- InvitéInvité
Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Dim 6 Mai 2018 - 19:38
Commérages et distraction !
Le retour à Hungcalf après un an d'arrêt avait été aussi dur que joyeux pour la jeune femme pour qui la première pensée avait été le retour en cours de sortilèges et donc supporter celle qui enseignait cette matière. Certes, elle avait choisi cette option, mais pas la femme derrière le bureau autrement elle aurait choisi quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus... masculin ? Doué ? Intéressant ? Bref, quelqu'un d'autre que le professeur Castilla, elle ne la supportait définitivement pas. Mais que voulez-vous ? La vie était faite ainsi.
Alors qu'elle menaçait de piquer du nez, la fin du cours fût prononcée et Nia sorti à une vitesse des plus impressionnantes de la salle. Pour beaucoup, il s'agissait de la fin des cours, mais pour elle, c'était direction la bibliothèque. Perdue dans ses pensées qui étaient, en outre, maudire Mlle Castilla, elle ne comprit pas immédiatement qu'elle venait de percuter quelqu'un. Trop occupée à chercher un nouveau surnom... « Castafiore ! » dit-elle en tapant dans son poing avant d'enfin baisser le regard, découvrant une brune à ses pieds. Nia s'empressa de se baisser pour l'aider à se relever, qu'elle belle idiote, elle faisait. « Pardon, je suis désolée, je ne faisais pas du tout attention à ce que je faisais ! » dit-elle gênée. Un jour, elle serait moins distraire, un jour. Peut-être.
Alors qu'elle menaçait de piquer du nez, la fin du cours fût prononcée et Nia sorti à une vitesse des plus impressionnantes de la salle. Pour beaucoup, il s'agissait de la fin des cours, mais pour elle, c'était direction la bibliothèque. Perdue dans ses pensées qui étaient, en outre, maudire Mlle Castilla, elle ne comprit pas immédiatement qu'elle venait de percuter quelqu'un. Trop occupée à chercher un nouveau surnom... « Castafiore ! » dit-elle en tapant dans son poing avant d'enfin baisser le regard, découvrant une brune à ses pieds. Nia s'empressa de se baisser pour l'aider à se relever, qu'elle belle idiote, elle faisait. « Pardon, je suis désolée, je ne faisais pas du tout attention à ce que je faisais ! » dit-elle gênée. Un jour, elle serait moins distraire, un jour. Peut-être.
panic!attack
- HRP:
- Désolée pour la longueur
@abigail dowell
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Mar 8 Mai 2018 - 18:13
Plongée dans mes pensées comme d’habitude, je déambulais dans les couloirs pour une pause entre deux cours. Le suivant était celui de Sortilèges avec Madame Castilla. Il était de plus en plus difficile pour moi de suivre ses cours, non pas qu’ils étaient dénués d’intérêt, d’autant plus que je lui avais promis de faire des efforts. J’étais davantage distraite par elle. Mon esprit rêveur et voyageur ne pouvait s’empêcher de s’envoler alors que je l’écoutais et que je l’observais. Et en bonne élève que j’étais, il m’étais pour ainsi dire impossible de ne faire ni l’un, ni l’autre. Pourtant, je devais réussir à rester calme et tranquille, et fort heureusement j’y parvenais plutôt bien. Une chance que c’était mon tempérament de base, et je me félicitais beaucoup de faire preuve d’un tel self contrôle lorsque je la voyais s’approcher de moi pour me demander l’exécution d’un sort. Le plus difficile était de réussir à détendre mes tremblements. Je ne faisais pas exprès et ma baguette n’en devenait que plus fébrile. Je savais très bien qu’elle remarquait ma maladresse qui était davantage accentuée qu’à l’accoutumée. Ça en faisait rire certains dans la salle. Moi, ça me donnait simplement envie de prendre mes jambes à mon cou, de m’enfuir très loin et très vite. D’être oubliée… comme je parvenais si bien à le faire jusqu’à maintenant. Être invisible et transparente…
Pourquoi fallait-il que tout change ? Pourquoi fallait-il que je perde les pédales ? Pourquoi est-ce que la situation m’échappait alors qu’il n’y avait aucune raison que ça se fasse ?
J’étais si perturbée, que d’ordinaire je longeais les murs pour éviter les gens, évité d’être abordée. Cette fois, j’étais tellement ailleurs que je devais marcher au plein milieu du couloir parce que j’entendais un surnom qui n’était pas sur le ton de la politesse, même si j’ignorais à qui il était adressé. Je relevais les yeux, mais trop tard. C’était un Train à Grande Vitesse qui me fonçait lourdement dessus. Du haut de mon mètre soixante, je volais en arrière. De ma grande agilité qui me personnifiait tout à fait, n’est-ce pas, je m’encoublais dans mes propres pieds et je tombais à terre comme un fétu de paille, mon pauvre fessier me réceptionnant tant bien que mal.
