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Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 19:36
Je suis une Lufkin | Scénario
« Je crois en la magie, je suis née et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Rédigez quelques lignes sur les particularités (physiques, intellectuelles ou magiques) de votre personnage ainsi que sa baguette, son épouvantard, son animal de compagnie, sa matière préférée ... bref, tout ce qui vous passe par la tête ! Le coeur de sa baguette est un crin de licorne. | ©️ angie ◈ joséphine langford |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Est-il réellement nécessaire que je vous explique comment, où et à quelle heure je suis née ? Non pas que je ne veuilles pas mais ma vie a sans doute eu tellement de rebondissements que je ne pense pas que ce soit le plus important. Le principal que vous devez savoir est que je suis la deuxième d'une famille de quatre enfants et que je viens de France. Là d'où je viens, il fait toujours beau, le soleil nous accompagne tout au long de la journée et la mer nous berce chaque nuit avec ses vagues frappant doucement le sol. C'est peut-être ce qui me manque le plus depuis que j'en suis partie. Mes parents ? Oui ils me manquent un peu, mais tout ce que j'ai du traverser, sans avoir leur appui, leur aide, ou leur reconnaissance les a tout de même écartés de ma vie. C'est étrange ce que peut vous réserver le cerveau humain, qui à l'heure d'aujourd'hui cherche encore à les impressionner, à leur faire dire de simples mots qui auront un immense impact sur moi, ces simples mots qui sauront ravir mon cœur et le soulager, ces simples mots qui me fera me sentir de la famille. « Je suis fier de toi » Ouais, on sait que ça n'arrivera jamais. Mais les rêves sont partie intégrante de chaque être humain, et sans doute très grande partie de moi même. J'en ai plein la tête, car ce sont eux qui me font avancer, qui me font rire, qui me font pleurer. Ce sont eux qui rendent ma vie ce qu'elle est, une vie de magie.
Vous l'aurez compris, mon enfance a été plutôt stricte, très accès sur ma scolarité et sur l'avenir que je pouvais me construire. Il faut savoir que ma famille est assez haut placée dans la société, de par les divers événements survenus durant les guerres, et ce, grâce à mes ancêtres. Voilà pourquoi il ne faut absolument pas salir le nom des Desnoyers. Mon grand frère était pour moi le moyen de m'échapper de ce monde là, alors que nous jouions dehors, à construire des cabanes, se construire une histoire bien différente de la notre, dans laquelle nous étions des héros qui n'avaient peur de rien. J'adorai ces moments où tout ce que je pouvais faire, c'était lâcher prise. C'est quelque chose que je ne fais pas souvent, même encore aujourd'hui, mais qui me fait du bien. L'air iodé de mon île, le jardin fleurissant, le soleil tapant sur ma peau, voilà tout ce qui nous importait à l'époque, avant que tout ne commence à déraper.
Quand j'ai eu six ans, j'ai entendu papa qui parlait avec quelqu'un dans son bureau. Je ne savais pas trop de quoi il s'agissait, mais il semblait plutôt tourmenté. « Nous ne pouvons pas les garder » J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de moi, alors j'ai pris peur et je suis allée voir mon frère en courant. Au passage, je crois que j'avais bousculé une gouvernante, qui avait renversé son plateau contenant des boissons, qu'elle amenait visiblement à mon père. Je ne me suis même pas retournée pour m'excuser, et j'ai filé. Je suis arrivé dans la chambre de Perceval, et j'ai commencé à lui raconter ce que j'avais entendu. « Tu dois te tromper, Papa ne nous abandonnerait jamais. » Oui, peut-être que je m'étais trompée, mais à mon âge, qui ne l'aurait pas fait ? Alors que mon frère me rassurait, la porte s'est ouverte sur Papa, le visage visiblement en colère, et à côté de lui, la gouvernante que j'avais bousculée. Son tablier autrefois blanc était tout taché, et elle semblait aussi énervée que mon père. Il m'a alors réprimandée, avant de venir me voir et d'attraper doucement mes mains. Il s'est abaissé à ma hauteur et m'a souri. « Je ne t'abandonnerai jamais Lennie... » Il savait être un père doux et chaleureux quand il le fallait. Il m'a alors expliqué, ce qui était arrivé à mes cousins, en me disant qu'au début il avait refusé de les prendre sous notre toit. Mais il avait fini par changer d'avis, parce qu'ici on avait la place, on avait une bonne éducation, et de bonnes gouvernantes. C'est comme ça que mon monde a changé.
