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Re: Smell like dark spirit [TC]
Lun 23 Juil 2018 - 11:07
Ma remarque fit exploser la demoiselle de rire. Elle était inarrêtable. Ce n'est qu'une fois calmée que je compris les raisons de son hilarité : apparemment, l'adolescence fut une période assez ingrate pour elle aussi. A ce titre, je ne pus m'empêcher de rire à mon tour, lorsqu'elle me donna un exemple des moqueries dont elle fut victime. Dans le fond, je crois que ce qui m'amusait le plus était de me dire que si on s'était connu à ce moment là, j'aurais certainement été capable de ce genre de plaisanterie douteuse.
« Je crois que tu m'aurais détesté à l'époque.
Lui dis-je avec un petit clin d’œil. Car si j'en avais bien bavé dans ma jeunesse, je ne m'étais pas non plus gêné pour passer ma frustration sur d'autres : personne n'est tout blanc ou tout noir. D'autant qu'un adolescent règle rarement ses problèmes de la manière la plus sage ou tempérée qui soit : moi, j'étais ce genre de garçon qui cherche à attirer l'attention des filles en leur tirant les cheveux. Si j'avais croisé une nana comme elle dans les couloirs de Poudlard, je n'aurais sans doute pas résisté à me faire remarquer d'elle de la pire des façons. Je l'aurais fait pleurer et ça m'aurait donné le sentiment d'exister : quelque chose comme ça.
Nos regards se croisèrent tandis que j'en terminais avec ces réflexions. Elle avait l'air d'avoir une idée derrière la tête et en effet... Après une brève concentration de sa part, je me retrouvais affublé de l'uniforme de Poudlard. Mon regard se posa sur les vieilles frusques que je détaillais sans nostalgie : le pull gris, la chemise blanche et la cravate vert et argent... Sans oublier la cape dont la doublure également indiquait la maison. En relevant les yeux, je constatais qu'elle aussi portait désormais l'uniforme du prestigieux collège Écossais (mais sous la bannière des lions, bien entendu). L'imitant, je me dirigeais vers un miroir et observais le résultat.
« J'ai l'impression d'être déguisé.
Lui dis-je. Un adulte affublé d'un uniforme de collégien, ça avait quelque chose de ridicule. D'autant que la coupe standard de ces costumes n'était pas conçue pour mettre particulièrement en valeur... A dire vrai, j'étais plus à l'aise dans mes ensembles moldus bien ajustés.
Cela dit, puisque nous étions dans un monde où tout était possible... Je me concentrais un peu et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mon apparence s'accorda au contexte : je me retrouvais dans la peau de mes dix-sept ans. Pendant quelques secondes, j'observais le reflet de mon visage rajeuni : j'avais les traits plus doux, aucune ride d'expression ni barbe et surtout... un peu plus de cheveux au niveau des tempes. Mon charme de quarantenaire avait laissé place à une insolence vivace typique de la jeunesse. Enfin au moins, niveau cohérence, on était pas mal.
« Pour ça ? Fis-je en revenant vers la jeune femme, tandis qu'elle se saisissait d'une bouteille de Whisky et me demandait mon avis sur la sanction applicable au manquement au règlement que nous étions en train de mettre en scène. Au moins trois mois de cachot.
Je me débrouillais pour dénicher deux verres (ce qui ne fut pas difficile : il suffisait d'ouvrir un placard pour trouver ce que l'on voulait). Après quoi, je proposais à la jeune femme de trinquer avant de boire une gorgée.
« C'est toi l'experte en magie noire. Lui rappelais-je. Qu'est-ce qu'ils vous apprennent à Durmstrang ?
Fis-je en passant dans son dos, un sourire narquois au visage, avant de m'affaler sur le canapé comme l'ado que j'étais redevenu.
« Je crois que tu m'aurais détesté à l'époque.
Lui dis-je avec un petit clin d’œil. Car si j'en avais bien bavé dans ma jeunesse, je ne m'étais pas non plus gêné pour passer ma frustration sur d'autres : personne n'est tout blanc ou tout noir. D'autant qu'un adolescent règle rarement ses problèmes de la manière la plus sage ou tempérée qui soit : moi, j'étais ce genre de garçon qui cherche à attirer l'attention des filles en leur tirant les cheveux. Si j'avais croisé une nana comme elle dans les couloirs de Poudlard, je n'aurais sans doute pas résisté à me faire remarquer d'elle de la pire des façons. Je l'aurais fait pleurer et ça m'aurait donné le sentiment d'exister : quelque chose comme ça.
Nos regards se croisèrent tandis que j'en terminais avec ces réflexions. Elle avait l'air d'avoir une idée derrière la tête et en effet... Après une brève concentration de sa part, je me retrouvais affublé de l'uniforme de Poudlard. Mon regard se posa sur les vieilles frusques que je détaillais sans nostalgie : le pull gris, la chemise blanche et la cravate vert et argent... Sans oublier la cape dont la doublure également indiquait la maison. En relevant les yeux, je constatais qu'elle aussi portait désormais l'uniforme du prestigieux collège Écossais (mais sous la bannière des lions, bien entendu). L'imitant, je me dirigeais vers un miroir et observais le résultat.
« J'ai l'impression d'être déguisé.
Lui dis-je. Un adulte affublé d'un uniforme de collégien, ça avait quelque chose de ridicule. D'autant que la coupe standard de ces costumes n'était pas conçue pour mettre particulièrement en valeur... A dire vrai, j'étais plus à l'aise dans mes ensembles moldus bien ajustés.
Cela dit, puisque nous étions dans un monde où tout était possible... Je me concentrais un peu et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mon apparence s'accorda au contexte : je me retrouvais dans la peau de mes dix-sept ans. Pendant quelques secondes, j'observais le reflet de mon visage rajeuni : j'avais les traits plus doux, aucune ride d'expression ni barbe et surtout... un peu plus de cheveux au niveau des tempes. Mon charme de quarantenaire avait laissé place à une insolence vivace typique de la jeunesse. Enfin au moins, niveau cohérence, on était pas mal.
« Pour ça ? Fis-je en revenant vers la jeune femme, tandis qu'elle se saisissait d'une bouteille de Whisky et me demandait mon avis sur la sanction applicable au manquement au règlement que nous étions en train de mettre en scène. Au moins trois mois de cachot.
Je me débrouillais pour dénicher deux verres (ce qui ne fut pas difficile : il suffisait d'ouvrir un placard pour trouver ce que l'on voulait). Après quoi, je proposais à la jeune femme de trinquer avant de boire une gorgée.
« C'est toi l'experte en magie noire. Lui rappelais-je. Qu'est-ce qu'ils vous apprennent à Durmstrang ?
Fis-je en passant dans son dos, un sourire narquois au visage, avant de m'affaler sur le canapé comme l'ado que j'étais redevenu.
