laissant perdre autant de centimètres, tu accueilles son second pour retirer ces contrariétés. Mais tu ne lui en voulais pas. Ca aurait pu, si elle avait su d'avance où vous vous rendiez. Ici c'était pas le cas, raison de ta soudaine bienveillance.
Et sans autre forme de procés, tu rentres definitivement sur le ring, échauffant tes poignets. "Promis, je vais essayer de pas te casser." Sourire légérement mesquin, clairement provocateur, tu l'attendais déjà. T'avais promis de lui laisser la première attaque, t'allais le faire. Voyons de quoi elle était capable, la médicomage.
Mais à peine allais-tu monter sur le ring qu'elle t'interpelle une nouvelle fois, et te retournant en entendant sa proposition, t'aurais presque envie de protester. Mais lorsqu'elle appuye sa jambe sur ton corps, que tu sens la chaussure, tu te rend à l'évidence : cette seance n'aurait aucun intérêt avec de tels talons aiguilles. Pourquoi les gens s'entichaient-ils pour de telles babioles ? Est-ce qu'elle te plaisait ainsi ? Oui, mais sans tout autant.
Appréciant le galbe de ses jambes, tu viens calmement dénouer le noeud de la première chaussure en ajoutant : "Pas d'avantages. Je te laisserais le privilège de la première attaque." Parce que d'une part, tu ne doutes pas de toi, ni d'elle en réalité. Et ensuite parce que t'avais une certaine envie de voir ce dont elle était capable. Et libérant son premier pied, la laissant perdre autant de centimètres, tu accueilles son second pour retirer ces contrariétés. Mais tu ne lui en voulais pas. Ca aurait pu, si elle avait su d'avance où vous vous rendiez. Ici c'était pas le cas, raison de ta soudaine bienveillance.
Et sans autre forme de procés, tu rentres definitivement sur le ring, échauffant tes poignets. "Promis, je vais essayer de pas te casser." Sourire légérement mesquin, clairement provocateur, tu l'attendais déjà. T'avais promis de lui laisser la première attaque, t'allais le faire. Voyons de quoi elle était capable, la médicomage.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 6 Mai 2021 - 21:30
Qu'il t'aide ou non, tu vas les enlever, tes chaussures. Parce que tu tiens à tes chevilles, et tu tiens à profiter de cette soirée jusqu'au bout. Et clairement, si tu te blesses, tu ne pourras pas en profiter comme tu l'entends. Il accepte de le faire, cependant, et tu appuies un peu plus avec ta pointe de pied, tournant celui-ci de façon à la rapprocher de son intimité, mais en appuyant de façon plus sensuelle qu'autre chose: “Ne t'inquiètes pas, je les remettrai tout à l'heure. Si tu es sage, c'est peut-être la seule chose que je porterai...” Une promesse, sans aucun doute, alors que tu changes de pied pour qu'il puisse libérer le dernier, non sans une caresse sur ta jambe d'abord.
“Quel galant homme...” réponds-tu, provocatrice lorsqu'il annonce te laisser l'initiative du premier coup. Tu ne sais pas à quoi il s'attend, au juste, mais tu n'as jamais joué selon les règles. Peut-être parce que dans la rue, quand un homme s'en prend à une femme, il le fait rarement selon un code d'honneur. Toi, tu es vicieuse: tu vises là où ça fait mal pour le mettre ko au plus vite: derrière les genoux, entre les jambes, la pomme d'Adam. Tes combats sont rarement très longs, et c'est pour ça qu'en général, tu as du mal à trouver un ou une partenaire d'entrainement. Tu te contentes donc souvent des mannequins ou des sacs de frappe. Mais ce n'est pas grave. Cela te défoule tout autant, si ce n'est plus, parce que tu n'as pas à retenir tes coups, dans ces cas-là.
“Pareil. Ce serait dommage de ne pas pouvoir continuer à jouer après...” réponds-tu en passant à ton tour entre les cordes. “Prêt?” demandes-tu. Mais tu n'attends pas sa réponse. Tu avances déjà sur lui, ta jupe remontée juste assez pour qu'il ne puisse pas voir la dentelle qui protège ton intimité. Tu ne préviens pas, tu t'accroupis et passe ta jambes derrière ses chevilles pour le balayer et lui faire toucher le sol du dos. Après tout, il n'a pas énoncé les règles. Pourquoi te contenter de coups au dessus de la ceinture alors que tu sais que son allonge est plus longue que la tienne?
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 6 Mai 2021 - 22:05
Elle attaque rapidement. Devrais-je être surpris ? Non, probablement pas. Sans être méchant, son gabarit ne lui donne pas la possibilité d'envisager la force brute, au moins face à moi. Par contre, l'agilité, la rapidité, ça elle peut clairement miser dessus. Peut-être que moi, j'aurais du accepter que le retrait de vêtements soit au contact.
Est ce que je regrettais ? Non. Pas même alors que je la laissais porter son attaque. Et balayé, je tombais en arrière, dos au sol. Classique. Prévisible. La suite est souvent la même : un coup porté sur le haut du corps. Mais là, on est au deuxième coup non ? Par principe, tu la bloques, cette seconde attaque, retenant son coude et venant plonger ton regard dans le sien. "Pas mal. Vraiment." Il y avait une expérience présente, mais t'étais pas étonné. Elle te l'avait confié après tout. "Mais tu peux mieux non ?" Et tu repoussais son coude dans l'unique but de lui renvoyer l'un de mes pieds à la hauteur de son épaules.
Et si vous pensez qu'un loup je l'aurais frappé à la gueule, vous avez tord. Car si la gueule de l'animal était une bonne idée d'apparence, l'épaule évitait quand même de se faire mordre. Et terminant mon mouvement en me redressant en partie, adoptant une position à genoux, je restais encore calme. Je voulais réellement voir de quoi elle était capable. Et si je ne me trompais pas, j'aurais dit qu'un peu de provoc pouvait aider : "Et donc, si je suis pas sage, tu ne porteras rien, c'est ça ?" Rassures-toi, chérie... Je vais venir les chercher ses vêtements que tu portes. Je te les retirerais avec les dents si il le faut. Et toi ?
