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Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Lun 18 Mar 2019 - 9:52
Nonchalamment appuyé au mur près de la porte donnant sur le bureau de poste, je m’allume une cigarette. Je n’ai aucune idée dans quoi je m’embarque… enfin… si, en fait je le sais parfaitement. Je suis en train de renier tous mes principes. Des années que je m’efforce de rester seul, de ne pas m’attacher pour ne pas avoir à en souffrir. Et je suis en train de tout foutre en l’air. Mais cette fois, la décision ne m’appartient pas.
J’ai donné rendez-vous à Stan à l’entrée du quartier sorcier. Il y a un endroit où j’aimerais l’emmener pour l’aider à faire son choix en toute connaissance de cause. D’ici, on pourra transplaner directement et ça m’a semblé moins embarrassant pour lui que de passer le prendre chez lui et qu’il ait à se justifier vis-à-vis de son elfe de maison ou de son colocataire. Je commence à me demander s’il n’a pas changé d’avis lorsque je le vois finalement apparaître environ un quart d’heure après l’heure dite. Je constate qu’il s’est changé par rapport à ce matin et son visage fermé et ses yeux gonflés laissent penser qu’il a effectivement hésité à venir. Si je n’avais pas passé une bonne partie de la nuit à le regarder dormir, je me demanderais probablement s’il a fermé l’œil. À son sac sur l’épaule, j’imagine qu’il n’est pas venu me dire qu’il ne m’accompagnait pas finalement mais je demande malgré tout en écrasant ma cigarette.
- Prêt à partir ?
Il hoche la tête.
- Oui... désolé du retard.
- C’est rien, dis-je en lui tendant la main pour transplaner.
Je le vois hésiter avant de la saisir et je serre doucement la sienne un instant comme pour le rassurer avant de transplaner avec lui. Nous apparaissons dans une allée déserte bordée d’arbres. À cette saison, la température est bien plus clémente dans le sud de la France qu’en Écosse et un doux soleil vient nous réchauffer. Stan se tourne vers moi, l’air intrigué.
- Où est-ce que tu m’as emmené ?
Je lui adresse un léger sourire et sans lâcher sa main, je l’entraine avec moi pour remonter le chemin.
- Il y a une villa un peu plus haut, tu vas bientôt l’apercevoir. C’est là qu’on va.
Il ne semble pas comprendre mais me suit sans résister.
- D'accord...
Comme annoncé, la villa ne tarde pas à apparaître au détour d’un virage et quelques mètres plus tard nous nous trouvons finalement devant la grille. Je lâche la main de Stan et sors de ma poche un trousseau de clefs pour ouvrir le verrou avant de le précéder à l’intérieur de la propriété. Les volets fermés indiquent que la demeure est inoccupée. Je guide Stan jusqu’à la porte principale qu’une nouvelle clef vient ouvrir et je l’invite à entrer. À l’intérieur, quelques raies de lumière filtrant à travers les volets laissent voir les meubles entièrement recouverts de draps blancs. L’ensemble est poussiéreux et il semble évident que le ménage n’a pas été fait depuis plusieurs semaines. À peine avons-nous fait quelques pas dans le hall qu’un elfe de maison vêtu d’un pan de rideaux fleuri qu’il porte drapé comme une toge apparaît devant nous dans un craquement sonore. L’air assez confus, la créature s’adresse à moi en français.
- Maître Luigi ? Je ne savais pas que vous deviez venir. Ce n’est pas l’anniversaire.
Je souris à l’elfe amusé avant de lui répondre dans la même langue.
- Je sais Robry. Je ne le savais pas non plus avant ce matin.
L’elfe semble encore plus confus et regarde autour de lui comme s’il hésitait sur ce qu’il devait faire. Il finit par demander.
- Oh… est-ce que je dois préparer la maison ?
- C’est pas la peine. On sera partis demain.
- Oh. Très bien.
Sur ces mots, l’elfe de maison disparait comme il est apparu et je me tourne à nouveau vers Stan.
- Pose ton sac, j’ai quelque chose à te montrer.
J’ai donné rendez-vous à Stan à l’entrée du quartier sorcier. Il y a un endroit où j’aimerais l’emmener pour l’aider à faire son choix en toute connaissance de cause. D’ici, on pourra transplaner directement et ça m’a semblé moins embarrassant pour lui que de passer le prendre chez lui et qu’il ait à se justifier vis-à-vis de son elfe de maison ou de son colocataire. Je commence à me demander s’il n’a pas changé d’avis lorsque je le vois finalement apparaître environ un quart d’heure après l’heure dite. Je constate qu’il s’est changé par rapport à ce matin et son visage fermé et ses yeux gonflés laissent penser qu’il a effectivement hésité à venir. Si je n’avais pas passé une bonne partie de la nuit à le regarder dormir, je me demanderais probablement s’il a fermé l’œil. À son sac sur l’épaule, j’imagine qu’il n’est pas venu me dire qu’il ne m’accompagnait pas finalement mais je demande malgré tout en écrasant ma cigarette.
- Prêt à partir ?
Il hoche la tête.
- Oui... désolé du retard.
- C’est rien, dis-je en lui tendant la main pour transplaner.
Je le vois hésiter avant de la saisir et je serre doucement la sienne un instant comme pour le rassurer avant de transplaner avec lui. Nous apparaissons dans une allée déserte bordée d’arbres. À cette saison, la température est bien plus clémente dans le sud de la France qu’en Écosse et un doux soleil vient nous réchauffer. Stan se tourne vers moi, l’air intrigué.
- Où est-ce que tu m’as emmené ?
Je lui adresse un léger sourire et sans lâcher sa main, je l’entraine avec moi pour remonter le chemin.
- Il y a une villa un peu plus haut, tu vas bientôt l’apercevoir. C’est là qu’on va.
Il ne semble pas comprendre mais me suit sans résister.
- D'accord...
Comme annoncé, la villa ne tarde pas à apparaître au détour d’un virage et quelques mètres plus tard nous nous trouvons finalement devant la grille. Je lâche la main de Stan et sors de ma poche un trousseau de clefs pour ouvrir le verrou avant de le précéder à l’intérieur de la propriété. Les volets fermés indiquent que la demeure est inoccupée. Je guide Stan jusqu’à la porte principale qu’une nouvelle clef vient ouvrir et je l’invite à entrer. À l’intérieur, quelques raies de lumière filtrant à travers les volets laissent voir les meubles entièrement recouverts de draps blancs. L’ensemble est poussiéreux et il semble évident que le ménage n’a pas été fait depuis plusieurs semaines. À peine avons-nous fait quelques pas dans le hall qu’un elfe de maison vêtu d’un pan de rideaux fleuri qu’il porte drapé comme une toge apparaît devant nous dans un craquement sonore. L’air assez confus, la créature s’adresse à moi en français.
- Maître Luigi ? Je ne savais pas que vous deviez venir. Ce n’est pas l’anniversaire.
Je souris à l’elfe amusé avant de lui répondre dans la même langue.
- Je sais Robry. Je ne le savais pas non plus avant ce matin.
L’elfe semble encore plus confus et regarde autour de lui comme s’il hésitait sur ce qu’il devait faire. Il finit par demander.
- Oh… est-ce que je dois préparer la maison ?
- C’est pas la peine. On sera partis demain.
- Oh. Très bien.
Sur ces mots, l’elfe de maison disparait comme il est apparu et je me tourne à nouveau vers Stan.
- Pose ton sac, j’ai quelque chose à te montrer.
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Lun 18 Mar 2019 - 13:00
Stanislav avait hésité à venir. Il savait qu'il commettait une erreur. Après avoir quitté la cabane du garde chasse, il avait errait un moment en forêt, enchaînant les figures et les pics de vitesse dans l'espoir un peu vain qu'un simple tour en balais suffirait à lui rendre sa tranquillité d'esprit. Il avait fini par se rendre à l'évidence et par rentrer à l'appartement ou fort heureusement il n'avait pas croisé Sim. Soit il était absent soit il commatait dans son lit pour se remettre de son vendredi soir. Le grymm s'enferma dans sa chambre, prenant une douche pour se débarrasser de l'odeur de Luigi qui ne faisait que l'embrouiller davantage et enfilant des vêtements propres. Il passa le reste du temps à réfléchir et parfois à pleurer, ignorant totalement le plateau repas que Nouky avait préparé pour lui. Tout ce qu'il préférait. Signe qu'elle se faisait du soucis.
Après bien des hésitations, Stan avait fini par attraper son sac et rejoindre Luigi sur le lieu de rendez-vous. Ne pas y aller aurait été encore pire.
Les choses s'étaient enchaînées sans qu'il comprenne vraiment comment. Ils n'étaient plus en Écosse mais dans une grande villa dont Luigi semblait posséder les clefs. Le grymm ne comprenait rien, il ne savait ce qu'il faisait là ni à qui appartenait les lieux. Il posa son sac contre l'un des meubles couvert d'un draps lorsqu'on le lui demanda. Tout était étrange ici et Stan ressentait comme une impression de malaise général qu'il ne parvenait pas encore à comprendre.
“Qu'est ce qu'on fait là Luigi. A qui appartient cette maison?”
L’italien regarda autour de lui avant de répondre.
“A moi. Elle m'appartient.”
Stan resta silencieux, regardant autour de lui. Les lieux étaient désertés depuis un certain temps malgré la présence de l'elfe de maison et il ne comprenait pas quelle était l'intérêt de laisser cette maison figée dans le temps de cette manière. Stan sentit la boule qui stagnait au fond de sa gorge grossir un peu. Il n'avait pas envie d'être la et ne sentait pas vraiment à sa place. Il suivit pourtant Luigi, sortant du bâtiment pour traverser un jardin. Il le regarda ramasser quelques fleurs sauvages se demandant ce qu'il comptait en faire mais n'osant pas poser la question. Les questions se bousculaient de plus en plus dans sa tête. Il avait besoin de comprendre ce qui était de se passer et espérait que l'italien éclaircissent la situation, mais au lieu de ça il continua d'avancer pour traverser une plantation d'arbre. Des citronniers. Stan leva la tête vers le ciel, le regardant à travers les feuilles des citronniers. C'était un endroit magnifique et il pensa un instant qu'il l'aurait certainement apprécié à sa juste valeur dans d'autres circonstances. Le voyage s’acheva enfin. Face à la mer, tout au bout du terrain, se trouvait un autre citronnier...et à son pied une pierre tombale.
Stan fixa la pierre un instant. Lisant ce qui y était gravé. Emmanuelle De Bréhant. Un nom qui lui était vaguement familier. Une famille de sang pur dont il avait dû entendre parler au détour d'une conversation...leur monde était relativement petit. De plus en plus perdu, Stan décida d'interroger Luigi. Sa voix de dit pourtant plus douce qu'il ne l’aurait cru.
“Pourquoi est-ce que tu m'amènes ici?”
C'était perturbant. Rien n'avait de sens. Il regarda l’italien s’accroupir et déposer un baiser sur les fleurs qu'il avait toujours en main avant de les déposer sur la tombe.
“Je voulais que tu la voies avant de prendre ta décision.”
Il marqua une pause et repris avant que Stan puisse lui poser plus de questions.
“C'était ma femme.”
Stan reçu la nouvelle comme un violent coup. Sa gorge et sa poitrine se serraient alors qu'une tristesse comme il n'en avait jamais connu l’envahissait. Luigi avait été marié. Il l'avait aimé, c'était évident. Luigi l'avait aimé et elle était morte. C'était cette idée qui le faisait vraiment souffrir. Il resta quelques secondes silencieux à regarder le nom sur la tombe. Emmanuelle Caravatti. L'inscription avait changé une fois le secret levé. Il avait envie de pleurer, mais il luttait de toute ses forces pour retenir les larmes ne se sentant pas suffisamment légitime pour se le permettre. Luigi je pleurait pas lui. Pourtant c'était lui qui l'avait perdu. Il finit enfin par poser la question qui lui brûlait les lèvres, la voix tremblante.
“Qu'est ce qui s'est passé?”
Luigi lui pris la main, l'incitant à s'asseoir à ses côtés et Stan remarqua pour la première fois l'alliance qu'il portait au doigt. Une partie de lui aurait préférait ne jamais savoir, mais il était également très touché que l’italien lui révèle son secret. Tout en s’asseyant en tailleur, il répondit à la question qui lui avait été posé.
“Elle était malade.”
Stan commençait à comprendre ce qu'il faisait là. Quel était le rapport entre l'histoire d’Emmanuelle et Luigi et ce qu'il lui avait confié la veille. Il garda une nouvelle fois le silence avant d'oser confirmer ce sont il se doutait déjà.
“Tu le savais quand tu l'as épousé…”
Ce n'était même pas une vraie question. Il le savait déjà. Il savait également que même plus de huit ans après, Luigi ne s'en était pas remis. Sinon pourquoi laisser la maison ainsi, cachée et sans vie. Il serra la main de l’italien avant de passer ses bras autour de ses épaules et de l'attirer contre lui.
Après bien des hésitations, Stan avait fini par attraper son sac et rejoindre Luigi sur le lieu de rendez-vous. Ne pas y aller aurait été encore pire.
Les choses s'étaient enchaînées sans qu'il comprenne vraiment comment. Ils n'étaient plus en Écosse mais dans une grande villa dont Luigi semblait posséder les clefs. Le grymm ne comprenait rien, il ne savait ce qu'il faisait là ni à qui appartenait les lieux. Il posa son sac contre l'un des meubles couvert d'un draps lorsqu'on le lui demanda. Tout était étrange ici et Stan ressentait comme une impression de malaise général qu'il ne parvenait pas encore à comprendre.
“Qu'est ce qu'on fait là Luigi. A qui appartient cette maison?”
L’italien regarda autour de lui avant de répondre.
“A moi. Elle m'appartient.”
Stan resta silencieux, regardant autour de lui. Les lieux étaient désertés depuis un certain temps malgré la présence de l'elfe de maison et il ne comprenait pas quelle était l'intérêt de laisser cette maison figée dans le temps de cette manière. Stan sentit la boule qui stagnait au fond de sa gorge grossir un peu. Il n'avait pas envie d'être la et ne sentait pas vraiment à sa place. Il suivit pourtant Luigi, sortant du bâtiment pour traverser un jardin. Il le regarda ramasser quelques fleurs sauvages se demandant ce qu'il comptait en faire mais n'osant pas poser la question. Les questions se bousculaient de plus en plus dans sa tête. Il avait besoin de comprendre ce qui était de se passer et espérait que l'italien éclaircissent la situation, mais au lieu de ça il continua d'avancer pour traverser une plantation d'arbre. Des citronniers. Stan leva la tête vers le ciel, le regardant à travers les feuilles des citronniers. C'était un endroit magnifique et il pensa un instant qu'il l'aurait certainement apprécié à sa juste valeur dans d'autres circonstances. Le voyage s’acheva enfin. Face à la mer, tout au bout du terrain, se trouvait un autre citronnier...et à son pied une pierre tombale.
Stan fixa la pierre un instant. Lisant ce qui y était gravé. Emmanuelle De Bréhant. Un nom qui lui était vaguement familier. Une famille de sang pur dont il avait dû entendre parler au détour d'une conversation...leur monde était relativement petit. De plus en plus perdu, Stan décida d'interroger Luigi. Sa voix de dit pourtant plus douce qu'il ne l’aurait cru.
“Pourquoi est-ce que tu m'amènes ici?”
C'était perturbant. Rien n'avait de sens. Il regarda l’italien s’accroupir et déposer un baiser sur les fleurs qu'il avait toujours en main avant de les déposer sur la tombe.
“Je voulais que tu la voies avant de prendre ta décision.”
Il marqua une pause et repris avant que Stan puisse lui poser plus de questions.
“C'était ma femme.”
Stan reçu la nouvelle comme un violent coup. Sa gorge et sa poitrine se serraient alors qu'une tristesse comme il n'en avait jamais connu l’envahissait. Luigi avait été marié. Il l'avait aimé, c'était évident. Luigi l'avait aimé et elle était morte. C'était cette idée qui le faisait vraiment souffrir. Il resta quelques secondes silencieux à regarder le nom sur la tombe. Emmanuelle Caravatti. L'inscription avait changé une fois le secret levé. Il avait envie de pleurer, mais il luttait de toute ses forces pour retenir les larmes ne se sentant pas suffisamment légitime pour se le permettre. Luigi je pleurait pas lui. Pourtant c'était lui qui l'avait perdu. Il finit enfin par poser la question qui lui brûlait les lèvres, la voix tremblante.
“Qu'est ce qui s'est passé?”
Luigi lui pris la main, l'incitant à s'asseoir à ses côtés et Stan remarqua pour la première fois l'alliance qu'il portait au doigt. Une partie de lui aurait préférait ne jamais savoir, mais il était également très touché que l’italien lui révèle son secret. Tout en s’asseyant en tailleur, il répondit à la question qui lui avait été posé.
“Elle était malade.”
Stan commençait à comprendre ce qu'il faisait là. Quel était le rapport entre l'histoire d’Emmanuelle et Luigi et ce qu'il lui avait confié la veille. Il garda une nouvelle fois le silence avant d'oser confirmer ce sont il se doutait déjà.
“Tu le savais quand tu l'as épousé…”
Ce n'était même pas une vraie question. Il le savait déjà. Il savait également que même plus de huit ans après, Luigi ne s'en était pas remis. Sinon pourquoi laisser la maison ainsi, cachée et sans vie. Il serra la main de l’italien avant de passer ses bras autour de ses épaules et de l'attirer contre lui.
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Lun 18 Mar 2019 - 14:54
Pendant plus de huit ans, je n’avais parlé d’Emmanuelle à personne. Et voilà que depuis que je suis de retour à Hungcalf, Stan est la deuxième personne à qui je révèle mon secret. Je sais qu’il a compris pourquoi je l’ai amené ici et peu importe à quoi ça aboutira, je suis content de l’avoir fait. Moi-même ce matin j’ignorais pourquoi exactement je lui avais proposé ce week end. J’aurais tout aussi bien pu lui raconter toute l’histoire en restant avec lui dans ma cabane à l’université. Mais à présent les choses sont un peu plus claires dans mon esprit. Je me laisse aller contre lui tandis qu’il me prend dans ses bras, posant ma tête sur son épaule.
- Je le savais oui.
Il me serre contre lui, laissant passer un moment avant de parler.
- Tu regrettes ?
M’appuyant un peu plus contre Stan, j’étends un peu mes jambes et viens poser ma main sur son bras qui m’enlace. C’est drôle, j’ai passé de nombreuses heures adossé contre ce citronnier à regarder la mer, tenant Emmanuelle dans mes bras exactement comme Stan le fait aujourd’hui. Des larmes silencieuses ont commencé à couler sur mes joues mais je n’y prête pas réellement attention. Pas plus qu’à ma voix, plus rauque que d’habitude lorsque je lui réponds.
- Pas un instant.
Je marque une pause, prenant une profonde inspiration avant de poursuivre, le regard rivé vers le large.
- Emmanuelle savait qu’elle était condamnée et elle a essayé de me pousser à partir plus d’une fois.
De ma main libre je ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de reprendre mes explications.
- Je savais que ça ne durerait pas en choisissant de rester avec elle.
Je laisse échapper un léger rire sarcastique.
- Même si pour être honnête, j’étais loin d’imaginer à quel point ce serait douloureux. Mais même en sachant ça aujourd’hui, je referais exactement le même choix sans hésiter. Les deux mois que j’ai passés avec elle en valaient la peine.
En réalité c’est précisément ce que je suis en train de faire. C’est pour cette raison que j’ai amené Stan ici. Parce que malgré toutes mes résolutions, malgré tous les mensonges que je me suis racontés durant ces dernières années, j’ai encore envie d’aimer, même si je dois en souffrir après. Et surtout, je veux que quand Stan décidera de suivre la voie qui lui a été tracée, il puisse avoir un souvenir à chérir comme je chéris celui d’Emmanuelle.
- Je le savais oui.
Il me serre contre lui, laissant passer un moment avant de parler.
- Tu regrettes ?
M’appuyant un peu plus contre Stan, j’étends un peu mes jambes et viens poser ma main sur son bras qui m’enlace. C’est drôle, j’ai passé de nombreuses heures adossé contre ce citronnier à regarder la mer, tenant Emmanuelle dans mes bras exactement comme Stan le fait aujourd’hui. Des larmes silencieuses ont commencé à couler sur mes joues mais je n’y prête pas réellement attention. Pas plus qu’à ma voix, plus rauque que d’habitude lorsque je lui réponds.
- Pas un instant.
Je marque une pause, prenant une profonde inspiration avant de poursuivre, le regard rivé vers le large.
- Emmanuelle savait qu’elle était condamnée et elle a essayé de me pousser à partir plus d’une fois.
De ma main libre je ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de reprendre mes explications.
- Je savais que ça ne durerait pas en choisissant de rester avec elle.
Je laisse échapper un léger rire sarcastique.
- Même si pour être honnête, j’étais loin d’imaginer à quel point ce serait douloureux. Mais même en sachant ça aujourd’hui, je referais exactement le même choix sans hésiter. Les deux mois que j’ai passés avec elle en valaient la peine.
En réalité c’est précisément ce que je suis en train de faire. C’est pour cette raison que j’ai amené Stan ici. Parce que malgré toutes mes résolutions, malgré tous les mensonges que je me suis racontés durant ces dernières années, j’ai encore envie d’aimer, même si je dois en souffrir après. Et surtout, je veux que quand Stan décidera de suivre la voie qui lui a été tracée, il puisse avoir un souvenir à chérir comme je chéris celui d’Emmanuelle.
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Lun 18 Mar 2019 - 20:04
Stanislav avait écouté l'histoire de Luigi avec attention. Resserrant son étreinte sans même s'en rendre compte. Chacun des mots qu'il avait prononcé tournaient en boucle dans sa tête, comme si à force de se les répéter le sens finirait par changer, deviendrait plus supportable. Pris dans ses pensés, il répéta l’une des informations données par Luigi d'une voix lointaine.
“Deux mois…”
Deux mois de bonheur contre des années de souffrance et Luigi semblait s'en satisfaire. Ça n'avait aucun sens. Et pourtant il pouvait comprendre.. Il était bien là lui...serrant l'italien dans les bras en sachant très bien que ça ne le mènerait nul part.
“L'été avant que j'entre à Hungcalf.”
Stan hoche la tête et se décida à poser l'une des questions qui le perturbait le plus.
“Pourquoi garder ça secret?”
Il ne comprenait pas ce qui avait poussé l'italien à utiliser la magie pour s'assurer que ce mariage ne serait affiché aux yeux de tous. Pourtant il réalisa aussitôt qu'il s'agissait certainement de souvenirs douloureux pour Luigi et qu'il l’avait déjà suffisamment contraint à remuer le passé. Il reprit la parole d'une voix incertaine.
“Enfin...fin...tu n'es pas obligé de m'en parlé.”
“Je ne t'aurais pas amené ici si je ne voulais pas t'en parler. C'est elle qui avait eu l'idée du fidelitas. Elle disait que c'était mieux si on ne voulait pas gâcher le peu de temps qu'on avait à supporter les ragots autour de notre relation. J'ai su après que c'était aussi pour me protéger des convoitises de sa famille vis à vis de son héritage. Au final ça m'arrangeait bien. Le secret m'a permis de garder pour moi ce que je ressentais.”
Stan hocha la tête.
“Je comprend…”
Il marqua une pause, réalisant à quel point la situation devait être dure pour Luigi...il avait envie de lui apporter du réconfort, de pouvoir soulager sa douleur, mais il s’en sentait bien incapable. S'inquiéter pour les autres, veiller sur ses proches, ça lui ressemblait...enfin un comportement dans lequel il se reconnaissait, mais il avait l’impression d’être démuni dans cette situation. Il se contenta de compatir, la voix chargée de tristesse.
“Je suis désolé que ça se soit passé comme ça…”
Il l’était...réellement.
“Tu n’as pas à être désolé. Tu n’y es pour rien.”
“Mais c’est à cause de moi que tu es obligé de revenir sur le passé.”
Stan avait répondu dans un soupir. Luigi se redressa, il lui faisait face, les yeux et les joues humides. Cette vision déchira le cœur du grymm. C’était une évidence...il aurait dû comprendre plus tôt. Le voir souffrir lui était insupportable et quelques larmes commencèrent également à rouler sur son visage alors que l’italien déposé une main sur sa joue.
“Hey! T’as rien à te reprocher. Je viens ici tous les ans. Je ne t’ai pas attendu pour ça.”
Stan resta un certain temps à le fixer, détaillant chaque parti de son visage. Même malheureux il était beau. Et lorsqu’il était radieux, le grymm avait l’impression que plus rien n’avait d’importance. Un vague sourire chargé de tristesse se dessina sur son propre visage. Il le contempla encore un peu plus. Son regard se teinta d’un certain désespoir et les larmes se firent plus nombreuses et fur et à mesure qu’il comprenait que c’était déjà trop tard. Sa voix n’était qu’un souffle.
“Tu le sais déjà n’est-ce pas...ce que je ressens pour toi…”
Evidemment qu’il le savait...Luigi avait toujours été plus clairvoyant que lui sur ce genre de chose. L'Italien caressa doucement sa joue et hocha la tête avec un léger sourire, puis il l’attira contre lui pour le serrer dans ses bras. Se laissant aller, Stan pleura quelques instants contre son épaule, suffisamment pour se libérer un peu et arrêta dès qu’il en eut la possibilité. Sans bouger, il s’adressa à Luigi.
“Excuses-moi…”
“De quoi?”
