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here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 17:24
H A P P Y B I R T H D A Y, L O V E.
Fêter, t’as toujours su le faire. Prête à exploser de joie et d’allégresse pour un oui ou pour un non, parce qu’il y a, dans le bruit, une expression très pure de vie, une affirmation obstinée – celle des survivants. Tu vas rencontrer ses parents ce soir – sa sœur, tu l’as déjà vue, petit ouragan diamétralement opposé à sa brise de frangine, celle que tu aimes plus que tout. T’as envie de l’entourer d’un jardin de roses, de crier au monde à quel point le jour de sa naissance est quelque chose qui se doit d’être célébré. Petite sorcière qui se sent toujours de trop, tu veux la décorer de rubans et la prendre sur tes épaules pour mieux la montrer, hurler à l’univers qu’elle est à toi, et toi, à elle, trop consciente de l’effet qu’a eue sa mésaventure avec ton meilleur ami sur elle. Couvertes dans votre cocon chaleureux et réconfortant, tu voudrais la garder avec toi, simplement, ici – corollaire de ton tempérament trop possessif et d’une rétivité pourtant exceptionnelle? Paradoxe que tu ne cherches pas à expliquer, trop habituée aux aléas des deux âmes fusionnées vibrant en toi.
Tu sors deux hauts du garde-robes, jetant un œil à Abi – incertaine de ce que tu devrais porter. « Je-suis-une-enfant-sage-et-jvous-ramène-votre-fille-à-vingt-deux-heures-tapantes », fais-tu, tendant devant toi un haut bleu marin très simple et aux manches longues, qui dissimule la majorité de tes tatouages (bien que tes phalanges n’échapperont jamais aux regards). Fausse sagesse, tranquilité déguisée. « Ou je-suis-une-professionnelle-adulte-capable-de-pourvoir-aux-besoins-de-votre-fille? » L’un de tes traditionnels costards : impeccable, qui respire la haut placée qui a réussi très jeune que tu es. Assurance réelle, moyens montrés au grand jour. Tu l’arrêtes d’avance, levant une main vers elle comme pour l’interrompre. « Je sais que t’as rien d’une housewife hein, mais bon j’ai jamais rencontré de parents avant, je sais pas trop comment ça fonctionne ». L’aveu, simple, de ta nervosité teintée d’excitation. Tu sais que tu fais bonne impression aux gens que tu rencontres – parce que t’es belle, t’es aiguisée et t’es capable d’être (redoutablement) agréable. Mais des parents constituent un type de créature entièrement nouveau à affronter.
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Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 19:24
Linge sur la tête, je baillais aux corneilles tout en m'ébouriffant les cheveux pour les essorer. À peine sortie de la douche, dans l'espoir naïf de me réveiller un peu, je m'étais assise sur notre lit, mon esprit s'échappant une fraction de seconde. C'est cet instant que Lubia avait choisi pour me présenter deux hauts, et c'est d'un œil d'abord absent que je la fixais, avant de sourire devant ses plaisanteries. Je croyais reconnaître dans son comportement une certaine forme de nervosité, et ça me touchais, me rassurais. C'est que, au moins, elle voulait s'appliquer. Soit uniquement parce que c'était mon anniversaire, ou soit parce qu'elle allait être confrontée à mes parents même si ce point n'était pas un problème avec les requins qu'elle rencontrait tous les jours à son travail. J'ignorais quel était le vrai du faux, et dans le fond, je ne cherchais pas à le savoir. L'instant était là, et sa manière d'être aussi. Je le prenais comme un cadeau et je le chérissais, moi qui craignais à ce point de la perdre, qu'elle puisse se lasser de moi. Fronçant un sourcil d'un air de réflexion théâtralement accentué, je répondais d'une voix chantante et taquine.
- Mmmh est-ce que tu as la version Je-suis-moi-à-savoir-une-femme-complexe-qui-aime-votre-fille ? Élargissant mon sourire, je m'expliquais. Je ne pense pas que mes parents aient besoin de savoir que tu es une enfant sage, puisque ce n'est pas vrai. Clin d'œil avant de continuer. Et que tu puisses pourvoir à mes besoins, même si ça va les rassurer, ce ne sera pas ça qu'ils vont chercher à savoir en premier.
Terminant de faire valser mes cheveux dans le linge, je reposais ce dernier sur les draps avant de me relever pour la rejoindre, déposant un baiser sur son épaule découverte par le débardeur qu'elle portait.
- Je ne sais pas plus que toi, je ne leur ai jamais présenté qui que ce soit avant toi. Lui adressant un coup d'œil complice, j'attrapais des sous-vêtements. Lubia était la première sur bien des points, même si elle ne s'en rendait pas toujours compte. Ce soir, malgré la petite crainte normale de la présenter à mes parents, j'étais d'autant plus fière d'être à son bras. C'était la femme que j'aimais, et c'était elle qui m'aimait. Pour ça, j'avais envie de nous montrer sans gêne et sans détour, sans faux semblant, en étant nous. Je suis au moins tout aussi angoissée que toi, si ce n'est pas plus. Laissant le rouge me gagner les joues par cet aveu, je retournais m'asseoir sur le lit après m'être rapidement vêtue, comme si je ne tenais guère debout. Et tu sais que je suis ta housewife si tu en as envie.
Un peu provocatrice, je lui adressais un regard malicieux avant de me pencher en avant et m'accouder sur mes genoux, scrutant mes propres tenues pour réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir endosser. Réflexion difficile vu mon état de fatigue et ma santé qui déclinait.