Est ce que je regrettais ? Non. Pas même alors que je la laissais porter son attaque. Et balayé, je tombais en arrière, dos au sol. Classique. Prévisible. La suite est souvent la même : un coup porté sur le haut du corps. Mais là, on est au deuxième coup non ? Par principe, tu la bloques, cette seconde attaque, retenant son coude et venant plonger ton regard dans le sien. "Pas mal. Vraiment." Il y avait une expérience présente, mais t'étais pas étonné. Elle te l'avait confié après tout. "Mais tu peux mieux non ?" Et tu repoussais son coude dans l'unique but de lui renvoyer l'un de mes pieds à la hauteur de son épaules.
Et si vous pensez qu'un loup je l'aurais frappé à la gueule, vous avez tord. Car si la gueule de l'animal était une bonne idée d'apparence, l'épaule évitait quand même de se faire mordre. Et terminant mon mouvement en me redressant en partie, adoptant une position à genoux, je restais encore calme. Je voulais réellement voir de quoi elle était capable. Et si je ne me trompais pas, j'aurais dit qu'un peu de provoc pouvait aider : "Et donc, si je suis pas sage, tu ne porteras rien, c'est ça ?" Rassures-toi, chérie... Je vais venir les chercher ses vêtements que tu portes. Je te les retirerais avec les dents si il le faut. Et toi ?
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Jeu 6 Mai 2021 - 22:33
“Si tu n'es pas sage, ceinture ce soir...” réponds-tu. Directe, comme d'habitude. Tu sais ce que tu veux et tu sais ce que tu vaux. Tu sais que tu es un bon coup et honnêtement, lui aussi. Et l'idée de faire ceinture, soyons honnêtes, ça te retourne l'estomac, Mercy. Tu n'en as pas envie. Tu as envie de le goûter, encore et encore. Tu as envie d'imprimer ta marque sur sa peau. Tu veux qu'il se souvienne de toi. Et tu ne te laisseras pas faire. Tu ne te rendras pas sans combattre, et c'est le cas de le dire. Tu le renverses rapidement au sol, d'une balayette. Tu l'as pris par surprise, et tu as bien fait. Mais il bloque ton approche suivante du coude. Dommage. Très dommage. Bon, certes, tu aurais pu, comme un serpent, te glisser entre son bras et son torse. Tu n'en fais rien. De toute façon, il vient déjà de lancer son pied en direction de ton épaule par derrière toi. Tu sens le mouvement de l'air derrière toi, ce qui te permet de te retourner en l'évitant.
Mais tu te saisis de son pied, déséquilibrant son mouvement et l'empêchant de se relever à nouveau. Et cette fois, tu le finis, ce geste que tu as voulu amorcer tout à l'heure. Tu t'installes à califourchon au dessus de ses hanches, tes jambes plaquées contre ses cuisses et tu prends ses poignets dans tes mains pour lui immobiliser les bras au dessus de la tête et lui voler un baiser. Tu ne t'écartes de sa bouche, haletante, qu'après l'avoir mordu juste assez fort pour qu'il ait la sensation de sentir encore tes dents sur ses lèvres, sans que ce soit douloureux, toutefois. “Le premier point est pour moi, je pense...” Et tu te redresses prestement pour qu'il n'ait pas le temps de contre-attaquer avant d'avoir enlevé.... “Vire le haut.”
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 10:16
tu riais, ou ricanais de cette réponse. Ceinture... Dire que tu la connaissais était peut-être prématuré, mais t'étais sur d'une chose : ceinture, ça n'arriverait pas. Parce qu'elle de ce genre à vouloir et à prendre. Ca t'amuserait presque de dire non, ou de renvoyer le ceinture juste pour venir chatouiller cet état d'esprit rebelle qu'elle affichait alors. Un moment dont elle profite, à raison, pour te plaquer une nouvelle fois au sol. Et toi, tu te laisses faire, appréciant largement la suite. Qu'elle te contraigne autant qu'elle veut, si c'est pour ça.
Mais très vite elle relache, déclarant le point pour elle. Un point que tu accordes dans mal, alors qu'elle te demande de virer le haut. "Féline autant que rapide hein." T'affirmes sans mal, retirant ton sweat et même la couche suivante. Voulais-tu lui faire plaisir ? Non, pas plus que ça. Mais la distraire ça. Juste assez pour lui envoyer ensuite les deux vetements au visage, histoire de l'aveugler un peu. L'instant suivant, c'est ses mains que tu as attrapé, aux poignets, et tu les lacheras pas comme tu ne baissera pas le regard.
"Il parait qu'un loup, si tu lui attaches les pattes, il sait plus bouger." Puisqu'elle aimait te voir dos au sol, tu te laisses alors tomber en arrière, l'emmenant avec toi pour la plaquer ensuite au sol. "Tu te rends ? Histoire qu'on te donne encore un peu plus d'agilité en te débarrassant de cette jupe." Ou alors, elle contre-attaque. C'était pas impossible, tu ne bloquais que ses épaules après tout avec ta jambe. Décision, décision...
Mais très vite elle relache, déclarant le point pour elle. Un point que tu accordes dans mal, alors qu'elle te demande de virer le haut. "Féline autant que rapide hein." T'affirmes sans mal, retirant ton sweat et même la couche suivante. Voulais-tu lui faire plaisir ? Non, pas plus que ça. Mais la distraire ça. Juste assez pour lui envoyer ensuite les deux vetements au visage, histoire de l'aveugler un peu. L'instant suivant, c'est ses mains que tu as attrapé, aux poignets, et tu les lacheras pas comme tu ne baissera pas le regard.