Il ne s’excusait pas pour les larmes, mais pour quelque chose de bien plus grave. Luigi partageait ses sentiments...il en avait la certitude. Sinon il ne l’aurait pas amené sur la tombe d’Emmanuelle et il ne se comporterait pas comme il le faisait. Et Stan allait aussi l'abandonner, comme elle l’avait avant lui. C’était inévitable. A cet instant précis, il se haïssait pour ça. Il ne voulait pas le faire souffrir, mais il ne voyait aucune issue à la situation. Il avait envie de de supplier Luigi de le pardonner, mais aucun mot ne réussissait à franchir ses lèvres. Il garda donc simplement le silence alors que l’homme qu’il aimait penchait la tête vers lui.
“Tu as le droit d’être triste Stan.”
Il ne pouvait pas le lui dire. Encore moins ici. C’était au dessus de ses forces. Il se redressa un peu pour faire face à l’italien. Il décida de faire la seule chose à faire. Il répondit en affichant son sourire le plus convainquant, forçant son visage à prendre une expression plus sereine. Il restait visiblement très chambouler...mais qui ne l’aurait pas été dans ces circonstances.
“Oui...je sais…”
“Tu veux retourner à l’intérieur?”
Stan haussa les épaules.
“Comme tu préfères...je veux juste être avec toi.”
Il comprenait doucement que si ça n’avait tenu qu’à lui, il avait tout intérêt à profiter du temps qui lui restait avec Luigi. Mais s’il savait qu’il était déjà bien trop attaché pour pouvoir faire marche arrière sans en souffrir pour le reste de sa vie, il devait encore définir s’il en était de même pour l’italien. Ou si en sortant de sa vie maintenant, il pourrait encore l’épargner.
“Deux mois…”
Deux mois de bonheur contre des années de souffrance et Luigi semblait s'en satisfaire. Ça n'avait aucun sens. Et pourtant il pouvait comprendre.. Il était bien là lui...serrant l'italien dans les bras en sachant très bien que ça ne le mènerait nul part.
“L'été avant que j'entre à Hungcalf.”
Stan hoche la tête et se décida à poser l'une des questions qui le perturbait le plus.
“Pourquoi garder ça secret?”
Il ne comprenait pas ce qui avait poussé l'italien à utiliser la magie pour s'assurer que ce mariage ne serait affiché aux yeux de tous. Pourtant il réalisa aussitôt qu'il s'agissait certainement de souvenirs douloureux pour Luigi et qu'il l’avait déjà suffisamment contraint à remuer le passé. Il reprit la parole d'une voix incertaine.
“Enfin...fin...tu n'es pas obligé de m'en parlé.”
“Je ne t'aurais pas amené ici si je ne voulais pas t'en parler. C'est elle qui avait eu l'idée du fidelitas. Elle disait que c'était mieux si on ne voulait pas gâcher le peu de temps qu'on avait à supporter les ragots autour de notre relation. J'ai su après que c'était aussi pour me protéger des convoitises de sa famille vis à vis de son héritage. Au final ça m'arrangeait bien. Le secret m'a permis de garder pour moi ce que je ressentais.”
Stan hocha la tête.
“Je comprend…”
Il marqua une pause, réalisant à quel point la situation devait être dure pour Luigi...il avait envie de lui apporter du réconfort, de pouvoir soulager sa douleur, mais il s’en sentait bien incapable. S'inquiéter pour les autres, veiller sur ses proches, ça lui ressemblait...enfin un comportement dans lequel il se reconnaissait, mais il avait l’impression d’être démuni dans cette situation. Il se contenta de compatir, la voix chargée de tristesse.
“Je suis désolé que ça se soit passé comme ça…”
Il l’était...réellement.
“Tu n’as pas à être désolé. Tu n’y es pour rien.”
“Mais c’est à cause de moi que tu es obligé de revenir sur le passé.”
Stan avait répondu dans un soupir. Luigi se redressa, il lui faisait face, les yeux et les joues humides. Cette vision déchira le cœur du grymm. C’était une évidence...il aurait dû comprendre plus tôt. Le voir souffrir lui était insupportable et quelques larmes commencèrent également à rouler sur son visage alors que l’italien déposé une main sur sa joue.
“Hey! T’as rien à te reprocher. Je viens ici tous les ans. Je ne t’ai pas attendu pour ça.”
Stan resta un certain temps à le fixer, détaillant chaque parti de son visage. Même malheureux il était beau. Et lorsqu’il était radieux, le grymm avait l’impression que plus rien n’avait d’importance. Un vague sourire chargé de tristesse se dessina sur son propre visage. Il le contempla encore un peu plus. Son regard se teinta d’un certain désespoir et les larmes se firent plus nombreuses et fur et à mesure qu’il comprenait que c’était déjà trop tard. Sa voix n’était qu’un souffle.
“Tu le sais déjà n’est-ce pas...ce que je ressens pour toi…”
Evidemment qu’il le savait...Luigi avait toujours été plus clairvoyant que lui sur ce genre de chose. L'Italien caressa doucement sa joue et hocha la tête avec un léger sourire, puis il l’attira contre lui pour le serrer dans ses bras. Se laissant aller, Stan pleura quelques instants contre son épaule, suffisamment pour se libérer un peu et arrêta dès qu’il en eut la possibilité. Sans bouger, il s’adressa à Luigi.
“Excuses-moi…”
“De quoi?”
Il ne s’excusait pas pour les larmes, mais pour quelque chose de bien plus grave. Luigi partageait ses sentiments...il en avait la certitude. Sinon il ne l’aurait pas amené sur la tombe d’Emmanuelle et il ne se comporterait pas comme il le faisait. Et Stan allait aussi l'abandonner, comme elle l’avait avant lui. C’était inévitable. A cet instant précis, il se haïssait pour ça. Il ne voulait pas le faire souffrir, mais il ne voyait aucune issue à la situation. Il avait envie de de supplier Luigi de le pardonner, mais aucun mot ne réussissait à franchir ses lèvres. Il garda donc simplement le silence alors que l’homme qu’il aimait penchait la tête vers lui.
“Tu as le droit d’être triste Stan.”
Il ne pouvait pas le lui dire. Encore moins ici. C’était au dessus de ses forces. Il se redressa un peu pour faire face à l’italien. Il décida de faire la seule chose à faire. Il répondit en affichant son sourire le plus convainquant, forçant son visage à prendre une expression plus sereine. Il restait visiblement très chambouler...mais qui ne l’aurait pas été dans ces circonstances.
“Oui...je sais…”
“Tu veux retourner à l’intérieur?”
Stan haussa les épaules.
“Comme tu préfères...je veux juste être avec toi.”
Il comprenait doucement que si ça n’avait tenu qu’à lui, il avait tout intérêt à profiter du temps qui lui restait avec Luigi. Mais s’il savait qu’il était déjà bien trop attaché pour pouvoir faire marche arrière sans en souffrir pour le reste de sa vie, il devait encore définir s’il en était de même pour l’italien. Ou si en sortant de sa vie maintenant, il pourrait encore l’épargner.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Lun 18 Mar 2019 - 23:06
Je finis par me remettre debout et je tends la main à Stan pour l’aider à en faire autant. Si j’avais été seul, je serais probablement resté toute la soirée voire une partie de la nuit sur la tombe d’Emmanuelle. Mais je n’ai pas amené le jeune homme ici pour qu’il partage mon deuil pour une femme qu’il n’a pas connue. Gardant sa main dans la mienne, je m’apprête à rebrousser chemin.
- Viens, je vais te montrer la maison.
Il me sourit.
- D’accord.
Je marche plus tranquillement qu’à l’aller, profitant de la douceur de l’après-midi pour apprécier cet endroit que j’ai toujours aimé. Après quelques instants à marcher en silence entre les rangées de citronniers en fleurs, je reprends la parole.
- Je suis content que tu sois venu.
Stan serre ma main dans la sienne en répondant.
- Et moi je suis heureux que tu aies partagé ça avec moi. Merci.
Je tourne la tête vers lui et lui souris.
- Tu es le deuxième à qui je parle d’Emmanuelle depuis qu’elle est partie.
Il me regarde à son tour, penchant légèrement la tête sur le côté d’un air intrigué.
- Qui est la première personne ?
Je souris en repensant à ma conversation avec Niamh. La sœur de mon meilleur ami est dure en affaire et il a au moins fallu que je lui révèle mon secret pour qu’elle accepte mon aide. Mais je crois bien que finalement c’est moi qui ai eu gain de cause. Je ne le lui ai pas dit, mais j’ai été ravi qu’elle me donne des parts dans son affaire pour compenser mon refus des intérêts. Elle ne pouvait pas me donner de meilleure excuse pour continuer à l’aider.
- Niamh Walsh, une amie. La sœur de mon meilleur ami techniquement. Je lui ai prêté de l’argent pour un projet et j’ai dû lui expliquer d’où il venait pour qu’elle l’accepte.
Il me fixe avec un air amusé.
- Techniquement ?
J’esquisse une moue faussement gênée.
- J’ai peut-être un peu couché avec elle.
Il me regarde un peu étonné.
- Oh...
Puis il détourne le regard et se renfrogne un peu avant de soupirer.
- Ok. Tu n'avais peut être pas totalement tort hier quand tu disais que j'étais jaloux.
Un sourire amusé étire mes lèvres et je lâche sa main pour passer mon bras autour de ses épaules et l’attirer vers moi.
- Hey ! Je te connaissais même pas, tu peux pas m’en vouloir !
Stan sourit brièvement.
- Je n'ai jamais dit que je t'en voulais...
Il marque une pause avant d’ajouter en même temps que son sourire s’efface.
- Si c'est la sœur de ton meilleur ami tu la connais depuis longtemps non ? Vous devez être proches...
Je hoche légèrement la tête.
- On se connait depuis Poudlard oui.
- Et qu'est-ce que c'était ce projet ?
Il semble toujours un peu contrarié et je l’observe attentivement tout en répondant.
- Elle voulait ouvrir une crèche…
Je dépasse le Grymm d’un pas rapide pour me mettre soudain face à lui, posant mes mains sur ses épaules.
- Stan… t’es si jaloux que ça ?
- Viens, je vais te montrer la maison.
Il me sourit.
- D’accord.
Je marche plus tranquillement qu’à l’aller, profitant de la douceur de l’après-midi pour apprécier cet endroit que j’ai toujours aimé. Après quelques instants à marcher en silence entre les rangées de citronniers en fleurs, je reprends la parole.
- Je suis content que tu sois venu.
Stan serre ma main dans la sienne en répondant.
- Et moi je suis heureux que tu aies partagé ça avec moi. Merci.
Je tourne la tête vers lui et lui souris.
- Tu es le deuxième à qui je parle d’Emmanuelle depuis qu’elle est partie.
Il me regarde à son tour, penchant légèrement la tête sur le côté d’un air intrigué.
- Qui est la première personne ?
Je souris en repensant à ma conversation avec Niamh. La sœur de mon meilleur ami est dure en affaire et il a au moins fallu que je lui révèle mon secret pour qu’elle accepte mon aide. Mais je crois bien que finalement c’est moi qui ai eu gain de cause. Je ne le lui ai pas dit, mais j’ai été ravi qu’elle me donne des parts dans son affaire pour compenser mon refus des intérêts. Elle ne pouvait pas me donner de meilleure excuse pour continuer à l’aider.
- Niamh Walsh, une amie. La sœur de mon meilleur ami techniquement. Je lui ai prêté de l’argent pour un projet et j’ai dû lui expliquer d’où il venait pour qu’elle l’accepte.
Il me fixe avec un air amusé.
- Techniquement ?
J’esquisse une moue faussement gênée.
- J’ai peut-être un peu couché avec elle.
Il me regarde un peu étonné.
- Oh...
Puis il détourne le regard et se renfrogne un peu avant de soupirer.
- Ok. Tu n'avais peut être pas totalement tort hier quand tu disais que j'étais jaloux.
Un sourire amusé étire mes lèvres et je lâche sa main pour passer mon bras autour de ses épaules et l’attirer vers moi.
- Hey ! Je te connaissais même pas, tu peux pas m’en vouloir !
Stan sourit brièvement.
- Je n'ai jamais dit que je t'en voulais...
Il marque une pause avant d’ajouter en même temps que son sourire s’efface.
- Si c'est la sœur de ton meilleur ami tu la connais depuis longtemps non ? Vous devez être proches...
Je hoche légèrement la tête.
- On se connait depuis Poudlard oui.
- Et qu'est-ce que c'était ce projet ?
Il semble toujours un peu contrarié et je l’observe attentivement tout en répondant.
- Elle voulait ouvrir une crèche…
Je dépasse le Grymm d’un pas rapide pour me mettre soudain face à lui, posant mes mains sur ses épaules.
- Stan… t’es si jaloux que ça ?
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mar 19 Mar 2019 - 7:42
Stanislav se trouvait ridicule. Il aurait du être heureux que Luigi est au moins une personne dont il se soit senti assez proche pour parler d'Emmanuelle. Pourtant l'idée lui était désagréable. Il se sentait en concurrence et avait la quasi certitude de perdre face à quelqu'un qui connaissait l'italien depuis si longtemps. Ce qui aurait normalement dû être une bonne nouvelle. Luigi accéléra le pas et dépassa Stan pour venir lui faire face. Sa question pris le jeune homme de court et il répondit du mieux qu'il pu devant l'air sérieux de son amant. Il affichait une mine gêné tout en fuyant le regard de l'italien.
“Je...pardon. J'ai trop l'esprit de compétition, c'est inapproprié, je le sais...”
Luigi vint poser ses mains sur les joues du grymm. Sa voix était douce.
“Stan regarde-moi”
L'intéressé s’exécuta, tournant les yeux vers l'italien. Il appréhendait un peu sa réaction et son inquiétude était très lisible. Il le fixa droit dans les yeux en parlant d'un ton toujours très doux.
“J'ai eu des aventures. Beaucoup d'aventures, je ne m'en cache pas. Mais tu n'es pas une aventure tesoro mio. D'accord ?”
Luigi avait particulièrement appuyé sur le pas dans sa phrase. Le visage de Stan se détendit, affichant brièvement un sourire sincère et heureux avant de laisser à nouveau place à la tristesse. Voilà qui confirmait belle et bien les sentiments de l'italien. Il s’approcha pour l'embrasser et Luigi lui rendit son baiser. Il s'éloigna ensuite, affichant une expression plus ouverte, presque amusé.
“Beaucoup...ça fait combien à peu près?”
“Ça dépend...juste à l”université ou tu veux compter mon tour du monde?”
Stan le regarda un instant, clignant des yeux. Il se doutait que Luigi avait eu un certain nombre de partenaires différents et à sa question, il pensait même avoir sous estimé le chiffre. Un peu sur la réserve il enchaîna tout de même.
“Comptons le tour du monde…”
“J'ai pas vraiment compté mais si tu veux vraiment savoir, je peux le faire.”
Oui. Il voulait savoir...sans vraiment comprendre pourquoi, c'était important pour lui et il était persuadé que ça allait l’obséder s'il n'avait pas de réponse. Il répondit avec sérieux.
“J'aimerais savoir...si ça ne t'ennuis pas.”
“ D'accord.”
Même si Luigi avait hoche la tête, il ne répondit rien mais reprenant sa main, il entraîna de nouveau Stan en direction de la maison, plus rapidement cette fois. Il ne comprenait pas trop, mais ça semblait devenir une habitude des derniers temps...Il se fia donc à Luigi se laissant guider à travers la citronneraie et le jardin, jusqu'à ce qu'ils aient enfin atteint leur but. Une fois dans la maison, l'Italien alla récupérer un carton à dessin dans ses affaires et sans lâcher la main de Stan il pris la direction du salon. Plus aucun meuble n'étaient couverts et le ménage avaient été fait malgré les indication donné à l'elfe. Les pensées du polonais allèrent brièvement vers Nouky...elle aurait surement fait la même chose. A la différence que rien n'avait été cassé ici. Une fois dans le salon, Stan regarde Luigi avec un air étonné.
“C'est quoi ce carton.”
L'Italien pris place sur un canapé tout en lui tendant la boîte que Stanislav saisit.
“Tu veux savoir combien j'ai eu d'aventure?”
Stan n'avait pas changé d'avis, mais il ne voyait pas vraiment le lien entre la pochette et la réponse qu'il attendait. Une perplexité grandissant se lisant sur son visage, il s'installa sur le canapé à son tour.
“Oui...mais je ne comprend pas comment un carton peut répondre à cette question.”
“Regarde.”
Luigi désigna la pochette qui contenait un certain de nombre de feuilles. Stan attrapa celle qui se trouvait sur le dessus de la pile. Il regarda brièvement les courbes du corps sans visage tracées au fusain alors qu'il comprenait rapidement de quoi il était question. Il détourna les yeux, se sentant rougir significativement. C'est très mal à l'aise qu'il s'adressa à l'italien.
“Luigi. Je voulais un chiffre...pas des dessins de nu de toutes les personnes avec lesquels tu as couché.”
Pour le grymm c'était une évidence et l'espace d'un instant il avait même soupçonné son amant d'avoir volontairement chercher à le mettre dans une position désagréable. Mais si Luigi c'était déjà amusé à confronter Stan à des choses qui le perturbaient, il doutait que ce soit le cas cette fois. Leur relation avait un peu changé et il s'agissait d'un sujet important.
“Tu préfères que je les compte moi même?”
“Je crois...mais…”
Alors que le carnation de Stan n'avait toujours pas retrouvé sa pâleur habituelle, il désigna le dessin qu'il avait regardé quelques secondes plus tôt.
“Pitié. Dis moi que ça n'est pas Charlie.”
Si Luigi avait dessiné tous ses amants, sa cousine devait se trouvait quelque part dans le tas. Si beaucoup de ses certitudes volaient en éclat ces derniers temps, il restait fermement persuadé que ni lui, ni elle n'avaient envie qu'il tombe sur ce dessin. L'Italien se contenta de secouer la tête, semblant s'amuser de la réaction de Stan. Lui souriant légèrement, il s’assura doucement de la réponse du grymm.
“ Tu es sûr que tu ne veux pas qu'on les regarde ensemble? Je te promets que tu ne verras pas Charlie.”
Stan ouvrit la bouche, prêt à réponse avec assurance qu'il n'en avait aucun envie. Mais il se ravisa avant que le moindre son ne sorte. Luigi insistait et après l'avoir regardé l'espace d'un instant, il décida de différer sa réponse le temps d'une question.
“Pourquoi est ce que tu tiens à me les montrer?”
“Parce que ce ne sont pas que mes conquêtes. Ce sont aussi mes dessins.”
Le grymm garda le silence un cours instant. L’idée ne l’enchantait pas du tout, loin de là. Mais ça semblait réellement avoir une importance aux yeux de Luigi. Il lui devait bien ça. Poussant un soupir résigné, il approcha le carton et attrapa un second dessin. Avant de le regarder, il se tourna une nouvelle fois vers l’italien. Il essaya de cacher le malaise qu’il ressentait mais sans grande efficacité.
“Rends moi service...la prochaine fois dessine plutôt un paysage en souvenir…”
“Je...pardon. J'ai trop l'esprit de compétition, c'est inapproprié, je le sais...”
Luigi vint poser ses mains sur les joues du grymm. Sa voix était douce.
“Stan regarde-moi”
L'intéressé s’exécuta, tournant les yeux vers l'italien. Il appréhendait un peu sa réaction et son inquiétude était très lisible. Il le fixa droit dans les yeux en parlant d'un ton toujours très doux.
“J'ai eu des aventures. Beaucoup d'aventures, je ne m'en cache pas. Mais tu n'es pas une aventure tesoro mio. D'accord ?”
Luigi avait particulièrement appuyé sur le pas dans sa phrase. Le visage de Stan se détendit, affichant brièvement un sourire sincère et heureux avant de laisser à nouveau place à la tristesse. Voilà qui confirmait belle et bien les sentiments de l'italien. Il s’approcha pour l'embrasser et Luigi lui rendit son baiser. Il s'éloigna ensuite, affichant une expression plus ouverte, presque amusé.
“Beaucoup...ça fait combien à peu près?”
“Ça dépend...juste à l”université ou tu veux compter mon tour du monde?”
Stan le regarda un instant, clignant des yeux. Il se doutait que Luigi avait eu un certain nombre de partenaires différents et à sa question, il pensait même avoir sous estimé le chiffre. Un peu sur la réserve il enchaîna tout de même.
“Comptons le tour du monde…”
“J'ai pas vraiment compté mais si tu veux vraiment savoir, je peux le faire.”
Oui. Il voulait savoir...sans vraiment comprendre pourquoi, c'était important pour lui et il était persuadé que ça allait l’obséder s'il n'avait pas de réponse. Il répondit avec sérieux.
“J'aimerais savoir...si ça ne t'ennuis pas.”
“ D'accord.”
Même si Luigi avait hoche la tête, il ne répondit rien mais reprenant sa main, il entraîna de nouveau Stan en direction de la maison, plus rapidement cette fois. Il ne comprenait pas trop, mais ça semblait devenir une habitude des derniers temps...Il se fia donc à Luigi se laissant guider à travers la citronneraie et le jardin, jusqu'à ce qu'ils aient enfin atteint leur but. Une fois dans la maison, l'Italien alla récupérer un carton à dessin dans ses affaires et sans lâcher la main de Stan il pris la direction du salon. Plus aucun meuble n'étaient couverts et le ménage avaient été fait malgré les indication donné à l'elfe. Les pensées du polonais allèrent brièvement vers Nouky...elle aurait surement fait la même chose. A la différence que rien n'avait été cassé ici. Une fois dans le salon, Stan regarde Luigi avec un air étonné.
“C'est quoi ce carton.”
L'Italien pris place sur un canapé tout en lui tendant la boîte que Stanislav saisit.
“Tu veux savoir combien j'ai eu d'aventure?”
Stan n'avait pas changé d'avis, mais il ne voyait pas vraiment le lien entre la pochette et la réponse qu'il attendait. Une perplexité grandissant se lisant sur son visage, il s'installa sur le canapé à son tour.
“Oui...mais je ne comprend pas comment un carton peut répondre à cette question.”
“Regarde.”
Luigi désigna la pochette qui contenait un certain de nombre de feuilles. Stan attrapa celle qui se trouvait sur le dessus de la pile. Il regarda brièvement les courbes du corps sans visage tracées au fusain alors qu'il comprenait rapidement de quoi il était question. Il détourna les yeux, se sentant rougir significativement. C'est très mal à l'aise qu'il s'adressa à l'italien.
“Luigi. Je voulais un chiffre...pas des dessins de nu de toutes les personnes avec lesquels tu as couché.”
Pour le grymm c'était une évidence et l'espace d'un instant il avait même soupçonné son amant d'avoir volontairement chercher à le mettre dans une position désagréable. Mais si Luigi c'était déjà amusé à confronter Stan à des choses qui le perturbaient, il doutait que ce soit le cas cette fois. Leur relation avait un peu changé et il s'agissait d'un sujet important.
“Tu préfères que je les compte moi même?”
“Je crois...mais…”
Alors que le carnation de Stan n'avait toujours pas retrouvé sa pâleur habituelle, il désigna le dessin qu'il avait regardé quelques secondes plus tôt.
“Pitié. Dis moi que ça n'est pas Charlie.”
Si Luigi avait dessiné tous ses amants, sa cousine devait se trouvait quelque part dans le tas. Si beaucoup de ses certitudes volaient en éclat ces derniers temps, il restait fermement persuadé que ni lui, ni elle n'avaient envie qu'il tombe sur ce dessin. L'Italien se contenta de secouer la tête, semblant s'amuser de la réaction de Stan. Lui souriant légèrement, il s’assura doucement de la réponse du grymm.
“ Tu es sûr que tu ne veux pas qu'on les regarde ensemble? Je te promets que tu ne verras pas Charlie.”
Stan ouvrit la bouche, prêt à réponse avec assurance qu'il n'en avait aucun envie. Mais il se ravisa avant que le moindre son ne sorte. Luigi insistait et après l'avoir regardé l'espace d'un instant, il décida de différer sa réponse le temps d'une question.
“Pourquoi est ce que tu tiens à me les montrer?”
“Parce que ce ne sont pas que mes conquêtes. Ce sont aussi mes dessins.”
Le grymm garda le silence un cours instant. L’idée ne l’enchantait pas du tout, loin de là. Mais ça semblait réellement avoir une importance aux yeux de Luigi. Il lui devait bien ça. Poussant un soupir résigné, il approcha le carton et attrapa un second dessin. Avant de le regarder, il se tourna une nouvelle fois vers l’italien. Il essaya de cacher le malaise qu’il ressentait mais sans grande efficacité.
“Rends moi service...la prochaine fois dessine plutôt un paysage en souvenir…”
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mar 19 Mar 2019 - 11:20
Même si Stan n’avait pas été particulièrement gêné par le dessin de lui que je lui avais montré, je me doutais un peu qu’il ne serait pas aussi à l’aise devant mes autres œuvres. Cependant je n’avais pas anticipé que ce serait à ce point. Je pensais qu’il aurait compris et saurait à quoi s’attendre quand j’ai sorti mon carton à dessins. Il semble que j’ai sous-estimé sa naïveté. Je ne peux pas m’empêcher d’être amusé par sa réaction mais je m’efforce de ne pas lui donner l’impression de me moquer de lui. Son malaise est visible alors qu’il accepte finalement de regarder mes dessins. Je lui souris doucement.
- Désolé, je ne suis pas très paysages.
Il hausse les épaules.
- Tant pis…
Je passe la main derrière lui pour venir caresser sa nuque.
- Et si c’est toi que je dessine la prochaine fois ?
Il rougit encore.
- Heu... je... mais tu m'as déjà dessiné...
- Je peux recommencer.
Sa gêne m’amuse mais le rend aussi particulièrement désirable et je me retiens de l’allonger sur le canapé pour ne pas le mettre davantage mal à l’aise. Il me regarde visiblement assez déstabilisé et met quelques instants à répondre.
- Si tu veux oui...