- Mmmh est-ce que tu as la version Je-suis-moi-à-savoir-une-femme-complexe-qui-aime-votre-fille ? Élargissant mon sourire, je m'expliquais. Je ne pense pas que mes parents aient besoin de savoir que tu es une enfant sage, puisque ce n'est pas vrai. Clin d'œil avant de continuer. Et que tu puisses pourvoir à mes besoins, même si ça va les rassurer, ce ne sera pas ça qu'ils vont chercher à savoir en premier.
Terminant de faire valser mes cheveux dans le linge, je reposais ce dernier sur les draps avant de me relever pour la rejoindre, déposant un baiser sur son épaule découverte par le débardeur qu'elle portait.
- Je ne sais pas plus que toi, je ne leur ai jamais présenté qui que ce soit avant toi. Lui adressant un coup d'œil complice, j'attrapais des sous-vêtements. Lubia était la première sur bien des points, même si elle ne s'en rendait pas toujours compte. Ce soir, malgré la petite crainte normale de la présenter à mes parents, j'étais d'autant plus fière d'être à son bras. C'était la femme que j'aimais, et c'était elle qui m'aimait. Pour ça, j'avais envie de nous montrer sans gêne et sans détour, sans faux semblant, en étant nous. Je suis au moins tout aussi angoissée que toi, si ce n'est pas plus. Laissant le rouge me gagner les joues par cet aveu, je retournais m'asseoir sur le lit après m'être rapidement vêtue, comme si je ne tenais guère debout. Et tu sais que je suis ta housewife si tu en as envie.
Un peu provocatrice, je lui adressais un regard malicieux avant de me pencher en avant et m'accouder sur mes genoux, scrutant mes propres tenues pour réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir endosser. Réflexion difficile vu mon état de fatigue et ma santé qui déclinait.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 19:40
En l'entendant proposer une nouvelle version, tu ris avec légèreté, consciente que la petite sorcière a raison - et sachant que ton accoutrement n'aura rien à voir avec l'approbation de ses parents (à moins de te pointer vêtue de soie dentaire en guise de tenue, et encore, tu ne sais pas si les Dowell sont conservateurs). Ça te rend nerveuse, mais une bonne nervosité - curiosité de rencontrer ses géniteurs, ceux qui lui ont transmis ce bagage qu'est le sien, de voir si tu peux reconnaître une arcade sourcilière, une façon de s'exprimer. Il y a une joie dans les héritages génétiques, que tu veux pouvoir exploiter. Le plaisir et l'enthousiasme des premières fois, teintée de cette assurance qui te caractérise (malgré la légère angoisse de déplaire à la famille de celle que tu aimes). « Là, comme je suis, ça irait? », demandes-tu, désignant tes bras à ta copine. T'es pas aveugle, tu sais que ce ne sont pas tous les parents qui seraient ravis de voir une androgyne tatouée du cou aux phalanges au bras de leur fille, mais tu ne veux pas (réellement) présenter une fausse version de ta personne à ceux qui l'ont élevée. Avec un sourire lucide, tu admets ta nervosité, recevant le petit baiser de ta douce. « Je ne sais pas plus que toi, je ne leur ai jamais présenté qui que ce soit avant toi. »
Sourcils haussés, tu lui jettes un regard surpris alors même qu'elle s'éloigne, cachant une part de sa nudité. Amusée, tu siffles, faisant mine de la mater (tu la mates toujours un peu, faut dire) pendant qu'elle continue de s'exprimer. « Je suis au moins tout aussi angoissée que toi, si ce n'est pas plus. Et tu sais que je suis ta housewife si tu en as envie. » Moue amusée, mi-coquine, mi-dubitative, tu t'accroches toutefois à la première phrase, même si la jeune femme a su retenir ton attention avec la seconde. « Vraiment? Pourquoi, si c'est pas indiscret? » Tu t'installes toi aussi sur le lit, laissant la jeune femme s'affairer. « Que t'aies présenté personne, je veux dire - être ma housewife, ça je peux comprendre, j'suis irrésistible après tout », fais-tu en lui adressant un sourire enjôleur, croquant doucement sa propre épaule. Signe d'affection entre vous, nouveau, unique - t'as jamais fait ça avec personne, il y a une prévisibilité dans le geste que tu apprécies énormément. « et si tu veux être ma housewife, je t'achète un déguisement ». Roucoulement de la voix, haussement suggestif des sourcils.
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Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 20:47
Même si je laissais échapper un rire simple à sa suggestion alors qu'elle me présentait ses bras, je haussais les sourcils de manière significative. Mes parents n'étaient pas compliqués, dans le fond, c'était un trait dont j'avais hérité. Ils étaient calmes et ne se fiaient pas aux apparences, attitude qu'ils m'avaient transmises. Lubia allait rapidement s'en rendre compte, et aussi, constater à quel point je tenais de ma mère, en dehors de la couleur de nos yeux. Cette discrétion, ce calme, cette douceur, cette manière d'être avenant envers autrui. Mon père lui, était davantage silencieux, réservant son jugement. Dans le fond, c'était lui que je craignais le plus, c'était lui que Lubia devait convaincre. Seul homme de la famille, il était devenu l'ours un peu ronchon qui protégeait ses filles. Rien d'agressif ou de méchant, simple protecteur, place qu'il s'était attribué avec tous les mérites.
- Je suis sûre que ça pourrait aller pour un second rendez-vous ça. Mais mmh quelque chose à manches courtes si tu veux oui, juste peut-être… un peu plus élégant qu'un simple débardeur ?
Je ne faisais que suggérer, et ça se voyait dans mon attitude. Il était facile de percevoir à quel point j'ignorais les faits et les coutumes d'une telle rencontre. J'essayais alors de me fier à ce que je connaissais le mieux, à savoir, le comportement de mes parents, ce qu'ils appréciaient et ce qu'ils auraient aimé avoir en face d'eux. Même si j'étais certaine que Lubia allait rapidement leur plaire, autant essayer d'enrober le tout avec des vêtements qui démontraient qui elle était vraiment. Une femme déterminée, aux différentes facettes, et pourtant si belle à contempler.