"Il parait qu'un loup, si tu lui attaches les pattes, il sait plus bouger." Puisqu'elle aimait te voir dos au sol, tu te laisses alors tomber en arrière, l'emmenant avec toi pour la plaquer ensuite au sol. "Tu te rends ? Histoire qu'on te donne encore un peu plus d'agilité en te débarrassant de cette jupe." Ou alors, elle contre-attaque. C'était pas impossible, tu ne bloquais que ses épaules après tout avec ta jambe. Décision, décision...
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 13:22
Il rit. Il peut rire tout ce qu'il veut, mais tu es sérieuse quand tu lui dis que s'il n'est pas sage, il va faire ceinture ce soir. Parce que tu ne fais bien que ce que tu veux, quand tu le veux. Et ça, il le comprendra bientôt, à ses dépends tu en es persuadée. Tu le lui prouves d'ailleurs assez rapidement en marquant le premier point et en lui imposant d'enlever le haut. Il enlève deux couches d'un coup, ce qui vous met un peu plus à égalité. Tu ne dis rien, mais tu profites de la vue, malgré ton froncement de sourcils lorsque tu vois que sa cicatrice n'est plus bandée et que les sutures se sont abîmées. Tu t'apprêtes à lui faire la remarque, mais il te balance ses vêtements dessus pour te déconcentrer et venir sur toi pour renverser la donne.
Tu ris lorsqu'il vous renverse au sol avant de se retrouver au dessus de toi. Tu le laisses faire avec plaisir. Par contre, s'il s'attend à ce que tu enlèves la jupe, c'est raté. Parce que c'est autre chose, que tu comptes enlever. Quelque chose qui peut faire un peu monter la température. Quoique... Il est trop habillé pour ça. Pour l'instant. Alors au lieu d'abdiquer, tu décides de contre-attaquer. Tu es souple, mais il ne faut pas rêver: tu n'es pas un serpent. Par contre, féline, comme il l'a dit. Et vicieuse, comme tu l'as averti. C'est un coup bas, ce que tu t'apprêtes à faire, mais seules tes épaules sont bloquées. Ni tes bras, ni tes jambes. Alors tu remues, juste assez, pour que sa blessure de la semaine d'avant soit à la portée de ton talon et tu y exerces une pression, juste assez forte pour qu'il ait mal. Te promettant de le soigner et de te faire pardonner après. “Je ne me rends... Jamais.” réponds-tu en te relevant. Bonne joueuse, par contre tu concèdes: "La jupe, ou la dentelle contre le bas. Tu en penses quoi? Honnête, non?"
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 14:28
“Je ne me rends... Jamais.” elle serais tellement inintéressante, si c'était le cas. Par contre, le coup suivant, tu ne t'y attendais pas. Peut-être un excès d'égo, ou le fait que d'habitude, une plaie ne te fait pas souffrir encore. Mais elle a l'avantage d'avoir le doigté et ça suffit pour te distraire assez. Une lecon que tu tirera de cette expérience, parce que peut-être que quelque part, t'es trop confiant sur tes capacités. Mais tu l'as toujours été, à dire vrai. Qu'importe l'ennemi ou le nombre, t'a jamais vraiment réfléchi.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est que tu ne sera par contre jamais à 100% dans ce genre d'entrainement. Même ton équipe(cette bande de stalkeur), ils ne le savent pas tous. Parce que dans ta rue, dans ton quartier, la seule vraie règle était à celui qui restait debout. Pareil parfois à Drumtrang. Et tu ne peux décemment pas fracassé un crane aussi joli pour un strip-boxing.
"La jupe, ou la dentelle contre le bas. Tu en penses quoi? Honnête, non?" Tu ricanes. Vraiment, rien ne l'effraie. Pas même ce genre de marchandage. Et te relevant, ton regard la défie. "Viens donc le prendre." Ta réponse. Parce que t'es presque sur que c'est ce genre là qu'elle attendait. Mais pourquoi attendre ? Elle te proposait sa dentelle ? T'allais pas te géner non plus d'aller la chercher. Quitte à y aller un peu plus fort. Et sans te faire prier, t'attaquais, réellement. Tu voulais la forcer à réagir, riposter, pour voir un peu de quoi elle était capable. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve le dos contre ton torse. Tu la ceinturais tenant ses bras contre sa poitrine. T'avais clairement pas envie de la lacher cette fois. "Je te laisse le soin de l'enlever, et je te donne le bas..." Il était facile de savoir de quoi tu parlais, puisque tes mains tenait les siennes à hauteur du bas de son top.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est que tu ne sera par contre jamais à 100% dans ce genre d'entrainement. Même ton équipe
"La jupe, ou la dentelle contre le bas. Tu en penses quoi? Honnête, non?" Tu ricanes. Vraiment, rien ne l'effraie. Pas même ce genre de marchandage. Et te relevant, ton regard la défie. "Viens donc le prendre." Ta réponse. Parce que t'es presque sur que c'est ce genre là qu'elle attendait. Mais pourquoi attendre ? Elle te proposait sa dentelle ? T'allais pas te géner non plus d'aller la chercher. Quitte à y aller un peu plus fort. Et sans te faire prier, t'attaquais, réellement. Tu voulais la forcer à réagir, riposter, pour voir un peu de quoi elle était capable. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve le dos contre ton torse. Tu la ceinturais tenant ses bras contre sa poitrine. T'avais clairement pas envie de la lacher cette fois. "Je te laisse le soin de l'enlever, et je te donne le bas..." Il était facile de savoir de quoi tu parlais, puisque tes mains tenait les siennes à hauteur du bas de son top.