Je soutiens son regard sans rien dire. Il ne me facilite pas vraiment la tâche pour me contenir… je reste ainsi quelques instants, me mordant légèrement la lèvre pour m’éviter de venir dévorer les siennes. Il détourne le regard, définitivement écarlate. Fixant mon dessin plutôt que de me regarder moi, il reprend d’une voix incertaine.
- Bon... tu voulais me montrer tes dessins non ?
Je mets mes pulsions de côté et passant un bras autour de ses épaules, je me contente d’un baiser sur sa tempe.
- Oui.
Je le lâche alors pour me débarrasser de mon manteau que je n’ai pas pris le temps de retirer en entrant et tout en me penchant pour enlever mes chaussures, je commente.
- On en a pour un moment alors autant se mettre à l’aise.
Stan semble reprendre un peu contenance et hoche doucement la tête. Il m’imite et retire également ses chaussures et son manteau avant de s'asseoir en tailleur sur le canapé. Il se tourne vers moi, une expression légèrement inquiète sur le visage.
- Il y en a tant que ça ?
Je replie une de mes jambes contre moi pour pouvoir m’asseoir plus près de lui que si j’étais en tailleur moi aussi et passe mon bras autour de sa taille. J’ouvre le carton à dessin à plat sur nos genoux et la pile de parchemins qu’il contient apparaît bien plus importante que lorsqu’il était fermé et que Stan piochait simplement à l’intérieur. C’est presque sur un ton d’excuse que je réponds.
- C’est long six ans de tour du monde…
- Désolé, je ne suis pas très paysages.
Il hausse les épaules.
- Tant pis…
Je passe la main derrière lui pour venir caresser sa nuque.
- Et si c’est toi que je dessine la prochaine fois ?
Il rougit encore.
- Heu... je... mais tu m'as déjà dessiné...
- Je peux recommencer.
Sa gêne m’amuse mais le rend aussi particulièrement désirable et je me retiens de l’allonger sur le canapé pour ne pas le mettre davantage mal à l’aise. Il me regarde visiblement assez déstabilisé et met quelques instants à répondre.
- Si tu veux oui...
Je soutiens son regard sans rien dire. Il ne me facilite pas vraiment la tâche pour me contenir… je reste ainsi quelques instants, me mordant légèrement la lèvre pour m’éviter de venir dévorer les siennes. Il détourne le regard, définitivement écarlate. Fixant mon dessin plutôt que de me regarder moi, il reprend d’une voix incertaine.
- Bon... tu voulais me montrer tes dessins non ?
Je mets mes pulsions de côté et passant un bras autour de ses épaules, je me contente d’un baiser sur sa tempe.
- Oui.
Je le lâche alors pour me débarrasser de mon manteau que je n’ai pas pris le temps de retirer en entrant et tout en me penchant pour enlever mes chaussures, je commente.
- On en a pour un moment alors autant se mettre à l’aise.
Stan semble reprendre un peu contenance et hoche doucement la tête. Il m’imite et retire également ses chaussures et son manteau avant de s'asseoir en tailleur sur le canapé. Il se tourne vers moi, une expression légèrement inquiète sur le visage.
- Il y en a tant que ça ?
Je replie une de mes jambes contre moi pour pouvoir m’asseoir plus près de lui que si j’étais en tailleur moi aussi et passe mon bras autour de sa taille. J’ouvre le carton à dessin à plat sur nos genoux et la pile de parchemins qu’il contient apparaît bien plus importante que lorsqu’il était fermé et que Stan piochait simplement à l’intérieur. C’est presque sur un ton d’excuse que je réponds.
- C’est long six ans de tour du monde…
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mar 19 Mar 2019 - 13:59
Encore une fois, Stan se trouvait très mal à l’aise. Luigi avait toujours le chic pour le placer dans des situations perturbantes. L’italien vint s’installer à ses côtés, passant l’un de ses bras autour de sa taille puis il ouvrit la pochette sur leurs genoux, laissant apparaître une quantité conséquente de dessin. Oui, Stanislav avait nettement sous-estimé le nombre de ses conquêtes. Fixant un moment la pile, il se décida à réagir.
“Oui...c’est vrai. Ca fait beaucoup de dessins quand même.”
Il savait que Luigi avait de l’expérience pour ce genre de chose. C’était de notoriété publique. Mais il ne s’attendait pas vraiment à ça et ça le perturbait plus qu’il ne l’aurait imaginé. Il n’était pas jaloux...enfin si, un peu, mais ça n’était pas ce qui posait le plus problème. Ce qui inquiétait vraiment Stan, c’était le fossé qu’il y avait entre eux. Luigi avait de l’expérience et il avait connu beaucoup de partenaires. Le grymm ne pouvait se retenir de croire qu’il devait lui paraître bien maladroit et craignait qu’il finisse par se lasser de son inexpérience. Il regarda l’italien fouiller dans la pile de dessin pour en sortir la représentation d’un hippogriffe avant d’ajouter quelques précisions.
“Il n’y a pas que mes amants.”
La créature magique était magnifiquement reproduite, à moins que la neutralité de Stan ne soit biaisée par l’affection qu’il portait au dessinateur. Il contempla le croquis quelques seconde, en appréciant la qualité et bien trop heureux de pouvoir se concentrer ne serait-ce qu’un temps sur autre choses que des corps nus. Il se tourne finalement vers Luigi.
“Tu dessines depuis longtemps?”
“Depuis que je suis gosse.”
Stan lui sourit.
“Tu es vraiment très doué.”
“Merci.”
Stanislav reporta son attention sur la pile de dessin, commençant à la feuilleter un à un. Il réussissait à les considérer comme des représentations artistiques et à éviter de penser au modèle. Sa technique cessa cependant de fonctionner lorsqu’il tomba sur un dessin représentant cinq corps enlacés, deux hommes et trois femmes. Comme toujours les visages n’étaient pas visibles. Il resta plus longtemps sur ce dessin, comme s’il avait cherché à lui trouver un autre sens que celui qui sautait aux yeux. Sans résultat. Il se tourna finalement vers Luigi avec un air interrogateur mais également un peu choqué. Il savait que dans la théorie c’était possible. Mais imaginer la pratique c’était une autre histoire, surtout si Luigi faisait parti du tableau.
“Ca compte si je te dis que je n’ai fait que regarder ce jour-là?”
Stan n’en était pas sûr, mais il avait l’impression de déceler un peu de gêne sur le visage de l’italien. Il regarda de nouveau le dessin sans réussir à vraiment définir ce qu’il en pensait. Il prenait d’autant plus conscience que lui et Luigi étaient aux antipodes en matière d'expérience sexuelle.
“Je...Je ne sais pas si c’est pire ou non…”
“Désolé, ce n'était certainement pas une bonne idée de te montrer tout ça.”
Le ton de Luigi était neutre et il tendit la main pour commencer à refermer la pochette mais Stan l'en empêcha.
“Non.”
Sa voix se fit plus douce alors qu'il reprenait.
“Ça fait parti de toi...j'ai juste besoin d'un peu de temps pour m'y faire. Je ne suis pas vraiment à l'aise avec tout ça…”
Luigi interrompit son geste et regarda Stan quelques instants avant de sourire. Ce dernier lui rendit un regard un peu inquiet. Il ne voulait donner l'impression qu'il était en train de le juger. Ça n'était pas le cas.
“Tu ne m'en veux pas?
“ Non.”
Luigi avait secoué la tête et une fois rassuré, le consultation des dessins avait reprise. Stan s’attardait plus ou moins et profitait des quelques croquis d'animaux qu'il croisait pour se vider l'esprit. Il se gardait de tout commentaire et son expression restait aussi neutre que possible. Luigi vint alors chercher sa nuque et l’attirant près de lui l’embrassa. Stan ne le remarqua même pas passer un dessin de sa main libre et le fixa juste avec une certaine incompréhension.
“Je t'avais promis que tu ne verrais pas Charlie.”
“Oh...d'accord.”
Il lui sourit, reconnaissant qu'il ait tenu parole et appréciant la méthode employée.
“Merci.”
Luigi lui rendit son sourire et les dessins recommencèrent à s'enchaîner. Jusqu'à la fin de la pochette. Les derniers représentaient tous la même femme. Son visage était également représentait et Stan su immédiatement de qui il était question. Il la contempla un moment, cherchant à imaginer cette femme qui avait aimé Luigi et qu'il avait aimé en retour. Finalement, il se tourna vers lui, son regard était rempli de tendresse.
“Emmanuelle?”
Luigi hocha la tête, regardant les dessins et Stan alla prendre sa main. Il aurait voulait trouver quoi dire, mais les mots réconfortants n'était pas vraiment son fort. Sentir l'italien serrer sa main en retour et le voir lui sourire le rassura légèrement.
“Ca va?”
“Oui t'en fais pas.”
Il avait répondu en déposant un baiser sur la tempe du grymm. Stan referma le carton à dessin et le posa avec précaution contre le canapé. Il changea ensuite légèrement de position, décroisant ses jambes pour attirer Luigi dans des bras. Il ne resista pas, se laissant aller et ils restèrent ainsi quelques instants, Stan caressant régulièrement ses cheveux. Jusqu'à ce que son amant décide de changer de position, s’allongeant sur le canapé et l’invitant à faire de même. Quelques minutes passèrent et Stan décida de reprendre la parole. Il s’interrompit avant que le moindre mot ne sorte de sa bouche, comprenant que Luigi venait de s'endormir. Cette idée lui faisait chaud au coeur. Il était heureux de le voir se reposer et le contempla, veillant à ne surtout pas bouger. Il hésitait même à respirer pleinement de peur de le réveiller.[/color]
“Oui...c’est vrai. Ca fait beaucoup de dessins quand même.”
Il savait que Luigi avait de l’expérience pour ce genre de chose. C’était de notoriété publique. Mais il ne s’attendait pas vraiment à ça et ça le perturbait plus qu’il ne l’aurait imaginé. Il n’était pas jaloux...enfin si, un peu, mais ça n’était pas ce qui posait le plus problème. Ce qui inquiétait vraiment Stan, c’était le fossé qu’il y avait entre eux. Luigi avait de l’expérience et il avait connu beaucoup de partenaires. Le grymm ne pouvait se retenir de croire qu’il devait lui paraître bien maladroit et craignait qu’il finisse par se lasser de son inexpérience. Il regarda l’italien fouiller dans la pile de dessin pour en sortir la représentation d’un hippogriffe avant d’ajouter quelques précisions.
“Il n’y a pas que mes amants.”
La créature magique était magnifiquement reproduite, à moins que la neutralité de Stan ne soit biaisée par l’affection qu’il portait au dessinateur. Il contempla le croquis quelques seconde, en appréciant la qualité et bien trop heureux de pouvoir se concentrer ne serait-ce qu’un temps sur autre choses que des corps nus. Il se tourne finalement vers Luigi.
“Tu dessines depuis longtemps?”
“Depuis que je suis gosse.”
Stan lui sourit.
“Tu es vraiment très doué.”
“Merci.”
Stanislav reporta son attention sur la pile de dessin, commençant à la feuilleter un à un. Il réussissait à les considérer comme des représentations artistiques et à éviter de penser au modèle. Sa technique cessa cependant de fonctionner lorsqu’il tomba sur un dessin représentant cinq corps enlacés, deux hommes et trois femmes. Comme toujours les visages n’étaient pas visibles. Il resta plus longtemps sur ce dessin, comme s’il avait cherché à lui trouver un autre sens que celui qui sautait aux yeux. Sans résultat. Il se tourna finalement vers Luigi avec un air interrogateur mais également un peu choqué. Il savait que dans la théorie c’était possible. Mais imaginer la pratique c’était une autre histoire, surtout si Luigi faisait parti du tableau.
“Ca compte si je te dis que je n’ai fait que regarder ce jour-là?”
Stan n’en était pas sûr, mais il avait l’impression de déceler un peu de gêne sur le visage de l’italien. Il regarda de nouveau le dessin sans réussir à vraiment définir ce qu’il en pensait. Il prenait d’autant plus conscience que lui et Luigi étaient aux antipodes en matière d'expérience sexuelle.
“Je...Je ne sais pas si c’est pire ou non…”
“Désolé, ce n'était certainement pas une bonne idée de te montrer tout ça.”
Le ton de Luigi était neutre et il tendit la main pour commencer à refermer la pochette mais Stan l'en empêcha.
“Non.”
Sa voix se fit plus douce alors qu'il reprenait.
“Ça fait parti de toi...j'ai juste besoin d'un peu de temps pour m'y faire. Je ne suis pas vraiment à l'aise avec tout ça…”
Luigi interrompit son geste et regarda Stan quelques instants avant de sourire. Ce dernier lui rendit un regard un peu inquiet. Il ne voulait donner l'impression qu'il était en train de le juger. Ça n'était pas le cas.
“Tu ne m'en veux pas?
“ Non.”
Luigi avait secoué la tête et une fois rassuré, le consultation des dessins avait reprise. Stan s’attardait plus ou moins et profitait des quelques croquis d'animaux qu'il croisait pour se vider l'esprit. Il se gardait de tout commentaire et son expression restait aussi neutre que possible. Luigi vint alors chercher sa nuque et l’attirant près de lui l’embrassa. Stan ne le remarqua même pas passer un dessin de sa main libre et le fixa juste avec une certaine incompréhension.
“Je t'avais promis que tu ne verrais pas Charlie.”
“Oh...d'accord.”
Il lui sourit, reconnaissant qu'il ait tenu parole et appréciant la méthode employée.
“Merci.”
Luigi lui rendit son sourire et les dessins recommencèrent à s'enchaîner. Jusqu'à la fin de la pochette. Les derniers représentaient tous la même femme. Son visage était également représentait et Stan su immédiatement de qui il était question. Il la contempla un moment, cherchant à imaginer cette femme qui avait aimé Luigi et qu'il avait aimé en retour. Finalement, il se tourna vers lui, son regard était rempli de tendresse.
“Emmanuelle?”
Luigi hocha la tête, regardant les dessins et Stan alla prendre sa main. Il aurait voulait trouver quoi dire, mais les mots réconfortants n'était pas vraiment son fort. Sentir l'italien serrer sa main en retour et le voir lui sourire le rassura légèrement.
“Ca va?”
“Oui t'en fais pas.”
Il avait répondu en déposant un baiser sur la tempe du grymm. Stan referma le carton à dessin et le posa avec précaution contre le canapé. Il changea ensuite légèrement de position, décroisant ses jambes pour attirer Luigi dans des bras. Il ne resista pas, se laissant aller et ils restèrent ainsi quelques instants, Stan caressant régulièrement ses cheveux. Jusqu'à ce que son amant décide de changer de position, s’allongeant sur le canapé et l’invitant à faire de même. Quelques minutes passèrent et Stan décida de reprendre la parole. Il s’interrompit avant que le moindre mot ne sorte de sa bouche, comprenant que Luigi venait de s'endormir. Cette idée lui faisait chaud au coeur. Il était heureux de le voir se reposer et le contempla, veillant à ne surtout pas bouger. Il hésitait même à respirer pleinement de peur de le réveiller.[/color]
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mar 19 Mar 2019 - 17:26
Il est rare que je m’endorme spontanément sans l’aide d’une potion de sommeil. Et encore plus rare que mon sommeil soit paisible. Je ne dors pas longtemps, une demi-heure tout au plus. Mais lorsque je me réveille, je me sens bien et je reste encore quelques instants immobile les yeux fermés pour profiter du moment. Il y a bien longtemps que je ne me suis pas laissé aller à rester naturel. Même Aedan, dont je suis pourtant très proche, ignore tout ce qui peut se cacher derrière le masque de nonchalance que j’affiche habituellement. Cet air de me moquer de tout, que rien ne m’atteint vraiment… je l’ai mis de côté avec Stan pour me livrer bien plus sincèrement que je ne l’ai fait depuis longtemps. Au bout de quelques minutes, il me semble entendre que le Grymm tente de retenir son souffle et un léger sourire fait remonter les coins de mes lèvres alors que je réalise qu’il s’efforce sans doute de ne pas me réveiller. Dans la position où nous sommes il ne doit sans doute plus sentir son bras sur lequel ma tête repose et je décide de ne pas lui laisser croire plus longtemps que je dors encore. Je bouge alors un peu, tournant sur moi-même pour me mettre sur le dos et pouvoir le regarder. Il me sourit sans rien dire et je redresse un peu la tête pour venir l’embrasser. Il me rend mon baiser avant de sourire à nouveau.
- Tu t’es endormi.
Mon sourire s’élargit, amusé devant l’évidence.
- Il semblerait.
Il semble sincèrement heureux et je suis content de le voir ainsi.
- Tu aurais pu dormir plus, tu sais ?
Je jette un coup d’œil à la pendule qui trône un peu plus loin dans le salon. C’est déjà un miracle que j’aie dormi autant sans être réveillé par un mauvais rêve mais je n’en dis rien. Je ne veux pas l’inquiéter inutilement et mes insomnies font partie de ma vie depuis longtemps maintenant.
- Je ne dors jamais beaucoup.
- Pourquoi ?
J’aurais dû me douter qu’il poserait la question évidemment. Je me redresse pour m’asseoir normalement sur le canapé. Je mets quelques instants à répondre, cherchant la meilleure façon de formuler les choses.
- Il y a certains souvenirs que je ne parviens pas à effacer.
Stan se redresse à son tour et fait quelques mouvements pour dégourdir son bras que je viens de libérer tout en me regardant avec compassion. Il vient alors prendre doucement ma main pour demander.
- Tu veux en parler ?
Je réfléchis quelques instants avant de répondre. Oui, je veux en parler. Pas pour vider mon sac ou me soulager d’une quelconque manière, mais simplement parce que je veux qu’il sache. Parce que j’ai décidé de m’ouvrir à lui sans porter de masque. Je commence alors à raconter lentement, cherchant mes mots au fur et à mesure de mon récit. Parce que dire la vérité la rend d’autant plus réelle.
- Emmanuelle a choisi le jour de sa mort. Sa maladie la rendait peu à peu prisonnière de son corps. Au début elle parvenait à compenser avec la magie. C’était une sorcière douée et elle arrivait à faire beaucoup de choses qu’elle ne pouvait plus faire sans. Quand elle n’a plus été capable de tenir sa baguette, elle m’a demandé de l’aider. J’ai concocté le poison et je l’ai aidée à le boire.
- Tu t’es endormi.
Mon sourire s’élargit, amusé devant l’évidence.
- Il semblerait.
Il semble sincèrement heureux et je suis content de le voir ainsi.
- Tu aurais pu dormir plus, tu sais ?
Je jette un coup d’œil à la pendule qui trône un peu plus loin dans le salon. C’est déjà un miracle que j’aie dormi autant sans être réveillé par un mauvais rêve mais je n’en dis rien. Je ne veux pas l’inquiéter inutilement et mes insomnies font partie de ma vie depuis longtemps maintenant.
- Je ne dors jamais beaucoup.
- Pourquoi ?
J’aurais dû me douter qu’il poserait la question évidemment. Je me redresse pour m’asseoir normalement sur le canapé. Je mets quelques instants à répondre, cherchant la meilleure façon de formuler les choses.
- Il y a certains souvenirs que je ne parviens pas à effacer.
Stan se redresse à son tour et fait quelques mouvements pour dégourdir son bras que je viens de libérer tout en me regardant avec compassion. Il vient alors prendre doucement ma main pour demander.
- Tu veux en parler ?
Je réfléchis quelques instants avant de répondre. Oui, je veux en parler. Pas pour vider mon sac ou me soulager d’une quelconque manière, mais simplement parce que je veux qu’il sache. Parce que j’ai décidé de m’ouvrir à lui sans porter de masque. Je commence alors à raconter lentement, cherchant mes mots au fur et à mesure de mon récit. Parce que dire la vérité la rend d’autant plus réelle.
- Emmanuelle a choisi le jour de sa mort. Sa maladie la rendait peu à peu prisonnière de son corps. Au début elle parvenait à compenser avec la magie. C’était une sorcière douée et elle arrivait à faire beaucoup de choses qu’elle ne pouvait plus faire sans. Quand elle n’a plus été capable de tenir sa baguette, elle m’a demandé de l’aider. J’ai concocté le poison et je l’ai aidée à le boire.
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mar 19 Mar 2019 - 19:49
En entendant le récit de son amant, le sourire de Stanislav disparu pour laisser place à une expression difficilement décryptage. Un mélange de tristesse, d'horreur et peut être d'un peu d’incompréhension. Luigi avait tué Emmanuelle. Stan essayait d'intégrer la nouvelle, mais le choc était assez violent et il reste un long moment sans réaction, à le fixer simplement. Le grymm avait beau essayer, il était bien incapable d'imaginer toute la souffrance qu'il avait pu ressentir à ce moment là. Sentant Luigi bouger ses mains, Stan sortit un peu de sa torpeur. Il avait posé des avant bras sur des genoux et penché en avant il regardait ses mains en jouant distraitement avec son alliance.
Il serait sa main dans la sienne alors que la tristesse l'emportait sur l'horreur. Elle était perceptible dans sa voix.
“Luigi?”
L’italien tourna la tête vers lui. Il semblait abattu. Sentant toujours plus de tristesse monter en lui, Stan ferma les yeux et se mordit les lèvres dans l'espoir de retenir ses larmes. Quelques unes coulèrent tout de même sur ses joues.
“Tu as fait ce qu'il fallait.”
Stan en était convaincu. Son amant hocha la tête avant de reporter son regard sur ses mains. Trouver les bons mots étaient loin d’être simple et il n’était même pas sûr que cela changerait quoi que soit. Luigi avait dû donner la mort à l’amour de sa vie parce qu’elle n’était plus en mesure de le faire par elle-même. Et il devait vivre avec ça. Au bout de quelques secondes, le grymm changea de position, sans lâcher sa main pour pouvoir le prendre dans ses bras.. Il ne savait pas quoi faire d’autre pour tenter de le soulager un peu, il se sentait démuni.
“Est-ce que je peux faire quoi que ce soit?”
“Non. Non y a rien à faire.”
Alors que Stan se détestait de ne pas pouvoir apporter son soutien à Luigi, l’elfe de maison qui les avait accueilli arriva de la pièce voisine, sans sembler se rendre compte du drame qui se jouer. Il commença par ranger leurs chaussures qui traînaient par terre et Stanislav sentit que l’italien se détendait peu à peu). L’elfe revient à nouveau, cette fois pour arranger les coussins du canapé, n’hésitant à pas les pousser légèrement pour tapoter ceux qui se trouvaient dans leur dos.
“Qu’est-ce que je dois faire pour le dîner maître Luigi?”
“Rien, je cuisinerai moi-même”
“Très bien.”
L’attention de Robry sembla se porter sur le carton à dessin. Stan pouvait sentir que sa présence le perturbait mais il se contenta de pousser à l’intérieur les parchemins qui dépassaient. Il remarqua alors quelque chose sur le rideau fleuri qui lui servait de toge. Affichant un air contrarié, il alla décrocher l’un des rideaux de la fenêtre la plus proche. Le grymm constata avec joie que cette diversion avait permis à son amant de retrouver le sourire et quand l’elfe commença à se déshabiller, Luigi eut la délicate attention de lui couvrir les yeux. Une fois que l’elfe eut quitté la pièce, Stan se tourna vers le garde-chasse, se retenant de rire.
“Il est toujours comme ça?”
“Non, là il était plutôt soft.”
Il ne réussit pas à se retenir plus longtemps et partit d’un éclat de rire alors que l’italien précisait des informations qui ne faisait qu’alimenter l’image maniaque de Robry.
“J'ai dû lui interdire de toucher à mes dessins. La dernière fois qu'il l'a fait, il a voulu les trier. D'abord par date, puis il a recommencé par taille de parchemin, ensuite par genre, ensuite par nombre de traits... il y serait surement encore si je l'avais laissé faire.”
Stan réussit à se calmer pour répondre mais gardait encore une très claire envie de rire.
“C’est pour ça qu’il était aussi perturbé par le carton.”
“C’est pas sa place au pied du canapé.”
Luigi avait hochait la tête pour appuyer sa phrase et semblait lui aussi très amusé. Stan était heureux qu’il aille mieux et tournant légèrement la tête sur le côté, il continua cette conversation plus légère.
“Nous restons ce soir si j’ai bien compris?”
“Je t’ai demandé de m’accorder le wek-end mais si tu préfère rentrer à Iverness…”
Stan secoua la tête.
“Non. Ca me convient très bien.”
Il commençait à aimer cette endroit, enfin plutôt c’était le fait d’y être avec Luigi, loin de tout le reste qu’il trouvait vraiment agréable. Il recommença à rire légèrement en penser ce qui avait initié sa question.
“C’est pour Robry que ça risque d’être long.”
“Pourquoi ça?”
Stan haussa les épaules.
“Je ne suis pas très ordonné.”
Il n’avait jamais eu besoin de l’être, on avait toujours nettoyé derrière lui. Bien sûr il y avait pire, mais il laissait tout de même du désordre sur son passage. Oui...il y avait bien pire.
“Heureusement qu’il n’est jamais rentré dans la chambre de Siméon…”
Il s’agissait plus d’une remarque personnelle, mais le grymm avait parlé à voix haute.
“Siméon?”
Stan lui sourit tout en répondant naturellement.
“Mon colocataire. Et certainement mon meilleur ami…”
“Ozerov c’est ça?”
Effectivement. Un peu étonné, il leva un sourcil avant de demander plus de précision à son amant. Priant pour qu’il ne lui annonce pas qu’il faisait parti des dessins de la pochette.
“Tu le connais?”
“Je sais que j’allais pas souvent en cours, mais je suis quand même resté trois ans chez les Ethelred.”
Effectivement, mais ça signifiait pas forcément qu’ils se connaissaient. Stan ne connaissait pas tous les grymms de son année. Enfin si...il connaissait tous les sang-purs et il avait volontairement choisi d’occulter l’existence des autres. Il se contenta de hausser les épaule, un peu amusé.