D'ailleurs, ce fut une œillade amusée que j'adressais à ma compagne alors qu'elle me sifflait, attitude qui rejoignait mes pensées. Lueur qui laissait sous-entendre que je ne me lassais pas de contempler ses traits, je la suivais alors qu'elle prenait place à mes côtés. Je répondais comme une évidence.
- Hé bien, ma courte relation avec Adoración ne m'a pas laissé l'opportunité de le faire et de toute façon, vu les conditions, ça aurait pris du temps. Lubia connaissait mon histoire avec l'enseignante, je lui avais révélé le secret caché par mon premier Fidelitas. La moue détachée que j'eus en prononçant ces paroles démontraient à quel point cette relation était à présent du passé pour moi. Et Levius, ils le connaissent depuis notre enfance donc… bah je n'ai pas eu à le présenter.
L'écoutant, tout en me laissant croquer avec envie, je remuais tandis qu'une vague de frissons vint m'envahir. Savait-elle seulement à quel point elle était irrésistible ? À quel point d'ailleurs cela me faisait peur, sachant que d'autres personnes que moi étaient sous son charme ? Un homme en particulier.
Déglutissant avec peine à cette pensée, je ne laissais rien paraître, gardant un visage amusé et délesté.
- Un déguisement allons donc, tu n'as pas assez de mes robes, tu en veux encore une pour assouvir un fantasme ? Je venais frotter mon épaule contre elle, un peu provocatrice tout en riant, avant de reprendre. Dans ce cas, je te veux en Petit Chaperon Rouge.
- Je suis sûre que ça pourrait aller pour un second rendez-vous ça. Mais mmh quelque chose à manches courtes si tu veux oui, juste peut-être… un peu plus élégant qu'un simple débardeur ?
Je ne faisais que suggérer, et ça se voyait dans mon attitude. Il était facile de percevoir à quel point j'ignorais les faits et les coutumes d'une telle rencontre. J'essayais alors de me fier à ce que je connaissais le mieux, à savoir, le comportement de mes parents, ce qu'ils appréciaient et ce qu'ils auraient aimé avoir en face d'eux. Même si j'étais certaine que Lubia allait rapidement leur plaire, autant essayer d'enrober le tout avec des vêtements qui démontraient qui elle était vraiment. Une femme déterminée, aux différentes facettes, et pourtant si belle à contempler.
D'ailleurs, ce fut une œillade amusée que j'adressais à ma compagne alors qu'elle me sifflait, attitude qui rejoignait mes pensées. Lueur qui laissait sous-entendre que je ne me lassais pas de contempler ses traits, je la suivais alors qu'elle prenait place à mes côtés. Je répondais comme une évidence.
- Hé bien, ma courte relation avec Adoración ne m'a pas laissé l'opportunité de le faire et de toute façon, vu les conditions, ça aurait pris du temps. Lubia connaissait mon histoire avec l'enseignante, je lui avais révélé le secret caché par mon premier Fidelitas. La moue détachée que j'eus en prononçant ces paroles démontraient à quel point cette relation était à présent du passé pour moi. Et Levius, ils le connaissent depuis notre enfance donc… bah je n'ai pas eu à le présenter.
L'écoutant, tout en me laissant croquer avec envie, je remuais tandis qu'une vague de frissons vint m'envahir. Savait-elle seulement à quel point elle était irrésistible ? À quel point d'ailleurs cela me faisait peur, sachant que d'autres personnes que moi étaient sous son charme ? Un homme en particulier.
Déglutissant avec peine à cette pensée, je ne laissais rien paraître, gardant un visage amusé et délesté.
- Un déguisement allons donc, tu n'as pas assez de mes robes, tu en veux encore une pour assouvir un fantasme ? Je venais frotter mon épaule contre elle, un peu provocatrice tout en riant, avant de reprendre. Dans ce cas, je te veux en Petit Chaperon Rouge.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 21:44
Tu hoches la tête lorsqu'elle te suggère autre chose. C'est que ça aurait mérité un plan étendu, le même genre de stratégie que tu élabores lorsque tu rencontres d'autres diplomates dans le cadre de négociations. Choisir avec précaution ta tenue - surtout lorsque tu sais que certains mâles apprécient te reluquer. Garder en tête les forces et les faiblesses des positions diplomatiques respectives, les amas d'informations que tu connais sur chacun d'entre eux grâce aux collaborations avec Éphrem. Prévoir chaque ligne, chaque menace, t'adapter rapidement, mais toujours dans le cadre d'une attaque plus grande, d'un plan offensif pré-établi. Peut-être que t'aurais dû prendre le temps de te renseigner sur les parents d'Abi, peut-être que t'aurais dû t'informer sur leurs goûts, leurs habitudes, leurs ---- calme-toi. Retirant ton débardeur noir, tu en enfiles un autre, plus clair, que tu rehausses d'une veste retroussée aux coudes - pour l'authenticité. Dire qui tu es, un peu, sans trop chercher à choquer par ta singularité. Te soumettant au regard de ta copine, l'air d'attendre son approbation - ce sont ses parents qui vont te juger, c'est elle qui sait. Couleurs pastel pour atténuer un brin ton air de prédatrice (tu sais le tempérer, faut pas croire que tu fais pas exprès d'avoir l'air d'un requin), tu la taquines au sujet de sa proposition d'être ta housewife, la questionnant au passage. Faisant un signe d'assentiment en l'entendant mentionner Adoracion, un trait (un peu) plus dur envahissant ton visage l'espace d'une fraction de secondes lorsqu'elle parle de Levius, tu hoches la tête à nouveau. Les explications te semblent effectivement logiques. « Je vois. Ça me semble cohérent », répliques-tu, comme si tu était un professeur n'attendant que de pouvoir coincer son étudiante préférée. (et sinon on passe sous le bureau)
