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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Dim 9 Mai 2021 - 0:57
"Jamais." Une chose qui me prenait aux tripes. On m'avait interdit de m'approcher de lui, et le temps passant j'avais du composer de cette absence. Pourtant, aujourd'hui, j'avais retrouver sa trace. Mais comme tout bon chasseur, je voulais m'assurer qu'il allait bien avant de me présenter.
"Non." Malgré que ce simple mot confirme que je n'ai pas agis comme elle l'aurait, je suppose que le ton et cette lueur dans mon regard vient affirmer que l'etat dans lequel je l'ai laisse était pire que le tien. "A la différence de toi cependant, il n'a pas trouver la force de de relever. Et il ne le fera jamais." Parce que j'avais brise jusque sa colonne. Sans remords aucun. Ce fut probablement ma mission la plus violente, et pourtant, je ne regrettais aucun de mes choix au cours de celle-ci. Bien sûr il restait la magie. Mais il savait. Il savait que je ne lui laisserais jamais ombre d'une chance si je le recroisais. Et cette peur que j'étais capable d'instiller, j'en connaissais les effets.
Je suis pas surpris qu'elle ne pleure plus. Mais elle, elle l est quand je mentionne son anniversaire. Et m'approchant encore un peu plus près, je réponds : Deuxième soirée. Notre dernière en date donc. "Tu es allé aux toilettes en laissant ta carte sur la table. J'ai regardé ta photo, j'ai vu la date" Déformation professionnelle, je faisais attention au détail. Et en même temps, tu ne répondais pas à la question. "Alors ce souhait ? Ou dois je comprendre que tu voulais juste savoir comment je le savais ?" Pure taquinerie pour ton ego, j'étais sur que tu ne te contenterai pas de ça.
"Non." Malgré que ce simple mot confirme que je n'ai pas agis comme elle l'aurait, je suppose que le ton et cette lueur dans mon regard vient affirmer que l'etat dans lequel je l'ai laisse était pire que le tien. "A la différence de toi cependant, il n'a pas trouver la force de de relever. Et il ne le fera jamais." Parce que j'avais brise jusque sa colonne. Sans remords aucun. Ce fut probablement ma mission la plus violente, et pourtant, je ne regrettais aucun de mes choix au cours de celle-ci. Bien sûr il restait la magie. Mais il savait. Il savait que je ne lui laisserais jamais ombre d'une chance si je le recroisais. Et cette peur que j'étais capable d'instiller, j'en connaissais les effets.
Je suis pas surpris qu'elle ne pleure plus. Mais elle, elle l est quand je mentionne son anniversaire. Et m'approchant encore un peu plus près, je réponds : Deuxième soirée. Notre dernière en date donc. "Tu es allé aux toilettes en laissant ta carte sur la table. J'ai regardé ta photo, j'ai vu la date" Déformation professionnelle, je faisais attention au détail. Et en même temps, tu ne répondais pas à la question. "Alors ce souhait ? Ou dois je comprendre que tu voulais juste savoir comment je le savais ?" Pure taquinerie pour ton ego, j'étais sur que tu ne te contenterai pas de ça.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Dim 9 Mai 2021 - 1:18
"Jamais." Est-ce que ça te prend aux tripes? Oui, clairement. Parce que si tu n'as pas d'enfant, si tu ne veux pas en avoir, si tu as juste failli, tu sais que si tu l'avais eu, ce bébé il y a deux ans, si tu avais choisi de le garder malgré tout, tu n'aurais pas supporté qu'on te l'enlève. "J'espère que tu pourras le revoir. Et qu'il ne t'en voudra pas de ne pas avoir été là." Et une réponse entraine forcément une autre question. Parce que tu as, finalement, envie de le comprendre quand même. "Ca fait longtemps?" Ta question aurait été plus à sa place avant ton souhait, pour lui. Mais tant pis. Ca vient comme ça vient. Tu n'es pas douée avec les relations humaines. Ca se saurait, si c'était le cas.