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Re: Smell like dark spirit [TC]
Dim 29 Juil 2018 - 20:08
smell like dark spirit
Feat Thomas Cioban
Feat Thomas Cioban
Je n’avais pas tant changé que ça depuis Dumstrang. Dans le fond, je crois que j’étais toujours la petite rouquine qui ne semblait pas être à sa place au milieu de ses amies toutes plus belles et intelligentes les unes que les autres. À l'époque j’étais un peu le boulet de la bande ; celle dont les autres se moquaient et qui n’avait pour point fort que d’avoir une amie qu’on respectait. Du coup, j’ « avais » des amies. Irina était la seule dont j’étais vraiment certaine qu’elle était sincère. Mais aujourd’hui tout ça n’avait plus d’importance dans le fond. D’ailleurs, j’étais la seule à n’être ni fiancée, ni mariée. Irina était mariée depuis ses 17 ans au plus beau garçon de l’école, en tout cas à l’époque il l’était, Tzvetelina était mariée à un super mec anglais et Diana était fiancée à Svein. Bon, elle, elle aurait préféré n’importe qui d’autre mais moi, j’adorais Svein. Je ne l’aurais peut-être pas épousé, ça aurait été vraiment bizarre mais je savais que c’était quelqu’un de bien et il méritait d’être heureux en ménage. Et moi ? J’étais toujours la petite rouquine, pas plus jolie que ça que les mecs utilisaient et jetaient à la poubelle. J’étais un kleenex. Mais on n’imaginait pas comme parfois, un petit mouchoir pouvait nous sauver la vie ! « Je crois que tu m'aurais détesté à l'époque. »
Je souriais avec un brin de nostalgie. « Tu sais je n’ai jamais détesté personne. Même ces types qui s’en prenaient à moi. J’ai toujours été… » Je cherchais mes mots. « Une éternelle optimiste ! » Dis-je avec un grand sourire. « Quand quelqu’un ne m’aime pas, je cherche toujours à m’améliorer pour le faire changer d’avis. » je levais les épaules. « Je déteste les conflits, je suis nulle à ça. » le seul « conflit » que je n’arriverais sans doute jamais à régler c’était celui avec ma sœur, mais…puisqu’on était tous les deux d’accord que j’étais en tort et que je ne méritais pas son pardon bah… on restait fâchées. Enfin, elle restait fâchée.
D’ailleurs, Synn avait été à Poudlard, dans la maison Poufsouffle. Elle m’avait dit une fois que le choixpeau avait hésité avec Serpentard. Elle aurait donc pu arpenter cette pièce, vivre dans ce cachot. Aurait-elle été heureuse ? Je décidais de faire de nous des étudiants de poudlard et dans son costume de l’époque, Thomas tirait la gueule. « J'ai l'impression d'être déguisé. » C’est vrai qu’il avait l’air d’un gros pervers qui essayait de séduire des jeunes étudiantes mineures. Un peu glauque. Mais dès qu’il reprit l’apparence de ses dix-sept ans oh my god ce qu’il était beau ! lui le détester ? Il vivait vraiment dans un autre univers ! Si on avait été dans la même école, dans la même année et que j’avais encore douze ans, j’aurais sans doute fait la liste des dix raisons pour lesquels ont aurait été fait l’un pour l’autre et ça sans même lui adresser la parole ! mais aujourd’hui, je souriais. Je sentais le privilège que j’avais de le voir sous cette apparence. Même s’il avait été le type bizarre qu’on n’avait pas envie d’approcher, j’étais certaine qu’une dizaine de filles auraient vendu leur âme à l’époque pour être à ma place, avec le type mystérieux et un peu méchant, dans ce canapé à boire du whisky. « Pour ça ? Aux moins trois mois de cachot. » Trois mois de cachot ? wouaw trop terrifiant ! ce n'est pas comme s’il y passait déjà toutes ses nuits, ses journées et ses révisions. Finalement, ils étaient plutôt cool à poudlard.
Chacun un verre en main plein du liquide doré, je trinquais avant d’en prendre une gorgée. Même si c’était imaginaire, le goût et la chaleur dans la gorge étaient bien là. « C'est toi l'experte en magie noire. Qu'est-ce qu'ils vous apprennent à Durmstrang ? » Je pris une nouvelle gorgéeavant de lui répondre. « Tu te rappelles, j’ai dit qu’on apprenait que la théorie mais bon… je ne vais pas te cacher que j’ai déjà testé quelques trucs. » J’étais certaine qu’il s’en doutait mais je précisais tout de même. « Après je ne t’invite pas à essayer ! Parce que si c’est de la magie noire, c’est justement parce que les conséquences peuvent être dangereuses. » Je me levais, me dirigeais vers la petite bibliothèque dans le fond de la salle et regardait les différents livres. Je tombais sur l’histoire de poudlard. Parfait ! Je n’avais aucune idée de ce qui y était écrit. Je revenais vers Thomas et installais le livre entre nous sur la petite table basse tandis que je me mettais à genoux sur le sol pour lui faire face.
« Parfois j’utilise encore ce sort, quand je veux partir en voyage par exemple. C’est un sortilège d’apprentissage. En sommes, on vise un livre, on récite la formule et on apprend l’intégralité du livre en même par quelques secondes. » Dit comme ça, bien sûr le sortilège était génial mais s’il n’y avait rien de dangereux ce ne serait pas un sortilège de magie noire. « Le truc c’est que si on s’y prend mal, on peut perdre la mémoire. Donc à ne pas utiliser sans vraiment savoir le dire et faire le bon mouvement. Après l’expérience du lanceur fait qu’on retient les données plus ou moins longtemps. Ça demande de l’entrainement pour vraiment retenir autant de chose d’un coup à vie. » Je me rappelais toutes les fois où j’avais usée du sortilège. Par chance, je ne m’étais jamais trompé et n’avais jamais rien oublié mais je me rappelais une fille… Olivia Kersoff. Elle avait carrément oublié qu’elle était une sorcière. Le choc ! Elle avait fini en hôpital psychiatrique. C’était le genre d’histoire qui nous rappelait à l’ordre. « Vraiment c’est important de faire attention. C’est pour ça qu’il vaut mieux que tu n’essayes pas. Mais je vais te montrer ! Et si tu veux je t’apprendrais. Moi j’ai mis une bonne semaine avant de tenter la première fois le sort. Tu devrais vite réussir. Et pour le temps de mémoire le plus long pour moi c’était… » je fis une pause, réfléchissant. « Un mois je crois. Pendant un mois j’étais une pro du mandarin. Aujourd’hui je crois que je peux encore dire bonjour. » J’en rigolais. C’est vrai que c’était drôle. En une seconde, on oubliait tout. Comme si on se réveillait d’un rêve. « Prêt ? » je croisais son regard. Tendait ma baguette sur le livre. Je fermais les yeux pour me concentrer et murmurais : « statif discite »
FRIMELDA
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Re: Smell like dark spirit [TC]
Mar 31 Juil 2018 - 14:45
J'observais la jeune femme tandis qu'elle m'expliquait les rouages de son fonctionnement. Une allergique aux conflits, le genre à voir le bon dans tout le monde et prête à faire ce qu'il faut pour qu'on l'apprécie : décidément, à force de confidences, nos oppositions devenaient significatives. J'étais précisément l'inverse de ce qu'elle décrivait : un bagarreur dans l'âme, méfiant par nature et prêt à sauter à la gorge de quiconque se prendrait à me critiquer. Je n'avais jamais eu besoin que l'on m'apprécie, seulement que l'on m'accepte (ce n'était pas tout à fait la même chose). Mais qui sait ? Peut-être me serais-je adouci à son contact, si nous avions été amené à nous côtoyer étant jeune. Certains y étaient parvenu, tant et si bien que l'image d'un loup solitaire ne me convenait plus tout à fait, à l'issue de ma scolarité. Et c'est sur ces quelques pensées que je trinquais mon verre contre celui de la demoiselle.