Recroquevillée sur moi-même, je regardais l’inconnue avec des petits yeux de chien battu. Enfin… inconnue, non pas tant que ça. Je la connaissais de rumeur puisque mes oreilles trainaient beaucoup dans les couloirs… Ollivander... quelque chose. Difficile de ne pas retenir un nom de famille pareil. Aussi, je savais qu’elle était en cours de Sortilèges avec Madame Castilla, je la croisais lorsqu’elle sortait, et que moi j’entrais dans la salle. Seulement, aujourd’hui, j’avais du temps avant d’enchaîner.
Acceptant l’aide pour me relever, je frottais mes pauvres fesses en récupérant aussi mon sac à dos que je venais accrocher à mon épaule droite d’une lanière. Je n’étais pas rancunière et je comprenais bien la maladresse de mon interlocutrice. Je m’en sortirai sûrement avec un petit bleu sur le séant, tant pis.
- Ce n’est rien… j’ai l’habitude.
C’est vrai, j’avais l’habitude. J’arrivais à être si discrète qu’un jour à Poudlard on s’était assit sur moi tant j’étais invisible. Quand bien même je marchais au milieu du couloir en rêvassant, je n’étais pas surprise qu’elle ne m’ait pas vu, en dehors de son inattention. Ainsi, je ne le prenais pas mal, et je la regardais, intriguée en me souvenant de ce surnom étrange.
- Castafiore ?
Pourquoi fallait-il que tout change ? Pourquoi fallait-il que je perde les pédales ? Pourquoi est-ce que la situation m’échappait alors qu’il n’y avait aucune raison que ça se fasse ?
J’étais si perturbée, que d’ordinaire je longeais les murs pour éviter les gens, évité d’être abordée. Cette fois, j’étais tellement ailleurs que je devais marcher au plein milieu du couloir parce que j’entendais un surnom qui n’était pas sur le ton de la politesse, même si j’ignorais à qui il était adressé. Je relevais les yeux, mais trop tard. C’était un Train à Grande Vitesse qui me fonçait lourdement dessus. Du haut de mon mètre soixante, je volais en arrière. De ma grande agilité qui me personnifiait tout à fait, n’est-ce pas, je m’encoublais dans mes propres pieds et je tombais à terre comme un fétu de paille, mon pauvre fessier me réceptionnant tant bien que mal.
Recroquevillée sur moi-même, je regardais l’inconnue avec des petits yeux de chien battu. Enfin… inconnue, non pas tant que ça. Je la connaissais de rumeur puisque mes oreilles trainaient beaucoup dans les couloirs… Ollivander... quelque chose. Difficile de ne pas retenir un nom de famille pareil. Aussi, je savais qu’elle était en cours de Sortilèges avec Madame Castilla, je la croisais lorsqu’elle sortait, et que moi j’entrais dans la salle. Seulement, aujourd’hui, j’avais du temps avant d’enchaîner.
Acceptant l’aide pour me relever, je frottais mes pauvres fesses en récupérant aussi mon sac à dos que je venais accrocher à mon épaule droite d’une lanière. Je n’étais pas rancunière et je comprenais bien la maladresse de mon interlocutrice. Je m’en sortirai sûrement avec un petit bleu sur le séant, tant pis.
- Ce n’est rien… j’ai l’habitude.
C’est vrai, j’avais l’habitude. J’arrivais à être si discrète qu’un jour à Poudlard on s’était assit sur moi tant j’étais invisible. Quand bien même je marchais au milieu du couloir en rêvassant, je n’étais pas surprise qu’elle ne m’ait pas vu, en dehors de son inattention. Ainsi, je ne le prenais pas mal, et je la regardais, intriguée en me souvenant de ce surnom étrange.
- Castafiore ?
- HRP:
@Gardenia Ollivander Hooo mon DIEUUUU je n'avais pas eu l'alerte de ton post donc je ne l'ai pas vu, je suis désolée du temps de réponse !!!
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Mer 9 Mai 2018 - 23:02
commérage et distraction
Feat Abigail Dowell et Gardenia Ollivander
Feat Abigail Dowell et Gardenia Ollivander
Je regardais par la fenêtre en soupirant. L’ambiance du retour me rappelait à quel point j’aimais partir en voyage, et que le prochain serait forcément dans longtemps. Les températures de Louisiane n’étant pas les mêmes qu’ici, j’avais passés plus de temps dans la bibliothèque ou la salle commune à réviser et rattraper mon retard qu’à me poser près de l’étang pour apprendre mes cours. Aujourd’hui encore, il pleuvait. La pluie, le soleil, puis un orage…des températures du printemps passaient de chaleur intense à froid givrant. Déprimant. Je levais les yeux vers maman qui m’interrogeait. Elle savait quand je rêvassais. Flute. Je retournais à mon livre, et me concentrais du mieux que je pouvais. La fin du cours sonna enfin et j’euteu droit à une petite remontrance. Oui, c’était bien beau de faire des voyages mais il fallait assurer derrière. Je connaissais le refrain. Et même si je n’avais pas encore tout rattrapé j’avais encore une semaine avant le prochain écrit. Et j’y arriverais. J’y arrivais toujours. Parce que j’avais beau être toujours partante pour faire les boutiques, boire du thé et manger des cupcakes, je savais aussi quand il fallait se poser et travailler. Je repris donc mon sac et descendis de la tour.