J'adorai mes cousins, quand ils s'agissait seulement de se voir de temps en temps. Les avoir dans ma propre maison, devoir partager mes parents, mon frère et mes sœurs, ma cabane dans le jardin... On ne peut pas dire que cela m'a enchantée. Surtout que l'un d'eux avait presque le même âge que moi. Hendores.
Je ne sais pas si c'est parce que nous sommes très similaires, et en même temps très différents, que nous avons commencé une guerre, après tout, nous étions jeunes et je n'en connais même plus les raisons. Ça partait la plupart du temps de rien du tout, une petite jalousie, un jouet emprunté, une moquerie lancée. Au fil des années, nous avons arrêté de nous parler, puisque chaque fois qu'on le faisait, l'un ou l'autre, et parfois les deux finissions punis ou bien privés de dîner. C'était pas cool la vie avec les cousins ouais. Dès ce moment là, j'ai pu retrouver un peu ma tranquillité, afin de me plonger dans mes études, pour le plus grand bonheur de mes parents qui ne le montraient pas pour autant. J'ai vite vu à quel point j'adorais les livres, et toutes les connaissances qu'ils pouvaient renfermer. J'ai facilement pu avoir une bibliothèque pour mon anniversaire, qui s'est vite vue remplie de livres en tout genre. Perceval en riait souvent, me surnommant affectueusement le petit rat. Je l'ai détesté pour ça, mais que voulez-vous, c'est mon frère et je l'aime.
Quand j'ai eu l'âge d'entrer à l'école de Beaux-batons, j'étais excitée comme une puce. L'idée de vivre loin de la maison, dans un monde dont on me parle depuis mon enfance et qui me tendait enfin les bras me faisait réellement du bien. Je m'étais préparée durant des années, j'avais même piqué les livres de Percy pour commencer à voir un peu ce que j'allais avoir comme cours, c'est là l'avantage d'avoir un frère plus âgé. Il avait rit d'ailleurs en découvrant ma valise prête bien une semaine avant la rentrée. On est jamais trop bien préparé.... Arrivée là bas, je m'étais vite fait des amis, mais aussi des ennemis. Le pire ? Hendores. Oui oui. Il était là lui aussi, c'était inévitable. Il était entré une année avant moi, et connaissait déjà tout ce qu'il y avait à savoir sur l'école. Les recoins, les pièges, les pièces interdites.... Et il prenait un malin plaisir à m'y pousser. Au début, cela m'avait énervée, et petit à petit, j'y ai vu là l'excitation que ça me procurait. Les interdits, les bêtises, l'adrénaline lorsque tu sais qu'un professeur te poursuit parce que tu as lancé de la bave de crapeau sur son bureau.... Ouais, j'étais plus vraiment la jolie petite blonde qui bosse comme une folle. A ce moment là, Hendores a commencé à disparaître de ma vie. Je pense qu'il s'est lassé, tout simplement, et qu'il avait d'autres choses à faire que de s'intéresser à sa cousine qu'il n'aimait pas. Nous ne nous parlions pas, et c'était sans doute très bien comme ça. J'ai avancé au fil de mes années, étant à la fois une grosse tête et une provocatrice. Les professeurs m'ont un peu détestée, parce que je leur faisais perdre la tête. « Mademoiselle Desnoyers, vous seriez une des meilleures élèves si vous n'aviez pas autant créés de problèmes à l'école.... » « Je serai toujours la meilleure Madame. » Oui, je n'avais pas froid aux yeux, et je n'avais pas peur de l'avouer. Et bien sûr, je ne connaissais pas la modestie. En même temps, avec les parents que j'avais, je ne pouvais pas. Toujours plus haut, toujours plus. Il fallait que je sois constamment au dessus de tout le monde, la meilleure. Alors malgré les moments qui me faisaient me sentir jeune et comme tout le monde, ceux qui me valait parfois une heure de nettoyage de toilettes, j'étais une très bonne élève. C'est ce qui m'a permis d'avoir une place à Hungcalf j'imagine. L'université était pour moi la suite logique à mon parcours.