« Un déguisement allons donc, tu n'as pas assez de mes robes, tu en veux encore une pour assouvir un fantasme ? » Tu secoues la tête avec enthousiasme, sourire mutin au coin des lèvres. T'es un être impulsif dans la sphère privée, capable de céder à tous tes accès d'enthousiasme, et dans votre cocon doux et paresseux, vous avez le temps. « Dans ce cas, je te veux en Petit Chaperon Rouge. » Riant, tu la fais passer sur toi, te moquant bien de froisser ta veste. Silhouette frêle, tu caresses du bout des doigts son ventre, sourire amoureux aux lèvres. La sorcière est toute à toi, mais pour son anniversaire, tu veux qu'elle sente à quel point elle est au cœur de ton univers, désormais. Tu sais à quel point tu peux être indisponible à cause de ta carrière, et tu espères lui montrer à travers les petites affections du quotidien, mais pour son anniversaire, tu n'as (encore plus) d'yeux que pour elle. « L'an prochain, pour Halloween, juré. Et tu pourras m'accompagner comme animagus », proposes-tu en rigolant, lui adressant un clin d’œil complice. Fronçant soudain les sourcils, tes mains se glissant avec aisance sur ses hanches, doigts caressant la peau qui s'y trouve - tu ne vois plus ses cicatrices. Sans les ignorer, elles ne sont plus une véritable source de tracas pour toi. « Et heu ... tes parents, ça les gêne, que tu amènes une copine et pas un copain? » La question n'est pas anodine. Tu as beau être certaine que ses parents sont des gens adorables, la société moldue reste encore parfois conservatrice - et le monde magique a toujours été encore plus traditionnel, hélas.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 22:26
Prenant le temps (un peu trop) d'admirer ma petite-amie une fois que sa tenue fut choisie, je ne pouvais qu'approuver d'un hochement de tête et d'un grand sourire satisfait. Dans tous les cas, je la trouvais belle, dans tous les cas j'avais envie de la déshabiller, et dans tous les cas elle serait parfaite à mes yeux. Mais ce soir était spécial et il fallait mettre les petits plats dans les grands, au moins pour mes parents. Toutefois je savais que mes géniteurs n'allaient pas rester insensibles à son charme, pour une raison très simple, que pour l'heure, je taisais. Je me targuais toujours à dire à Lubia que j'étais pleine de surprise, et c'était le cas. Comme une enfant, j'appréciais donc jouer avec elle, avec ses nerfs, même si c'était tout innocent, comme maintenant. Je la laissais miroiter, changer de tenue et se rendre bien, non seulement parce que c'était ainsi que le voulait les coutumes de politesses, mais aussi parce que j'en étais ravie et amusée. Pourtant, elle aurait pu venir vêtue d'un simple sac à patates, elle aurait tout de même finit par plaire à mes parents.
Amusée à sa remarque, je ne répondais pas outre mesure, misant sur le fait que le rire qui se lisait sur mon visage suffisait. Cohérent. Était-elle vraiment sérieuse ? Pensait-elle peut-être que je lui cachais quelque chose ? Elle savait que je n'avais eu que deux relations avant elle, et même si ses traits restaient tirés à l'évocation de ces deux personnes, elle était aujourd'hui, celle qui avait tout surmonté, celle que j'aimais par-dessus tout, malgré tout ce qui nous liait.
Non vraiment, elle n'avait rien à craindre d'eux, ou même des autres. Et j'avais la naïveté de croire qu'il en allait de même pour moi alors qu'elle m'attirait à elle et que nos prunelles se marièrent amoureusement tandis que nos mains relièrent nos corps en douceur. Elle sur mon ventre et mes hanches, moi, sur son cou et ses côtes.
Riant à sa remarque, le cœur se soulevant de bonheur, je secouais légèrement la tête.
- Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, t'inquiète pas que je vais te le rappeler. Mais si je dois attendre un an, alors toi aussi. Pas de raison que tu puisses m'avoir déguisée tout de suite et que moi je doive attendre. Tseuh.
Pas si naïve et simplette la petite sorcière que j'étais. Je la connaissais bien Lubia, je savais que si elle pouvait obtenir quelque chose rapidement, elle allait sauter sur l'occasion, surtout avec moi. Seulement, j'aimais la faire languir, et il n'y avait pas de raison que je sois la seule à devoir attendre pour fantasmer. Non mais.
À l'aide d'un sortilège informulé, je prenais un instant pour attirer à moi une robe bleue à la dentelle légère, puis la posais à côté de nous sur les draps. Au moins ainsi, nous serons assorties.
Sa question, légitime toutefois, fit légèrement fondre mon amusement, et bien que je restais sereine et souriante, j'adoptais un comportement plus doux et rassurant. Glissant mes doigts dans sa courte chevelure, je la contemplais avec une tendresse sans faille.
- Любов, ne t'en fais pas pour ça. Ils sont ouverts d'esprit et dans le fond, tout ce qui leur importe, c'est de voir que je suis épanouie. Je roulais des yeux avant qu'un nouveau sourire taquin, avec un fond de vérité peut-être agaçant, revint illuminer mon visage. Et en bonne santé aussi, autant que possible en tout cas. Plantant mon regard dans le sien, je continuais sur ma lancée, décidée à la provoquer ce soir, pour le simple plaisir de jouer. En bref, tu pourrais venir habillée d'un drapeau pirate, ils finiront quand même par t'apprécier en voyant que tu me rends heureuse.