Après quoi, nos préoccupations retournèrent à des choses beaucoup plus concrètes... A savoir, la magie noire. Je devais bien admettre me sentir extrêmement perplexe face à ce qu'elle était en train de raconter... Non pas que je remette en doute les enseignements de la prestigieuse académie (encore que), mais je me figurais mal ce dont il pouvait s'agir. Pour moi, magie noire rimait avec des choses affreuses comme les inferi ou les horcruxes... Que l'on aborde de tels sujets en cours me paraissait un peu... Je ne sais pas, déraisonnable ?
Cela dit, quand elle commença à m'expliquer en détail le pourquoi du comment, mon imagination redescendit d'un cran et je commençais à comprendre. Et en effet, le sortilège dont elle me dépeignait les effets semblait bien trop beau pour être vrai (ou exempt de risques). J'admettais me trouver bien incapable de trancher entre le désir (que l'on peut tous être amené à ressentir) d'apprendre sans effort et l'éventualité d'une perte de mémoire plus ou moins conséquente.
Enfin, la demoiselle semblait sûre d'elle, alors je m’abstins de tout commentaire. Mon regard la rivait toujours avec circonspection, tandis qu'elle exécutait le sort.
« Tout ça pour l'histoire de Poudlard. La taquinais-je. Voyons ce que ça a donné.
Je devais bien admettre me sentir toujours un brin dubitatif. Alors je pris simplement l'ouvrage entre les mains et me mis à le feuilleter vivement, en quête d'une question à poser (histoire de vérifier ses dires une fois pour toute).
« Si tu te trompes, je te colle un gage.
Ajoutais-je avec un rire grinçant.
« Cite moi trois directeurs de Poudlard du 20ème siècle.
Après quoi, nos préoccupations retournèrent à des choses beaucoup plus concrètes... A savoir, la magie noire. Je devais bien admettre me sentir extrêmement perplexe face à ce qu'elle était en train de raconter... Non pas que je remette en doute les enseignements de la prestigieuse académie (encore que), mais je me figurais mal ce dont il pouvait s'agir. Pour moi, magie noire rimait avec des choses affreuses comme les inferi ou les horcruxes... Que l'on aborde de tels sujets en cours me paraissait un peu... Je ne sais pas, déraisonnable ?
Cela dit, quand elle commença à m'expliquer en détail le pourquoi du comment, mon imagination redescendit d'un cran et je commençais à comprendre. Et en effet, le sortilège dont elle me dépeignait les effets semblait bien trop beau pour être vrai (ou exempt de risques). J'admettais me trouver bien incapable de trancher entre le désir (que l'on peut tous être amené à ressentir) d'apprendre sans effort et l'éventualité d'une perte de mémoire plus ou moins conséquente.
Enfin, la demoiselle semblait sûre d'elle, alors je m’abstins de tout commentaire. Mon regard la rivait toujours avec circonspection, tandis qu'elle exécutait le sort.
« Tout ça pour l'histoire de Poudlard. La taquinais-je. Voyons ce que ça a donné.
Je devais bien admettre me sentir toujours un brin dubitatif. Alors je pris simplement l'ouvrage entre les mains et me mis à le feuilleter vivement, en quête d'une question à poser (histoire de vérifier ses dires une fois pour toute).
« Si tu te trompes, je te colle un gage.
Ajoutais-je avec un rire grinçant.
« Cite moi trois directeurs de Poudlard du 20ème siècle.
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Mer 1 Aoû 2018 - 16:33
smell like dark spirit
Feat Thomas Cioban
Feat Thomas Cioban
La sensation était toujours la même. Je sentais comme ce courant électrique traverser mon esprit, et de petits éclairs de savoir, un peu douloureux, il fallait le dire, faisait clignoter des informations qui semblaient resurgir donc ne sait où. Je perdais quelques secondes la notion du temps et de l’espace puis, au bout de quelques secondes qui semblaient passé aussi vite qu’une éternité je revenais à moi. Wouaw. Je reposais mes yeux sur le jeune homme face à moi qui bizarrement m’attirait beaucoup moins qu’avant. J’avais des goûts prononcés pour les vieux ouest-ce que son charme prenait plus de poids avec les années ? « Tout ça pour l'histoire de Poudlard. Voyons ce que ça a donné. » Je le regardais prendre le livre et j’avais comme ce pincement au ventre, parce que j’allais être interrogé. Et même si je savais que j’aurais toutes les réponses, je ne pouvais m’empêcher de stresser un peu.
« Si tu te trompes, je te colle un gage. Citez moi trois directeurs de Poudlard du 20ème siècle. » Les informations défilaient dans ma tête et je retrouvais ma contenance. « Seulement trois ? je peux te citer tous les directeurs de l’école depuis les quatre fondateurs qui sont Salazar serpentar, Helga Poufsouffle, Rowena Serdaigle et Godric Gryffondor. » Godric. C’était un prénom classe. Beaucoup plus que Salazar. Ça, c’était un prénom de méchant de contes pour enfants. Du coup, le prénom collait bien au personnage. « Mais on n’en aurait pour un bail ! donc je te dirais ; Heliotrope Wilkins, parce que son prénom est vraiment joli. Héliothrope. C’est une fleur magnifique. Phineas Black, qui est, à mes yeux, le digne successeur de Serpentard. C’était vraiment un monstre ce type sérieusement ! D’ailleurs, il était directeur de serpentard avant de devenir celui de poudlard. Et pour terminer Albus Dumbledore, parce que celui-là j’aurais pu le citer sans avoir besoin d’un coup de pouce magique. Il a anéanti un grand sorcier de chez nous, Grindelwald. »
Mais maintenant que je connaissais mieux les lieux je pouvais lui faire moi-même une visite de l’école a un lieu près ! La chambre des secrets. « Tu sais quelque chose sur la chambre des secrets ? je veux dire, les lieux. Il n’a pas été noté dans le livre si elle avait été découverte. »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Jeu 2 Aoû 2018 - 22:42
Je ne savais pas quoi attendre avec cette histoire de sortilège ultime d'apprentissage. Tout ceci me semblait complètement hors de portée. Après tout, si un truc pareil existait vraiment, comment se faisait-il que nous n'en avions jamais entendu parler à Poudlard ? D'accord, il s'agissait de magie noire, mais avec toutes les astuces de triche et autres potions de mémoire qui circulaient sous le manteau, je n'arrivais pas à croire qu'au moins une personne n'ait eu connaissance de l'astuce.
Cela dit, je fus bien contraint de me rendre à l'évidence quand la demoiselle se mit à me réciter la liste des directeurs sans commettre la moindre faute. A moins qu'elle n'ait préalablement lu le bouquin (ce dont je doutais) j'avais bel et bien la preuve de la véracité de ses dires. C'était véritablement impressionnant. J'étais bouche bée.