Au moins j’avais un peu de temps avant le cours de botanique. Je regardais mes ongles. Zut. Je les avais vernis à mon retour… ils seraient déjà fichus ce soir. J’espérais très franchement que nous n’aurions pas de plantes à mettre en terre. Faire de la paperasse, je ne demandais que ça pour une fois. J’étais fatiguée. Épuisée en fait. Trop de choses à faire, trop de choses à penser. Je croisais Erin qui se dirigeait à son tour vers la classe d’étude des runes. Bon courage ! Je crois que le plus fatigant avec ce cours, c’était bien de monter toutes les marches ! Le cours se faisait dans la même salle que celle de divination et d’astronomie, en sommes : la plus haute tour de Hungcalf. Pour ma part, je me dirigeais vers la salle commune pour poser une partie de mes livres. Plus légère, et avec une écharpe en prime, je pris le chemin des escaliers pour me rendre en botanique quand mon regard s’arrêta sur la plus grosse collision de la journée et ce, entre mes deux amies. Un sourire sur les lèvres, je me dirigeais vers elles.
« Laisse-moi deviner petit papillon, tu pensais si fort à un beau mec que t’a pas vu Abi et tu lui as marché dessus ? » J’avançais vers Gardenia et Abigail en souriant. Gardenia et moi nous étions amies depuis des années maintenant, à vrai dire, depuis qu’elle était entrée à Hungcalf. Nous partagions la même passion pour les baguettes, pas étonnant dans son cas vu ses ascendances familiales, et l’année sabbatique qu’elle avait prise n’y avait rien changé. Quant à Abi, c’était un peu différent. Nous étions dans le même club et la force des choses nous avaient rapprochés très rapidement. C’était même très amusant de les voir ensemble puisqu’elles étaient aussi différentes que je les appréciais.
Je m’approchais des deux filles et l’une après l’autre, je leur fis un bisou sur la joue. « T’imagine même pas comme la Louisiane me manque Abi ! » Je me tournais vers Gardenia. « Il faudra vraiment qu’on te raconte Denia ! »
@Gardenia Ollivander
@Abigail Dowell
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Sam 26 Mai 2018 - 12:51
Commérage & Discussion
Abigail Dowell & Aislin Gull
« I can swear, I can joke
I say what's on my mind
If I drink, if I smoke
I keep up with the guys
And you see me holding up my middle finger to the world
Fuck your ribbons and your pearls
'Cause I'm not just a pretty girl »
I say what's on my mind
If I drink, if I smoke
I keep up with the guys
And you see me holding up my middle finger to the world
Fuck your ribbons and your pearls
'Cause I'm not just a pretty girl »
Etourdie ? Seulement ? C'était un euphémisme. Arès tant d'années tu t'étais définitivement habitué à tomber, mais jamais à l'inverse. Il allait falloir que tu te concentres dans les couloirs ou tu n'arriverais jamais à ne pas provoquer d'accidents. Tu regardas la jeune femme te faisant face, inquiète qu'elle ait pu se faire mal par ta faute. Ou par celle de Castilla, tout était très relatif en fin de compte. Tu la regardas plus attentivement, tu étais certaine de l'avoir déjà vu quelque part, mais où ? Tes méninges s'activèrent sans que tu ne parviennes à trouver la solution alors que tu étais certaine de le savoir. Elle te sortit de tes pensées en t'interrogeant au sujet du mot que tu avais prononcé en tapant ton poing dans la paume de ton autre main. Tu ne pus t'empêcher de rire légèrement, prise sur le fait. « Le nouveau surnom de la Castilla ! Tout simplement ! » fis-tu avant de lui tendre à nouveau la main pour te présenter lorsque qu'une tornade brune se jeta sur vous. Aislin.
Aislin était devenue ta meilleure amie, tu n'avais jamais eu la même complicité avec elle que celle que tu avais avec Fiona, mais tu te sentais à ton aise avec elle, c'était un peu comme ton double au final. Ton cerveau fut finalement pris d'une illumination et tu tapas de nouveau ton poing sur ta paume. « Abigail Dowell ! » fis-tu heureuse d'avoir enfin mis un nom sur la tête de la personne te faisant face. « Je suis Gardenia, enchantée ! » lui dis-tu finalement en souriant avant de taper ta meilleure amie à l'épaule. « Non, mais ! Ne parle pas de Castafiore ainsi, il est magnifique ! » dis-tu avec une théâtralité impressionnante et presque dramatique. Tu parties rapidement en un fou rire en croisant les yeux d'Aislin. Madame Castilla, un beau mec. On aura tout vu. Tu te calmas après plusieurs minutes, ton souffle redevenant régulier. « Mais racontez-moi, racontez-moi ! J'aurais tellement aimé vous accompagner... » finis-tu par dire en soupirant. C'était vrai. La Louisiane regorgeait de plantes et d'animaux que tu serais ravie d'étudier pou la fabrication de baguettes.