Si c'était le cas, tu ne lui demanderais pas s'il a tué le type qui l'a séparé de sa famille. Tu ne cillerais pas lorsqu'il répond que non. Tu ne serais pas soulagée en apprenant que malgré tout, il ne s'est pas relevé. Qu'il n'a pas pu le faire. "C'est bien. Il a eu ce qu'il méritait." Tu le supposes, en tout cas. Mais ton avis est biaisé. Tu ne sais pas ce qu'il s'est réellement passé. La seule chose que tu comprends, c'est que sa femme et son fils ont été mis en danger. Après, si ça n'avait pas été le cas, ils seraient sûrement toujours ensemble aujourd'hui, et tu n'aurais pas eu l'occasion de coucher avec lui déjà deux fois. Au fond, n'était-ce pas un mal pour un bien? Non parce qu'une famille ne devrait pas être séparée pour des éléments extérieurs à un couple. Même toi qui ne crois pas en l'amour est persuadée de ça.
Il se rapproche encore de toi et tu ne bouges pas. Tu ne lèves pas le bras pour poser sa main sur son torse puissant et musclé. Tu restes figée, de marbre, parce que tu n'as pas l'habitude de ce genre de confidences. Toi, tu restes dans la légèreté, dans le superficiel. Tu en sais trop, maintenant. Tu ne peux plus l'effacer de ta mémoire. L'extrémité de tes doigts te picote tant tu as envie de le toucher, malgré ta colèrejustifiéede tout à l'heure. Tu résistes. Mais pour combien de temps?
Et il te surprend, lorsqu'il parle de ton anniversaire et qu'il t'explique qu'il a fouillé dans tes papiers lorsque tu es allée aux toilettes l'autre jour. Tu fronces les sourcils, mais décides que tu peux vivre avec ça. Même si tu devras faire attention à ce que tu laisses trainer devant lui, à l'avenir. Non. Pas à l'avenir. Jamais plus que trois. te répètes-tu. Il faut que tu t'en tiennes à ça. Malgré ton ventre qui se noue à cette idée. Rien ne t'empêche, cependant, de profiter de cette soirée, de cette nuit à fond. "Nager Pour l'instant, j'ai envie de nager." réponds-tu. Et dans la lueur de la lune, tu retournes sur la plage enlever tes vêtements - le peu qu'il reste - avant de revenir et de plonger sans un bruit dès que l'eau est suffisamment profonde. Après tout, il s'est refusé à toi tout à l'heure, tu peux bien te faire désirer toi aussi, n'est-ce pas? Tu t'éloignes dans l'eau fraiche jusqu'à ne plus avoir pieds avant de te retourner vers lui pour voir ce qu'il fait.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Dim 9 Mai 2021 - 9:50
"J'espère que tu pourras le revoir. Et qu'il ne t'en voudra pas de ne pas avoir été là." L'un était sur, une évidence dont personne n'était capable de t'empêcher. Aucune force au monde. Tu savais qu'un jour, tu le croiserais. Tu lui parlerais. Et tu lui laisserais le choix. "Ca fait longtemps?" "Il avait deux ans." Vérité tranchante, qui te blesse encore aujourd'hui. Raison probable de ta faiblesse de l'époque. Pourtant tu sais que si tu as souffert de cette décision, de cette impuissance à pouvoir faire autrement, faute de mieux, tu sais que si c'était à refaire, tes choix ne serait pas différent. Malgré l'armoire à glace que tu es, la tête brulée que tu peux être, tu sais que les choses ne pouvaient pas être autrement qu'ainsi.
"C'est bien. Il a eu ce qu'il méritait." Autre vérité qui t'arrache un sourire. Il a eu ce qu'il méritait oui, avec un petit supplément. C'est pour ça que t'avais du répondre de tes actes à l'époque. Ou du moins qu'on avait essayé de te faire dire ce que tu gardais enfoui pour toi. T'avais saisi l'opportunité qui s'était offert à toi, et t'y étais littéralement aller à fond.