“Lui non plus n’y allait pas toujours...vous auriez pu ne jamais vous croiser.”
“Je ne sais même plus si on en avait en commun. Mais je connaissais quand même un peu les gens de ma maison.”
Toujours le sourire au lèvre, Stan s’étira légèrement pour soulager son épaule qui le tirait encore un peu, il reprit d’une voix neutre.
“J’en doute...sinon il se serait peut-être souvenu de toi. Mais il n’arrivait pas vraiment à te remettre quand je lui ai parlé de toi la première fois.”
Il serait sa main dans la sienne alors que la tristesse l'emportait sur l'horreur. Elle était perceptible dans sa voix.
“Luigi?”
L’italien tourna la tête vers lui. Il semblait abattu. Sentant toujours plus de tristesse monter en lui, Stan ferma les yeux et se mordit les lèvres dans l'espoir de retenir ses larmes. Quelques unes coulèrent tout de même sur ses joues.
“Tu as fait ce qu'il fallait.”
Stan en était convaincu. Son amant hocha la tête avant de reporter son regard sur ses mains. Trouver les bons mots étaient loin d’être simple et il n’était même pas sûr que cela changerait quoi que soit. Luigi avait dû donner la mort à l’amour de sa vie parce qu’elle n’était plus en mesure de le faire par elle-même. Et il devait vivre avec ça. Au bout de quelques secondes, le grymm changea de position, sans lâcher sa main pour pouvoir le prendre dans ses bras.. Il ne savait pas quoi faire d’autre pour tenter de le soulager un peu, il se sentait démuni.
“Est-ce que je peux faire quoi que ce soit?”
“Non. Non y a rien à faire.”
Alors que Stan se détestait de ne pas pouvoir apporter son soutien à Luigi, l’elfe de maison qui les avait accueilli arriva de la pièce voisine, sans sembler se rendre compte du drame qui se jouer. Il commença par ranger leurs chaussures qui traînaient par terre et Stanislav sentit que l’italien se détendait peu à peu). L’elfe revient à nouveau, cette fois pour arranger les coussins du canapé, n’hésitant à pas les pousser légèrement pour tapoter ceux qui se trouvaient dans leur dos.
“Qu’est-ce que je dois faire pour le dîner maître Luigi?”
“Rien, je cuisinerai moi-même”
“Très bien.”
L’attention de Robry sembla se porter sur le carton à dessin. Stan pouvait sentir que sa présence le perturbait mais il se contenta de pousser à l’intérieur les parchemins qui dépassaient. Il remarqua alors quelque chose sur le rideau fleuri qui lui servait de toge. Affichant un air contrarié, il alla décrocher l’un des rideaux de la fenêtre la plus proche. Le grymm constata avec joie que cette diversion avait permis à son amant de retrouver le sourire et quand l’elfe commença à se déshabiller, Luigi eut la délicate attention de lui couvrir les yeux. Une fois que l’elfe eut quitté la pièce, Stan se tourna vers le garde-chasse, se retenant de rire.
“Il est toujours comme ça?”
“Non, là il était plutôt soft.”
Il ne réussit pas à se retenir plus longtemps et partit d’un éclat de rire alors que l’italien précisait des informations qui ne faisait qu’alimenter l’image maniaque de Robry.
“J'ai dû lui interdire de toucher à mes dessins. La dernière fois qu'il l'a fait, il a voulu les trier. D'abord par date, puis il a recommencé par taille de parchemin, ensuite par genre, ensuite par nombre de traits... il y serait surement encore si je l'avais laissé faire.”
Stan réussit à se calmer pour répondre mais gardait encore une très claire envie de rire.
“C’est pour ça qu’il était aussi perturbé par le carton.”
“C’est pas sa place au pied du canapé.”
Luigi avait hochait la tête pour appuyer sa phrase et semblait lui aussi très amusé. Stan était heureux qu’il aille mieux et tournant légèrement la tête sur le côté, il continua cette conversation plus légère.
“Nous restons ce soir si j’ai bien compris?”
“Je t’ai demandé de m’accorder le wek-end mais si tu préfère rentrer à Iverness…”
Stan secoua la tête.
“Non. Ca me convient très bien.”
Il commençait à aimer cette endroit, enfin plutôt c’était le fait d’y être avec Luigi, loin de tout le reste qu’il trouvait vraiment agréable. Il recommença à rire légèrement en penser ce qui avait initié sa question.
“C’est pour Robry que ça risque d’être long.”
“Pourquoi ça?”
Stan haussa les épaules.
“Je ne suis pas très ordonné.”
Il n’avait jamais eu besoin de l’être, on avait toujours nettoyé derrière lui. Bien sûr il y avait pire, mais il laissait tout de même du désordre sur son passage. Oui...il y avait bien pire.
“Heureusement qu’il n’est jamais rentré dans la chambre de Siméon…”
Il s’agissait plus d’une remarque personnelle, mais le grymm avait parlé à voix haute.
“Siméon?”
Stan lui sourit tout en répondant naturellement.
“Mon colocataire. Et certainement mon meilleur ami…”
“Ozerov c’est ça?”
Effectivement. Un peu étonné, il leva un sourcil avant de demander plus de précision à son amant. Priant pour qu’il ne lui annonce pas qu’il faisait parti des dessins de la pochette.
“Tu le connais?”
“Je sais que j’allais pas souvent en cours, mais je suis quand même resté trois ans chez les Ethelred.”
Effectivement, mais ça signifiait pas forcément qu’ils se connaissaient. Stan ne connaissait pas tous les grymms de son année. Enfin si...il connaissait tous les sang-purs et il avait volontairement choisi d’occulter l’existence des autres. Il se contenta de hausser les épaule, un peu amusé.
“Lui non plus n’y allait pas toujours...vous auriez pu ne jamais vous croiser.”
“Je ne sais même plus si on en avait en commun. Mais je connaissais quand même un peu les gens de ma maison.”
Toujours le sourire au lèvre, Stan s’étira légèrement pour soulager son épaule qui le tirait encore un peu, il reprit d’une voix neutre.
“J’en doute...sinon il se serait peut-être souvenu de toi. Mais il n’arrivait pas vraiment à te remettre quand je lui ai parlé de toi la première fois.”
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mar 19 Mar 2019 - 21:30
Robry a toujours eu le don de débarquer au moment le moins approprié qui soit. Pourtant je trouve qu’il a plutôt bien choisi son timing pour une fois et sa diversion me permet de penser à autre chose, allégeant considérablement l’atmosphère. La conversation dévie naturellement et de fil en aiguille, Stan en vient à me parler de son meilleur ami. Je hausse un sourcil intrigué en entendant sa dernière remarque.
- Tu lui as parlé de moi ?
- Oui… un peu.
Mon sourire s’élargit.
- Qu’est-ce que tu lui as dit ?
Il semble un peu mal à l'aise alors qu’il me répond.
- Je lui ai parlé de mon plan génial pour pousser Charlie dans tes bras...ça n'a pas exactement fonctionné comme prévu d'ailleurs.
Il marque une pause et je m’efforce de garder mon sérieux pour l’écouter poursuivre.
- Et quand je lui ai dis que j'étais sûrement homosexuel... Il a bien fallu que je lui explique comme j'étais arrivé à cette conclusion...
Le regard pétillant, je fais de mon mieux pour ne pas rire. Je viens l’entourer de mes bras pour l’attirer vers moi en commentant.
- Effectivement, ce n’est pas vraiment Charlie que j’ai dans les bras. Mais moi ça me va bien comme plan.
Il me sourit un instant avant d’afficher une expression préoccupée. Je retrouve mon sérieux pour demander.
- Quelque chose ne va pas ?
Il soupire et s'éloigne un peu.
- J'avais déjà pris ma décision avant de venir... mais maintenant... je ne sais plus vraiment.
Il attend un bref instant et évite mon regard quand il reprend.
- Si jamais je décide que ça en vaut la peine... je ne veux pas que ça se sache...
Je sais que la situation est difficile pour lui. Quand j’avais choisi de rester auprès d’Emmanuelle à l’époque, je savais que je serai le seul à en souffrir. Les choses sont différentes pour Stan. Je sais qu’il craint de décevoir sa famille et que son propre bien-être n’est pas le seul à peser dans la balance à ses yeux. Je me lève finalement du canapé pour venir m’accroupir devant lui, posant mes mains sur ses genoux. Penchant la tête, je cherche son regard par en dessous pour lui répondre d’un ton doux.
- Quelle que soit ta décision je la respecterai et je serai là pour toi. Et si tu veux que notre histoire, peu importe le temps qu’elle durera, reste secrète, alors je ne dirai rien.
- Tu lui as parlé de moi ?
- Oui… un peu.
Mon sourire s’élargit.
- Qu’est-ce que tu lui as dit ?
Il semble un peu mal à l'aise alors qu’il me répond.
- Je lui ai parlé de mon plan génial pour pousser Charlie dans tes bras...ça n'a pas exactement fonctionné comme prévu d'ailleurs.
Il marque une pause et je m’efforce de garder mon sérieux pour l’écouter poursuivre.
- Et quand je lui ai dis que j'étais sûrement homosexuel... Il a bien fallu que je lui explique comme j'étais arrivé à cette conclusion...
Le regard pétillant, je fais de mon mieux pour ne pas rire. Je viens l’entourer de mes bras pour l’attirer vers moi en commentant.
- Effectivement, ce n’est pas vraiment Charlie que j’ai dans les bras. Mais moi ça me va bien comme plan.
Il me sourit un instant avant d’afficher une expression préoccupée. Je retrouve mon sérieux pour demander.
- Quelque chose ne va pas ?
Il soupire et s'éloigne un peu.
- J'avais déjà pris ma décision avant de venir... mais maintenant... je ne sais plus vraiment.
Il attend un bref instant et évite mon regard quand il reprend.
- Si jamais je décide que ça en vaut la peine... je ne veux pas que ça se sache...
Je sais que la situation est difficile pour lui. Quand j’avais choisi de rester auprès d’Emmanuelle à l’époque, je savais que je serai le seul à en souffrir. Les choses sont différentes pour Stan. Je sais qu’il craint de décevoir sa famille et que son propre bien-être n’est pas le seul à peser dans la balance à ses yeux. Je me lève finalement du canapé pour venir m’accroupir devant lui, posant mes mains sur ses genoux. Penchant la tête, je cherche son regard par en dessous pour lui répondre d’un ton doux.
- Quelle que soit ta décision je la respecterai et je serai là pour toi. Et si tu veux que notre histoire, peu importe le temps qu’elle durera, reste secrète, alors je ne dirai rien.
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mer 20 Mar 2019 - 7:27
Stanislav ressentit un certain soulagement en entendant la réponse de Luigi. Il vint attraper ses mains, enchevêtrant leurs doigts et lui sourit légèrement, avec reconnaissance. En réalité, il était terrifié à l'idée que ses parents découvrent ce qu'il y avait entre l'italien et lui. Qu'il soit gay c'était une chose...Ils seraient peut-être un peu sous le choc, mais ils accepteraient. Par contre, que leur fils unique entretienne une relation avec un homme pendant qu'ils lui cherchaient une épouse correcte, ça il n'y avait aucune chance que ça passe.
“Merci. C'est vraiment important pour moi.”
N'en parler à personne, ça risquait également d'être dur pour lui. Mais il ne pouvait pas prendre le risque qu’Irina tombe sur une information compromettante en fouillant l'esprit d'un de ses amis. C'était déjà arrivé.
Luigi serra doucement ses mains avant de se redresser.
“Allez viens. On ferait mieux d'aller squatter la cuisine avant que Robry oublie que je lui ai dit de ne pas s'occuper du dîner.”
Stan rit doucement, amusé par la remarque et se releva, ne lâchant toutefois que l'une des mains de Luigi.
“Je te suis. Tu as une idée en tête pour le repas de ce soir?”
“Aucune pour l'instant. Tu as envie de quelque chose en particulier?”
Stan réfléchit un instant. Il considérait qu'ils avaient tous les deux besoins de réconfort et il savait quel type de cuisine pourrait les aider. Souriant il questionna l'italien.
“Tu connais des plats polonais”
“Là non comme ça mais tu peux me guider.”
Stan réfléchit un moment avant de répondre, cherchant une recette qu'il connaissait suffisamment pour apporter les informations nécessaires à Luigi et être sûr de manger quelque chose ce soir. Il y avait pleins de choses qui le tentait, mais un plat en particulier retint son attention.
“Et bien...les pierogis ça me semble faisable. J'ai suffisamment regardé les elfes de maison les faire quand j'étais chez Babcia.”
C'était l'un de ses plats favoris lorsqu'il était enfants. Lorsqu'il allait chez sa grand-mère, il n'avait jamais la patience d'attendre qu'ils soient servi. Il restait simplement dans la cuisine et se servait aussitôt les raviolis cuits, quitte à se brûler. Il donna quelques explications pour Luigi.
“C'est une sorte de raviole fourrée à...ce que tu veux en fait. Même si c'est généralement des champignons ou de la viande...ou de la purée. Ou de la choucroute.”
Ce n'était pas un plat très diététique. Comme l’ensemble de la cuisine polonaise d’ailleurs. Stan suivit Luigi dans la cuisine et le regarda remonter ses manches après avoir lâché sa main.
“Parfait. Dis moi ce qu'il faut.”
Stan prit le temps de réfléchir une seconde, faisant remonter des souvenirs un peu anciens.
“De la farine, de l'eau et du sel pour la pâte. Ah oui. Un oeuf aussi. Et pour la farce...tout dépend de ce qui te tente le plus…”
Luigi sortait les éléments de cuisine et des ingrédients tout en répondant.
“Partons sur du classique.”
“Alors ce sera fourré à la purée. Donc il nous faut des pommes de terre, du fromage blanc égoutté et des oignons frits...pour le reste c'est plus pour assaisonner...donc je te laisse gérer…”
Une fois le nécessaire sorti, l’italien se tourna vers Stan.
“Je commence par la pâte j'imagine.”
Stan hocha la tête.
“Par contre pour les quantités, je ne peux pas vraiment te dire.”
“Dis-moi comment elle est censée être et je me débrouillerai.”
“Assez élastique. Il faut pouvoir en faire des petits chausson rempli de farce. Et ça se fait cuire dans de l'eau bouillante…”
Luigi sourit, semblant confiant. Stan ne l'était pas autant, mais il n'y avait que peu d'enjeu. Dans le pire des cas ce serait un plat raté. Luigi n'y serait pas pour graver chose, mais sans les bonnes indications ce serait plus compliqué et Stanislas n'était pas certain de pouvoir les lui fournir.
“Je devrais maîtriser.”
Malgré ses doutes, le grymm lui sourit en retour.
“J'en mangeais tout le temps quand j'étais petit. Enfin...chaque fois que j'en avais le droit…”
Il ne savait pas trop pourquoi il lui disait ça, mais partager ce souvenir avec Luigi lui faisait plaisir.
“J'ai pas intérêt à me rater alors. Je voudrais pas gâcher tes souvenirs d'enfance.”
Stan rit sincèrement. Il se sentait bien en compagnie de l'italien...les choses lui semblaient tellement naturelles.
“ Vu que je suis censé être celui qui connaît la recette, je prend l'entière responsabilité en cas d'échec. Ça te convient?”
“Marché conclu.”
Luigi sortit sa baguette pour commencer à cuisiner alors que Stan de rapprochait pour le regarder faire. Il travailla la pâte quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle ait la bonne consistance.
“Quelle épaisseur pour la pâte?”
Stan opposa son pouce et son index en laissant quelques millimètres entre les deux. Il tendit légèrement son bras vers Luigi.
“Environ comme ça…”
“Ok.”
Pendant qu'il terminait, Robry entra dans la cuisine et commença à ranger ce que Luigi n'utilisait pas.
L’italien s'interrompit et l'interpella amusé.
“Robry, laisse-moi terminer avant de tout ranger !”
L'elfe regarda Luigi et reposa sur le plan de travail les pommes de terre qu'il avait prises. Stan pu constater qu'il les avait tout de même classé par taille, ce qui lui arracha un sourire.
“Oh pardon maître Luigi.”
Le jeune homme lança un regard amusé à son amant mais n’ajouta rien de plus. La recette reprit.
“Je t'écoute pour la farce.”
“ Il faut faire cuire les pomme des terres pour faire la purée et frire les oignons…”
Luigi s'exécuta mais le grymm le voyait surveiller Robry du coin de l’œil, craignant sûrement qu'il ne recommence à ranger ce dont ils avaient encore besoin. Voulant participer, Stan s'approcha du fromage frais et désigna un récipient à Luigi.
“Je peux prendre ça pour émietter le fromage?”
“Vas-y”
Il s’attela donc à sa tâche, avec une maladresse certaine. Luigi le regardait en souriant et conscient d'être un peu ridicule, il prit les devants, affichant une moue amusée.
“ Je t'ai prévenu que la cuisine n'était pas mon fort…”
Luigi haussa les épaules.
“Ça ajoutera simplement à te responsabilité en cas d'échec.”
Stan se mit à rire de nouveau. Ses yeux pétillaient et malgré tout ce qui s'était passé ces derniers heures, malgré la terreur sourde et profonde qui s’emparait de lui chaque fois qu'il pensait à l'avenir, il n'arrivait pas à se souvenir la dernière fois qu'il s'était senti aussi bien.
“Très bien ça me va.”
Luigi termina la farce et commença à confectionner les pierogis. Stan le regardait faire avec le sourire.
“Je ne sais pas si ça sera bon, mais déjà c'est ressemblant.”
“Fais attention. Tu vas rendre Nouky définitivement jalouse si ça continue.”
“Elle fait les meilleurs pierogis que je connaisse, il n'y a aucune chance qu'elle se sente en danger sur ce plat…”
“Dans ce cas pas de danger.”
Par contre, elle n'aurait sûrement pas apprécié de savoir que Stan dînait avec les pierogis de Luigi alors qu'il avait à peine picoré les siens au déjeuner. Il se garderait donc bien de le lui dire.
Une fois la recette achevée, l'Italien servi les assiettes dans la salle à manger. Le grymm goûta une première bouchée et regarda Luigi faire de même avant de s'exprimer.
“Le goût est le bon...alors? Qu'est ce que tu en penses?”
“Merci. C'est vraiment important pour moi.”
N'en parler à personne, ça risquait également d'être dur pour lui. Mais il ne pouvait pas prendre le risque qu’Irina tombe sur une information compromettante en fouillant l'esprit d'un de ses amis. C'était déjà arrivé.
Luigi serra doucement ses mains avant de se redresser.
“Allez viens. On ferait mieux d'aller squatter la cuisine avant que Robry oublie que je lui ai dit de ne pas s'occuper du dîner.”
Stan rit doucement, amusé par la remarque et se releva, ne lâchant toutefois que l'une des mains de Luigi.
“Je te suis. Tu as une idée en tête pour le repas de ce soir?”
“Aucune pour l'instant. Tu as envie de quelque chose en particulier?”
Stan réfléchit un instant. Il considérait qu'ils avaient tous les deux besoins de réconfort et il savait quel type de cuisine pourrait les aider. Souriant il questionna l'italien.
“Tu connais des plats polonais”
“Là non comme ça mais tu peux me guider.”
Stan réfléchit un moment avant de répondre, cherchant une recette qu'il connaissait suffisamment pour apporter les informations nécessaires à Luigi et être sûr de manger quelque chose ce soir. Il y avait pleins de choses qui le tentait, mais un plat en particulier retint son attention.
“Et bien...les pierogis ça me semble faisable. J'ai suffisamment regardé les elfes de maison les faire quand j'étais chez Babcia.”
C'était l'un de ses plats favoris lorsqu'il était enfants. Lorsqu'il allait chez sa grand-mère, il n'avait jamais la patience d'attendre qu'ils soient servi. Il restait simplement dans la cuisine et se servait aussitôt les raviolis cuits, quitte à se brûler. Il donna quelques explications pour Luigi.
“C'est une sorte de raviole fourrée à...ce que tu veux en fait. Même si c'est généralement des champignons ou de la viande...ou de la purée. Ou de la choucroute.”
Ce n'était pas un plat très diététique. Comme l’ensemble de la cuisine polonaise d’ailleurs. Stan suivit Luigi dans la cuisine et le regarda remonter ses manches après avoir lâché sa main.
“Parfait. Dis moi ce qu'il faut.”
Stan prit le temps de réfléchir une seconde, faisant remonter des souvenirs un peu anciens.
“De la farine, de l'eau et du sel pour la pâte. Ah oui. Un oeuf aussi. Et pour la farce...tout dépend de ce qui te tente le plus…”
Luigi sortait les éléments de cuisine et des ingrédients tout en répondant.
“Partons sur du classique.”
“Alors ce sera fourré à la purée. Donc il nous faut des pommes de terre, du fromage blanc égoutté et des oignons frits...pour le reste c'est plus pour assaisonner...donc je te laisse gérer…”
Une fois le nécessaire sorti, l’italien se tourna vers Stan.
“Je commence par la pâte j'imagine.”
Stan hocha la tête.
“Par contre pour les quantités, je ne peux pas vraiment te dire.”
“Dis-moi comment elle est censée être et je me débrouillerai.”
“Assez élastique. Il faut pouvoir en faire des petits chausson rempli de farce. Et ça se fait cuire dans de l'eau bouillante…”
Luigi sourit, semblant confiant. Stan ne l'était pas autant, mais il n'y avait que peu d'enjeu. Dans le pire des cas ce serait un plat raté. Luigi n'y serait pas pour graver chose, mais sans les bonnes indications ce serait plus compliqué et Stanislas n'était pas certain de pouvoir les lui fournir.
“Je devrais maîtriser.”
Malgré ses doutes, le grymm lui sourit en retour.
“J'en mangeais tout le temps quand j'étais petit. Enfin...chaque fois que j'en avais le droit…”
Il ne savait pas trop pourquoi il lui disait ça, mais partager ce souvenir avec Luigi lui faisait plaisir.
“J'ai pas intérêt à me rater alors. Je voudrais pas gâcher tes souvenirs d'enfance.”
Stan rit sincèrement. Il se sentait bien en compagnie de l'italien...les choses lui semblaient tellement naturelles.
“ Vu que je suis censé être celui qui connaît la recette, je prend l'entière responsabilité en cas d'échec. Ça te convient?”
“Marché conclu.”
Luigi sortit sa baguette pour commencer à cuisiner alors que Stan de rapprochait pour le regarder faire. Il travailla la pâte quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle ait la bonne consistance.
“Quelle épaisseur pour la pâte?”
Stan opposa son pouce et son index en laissant quelques millimètres entre les deux. Il tendit légèrement son bras vers Luigi.
“Environ comme ça…”
“Ok.”
Pendant qu'il terminait, Robry entra dans la cuisine et commença à ranger ce que Luigi n'utilisait pas.
L’italien s'interrompit et l'interpella amusé.
“Robry, laisse-moi terminer avant de tout ranger !”
L'elfe regarda Luigi et reposa sur le plan de travail les pommes de terre qu'il avait prises. Stan pu constater qu'il les avait tout de même classé par taille, ce qui lui arracha un sourire.
“Oh pardon maître Luigi.”
Le jeune homme lança un regard amusé à son amant mais n’ajouta rien de plus. La recette reprit.
“Je t'écoute pour la farce.”
“ Il faut faire cuire les pomme des terres pour faire la purée et frire les oignons…”
Luigi s'exécuta mais le grymm le voyait surveiller Robry du coin de l’œil, craignant sûrement qu'il ne recommence à ranger ce dont ils avaient encore besoin. Voulant participer, Stan s'approcha du fromage frais et désigna un récipient à Luigi.
“Je peux prendre ça pour émietter le fromage?”
“Vas-y”
Il s’attela donc à sa tâche, avec une maladresse certaine. Luigi le regardait en souriant et conscient d'être un peu ridicule, il prit les devants, affichant une moue amusée.
“ Je t'ai prévenu que la cuisine n'était pas mon fort…”
Luigi haussa les épaules.
“Ça ajoutera simplement à te responsabilité en cas d'échec.”
Stan se mit à rire de nouveau. Ses yeux pétillaient et malgré tout ce qui s'était passé ces derniers heures, malgré la terreur sourde et profonde qui s’emparait de lui chaque fois qu'il pensait à l'avenir, il n'arrivait pas à se souvenir la dernière fois qu'il s'était senti aussi bien.
“Très bien ça me va.”
Luigi termina la farce et commença à confectionner les pierogis. Stan le regardait faire avec le sourire.
“Je ne sais pas si ça sera bon, mais déjà c'est ressemblant.”
“Fais attention. Tu vas rendre Nouky définitivement jalouse si ça continue.”
“Elle fait les meilleurs pierogis que je connaisse, il n'y a aucune chance qu'elle se sente en danger sur ce plat…”
“Dans ce cas pas de danger.”
Par contre, elle n'aurait sûrement pas apprécié de savoir que Stan dînait avec les pierogis de Luigi alors qu'il avait à peine picoré les siens au déjeuner. Il se garderait donc bien de le lui dire.
Une fois la recette achevée, l'Italien servi les assiettes dans la salle à manger. Le grymm goûta une première bouchée et regarda Luigi faire de même avant de s'exprimer.
“Le goût est le bon...alors? Qu'est ce que tu en penses?”
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mer 20 Mar 2019 - 17:08
Suivant les indications de Stan, je parviens à un résultat plutôt satisfaisant. Je ne suis pas un spécialiste de la cuisine polonaise, mais les pierogis que je viens de cuisiner ressemblent plutôt au type de plats que j’ai pu goûter lors de mes excursions en Europe de l’est. Mon amant vient me le confirmer après avoir goûté avant de me demander mon avis.
- Ce n’est pas mauvais. Mais c’est toi l’expert.
- Ça ne vaut pas ceux de Nouky mais c'est nettement mieux que ce que j'espérais.
Je lui souris.