Aislin était devenue ta meilleure amie, tu n'avais jamais eu la même complicité avec elle que celle que tu avais avec Fiona, mais tu te sentais à ton aise avec elle, c'était un peu comme ton double au final. Ton cerveau fut finalement pris d'une illumination et tu tapas de nouveau ton poing sur ta paume. « Abigail Dowell ! » fis-tu heureuse d'avoir enfin mis un nom sur la tête de la personne te faisant face. « Je suis Gardenia, enchantée ! » lui dis-tu finalement en souriant avant de taper ta meilleure amie à l'épaule. « Non, mais ! Ne parle pas de Castafiore ainsi, il est magnifique ! » dis-tu avec une théâtralité impressionnante et presque dramatique. Tu parties rapidement en un fou rire en croisant les yeux d'Aislin. Madame Castilla, un beau mec. On aura tout vu. Tu te calmas après plusieurs minutes, ton souffle redevenant régulier. « Mais racontez-moi, racontez-moi ! J'aurais tellement aimé vous accompagner... » finis-tu par dire en soupirant. C'était vrai. La Louisiane regorgeait de plantes et d'animaux que tu serais ravie d'étudier pou la fabrication de baguettes.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Dim 27 Mai 2018 - 17:51
J'écoutais les paroles de l'Ollivander non sans cacher ma surprise. Levant un sourcil, je clignais plusieurs fois des yeux. Castafiore pour surnommer madame Castilla ? "La" Castilla ? Oulala, qu'est-ce qui était arrivé entre elles pour que cette prof puisse s'accoutrer de si peu d'estime envers une élève ? Elle n'était peut-être certes pas l'enseignante la plus sympathique de prime abord, la preuve, j'avais bien plus d'affinités avec monsieur Helsing qu'avec elle, pourtant, elle n'avait pas moins de mérite. Elle donnait tout autant de son temps pour les élèves et elle enseignait particulièrement bien. De nous deux, c'était moi qui avait été inattentive à ses cours et c'était elle qui m'avait réveillée et qui m'avait appris à apprécier davantage les Sortilèges. Je n'avais ses cours qu'en facultatif, pourtant tout ce que je faisais, c'était pour être plus à l'aise en dragonologie, donc tout m'intéressait. Mais de temps à autre, je décrochais sa matière. Depuis maintenant quelque mois que je prenais des cours privés avec elle, j'en étais venue à apprécier sa manière d'enseigner. Plus qu'avant donc.
J'allais serrer la main de la jeune femme et lui répondre lorsqu'une flamme s'approcha de nous, et j'eus presque peur de me brûler sauf que je la connaissais plutôt bien celle-là.
Je répondais à son embrassade et lorsque la Wright esclaffa mon identité en se frappant le poing, je ne pouvais m'empêcher de sursauter à côté d'Aislin en ayant le réflexe de me cacher légèrement derrière son bras droit. Quoi ? Ben quoi ? D’où elle connait mon nom en plus ?
- Enchanté... d’où est-ce que tu as entendu parlé de moi ?
Ça m'intriguait. Je n'étais pas la femme la plus populaire de l'université après tout. Quand Gardenia vient taper l'épaule d'Aislin, juste sous mon nez, je ne pouvais m'empêcher de loucher en suivant le mouvement et de reculer encore une fois d'un pas. Elle m'était déjà rentrée dedans tout à l'heure pas besoin que maintenant elle me mette un œil au beurre noir, je n'en avais pas besoin. Et encore une fois j'étais surprise du surnom qu'elle donnait à l'enseignante des Sortilèges, maintenant qu'elle lui avait en plus changé son genre. La pauvre, elle devait avoir les oreilles qui sifflaient.
- Qu'a-t-elle fait pour que tu ne l'apprécies pas de la sorte ?
J'étais curieuse oui. Je savais que le métier de prof faisait en sorte qu'on se mettait forcément des élèves à dos, mais c'était quelqu'un que j'appréciais et forcément ça me touchait. Pourtant, je ne montrais rien de cette sympathie que j'avais envers elle. Je me contentais de garder mon air timide avec mes yeux arrondis alors que la conversation dérivait sur la Louisiane. Et qu'elle nous accompagne ? Heu que dire… lol ? J'avais déjà eu assez à gérer avec une extravagante, pas besoin d'une deuxième, ou alors je pouvais m'inscrire directement au chômage sans même passer par la case métier. Restant précautionneusement à l'écart, je me contentais de répondre, avec calme, sans songer à ce qu'on aille se poser dans un coin pour aller boire un verre ou être plus à l'aise qu'au milieu du couloir. J'étais comme ça moi, je n'avais pas l'habitude.