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 17:29
"Viens le prendre" Cette invitation, tu comptes bien la saisir. Mais il renverse totalement la donne, te montrant que, jusque là, il n'y est pas allé à fond. Ca te vexe, un peu, tu dois bien l'admettre. Parce que toi, pour le coup, tu t'es donnée au moins à quatre-vingt pour-cents. Mais à voir comment il se déplace maintenant, tu devines qu'il devait être à peine à la moitié de ses capacité. Et lorsque tu te retrouves coincée dans ses bras, dos contre son torse, tu as un instant de panique qui traverse ton regard et tu te figes telle une planche de bois dans son étreinte. Parce que cette position, cette incapacité à bouger, tu la connais et il te faut te raccrocher au fait que tu n'es pas dans cette ruelle Londonienne pour ne pas craquer. Il faut que tu te souviennes que c'est Garrett, et pas un de ces types qui te retient. Que tu n'as plus dix-huit ans, mais trente-deux. Tu prends trois profondes inspirations avant de revenir pleinement dans le présent. Mais ton coeur bat encore la chamade, et pas d'excitation. De peur. Pourtant, ce n'est que Garrett. Et Garrett ne t'a pas fait de mal. Il ne t'a pas blessée, tu n'as même pas un bleu. "Tu as gagné." abdiques-tu. Tu déclares forfait, parce que tu te sens frémir entre ses bras, et ce n'est pas bon. Tu as besoin de boire un peu.
Et lorsqu'il te lâche, tu vas droit aux bouteilles de bière qui sont posées hors du ring et tu en décapsules une, que tu lui tends et une deuxième, pour toi. tu en bois une gorgée, directement au goulot avant de t'expliquer. "Désolée. J'étais partie loin dans mon passé. Il y a quatorze ans je... Me suis retrouvée sans défense. Sans pouvoir réagir. Un peu dans la position dans laquelle tu me tenais. Et... J'ai rien pu faire." Tu secoues la tête, le regard perdu dans le passé. "Je me suis promis que ça ne recommencerait pas. Que je ne me laisserais plus faire." Tu bois une nouvelle gorgée avant de poser la bouteille. "Mais un deal est un deal" dis-tu en portant tes mains dans ton dos pour détacher le bas de ton dos nu.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 22:32
Ton regard se plisse. Qu'elle abdique, t'aurais pu t'y attendre, mais il y a quelque chose dans son attitude, dans sa voix qui t'interpelle, et tu lui rend sa liberté sans même chercher à provoquer quoi que ce soit. Ton instinct te guide, comme toujours, et alors qu'elle descend du ring, tu viens t'appuyer sur les cordes qui en délimite le contour. Tu prends la bouteille qu'on te tend, mais n'en boit pour le moment rien. Tu écoutes simplement, et te rappelles d'autres mots survenus lors de votre première rencontre.
Les connards. C'était pas difficile d'imaginer ce que des rats de la sorte avaient pu provoquer et faire à la femme en face de toi. Il y a ce regard presque appeuré que tu reconnais, parce que la lueur ne disparait pas facilement. Une lueur que tu as déjà vu, plus d'une fois. Et buvant une gorgée de la bière, tu ajoutes : "Arrêtes." Non pas que tu n'avais pas envie de la voir enlever le haut, ou même qu'elle enleves ton propre bas, mais la donne venait de changer. Et tu pouvais rien à ça. Parce que t'étais Garrett Malkov. Un grand frère protecteur. Le fils à ton paternel aussi. Et déposant la bouteille, tu revenais au centre de la zone de combat avant de la défier un instant du regard. "Viens ici." Presque un ordre. Et alors qu'elle t'a rejoint, tes mains viennent prendre les siennes, et tu la reguides dans la même position, sans plus de délicatesse.
L'espace d'un instant, tu pourrais presque oublier que c'est Mercy qui se tient là. Elle pourrait être ta soeur, dans une de vos lecons de défense. "Dans cette position, j'ai l'avantage parce que je tiens tes bras ceinturés devant toi." Et parce que tu étais une véritable armoire à glace. "Tu peux tenter de te débattre, te laisser faire, ou contre attaquer. Dans les trois cas tu auras mal." Parce que l'adversaire est bien situé, faut le reconnaitre. Un coup sur le flanc est compliqué. Mordre pourrait sembler une bonne idée, mais tu te recroquevillerais sur toi-même, compressant encore plus ta proie. "Réfléchis Mercy. Comment tu m'envoies au tapis ?"
Les connards. C'était pas difficile d'imaginer ce que des rats de la sorte avaient pu provoquer et faire à la femme en face de toi. Il y a ce regard presque appeuré que tu reconnais, parce que la lueur ne disparait pas facilement. Une lueur que tu as déjà vu, plus d'une fois. Et buvant une gorgée de la bière, tu ajoutes : "Arrêtes." Non pas que tu n'avais pas envie de la voir enlever le haut, ou même qu'elle enleves ton propre bas, mais la donne venait de changer. Et tu pouvais rien à ça. Parce que t'étais Garrett Malkov. Un grand frère protecteur. Le fils à ton paternel aussi. Et déposant la bouteille, tu revenais au centre de la zone de combat avant de la défier un instant du regard. "Viens ici." Presque un ordre. Et alors qu'elle t'a rejoint, tes mains viennent prendre les siennes, et tu la reguides dans la même position, sans plus de délicatesse.
L'espace d'un instant, tu pourrais presque oublier que c'est Mercy qui se tient là. Elle pourrait être ta soeur, dans une de vos lecons de défense. "Dans cette position, j'ai l'avantage parce que je tiens tes bras ceinturés devant toi." Et parce que tu étais une véritable armoire à glace. "Tu peux tenter de te débattre, te laisser faire, ou contre attaquer. Dans les trois cas tu auras mal." Parce que l'adversaire est bien situé, faut le reconnaitre. Un coup sur le flanc est compliqué. Mordre pourrait sembler une bonne idée, mais tu te recroquevillerais sur toi-même, compressant encore plus ta proie. "Réfléchis Mercy. Comment tu m'envoies au tapis ?"