- Je lui demanderai sa recette à l’occasion.
Il me sourit en retour.
- À tes risques et périls…
Je ne peux m’empêcher d’imaginer la petite elfe de maison gardant jalousement sa recette et je laisse échapper un léger rire.
- Tu penses qu’elle le prendrait mal ? Je sais me montrer flatteur tu sais.
- Oui....j'avais remarqué, répond-il en faisant une sorte de moue amusée. Mais Nouky est têtue, ça ne va pas être aussi simple de l'amadouer.
Mon sourire s’élargit.
- Ne me lance pas ce genre de défi.
Visiblement il a au contraire décidé de me défier car il me jette un regard provocateur.
- Tu te surestimes…
Je hausse les sourcils. Impossible que je me défile après ça. D’une manière ou d’une autre je convaincrai Nouky de me donner sa recette des pierogis.
- Pari tenu !
Stan rit quelques secondes avant de répondre.
- Comme tu voudras ! Mais il nous faut un enjeu... alors, qu'est ce que je gagnerai quand tu auras perdu ?
- Qu’est-ce que tu proposes ?
Il réfléchit un cours instant.
- Je veux le dessin que tu as fais de moi. Et toi ? Qu'est-ce tu voudrais gagner ?
Je ne montre aucune réaction particulière alors qu’il énonce sa condition. Lui offrir ce dessin ne me pose aucun problème. En réalité je comptais déjà le lui donner lorsque je le lui ai montré hier soir. Je n’ai simplement pas eu l’occasion de lui dire de le garder. Je m’accorde un instant de réflexion à mon tour avant de décider de rester dans la thématique.
- Je veux que tu poses à nouveau pour moi. Nu, évidemment. Et pas dans ton sommeil.
- Ce n’est pas mauvais. Mais c’est toi l’expert.
- Ça ne vaut pas ceux de Nouky mais c'est nettement mieux que ce que j'espérais.
Je lui souris.
- Je lui demanderai sa recette à l’occasion.
Il me sourit en retour.
- À tes risques et périls…
Je ne peux m’empêcher d’imaginer la petite elfe de maison gardant jalousement sa recette et je laisse échapper un léger rire.
- Tu penses qu’elle le prendrait mal ? Je sais me montrer flatteur tu sais.
- Oui....j'avais remarqué, répond-il en faisant une sorte de moue amusée. Mais Nouky est têtue, ça ne va pas être aussi simple de l'amadouer.
Mon sourire s’élargit.
- Ne me lance pas ce genre de défi.
Visiblement il a au contraire décidé de me défier car il me jette un regard provocateur.
- Tu te surestimes…
Je hausse les sourcils. Impossible que je me défile après ça. D’une manière ou d’une autre je convaincrai Nouky de me donner sa recette des pierogis.
- Pari tenu !
Stan rit quelques secondes avant de répondre.
- Comme tu voudras ! Mais il nous faut un enjeu... alors, qu'est ce que je gagnerai quand tu auras perdu ?
- Qu’est-ce que tu proposes ?
Il réfléchit un cours instant.
- Je veux le dessin que tu as fais de moi. Et toi ? Qu'est-ce tu voudrais gagner ?
Je ne montre aucune réaction particulière alors qu’il énonce sa condition. Lui offrir ce dessin ne me pose aucun problème. En réalité je comptais déjà le lui donner lorsque je le lui ai montré hier soir. Je n’ai simplement pas eu l’occasion de lui dire de le garder. Je m’accorde un instant de réflexion à mon tour avant de décider de rester dans la thématique.
- Je veux que tu poses à nouveau pour moi. Nu, évidemment. Et pas dans ton sommeil.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mer 20 Mar 2019 - 20:30
Pris dans le jeu de la compétition Stan avait oublié l'espace d'un moment à qui il avait à faire. Pourtant il aurait dû voir venir que la demande de Luigi le mettrait sûrement mal à l'aise. Il regarda l'italien dans une expression figée tout en rougissant peu à peu.
“Tu...heu…”
Il réussit à se reprendre un peu, baissant les yeux sur son assiette. Sa voix manquait un peu d’assurance.
“Bon...oui. De toute façon tu ne gagneras pas donc ce n'est pas vraiment un problème.”
En tout il l'espérait car poser nu devant Luigi pour qu'il puisse le dessiner ne disait vraiment rien à Stan. Un dessin de lui c'était déjà bien assez de toute façon. L'italien rajoutez quelques conditions au pari.
“Évidemment tu n'as pas le droit d'interdire à Nouky de me donner sa recette. Ce serait de la triche et le pari serait nul. Et tu ne peux pas non plus demander à ton colocataire ou qui que ce soit d'autre de le faire à ta place.”
De toute façon Nouky n’écoutait pas vraiment Simeon...et s'il était informé qu'un pari était en cours, il ferait sûrement le nécessaire pour faire perdre Stan. En tout cas le grymm l'en pensait capable. Il décida d'ajouter également quelques règles après un court instant de réflexion. Il reprit avec sérieux
“Très bien, mais tu n'as pas le droit de lui laisser croire que tu demande de ma part ou pour moi. Et tu as un temps limité pour la convaincre. Je te donne un mois et demi.”
Le sourire aux lèvres Luigi tendit une main au dessus de la table et Stan la serra pour conclure leur marché. Une expression arrogante sur le visage et sans lâcher sa main, il décida de continuer à provoquer l'italien, se doutant qu'il risquait de le regretter.
“J'espère que tu es bon perdant.”
Il fanfaronnait mais en réalité il était loin d'être certain de gagner leur pari et il le savait. Luigi savait s'y prendre avec les gens. En tout cas, il semblait sûr de lui, continuant à manger le regard un peu mystérieux tout en esquissant un sourire.
“On verra ça.”
Les yeux plissés et souriant, Stan passa sa langue sur des lèvres tout en secouant la tête.
“Zarozumialec…”
Luigi accueilli le commentaire avec amusement.
“Je te retourne le compliment.”
Stan parut étonné l'espace d'un instant puis repris avec le sourire. Il continuait son repas.
“J'espère que ton accent polonais est meilleur que le mien en italien…”
Luigi se mit à rire.
“Probablement pas. Je suis plus à l'aise avec les langues latines.”
Drôle d'idée. Surjouant légèrement une moue douloureuse, Stan secouant doucement la tête avant de lancer un regard faussement désolé à l'italien.
“Moi pas…”
Lui qui affichait d'ordinaire un masque froid même en compagnie de ses proches, il s'étonnait d'être aussi expressif lorsqu'il était avec Luigi.
“ Je t'apprendrai si tu veux.”
“ Ça me va.”
Stan lui souriait, heureux de passer ce moment avec lui.
“Tu as envie de faire quelque chose de particulier après manger?”
Non...il n'avait rien de spécial en tête. Mais il avait des choses à faire. Entre le club de duel et des différentes options, son emploi du temps était assez chargé la semaine et il travaillait plus particulièrement les week-end. Il avait de l'avance mais ne pouvait pas non plus se permettre de se reposer sur des lauriers s'il souhaitait conserver les notes qu'il visé. Il avait déjà été suffisamment déraisonnable en quelques heures. Mais en même temps, il ne savait pas trop comment tourner les choses par rapport à Luigi. Il peut la parole sur le ton de l'excuse.
“Techniquement je devrais travailler certains de mes cours.”
“Tu les a pris avec toi?”
Stan hoche la tête.
“Oui...ça ne t'ennuis pas?”
Il entendait Simenon lui répéter qu'il ne savait s'amuser et espérer que Luigi ne le prendrait pas mal. Après tout, de ce qu'il avait compris, l'italien ne s'était pas vraiment investit dans ses propres études. Pourtant il secoua la tête en souriant.
“Pas du tout. Vas pour une soirée studieuse.”
Stan le regarda avec reconnaissance lui rendant son sourire.
“Je ne devrais pas en avoir pour toute la soirée. J'ai juste quelques petites choses à revoir en sciences politiques. Ça ira vite.”
Ça n'était pas l'exacte vérité. Il avait également amené une partie de ses cours de botanique, dragonologie et étude des moldus. Mais il n'y avait aucune urgence pour ces matières et Stan préférait profiter de la compagnie de Luigi tant qu'ils étaient d’Iverness et qu'il n'avait pas encore de décision à prendre.
“Tu...heu…”
Il réussit à se reprendre un peu, baissant les yeux sur son assiette. Sa voix manquait un peu d’assurance.
“Bon...oui. De toute façon tu ne gagneras pas donc ce n'est pas vraiment un problème.”
En tout il l'espérait car poser nu devant Luigi pour qu'il puisse le dessiner ne disait vraiment rien à Stan. Un dessin de lui c'était déjà bien assez de toute façon. L'italien rajoutez quelques conditions au pari.
“Évidemment tu n'as pas le droit d'interdire à Nouky de me donner sa recette. Ce serait de la triche et le pari serait nul. Et tu ne peux pas non plus demander à ton colocataire ou qui que ce soit d'autre de le faire à ta place.”
De toute façon Nouky n’écoutait pas vraiment Simeon...et s'il était informé qu'un pari était en cours, il ferait sûrement le nécessaire pour faire perdre Stan. En tout cas le grymm l'en pensait capable. Il décida d'ajouter également quelques règles après un court instant de réflexion. Il reprit avec sérieux
“Très bien, mais tu n'as pas le droit de lui laisser croire que tu demande de ma part ou pour moi. Et tu as un temps limité pour la convaincre. Je te donne un mois et demi.”
Le sourire aux lèvres Luigi tendit une main au dessus de la table et Stan la serra pour conclure leur marché. Une expression arrogante sur le visage et sans lâcher sa main, il décida de continuer à provoquer l'italien, se doutant qu'il risquait de le regretter.
“J'espère que tu es bon perdant.”
Il fanfaronnait mais en réalité il était loin d'être certain de gagner leur pari et il le savait. Luigi savait s'y prendre avec les gens. En tout cas, il semblait sûr de lui, continuant à manger le regard un peu mystérieux tout en esquissant un sourire.
“On verra ça.”
Les yeux plissés et souriant, Stan passa sa langue sur des lèvres tout en secouant la tête.
“Zarozumialec…”
Luigi accueilli le commentaire avec amusement.
“Je te retourne le compliment.”
Stan parut étonné l'espace d'un instant puis repris avec le sourire. Il continuait son repas.
“J'espère que ton accent polonais est meilleur que le mien en italien…”
Luigi se mit à rire.
“Probablement pas. Je suis plus à l'aise avec les langues latines.”
Drôle d'idée. Surjouant légèrement une moue douloureuse, Stan secouant doucement la tête avant de lancer un regard faussement désolé à l'italien.
“Moi pas…”
Lui qui affichait d'ordinaire un masque froid même en compagnie de ses proches, il s'étonnait d'être aussi expressif lorsqu'il était avec Luigi.
“ Je t'apprendrai si tu veux.”
“ Ça me va.”
Stan lui souriait, heureux de passer ce moment avec lui.
“Tu as envie de faire quelque chose de particulier après manger?”
Non...il n'avait rien de spécial en tête. Mais il avait des choses à faire. Entre le club de duel et des différentes options, son emploi du temps était assez chargé la semaine et il travaillait plus particulièrement les week-end. Il avait de l'avance mais ne pouvait pas non plus se permettre de se reposer sur des lauriers s'il souhaitait conserver les notes qu'il visé. Il avait déjà été suffisamment déraisonnable en quelques heures. Mais en même temps, il ne savait pas trop comment tourner les choses par rapport à Luigi. Il peut la parole sur le ton de l'excuse.
“Techniquement je devrais travailler certains de mes cours.”
“Tu les a pris avec toi?”
Stan hoche la tête.
“Oui...ça ne t'ennuis pas?”
Il entendait Simenon lui répéter qu'il ne savait s'amuser et espérer que Luigi ne le prendrait pas mal. Après tout, de ce qu'il avait compris, l'italien ne s'était pas vraiment investit dans ses propres études. Pourtant il secoua la tête en souriant.
“Pas du tout. Vas pour une soirée studieuse.”
Stan le regarda avec reconnaissance lui rendant son sourire.
“Je ne devrais pas en avoir pour toute la soirée. J'ai juste quelques petites choses à revoir en sciences politiques. Ça ira vite.”
Ça n'était pas l'exacte vérité. Il avait également amené une partie de ses cours de botanique, dragonologie et étude des moldus. Mais il n'y avait aucune urgence pour ces matières et Stan préférait profiter de la compagnie de Luigi tant qu'ils étaient d’Iverness et qu'il n'avait pas encore de décision à prendre.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Mer 20 Mar 2019 - 22:21
Je ne m’attendais pas à ce que Stan veuille passer la soirée à travailler. Mais mon objectif n’est pas de le détourner de ses études et encore moins de l’empêcher de les réussir. Il n’a pas besoin de ce sujet d’inquiétude en plus de tout le reste. C’est donc tout naturellement que je lui assure que ça ne me pose pas de problème. Cependant je ne peux pas m’empêcher de sourire lorsqu’il me parle de la matière qu’il compte travailler.
- Sciences politiques magiques, c’est le cours de Margaret Rosebury ça non ?
Stan hoche la tête pour me le confirmer.
- Oui, tu la connais ?
Je m’efforce autant que possible de ne pas me moquer de lui mais la spontanéité de sa question et sa naïveté me mettent au supplice. Le coude appuyé sur la table, je cache un instant mes lèvres derrière mes doigts pour parvenir à contenir mon rire. Ce n’est qu’un instant plus tard et une fois la menace de rire maitrisée que je réponds.
- On peut dire ça oui.
Il fronce les sourcils, ne semblant pas comprendre immédiatement ce que je veux dire.
- C’est à… oh !
Son visage change d’expression comme s’il avait du mal à accepter l’idée puis il semble se résigner et demande.
- Elle aussi c’est ça ?
Je hoche la tête d’un air désolé. Je sais que mes aventures passées le mettent mal à l’aise mais je ne veux pas non plus chercher à les lui cacher. Je crois que ce serait pire pour lui s’il venait à apprendre par hasard qu’une personne qu’il connait a partagé mes draps. Il semble aboutir à la même conclusion car il lâche dans un soupir.
- D'accord... d'autres gens que je suis susceptible de connaître tant que nous y sommes...
- Pas que je sache non.
- Tant mieux.
Il hausse les épaules comme si ce n’était rien mais je vois bien qu’il s’est un peu refermé. Je me penche un peu pour venir prendre sa main.
- Je suis désolé Stan. Je sais que ça te met mal à l’aise. Mais je n’ai pas envie de te cacher mon passé.
Il me fixe un moment avant de soupirer à nouveau. Il détourne le regard et met encore quelques instants avant de répondre.
- Oui… je sais. Je finirai peut-être par m’y faire.
Je n’arrive pas à savoir ce qui le chagrine le plus dans tout ça. Est-ce simplement d’imaginer toutes les aventures que j’ai pu avoir qui le met mal à l’aise ou est-ce qu’il y a autre chose. Je serre doucement sa main dans la mienne pour tenter de le rassurer.
- Ces aventures ne représentent pas grand-chose à mes yeux. De tous les dessins que tu as vus, je serais surement incapable de te donner le nom de la moitié de ceux qui figurent dessus. Ils n’ont rien à voir avec toi, tu n’as pas à te sentir menacé.
C’est la vérité. Non pas que je n’ai pas d’estime pour les hommes et les femmes qui ont pu partager mes nuits. Mais j’ai toujours évité autant que possible de passer par la case présentations. Il est bien plus facile de ne pas s’attacher à un visage anonyme. Bien sûr, dire à Stan ce que je ressens réellement pour lui le rassurerait surement davantage, mais je ne veux pas influer sur sa décision plus que je ne le fais déjà en le gardant avec moi pour le week end.
- Sciences politiques magiques, c’est le cours de Margaret Rosebury ça non ?
Stan hoche la tête pour me le confirmer.
- Oui, tu la connais ?
Je m’efforce autant que possible de ne pas me moquer de lui mais la spontanéité de sa question et sa naïveté me mettent au supplice. Le coude appuyé sur la table, je cache un instant mes lèvres derrière mes doigts pour parvenir à contenir mon rire. Ce n’est qu’un instant plus tard et une fois la menace de rire maitrisée que je réponds.
- On peut dire ça oui.
Il fronce les sourcils, ne semblant pas comprendre immédiatement ce que je veux dire.
- C’est à… oh !
Son visage change d’expression comme s’il avait du mal à accepter l’idée puis il semble se résigner et demande.
- Elle aussi c’est ça ?
Je hoche la tête d’un air désolé. Je sais que mes aventures passées le mettent mal à l’aise mais je ne veux pas non plus chercher à les lui cacher. Je crois que ce serait pire pour lui s’il venait à apprendre par hasard qu’une personne qu’il connait a partagé mes draps. Il semble aboutir à la même conclusion car il lâche dans un soupir.
- D'accord... d'autres gens que je suis susceptible de connaître tant que nous y sommes...
- Pas que je sache non.
- Tant mieux.
Il hausse les épaules comme si ce n’était rien mais je vois bien qu’il s’est un peu refermé. Je me penche un peu pour venir prendre sa main.
- Je suis désolé Stan. Je sais que ça te met mal à l’aise. Mais je n’ai pas envie de te cacher mon passé.
Il me fixe un moment avant de soupirer à nouveau. Il détourne le regard et met encore quelques instants avant de répondre.
- Oui… je sais. Je finirai peut-être par m’y faire.
Je n’arrive pas à savoir ce qui le chagrine le plus dans tout ça. Est-ce simplement d’imaginer toutes les aventures que j’ai pu avoir qui le met mal à l’aise ou est-ce qu’il y a autre chose. Je serre doucement sa main dans la mienne pour tenter de le rassurer.
- Ces aventures ne représentent pas grand-chose à mes yeux. De tous les dessins que tu as vus, je serais surement incapable de te donner le nom de la moitié de ceux qui figurent dessus. Ils n’ont rien à voir avec toi, tu n’as pas à te sentir menacé.
C’est la vérité. Non pas que je n’ai pas d’estime pour les hommes et les femmes qui ont pu partager mes nuits. Mais j’ai toujours évité autant que possible de passer par la case présentations. Il est bien plus facile de ne pas s’attacher à un visage anonyme. Bien sûr, dire à Stan ce que je ressens réellement pour lui le rassurerait surement davantage, mais je ne veux pas influer sur sa décision plus que je ne le fais déjà en le gardant avec moi pour le week end.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Jeu 21 Mar 2019 - 0:23
Stan n'était pas vraiment capable de définir pourquoi ce genre de révélation le perturbait autant. Ou plutôt il ne réussissait pas à trouver une raison unique qui l’emporterait sur les autres, même si quelques points sortaient du lot. Si les mots de Luigi le rassuraient un peu, ils ne suffisaient pas vraiment à dissiper son trouble. Il adressa un léger sourire à l'italien tout en dégageant doucement sa main de la sienne.
“Je ne pense pas que ce soit de la jalousie. Enfin pas seulement. C'est juste que je fonctionne tellement différemment de toi.”
Il marqua une pause et reprit un peuple triste .
“Et puis je n'ai pas envie de penser à toi chaque fois que je croise l'une de tes multiples conquêtes.”
Ou plus exactement, il n'avait pas envie d'avoir à le faire le jour ou il serait de nouveau fiancé. Parce que même si d'ici la fin du week-end Stan venait à décider de profiter de Luigi autant que possible, l'échéance finirait par tomber. Et rapidement. Luigi laissa un instant sa main là ou il tenait celle du grymm avant de la ramener lentement vers lui.
“Je suis désolé Stan.”
Stanislav se leva de table et s'approcha de Luigi lui tendant la main. Son expression était plus douce.
“Je reviserais plus tard. Allons faire un tour dans le jardin, j'ai envie de prendre l'air. “
“D'accord.”
Luigi attrapa sa main et se leva pour le suivre. Son air était neutre et le sourire qui s'affichait son visage quelques minutes plus tôt manquait déjà à Stan. Se sentant un peu coupable, il lui adressa un vague sourire.
“Excuses moi de réagir comme ça.”
“Tu n'as pas à t’en vouloir.”
Ils échangèrent un sourire qui rassura un peu le grymm. Main dans la main, les deux amants rejoignirent l'extérieur et Stan se laissa guider jusqu'à un banc au fond du jardin. Assis l'un à côté de l'autre, Stanilav en profita pour regarder longuement Luigi. Il aimait son visage et le regarder avait quelque chose d’extrêmement plaisant et apaisant. Il resta à le contempler plusieurs instant, son sourire s’élargissant peu à peu. Son amant le regarda intrigué.
“À quoi tu penses?”
Stan rougit légèrement et détourna les yeux, un peu déstabilisé. C'était ridicule, mais plus fort que lui. Il n'arrivait pas à s'habituer à l'idée qu'il avait le droit de le regarder. Après tout ça n'était pas comme si ça allait changer quoi que ce soit.
“Heu….je. Je me disais que je te trouvais vraiment beau.”
Luigi lui sourit.
“ Tu n'es pas mal non plus.”
“Tu trouves vraiment?”
Même s'il était encore gêné, Stan s’était tourné vers l'italien avec un sourire interrogateur. Il avait envie de lui plaire, mais même si les dessins qu'il avait vu quelques heures plus tôt ne représentaient pas de visage, il était évidemment que certains des amants de Luigi étaient particulièrement attirants. Il n'etait pas sur de tenir la comparaison. Le grymm le senti écarter avec tendresse quelques mèches de cheveux de son front et il le regarda sourire doucement.
“Vraiment.”
“Merci.”
Stan rougit de nouveau et son sourire s'élargit. Celui de l’italien fit de même. Au bout d'un instant il reprit la parole.
“Tu veux rester encore un peu ou tu veux rentrer réviser tes cours?”
Stan savait qu'il faudrait réviser à un moment ou un autre, maisnil n'avait pas envie de quitter Luigi. Il ne voulait pas non plus lui imposer une séance de révision qui n'aurait aucun intérêt pour lui. C'est avec hésitation qu'il le questionna.
“Tu restes avec moi pendant que je révise? Ou tu as envie de faire autre chose pendant ce temps?”
“Je ne te quitte pas.”
Ravi de cette réponse, Stan se leva avec le sourire.
“Alors autant que je le fasse maintenant. Ça permettra de libérer le reste de la soirée.”
Toujours aussi naïf sur certains sujets, il n'avait aucune idée de ce que Luigi pouvait bien souhaiter faire du reste de la soirée. Il commença à se diriger vers l'entrée de la maison pour récupérer ses livres.
“Je ne pense pas que ce soit de la jalousie. Enfin pas seulement. C'est juste que je fonctionne tellement différemment de toi.”
Il marqua une pause et reprit un peuple triste .
“Et puis je n'ai pas envie de penser à toi chaque fois que je croise l'une de tes multiples conquêtes.”
Ou plus exactement, il n'avait pas envie d'avoir à le faire le jour ou il serait de nouveau fiancé. Parce que même si d'ici la fin du week-end Stan venait à décider de profiter de Luigi autant que possible, l'échéance finirait par tomber. Et rapidement. Luigi laissa un instant sa main là ou il tenait celle du grymm avant de la ramener lentement vers lui.
“Je suis désolé Stan.”
Stanislav se leva de table et s'approcha de Luigi lui tendant la main. Son expression était plus douce.
“Je reviserais plus tard. Allons faire un tour dans le jardin, j'ai envie de prendre l'air. “
“D'accord.”
Luigi attrapa sa main et se leva pour le suivre. Son air était neutre et le sourire qui s'affichait son visage quelques minutes plus tôt manquait déjà à Stan. Se sentant un peu coupable, il lui adressa un vague sourire.
“Excuses moi de réagir comme ça.”
“Tu n'as pas à t’en vouloir.”
Ils échangèrent un sourire qui rassura un peu le grymm. Main dans la main, les deux amants rejoignirent l'extérieur et Stan se laissa guider jusqu'à un banc au fond du jardin. Assis l'un à côté de l'autre, Stanilav en profita pour regarder longuement Luigi. Il aimait son visage et le regarder avait quelque chose d’extrêmement plaisant et apaisant. Il resta à le contempler plusieurs instant, son sourire s’élargissant peu à peu. Son amant le regarda intrigué.
“À quoi tu penses?”
Stan rougit légèrement et détourna les yeux, un peu déstabilisé. C'était ridicule, mais plus fort que lui. Il n'arrivait pas à s'habituer à l'idée qu'il avait le droit de le regarder. Après tout ça n'était pas comme si ça allait changer quoi que ce soit.
“Heu….je. Je me disais que je te trouvais vraiment beau.”
Luigi lui sourit.
“ Tu n'es pas mal non plus.”
“Tu trouves vraiment?”
Même s'il était encore gêné, Stan s’était tourné vers l'italien avec un sourire interrogateur. Il avait envie de lui plaire, mais même si les dessins qu'il avait vu quelques heures plus tôt ne représentaient pas de visage, il était évidemment que certains des amants de Luigi étaient particulièrement attirants. Il n'etait pas sur de tenir la comparaison. Le grymm le senti écarter avec tendresse quelques mèches de cheveux de son front et il le regarda sourire doucement.
“Vraiment.”
“Merci.”
Stan rougit de nouveau et son sourire s'élargit. Celui de l’italien fit de même. Au bout d'un instant il reprit la parole.
“Tu veux rester encore un peu ou tu veux rentrer réviser tes cours?”
Stan savait qu'il faudrait réviser à un moment ou un autre, maisnil n'avait pas envie de quitter Luigi. Il ne voulait pas non plus lui imposer une séance de révision qui n'aurait aucun intérêt pour lui. C'est avec hésitation qu'il le questionna.
“Tu restes avec moi pendant que je révise? Ou tu as envie de faire autre chose pendant ce temps?”
“Je ne te quitte pas.”
Ravi de cette réponse, Stan se leva avec le sourire.