- C'était intéressant, surtout pour découvrir cette nouvelle espèce de dragon.
J'allais serrer la main de la jeune femme et lui répondre lorsqu'une flamme s'approcha de nous, et j'eus presque peur de me brûler sauf que je la connaissais plutôt bien celle-là.
Je répondais à son embrassade et lorsque la Wright esclaffa mon identité en se frappant le poing, je ne pouvais m'empêcher de sursauter à côté d'Aislin en ayant le réflexe de me cacher légèrement derrière son bras droit. Quoi ? Ben quoi ? D’où elle connait mon nom en plus ?
- Enchanté... d’où est-ce que tu as entendu parlé de moi ?
Ça m'intriguait. Je n'étais pas la femme la plus populaire de l'université après tout. Quand Gardenia vient taper l'épaule d'Aislin, juste sous mon nez, je ne pouvais m'empêcher de loucher en suivant le mouvement et de reculer encore une fois d'un pas. Elle m'était déjà rentrée dedans tout à l'heure pas besoin que maintenant elle me mette un œil au beurre noir, je n'en avais pas besoin. Et encore une fois j'étais surprise du surnom qu'elle donnait à l'enseignante des Sortilèges, maintenant qu'elle lui avait en plus changé son genre. La pauvre, elle devait avoir les oreilles qui sifflaient.
- Qu'a-t-elle fait pour que tu ne l'apprécies pas de la sorte ?
J'étais curieuse oui. Je savais que le métier de prof faisait en sorte qu'on se mettait forcément des élèves à dos, mais c'était quelqu'un que j'appréciais et forcément ça me touchait. Pourtant, je ne montrais rien de cette sympathie que j'avais envers elle. Je me contentais de garder mon air timide avec mes yeux arrondis alors que la conversation dérivait sur la Louisiane. Et qu'elle nous accompagne ? Heu que dire… lol ? J'avais déjà eu assez à gérer avec une extravagante, pas besoin d'une deuxième, ou alors je pouvais m'inscrire directement au chômage sans même passer par la case métier. Restant précautionneusement à l'écart, je me contentais de répondre, avec calme, sans songer à ce qu'on aille se poser dans un coin pour aller boire un verre ou être plus à l'aise qu'au milieu du couloir. J'étais comme ça moi, je n'avais pas l'habitude.
- C'était intéressant, surtout pour découvrir cette nouvelle espèce de dragon.
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Dim 3 Juin 2018 - 0:01
commérage et distraction
Feat Abigail Dowell et Gardenia Ollivander
Feat Abigail Dowell et Gardenia Ollivander
Gardenia était un peu comme mon alter ego, une sorte de double d’une autre vie vers qui je pouvais aller quand j’avais besoin d’être conforté dans mes idées, mes pensées et tout ça, sans le moindre mensonge. Abigail elle, c’était la petite voix dans ma tête qui me rappelait que je sortais du sentier battu, que je m’écartais du droit chemin et que je faisais n’importe quoi. La raison, et la passion. Et les deux étaient devant moi. « Abigail Dowell ! » Presque comme une révélation, Gardenia comprit immédiatement qui était la jeune fille face à elle. C’était donc la première fois qu’elles se rencontraient toutes les deux. Amusant. Je me demandais si elles s’entendraient bien. Abigail me supportait donc je ne pouvais qu’imaginer qu’elle supporterait Gardenia mais l’Ollivanders ? Est-ce qu’elle accepterait les remarques de l’Elthered ?