« Bien joué. Fis-je avec un petit sifflement admiratif. C'est tout juste.
L'effet « waouh » passé, je n'étais pas bien sûr de vouloir essayer. Trop de risques et pas assez de garanties : je m'en tiendrais aux récitations laborieuses à des heures pas possibles de la nuit. Là était sans doute l'un des avantages à ne pas dormir : j'avais plus de temps pour apprendre.
Enfin, qu'importe. Ma comparse avait acquit matière à nourrir sa curiosité. Apparemment, elle n'avait rien manqué de tous les petits secrets dont recelait le château... Notamment cette fameuse histoire de chambre des secrets.
« C'est presque une légende à ce stade. Personne n'a jamais trouvé l'entrée de cette salle... Ni même un bout d'indice quand à son emplacement.
Fis-je d'un air perplexe. J'imaginais quel genre d'intérêt une petite aventurière en herbe pouvait porter à un endroit tel que celui-là. Cependant, il n'était plus question de jeu innocent, ni d'exploration hasardeuse, mais bien de l'un des plus mystérieux secrets de l'histoire de la magie.
« J'ai beaucoup eu l'occasion de discuter avec les fantômes de l'école, quand j'étais jeune... Ce n'est pas toujours simple de les faire parler mais, avec un peu de patience... J'esquissais un petit sourire en coin. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'apparemment, il faudrait être fourchelang pour pouvoir y entrer. On dit qu'un monstre horrible s'y cacherait, attendant d'être relâché pour tuer tous les élèves né-moldus...
J'achevais ce court récit d'un ton théâtral, comme on le ferait d'une histoire d'horreur racontée le soir pour se faire peur. A l'époque, certains élèves de ma maison cultivaient un réel intérêt pour cette légende : le digne héritier de Salazar Serpentard... Il fallait imaginer combien d'entre eux se rêvaient dans le rôle.
« Je pense que même ici, on n'arrivera pas à y entrer. Je veux dire... Je ne suis pas persuadé que la magie de cette pièce suffise à percer ce genre de... Barrières. Je ne sais pas... J'imagine que Serpentard avait tout prévu.
Cela dit, je fus bien contraint de me rendre à l'évidence quand la demoiselle se mit à me réciter la liste des directeurs sans commettre la moindre faute. A moins qu'elle n'ait préalablement lu le bouquin (ce dont je doutais) j'avais bel et bien la preuve de la véracité de ses dires. C'était véritablement impressionnant. J'étais bouche bée.
« Bien joué. Fis-je avec un petit sifflement admiratif. C'est tout juste.
L'effet « waouh » passé, je n'étais pas bien sûr de vouloir essayer. Trop de risques et pas assez de garanties : je m'en tiendrais aux récitations laborieuses à des heures pas possibles de la nuit. Là était sans doute l'un des avantages à ne pas dormir : j'avais plus de temps pour apprendre.
Enfin, qu'importe. Ma comparse avait acquit matière à nourrir sa curiosité. Apparemment, elle n'avait rien manqué de tous les petits secrets dont recelait le château... Notamment cette fameuse histoire de chambre des secrets.
« C'est presque une légende à ce stade. Personne n'a jamais trouvé l'entrée de cette salle... Ni même un bout d'indice quand à son emplacement.
Fis-je d'un air perplexe. J'imaginais quel genre d'intérêt une petite aventurière en herbe pouvait porter à un endroit tel que celui-là. Cependant, il n'était plus question de jeu innocent, ni d'exploration hasardeuse, mais bien de l'un des plus mystérieux secrets de l'histoire de la magie.
« J'ai beaucoup eu l'occasion de discuter avec les fantômes de l'école, quand j'étais jeune... Ce n'est pas toujours simple de les faire parler mais, avec un peu de patience... J'esquissais un petit sourire en coin. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'apparemment, il faudrait être fourchelang pour pouvoir y entrer. On dit qu'un monstre horrible s'y cacherait, attendant d'être relâché pour tuer tous les élèves né-moldus...
J'achevais ce court récit d'un ton théâtral, comme on le ferait d'une histoire d'horreur racontée le soir pour se faire peur. A l'époque, certains élèves de ma maison cultivaient un réel intérêt pour cette légende : le digne héritier de Salazar Serpentard... Il fallait imaginer combien d'entre eux se rêvaient dans le rôle.
« Je pense que même ici, on n'arrivera pas à y entrer. Je veux dire... Je ne suis pas persuadé que la magie de cette pièce suffise à percer ce genre de... Barrières. Je ne sais pas... J'imagine que Serpentard avait tout prévu.
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Mer 22 Aoû 2018 - 15:49
smell like dark spirit
Feat Thomas Cioban
Feat Thomas Cioban
Je lui avais cloué le bec, et j’étais fière de mois. Oui je me l’ai pété. Oui c’est vrai que ce n'était pas bien mais bon...pour une fois que c’était moi qui arrivais à avoir le dernier mot je n’allais certainement pas m’en priver ! « Bien joué. C'est tout juste. » Ça l’était évidemment. Moi je le savais pour l’avoir testé de nombreuses fois mais je concevais que ça puisse être exceptionnel, surtout pour quelqu’un qui n’avait jamais vraiment été en contact avec la magie noire. Cependant, il ne fallait pas se faire de film ! Personne n’utilisait ce genre de sort pour les cours. Déjà parce que ce serait impossible d’aspirer autant de connaissance d’un coup pour un examen et puis, quel serait l’intérêt ? Le but était de trouver un emploi derrière, un diplôme ne valait rien sans les connaissances qui allaient avec.
Mais aussi surpris qu’il était sur la présentation du sortilège, je l’étais tout autant sur cette histoire de chambre des secrets. Si j’avais été étudiante à Poudlardj’aurais fouillé la moindre pièce, le moindre tableau, la moindre statue pour trouver un passage, comment vivaient-ils tous ici sans avoir envie de découvrir le secret ? « C'est presque une légende à ce stade. Personne n'a jamais trouvé l'entrée de cette salle... Ni même un bout d'indice quant à son emplacement. » oh. J’étais déçue c’est certain. Une simple histoire pour faire rêver ou donner des cauchemars, à voir de quel côté on se plaçait. « J'ai beaucoup eu l'occasion de discuter avec les fantômes de l'école, quand j'étais jeune... Ce n'est pas toujours simple de les faire parler mais, avec un peu de patience... Tout ce que je peux te dire, c'est qu'apparemment, il faudrait être fourchelang pour pouvoir y entrer. On dit qu'un monstre horrible s'y cacherait, attendant d'être relâché pour tuer tous les élèves né-moldus... » Être fourchelang hein ? ... je réfléchissais à cette possibilité. « C’est vrai que Salazar Serpentard était un brillant fourchelang et tous ses descendants ont hérité de cette capacité extrêmement rare. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a choisi le serpent comme symbole de sa maison. » Je réalisais que je replongeais dans le livre et souriais à cette idée.