“Alors autant que je le fasse maintenant. Ça permettra de libérer le reste de la soirée.”
Toujours aussi naïf sur certains sujets, il n'avait aucune idée de ce que Luigi pouvait bien souhaiter faire du reste de la soirée. Il commença à se diriger vers l'entrée de la maison pour récupérer ses livres.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Jeu 21 Mar 2019 - 11:16
Instinctivement, Stan se dirige vers le hall de la maison où nous avons laissé nos sacs pour récupérer le sien. Pour ma part je ne suis pas surpris de n’y trouver que nos chaussures, parfaitement alignées contre le mur. Seule la présence de mon carton à dessins avait dû empêcher Robry de les ranger plus tôt mais l’elfe de maison un peu farfelu s’y est sans nul doute attelé pendant que nous étions à la cuisine. Passé le premier instant de surprise, Stan semble parvenir à la même conclusion puisqu’il se tourne vers moi avec un air interrogateur.
- Robry je suppose ?
Je hoche la tête.
- Sans aucun doute. Qu’est-ce que tu avais dans ton sac ?
Maintenant le défi consiste à retrouver où Robry a rangé nos affaires. Mais je connais un peu la logique de l’elfe et je pense parvenir à les retrouver sans trop de difficulté. Stan paraît vaguement agacé mais surtout amusé et lève les yeux au ciel. Il réfléchit un instant en reprenant un air plus neutre.
- Eh bien... mes livres, mes carnets de notes et des vêtements...
Pour les vêtements on verra plus tard, mais pour les livres et les carnets de notes, j’ai ma petite idée. Reprenant la main de Stan, je l’entraine avec moi.
- Viens, je pense savoir où ils sont.
- D’accord…
Il se laisse guider à travers la maison et je l’emmène dans la bibliothèque. Je balaye la pièce d’un regard circulaire et ne tarde pas à remarquer une étagère sur laquelle sept livres sont rangés à l’envers. Ça ressemble bien, à Robry d’avoir séparé les livres de Stan de ceux d’Emmanuelle. Je lâche la main du Grymm pour aller prendre les livres en questions et les poser sur le large bureau qui trône au milieu de la pièce.
- Voilà déjà tes livres.
Stan me rejoint près du bureau pour sélectionner un des livres de la pile.
- Je ne vais avoir besoin que de celui-là.
Posant un instant la main dans le dos de Stan, je regarde à nouveau autour de moi, plissant légèrement les yeux tandis que je réfléchis. Je me dirige finalement vers un secrétaire calé entre deux bibliothèques et l’ouvre, laissant apparaître quatre gros carnets en cuir soigneusement rangés sur les petites étagères à l’intérieur du meuble. Je jette un regard à Stan.
- Tes carnets de note je suppose ?
Il s'approche avec sourire et attrape le carnet à la couverture la plus foncée.
- Effectivement, dit-il en me regardant un peu amusé.
Je lui rends son sourire avant de demander.
- Tu veux t’installer ici pour travailler ?
Il hoche la tête et va s'installer sur le bureau. Il ouvre le livre et le carnet qu’il a sélectionnés et se tourne vers moi avec un air d'excuse.
- Je fais vite...
Je secoue la tête avec un sourire.
- Prends ton temps.
Il se met au travail et je le regarde un instant alors qu’il semble parfaitement concentré sur sa tâche. Je me dirige silencieusement vers la porte et m’éclipse quelques minutes pour aller récupérer mon carton à dessin et retrouver mon manteau dans la poche duquel se trouvent mes fusains. Lorsque je reviens dans la bibliothèque, Stan est toujours penché sur son livre, révisant assidument et j’ai un sourire attendri en le voyant froncer les sourcils et se mordre la lèvre comme si quelque chose le chiffonnait.
De mon côté, je vais m’enfoncer dans un profond fauteuil à oreilles dans un autre coin de la pièce, une jambe tendue sur le repose-pied devant moi, l’autre en travers de l’accoudoir. J’ouvre avec précaution l’étui renfermant mes fusains et prenant un parchemin vierge, je commence à dessiner, observant régulièrement mon modèle. De temps en temps, il lève les yeux d’un air absent, bougeant les lèvres sans produire de son tandis que sa main droite semble classer les informations dans le vide. Mais c’est penché sur son livre au summum de sa concentration que je choisis de le représenter. Il est rare – ça n’arrive jamais – que mes modèles soient habillés. Mais le pli d’un vêtement n’est pas très différent de celui d’un drap et ce détail n’enlève rien à la qualité de mon dessin. Le fusain ne tarde pas à noircir mes doigts à mesure que mon œuvre avance. J’ai déjà bien avancé et je fignole les détails lorsque Stan referme finalement son livre après environ trois quarts d’heures de travail assidu.
- Robry je suppose ?
Je hoche la tête.
- Sans aucun doute. Qu’est-ce que tu avais dans ton sac ?
Maintenant le défi consiste à retrouver où Robry a rangé nos affaires. Mais je connais un peu la logique de l’elfe et je pense parvenir à les retrouver sans trop de difficulté. Stan paraît vaguement agacé mais surtout amusé et lève les yeux au ciel. Il réfléchit un instant en reprenant un air plus neutre.
- Eh bien... mes livres, mes carnets de notes et des vêtements...
Pour les vêtements on verra plus tard, mais pour les livres et les carnets de notes, j’ai ma petite idée. Reprenant la main de Stan, je l’entraine avec moi.
- Viens, je pense savoir où ils sont.
- D’accord…
Il se laisse guider à travers la maison et je l’emmène dans la bibliothèque. Je balaye la pièce d’un regard circulaire et ne tarde pas à remarquer une étagère sur laquelle sept livres sont rangés à l’envers. Ça ressemble bien, à Robry d’avoir séparé les livres de Stan de ceux d’Emmanuelle. Je lâche la main du Grymm pour aller prendre les livres en questions et les poser sur le large bureau qui trône au milieu de la pièce.
- Voilà déjà tes livres.
Stan me rejoint près du bureau pour sélectionner un des livres de la pile.
- Je ne vais avoir besoin que de celui-là.
Posant un instant la main dans le dos de Stan, je regarde à nouveau autour de moi, plissant légèrement les yeux tandis que je réfléchis. Je me dirige finalement vers un secrétaire calé entre deux bibliothèques et l’ouvre, laissant apparaître quatre gros carnets en cuir soigneusement rangés sur les petites étagères à l’intérieur du meuble. Je jette un regard à Stan.
- Tes carnets de note je suppose ?
Il s'approche avec sourire et attrape le carnet à la couverture la plus foncée.
- Effectivement, dit-il en me regardant un peu amusé.
Je lui rends son sourire avant de demander.
- Tu veux t’installer ici pour travailler ?
Il hoche la tête et va s'installer sur le bureau. Il ouvre le livre et le carnet qu’il a sélectionnés et se tourne vers moi avec un air d'excuse.
- Je fais vite...
Je secoue la tête avec un sourire.
- Prends ton temps.
Il se met au travail et je le regarde un instant alors qu’il semble parfaitement concentré sur sa tâche. Je me dirige silencieusement vers la porte et m’éclipse quelques minutes pour aller récupérer mon carton à dessin et retrouver mon manteau dans la poche duquel se trouvent mes fusains. Lorsque je reviens dans la bibliothèque, Stan est toujours penché sur son livre, révisant assidument et j’ai un sourire attendri en le voyant froncer les sourcils et se mordre la lèvre comme si quelque chose le chiffonnait.
De mon côté, je vais m’enfoncer dans un profond fauteuil à oreilles dans un autre coin de la pièce, une jambe tendue sur le repose-pied devant moi, l’autre en travers de l’accoudoir. J’ouvre avec précaution l’étui renfermant mes fusains et prenant un parchemin vierge, je commence à dessiner, observant régulièrement mon modèle. De temps en temps, il lève les yeux d’un air absent, bougeant les lèvres sans produire de son tandis que sa main droite semble classer les informations dans le vide. Mais c’est penché sur son livre au summum de sa concentration que je choisis de le représenter. Il est rare – ça n’arrive jamais – que mes modèles soient habillés. Mais le pli d’un vêtement n’est pas très différent de celui d’un drap et ce détail n’enlève rien à la qualité de mon dessin. Le fusain ne tarde pas à noircir mes doigts à mesure que mon œuvre avance. J’ai déjà bien avancé et je fignole les détails lorsque Stan referme finalement son livre après environ trois quarts d’heures de travail assidu.
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Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Jeu 21 Mar 2019 - 13:51
Stanislav craignait d’avoir du mal à se concentrer sur ses cours au vu de la situation, mais une fois lancé, il réussi sans difficulté à s’immerger dans le travail. Le temps passa sans qu’il s’en rende vraiment et au bout d’environ trois quart d’heure, il ferme finalement son livre et son carnet tout en se tournant vers Luigi.
“Bon...ce sera déjà bien pour aujourd’hui…”
Il remarque alors le parchemin et le carton à dessin posé sur les genoux de l'italien et semblant intrigué l’interrogea.
“Tu dessines?”
Il lui fit signe d’approcher tout en levant un instant les yeux vers lui avec le sourire. Stan s'exécuta et regarda le parchemin pour constater qu’il le représentait penché sur son livre, en pleine concentration. Le grymm lui rendit son sourire et son visage prit une expression attendrie. Il était heureux de servir de modèle pour Luigi, d’autant plus qu’il savait que les dessin à son image étaient différents pour l’italien.
“Oh…”
Luigi reprit son dessin alors que Stan venait s’installer au côté du sorcier, accroupi à côté du fauteuil et prenant appuie sur l’accoudoir. Il le regarda faire, utilisant le fusain et estompant parfois certains traits au doigt. Il tourna le parchemin vers le grymm lorsqu’il eut fini et Stanislav lui sourit sans rien dire. L'italien ajouta la date et signa puis lui tendit le dessin.
“Tiens.”
Stan attrapa le dessin, légèrement surpris, il n’était pas sûr de bien comprendre.
“Tu me le donnes?”
“Oui.”
Luigi avait hoché la tête et l'espace d'un instant le grymm réalisa qu'il s'était certainement fait avoir sur les termes de leur pari. Mais il s'en fichait. Il était simplement content de pouvoir garder un souvenir, peu importe ce qui se passerait une fois le week-end fini. Stan hésita un instant ne sachant pas trop quoi faire du dessin. Il pointa la pochette de Luigi.
“Peut-être que tu devrais le garder tant que nous sommes ici...pour éviter qu'il soit ranger...”
Luigi lui répondit avec un sourire amusé.
“Je ne penses pas que Robry ouvrira tes carnets.”
Stan réfléchit un instant, effectivement, il n’avait pas touché à ses notes, se contentant d’aligner les feuilles qui dépassaient. Il hocha la tête, allant donc mettre le parchemin à l’abri dans le carnet qui était toujours sorti. Revenant vers l’italien, il l’interrogea sur la suite du programme.
“Tu as des projets pour ce soir?”
“Qu’est-ce que tu aurais envie de faire?”
Stan n’avait pas préférence, la seule compagnie de Luigi lui assurait une soirée agréable, il n’en demandait pas plus. Et puis il ne connaissait pas la maison, ni les habitudes de son amants. Il haussa simplement les épaules, le laissant totalement libre de choisir.
“Ce qui te fera plaisir.”
Voyant un sourire en coin se dessiner sur le visage de son amant, Stan compris immédiatement qu’il avait surement fait une erreur. Sans bouger, l’italien le fixait avec un regard lourd en sous-entendu qui mis le grymm instantanément mal à l’aise. Il rougit et ferma les yeux un court instant pour essayer d’étouffer l’embarras qui montait en lui. Savoir qu’il pouvait provoquer du désir chez Luigi le perturbait vraiment beaucoup mais c’était pourtant une idée qui lui était agréable. Il soupira et même si la gêne l’emporter clairement sur la contrarié dans sa voix, il prit tout de même un léger ton de reproche.
“Luigi!”
“Quoi?”
Evidemment, il s’amusa de la réaction de Stan, ne faisant qu’accentuer le rouge qui montait aux joues de ce dernier. L’italien savait très bien ce qui mettait le jeune homme mal à l’aise, mais il le forçait tout de même à développer, empirant les choses. Toujours très embarrassé, le grymm se fit légèrement implorant.
“Arrêtes de me regarder comme ça…”
Sans cesser de sourire, Luigi secoua la tête. Il leva une main et lui fit signe de s’approcher avec un doigt. Stan s’exécuta, bien conscient qu’il aurait été totalement futil d’essayer de résister, il éviter cependant toujours son regard se demandant ce que l’italien avait en tête. Il eut rapidement la réponse. Aussitôt qu’il fut à portée, Luigi lui attrapa le poignet pour l’attirer et le faire basculer sur lui. Avant que Stan ait eu le temps de réagir, son amant commença à l’embrasser avec passion.
Un peu désorienté par la tournure des choses, le grymm le laissa simplement terminer son baiser, profitant tout de même de se contact et se faisant plus participatif qu’il n’en avait réellement conscience. Il savait bien ce que Luigi avait en tête c’était évident. Et puis chaque fois qu’ils s’étaient embrassés d’une façon similaire les choses avaient toujours dégénéré. Pour normalement les conditions s’y prêtaient. Pourtant, ça ne semblait pas être le cas dans l’esprit de Stan. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il fixa son amant avec une confusion grandissante. Son souffle était un peu plus court que prévu lorsqu’il s’adressa au garde-chasse.
“Mais...c’est une bibliothèque. Ce n’est pas fait pour ça…”
“Bon...ce sera déjà bien pour aujourd’hui…”
Il remarque alors le parchemin et le carton à dessin posé sur les genoux de l'italien et semblant intrigué l’interrogea.
“Tu dessines?”
Il lui fit signe d’approcher tout en levant un instant les yeux vers lui avec le sourire. Stan s'exécuta et regarda le parchemin pour constater qu’il le représentait penché sur son livre, en pleine concentration. Le grymm lui rendit son sourire et son visage prit une expression attendrie. Il était heureux de servir de modèle pour Luigi, d’autant plus qu’il savait que les dessin à son image étaient différents pour l’italien.
“Oh…”
Luigi reprit son dessin alors que Stan venait s’installer au côté du sorcier, accroupi à côté du fauteuil et prenant appuie sur l’accoudoir. Il le regarda faire, utilisant le fusain et estompant parfois certains traits au doigt. Il tourna le parchemin vers le grymm lorsqu’il eut fini et Stanislav lui sourit sans rien dire. L'italien ajouta la date et signa puis lui tendit le dessin.
“Tiens.”
Stan attrapa le dessin, légèrement surpris, il n’était pas sûr de bien comprendre.
“Tu me le donnes?”
“Oui.”
Luigi avait hoché la tête et l'espace d'un instant le grymm réalisa qu'il s'était certainement fait avoir sur les termes de leur pari. Mais il s'en fichait. Il était simplement content de pouvoir garder un souvenir, peu importe ce qui se passerait une fois le week-end fini. Stan hésita un instant ne sachant pas trop quoi faire du dessin. Il pointa la pochette de Luigi.
“Peut-être que tu devrais le garder tant que nous sommes ici...pour éviter qu'il soit ranger...”
Luigi lui répondit avec un sourire amusé.
“Je ne penses pas que Robry ouvrira tes carnets.”
Stan réfléchit un instant, effectivement, il n’avait pas touché à ses notes, se contentant d’aligner les feuilles qui dépassaient. Il hocha la tête, allant donc mettre le parchemin à l’abri dans le carnet qui était toujours sorti. Revenant vers l’italien, il l’interrogea sur la suite du programme.
“Tu as des projets pour ce soir?”
“Qu’est-ce que tu aurais envie de faire?”
Stan n’avait pas préférence, la seule compagnie de Luigi lui assurait une soirée agréable, il n’en demandait pas plus. Et puis il ne connaissait pas la maison, ni les habitudes de son amants. Il haussa simplement les épaules, le laissant totalement libre de choisir.
“Ce qui te fera plaisir.”
Voyant un sourire en coin se dessiner sur le visage de son amant, Stan compris immédiatement qu’il avait surement fait une erreur. Sans bouger, l’italien le fixait avec un regard lourd en sous-entendu qui mis le grymm instantanément mal à l’aise. Il rougit et ferma les yeux un court instant pour essayer d’étouffer l’embarras qui montait en lui. Savoir qu’il pouvait provoquer du désir chez Luigi le perturbait vraiment beaucoup mais c’était pourtant une idée qui lui était agréable. Il soupira et même si la gêne l’emporter clairement sur la contrarié dans sa voix, il prit tout de même un léger ton de reproche.
“Luigi!”
“Quoi?”
Evidemment, il s’amusa de la réaction de Stan, ne faisant qu’accentuer le rouge qui montait aux joues de ce dernier. L’italien savait très bien ce qui mettait le jeune homme mal à l’aise, mais il le forçait tout de même à développer, empirant les choses. Toujours très embarrassé, le grymm se fit légèrement implorant.
“Arrêtes de me regarder comme ça…”
Sans cesser de sourire, Luigi secoua la tête. Il leva une main et lui fit signe de s’approcher avec un doigt. Stan s’exécuta, bien conscient qu’il aurait été totalement futil d’essayer de résister, il éviter cependant toujours son regard se demandant ce que l’italien avait en tête. Il eut rapidement la réponse. Aussitôt qu’il fut à portée, Luigi lui attrapa le poignet pour l’attirer et le faire basculer sur lui. Avant que Stan ait eu le temps de réagir, son amant commença à l’embrasser avec passion.
Un peu désorienté par la tournure des choses, le grymm le laissa simplement terminer son baiser, profitant tout de même de se contact et se faisant plus participatif qu’il n’en avait réellement conscience. Il savait bien ce que Luigi avait en tête c’était évident. Et puis chaque fois qu’ils s’étaient embrassés d’une façon similaire les choses avaient toujours dégénéré. Pour normalement les conditions s’y prêtaient. Pourtant, ça ne semblait pas être le cas dans l’esprit de Stan. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il fixa son amant avec une confusion grandissante. Son souffle était un peu plus court que prévu lorsqu’il s’adressa au garde-chasse.
“Mais...c’est une bibliothèque. Ce n’est pas fait pour ça…”
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Jeu 21 Mar 2019 - 16:56
Je sais Stan naïf sur le sujet des plaisirs de la chair. Mais celle-là je dois reconnaître que je ne l’avais pas vue venir. La surprise se lit dans mon regard un instant avant que je n’éclate de rire. Il semble réfléchir rapidement avant de demander plus confus que jamais.
- Ce n’est pas vraiment un problème, c’est ça ?
Me remettant de mon hilarité, je secoue la tête et viens prendre son visage entre mes mains sans me soucier d’étaler du fusain sur ses joues.
- Tu sais que je t’aime tesoro mio ? dis-je en revenant l’embrasser à pleine bouche.
C’est sorti tout seul et ce n’est qu’une fois que les mots ont franchi mes lèvres que je réalise que je viens de dire à voix haute ce que je voulais garder pour moi jusqu’à la fin du week-end, jusqu’à ce qu’il ait pris sa décision. L’étonnement se lit brièvement sur le visage de Stan et il me rend mon baiser d’un air absent. Je finis par rompre le contact de nos lèvres et sans lâcher son visage, j’appuie son front contre le mien. J’ai totalement retrouvé mon sérieux alors que je murmure, soudain mal à l’aise.
- Je suis désolé Stan, je… je ne voulais pas dire ça.
Je me reprends aussitôt, réalisant qu’il pourrait mal l’interpréter.
- Je veux dire, je le pense. Mais je ne voulais pas te le dire tant que tu n’avais pas décidé ce que tu voulais.
Stan semble se reprendre et me sourit doucement. Sans changer de position il vient caresser ma joue.
- Ce n’est rien… je m’en doutais un peu de toute façon. C’est juste étrange de l’entendre dans ta bouche.
Je m’écarte légèrement pour chercher son regard. Il n’y a plus aucune trace de taquinerie ou d’amusement dans mon regard. Seulement une profonde sincérité. À présent que le mal est fait il ne sert plus à rien de garder pour moi ce que je ressens. C’est sans retenue que je lui ouvre mon cœur.
- Je t’aime Stan. Je ne pensais plus pouvoir aimer après la mort d’Emmanuelle et j’ai passé ces dernières années à fuir tout forme d’attachement. Mais je me trompais, je me suis attaché à toi et j’ai encore envie d’aimer. J’ai envie de revivre ça même si ça implique de te voir partir un jour.
Je marque une courte pause, secouant légèrement la tête comme démuni.
- Je ne voulais pas influencer ta décision je suis désolé. Mais pour être honnête, j’espérais que ce week-end te donnerait un aperçu de ce qu’on pourrait vivre tous les deux, que ça te convaincrait que ça en vaut la peine.
Quitte à vider mon sac, autant être honnête jusqu’au bout.
- Au début, je voulais juste aider Charlie parce qu’elle s’inquiétait que tu ne sois jamais heureux. Je voulais seulement te montrer que la voie que ta mère avait choisie pour toi n’était pas la seule possible. Je crois bien que ça s’est retourné contre moi. Je sais que c’est important pour toi de ne pas décevoir ta famille et je ne veux plus te pousser à y renoncer. Je veux seulement que d’ici là tu puisses un peu goutter au bonheur.
- Ce n’est pas vraiment un problème, c’est ça ?
Me remettant de mon hilarité, je secoue la tête et viens prendre son visage entre mes mains sans me soucier d’étaler du fusain sur ses joues.
- Tu sais que je t’aime tesoro mio ? dis-je en revenant l’embrasser à pleine bouche.
C’est sorti tout seul et ce n’est qu’une fois que les mots ont franchi mes lèvres que je réalise que je viens de dire à voix haute ce que je voulais garder pour moi jusqu’à la fin du week-end, jusqu’à ce qu’il ait pris sa décision. L’étonnement se lit brièvement sur le visage de Stan et il me rend mon baiser d’un air absent. Je finis par rompre le contact de nos lèvres et sans lâcher son visage, j’appuie son front contre le mien. J’ai totalement retrouvé mon sérieux alors que je murmure, soudain mal à l’aise.
- Je suis désolé Stan, je… je ne voulais pas dire ça.
Je me reprends aussitôt, réalisant qu’il pourrait mal l’interpréter.
- Je veux dire, je le pense. Mais je ne voulais pas te le dire tant que tu n’avais pas décidé ce que tu voulais.
Stan semble se reprendre et me sourit doucement. Sans changer de position il vient caresser ma joue.
- Ce n’est rien… je m’en doutais un peu de toute façon. C’est juste étrange de l’entendre dans ta bouche.
Je m’écarte légèrement pour chercher son regard. Il n’y a plus aucune trace de taquinerie ou d’amusement dans mon regard. Seulement une profonde sincérité. À présent que le mal est fait il ne sert plus à rien de garder pour moi ce que je ressens. C’est sans retenue que je lui ouvre mon cœur.
- Je t’aime Stan. Je ne pensais plus pouvoir aimer après la mort d’Emmanuelle et j’ai passé ces dernières années à fuir tout forme d’attachement. Mais je me trompais, je me suis attaché à toi et j’ai encore envie d’aimer. J’ai envie de revivre ça même si ça implique de te voir partir un jour.
Je marque une courte pause, secouant légèrement la tête comme démuni.
- Je ne voulais pas influencer ta décision je suis désolé. Mais pour être honnête, j’espérais que ce week-end te donnerait un aperçu de ce qu’on pourrait vivre tous les deux, que ça te convaincrait que ça en vaut la peine.
Quitte à vider mon sac, autant être honnête jusqu’au bout.
- Au début, je voulais juste aider Charlie parce qu’elle s’inquiétait que tu ne sois jamais heureux. Je voulais seulement te montrer que la voie que ta mère avait choisie pour toi n’était pas la seule possible. Je crois bien que ça s’est retourné contre moi. Je sais que c’est important pour toi de ne pas décevoir ta famille et je ne veux plus te pousser à y renoncer. Je veux seulement que d’ici là tu puisses un peu goutter au bonheur.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Jeu 21 Mar 2019 - 22:08
Stan ne s’était pas vraiment attendu à une déclaration de la part de Luigi, pourtant, une fois la surprise passé, il écouta attentivement ce qu’il avait à lui dire. Il aurait dû être bouleversé, peut-être même pleurer à nouveau, mais il se sentait juste étonnamment calme et serein. Comme si entendre l’homme qu’il aimait lui confesser ses sentiments suffisait à mettre tout le reste en suspend pour quelques instants. Il garda le silence un temps, puis avec un vague sourire sur les lèvres et une expression sincèrement bienveillante, il répondit d’une voix douce tout en attrapant l’une des mains de Luigi.
“Merci Luigi.”
Il reprit immédiatement, s’ils en étaient aux confessions, c’était à son tour de dire ce qu’il avait à dire et d’être honnête.
“Si ça peut te rassurer ma décision était déjà prise. Le mieux pour toi comme pour moi, c’est de ne plus nous revoir après ce week-end. C’est évident. Mais je sais aussi que je serais incapable de m’y tenir...tu me manqueras beaucoup trop.”
Il soupira, son visage prenant un air profondément désolé. Il voulait être certain que Luigi savait dans quoi il s’engageait, qu’il ne se ferait pas de faux espoirs. Et il ne voulait pas qu’on lui trouve des excuses.
“Contrairement à ce qu’en pense Charlie, je prends mes décisions seul, en toute connaissance de cause. Je veux que tu sois bien conscient que le jour ou je serais fiancé, je couperais les ponts. Je te ferais souffrir à nouveau et je serais le seul responsable. Je me déteste déjà pour ça…et je comprendrais qu’il en soit de même pour toi.”
Luigi lui sourit doucement.
“Je te l’ai dit, je respecterai ta décision quel qu’elle soit. Je te laisserai partir quand tu voudras.”