Je suis partie de France, de mon monde, de ma maison, pour partir dans un tout autre pays. Ça ne me faisait pas peur, je parlais anglais parfaitement puisque mes parents nous avaient toujours habitué à cette langue. Seul truc qui me faisait peur, le climat. Je n'y était clairement pas habituée, et je savais que ce serait bien différent de chez moi. Quand je suis arrivée là bas, j'ai trouvé l'université magnifique, avec ses grands bâtiments, que je mourrais d'envie de visiter, et cette verdure incomparable. J'ai tout de suite su que ce serait mon nouveau chez moi pour encore bien des années.
J'ai choisi le cursus de Médicomagie, parce que l'idée de pouvoir aider les autres m'était importante, et que je voulais me sentir indispensable. J'ai vite rencontré ceux qui seraient mes meilleurs amis, ma bande, mon monde. Je me sentais bien, aimée et entourée. On partageait les mêmes passions, les mêmes aspirations, et on avait les mêmes attentes de la vie. Il y a des gens qui font partie de vous sans même que vous ne le sachiez. Quand j'étais en troisième année, j'ai eu mon premier petit copain. Oui il était temps. Mais ce n'était clairement pas ma priorité avant ça. C'est juste qu'au bout d'un moment, ça vous rattrape, c'est comme ça. Il s'appelait Johan Mara, c'était un sang-mêlé qui venait lui aussi de France. Il avait deux ans de plus que moi, et il était vraiment beau. Mais il était aussi très proche de beaucoup d'autres filles. Notre histoire s'est finie bêtement, alors qu'il avait voulu que l'on passe un cap que je ne voulais pas passer, du moins avec lui. Il n'avait pas été compréhensif, avait répété que d'autres filles seraient très heureuses d'être à sa place, et s'est barré. « Je la leur donne volontiers ! » J'ai marmonné dans ma barbe un instant, les yeux rouges de colère. Oui j'étais en colère, et je comptais bien le lui montrer. Le lendemain, ses vêtements étaient étalés dans la marre à cochons derrière l'école, et tout le monde se moquait de lui. Lui portait simplement une robe de malade prêtée par l'infirmière. Il m'avait regardé, les traits tirés comme s'il allait me bouffer et je n'ai fait que sourire, les bras croisés contre ma poitrine. Je me suis retournée, et j'ai tourné la page. Lui moins apparemment. Il me pensait jolie fleur, douce et qui sent bon, je lui ai montré que je pouvais piquer. Mais bon, ça ne l'a pas empêché de trouver rapidement ma remplaçante et de me narguer à chaque fois que l'on se croisait. Grand bien lui en fasse. Après ça, j'ai décidé de ne plus avoir de mec dans ma vie, et de me concentrer à mes études, et mes amis. C'était tout ce qui m'importait au final.
Hendores était évidemment lui aussi dans cette université, et ne croyez pas que je suis venue ici pour lui. Hungcalf est simplement la meilleure université de magie, et je n'envisageai pas d'en trouver une autre simplement parce qu'il s'y trouvait aussi. Heureusement, ici aussi nous nous ignorions, menant chacun sa propre vie de son côté. C'était très bien comme ça. Mais je ne sais pas pourquoi, et qui a commencé à le faire, mais nous avons parlé. Ça faisait longtemps, et dans un sens, ça m'avait manqué. Je ne sais pas pourquoi. Désormais, les années ont fait que nous ne sommes plus ces gamins qui se chamaillaient, mais des jeunes adultes qui se cherchent. Ma cinquième année à Hungcalf a marqué un tournant dans ma vie, et aujourd'hui, je sais que braver les interdits a simplement toujours fait partie intégrante de moi.
Vous l'aurez compris, mon enfance a été plutôt stricte, très accès sur ma scolarité et sur l'avenir que je pouvais me construire. Il faut savoir que ma famille est assez haut placée dans la société, de par les divers événements survenus durant les guerres, et ce, grâce à mes ancêtres. Voilà pourquoi il ne faut absolument pas salir le nom des Desnoyers. Mon grand frère était pour moi le moyen de m'échapper de ce monde là, alors que nous jouions dehors, à construire des cabanes, se construire une histoire bien différente de la notre, dans laquelle nous étions des héros qui n'avaient peur de rien. J'adorai ces moments où tout ce que je pouvais faire, c'était lâcher prise. C'est quelque chose que je ne fais pas souvent, même encore aujourd'hui, mais qui me fait du bien. L'air iodé de mon île, le jardin fleurissant, le soleil tapant sur ma peau, voilà tout ce qui nous importait à l'époque, avant que tout ne commence à déraper.