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 23:00
Tu as horreur d'admettre une défaite, mais surtout une faiblesse. Mais là, tu sais que tu ne peux rien faire. Cette situation, qui est pourtant celle que tu aurais le plus dû travailler, tu as toujours refusé de t'y confronter. Enfin tu as essayé. Une fois. Et tu as fait une véritable crise de panique. Mais tu n'as pas eu le choix. Parce que tu ne veux pas gâcher cette soirée, au contraire. Tu veux profiter. Même si tu n'es plus entièrement d'humeur, tu as admis ta défaite. Alors tu vas pour te déshabiller "Arrêtes." Tu interromps ton geste et lèves le regard vers lui qui pose sa bière et t'invite à le rejoindre. Tu fronces légèrement les sourcils, mais obtempères, malgré ton tempérament rebelle. Parce qu'il aurait pu refuser de te lâcher, parce qu'il aurait pu profiter de la situation mais ne l'a pas fait. Tu lui fais confiance, chose nouvelle pour toi. Les seuls hommes en qui tu as totalement confiance sont Sebastian et Dhan. Les autres, tu as toujours cette réserve. Pour être totalement honnête, même Dhan et ton frère ne sont pas au courant de l'intégralité de ce que tu as subi cette nuit-là. Parce que tu sais que ton frère aurait culpabilisé.
Tu le laisses faire lorsqu'il reprend la même position. Tu te raidis, mais moins qu'auparavant parce que cette fois, tu sais que c'est un exercice pour t'aider à trouver une solution. D'ailleurs, lorsque tu te détends enfin, tu te laisses légèrement aller contre lui avant de te redresser. Il n'y aurait pas l'ombre de ce souvenir, c'est une position qui pourrait être très érotique, mais elle plane, cette ombre. Elle te menace. Alors tu te concentres sur ce qu'il te dit. "Je me suis débattue, ce jour-là. Comme une forcenée. Je n'ai jamais pu me libérer. Je ne pouvais pas me laisser faire, ce n'était pas possible. J'ai essayé de les faire basculer par dessus mon dos. Sans succès." Les. C'est le mot clé. Avec ce mot, tu indiques que tu étais en infériorité numérique. "J'ai essayé de faire sauter la rotule de l'un de mes assaillants avec mon pied. Mais il l'a évité. J'ai essayé de mordre, aussi. Tout ce que j'y ai gagné, ce sont des coups. Dans le ventre, la poitrine, la mâchoire, les tempes. Et lorsque je n'ai plus pu tenir debout..." Des larmes d'impuissance te gagne et parce que c'est lui, tu t'abandonnes contre son torse en tremblant, tournant la tête pour poser ta joue contre son coeur. Ca aussi, c'est nouveau pour toi: te reposer sciemment sur quelqu'un.
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 23:24
"Concentres toi !"
T'es là. Tu seras encore là après, pour l'écouter. Et si tu lui laisse le temps de faire face à ses émotions, le but présent n'est pas là. T'a besoin qu'elle lache pas. T'a besoin qu'elle comprenne. Parce que l'évidence était facile à deviner : à l'époque, elle était pas préparée. Elle savait pas ce qu'elle savait aujourd'hui. Et ce qu'elle savait aujourd'hui aurait peut-être pu la sauver, mais pour que ça n'arrive plus, il fallait qu'elle l'assimile.
"Te débattre, c'est user de l'énergie pour rien. Plus tu te débats, plus l'étau se reserre. Parce que tu t'épuises. Et mordre, c'est une idée, mais dans les meilleurs cas, ça ne marche que si l'adversaire est seul." Ton ton est, et reste autoritaire. Le meme que tu aurais avec ton équipe, pendant un entrainement.
'La rotule, c'est une bonne idée, mais il a esquivé." Doucement, tu avances ton pied gauche sur son coté, juste pour qu'elle le voit. "Vise en premier lieu la cheville. Ton mouvement sera plus court, la douleur équitable pour lui." Et avec de la chance, l'agresseur aurait droit à une attelle pour les prochains mois de sa vie. "Si tu frappes bien, sa prise se desert et..." Tu la pivotes pour qu'elle te fasses face, la défiant du regard. "Tu lui déglingues la pomme d'adam." Là, elle marque le point. Parce qu'un coup à cet endroit, avec une férocité réelle, ca mettrait KO n'importe quel gars.
T'entendais qu'ils étaient nombreux, et c'est normal. A l'instar des loups, ce genre de racaille se déplace toujours en meute, fiers devant les leurs et véritables couards une fois seul. Alors tu lui offrais maintenant l'étreinte que sa joue avait demandé un instant plus tôt. Tu la prenais, un instant, dans tes bras pour qu'elle chasse ces pensées loin d'elle. Et tu ne peux t'empecher d'imaginer ce que tu aurais fait, si t'avais été là ce soir là. Une représentation tellement facile à ton esprit.
T'es là. Tu seras encore là après, pour l'écouter. Et si tu lui laisse le temps de faire face à ses émotions, le but présent n'est pas là. T'a besoin qu'elle lache pas. T'a besoin qu'elle comprenne. Parce que l'évidence était facile à deviner : à l'époque, elle était pas préparée. Elle savait pas ce qu'elle savait aujourd'hui. Et ce qu'elle savait aujourd'hui aurait peut-être pu la sauver, mais pour que ça n'arrive plus, il fallait qu'elle l'assimile.
"Te débattre, c'est user de l'énergie pour rien. Plus tu te débats, plus l'étau se reserre. Parce que tu t'épuises. Et mordre, c'est une idée, mais dans les meilleurs cas, ça ne marche que si l'adversaire est seul." Ton ton est, et reste autoritaire. Le meme que tu aurais avec ton équipe, pendant un entrainement.