« Enchanté... d’où est-ce que tu as entendu parler de moi ? » Je levais les yeux au ciel en souriant. Elle se posait vraiment la question ? Je posais ma main sur le bras d’Abi pour attirer son attention. C’était très facile de se laisser embarquer avec Gardenia dans de longues conversations dont on ne sortait plus. « Je lui ai parlé de toi. Gardenia et moi nous nous connaissons depuis des années ! » Il était évident qu’une fois de retour je lui avais parlé de notre voyage improvisé. Elle s’était d’ailleurs jetée sur moi pour savoir où j’étais passé. Maman avait dû lui dire que j’étais partie puisqu’elle l’avait aussi en cours d’étude des runes. « Non, mais ! Ne parle pas de Castafiore ainsi, il est magnifique ! » reprit Gardenia sur un ton théâtral avant de rentrer dans un grand fou rire qui me contamina immédiatement. « Qu'a-t-elle fait pour que tu ne l'apprécies pas de la sorte ? » Encore une fois, Abigail était pragmatique. Elle ne pouvait pas simplement rire de la situation. Elle était trop droite. Mais j’arrivais à la comprendre, elle n’était pas du genre à rire des gens sans raison. Enfin…pas que moi c’était mon genre, mais pour plaisanter, sans être méchante, c’était amusant de ragoter. Après tout, on était des filles. Toutes les filles aimaient se raconter des ragots et toutes les copines, cracher sur ceux et celles que leur amie détestait. Mais je reconnaissais que j’avais moi aussi envie de savoir ce qui rendait Gardenia si grincheuse. Personnellement, je n’avais pas de cours avec elle. « Moi c’est ma mère qui me soule. Elle me fait toujours la gueule depuis qu’on est parti parce que je ne l’ai pas vraiment prévenu. » Je soupirais. « J’ai envoyé ma tortue. » Je regardais mes deux comparses qui attendaient la chute. « Oui bah elle s’est perdu dans les couloirs ! C’était fatigant pour elle ! Ce n’est pas de ma faute… »
Heureusement pour moi Gardenia passa vite à autre chose. « Mais racontez-moi, racontez-moi ! J'aurais tellement aimé vous accompagner... » L’ambiance n’aurait pas été la même avec Gardenia et même si je l’adorais je n’étais pas déçu qu’elle n’est pas été là parce qu'avec elle, je savais que je n’aurais jamais pu me rapprocher autant d’Abigail que nous l’avions fait. Je me disais qu’on aurait peut-être même pu devenir…pas ennemi, c’était trop fort, mais elle m’aurait détesté ! Parce que Gardenia et moi ensemble, ça faisait toujours des étincelles. « C'était intéressant, surtout pour découvrir cette nouvelle espèce de dragon.» C’est vrai que voir le dragon c’était génial. J’approuvais d’un geste du visage mais mourrais d'envie de dire autre chose : « On s’est fait draguer comme des malades là-bas ! Oh la la si tu avais vu tous ces mecs qui voulaient en savoir un peu plus sur Abigail… » Je lui donnais un coup de coude en souriant. « C’est qu’elle fait tomber tous les cœurs ! » dis-je avec un clin d'oeil. «Mais c'est pas tout ca les filles mais moi je dois y aller !» je déposais un léger baisé sur les joues de mes deux amies. «Courage avec Adoracion. Bye !» Et d'un geste amicale je laissais mes deux amies dans le couloir. Aussi vite repartit qu'arrivé ! c'était ma devise.
@Gardenia Ollivander
@Abigail Dowell
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Mer 11 Juil 2018 - 0:12
Commérage & Discussion
Abigail Dowell & Aislin Gull
« I can swear, I can joke
I say what's on my mind
If I drink, if I smoke
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Fuck your ribbons and your pearls
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« Enchanté... d'où est-ce que tu as entendu parlé de moi ? » fis la jeune femme dont tu as avais tant entendu parlé que tu jurerais la connaître sur le bout des doigts. À vrai dire, quand ton double avait rencontré la demoiselle, tu n'avais pas pu la faire taire à son sujet, comme à son habitude elle t'avait noyé dans un flot incessant d'informations. Là était la preuve, tu n'avais pas eu le temp de répondre que la Pokeby t'avait devancé avec empressement. « Je lui ai parlé de toi. Gardenia et moi nous connaissons depuis des années ! » avait-elle dit. Tu avais esquissé un sourire, "des années", c'était un euphémisme vous vous étiez rencontré il y a six ans, plus exactement, lorsque tu étais rentré à Hungcalf. « En fait, elle m'a inondée d'informations sur toi. Un vrai moulin à paroles celle-ci , je me demande comment je la supporte encore... » Si aujourd'hui tu étais celle qui avait une fâcheuse tendance à lui sauter dessus, à votre rencontre c'était tout à fait l'inverse. Tu te souvenais de bond que tu avais du faire sur le côté pour l'esquiver et ne pas tomber sur le sol. Tu chassas vite ses souvenirs en défendant la professeur de Sortilège et sa beauté sans pareille. « Qu'a-t-elle fait fait pour que tu ne l'apprécies pas de la sorte ? » avait finit par dire Dowell, peut-être trop curieuse à ton goût, mais elle avait tout à fait raison de poser la question. C'était devenu une habitude chez toi de surnommer ta professeur ainsi, une tradition plutôt. Tu avais toujours aimé les sortilèges, mais depuis que tu étais passé dans la classe de Madame Castilla la somnolence c'était accaparée de toi, tu avais l'impression que tout était trop simple pour toi. Après tout Ollivander et Sortilèges ne font pratiquement qu'un. « On va dire que j'ai commencé à l'appeler comme ça parsec son nom avait une sonorité espagnole et puis c'est resté. Je m'ennuie peut-être un peu trop ! » avouas-tu sincèrement, la professeur n'avait jamais rien fait de mal pour mériter ce surnom, mais tu doutais fort qu'elle le prenne bien si tu lui expliquais que les Opéras étaient tout aussi somnolent que la Castafiore des sortilèges. À en mourir.