Quand j'ai eu six ans, j'ai entendu papa qui parlait avec quelqu'un dans son bureau. Je ne savais pas trop de quoi il s'agissait, mais il semblait plutôt tourmenté. « Nous ne pouvons pas les garder » J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de moi, alors j'ai pris peur et je suis allée voir mon frère en courant. Au passage, je crois que j'avais bousculé une gouvernante, qui avait renversé son plateau contenant des boissons, qu'elle amenait visiblement à mon père. Je ne me suis même pas retournée pour m'excuser, et j'ai filé. Je suis arrivé dans la chambre de Perceval, et j'ai commencé à lui raconter ce que j'avais entendu. « Tu dois te tromper, Papa ne nous abandonnerait jamais. » Oui, peut-être que je m'étais trompée, mais à mon âge, qui ne l'aurait pas fait ? Alors que mon frère me rassurait, la porte s'est ouverte sur Papa, le visage visiblement en colère, et à côté de lui, la gouvernante que j'avais bousculée. Son tablier autrefois blanc était tout taché, et elle semblait aussi énervée que mon père. Il m'a alors réprimandée, avant de venir me voir et d'attraper doucement mes mains. Il s'est abaissé à ma hauteur et m'a souri. « Je ne t'abandonnerai jamais Lennie... » Il savait être un père doux et chaleureux quand il le fallait. Il m'a alors expliqué, ce qui était arrivé à mes cousins, en me disant qu'au début il avait refusé de les prendre sous notre toit. Mais il avait fini par changer d'avis, parce qu'ici on avait la place, on avait une bonne éducation, et de bonnes gouvernantes. C'est comme ça que mon monde a changé.
J'adorai mes cousins, quand ils s'agissait seulement de se voir de temps en temps. Les avoir dans ma propre maison, devoir partager mes parents, mon frère et mes sœurs, ma cabane dans le jardin... On ne peut pas dire que cela m'a enchantée. Surtout que l'un d'eux avait presque le même âge que moi. Hendores.
Je ne sais pas si c'est parce que nous sommes très similaires, et en même temps très différents, que nous avons commencé une guerre, après tout, nous étions jeunes et je n'en connais même plus les raisons. Ça partait la plupart du temps de rien du tout, une petite jalousie, un jouet emprunté, une moquerie lancée. Au fil des années, nous avons arrêté de nous parler, puisque chaque fois qu'on le faisait, l'un ou l'autre, et parfois les deux finissions punis ou bien privés de dîner. C'était pas cool la vie avec les cousins ouais. Dès ce moment là, j'ai pu retrouver un peu ma tranquillité, afin de me plonger dans mes études, pour le plus grand bonheur de mes parents qui ne le montraient pas pour autant. J'ai vite vu à quel point j'adorais les livres, et toutes les connaissances qu'ils pouvaient renfermer. J'ai facilement pu avoir une bibliothèque pour mon anniversaire, qui s'est vite vue remplie de livres en tout genre. Perceval en riait souvent, me surnommant affectueusement le petit rat. Je l'ai détesté pour ça, mais que voulez-vous, c'est mon frère et je l'aime.