'La rotule, c'est une bonne idée, mais il a esquivé." Doucement, tu avances ton pied gauche sur son coté, juste pour qu'elle le voit. "Vise en premier lieu la cheville. Ton mouvement sera plus court, la douleur équitable pour lui." Et avec de la chance, l'agresseur aurait droit à une attelle pour les prochains mois de sa vie. "Si tu frappes bien, sa prise se desert et..." Tu la pivotes pour qu'elle te fasses face, la défiant du regard. "Tu lui déglingues la pomme d'adam." Là, elle marque le point. Parce qu'un coup à cet endroit, avec une férocité réelle, ca mettrait KO n'importe quel gars.
T'entendais qu'ils étaient nombreux, et c'est normal. A l'instar des loups, ce genre de racaille se déplace toujours en meute, fiers devant les leurs et véritables couards une fois seul. Alors tu lui offrais maintenant l'étreinte que sa joue avait demandé un instant plus tôt. Tu la prenais, un instant, dans tes bras pour qu'elle chasse ces pensées loin d'elle. Et tu ne peux t'empecher d'imaginer ce que tu aurais fait, si t'avais été là ce soir là. Une représentation tellement facile à ton esprit.
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Ven 7 Mai 2021 - 23:47
Tu écoutes ce qu'il dit. Avec attention. Avec ton pied, du mimes le mouvement de lui toucher la cheville, parce que tu comprends rapidement que c'est ce qu'il attend. Parce que tu sens qu'il le fait pour t'aider, pour te donner une solution. Une clé que tu n'avais pas à l'époque. Tu inspires, mais ton souffle semble un peu bloqué dans ta gorge. Tu aurais tellement aimé avoir cette clé plus tôt! Alors lorsqu'il te retourne, t'offrant ce dont tu avais besoin, tu achèves de te détendre, de revenir au présent. C'est passé. Ce passé avec lequel tu luttes quotidiennement pour qu'il ne te définisse pas. Et parce que c'est toi, tu passes tes bras autour de son cou et te plaques contre lui. Ca peut sembler étrange, mais tu as besoin de contact, de sa chaleur. C'est ainsi que tu as lutté contre ce souvenir.
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Sam 8 Mai 2021 - 22:15
Voilà pourquoi tu as des principes. Voilà pourquoi tu ne revois jamais les mecs avec lesquels tu couches: pour que ça reste simple, pour ne pas te confier, pour ne pas qu'ils se confient. Pour ne pas avoir le temps d'être blessée. Et là, blessée, tu l'es dans ton orgueil, dans ton égo. Et pour une irlandaise, c'est le pire. Comme il ne saisit pas la balle au bond, ne t'accorde pas ce dont tu as si désespérément besoin, tu descends de ta corde. "Okay. J'ai compris. Laisse tomber." Tu précises pas que c'était une mauvaise idée de lui proposer de sortir ce soir. T'aurais même pas dû lui envoyer ce sms, au fond. Tu ramasses ta dentelle que tu fourres dans ta pochette et replaces ta jupe, récupère tes chaussures à talon que tu gardes dans ta main et tu le plantes là.
Les aspérités du bitume se plantent dans tes pieds, mais à cet instant, c'est le cadet de tes soucis. La nuit est, seule, témoin des larmes qui coulent sur tes joues du fait de cette humiliation. A cet instant, tu ne prends pas son refus comme une marque de respect, bien au contraire. Tu y vois un rejet, ou une façon de te faire croire que tu n'as pas avancé depuis cette nuit-là. Tu serres le poing et continues à marcher pour te calmer. Quand tu le seras, tu pourras transplaner chez toi. Parce qu'au fond, c'est là que tu devrais être, finalement.
Une moto s'arrête soudainement en travers de ton chemin et tu dévisages l'homme qui est à son guidon. Tu le fusilles du regard, malgré les sillons tracés sur tes joues par ton mascara. Tu n'as jamais pleuré à cause d'un homme, et c'est pourtant ce que tu fais aujourd'hui. Et cet homme qui t'a repoussée, il est planté là à te couper la route. Tu envisages de le contourner, pour continuer ta route, mais tu sais qu'il sera plus rapide que toi. Tu envisages de transplaner là, sous son nez, qu'il comprenne bien que tu n'as pas vraiment besoin de lui, finalement. Enfin, tu envisages de monter derrière lui, voir si cette soirée peut être sauvée. Tu es ridicule et pathétique. Alors tu fouilles dans ta pochette pour te rendre compte que... Putain de bordel de merde, j'ai laissé ma baguette à la maison. Tu as donc le choix entre marcher jusqu'à rentrer, ou monter derrière lui. "Et merde." Ce sont les seuls mots que tu prononces alors que tu remets tes chaussures et les laces rapidement pour pouvoir monte derrière lui. Contrairement à tout à l'heure, cependant, tu ne le tiens pas par la taille. Tu t'agrippes au siège à la place, tant pis si c'est moins confortable. Sauf qu'il repart vite. Trop vite et tu es obligée de passer au moins un bras autour de sa taille. Bras qui ne sert qu'à ta stabilisation, l'autre amortissant tous les chocs.
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Sam 8 Mai 2021 - 22:55
Elle monte. Est-ce que tu regrettes son visage ? Les larmes qui rayent ses joues ? Peut-être. Et si elle monte, t'imagines qu'elle a autant de retenue que toi, il y a quelques instants. Tu l'acceptes, tu le comprends. Et tu roules. Vite. Dire même que tu roules à fond ne serait pas faux. Le vent fouette ta peau, et tu manges le bitume sans la moindre hésitation, avec parfois quelques coups de klaxon qui se font entendre.
Tu sors d'Inverness, suivant une route que tu as pris, presque au hasard, et continue de rouler. Au fond, il y a quelque chose que tu cherches à lui faire comprendre : t'es là. T'es là pour elle. Mais à ta façon. T'aurais pu la laisser rentrer, mais t'es revenu. Et ici, t'aurais pu la ramener chez elle, mais tu l'a emmené. Du reste, quand elle a senti le besoin de s'accrocher à toi, meme d'une seule main, t'étais là.