Prononcé ainsi, cela sonnait comme une situation trop mielleuse et dégoulinante. Pourtant c'était la vérité. Pourquoi cracher sur le bonheur alors qu'il était si simple ? Quoique la simplicité n'était pas ce qui nous définissait le mieux.
- Et toi ? As-tu déjà présenté quelqu'un à tes parents ou au reste de ta famille ?
Si le nom de Volkov allait être prononcé, je ne répondrais plus de mes actes.
Amusée à sa remarque, je ne répondais pas outre mesure, misant sur le fait que le rire qui se lisait sur mon visage suffisait. Cohérent. Était-elle vraiment sérieuse ? Pensait-elle peut-être que je lui cachais quelque chose ? Elle savait que je n'avais eu que deux relations avant elle, et même si ses traits restaient tirés à l'évocation de ces deux personnes, elle était aujourd'hui, celle qui avait tout surmonté, celle que j'aimais par-dessus tout, malgré tout ce qui nous liait.
Non vraiment, elle n'avait rien à craindre d'eux, ou même des autres. Et j'avais la naïveté de croire qu'il en allait de même pour moi alors qu'elle m'attirait à elle et que nos prunelles se marièrent amoureusement tandis que nos mains relièrent nos corps en douceur. Elle sur mon ventre et mes hanches, moi, sur son cou et ses côtes.
Riant à sa remarque, le cœur se soulevant de bonheur, je secouais légèrement la tête.
- Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, t'inquiète pas que je vais te le rappeler. Mais si je dois attendre un an, alors toi aussi. Pas de raison que tu puisses m'avoir déguisée tout de suite et que moi je doive attendre. Tseuh.
Pas si naïve et simplette la petite sorcière que j'étais. Je la connaissais bien Lubia, je savais que si elle pouvait obtenir quelque chose rapidement, elle allait sauter sur l'occasion, surtout avec moi. Seulement, j'aimais la faire languir, et il n'y avait pas de raison que je sois la seule à devoir attendre pour fantasmer. Non mais.
À l'aide d'un sortilège informulé, je prenais un instant pour attirer à moi une robe bleue à la dentelle légère, puis la posais à côté de nous sur les draps. Au moins ainsi, nous serons assorties.
Sa question, légitime toutefois, fit légèrement fondre mon amusement, et bien que je restais sereine et souriante, j'adoptais un comportement plus doux et rassurant. Glissant mes doigts dans sa courte chevelure, je la contemplais avec une tendresse sans faille.
- Любов, ne t'en fais pas pour ça. Ils sont ouverts d'esprit et dans le fond, tout ce qui leur importe, c'est de voir que je suis épanouie. Je roulais des yeux avant qu'un nouveau sourire taquin, avec un fond de vérité peut-être agaçant, revint illuminer mon visage. Et en bonne santé aussi, autant que possible en tout cas. Plantant mon regard dans le sien, je continuais sur ma lancée, décidée à la provoquer ce soir, pour le simple plaisir de jouer. En bref, tu pourrais venir habillée d'un drapeau pirate, ils finiront quand même par t'apprécier en voyant que tu me rends heureuse.
Prononcé ainsi, cela sonnait comme une situation trop mielleuse et dégoulinante. Pourtant c'était la vérité. Pourquoi cracher sur le bonheur alors qu'il était si simple ? Quoique la simplicité n'était pas ce qui nous définissait le mieux.
- Et toi ? As-tu déjà présenté quelqu'un à tes parents ou au reste de ta famille ?
Si le nom de Volkov allait être prononcé, je ne répondrais plus de mes actes.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 22:55
Ses mains dans ta chevelure de jais, et tu fermes les yeux, savourant avec douceur l'instant. Il y a dans ces moments simples une découverte du plaisir de partager avec quelqu'un - qui fait oublier les moments où on aimerait être seul. Le plaisir de la proximité, de l'intimité partagée lorsqu'on laisse le quotidien d'une autre pénétrer le sien. À l'évocation d'un drapeau pirate, tu lâches une exclamation enjouée, pétillement enthousiaste valsant rapidement dans tes prunelles d'acier. « Trop bien, tu me laisses courir deux minutes pour en acheter un? Avec ma casquette ça fera classe jte dis », promets-tu, joignant tes deux mains sous ton menton comme si tu t'apprêtais à mendier un peu de compassion à ta copine. « Et toi ? As-tu déjà présenté quelqu'un à tes parents ou au reste de ta famille ? » Oeillade rapide en sa direction - depuis que tu les as cueillis au Ministère, Éphrem et elle, tu essaies le plus possible de ne pas mentionner son existence à ta douce. Encore heureux que votre amourette d'adolescents n'ait pas donné lieu à la fatidique présentation parentale - pas besoin de ternir ces moments de communion tranquille des cœurs.