Quand j'ai eu l'âge d'entrer à l'école de Beaux-batons, j'étais excitée comme une puce. L'idée de vivre loin de la maison, dans un monde dont on me parle depuis mon enfance et qui me tendait enfin les bras me faisait réellement du bien. Je m'étais préparée durant des années, j'avais même piqué les livres de Percy pour commencer à voir un peu ce que j'allais avoir comme cours, c'est là l'avantage d'avoir un frère plus âgé. Il avait rit d'ailleurs en découvrant ma valise prête bien une semaine avant la rentrée. On est jamais trop bien préparé.... Arrivée là bas, je m'étais vite fait des amis, mais aussi des ennemis. Le pire ? Hendores. Oui oui. Il était là lui aussi, c'était inévitable. Il était entré une année avant moi, et connaissait déjà tout ce qu'il y avait à savoir sur l'école. Les recoins, les pièges, les pièces interdites.... Et il prenait un malin plaisir à m'y pousser. Au début, cela m'avait énervée, et petit à petit, j'y ai vu là l'excitation que ça me procurait. Les interdits, les bêtises, l'adrénaline lorsque tu sais qu'un professeur te poursuit parce que tu as lancé de la bave de crapeau sur son bureau.... Ouais, j'étais plus vraiment la jolie petite blonde qui bosse comme une folle. A ce moment là, Hendores a commencé à disparaître de ma vie. Je pense qu'il s'est lassé, tout simplement, et qu'il avait d'autres choses à faire que de s'intéresser à sa cousine qu'il n'aimait pas. Nous ne nous parlions pas, et c'était sans doute très bien comme ça. J'ai avancé au fil de mes années, étant à la fois une grosse tête et une provocatrice. Les professeurs m'ont un peu détestée, parce que je leur faisais perdre la tête. « Mademoiselle Desnoyers, vous seriez une des meilleures élèves si vous n'aviez pas autant créés de problèmes à l'école.... » « Je serai toujours la meilleure Madame. » Oui, je n'avais pas froid aux yeux, et je n'avais pas peur de l'avouer. Et bien sûr, je ne connaissais pas la modestie. En même temps, avec les parents que j'avais, je ne pouvais pas. Toujours plus haut, toujours plus. Il fallait que je sois constamment au dessus de tout le monde, la meilleure. Alors malgré les moments qui me faisaient me sentir jeune et comme tout le monde, ceux qui me valait parfois une heure de nettoyage de toilettes, j'étais une très bonne élève. C'est ce qui m'a permis d'avoir une place à Hungcalf j'imagine. L'université était pour moi la suite logique à mon parcours.
Je suis partie de France, de mon monde, de ma maison, pour partir dans un tout autre pays. Ça ne me faisait pas peur, je parlais anglais parfaitement puisque mes parents nous avaient toujours habitué à cette langue. Seul truc qui me faisait peur, le climat. Je n'y était clairement pas habituée, et je savais que ce serait bien différent de chez moi. Quand je suis arrivée là bas, j'ai trouvé l'université magnifique, avec ses grands bâtiments, que je mourrais d'envie de visiter, et cette verdure incomparable. J'ai tout de suite su que ce serait mon nouveau chez moi pour encore bien des années.
J'ai choisi le cursus de Médicomagie, parce que l'idée de pouvoir aider les autres m'était importante, et que je voulais me sentir indispensable. J'ai vite rencontré ceux qui seraient mes meilleurs amis, ma bande, mon monde. Je me sentais bien, aimée et entourée. On partageait les mêmes passions, les mêmes aspirations, et on avait les mêmes attentes de la vie. Il y a des gens qui font partie de vous sans même que vous ne le sachiez. Quand j'étais en troisième année, j'ai eu mon premier petit copain. Oui il était temps. Mais ce n'était clairement pas ma priorité avant ça. C'est juste qu'au bout d'un moment, ça vous rattrape, c'est comme ça. Il s'appelait Johan Mara, c'était un sang-mêlé qui venait lui aussi de France. Il avait deux ans de plus que moi, et il était vraiment beau. Mais il était aussi très proche de beaucoup d'autres filles. Notre histoire s'est finie bêtement, alors qu'il avait voulu que l'on passe un cap que je ne voulais pas passer, du moins avec lui. Il n'avait pas été compréhensif, avait répété que d'autres filles seraient très heureuses d'être à sa place, et s'est barré. « Je la leur donne volontiers ! » J'ai marmonné dans ma barbe un instant, les yeux rouges de colère. Oui j'étais en colère, et je comptais bien le lui montrer. Le lendemain, ses vêtements étaient étalés dans la marre à cochons derrière l'école, et tout le monde se moquait de lui. Lui portait simplement une robe de malade prêtée par l'infirmière. Il m'avait regardé, les traits tirés comme s'il allait me bouffer et je n'ai fait que sourire, les bras croisés contre ma poitrine. Je me suis retournée, et j'ai tourné la page. Lui moins apparemment. Il me pensait jolie fleur, douce et qui sent bon, je lui ai montré que je pouvais piquer. Mais bon, ça ne l'a pas empêché de trouver rapidement ma remplaçante et de me narguer à chaque fois que l'on se croisait. Grand bien lui en fasse. Après ça, j'ai décidé de ne plus avoir de mec dans ma vie, et de me concentrer à mes études, et mes amis. C'était tout ce qui m'importait au final.