La moto s'arrête, alors que vous êtes proches d'une plage. Est-ce que tu es déjà venu ici ? Jamais. Pourtant, tu descends de la moto, et prend le pas de défaire à nouveau ses lacets de ses chaussures. Puis, la prenant par la taille, tu la fais simplement descendre de la moto avant de commencer à marcher, simplement, là, dans le sable.
"J'ai été marié..." Tu rompts le silence, simplement. "Un jour, un homme, un sorcier, a menacé ma femme et mon fils. Le genre de menace sérieuse contre laquelle je ne pouvais rien faire. Alors, elle a choisi de partir, se mettre à l'abri, elle et mon enfant. Ce jour-là, j'ai échoué. J'ai laissé quelqu'un dictait l'attitude que je devais avoir et j'en paye encore le prix aujourd'hui." Parce que mon fils, je ne le voyais pas. Jamais. On m'avait interdit pendant longtemps de reprendre contact avec, et c'est en allant tenter de le découvrir que je t'avais rencontré. Parce qu'une bande de blaireaux m'avait fait chier alors que je comptais rentrer dans le bar où il travaillait.
Un secret, pour un autre.
Tu sors d'Inverness, suivant une route que tu as pris, presque au hasard, et continue de rouler. Au fond, il y a quelque chose que tu cherches à lui faire comprendre : t'es là. T'es là pour elle. Mais à ta façon. T'aurais pu la laisser rentrer, mais t'es revenu. Et ici, t'aurais pu la ramener chez elle, mais tu l'a emmené. Du reste, quand elle a senti le besoin de s'accrocher à toi, meme d'une seule main, t'étais là.
La moto s'arrête, alors que vous êtes proches d'une plage. Est-ce que tu es déjà venu ici ? Jamais. Pourtant, tu descends de la moto, et prend le pas de défaire à nouveau ses lacets de ses chaussures. Puis, la prenant par la taille, tu la fais simplement descendre de la moto avant de commencer à marcher, simplement, là, dans le sable.
"J'ai été marié..." Tu rompts le silence, simplement. "Un jour, un homme, un sorcier, a menacé ma femme et mon fils. Le genre de menace sérieuse contre laquelle je ne pouvais rien faire. Alors, elle a choisi de partir, se mettre à l'abri, elle et mon enfant. Ce jour-là, j'ai échoué. J'ai laissé quelqu'un dictait l'attitude que je devais avoir et j'en paye encore le prix aujourd'hui." Parce que mon fils, je ne le voyais pas. Jamais. On m'avait interdit pendant longtemps de reprendre contact avec, et c'est en allant tenter de le découvrir que je t'avais rencontré. Parce qu'une bande de blaireaux m'avait fait chier alors que je comptais rentrer dans le bar où il travaillait.
Un secret, pour un autre.
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Sam 8 Mai 2021 - 23:14
Tu ne sais pas où il t'emmène, mais il le fait. Le vent fouette ton visage, emmêle tes cheveux, mais tu ne protestes pas. Au fond, si tu as horreur de la voiture, la moto, tu trouves que ça envoie de l'adrénaline. Tu luttes pour ne pas te plaquer à nouveau contre lui. Tu te raccroches à ta colère. Tu ne comprends pas pourquoi il est venu te récupérer, mais une partie de toi a envie de savoir. Il est plus âgé que toi tu le sais, même s'il est bien conservé - ce que tu as pu constater - mais cette différence, tu t'en fous. Il a son vécu, mais toi aussi. Il s'arrête finalement alors que tu sens l'air iodé sur ton visage. Tu le laisses descendre, décidée à ne pas bouger, ne comprenant pas ce que vous faites là. Ce n'est qu'après qu'il ait délacé à nouveau tes chaussures pour que tu puisses marcher pieds nus dans le sable et qu'il t'ait prise par la taille pour descendre de la bécane que tu te mets en mouvement, bras croisés sous ta poitrine - tu as laissé la pochette sur la moto, il n'y a personne d'autre, à cette heure-ci.
Tu gardes le silence. Tu n'as rien à lui dire. Finalement, c'est lui qui prend la parole, te racontant à son tour un souvenir qui te fait froncer les sourcils. Alors c'est quoi, le but? Savoir lequel de vous deux à la plus grosses? Si on compare, tu es certaine que tu gagnes. Parce qu'il n'y a pas grand chose qui peut passer au dessus la mort de ses parents et de son frère. Mais lorsqu'il achève, tu comprends vite qu'il ne s'agit pas de ça. Tu n'es pas idiote, non plus. Tu n'es pas complètement obtuse, même si tu es une véritable tête de pioche, parfois. "Il a quel âge?" demandes-tu, sans pour autant le regarder. Ton regard est porté vers la mer dont tu entends le bruit des vague. Un bruit apaisant et, malgré toi, tu commences à marcher dans cette direction. Même si tu n'as pas la bonne tenue. C'est que tu regretterais presque de ne pas avoir remis la dentelle avant de quitter le gymnase. Quoi qu'il n'est pas encore trop tard pour un bain de minuit. Mais... L'ambiance n'y est pas. "Je ne savais pas... Que tu avais un fils."
- InvitéInvité
Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Sam 8 Mai 2021 - 23:50
"La vingtaine..." C'était dur au fond de l'avouer. Dur de te dire que tu avais raté tant d'années de sa vie, sacrifiant tout ça sur l'autel du "C'est pour un mieux". Un mieux qu'aujourd'hui, tu envoyais se faire foutre avec force. Et la regardant alors qu'elle annonce qu'elle ignorait que tu avais un fils, tu ajoutes : "C'est pas quelque chose que je partages d'ordinaire." Alors pourquoi as-tu confiance ? Chassant tes baskets, tu prends le pas de la rejoindre, et de laisser ainsi l'eau de la mer venir chatouiller tes orteils au grès des remous.