« Ta tortue sérieusement ? Tu as envoyé une tortue ? » dis-tu désespérée par l'idée de ton amie bien que tu aies l'habitude de ses idées farfelues, même si vous étiez toutes les deux semblables sur de multiples points, elle t'avait toujours battue en ce qui concernait les idées comme celle-ci. Tu décida de la fixer, en attendant une quelconque et éventuelle suite à l'histoire avant de rire face aux propos de la jeune femme.
Ô Louisiane... ! Lorsque les deux jeunes filles étaient rentrées de leur voyage, tu avais littéralement sauté sur ton amie pour savoir où elle était passé et tu t'étais mise à chercher sur, ce que Grayson et ceux qui était à l'aise avec la technologie moldue nommait, "Internet" d'innombrables images de la région. Tu rêvais littéralement d'y aller ! Découvrir Bâton-Rouge ou La Nouvelle-Orléans était devenu l'un de tes projets principaux. Tes yeux s'arrondirent comme des soucoupes quand tu entendis l'Elthered prononcer les mots « ...nouvelle espèce de dragon. » Tu n'en avais pas entendu parlé et ton sang de fabricant de baguettes entra en ébullition, désireuse de connaître tout ce qu'il y avait à savoir sur ces dragons. Tu n'eus pourtant pas le temps de lier une conversation plus approfondie à ce sujet puisque Moulin à Paroles Junior était repartie loin dans ces rêves de Louisiane. Tu souris à Abigail pour la soutenir, tu ne savais pas trop si tu aurais apprécier te faire draguer de tout les côtés alors que tu profitais de vacances entre amies. Certainement que non. « Mais c'est pas tout ça les filles, mais moi je dois y aller ! » intervint encore la Pokeby qui te claqua un bisous sur la joue droite. « Pas de problème. On se revoit plus tard de oute façon ! » dis-tu malicieuse, tu avais plusieurs choses à lui raconter, la regardant disparaître au bout du couloir, tu te tourna ensuite chaleureusement vers la demoiselle restante, très intéressée par ce dont elle te parlais un peu plus tôt. « Aislin m'a coupée avant que je puisse te le demander, mais quand tu auras un moment de libre, tu serais d'accord pour me parler des dragons en Louisiane ? » Tu avais l'air d'une gosse, complètement absorbée par cette nouvelle qui pourrait permettre un changement significatif dans le coeur des baguettes. « Mais si tu n'as pas le temps c'est pas très grave ! » finis-tu par dire, gênée de t'imposer ainsi.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Commérage et distraction — Abigail & Aislin
Mer 11 Juil 2018 - 23:06
J'écoutais ce que les deux femmes avaient à se dire sans les interrompre, les fixant les yeux arrondis. Par Merlin mais Aislin avait donc une sœur jumelle qui causait autant qu'elle et qui était tout aussi extravertie ? Je voulais m'enfuir, vite et loin pour retrouver ce calme que j'aimais tant. Pourtant, j'avais posé une question et j'attendais ma réponse. Je me contentais donc de hocher la tête lorsque Gardenia me révélait où est ce qu'elle avait entendu parler de moi… et pourquoi est-ce que ça ne m'étonnait qu'à moitié ? Sentant mes joues rougir un peu en m'imaginant la Pokeby parler de moi en bien, parce que je ne doutais pas qu'elle l'ait fait, je baissais un peu les yeux, emportée par ma timidité.
- Ho heu… merci.
Néanmoins je souriais légèrement lorsque la Wright confiait qu'elle ne savait pas comment supporter Aislin car elle était un moulin à parole. Au moins, nous étions d'accord sur un même point, ça me rassurait un peu. Et je savais que cette remarque n'allait qu'amuser la rouquine sans qu'elle ne se préoccupe à faire attention lors de nos prochaines rencontres. Enfin qu'importe, c'était comme ça qu'elle était appréciée après tout.
Puis le sujet tourna sur l'enseignante de Sortilèges. Moi, je l'aimais bien, mais pour le coup, je ne pouvais pas vraiment donner tort à la jeune femme en face de moi. Il m'était aussi arrivé de m'ennuyer durant les cours de madame Castilla, mais c'était un problème qu'elle avait résolu en me proposant des cours privés. J'étais d'ailleurs étonnée qu'elle n'en ait pas fait de même avec Gardenia. Pourquoi ? Je haussais un sourcil intrigué avant de répondre.
- Peut-être un peu trop oui… elle est gentille et appliquée, ce n'est pas le cas de tous les profs.
Une enseignante qui donne de son temps pour des cours privés, ça ne courrait pas tous les coins de rue. Rien que pour ce simple geste j'étais venue à véritablement la respecter et l'apprécier.