Hendores était évidemment lui aussi dans cette université, et ne croyez pas que je suis venue ici pour lui. Hungcalf est simplement la meilleure université de magie, et je n'envisageai pas d'en trouver une autre simplement parce qu'il s'y trouvait aussi. Heureusement, ici aussi nous nous ignorions, menant chacun sa propre vie de son côté. C'était très bien comme ça. Mais je ne sais pas pourquoi, et qui a commencé à le faire, mais nous avons parlé. Ça faisait longtemps, et dans un sens, ça m'avait manqué. Je ne sais pas pourquoi. Désormais, les années ont fait que nous ne sommes plus ces gamins qui se chamaillaient, mais des jeunes adultes qui se cherchent. Ma cinquième année à Hungcalf a marqué un tournant dans ma vie, et aujourd'hui, je sais que braver les interdits a simplement toujours fait partie intégrante de moi.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>joséphine langford</b> ━ @"éléanore desnoyers"</bottin>
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 19:42
Scénario pris le jour même, ça c'est du bol comme on n'en a jamais vu
Bienvenue ici miss, courage pour la rédaction de ta fiche
Vous pourrez vous partir un sous-groupe d'inceste, avec les Trejo
Bienvenue ici miss, courage pour la rédaction de ta fiche
Vous pourrez vous partir un sous-groupe d'inceste, avec les Trejo
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 19:53
Déjà ? Bienvenue par ici p'tite cousine !
excellent choix de perso ! love sur toi !! bon courage pour ta fichette, si tu as des questions, n'hésites pas!
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 19:59
Merci à vous
Oui quand on veut un personnage on saute dessus rapidement avant qu'il ne s'envole :P
Oui quand on veut un personnage on saute dessus rapidement avant qu'il ne s'envole :P
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 20:14
bienvenue sur le forum joli coeur
je viendrais te voir pour un lien back to beauxbâtons avec mon dc, pina
bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ça !
je viendrais te voir pour un lien back to beauxbâtons avec mon dc, pina
bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ça !
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 20:19
C’est rare lorsque les scénarios sont prit aussi rapidement.
Bienvenue !
Bienvenue !
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 20:22
Que de rapidité !! Bienvenue ici
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Dim 7 Avr 2019 - 23:37
Bienvenue par ici madaaaaame
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 5:32
Coucouche et merci de t'être inscrite
Bon courage pour la suite de ta fiche et n'hésite pas si tu as la moindre question
Bon courage pour la suite de ta fiche et n'hésite pas si tu as la moindre question
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 10:03
Merci beaucoup à vous !!!!
Quel accueil !!!
J'espère que ma petite Eléanore vous plaira :D
Quel accueil !!!
J'espère que ma petite Eléanore vous plaira :D
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 10:45
Bienvenue parmi nous !
Mon DC Rose est ravie d'avoir une nouvelle petite camarade de médicomagie .
Installe toi bien, mets toi à l'aise, tu vas faire des heureux avec ce scéna !
Mon DC Rose est ravie d'avoir une nouvelle petite camarade de médicomagie .
Installe toi bien, mets toi à l'aise, tu vas faire des heureux avec ce scéna !
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 15:34
officiellement bienvenue
que dire de ta fiche, lennie est à croquer merci encore d'avoir accouru si vite ! amuse-toi bien sur hungcalf ma belle. et soyons pas sages ensemble
que dire de ta fiche, lennie est à croquer merci encore d'avoir accouru si vite ! amuse-toi bien sur hungcalf ma belle. et soyons pas sages ensemble
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 15:58
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion (ou ton passe temps-favori, osef), n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé ? Tu ne sais pas qui est dans quelle maison ou dans quels cours ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a le : Référentiel de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : Quelle efficacité ! C'est avec plaisir que je te valide
J'espère que tu trouveras ton bonheur parmi nous, je me réjouis de voir évoluer ta petite Eléanore
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 16:02
Merci Hendo
Je sais pas ce que c'est d'être sage
Merci Abigail, hate de commencer à jouer !! :D
Je sais pas ce que c'est d'être sage
Merci Abigail, hate de commencer à jouer !! :D
- InvitéInvité
Re: Eléanore - Jolie petite fleur qui pique
Lun 8 Avr 2019 - 20:27
Message de Mme Référentiels
Eléanore, je t'informe que tu es bien référencée ici. Ce référentiel peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi, qui vient de quelle école, ou encore qui suit les mêmes cours que toi ! Il est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum
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