« Je pense que même ici, on n'arrivera pas à y entrer. Je veux dire... Je ne suis pas persuadé que la magie de cette pièce suffise à percer ce genre de... Barrières. Je ne sais pas... J'imagine que Serpentard avait tout prévu. » Déjà pour y entrer il aurait fallu que l’un de nous soit un fourchelang et a vu de nez, je dirais qu’on était déjà mal parti. Donc aucune chance de franchir la barrière, vrai poudlard ou simple création de notre esprit. « De toute manière, tu voudrais vraiment y entrer . Je veux dire il y a quand même un monstre dedans. » Dis-je en rigolant. « Mais personne ne s’est dit que l’entrée pourrait être dans les anciens appartements de Salazar . Ils sont dans une partie cachée du château, derrière le tableau de Salazar dans la tour Sud. Salazar n’aurait jamais laissé personne entrer à sa connaissance, peut-être parce que justement, il y aurait l’entrée de sa chambre secrète ? Peut-être même qu’il s’agit de la chambre des secrets ? »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Mar 28 Aoû 2018 - 14:57
J'esquissais un petit sourire quand la jeune femme se prit à réciter ce qu'elle avait magiquement acquis dans le vieil ouvrage sur l'histoire de Poudlard. Serpentard et les serpents : symbole puissant et controversé dans le monde de la sorcellerie... Au moins autant que celui des reliques de la mort. Mais enfin, on ne réécrivait pas l'histoire et si le sorcier avait voulu sa foutue salle de vengeance introuvable, je doutais qu'aucun de nous n'arrive à en déterminer jamais l'emplacement. Tout cela se ferait selon la volonté de l'ancien ou ne se ferait pas, comme c'était toujours le cas avec la magie. On ne parlait plus de logique ou de probabilités mais de charmes millénaires ancrés dans les murs d'une école vestige du temps.
« Oh non, pour rien au monde. Répondis-je tranquillement à la jeune femme, quand celle ci me rappela l'existence du monstre. Je n'ai rien contre un peu d'aventure mais je ne suis pas suicidaire.
Très peu pour moi. J'étais déjà le concierge de la plus vieille université des Highlands. Je devais gérer les fantômes, les créatures nichées dans des passages secrets dangereux et une armée d'elfe de maison réactionnaire. Alors je ne voyais pas très bien au nom de quoi je devrais m'infliger d'aller chatouiller le nez d'une bestiole choisie pour sa létalité par un sorcier plus extrémiste encore que le patriarche de la famille Muller.
Enfin qu'importe.
La demoiselle continua de cogiter sur l'emplacement potentiel de la chambre des secrets en évoquant la chambre de Salazar Serpentard lui-même. En l'entendant, je haussais un sourcil.
« Je t'avoue que cela m'étonnerait beaucoup.
Répliquais-je, l'intonation toujours douce et paisible, tandis que mon apparence s'ajustait peu à peu à ce qu'elle était censée être : mes traits de quarante ans et mon costume de couturier bien ajusté. Heureux de retrouver ma vraie peau, je m'étirais d'un geste lent et félin, avant d'aller chercher une cigarette dans la poche intérieure de ma veste.
« Ce serait un peu évident, tu ne penses pas ?
Fis-je en affichant un sourire un brin féroce qui laissait au feu de cheminée le loisir de se refléter sur mes crocs.
« Un vilain monstre derrière un tableau... Il était plus malin que ça, je pense. Après tout, c'est dans le cahier des charges de la maison.
J'ouvrais vaguement les bras comme une manière de me désigner moi-même, bon produit de Serpentard que j'étais. Ma main porta à ma bouche la cigarette. J'expirais un long trait de fumée avant de reprendre.
« Moi je pense qu'il aura mis son monstre dans un endroit en évidence... Un endroit improbable sans doute, mais qui permettrait à la bête de sauter sur sa proie à n'importe quel moment, dans n'importe quel endroit.
Je laissais échapper un petit rire grinçant, avant de jeter à la demoiselle un bref regard par dessus mes lunettes de soleil. Parole de prédateur : quand on a l'habitude de chasser, il n'est pas si difficile d'imaginer la meilleure manière de s'en prendre à quelqu'un.
« Je voudrais que les né-moldu se sentent menacé à toute heure. Je laissais une ou deux secondes s'égrainer. Le petit frisson que tu as quand tu sais que le grand méchant loup est juste derrière toi... Tu vois de quoi je parle ?
« Oh non, pour rien au monde. Répondis-je tranquillement à la jeune femme, quand celle ci me rappela l'existence du monstre. Je n'ai rien contre un peu d'aventure mais je ne suis pas suicidaire.
Très peu pour moi. J'étais déjà le concierge de la plus vieille université des Highlands. Je devais gérer les fantômes, les créatures nichées dans des passages secrets dangereux et une armée d'elfe de maison réactionnaire. Alors je ne voyais pas très bien au nom de quoi je devrais m'infliger d'aller chatouiller le nez d'une bestiole choisie pour sa létalité par un sorcier plus extrémiste encore que le patriarche de la famille Muller.
Enfin qu'importe.
La demoiselle continua de cogiter sur l'emplacement potentiel de la chambre des secrets en évoquant la chambre de Salazar Serpentard lui-même. En l'entendant, je haussais un sourcil.
« Je t'avoue que cela m'étonnerait beaucoup.
Répliquais-je, l'intonation toujours douce et paisible, tandis que mon apparence s'ajustait peu à peu à ce qu'elle était censée être : mes traits de quarante ans et mon costume de couturier bien ajusté. Heureux de retrouver ma vraie peau, je m'étirais d'un geste lent et félin, avant d'aller chercher une cigarette dans la poche intérieure de ma veste.
« Ce serait un peu évident, tu ne penses pas ?
Fis-je en affichant un sourire un brin féroce qui laissait au feu de cheminée le loisir de se refléter sur mes crocs.
« Un vilain monstre derrière un tableau... Il était plus malin que ça, je pense. Après tout, c'est dans le cahier des charges de la maison.
J'ouvrais vaguement les bras comme une manière de me désigner moi-même, bon produit de Serpentard que j'étais. Ma main porta à ma bouche la cigarette. J'expirais un long trait de fumée avant de reprendre.
« Moi je pense qu'il aura mis son monstre dans un endroit en évidence... Un endroit improbable sans doute, mais qui permettrait à la bête de sauter sur sa proie à n'importe quel moment, dans n'importe quel endroit.
Je laissais échapper un petit rire grinçant, avant de jeter à la demoiselle un bref regard par dessus mes lunettes de soleil. Parole de prédateur : quand on a l'habitude de chasser, il n'est pas si difficile d'imaginer la meilleure manière de s'en prendre à quelqu'un.
« Je voudrais que les né-moldu se sentent menacé à toute heure. Je laissais une ou deux secondes s'égrainer. Le petit frisson que tu as quand tu sais que le grand méchant loup est juste derrière toi... Tu vois de quoi je parle ?