Malgré ta tentative, elle reste là comme impassible. Elle joue la rebelle qui se referme, mais si ça lui était égal, pourquoi avait-elle pleuré ? Comprenait-elle que si tu l'avais rattrapé, c'est parce que la finalité qu'avait pris votre petite partie n'était pas plus celle que tu souhaitais ? Alors tu révèles pour l'anniversaire, parce que tu sais. Parce que tu savais, au moment où elle t'avait envoyé ce message. Alors tu n'étais pas à Inverness aujourd'hui pour ça, mais tu étais resté pour elle, pour cette soirée à laquelle elle t'avait conviée. Mais elle s'éloigne à nouveau, dans une envie semble-t-il de nager. Tu la regardes repartir vers la plage, et revenir débarrasser de ce qui aurait du être les derniers points marqués. Un jeu qui aurait pu te plaire, si tu n'avais pas cette impression désagréable. La patience n'était pas toujours ton fort, et à ta dernière planque, trop récente, tu avais déjà du en faire preuve de beaucoup.
Revenant vers la plage, tu décides alors de répondre à la provocation, d'une manière directe, qui te caractérise tellement plus. Tes habits tombent sur le sable, et tu viens également plonger dans l'eau, dans la lignée qu'elle a suivi. Mais tu reste en apnée. Plus longtemps qu'elle. Et alors que tu l'as voit être de retour à la surface, regarder vers la plage, tu sors de l'eau près d'elle, très près. Suffisamment pour que certaines parties de ton corps frole sa peau. Prenant sa tête dans tes paumes, tu lui rends son baiser avec la fougue qu'elle avait tout à l'heure, avec la même sauvagerie qu'elle avait mis alors. Un échange qui dure quelques secondes, avant que te retirant, tu déclares : "J'ai pas envie de jouer Mercy. Pas du tout." Le chat et la souris ? T' aurais pu le faire avec n'importe laquelle des infirmières de Sainte-Marie ce soir là. Mais elle, elle s'était démarquée. Par une prise de risques. "Je suis là. Alors soit on profite, soit je te ramène et tu vires mon numéro de ton portable ce soir." T'en avais pas rien à foutre de ce qui lui était arrivé. Comme t'en avais pas rien à foutre de ce qui t'étais arrivé. Mais c'était existant. Et te faire chier avec ces questions existentielles, ça allait un temps. Très court souvent.
Elle voulait se blinder ? Grand bien lui en fasse. Mais c'était la dernière fois que tu courrais après. Qu'importe pour toi le nom qu'elle te donne ensuite : ami, amant, protecteur, sexfriend, gardien du secret, ou quoi que ce soit d'autre, la vérité ne changeait pas. T'avais envie d'elle. T'étais resté pour ça. Tu l'avais rattrapé pour ça. Tu venais de la rejoindre pour ça. Mais tu la voulais quand elle était forte. Faible, tu profiterais pas de la situation. Parce qu'il n'y a pas d'honneur à vaincre un ennemi quand il est faible.
"C'est bien. Il a eu ce qu'il méritait." Autre vérité qui t'arrache un sourire. Il a eu ce qu'il méritait oui, avec un petit supplément. C'est pour ça que t'avais du répondre de tes actes à l'époque. Ou du moins qu'on avait essayé de te faire dire ce que tu gardais enfoui pour toi. T'avais saisi l'opportunité qui s'était offert à toi, et t'y étais littéralement aller à fond.
Malgré ta tentative, elle reste là comme impassible. Elle joue la rebelle qui se referme, mais si ça lui était égal, pourquoi avait-elle pleuré ? Comprenait-elle que si tu l'avais rattrapé, c'est parce que la finalité qu'avait pris votre petite partie n'était pas plus celle que tu souhaitais ? Alors tu révèles pour l'anniversaire, parce que tu sais. Parce que tu savais, au moment où elle t'avait envoyé ce message. Alors tu n'étais pas à Inverness aujourd'hui pour ça, mais tu étais resté pour elle, pour cette soirée à laquelle elle t'avait conviée. Mais elle s'éloigne à nouveau, dans une envie semble-t-il de nager. Tu la regardes repartir vers la plage, et revenir débarrasser de ce qui aurait du être les derniers points marqués. Un jeu qui aurait pu te plaire, si tu n'avais pas cette impression désagréable. La patience n'était pas toujours ton fort, et à ta dernière planque, trop récente, tu avais déjà du en faire preuve de beaucoup.