« personne », murmures-tu, embrassant son cou, repoussant une mèche de cheveux barrant la route à tes lèvres sur sa nuque. Tu effleures la bretelle de son soutien-gorge, souriant contre sa peau. « aucun ... ». Posant un baiser à la commissure de ses lèvres, tu la serres contre toi, petite sorcière inquiète qui tente de bien paraître alors que tu comprends où elle veut en venir. « homme », fais-tu, embrassant l'autre coin de sa bouche, venant poser ton nez sur le sien, un instant, continuant ton exploration taquine ponctuée de mots que tu assènes avec la douceur d'une caresse. « aucune ... » Tes doigts se glissent dans ses cheveux humides, t'abreuvant des effluves florales qui s'en dégagent. « femme » Finissant par déposer un chaste baiser sur son front, tu clos. « personne », termines-tu, lui adressant un petit sourire. « Mes parents pensaient probablement que je finirais vieille fille », dis-tu à la blague - tu le peux. Abi sait qu'ils sont au courant de la raison pour laquelle tu n'as jamais pris le risque de t'attacher à qui que ce soit. « Encore heureux que je vienne d'une étrange famille de sang purs non conservateurs, j'aurais pu me faire fiancer ». Clin d'oeil - t'aurais bien voulu voir celui qui se serait proposé pour te fiancer, adolescente.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Dim 10 Nov 2019 - 23:22
Naïve que j'étais. Pourquoi avais-je osé prononcer ses mots ? Roulant des yeux non sans un sourire rieur, je la fixais d'une œillade déplorée tout en secouant lentement la tête. Bien que l'idée de la voir drapée (c'était le mot) d'un drapeau pirate m'amusais au plus haut point, c'était peut-être frapper un peu trop fort pour une première présentation avec mes parents. Attrapant plutôt mon aimée en joignant mes mains à sa nuque, je rétorquais simplement tout en volant un baiser sur la pointe de son nez.
- Hors de question de te laisser courir deux minutes. Pas même trente secondes. Tu restes avec moi.
Il était rare que je me fasse autant possessive, mais la soirée d'Halloween que j'avais passée au ministère avait eu, malgré tout, quelques conséquences auxquelles je ne m'attendais pas. Un mal pour un bien, je n'étais pas capable de le dire. Tout ce dont j'étais certaine, c'était que je tenais à Lubia déraisonnablement. Je n'étais pas non plus du genre à briser l'instant précieux que nous étions en train de vivre toutes les deux. Cœur à cœur, légèreté planant dans l'air avec la perspective d'une excellente soirée. L'avancement de notre relation, une concrétisation qui se fera.
Pourtant, si elle avait toujours les traits tirés lorsque j'évoquais Levius, il en allait à présent de même pour moi avec Volkov. Encore que j'avais su la rassurer concernant mon ami d'enfance. Ça n'avait pas été son cas. Pas encore tout le moins. La confusion sentimentale, je la ressentais toujours, et j'étais à peu près certaine ne pas être uniquement paranoïaque.
Consciente qu'elle avait compris ce que je sous-entendais, je la laissais me répondre tout en essayant de me charmer, et ça fonctionnait plutôt bien. Très bien même.
Paupières à moitié closes, je la laissais déposer ses délicats baisers sur ma peau de soie, frissonant à ses caresses suggestives, murmures ayant l'effet d'une caresse à mon cœur. Ce dermier vint frapper d'amour et de désir soudainement si fort ma poitrime que j'étais certaine que Lubia le ressentirait. Frisson de l'instant intime, je laissais échapper un soupir langoureux à son oreille tandis que je me sentais petit à petit rassérénée. Sans doute devrais-je arrêter de m'en faire à ce point, mais c'était plus fort que moi.
Visage contre le sien, je souriais avec elle à la plaisanterie familiale, et plutôt fière de pouvoir participer à son contraire. Moi, simple femme qui n'avait l'air de rien, je faisais en sorte que Lubia ne finisse pas vieille fille, esseulée et aigrie (quoiqu'elle l'était déjà un peu).
Étirement timides des lèvres tandis qu'un frisson me parcourait (ses baisers ou le froid ? ou autre chose ?), je me saisissais délicatement de sa main, jouant avec ses doigts des miens. Prunelles sombres admirant cette lente valse silencieuse, je m'entendais prononcer.
- Heureusement oui, sans quoi j'aurai sûrement dû faire face à un autre rival. Lueur amusée brillant une fraction de seconde dans mes iris, je revenais sur nos doigts lassés, murmurant. Mais bon… tu peux toujours. Lui jetant un regard rapide, je précisais. Te fiancer je veux dire.
- Hors de question de te laisser courir deux minutes. Pas même trente secondes. Tu restes avec moi.
Il était rare que je me fasse autant possessive, mais la soirée d'Halloween que j'avais passée au ministère avait eu, malgré tout, quelques conséquences auxquelles je ne m'attendais pas. Un mal pour un bien, je n'étais pas capable de le dire. Tout ce dont j'étais certaine, c'était que je tenais à Lubia déraisonnablement. Je n'étais pas non plus du genre à briser l'instant précieux que nous étions en train de vivre toutes les deux. Cœur à cœur, légèreté planant dans l'air avec la perspective d'une excellente soirée. L'avancement de notre relation, une concrétisation qui se fera.
Pourtant, si elle avait toujours les traits tirés lorsque j'évoquais Levius, il en allait à présent de même pour moi avec Volkov. Encore que j'avais su la rassurer concernant mon ami d'enfance. Ça n'avait pas été son cas. Pas encore tout le moins. La confusion sentimentale, je la ressentais toujours, et j'étais à peu près certaine ne pas être uniquement paranoïaque.
Consciente qu'elle avait compris ce que je sous-entendais, je la laissais me répondre tout en essayant de me charmer, et ça fonctionnait plutôt bien. Très bien même.
Paupières à moitié closes, je la laissais déposer ses délicats baisers sur ma peau de soie, frissonant à ses caresses suggestives, murmures ayant l'effet d'une caresse à mon cœur. Ce dermier vint frapper d'amour et de désir soudainement si fort ma poitrime que j'étais certaine que Lubia le ressentirait. Frisson de l'instant intime, je laissais échapper un soupir langoureux à son oreille tandis que je me sentais petit à petit rassérénée. Sans doute devrais-je arrêter de m'en faire à ce point, mais c'était plus fort que moi.