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Lun 3 Sep 2018 - 10:30
smell like dark spirit
Feat Thomas Cioban
Feat Thomas Cioban
« Oh non, pour rien au monde. Je n'ai rien contre un peu d'aventure mais je ne suis pas suicidaire. » Evidement. Dans le fond j’en venais presque à me demander s’il existait bel et bien ce monstre. Après tout, même si la réponse était évidente, qui serait prêt à risquer sa vie pour prouver sa théorie ? Combien d’hommes disaient qu’il n’y avait rien de plus noble que de mourir pour la gloire mais franchement, ces gens-là n’avaient rien à perdre. Combien m’avait répété cette phrase quand papa était mort ce soir-là pour sa « mission » ? Franchement, la gloire on s’en foutait. Moi en tout cas je m’en foutais. Mieux valait-il vivre dans la honte mais entourer des gens qui nous aimaient que mourir pour une gloire que demain, tout le monde aurait oublié, sauf ceux qui nous aimaient et qui souffrent. Comme le disait si bien Thomas ; l’aventure oui, la folie non. « Je t'avoue que cela m'étonnerait beaucoup. Ce serait un peu évident, tu ne penses pas ? Un vilain monstre derrière un tableau... Il était plus malin que ça, je pense. Après tout, c'est dans le cahier des charges de la maison.» En revanche je n’étais pas tout à fait d’accord avec cette dernière idée. Moi je trouvais que justement, la meilleure des cachettes était la plus évidente. Personne n’irait fouiner dans ses vieux appartements alors que justement, quel autre endroit aurait-il pu façonner à son image, et y faire tout ce qui lui semblait bon ? Le reste du château n’exigeait-il pas l’accord préalable du reste de l’équipe ? De toute manière nous n’en saurons rien alors je ne voyais pas l’intérêt d’en débattre encore dix ans.
« Moi je pense qu'il aura mis son monstre dans un endroit en évidence... Un endroit improbable sans doute, mais qui permettrait à la bête de sauter sur sa proie à n'importe quel moment, dans n'importe quel endroit. Je voudrais que les né-moldu se sentent menacés à toute heure. Le petit frisson que tu as quand tu sais que le grand méchant loup est juste derrière toi... Tu vois de quoi je parle ? » Je l’écoutais en silence dans sa tirade diabolique. J’en avais des frissons dans le dos. « Non, je n’ai jamais été une proie digne d’intérêt » Enfin, dans le fond je n’en savais rien. Mais je n’avais jamais été sous la menace d’un animal dangereux ou d’une arme. Dans le fond, je n’en savais rien. Mais je trouvais son ton vraiment terrifiant et inquiétant. « Je n’ai jamais compris cette haine envers les autres. Je veux dire, le renard devrait-il haïr l’oiseau parce qu’il sait voler ? Je ne comprends pas ce besoin de supériorité que certains sorciers ressentent vers les moldus. S’ils se pensent vraiment supérieur, ils ne devraient pas avoir BESOIN de le dire. Ce manque de reconnaissance ne prouve-t-il justement pas qu’ils doutent de cette supériorité ? » Je me lançais dans un débat philosophique qui avait autant de chances de trouver une réponse convenable à l’ensemble de l’humanité que le débat pain au chocolat/chocolatine. Mais zut ! Avais-je vraiment tort ?
Je m’approchais en toute confiance du serpentard et me mais assise à côté de lui sans jamais le quitter du regard. « Devrais-je me sentir menacer puisque je ne suis ni une prédatrice, ni même une sang pure ? »
@thomas cioban Désolé pour l'attente
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Ven 7 Sep 2018 - 19:46
La demoiselle se perdit un moment dans quelques considérations philosophiques sur la nature des relations entre les individus. Je l'écoutais sans mot dire, le visage teinté d'un zeste d'amusement en réaction à cette candeur dont elle faisait fidèlement preuve remarques après remarques. Il suffisait de l'écouter pour comprendre qu'elle n'avait jamais vraiment eu à affronter qui que ce soit. A l'entendre, la logique imposait que l'on s'aime tous dans la simplicité, après avoir mit à mort le jugement vil qui pousse les uns à se placer au dessus des autres. C'était la logique simple des enfants dont l'innocence pousse à demander « pourquoi on n'arrête pas de faire la guerre ? » comme une évidence.
Mon regard la suivit quand elle vint s'asseoir à côté de moi. Je tirais une nouvelle bouffée de cigarette et pris un moment pour la considérer.
« Tout dépend par qui princesse.
Répliquais-je simplement, quand elle me demanda si elle devait se sentir menacée. J'étirais l'amorce d'un sourire, avant de me décider à ôter mes lunettes de soleil.
« On a tous quelqu'un de plus grand et plus méchant au dessus de soi pour nous manger.
Mon sourire s'étira un peu avant de retrouver une expression de neutralité. Je rangeais ma paire de lunettes dans la poche intérieure de ma veste et plaça mon bras le long du dossier du canapé, derrière son dos.
« Tu ne t'es jamais dis qu'on vivait dans un monde où il est demandé au renard de savoir voler ? C'est l'existence de l'injustice qui pousse les individus à se haïr.
Ma main au niveau de son dos, je laissais mes doigts glisser à travers ses longs cheveux roux, manipulant distraitement les mèches de sa chevelure flamboyante.
« Toi qui aime l'histoire, tu te rappelles des cours d'histoire de la magie ? Les chasses aux sorcières précédant l'instauration du code international du secret magique... Les grandes familles s'en souviennent.
Son odeur et la vision de sa peau blanche me donnaient des envies. Il suffisait que l'on se retrouve à proximité pour que mes instincts se manifestent à nouveau. Cela dit, la demoiselle était courageuse mais pas téméraire : elle m'avait donné matière à le comprendre depuis le début de notre petite aventure. Je pourrais jouer avec elle autant que je veux, cela ne changera rien au fait qu'elle ne franchira pas la ligne rouge. Je restait donc sage et m'abstins de trop flirter avec elle.
« On n'a pas tous les mêmes valeurs. Tu peux te rassurer en pensant que, dans le fond, ces gens là sont insécures, mais ça ne changera pas l'ordre du monde. Il y en a qui ont le pouvoir et pas les autres.
Mon regard passa sur elle comme on inspecte une jolie chose pour en estimer la valeur. J'avais envie de la mordre. Mais d'un autre côté, je pensais à notre conversation et cette société dirigée par les sang-purs dans laquelle nous vivions. En tant qu'hybride, j'étais le mieux à même de comprendre ce que signifiait se faire marcher dessus par tout un groupe social : les stéréotypes à mon encontre étaient légion. J'avais même eu de la chance de pouvoir trouver un travail. Ça, la plupart des gens ne s'en doutaient pas.
« Dans ces conditions mieux vaut mordre le premier, si tu veux mon avis.
Concluais-je, rapprochant légèrement d'elle mon visage. Une jolie chose.
Mon regard la suivit quand elle vint s'asseoir à côté de moi. Je tirais une nouvelle bouffée de cigarette et pris un moment pour la considérer.
« Tout dépend par qui princesse.
Répliquais-je simplement, quand elle me demanda si elle devait se sentir menacée. J'étirais l'amorce d'un sourire, avant de me décider à ôter mes lunettes de soleil.
« On a tous quelqu'un de plus grand et plus méchant au dessus de soi pour nous manger.
Mon sourire s'étira un peu avant de retrouver une expression de neutralité. Je rangeais ma paire de lunettes dans la poche intérieure de ma veste et plaça mon bras le long du dossier du canapé, derrière son dos.