Stan hocha simplement la tête. Même si Luigi cherchait à le retenir le moment venu, ça ne changerait pas grand chose. Il avait beau l’aimer plus que n’importe qui, ses devoirs envers sa famille passaient avant tout. Rien ne le ferais revenir dessus. L’italien reprit.
“Et ne t’en fais pas pour moi d’accord?”
Stant se contenta de rire en réaction à cette demande.
“Ne comptes pas trop là dessus.”
Pour toute réponse, Luigi vint l’embrasser doucement. Stan lui rendit son baiser avec tendresse et lorsque se séparèrent, un sourire légèrement provocateur se forma au coin de ses lèvres et son regard se fit plus joueur.
“Tu ne m’as pas vraiment répondu à propos de ce qu’il était possible de faire dans une bibliothèque…”
Ce n’était pas vraiment son genre de réagir de la sorte, pas du tout même, mais il devait bien admettre qu’il ressentait un désir certain pour Luigi et qu’il était légèrement frustré que ce qu’ils avaient entamé se soit stoppé si vite. Bibliothèque ou non. Luigi haussa un sourcil, visiblement agréablement surpris et murmura contre ses lèvres avant de l’embrasser.
“Énormément de choses.”
Stan sentit qu'un frisson parcourait son corps alors que l'excitation montée au creux de son ventre. Il rendit son baiser à Luigi, se montrant un peu plus fougueux qu'à son habitude.
Ils étaient tous deux vautrés dans le fauteuil, enlacés et Stan se ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il ne verrait plus tout à fait les bibliothèques de la même façon. Il profitait de la proximité avec Luigi pour s’enivrer de son odeur et laissait son regard se balader dans la pièce. Il regardait les étagères et ses yeux se portèrent naturellement sur l'elfe de maison en train de ranger les livres du grymm. Son regard glissa un peu plus loin avant de revenir en arrière un fois l'information traitée, confirmant définitivement la présence de Robry. Il retint sa respiration un instant sous l'effet de la surprise puis interpella Luigi ne sachant pas vraiment quelle réaction avoir.
“Heu...Luigi…”
Son doigt pointait en direction de l'elfe de maison, qui semblait avoir une nouvelle fois changer le rideau qu'il utilisait pour se vêtir. Luigi releva légèrement la tête pour regarde dans la direction avant de la reposer, un sourire amusé sur le visage.
“Égal à lui-même.”
Luigi ne semblait pas du tout mal à l'aise devant cette situation mais Stan l'était assez pour eux deux. Il rougit légèrement alors que Robry approchait pour ramasser leurs vêtements traînant aux sol, ne leur prêtant attention que pour déplacer les pieds de Luigi qui l’empêchaient de ramassé son t-shirt. Si Stan s'était montré plus entreprenant, grisé par les confessions de son amant, il y avait un monde entre ce qui se passait dans leur intimité et le reste. La situation le mettant donc un peu mal à l'aise et sa gêne se sentait comme souvent dans sa voix lorsqu'il s'exprime, chutant à l'attention de Luigi.
“Tu ne penses pas que tu devrais te rhabiller?”
“Merci Luigi.”
Il reprit immédiatement, s’ils en étaient aux confessions, c’était à son tour de dire ce qu’il avait à dire et d’être honnête.
“Si ça peut te rassurer ma décision était déjà prise. Le mieux pour toi comme pour moi, c’est de ne plus nous revoir après ce week-end. C’est évident. Mais je sais aussi que je serais incapable de m’y tenir...tu me manqueras beaucoup trop.”
Il soupira, son visage prenant un air profondément désolé. Il voulait être certain que Luigi savait dans quoi il s’engageait, qu’il ne se ferait pas de faux espoirs. Et il ne voulait pas qu’on lui trouve des excuses.
“Contrairement à ce qu’en pense Charlie, je prends mes décisions seul, en toute connaissance de cause. Je veux que tu sois bien conscient que le jour ou je serais fiancé, je couperais les ponts. Je te ferais souffrir à nouveau et je serais le seul responsable. Je me déteste déjà pour ça…et je comprendrais qu’il en soit de même pour toi.”
Luigi lui sourit doucement.
“Je te l’ai dit, je respecterai ta décision quel qu’elle soit. Je te laisserai partir quand tu voudras.”
Stan hocha simplement la tête. Même si Luigi cherchait à le retenir le moment venu, ça ne changerait pas grand chose. Il avait beau l’aimer plus que n’importe qui, ses devoirs envers sa famille passaient avant tout. Rien ne le ferais revenir dessus. L’italien reprit.
“Et ne t’en fais pas pour moi d’accord?”
Stant se contenta de rire en réaction à cette demande.
“Ne comptes pas trop là dessus.”
Pour toute réponse, Luigi vint l’embrasser doucement. Stan lui rendit son baiser avec tendresse et lorsque se séparèrent, un sourire légèrement provocateur se forma au coin de ses lèvres et son regard se fit plus joueur.
“Tu ne m’as pas vraiment répondu à propos de ce qu’il était possible de faire dans une bibliothèque…”
Ce n’était pas vraiment son genre de réagir de la sorte, pas du tout même, mais il devait bien admettre qu’il ressentait un désir certain pour Luigi et qu’il était légèrement frustré que ce qu’ils avaient entamé se soit stoppé si vite. Bibliothèque ou non. Luigi haussa un sourcil, visiblement agréablement surpris et murmura contre ses lèvres avant de l’embrasser.
“Énormément de choses.”
Stan sentit qu'un frisson parcourait son corps alors que l'excitation montée au creux de son ventre. Il rendit son baiser à Luigi, se montrant un peu plus fougueux qu'à son habitude.
****
Ils étaient tous deux vautrés dans le fauteuil, enlacés et Stan se ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il ne verrait plus tout à fait les bibliothèques de la même façon. Il profitait de la proximité avec Luigi pour s’enivrer de son odeur et laissait son regard se balader dans la pièce. Il regardait les étagères et ses yeux se portèrent naturellement sur l'elfe de maison en train de ranger les livres du grymm. Son regard glissa un peu plus loin avant de revenir en arrière un fois l'information traitée, confirmant définitivement la présence de Robry. Il retint sa respiration un instant sous l'effet de la surprise puis interpella Luigi ne sachant pas vraiment quelle réaction avoir.
“Heu...Luigi…”
Son doigt pointait en direction de l'elfe de maison, qui semblait avoir une nouvelle fois changer le rideau qu'il utilisait pour se vêtir. Luigi releva légèrement la tête pour regarde dans la direction avant de la reposer, un sourire amusé sur le visage.
“Égal à lui-même.”
Luigi ne semblait pas du tout mal à l'aise devant cette situation mais Stan l'était assez pour eux deux. Il rougit légèrement alors que Robry approchait pour ramasser leurs vêtements traînant aux sol, ne leur prêtant attention que pour déplacer les pieds de Luigi qui l’empêchaient de ramassé son t-shirt. Si Stan s'était montré plus entreprenant, grisé par les confessions de son amant, il y avait un monde entre ce qui se passait dans leur intimité et le reste. La situation le mettant donc un peu mal à l'aise et sa gêne se sentait comme souvent dans sa voix lorsqu'il s'exprime, chutant à l'attention de Luigi.
“Tu ne penses pas que tu devrais te rhabiller?”
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Ven 22 Mar 2019 - 11:29
Je ne sais pas si c’est ce que je lui ai dit ou si c’est le côté studieux de la bibliothèque qui lui fait cet effet, mais quoi qu’il en soit Stan apprend vite et c’est dans un délicieux état légèrement cotonneux que je récupère peu à peu mes esprits. Le tenant étroitement enlacé avec moi dans le fauteuil, je savoure l’instant jusqu’à ce qu’il me rappelle à la réalité en me faisant remarquer la présence de Robry. Je ne suis pas vraiment surpris par la présence de l’elfe, ni gêné d’ailleurs. Ce n’est pas la première fois qu’il me surprend dans ce genre de posture. Bien qu’il ait toujours eu la décence d’attendre que nous ayons terminé lorsque je partageais les lieux avec Emmanuelle, son sens du timing ne l’a jamais incité à ne pas se montrer trop vite après nos ébats. Mon sens peu aiguisé de la pudeur ne s’en est jamais offusqué. Pour mon amant en revanche, la situation semble plus difficile à gérer, bien que de nous deux il soit le seul à avoir gardé son pantalon. Je ne peux m’empêcher de m’amuser de son embarras et c’est avec un léger sourire que je réponds.
-Pourquoi faire ? Je suis bien là. dis-je en le serrant un peu plus fort dans mes bras. De toute façon c’est trop tard, tu vas voir.
Redressant à nouveau un peu la tête, je hausse la voix pour interpeler l’elfe.
- Robry, tu peux me rendre mon caleçon s’il te plait ?
- Bien sûr Maître Luigi, répond-il aussitôt. Dès que je l’aurai lavé.
Tandis que l’elfe s’en va comme il est venu, je laisse retomber ma tête contre le dossier du fauteuil avec un regard pour Stan.
- Tu vois, trop tard.
Il me regarde, visiblement très perplexe.
- Euh… d’accord…
Je ris légèrement.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- C'est juste que... tu vas rester... nu ?
J’esquisse un sourire taquin pour répondre.
- Et toi ? Tu vas rester à moitié habillé ?
Il rougit légèrement.
- Non… tu as une idée d’où il a pu ranger mes vêtements ?
- Oui, dis-je en hochant la tête sans pour autant faire mine de bouger.
Stan lève les yeux au ciel et me sourit.
- Et donc ?
Je m’extirpe finalement du fauteuil pour venir surplomber mon amant, les mains en appui sur les accoudoirs, et je lui souris.
- Et donc j’ai d’autres projets que de te laisser les retrouver.
Je me redresse tout à fait pour m’apprêter à quitter la pièce tout en lui faisant signe de me suivre.
-Pourquoi faire ? Je suis bien là. dis-je en le serrant un peu plus fort dans mes bras. De toute façon c’est trop tard, tu vas voir.
Redressant à nouveau un peu la tête, je hausse la voix pour interpeler l’elfe.
- Robry, tu peux me rendre mon caleçon s’il te plait ?
- Bien sûr Maître Luigi, répond-il aussitôt. Dès que je l’aurai lavé.
Tandis que l’elfe s’en va comme il est venu, je laisse retomber ma tête contre le dossier du fauteuil avec un regard pour Stan.
- Tu vois, trop tard.
Il me regarde, visiblement très perplexe.
- Euh… d’accord…
Je ris légèrement.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- C'est juste que... tu vas rester... nu ?
J’esquisse un sourire taquin pour répondre.
- Et toi ? Tu vas rester à moitié habillé ?
Il rougit légèrement.
- Non… tu as une idée d’où il a pu ranger mes vêtements ?
- Oui, dis-je en hochant la tête sans pour autant faire mine de bouger.
Stan lève les yeux au ciel et me sourit.
- Et donc ?
Je m’extirpe finalement du fauteuil pour venir surplomber mon amant, les mains en appui sur les accoudoirs, et je lui souris.
- Et donc j’ai d’autres projets que de te laisser les retrouver.
Je me redresse tout à fait pour m’apprêter à quitter la pièce tout en lui faisant signe de me suivre.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Ven 22 Mar 2019 - 18:27
Stan ouvrir brièvement la bouche pour protester avant de comprendre qu'elle devait être la teneur desdits projets. Étrangement, l'idée de partager une proximité charnelle avec lui ne le mettait plus aussi mal à l'aise qu'avant, comme si verrou avait sauté dans son esprit. Évidemment, il n'allait pas de transformer en amant parfait du jour au lendemain, mais il était bien décidé à faire le nécessaire pour s'améliorer rapidement. Il voulait être à la hauteur pour Luigi le peu de temps qu'ils auraient l’occasion de passer ensemble. Et les choses lui venaient nettement plus naturellement quand il cessait de lutter contre ses envies. Stan se leva donc avec le sourire pour suivre son amant.
“Ça me convient…”
Luigi le dirigea donc dans la villa, montant à l'étage. Il ne comptait visiblement pas de rhabiller de suite et cela mettait Stan quelque peu mal à l'aise. Il lui jetait quelques fois des regards gênés. Ils arrivèrent finalement dans une salle de bain pourvu entre autre d'une large baignoire. Le grymm se dit effectivement qu'un bain ne lui ferait pas de mal étant donné qu'il était par endroit couvert de fusain, comme le lui prouvait son reflet dans le miroir des lavabo. Se tournant vers l'italien avec un air interrogateur, il se renseigne sur une question qui le chiffonait légèrement.
“Si je pose mon pantalon, est-ce que j'ai une chance de le retrouver ou il serait préférable que je renonce déjà à cette idée?”
Luigi lui sourit.
“Tu le retrouveras. Demain. Propres.”
Oui...c'était bien ce qu'il craignait. Enfin. Dans le pire des cas, c'était une salle de bain. Il devait Sûrement y avoir des serviettes qu'il pourrait emprunter le temps de trouver des vêtements de rechange. Stan soupira, plus amusé qu'autre chose et commença à poser son pantalon.
“ Laisse tes affaires devant la porte si tu veux être sûr que Robry ne rentre pas.”
Stan s'exécuta et une fois la port fermée et leur intimité assurée, il adressa un sourire équivoque à Luigi.
Stan était allongé dans la baignoire, installé sur Luigi. Il se sentait bien et souriait, heureux de profiter de ce moment avec l'Italien. Il fallait bien reconnaître qu'il s'agissait d'une façon d'occuper la soirée bien plus agréable que les révisions. Il frissonna en sentant un baisse dans son cou, ressentait encore certains des effets de leur précédente activité.
“Tu as encore de l'énergie ou j'ai épuisé tes réserves?”
Stan se mit doucement à rire pour un bref instant. Il devait bien l'admettre, la journée avait été riche en émotion de toute sorte et il en ressentait le contre coup.
“Je commence à fatiguer je crois…”
Luigi lui sourit.
“Tu veux aller t’allonger?”
Stan se tourna légèrement vers Luigi, le regardant et lui rendant un sourire amusé.
“Chaque fois que je me suis allongé quelque part avec toi, ça n'a jamais été bien reposant…”
Le sourire de Luigi s'élargit.
“Je prends ça pour un compliment.”
Haussant les épaules, Stanislas répondit avec un air amusé. Il devait effectivement reconnaître qu'il n'avait jamais eu à se plaindre de la tournure que prenaient les événements dans ce genre de situation, mais il ne voulait pas laisser fanfaronner sans rien dire.
“C'était plus un constat mais si ça te fait plaisir de voir les choses comme ça…”
Stan du retenir un soupir et bascule légèrement sa tête en arrière en sentant l'Italien lui mordre le lobe de l'oreille.
“Ne me lance pas ce genre de défi tesoro mio.”
Stan ne chercha à contenir un léger rire lorsqu'il rendit les armes. Il ne se sentait pas position de l'emporter face à Luigi à ce jeu là.
“Ok...c'était peut-être un compliment.”
Luigi le sera dans ses bras, souriant. Quelques minutes passèrent ainsi. Stan était lui même surpris de constater à quel point il réussissait à rester serein et à occulter l'avenir pour profiter de ce moment. Il était convaincu que c'était lié à la présence de Luigi et se demanda l’espace d'un instant ce qui se passerait dans lorsqu'ils rentreraient à Iverness et qu'il faudrait se séparer pour un temps. L'Italien ne lui laissa cependant pas le temps de divaguer plus longtemps.
“Tu n'as pas répondu à ma question.”
“Pourquoi pas...mais Tu ne m'as toujours pas dit où je pourrais retrouver mes vêtements.”
Stan sortir de l'eau, suivit par Luigi qui lui la moue.
“Tu en as vraiment besoin?”
La question amusa le grymm. Son amant ne semblait pas emballé par l'idée qu'il se rhabille, ce qui avait un côté flatteur. Pourtant il ne comptait pas céder sur ce point. Il ne se voyait pas déambuler totalement ni dans la villa, il était clairement trop pudique pour ça. Il sourit légèrement à Luigi.
“Je me sentirais plus à l'aise.”
Luigi soupira légèrement d'un air résigné et tout en tendant une épaisse serviette à Stan pour qu'il puisse se sécher.
“Très bien, allons chercher tes vêtements.”
Stan rit tout en commençant à s'essuyer.
“Tu crois que tu pourrais le refaire avec un air encore plus dramatique?”
Visiblement lassé de se promener nu, Luigi enroule une serviette autour de sa taille tout en pointant le doigt en direction de Stanislav.
“Fais attention, je tiens encore t'es fringues en otages?”
Stan rit de nouveau et répondit toujours amusé par les réactions de son amant qu'il découvrait sous un autre jour.
“Des menaces, vraiment?”
Stan regarda son amant le précéder pour quitter la salle de bain. En le suivant il remarqua que les vêtements qu'il avait déposé devant la porte avait belle est bien disparu.
“Je suis capable de tout.”
Stan le regarda une seconde amusé puis s’approcha rapidement pour le saisir par la taille tout en l'obligeant à se tourner vers lui. Il l'embrassa avec une certaine assurance puis s'éloignant de quelques centimètres seulement. Son regard était très clairement provocateur quand il s’adressa à Luigi.
“Ne me sous-estime pas."
“Ça me convient…”
Luigi le dirigea donc dans la villa, montant à l'étage. Il ne comptait visiblement pas de rhabiller de suite et cela mettait Stan quelque peu mal à l'aise. Il lui jetait quelques fois des regards gênés. Ils arrivèrent finalement dans une salle de bain pourvu entre autre d'une large baignoire. Le grymm se dit effectivement qu'un bain ne lui ferait pas de mal étant donné qu'il était par endroit couvert de fusain, comme le lui prouvait son reflet dans le miroir des lavabo. Se tournant vers l'italien avec un air interrogateur, il se renseigne sur une question qui le chiffonait légèrement.
“Si je pose mon pantalon, est-ce que j'ai une chance de le retrouver ou il serait préférable que je renonce déjà à cette idée?”
Luigi lui sourit.
“Tu le retrouveras. Demain. Propres.”
Oui...c'était bien ce qu'il craignait. Enfin. Dans le pire des cas, c'était une salle de bain. Il devait Sûrement y avoir des serviettes qu'il pourrait emprunter le temps de trouver des vêtements de rechange. Stan soupira, plus amusé qu'autre chose et commença à poser son pantalon.
“ Laisse tes affaires devant la porte si tu veux être sûr que Robry ne rentre pas.”
Stan s'exécuta et une fois la port fermée et leur intimité assurée, il adressa un sourire équivoque à Luigi.
****
Stan était allongé dans la baignoire, installé sur Luigi. Il se sentait bien et souriait, heureux de profiter de ce moment avec l'Italien. Il fallait bien reconnaître qu'il s'agissait d'une façon d'occuper la soirée bien plus agréable que les révisions. Il frissonna en sentant un baisse dans son cou, ressentait encore certains des effets de leur précédente activité.
“Tu as encore de l'énergie ou j'ai épuisé tes réserves?”
Stan se mit doucement à rire pour un bref instant. Il devait bien l'admettre, la journée avait été riche en émotion de toute sorte et il en ressentait le contre coup.
“Je commence à fatiguer je crois…”
Luigi lui sourit.
“Tu veux aller t’allonger?”
Stan se tourna légèrement vers Luigi, le regardant et lui rendant un sourire amusé.
“Chaque fois que je me suis allongé quelque part avec toi, ça n'a jamais été bien reposant…”
Le sourire de Luigi s'élargit.
“Je prends ça pour un compliment.”
Haussant les épaules, Stanislas répondit avec un air amusé. Il devait effectivement reconnaître qu'il n'avait jamais eu à se plaindre de la tournure que prenaient les événements dans ce genre de situation, mais il ne voulait pas laisser fanfaronner sans rien dire.
“C'était plus un constat mais si ça te fait plaisir de voir les choses comme ça…”
Stan du retenir un soupir et bascule légèrement sa tête en arrière en sentant l'Italien lui mordre le lobe de l'oreille.
“Ne me lance pas ce genre de défi tesoro mio.”
Stan ne chercha à contenir un léger rire lorsqu'il rendit les armes. Il ne se sentait pas position de l'emporter face à Luigi à ce jeu là.
“Ok...c'était peut-être un compliment.”
Luigi le sera dans ses bras, souriant. Quelques minutes passèrent ainsi. Stan était lui même surpris de constater à quel point il réussissait à rester serein et à occulter l'avenir pour profiter de ce moment. Il était convaincu que c'était lié à la présence de Luigi et se demanda l’espace d'un instant ce qui se passerait dans lorsqu'ils rentreraient à Iverness et qu'il faudrait se séparer pour un temps. L'Italien ne lui laissa cependant pas le temps de divaguer plus longtemps.
“Tu n'as pas répondu à ma question.”
“Pourquoi pas...mais Tu ne m'as toujours pas dit où je pourrais retrouver mes vêtements.”
Stan sortir de l'eau, suivit par Luigi qui lui la moue.
“Tu en as vraiment besoin?”
La question amusa le grymm. Son amant ne semblait pas emballé par l'idée qu'il se rhabille, ce qui avait un côté flatteur. Pourtant il ne comptait pas céder sur ce point. Il ne se voyait pas déambuler totalement ni dans la villa, il était clairement trop pudique pour ça. Il sourit légèrement à Luigi.
“Je me sentirais plus à l'aise.”
Luigi soupira légèrement d'un air résigné et tout en tendant une épaisse serviette à Stan pour qu'il puisse se sécher.
“Très bien, allons chercher tes vêtements.”
Stan rit tout en commençant à s'essuyer.
“Tu crois que tu pourrais le refaire avec un air encore plus dramatique?”
Visiblement lassé de se promener nu, Luigi enroule une serviette autour de sa taille tout en pointant le doigt en direction de Stanislav.
“Fais attention, je tiens encore t'es fringues en otages?”
Stan rit de nouveau et répondit toujours amusé par les réactions de son amant qu'il découvrait sous un autre jour.
“Des menaces, vraiment?”
Stan regarda son amant le précéder pour quitter la salle de bain. En le suivant il remarqua que les vêtements qu'il avait déposé devant la porte avait belle est bien disparu.
“Je suis capable de tout.”
Stan le regarda une seconde amusé puis s’approcha rapidement pour le saisir par la taille tout en l'obligeant à se tourner vers lui. Il l'embrassa avec une certaine assurance puis s'éloignant de quelques centimètres seulement. Son regard était très clairement provocateur quand il s’adressa à Luigi.
“Ne me sous-estime pas."
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Ven 22 Mar 2019 - 23:11
- Ne me sous-estime pas.
Son regard provocateur, le défi sous-jacent, son baiser… il n’en faut pas davantage pour que je renonce à laisser Stan se reposer. Je le fixe un bref instant, mon regard traduisant nettement mon état d’esprit. Je l’avais prévenu de ne pas me lancer ce genre de défi. L’instant suivant, j’agrippe sa nuque pour venir dévorer ses lèvres et je le pousse contre le mur le plus proche pour venir me coller à lui. Il paraît surpris l'espace d'une seconde mais se reprend rapidement et me rend mon baiser avec passion. Ses mains viennent se poser dans mon dos et sous mes fesses pour m'attirer plus encore contre lui. Ma main libre vient s’attaquer à nos serviettes respectives, barrière de tissu superflue qui nous sépare. Stan interrompt notre baiser pour me lancer un regard provocateur avant de me pousser à pivoter pour inverser les rôles. Je me laisse faire, j’aime le voir prendre l’initiative ainsi et se libérer de ses tabous. Je penche légèrement la tête pour lui faciliter l’accès lorsqu’il vient embrasser et mordre mon cou, grognant légèrement de plaisir anticipé.
****
La nuit est déjà bien entamée lorsque mon égo face au défi et l’esprit de compétition de Stan ont finalement raison de nous. Nos corps moites entrelacés reposent au milieu du lit défait sans qu’aucun de nous deux n’ait pu déclarer forfait. Je ne saurais même pas dire à quel moment nous sommes passés du couloir à la chambre. Le cœur battant encore la chamade et le souffle un peu court, je rassemble ce qu’il me reste d’énergie pour tirer les draps sur nous et je prends Stan dans mes bras avant de murmurer.
- Bonne nuit amore mio.
Il se blottit contre moi, l'air totalement épuisé mais le sourire aux lèvres.
- Bonne nuit... répond-il avant de chuchoter presque aussitôt. Tu n'as pas vraiment gagné, c'est juste qu'il commence à être tard, d'accord ?
Je trouve juste assez d’énergie pour sourire amusé par sa mauvaise foi.
- D’accord.
Son sourire s’élargit et il dépose un baiser chaste sur mes lèvres avant d’enfouir sa tête dans mon cou et de fermer les yeux. Une fois n’est pas coutume, je ne tarde pas à sombrer dans le sommeil à mon tour.
Malheureusement, il semble que la fatigue physique et le doux bien-être dans lequel je me trouvais avant d’aller retrouver Morphée ne soient pas suffisants pour éloigner mes démons. À moins que ce ne soit le fait de revenir dans cette chambre. Bientôt mon sommeil s’agite, peuplé de ces cauchemars que je fuis d’ordinaire dans mes insomnies. Je revis en boucle dans mes rêves les moments les plus douloureux de mon existence. Et alors que mon esprit se souvient avoir serré dans ses bras le corps sans vie de mon amour, je ne me rends pas compte que c’est en réalité autour de Stan que mon étreinte se fait trop forte.