"Je l'ai retrouvé, l'homme qui m'avait menacé. Au cours d'une mission. Et j'ai réglé la question avec lui..." T'avais applani les angles, et lui, il était plus capable de rien. De rien du tout. Un moment que tu choisis pour regarder Mercy, t'approcher à nouveau d'elle, caresser simplement de l'arrête de ton pouce son épaule. "Tu le sais." Ton regard vient croiser le sien. "Tu sais que je n'ai aucun souci à te désirer. J'aime passer du temps avec toi. Mais ce qui s'est passé... C'était pas les laisser gagner que de profiter de ta faiblesse. Si je l'avais fait..." Tu marquais une courte pause. "Si je l'avais fait, je ne vaudrais pas mieux que ce mec qui m'a séparé un jour de ma famille." Ta main glisse jusqu'à sa joue, et doucement tu essuies l'une des larmes présentes sur celle-ci. Un acte simple, mais ce n'était en soit pas des paroles en l'air.
"Alors maintenant, finis de jouer. Dis-moi, tu veux quoi pour ton anniversaire, M Donovan ?" Parce que oui, je savais. Et maintenant que la question était posée, elle pouvait tout exiger. Et si c'était à ma portée de lui procurait, alors je consentais à le faire. Meme sa dernière demande en date pourrait se réaliser avec une force dont elle ne soupçonnais pas encore l'existence.
"Je l'ai retrouvé, l'homme qui m'avait menacé. Au cours d'une mission. Et j'ai réglé la question avec lui..." T'avais applani les angles, et lui, il était plus capable de rien. De rien du tout. Un moment que tu choisis pour regarder Mercy, t'approcher à nouveau d'elle, caresser simplement de l'arrête de ton pouce son épaule. "Tu le sais." Ton regard vient croiser le sien. "Tu sais que je n'ai aucun souci à te désirer. J'aime passer du temps avec toi. Mais ce qui s'est passé... C'était pas les laisser gagner que de profiter de ta faiblesse. Si je l'avais fait..." Tu marquais une courte pause. "Si je l'avais fait, je ne vaudrais pas mieux que ce mec qui m'a séparé un jour de ma famille." Ta main glisse jusqu'à sa joue, et doucement tu essuies l'une des larmes présentes sur celle-ci. Un acte simple, mais ce n'était en soit pas des paroles en l'air.
"Alors maintenant, finis de jouer. Dis-moi, tu veux quoi pour ton anniversaire, M Donovan ?" Parce que oui, je savais. Et maintenant que la question était posée, elle pouvait tout exiger. Et si c'était à ma portée de lui procurait, alors je consentais à le faire. Meme sa dernière demande en date pourrait se réaliser avec une force dont elle ne soupçonnais pas encore l'existence.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Dim 9 Mai 2021 - 0:16
"La vingtaine" "Patin de merle" comme ils disent dans the Good Place. Parce que oui. T'es née-moldue, Mercy, et là, tes origines te rattrapent de plein fouet. Tu as Netflix à la maison, et cette sitcom, tu la surkiffes. Mais bref. T'es estomaquée. Tellement que malgré ta colère, tu regardes vers lui, surprise. Ce n'est pas tant le fait qu'il ait un fils qui te choque, que son âge. Il t'aurait dit que son fils avait dix ou douze ans, ça ne t'aurait pas choquée à ce point. Là, clairement, il sortait à peine de l'école de magie, lorsqu'il est devenu père. Tu ne relèves pas le fait qu'il ne le dit pas d'habitude, qu'il a un fils. Ca le regarde, et, effectivement, tu peux tout à fait comprendre qu'il ne le crie pas sur les toits. "Je m'attendais pas à ce que tu aies un fils aussi grand. Tu le vois souvent?" demandes-tu, sans savoir que tu mets les pieds dans le plat.
Quant à la suite, lorsqu'il te dit qu'il a recroisé le type, et qu'il a réglé la question avec lui, c'est d'un ton sans émotion que tu lui demandes si: "Tu l'as tué? Moi, c'est ce que j'aurais fait, si j'avais recroisé ces trois moldus. Ils s'en sont tirés. Ils n'ont jamais été retrouvés. Ils m'ont laissée pour morte dans cette ruelle après m'avoir fait tout ce qu'ils voulaient. C'est un loubard qui m'a retrouvée. Sans lui, je serais morte cette nuit-là." Et ton frère se serait retrouvé seul. Tu baisses la tête vers tes pieds que l'eau fraiche caresse et tu entends l'eau lorsqu'il s'approche de toi pour poser sa main sur ton épaule. "Je ne veux pas que ça me définisse. Je m'y refuse. Je ne suis pas une victime. Je ne suis pas cette fille sans défense. J'ai lutté, pour que la peur ne soit pas ma réaction lorsqu'on me touche. Je refuse qu'on me voit comme ça." Tu lèves la tête vers lui pour qu'il comprenne tandis qu'il se compare à cet homme. "Non, t'aurais pas été comme lui." Mais au fond, ce fameux type, tu ne le connais pas.
Alors que tu pourras le faire, tu ne repousses pas la main qu'il pose sur ta joue pour essuyer le sillon déjà à moitié sec de ton mascara qui a coulé. Tu ris, presque amère. "Je ne pleure jamais. Je n'ai pas pleuré, cette nuit là. Je n'ai plus pleuré depuis l'enterrement de mes parents et de mon frère." Tu avais quinze ans à l'époque. C'est tellement loin, aujourd'hui! Tu secoues la tête alors qu'il te prend par surprise. "Comment sais-tu?" Parce que ça, tu es sûre et certaine de ne pas lui avoir dit que ton anniversaire était il y a deux jours. Tes sourcils se froncent alors que la lune sort de derrière les nuages. Si elle n'est plus pleine, elle est encore suffisamment large pour fournir assez de luminosité pour qu'il puisse voir ton expression: un mélange de surprise, de choc (et d'un peu de satisfaction?).
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