« Tu ne t'es jamais dis qu'on vivait dans un monde où il est demandé au renard de savoir voler ? C'est l'existence de l'injustice qui pousse les individus à se haïr.
Ma main au niveau de son dos, je laissais mes doigts glisser à travers ses longs cheveux roux, manipulant distraitement les mèches de sa chevelure flamboyante.
« Toi qui aime l'histoire, tu te rappelles des cours d'histoire de la magie ? Les chasses aux sorcières précédant l'instauration du code international du secret magique... Les grandes familles s'en souviennent.
Son odeur et la vision de sa peau blanche me donnaient des envies. Il suffisait que l'on se retrouve à proximité pour que mes instincts se manifestent à nouveau. Cela dit, la demoiselle était courageuse mais pas téméraire : elle m'avait donné matière à le comprendre depuis le début de notre petite aventure. Je pourrais jouer avec elle autant que je veux, cela ne changera rien au fait qu'elle ne franchira pas la ligne rouge. Je restait donc sage et m'abstins de trop flirter avec elle.
« On n'a pas tous les mêmes valeurs. Tu peux te rassurer en pensant que, dans le fond, ces gens là sont insécures, mais ça ne changera pas l'ordre du monde. Il y en a qui ont le pouvoir et pas les autres.
Mon regard passa sur elle comme on inspecte une jolie chose pour en estimer la valeur. J'avais envie de la mordre. Mais d'un autre côté, je pensais à notre conversation et cette société dirigée par les sang-purs dans laquelle nous vivions. En tant qu'hybride, j'étais le mieux à même de comprendre ce que signifiait se faire marcher dessus par tout un groupe social : les stéréotypes à mon encontre étaient légion. J'avais même eu de la chance de pouvoir trouver un travail. Ça, la plupart des gens ne s'en doutaient pas.
« Dans ces conditions mieux vaut mordre le premier, si tu veux mon avis.
Concluais-je, rapprochant légèrement d'elle mon visage. Une jolie chose.
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Ven 14 Sep 2018 - 10:54
smell like dark spirit
Feat Thomas Cioban
Feat Thomas Cioban
« Tout dépend par qui princesse. On a tous quelqu'un de plus grand et plus méchant au-dessus de soi pour nous manger. » Sa réplique me tira un sourire. C’est vrai. Ainsi allait la vie, il fallait toujours un plus gros que soit pour nous bouffer, et le bouffer à son tour. La vie, la mort, la bouffe, tous de grand concept qui pouvait tenir éveillé n’importe qui pendant des heures. « Tu ne t'es jamais dit qu'on vivait dans un monde où il est demandé au renard de savoir voler ? C'est l'existence de l'injustice qui pousse les individus à se haïr. » L’injustice ou la peur ? C’est certain qu’aucun être humain n’est égal tout simplement parce que nous sommes tous différents. Certains ont tiré les bonnes cartes, d’autres les mauvaises mais c’est un peu une sorte de roulette russe, soit on est chanceux le bon jour, soit on ne l’est pas. C’est injuste, mais c’est la vie. Détestons-nous vraiment les autres parce que nous envions leur chance ? Ou simplement parce que leurs possibilités nous font peur pour nous-mêmes ? Je ne me voyais pas détester quelqu’un qui avait eu plus de chances que moi, il faut dire que je ne me voyais détester personne. Ce n’était vraiment pas dans mon caractère de chercher la haine et la jalousie, tout comme je n’imaginais pas qu’on puisse me jalouser. Je n’avais absolument rien d’intéressant à désirer.
Plonger dans mes pensées je ne sentais même pas que l’homme à côté de moi jouait avec mes cheveux. Encore une fois je réfléchissais à ses paroles, et du même sort, me demandais comment nous en étions arrivé là, mais pour l’instant, je n’étais pas encore à cette partie de l’histoire. « Toi qui aimes l'histoire, tu te rappelles des cours d'histoire de la magie ? Les chasses aux sorcières précédant l'instauration du code international du secret magique... Les grandes familles s'en souviennent. » Pas besoin d’être née dans une grande famille pour se rappeler du carnage, tout comme il aurait été idiot d’oublier tous les massacres de moldu orchestré par les sorciers sur les moldus. Il était là le problème ! l’espèce humaine répondait à la violence par la violence et de ce fait, jamais cette haine ne pouvait se terminer. « On n'a pas toutes les mêmes valeurs. Tu peux te rassurer en pensant que, dans le fond, ces gens-là sont insécures, mais ça ne changera pas l'ordre du monde. Il y en a qui ont le pouvoir et pas les autres. » Je souriais discrètement à cette dernière remarque. « Il faut dire aussi que si on donnait le pouvoir à la première venue ce serait vite le bordel » Je soupirais. Quand je repensais à tous ces idiots que j’avais dû côtoyer à Dumstrang, seigneur j’en avais des frissons rien qu’à imaginer le genre de lois qu’ils feraient passer. Notre civilisation s’éteindrait en moins d’une semaine.
« Dans ces conditions mieux vaut mordre le premier, si tu veux mon avis. » Je tournais mon visage vers lui et remarquais soudainement cette curieuse proximité. Quand est-ce que nous nous étions autant rapprochés ? Mon visage était dangereusement proche du sien et j’en rougissais immédiatement. Il me fallut quelques secondes pour retrouver ma phrase poignante que j’allais lui dire mais j’avais oublié. C’est vrai qu’il sentait bon. Non, mais là ce n’était pas la question ! « Je...heu… Je ne suis pas d’accord ! » Je me relevais, prenant à nouveau de l’espace. « Moi je préfèrerais me faire mordre tu vois ? Et pardonner. Parce que répondre à une attaque par une autre c’est rajouter encore et encore des tensions et de la haine. Je veux dire… » En fait c’était difficile à expliquer. Et j’avais l’impression de me rendre ridicule. Mais je devais défendre mon point de vue jusqu’au bout. Je prenais une grande respiration. « Si quelqu’un prenait la peine de juste dire stop aux clichés, de simplement… accepter l’autre ! Oui on est différents, on a tous des forces et faiblesses différentes ! Tu trouves ça normal de rejeter une personne simplement parce qu’elle est différente ? » Immédiatement je repensais à Adam et maintenant ce n’était plus de la tristesse que je ressentais mais juste de la colère. « Tu sais aux dernières vacances je me suis fait plaqué. Je pensais que c’était un moldu et je lui ai avoué que j’étais une sorcière mais il se trouve que j’étais à côté d’la plaque. C’était un cracmol issu d’une famille de sang pur, rejeté par sa famille et les sorciers qu’il avait côtoyés, du coup, à ses yeux, nous étions tous des monstres et des connards et du coup, il m’a largué comme une merde. Ça m’a fait mal c’est sûr mais… Comment lui en vouloir ? On n’a pas toutes les mêmes valeurs, c’est certain mais si seulement on possédait tout celui du respect envers les autres, ce serait déjà un grand pas. »
@thomas cioban
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Smell like dark spirit [TC]
Jeu 27 Sep 2018 - 20:11
J'esquissais l'ombre d'un sourire en voyant la jeune femme s'esquiver une fois de plus. La proximité lui tirait aux joues une teinte charmante qu'il me plaisait bien de raviver à la moindre occasion. Petit plaisir coupable tiré de la branche scandaleuse de mon ascendance : j'aimais effrayer les jeunes filles comme le monstre sous l'escalier dans les contes pour enfant. Voir les regards et la gestuelle s'agiter, l'innocence mise en exergue par des façons un peu naïves... Disons que cela me donnait des idées. C'était puéril et (probablement) un brin malsain, mais je n'y pouvais rien (si ce n'est lutter contre). L'instinct de chasse faisait partie intégrante de mon identité, au même titre que l'humanité. J'étais dans l'entre deux, libre de mes choix, mais habité (tout de même) par les urgences de ma race.