Visage contre le sien, je souriais avec elle à la plaisanterie familiale, et plutôt fière de pouvoir participer à son contraire. Moi, simple femme qui n'avait l'air de rien, je faisais en sorte que Lubia ne finisse pas vieille fille, esseulée et aigrie (quoiqu'elle l'était déjà un peu).
Étirement timides des lèvres tandis qu'un frisson me parcourait (ses baisers ou le froid ? ou autre chose ?), je me saisissais délicatement de sa main, jouant avec ses doigts des miens. Prunelles sombres admirant cette lente valse silencieuse, je m'entendais prononcer.
- Heureusement oui, sans quoi j'aurai sûrement dû faire face à un autre rival. Lueur amusée brillant une fraction de seconde dans mes iris, je revenais sur nos doigts lassés, murmurant. Mais bon… tu peux toujours. Lui jetant un regard rapide, je précisais. Te fiancer je veux dire.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Mar 12 Nov 2019 - 1:24
Les doigts lacés - les tiens, longs, des doigts d'étrangleur, tatoués jusqu'aux ongles, les siens, petits et fins, qui ont si bien appris à parcourir ta peau, tu souris contre ses lèvres alors qu'elle murmure, prenant garde à éviter le terrain glissant de l'autre rival. Nul besoin de faire paniquer le coeur de lionne qui bat en la poitrine de ta douce (trop) inquiète, mais c'est un nouvel écueil que tu as à éviter, cette fois. « tu peux toujours. Te fiancer je veux dire. » Un instant, infime, imperceptible pour d'autres, mais jamais pour elle, tu le sais - un chaos d'émotions se bouscule dans tes prunelles que tu lui caches d'un baiser, paupières voilant les iris coupables. Mélange de rétivité crachant à l'idée de l'enfermement - l'adolescente en toi, qui aimait tant se prétendre pirate en fuite sur son voilier, incapable de jeter l'ancre trop longtemps auprès de qui que ce soit. La lupine qui n'attend qu'un instant de faiblesse pour te mordre à la jugulaire. L'envie de lui crier que tu n'appartiendras jamais à personne, mais le besoin d'être à elle. Tiraillée entre ces états contradictoires. Quelque part, une once de tendresse qui se surprend d'aimer l'idée, de ce lien étrange qui vous unit depuis que t'as planté tes crocs dans sa nuque. On l'avait dit, qu'il n'y avait pas de conte de fées ici? Sans rater un battement, tu souris contre sa bouche, humant son odeur florale, fermant les yeux. Tu la reconnaîtrais entre mille, capable de sentir ce mélange unique de fleurs sur une once de vent.
Tu choisis de jouer l'idiote, un peu, mais tu sais qu'elle te le pardonnera, parce que tu l'aimes plus que tout et qu'on ne peut te reprocher ton caractère, alors que vous avez avancé à pas de géants dans les derniers mois. « Pour reproduire la race madame, il le faut bien », ricanes-tu, prenant un air pompeux de circonstance - tes parents ne l'ont jamais eu, mais tu l'as assez observé chez ton oncle et ta tante Blackwood pour pouvoir les singer. Tes doigts glissent sur sa peau, joueurs, alors que tu poursuis. « Assurer la pérennité de la société sorcière, tout ça ». Le ton moqueur, les grands principes de sang pur auxquels tu as échappé par on ne sait quelle chance - tu n'étais pas une rebelle en la matière, t'as été élevée par des rebelles. Des parents extraordinaires, qui n'ont jamais voulu t'imposer ce qui leur a été imposé, à eux. « On aurait pu faire un coup de pratique », plaisantes-tu à demi, doigts lacés sur la peau entre ses omoplates, s'accrochant avec langueur aux os sous sa peau, aux aspérités que tu connais désormais. « Tu m'aimes? » Ton meilleur sourire enjoleur, alors que tu l'as sur toi, à ta merci, tu poses un baiser doux à la naissance de sa mâchoire. « Ils m'envoient à New York, pour les prochains jours », finis-tu par lâcher. Une connerie de leur président moldu. « Je me disais que tu pourrais venir ... Et m'accompagner ». Le regard appuyé - vous avez parlé des pleines lunes, de l'éventualité d'en vivre une ensemble. Cadeau d'anniversaire, en quelque sorte, que tu lui fais - l'inviter dans la sphère la plus privée, la plus intime de ta vie.
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Mar 12 Nov 2019 - 12:48
Les mots avaient dépassé ma pensée, et maintenant que je goûtais ses lèvres, j'essayais de comprendre pourquoi. Était-ce parce que j'avais envisagé cette perspective d'avenir alors que j'étais en couple avec Levius ? Peut-être. L'idée une fois immiscée dans mon esprit ne m'avait jamais plus vraiment quittée même si dans le fond je n'y avais jamais porté plus d'attention. Doigts serrant les siens tandis que sur sa nuque je raffermissais ma prise. Pour être tout à fait honnête, la motivation était celle qui grondait en moi depuis de longues journées à présent.
Je voulais l'avoir pour moi. Petite femme qui voulait hurler au monde entier que celle qui était à mes lèvres, celle qui était dans mes bras, était à moi. Rien qu'à moi et à personne d'autre. Chien de berger qui protègeson mouton sa louve, sa meute, son territoire.
Mais c'était sans compter ce qui avait motivé ma peur depuis le premier jour avec elle. Sa soif de liberté et surtout, ses menaces constantes de départ. Comme une anguille elle esquiva ma remarque pas aussi innocente que je ne l'aurai voulu, et évidemment, je ne pus qu'en sourire. Comment pouvait-il en être autrement alors que j'écoutais ses plaisanteries ? J'avais la naïveté de croire que c'était encore une fois une manière de cacher un trouble que je venais d'insinuer en elle.