Et encore une fois je restais en retrait alors que les deux femmes discutaient vivement en face de moi jusqu'à ce que la flamme prenne congé. Je m'étais contentée de rouler des yeux à sa remarque concernant la drague. Ce genre d'événement me passait bien au-dessus, je n'étais pas le genre à chercher l'amour, je n'en avais cure. Il n'y avait que les dragons qui m'intéressaient, mais c'était à croire qu'Aislin n'arrivait pas à le comprendre. Il était vrai que j'avais pu attirer les regards en Louisiane, mais il était tout aussi vrai que je les avais royalement ignorés. Je ne me considérais pas comme un bourreau des cœurs puisque je ne cherchais aucune relation. Je la regardais s'éloigner dans les couloirs après sa bise sur ma joue en secouant légèrement la tête. Les paroles de la Wright me ramenèrent vers elle.
- Pour parler de dragon, j'ai toujours le temps.
Je lui souriais, et le pire, c'était que je parlais sincèrement. Même si je venais de sortir d'un cours, j'avais un peu de temps avant le suivant. Je fis donc quelque pas pour nous mettre à l'écart de la foule du couloir, fouillait dans mon sac et en sortait mon carnet dédié à mes recherches sur les dragons. L'ouvrant aux pages de la Louisiane, je lui présentais pour qu'elle le prenne et puisse lire mes notes.
- C'est une race fascinante. Mais le plus incroyable est que les individus peuvent se rendre invisibles, voilà pourquoi on les pense "nouveaux". Mais si ça se trouve, on ne les a juste jamais vus avant.
Détournant un instant le regard en direction de la salle de cours de Sortilèges, j'en revenais à madame Castilla.
- Tu devrais le lui dire tu sais. Elle n'est pas méchante et prendra sûrement tes remarques en considération.
- Ho heu… merci.
Néanmoins je souriais légèrement lorsque la Wright confiait qu'elle ne savait pas comment supporter Aislin car elle était un moulin à parole. Au moins, nous étions d'accord sur un même point, ça me rassurait un peu. Et je savais que cette remarque n'allait qu'amuser la rouquine sans qu'elle ne se préoccupe à faire attention lors de nos prochaines rencontres. Enfin qu'importe, c'était comme ça qu'elle était appréciée après tout.
Puis le sujet tourna sur l'enseignante de Sortilèges. Moi, je l'aimais bien, mais pour le coup, je ne pouvais pas vraiment donner tort à la jeune femme en face de moi. Il m'était aussi arrivé de m'ennuyer durant les cours de madame Castilla, mais c'était un problème qu'elle avait résolu en me proposant des cours privés. J'étais d'ailleurs étonnée qu'elle n'en ait pas fait de même avec Gardenia. Pourquoi ? Je haussais un sourcil intrigué avant de répondre.
- Peut-être un peu trop oui… elle est gentille et appliquée, ce n'est pas le cas de tous les profs.
Une enseignante qui donne de son temps pour des cours privés, ça ne courrait pas tous les coins de rue. Rien que pour ce simple geste j'étais venue à véritablement la respecter et l'apprécier.
Et encore une fois je restais en retrait alors que les deux femmes discutaient vivement en face de moi jusqu'à ce que la flamme prenne congé. Je m'étais contentée de rouler des yeux à sa remarque concernant la drague. Ce genre d'événement me passait bien au-dessus, je n'étais pas le genre à chercher l'amour, je n'en avais cure. Il n'y avait que les dragons qui m'intéressaient, mais c'était à croire qu'Aislin n'arrivait pas à le comprendre. Il était vrai que j'avais pu attirer les regards en Louisiane, mais il était tout aussi vrai que je les avais royalement ignorés. Je ne me considérais pas comme un bourreau des cœurs puisque je ne cherchais aucune relation. Je la regardais s'éloigner dans les couloirs après sa bise sur ma joue en secouant légèrement la tête. Les paroles de la Wright me ramenèrent vers elle.
- Pour parler de dragon, j'ai toujours le temps.
Je lui souriais, et le pire, c'était que je parlais sincèrement. Même si je venais de sortir d'un cours, j'avais un peu de temps avant le suivant. Je fis donc quelque pas pour nous mettre à l'écart de la foule du couloir, fouillait dans mon sac et en sortait mon carnet dédié à mes recherches sur les dragons. L'ouvrant aux pages de la Louisiane, je lui présentais pour qu'elle le prenne et puisse lire mes notes.
- C'est une race fascinante. Mais le plus incroyable est que les individus peuvent se rendre invisibles, voilà pourquoi on les pense "nouveaux". Mais si ça se trouve, on ne les a juste jamais vus avant.
Détournant un instant le regard en direction de la salle de cours de Sortilèges, j'en revenais à madame Castilla.
- Tu devrais le lui dire tu sais. Elle n'est pas méchante et prendra sûrement tes remarques en considération.
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