Quoiqu'il en soit, la jeune femme ne resta pas sur ce simple constat et enchaîna immédiatement sur le sujet de notre conversation. Je l'écoutais d'une oreille distraite, plus intéressé par la courbe délicate de sa gorge blanche que par ce qu'elle avait à dire. Qu'une si jolie fille se perde à philosopher sur l'existence... Sa vision était celle d'une oie blanche. Elle était pleine de rêves et d'images idéalisées des rapports humains.
J'étais prêt à parier sur le fait qu'elle n'avait jamais eu à endurer quoique ce soit de véritablement injuste ou arbitraire au cours de son existence. Elle était jeune, jolie et bien éduquée : le monde s'offrait à elle. En outre, elle n'aurait jamais à persuader qui que ce soit de la valeur de son existence. Elle n'aurait jamais à endurer l'humiliation d'être refoulée ou pointé du doigt à cause de la nature de son sang. Forcément, dans ces conditions, il semblait difficile d'imaginer qu'elle puisse saisir la nécessité des uns à s'imposer sur les autres. La vie n'était pas paisible, les êtres humains n'étaient pas bons par nature (ni mauvais, ils se battaient simplement pour leurs intérêts). C'était ainsi et l'on n'y pouvait rien.
« Il y en a qui mordent pour tuer. Laisse toi faire et tu te feras juste écraser.
Finissais-je par répliquer d'un ton distrait, le regard rivé sur les flammes crépitant doucement dans l'âtre.
« Tu vois, le soucis avec les bonnes intentions, c'est qu'elles ne font jamais consensus. C'est bien de vouloir la tolérance, mais tu l'arrêtes où ? On accepte l'autre jusqu'où ?
Je me levais à mon tour et m'étirait de tout mon long. Cette expédition m'avait dépaysé et c'était vraiment le moins que l'on puisse dire. J'en avais presque oublié le temps... L'idée de retourner à Hungcalf me fit d'ailleurs un effet étrange. Ça semblait lointain (nous n'étions pourtant pas parti depuis si longtemps).
« Les vampires ont besoin de boire du sang pour se nourrir. Tu veux accepter ça, sachant que ça implique de tuer les tiens ? Lui demandais-je, comme une manière d'illustrer mon propos par un exemple. Bien sûr que non, tu n'accepterais pas ça... Tu vois, le soucis, c'est que l'on n'a pas tous des intérêts semblables. Il y a des gens dont les besoins entrent en conflit avec d'autres gens et c'est tout. C'est insoluble... Donc la seule chose que tu peux faire, c'est défendre ton parti. Parce que même si ça te fait chier, c'est comme ça. Le respect ce n'est pas la solution à tout.
J'avais prononcé ces mots en guise de conclusion d'un ton assez lointain, comme si tout ceci n'était (dans le fond) pas d'une très grande importance (et je le pensais en effet). Les débats d'idées n'avaient jamais été ma tasse de thé (surtout lorsqu'ils concernaient des concepts vagues comme les valeurs ou les idéaux). De manière générale, je préférais agir ou bien discuter normalement de tout et de rien.
« Bon... Je pense qu'on a assez traîné par ici. Fis-je alors, prenant le chemin en direction de la porte. Il est temps de retourner à Hungcalf, miss.
Quoiqu'il en soit, la jeune femme ne resta pas sur ce simple constat et enchaîna immédiatement sur le sujet de notre conversation. Je l'écoutais d'une oreille distraite, plus intéressé par la courbe délicate de sa gorge blanche que par ce qu'elle avait à dire. Qu'une si jolie fille se perde à philosopher sur l'existence... Sa vision était celle d'une oie blanche. Elle était pleine de rêves et d'images idéalisées des rapports humains.
J'étais prêt à parier sur le fait qu'elle n'avait jamais eu à endurer quoique ce soit de véritablement injuste ou arbitraire au cours de son existence. Elle était jeune, jolie et bien éduquée : le monde s'offrait à elle. En outre, elle n'aurait jamais à persuader qui que ce soit de la valeur de son existence. Elle n'aurait jamais à endurer l'humiliation d'être refoulée ou pointé du doigt à cause de la nature de son sang. Forcément, dans ces conditions, il semblait difficile d'imaginer qu'elle puisse saisir la nécessité des uns à s'imposer sur les autres. La vie n'était pas paisible, les êtres humains n'étaient pas bons par nature (ni mauvais, ils se battaient simplement pour leurs intérêts). C'était ainsi et l'on n'y pouvait rien.
« Il y en a qui mordent pour tuer. Laisse toi faire et tu te feras juste écraser.
Finissais-je par répliquer d'un ton distrait, le regard rivé sur les flammes crépitant doucement dans l'âtre.
« Tu vois, le soucis avec les bonnes intentions, c'est qu'elles ne font jamais consensus. C'est bien de vouloir la tolérance, mais tu l'arrêtes où ? On accepte l'autre jusqu'où ?
Je me levais à mon tour et m'étirait de tout mon long. Cette expédition m'avait dépaysé et c'était vraiment le moins que l'on puisse dire. J'en avais presque oublié le temps... L'idée de retourner à Hungcalf me fit d'ailleurs un effet étrange. Ça semblait lointain (nous n'étions pourtant pas parti depuis si longtemps).
« Les vampires ont besoin de boire du sang pour se nourrir. Tu veux accepter ça, sachant que ça implique de tuer les tiens ? Lui demandais-je, comme une manière d'illustrer mon propos par un exemple. Bien sûr que non, tu n'accepterais pas ça... Tu vois, le soucis, c'est que l'on n'a pas tous des intérêts semblables. Il y a des gens dont les besoins entrent en conflit avec d'autres gens et c'est tout. C'est insoluble... Donc la seule chose que tu peux faire, c'est défendre ton parti. Parce que même si ça te fait chier, c'est comme ça. Le respect ce n'est pas la solution à tout.
J'avais prononcé ces mots en guise de conclusion d'un ton assez lointain, comme si tout ceci n'était (dans le fond) pas d'une très grande importance (et je le pensais en effet). Les débats d'idées n'avaient jamais été ma tasse de thé (surtout lorsqu'ils concernaient des concepts vagues comme les valeurs ou les idéaux). De manière générale, je préférais agir ou bien discuter normalement de tout et de rien.
« Bon... Je pense qu'on a assez traîné par ici. Fis-je alors, prenant le chemin en direction de la porte. Il est temps de retourner à Hungcalf, miss.
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