Son regard provocateur, le défi sous-jacent, son baiser… il n’en faut pas davantage pour que je renonce à laisser Stan se reposer. Je le fixe un bref instant, mon regard traduisant nettement mon état d’esprit. Je l’avais prévenu de ne pas me lancer ce genre de défi. L’instant suivant, j’agrippe sa nuque pour venir dévorer ses lèvres et je le pousse contre le mur le plus proche pour venir me coller à lui. Il paraît surpris l'espace d'une seconde mais se reprend rapidement et me rend mon baiser avec passion. Ses mains viennent se poser dans mon dos et sous mes fesses pour m'attirer plus encore contre lui. Ma main libre vient s’attaquer à nos serviettes respectives, barrière de tissu superflue qui nous sépare. Stan interrompt notre baiser pour me lancer un regard provocateur avant de me pousser à pivoter pour inverser les rôles. Je me laisse faire, j’aime le voir prendre l’initiative ainsi et se libérer de ses tabous. Je penche légèrement la tête pour lui faciliter l’accès lorsqu’il vient embrasser et mordre mon cou, grognant légèrement de plaisir anticipé.
****
La nuit est déjà bien entamée lorsque mon égo face au défi et l’esprit de compétition de Stan ont finalement raison de nous. Nos corps moites entrelacés reposent au milieu du lit défait sans qu’aucun de nous deux n’ait pu déclarer forfait. Je ne saurais même pas dire à quel moment nous sommes passés du couloir à la chambre. Le cœur battant encore la chamade et le souffle un peu court, je rassemble ce qu’il me reste d’énergie pour tirer les draps sur nous et je prends Stan dans mes bras avant de murmurer.
- Bonne nuit amore mio.
Il se blottit contre moi, l'air totalement épuisé mais le sourire aux lèvres.
- Bonne nuit... répond-il avant de chuchoter presque aussitôt. Tu n'as pas vraiment gagné, c'est juste qu'il commence à être tard, d'accord ?
Je trouve juste assez d’énergie pour sourire amusé par sa mauvaise foi.
- D’accord.
Son sourire s’élargit et il dépose un baiser chaste sur mes lèvres avant d’enfouir sa tête dans mon cou et de fermer les yeux. Une fois n’est pas coutume, je ne tarde pas à sombrer dans le sommeil à mon tour.
Malheureusement, il semble que la fatigue physique et le doux bien-être dans lequel je me trouvais avant d’aller retrouver Morphée ne soient pas suffisants pour éloigner mes démons. À moins que ce ne soit le fait de revenir dans cette chambre. Bientôt mon sommeil s’agite, peuplé de ces cauchemars que je fuis d’ordinaire dans mes insomnies. Je revis en boucle dans mes rêves les moments les plus douloureux de mon existence. Et alors que mon esprit se souvient avoir serré dans ses bras le corps sans vie de mon amour, je ne me rends pas compte que c’est en réalité autour de Stan que mon étreinte se fait trop forte.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Sam 23 Mar 2019 - 15:47
Stanislav s’était endormi paisiblement et sa nuit s’était très bien déroulée pour la première fois depuis longtemps. Pourtant, il fut réveillé au bout de quelques heures par une étreinte bien trop forte. S’extirpant rapidement du sommeil profond dans lequel il se trouvait, son premier réflexe fut de tenter de se dégager sans grand succès alors qu’il ouvrait les yeux, se rappelant ou il se trouvait et qui partageait son lit. Le sommeil de Luigi semblait très perturbé par des rêves dont Stan ne pouvait que trop bien deviner la teneur au vu des récentes informations qu’il avait appris sur son passé. Toujours un peu somnolent, mais surtout inquiet le grymm s'exprima d’une voix suffisamment forte pour espérer le réveiller à son tour.
“Luigi?”
Il ne réagit pas immédiatement. Et Stan haussa le ton de façon significative pour se faire entendre. Il n’avait pas l’air agressif malgré la douleur provoqué par l’étreinte, bien conscient qu’il n’y avait rien de volontaire dans le geste de son amant.
“Luigi! Réveille-toi!”
Le garde-chasse se réveilla finalement et relâcha sa prise presque immédiatement. Il garda le silence mais sa respiration était rapide. Le grymm comprenait bien ce qui se passait et ne savait pas vraiment comment réagir. Il n’exprima pas un immédiatement, fixant son amant d’un regard inquiet, puis il prit le visage de Luigi entre ses mains avant de le questionner sur son état.
“Luigi...est-ce que ça va?”
La réponse semblait évidente, mais il s’agissait plus d’une façon d'entamer l’échange. L’italien se redressa un peu en hochant la tête, semblant peu à peu reprendre pied.
“Ça va…”
Stan n’était vraiment pas convaincu. Il ne savait pas trop s’il devait ou non insister, craignant d’empirer les choses en incitant Luigi à parler. Il conclut pourtant rapidement que si huit ans de silence n’avait pas pu l’aider, il était surement temps d’essayer une autre approche. Le grymm commença donc à l’interroger d’une voix douce.
“De quoi as-tu rêvé?”
Le mot cauchemar semblait plus approprié que le mot rêve en l'occurrence. Luigi se redressa totalement, pliant légèrement ses jambes pour pouvoir appuyer ses coudes dessus et prendre sa tête dans ses bras. Il était évident qu’il avait mal et Stan sentit son cœur se serrait comme ça avait déjà été le cas quelques heures plus tôt. Il ne pouvait pas faire grand chose à part apporter son soutien et être une oreille attentive lorsque l’italien souhaiterait parler...s’il souhaitait le faire à un moment. Il se redressa à son tour pour aller déposer un baiser sur la tête de Luigi tout en lui caressant tendrement le dos. Après un bref moment de silence, il s’adressa à son amant d’une voix un peu hésitante dans laquelle l’émotion était très perceptible. Il essaye de trouver les mots justes, s’en voulant ne pas être plus habile pour ce genre de chose.
“En parler pourrais peut-être te soulager....mais je comprendrais que tu ne puisse pas le faire. Saches juste que je suis là pour toi dans tout les cas.”
Luigi se tourna vers lui et se laissa aller dans ses bras. Stan garda le silence, se contentant de le serrer contre lui et prêt à lui laisser tout le temps dont il avait besoin. Au bout d'un moment, il se décida à prendre la parole d'un ton neutre.
“Désolé de t'avoir réveillé.”
Toujours très inquiet, Stan caressa doucement les cheveux de son amant.
“Ce n'est rien rien...ne t'excuses pas pour ça.”
“Ne t'en fais pas pour moi. Ça va aller.”
Pas vraiment plus rassuré, Stan s'éloigna légèrement sans le lâcher pour pouvoir le regarder.
“Tu es sûr.”
“ Je te l'ai dit, j'ai l'habitude des insomnies.”
Luigi avait hoché la tête pour répondre positivement à la question de Stan et malgré son ton neutre, le grymm le trouvait une nouvelle fois assez peu convainquant. Il soupira doucement, abandonnant tout de même l'idée d'insister et se rapprocha pour serrer encore une fois son amant contre lui.
“Très bien...Il n'y a vraiment rien que je puisse faire pour te soulager un peu?”
Il avait déjà eu une réponse à cette question plus tôt dans la journée, mais il savait déjà qu'il serait amené à la poser à nouveau à plusieurs reprises.
“Rendors toi, ça va aller.”
“Tu vas dormir toi?”
“Je ne sais pas.”
Stan était encore fatigué mais il ne voulait pas laisser Luigi seul pendant que lui dormait paisiblement. Il aurait l'impression de l'abandonner et ce moment viendrait déjà bien assez tôt à son goût. Il lutta donc contre le sommeil commençant parfois à sombrer et se réveillant de justesse. L'italien remarqua sûrement son petit manège car il lui murmura quelques mots.
“Stan, il faut que tu dormes.”
L'intéressé secoua la tête.
“Je ne suis pas fatigué.”
Sa voix était très clairement ensommeillée et il acheva sa phrase par un bâillement, retirant définitivement toute crédibilité à son propos.
“Menteur…”
Pris sur le fait, Stan se contenta de rire doucement avant de s'enfoncer dans sa mauvaise foi.
“Tu te fais des idées…”
Poussant un soupir résigné, Luigi se dégagea doucement pour se lever. Le grymm se redressa aussitôt et chercha à le retenir, craignant d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas.
“Où est-ce que tu vas?”
“Je reviens tout de suite.”
L'inquiétude se lisait une nouvelle fois sur son visage mais il garda le silence tout en regardant l’italien aller ouvrir la grande armoire qui se trouvait dans la chambre. Après en avoir un instant considéré le contenu, il s’accroupit, comme cherchant quelque chose puis revint vers le lit avec une petite fiole dans la mains. Même si Stan ne pouvait pas clairement distinguer la couleur de ce contenait le flacon, il s’agissait clairement d’une potion. Au vu de la situation, il ne voyait qu’une seule option logique. Penchant un peu la tête sur le côté, il interrogea Luigi sans le quitter des yeux.
“C’est une potion de sommeil?”
Luigi déboucha la fiole pour en boire un peu plus de la moitié sans la moindre hésitation. Il la déposa ensuite sur la table de chevet tout en répondant.
“Oui. Si je dors, tu d…”
Luigi s’écroula sur son oreiller, endormi. Stan fronça un les sourcils, se faisant la réflexion que l’effet semblait bien puissant par rapport à un potion classique, ce qui en un sens l'inquiétait un peu. Il le regarda dormir quelques instants, rassemblant l’ensemble des informations qu’il connaissait sur les potions de sommeil mais ne trouvant rien qui semblait expliquer un tel effet. Le sommeil de son amant était clairement trop profond et bien trop peu naturel, mais au moins il semblait aller bien. Après quelques minutes de réflexion supplémentaire, il finit par s’endormir à son tour, se disant qu’il faudrait éclaircir tout cela avec Luigi le lendemain.
Si l’italien avait dormi sans se réveiller durant toute la nuit, il n’en avait pas était de même pour Stan. Il se réveilla à de nombreuses reprises, vérifiant chaque fois que Luigi allait toujours bien. Son sommeil était toujours profond. Le grymm cessa de se rendormir lorsque le soleil se leva. Il resta dans le lit se questionnant toujours sur la composition de cette potion nettement trop puissante. Il attrape le flacon toujours posé sur la table de nuit et examina avec attention son contenu. La potion était d'une couleurs bleu nuit qui l’interpella. Stan reconnu les odeurs de plusieurs ingrédients présent dans la composition des potions de sommeil sans rêve. C'était assez logique...Il devait certainement s'agir d'un dérivé mais le grymm s'interrogeait sur les dangers de cette version. Une fois son examen terminé, il déposa de nouveau la fiole sur la table de chevet. Il ne tarda pas à voir Robry débarquer dans la pièce, l'elfe de maison s’attelant à ranger leurs vêtements propres dans l'armoire. Après l'avoir regardé un instant avec le sourire, le sorcier décida de l’interpeller.
“Robry?”
“Oui maître...je sais pas comment.”
Stan sourit, amusé par cette réaction. Robry était assez surprenant.
“Je m'appelle Stan. C'est vrai que je ne me suis pas présenté.”
Il reprit aussitôt pointant du doigt la fiole toujours posé sur la table de nuit.
“Tu sais qui a préparé cette potion?”
“Non, je ne sais pas maître Stan.”
Stan se contenta de hocher la tête. Il n'avait de toute façon pas pas réellement espéré obtenir plus d'informations de la part de Robry.
“Très bien. Merci.”
Alors que l'elfe finissait de ranger leurs vêtements avant de remettre la fiole là ou Luigi l'avait prise, Stan se redressa légèrement dans le lit. Il ne savait pas combien de temps la potion allait faire effet et attendit donc que Robry ait quitté la pièce pour enfiler un caleçon, un t-shirt et un pantalon. Après s'être assuré que rien n'avait changé de côté de l'italien, il descendit rapidement à la bibliothèque pour y récupérer des livres et des carnets qu'il remonta dans la chambre. Au moins, il aurait de quoi s'occuper tout en veillant sur Luigi. Il ouvrit d'abord son livre de potion.
“Luigi?”
Il ne réagit pas immédiatement. Et Stan haussa le ton de façon significative pour se faire entendre. Il n’avait pas l’air agressif malgré la douleur provoqué par l’étreinte, bien conscient qu’il n’y avait rien de volontaire dans le geste de son amant.
“Luigi! Réveille-toi!”
Le garde-chasse se réveilla finalement et relâcha sa prise presque immédiatement. Il garda le silence mais sa respiration était rapide. Le grymm comprenait bien ce qui se passait et ne savait pas vraiment comment réagir. Il n’exprima pas un immédiatement, fixant son amant d’un regard inquiet, puis il prit le visage de Luigi entre ses mains avant de le questionner sur son état.
“Luigi...est-ce que ça va?”
La réponse semblait évidente, mais il s’agissait plus d’une façon d'entamer l’échange. L’italien se redressa un peu en hochant la tête, semblant peu à peu reprendre pied.
“Ça va…”
Stan n’était vraiment pas convaincu. Il ne savait pas trop s’il devait ou non insister, craignant d’empirer les choses en incitant Luigi à parler. Il conclut pourtant rapidement que si huit ans de silence n’avait pas pu l’aider, il était surement temps d’essayer une autre approche. Le grymm commença donc à l’interroger d’une voix douce.
“De quoi as-tu rêvé?”
Le mot cauchemar semblait plus approprié que le mot rêve en l'occurrence. Luigi se redressa totalement, pliant légèrement ses jambes pour pouvoir appuyer ses coudes dessus et prendre sa tête dans ses bras. Il était évident qu’il avait mal et Stan sentit son cœur se serrait comme ça avait déjà été le cas quelques heures plus tôt. Il ne pouvait pas faire grand chose à part apporter son soutien et être une oreille attentive lorsque l’italien souhaiterait parler...s’il souhaitait le faire à un moment. Il se redressa à son tour pour aller déposer un baiser sur la tête de Luigi tout en lui caressant tendrement le dos. Après un bref moment de silence, il s’adressa à son amant d’une voix un peu hésitante dans laquelle l’émotion était très perceptible. Il essaye de trouver les mots justes, s’en voulant ne pas être plus habile pour ce genre de chose.
“En parler pourrais peut-être te soulager....mais je comprendrais que tu ne puisse pas le faire. Saches juste que je suis là pour toi dans tout les cas.”
Luigi se tourna vers lui et se laissa aller dans ses bras. Stan garda le silence, se contentant de le serrer contre lui et prêt à lui laisser tout le temps dont il avait besoin. Au bout d'un moment, il se décida à prendre la parole d'un ton neutre.
“Désolé de t'avoir réveillé.”
Toujours très inquiet, Stan caressa doucement les cheveux de son amant.
“Ce n'est rien rien...ne t'excuses pas pour ça.”
“Ne t'en fais pas pour moi. Ça va aller.”
Pas vraiment plus rassuré, Stan s'éloigna légèrement sans le lâcher pour pouvoir le regarder.
“Tu es sûr.”
“ Je te l'ai dit, j'ai l'habitude des insomnies.”
Luigi avait hoché la tête pour répondre positivement à la question de Stan et malgré son ton neutre, le grymm le trouvait une nouvelle fois assez peu convainquant. Il soupira doucement, abandonnant tout de même l'idée d'insister et se rapprocha pour serrer encore une fois son amant contre lui.
“Très bien...Il n'y a vraiment rien que je puisse faire pour te soulager un peu?”
Il avait déjà eu une réponse à cette question plus tôt dans la journée, mais il savait déjà qu'il serait amené à la poser à nouveau à plusieurs reprises.
“Rendors toi, ça va aller.”
“Tu vas dormir toi?”
“Je ne sais pas.”
Stan était encore fatigué mais il ne voulait pas laisser Luigi seul pendant que lui dormait paisiblement. Il aurait l'impression de l'abandonner et ce moment viendrait déjà bien assez tôt à son goût. Il lutta donc contre le sommeil commençant parfois à sombrer et se réveillant de justesse. L'italien remarqua sûrement son petit manège car il lui murmura quelques mots.
“Stan, il faut que tu dormes.”
L'intéressé secoua la tête.
“Je ne suis pas fatigué.”
Sa voix était très clairement ensommeillée et il acheva sa phrase par un bâillement, retirant définitivement toute crédibilité à son propos.
“Menteur…”
Pris sur le fait, Stan se contenta de rire doucement avant de s'enfoncer dans sa mauvaise foi.
“Tu te fais des idées…”
Poussant un soupir résigné, Luigi se dégagea doucement pour se lever. Le grymm se redressa aussitôt et chercha à le retenir, craignant d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas.
“Où est-ce que tu vas?”
“Je reviens tout de suite.”
L'inquiétude se lisait une nouvelle fois sur son visage mais il garda le silence tout en regardant l’italien aller ouvrir la grande armoire qui se trouvait dans la chambre. Après en avoir un instant considéré le contenu, il s’accroupit, comme cherchant quelque chose puis revint vers le lit avec une petite fiole dans la mains. Même si Stan ne pouvait pas clairement distinguer la couleur de ce contenait le flacon, il s’agissait clairement d’une potion. Au vu de la situation, il ne voyait qu’une seule option logique. Penchant un peu la tête sur le côté, il interrogea Luigi sans le quitter des yeux.
“C’est une potion de sommeil?”
Luigi déboucha la fiole pour en boire un peu plus de la moitié sans la moindre hésitation. Il la déposa ensuite sur la table de chevet tout en répondant.
“Oui. Si je dors, tu d…”
Luigi s’écroula sur son oreiller, endormi. Stan fronça un les sourcils, se faisant la réflexion que l’effet semblait bien puissant par rapport à un potion classique, ce qui en un sens l'inquiétait un peu. Il le regarda dormir quelques instants, rassemblant l’ensemble des informations qu’il connaissait sur les potions de sommeil mais ne trouvant rien qui semblait expliquer un tel effet. Le sommeil de son amant était clairement trop profond et bien trop peu naturel, mais au moins il semblait aller bien. Après quelques minutes de réflexion supplémentaire, il finit par s’endormir à son tour, se disant qu’il faudrait éclaircir tout cela avec Luigi le lendemain.
Si l’italien avait dormi sans se réveiller durant toute la nuit, il n’en avait pas était de même pour Stan. Il se réveilla à de nombreuses reprises, vérifiant chaque fois que Luigi allait toujours bien. Son sommeil était toujours profond. Le grymm cessa de se rendormir lorsque le soleil se leva. Il resta dans le lit se questionnant toujours sur la composition de cette potion nettement trop puissante. Il attrape le flacon toujours posé sur la table de nuit et examina avec attention son contenu. La potion était d'une couleurs bleu nuit qui l’interpella. Stan reconnu les odeurs de plusieurs ingrédients présent dans la composition des potions de sommeil sans rêve. C'était assez logique...Il devait certainement s'agir d'un dérivé mais le grymm s'interrogeait sur les dangers de cette version. Une fois son examen terminé, il déposa de nouveau la fiole sur la table de chevet. Il ne tarda pas à voir Robry débarquer dans la pièce, l'elfe de maison s’attelant à ranger leurs vêtements propres dans l'armoire. Après l'avoir regardé un instant avec le sourire, le sorcier décida de l’interpeller.
“Robry?”
“Oui maître...je sais pas comment.”
Stan sourit, amusé par cette réaction. Robry était assez surprenant.
“Je m'appelle Stan. C'est vrai que je ne me suis pas présenté.”
Il reprit aussitôt pointant du doigt la fiole toujours posé sur la table de nuit.
“Tu sais qui a préparé cette potion?”
“Non, je ne sais pas maître Stan.”
Stan se contenta de hocher la tête. Il n'avait de toute façon pas pas réellement espéré obtenir plus d'informations de la part de Robry.
“Très bien. Merci.”
Alors que l'elfe finissait de ranger leurs vêtements avant de remettre la fiole là ou Luigi l'avait prise, Stan se redressa légèrement dans le lit. Il ne savait pas combien de temps la potion allait faire effet et attendit donc que Robry ait quitté la pièce pour enfiler un caleçon, un t-shirt et un pantalon. Après s'être assuré que rien n'avait changé de côté de l'italien, il descendit rapidement à la bibliothèque pour y récupérer des livres et des carnets qu'il remonta dans la chambre. Au moins, il aurait de quoi s'occuper tout en veillant sur Luigi. Il ouvrit d'abord son livre de potion.
- InvitéInvité
Re: Pain is the price you pay for love [Stanislav]
Sam 23 Mar 2019 - 18:23
La lumière du jour m’éblouit lorsque je me réveille et je plisse les yeux avant de les ouvrir tout à fait. Un violent mal de tête me vrille les tempes et je me sens un peu nauséeux comme si j’émergeais d’une impressionnante gueule de bois. Je lève une main pour me frotter le visage et achève d’ouvrir les yeux pour voir Stan assis en tailleur au milieu du lit qui me regarde d’un air inquiet. Je lui souris pour camoufler mon mal de tête.
- Hey ! Bonjour tesoro mio, dis-je en me redressant prudemment sur un coude pour ne pas trop secouer mon crâne.
La potion que j’ai prise cette nuit est puissante, bien plus qu’une potion de sommeil sans rêves classique. Mais c’est la seule qui me permette de cumuler suffisamment d’heures de sommeil pour compenser mes insomnies. Mais si ce sommeil est réparateur pour le corps il ne l’est pas vraiment pour l’esprit et le réveil est toujours un peu compliqué. Stan semble soulagé de me voir émerger et il me sourit légèrement mais son ton est un peu froid lorsqu’il me répond, entrant immédiatement dans le vif du sujet.
- La potion que tu as prise. Qu'est-ce que c'est ?
Je fronce les sourcils, surpris par la brutalité de cet accueil et j’achève de me redresser avant de répondre.
- Une potion de sommeil, je te l’ai dit.
Stan me fixe avec attention, avant de reprendre d’un ton toujours assez peu aimable.
- Luigi, ne me prend pas pour un imbécile. Ce n'est pas une potion de sommeil classique.
- Stan… je ne te prends pas pour un imbécile…
Stan soupire.
- Il y a quoi dedans ?
- J’en sais rien, dis-je en haussant les épaules. C’est une potion de sommeil.
Il fronce les sourcils.
- Tu l'as trouvée où ?
Cet interrogatoire commence à m’agacer et ça n’arrange pas mon mal de tête.
- C’est vraiment nécessaire de savoir où je l’ai achetée ?
Il semble assez contrarié et garde le silence un moment. Visiblement oui, c’est nécessaire de savoir où je me procure ma potion. Je soupire en me laissant retomber sur les oreillers.
- Je la trouve en Afrique. Je l’achète à une communauté de sorcier qui vit non loin du Kilimandjaro. Satisfait ?
Stan soupire et semble finalement plus inquiet qu'autre chose. Son ton se radoucit alors qu’il demande.
- Comment tu te sens ?
Je souris légèrement.
- Ça irait mieux si j’avais droit à un baiser plutôt qu’un interrogatoire au réveil.
Le Grymm lève les yeux au ciel, mais son visage s’éclaire d’un sourire à son tour et il change de position pour venir déposer un baiser sur mes lèvres.
- Sérieusement... ça va ?
Je tends le bras pour le passer autour de ses épaules et l’attirer contre moi.
- Oui ça va. Ça va même encore mieux maintenant.
En réalité, ça ira beaucoup mieux d’ici environ un quart d’heure, lorsque les effets résiduels de la potion se seront tout à fait dissipés et que le mal de tête me laissera en paix. Mais je préfère ne pas l’inquiéter plus qu’il ne l’est déjà avec ce genre de détails. Changeant de sujet de conversation, je demande alors.
- Sur quoi tu travaillais ?
- Hey ! Bonjour tesoro mio, dis-je en me redressant prudemment sur un coude pour ne pas trop secouer mon crâne.
La potion que j’ai prise cette nuit est puissante, bien plus qu’une potion de sommeil sans rêves classique. Mais c’est la seule qui me permette de cumuler suffisamment d’heures de sommeil pour compenser mes insomnies. Mais si ce sommeil est réparateur pour le corps il ne l’est pas vraiment pour l’esprit et le réveil est toujours un peu compliqué. Stan semble soulagé de me voir émerger et il me sourit légèrement mais son ton est un peu froid lorsqu’il me répond, entrant immédiatement dans le vif du sujet.
- La potion que tu as prise. Qu'est-ce que c'est ?
Je fronce les sourcils, surpris par la brutalité de cet accueil et j’achève de me redresser avant de répondre.
- Une potion de sommeil, je te l’ai dit.
Stan me fixe avec attention, avant de reprendre d’un ton toujours assez peu aimable.
- Luigi, ne me prend pas pour un imbécile. Ce n'est pas une potion de sommeil classique.
- Stan… je ne te prends pas pour un imbécile…
Stan soupire.
- Il y a quoi dedans ?
- J’en sais rien, dis-je en haussant les épaules. C’est une potion de sommeil.
Il fronce les sourcils.
- Tu l'as trouvée où ?
Cet interrogatoire commence à m’agacer et ça n’arrange pas mon mal de tête.
- C’est vraiment nécessaire de savoir où je l’ai achetée ?
Il semble assez contrarié et garde le silence un moment. Visiblement oui, c’est nécessaire de savoir où je me procure ma potion. Je soupire en me laissant retomber sur les oreillers.
- Je la trouve en Afrique. Je l’achète à une communauté de sorcier qui vit non loin du Kilimandjaro. Satisfait ?
Stan soupire et semble finalement plus inquiet qu'autre chose. Son ton se radoucit alors qu’il demande.
- Comment tu te sens ?
Je souris légèrement.
- Ça irait mieux si j’avais droit à un baiser plutôt qu’un interrogatoire au réveil.
Le Grymm lève les yeux au ciel, mais son visage s’éclaire d’un sourire à son tour et il change de position pour venir déposer un baiser sur mes lèvres.
- Sérieusement... ça va ?
Je tends le bras pour le passer autour de ses épaules et l’attirer contre moi.
- Oui ça va. Ça va même encore mieux maintenant.
En réalité, ça ira beaucoup mieux d’ici environ un quart d’heure, lorsque les effets résiduels de la potion se seront tout à fait dissipés et que le mal de tête me laissera en paix. Mais je préfère ne pas l’inquiéter plus qu’il ne l’est déjà avec ce genre de détails. Changeant de sujet de conversation, je demande alors.
- Sur quoi tu travaillais ?
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