Revenant vers la plage, tu décides alors de répondre à la provocation, d'une manière directe, qui te caractérise tellement plus. Tes habits tombent sur le sable, et tu viens également plonger dans l'eau, dans la lignée qu'elle a suivi. Mais tu reste en apnée. Plus longtemps qu'elle. Et alors que tu l'as voit être de retour à la surface, regarder vers la plage, tu sors de l'eau près d'elle, très près. Suffisamment pour que certaines parties de ton corps frole sa peau. Prenant sa tête dans tes paumes, tu lui rends son baiser avec la fougue qu'elle avait tout à l'heure, avec la même sauvagerie qu'elle avait mis alors. Un échange qui dure quelques secondes, avant que te retirant, tu déclares : "J'ai pas envie de jouer Mercy. Pas du tout." Le chat et la souris ? T' aurais pu le faire avec n'importe laquelle des infirmières de Sainte-Marie ce soir là. Mais elle, elle s'était démarquée. Par une prise de risques. "Je suis là. Alors soit on profite, soit je te ramène et tu vires mon numéro de ton portable ce soir." T'en avais pas rien à foutre de ce qui lui était arrivé. Comme t'en avais pas rien à foutre de ce qui t'étais arrivé. Mais c'était existant. Et te faire chier avec ces questions existentielles, ça allait un temps. Très court souvent.
Elle voulait se blinder ? Grand bien lui en fasse. Mais c'était la dernière fois que tu courrais après. Qu'importe pour toi le nom qu'elle te donne ensuite : ami, amant, protecteur, sexfriend, gardien du secret, ou quoi que ce soit d'autre, la vérité ne changeait pas. T'avais envie d'elle. T'étais resté pour ça. Tu l'avais rattrapé pour ça. Tu venais de la rejoindre pour ça. Mais tu la voulais quand elle était forte. Faible, tu profiterais pas de la situation. Parce qu'il n'y a pas d'honneur à vaincre un ennemi quand il est faible.
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Re: Ils m'entrainent au bout de la nuit {Merrett #2 - terminé
Dim 9 Mai 2021 - 12:07
"Il avait deux ans" Holy shit Tuas envie de le prendre dans tes bras à cette révélation, mais tu te contentes de lui effleurer la main. Parce que cet élan que tu ressens vers lui à cet instant n'est pas habituel pour toi et t'effraie un peu, tu es obligée de le reconnaître. Tu lui demandes alors s'il a eu sa vengeance. Des propos qui peuvent sembler étranges de la part d'une médicomage, tu en as parfaitement conscience. Mais tu sais aussi que tu n'es pas totalement normale, voire saine. Ton passé t'a façonnée, t'a rendue dure sur bien des points. Dure, mais compatissante. Ce n'est pourtant pas juste de la compassion que tu ressens à ce moment, et tu as besoin de t'écarter même si lorsque tu le fais, c'est une chape de froid qui descend sur toi. Tu ne comprends pas et ça te terrorise.
Tu reviens rapidement dans l'eau et t'éloignes en nageant, l'eau salée évacuant les derniers vestiges de ton maquillage, et de ta coiffure. Tu le vois se diriger vers la plage à son tour pour se débarrasser de ses vêtements et plonger à son tour. Il disparait de ta vue un moment avant de surgir tout contre toi avant de t'embrasser avec la même fougue que celle que tu as manifestée tout à l'heure dans le gymnase avant qu'il ne te repousse. Ton corps entier s'embrase alors que tu lui rends son baiser et que tu passes tes bras autour de son cou. Tu n'es pas rassasiée de ses baisers, de sa chaleur. Ton regard s'assombrit lorsqu'il se recule pour prendre la parole. A la fois de désir, et à cause du sous-entendu. C'est toi qui met un terme à tes aventures. Pas l'inverse. Et si tu n'aimes pas les ultimatum, et que tu auras tendance à lui dire de te ramener, ton corps n'est pas d'accord avec ton caractère revêche et il se plaque contre le sien et que tes lèvres viennent rechercher les siennes. "Et si on arrêtait de parler?" suggères-tu.
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