Lubia s'était emparée de moi de corps et d'esprit, malgré elle, par une certaine violence, une hargne qui lui était propre. Moi, je le faisais davantage en subtilité, en introduisant des pensées qui feront leurs chemins. Laquelle de nous deux était la plus monstrueuse ?
Amoureuse, je l'embrassais tandis que mon corps entier frissonnait en sentant ses doigts entre mes omoplates. La pérennité de l'espèce était mal barrée avec nous, ce n'était pas demain la veille qu'il y aura un quelconque héritier. Non pas que je ne veuille jamais d'enfants, mais entre deux femmes, l'exécution de la chose était pour le moins délicate. Surtout avec une étudiante qui se voulait responsable. Davantage avec la lycanthropie dans le couple. D'autant plus avec la jalousie et la possessivité qui nous empêcherait de trouver un géniteur...
Oui, tout ça attendra. Ce sera aussi un point qu'un jour j'allais devoir souligner avec mes parents. La pensée me traversa l'esprit puisque la rencontre officielle allait se faire dans quelques heures seulement.
Petit rire contre elle, je venais caresser sa nuque comme toute réponse à ses remarques, roulant des yeux à ses plaisanteries. Son sourire enjôleur, bien qu'il me charmera toujours, n'eut aucun effet présentement, car je voyais bien sa motivation à se moquer de moi.
C'était sa proposition qui retint toute mon attention, yeux coulant sur elle comme de la soie sur sa peau colorée. Lueur brillante de joie et de sérénité par cette suggestion, je me permettais de prendre place de manière plus osée sur elle, califourchon me donnant l'occasion de la dominer de ma petite hauteur.
- Je t'accompagnerai. Tu sais bien que je ne te permettrais pas de t'en aller sans moi.
Promesse silencieuse que je m'étais faite au début de notre relation. Lubia avait beau se targuer de n'avoir aucune racine et que rien ne pouvait la retenir nulle part, elle n'allait pas pouvoir se débarrasser de moi. Toujours je la retrouvais. Je l'avais dans la peau dans tous les sens du terme.
Prise devenue plus ferme sur sa nuque, je l'attirais contre moi pour l'embrasser avec ferveur tout en me penchant en avant, l'incitant à s'allonger pour que je puisse la surplomber. La chute trainant son odeur à mes narines, je humais avec délectation ce parfum iodé de la mer qui me piquait délicieusement le nez.
Un jour, je voudrais qu'elle m'entraîne là-bas, au large, là où eau et ciel se confondent à l'horizon. Là où il n'y aurait plus que nous, seules au monde, parce que nous nous suffisions à nous-mêmes. Nous n'avions pas besoin des autres, si ? Un jour, je voudrais qu'elle m'entraîne là-bas, au large, là où ciel et eau se confondent à l'horizon. Pour que je puisse la voir naviguer, contre vents et marées. Concrétisation des tumultes de notre vie de couple que nous pourrons, par la force de nos bras, ensemble, combattre et vaincre.
Car même l'océan se noie dans une goutte de tendresse.
Cœur battant la chamade dans ma poitrine, je relevais sensiblement la tête pour admirer les traits de son visage, savourant encore la senteur des plages, de l'humus végétal et floral. Lien perdurant entre nous, magnétisme intarissable qui toujours m'attirait à elle comme au premier jour.
- Je t'aime, Lubia Savčenko. Je souhaite te garder auprès de moi, te chérir et te rendre heureuse. T'es à moi, à personne d'autre. Tu n'as plus le choix, t'es coincée !
Petit rire taquin accompagné d'un léger sourire possessif, je plongeais mon regard dans le sien tout en utilisant mes maigres muscles pour essayer de la maintenir immobile avant de me pencher en avant pour venirembrasser mordre son cou. M'assurer de la marquer. Désir profond de la faire mienne, attitude d'une petite adolescente en découverte d'amour (car au final j'étais moi aussi une débutante). Elle pouvait esquiver le sujet, la maligne, mais n'étions-nous pas déjà promises l'une l'autre ? Que Volkov aille se faire foutre.
Je voulais l'avoir pour moi. Petite femme qui voulait hurler au monde entier que celle qui était à mes lèvres, celle qui était dans mes bras, était à moi. Rien qu'à moi et à personne d'autre. Chien de berger qui protège
Mais c'était sans compter ce qui avait motivé ma peur depuis le premier jour avec elle. Sa soif de liberté et surtout, ses menaces constantes de départ. Comme une anguille elle esquiva ma remarque pas aussi innocente que je ne l'aurai voulu, et évidemment, je ne pus qu'en sourire. Comment pouvait-il en être autrement alors que j'écoutais ses plaisanteries ? J'avais la naïveté de croire que c'était encore une fois une manière de cacher un trouble que je venais d'insinuer en elle.
Lubia s'était emparée de moi de corps et d'esprit, malgré elle, par une certaine violence, une hargne qui lui était propre. Moi, je le faisais davantage en subtilité, en introduisant des pensées qui feront leurs chemins. Laquelle de nous deux était la plus monstrueuse ?
Amoureuse, je l'embrassais tandis que mon corps entier frissonnait en sentant ses doigts entre mes omoplates. La pérennité de l'espèce était mal barrée avec nous, ce n'était pas demain la veille qu'il y aura un quelconque héritier. Non pas que je ne veuille jamais d'enfants, mais entre deux femmes, l'exécution de la chose était pour le moins délicate. Surtout avec une étudiante qui se voulait responsable. Davantage avec la lycanthropie dans le couple. D'autant plus avec la jalousie et la possessivité qui nous empêcherait de trouver un géniteur...
Oui, tout ça attendra. Ce sera aussi un point qu'un jour j'allais devoir souligner avec mes parents. La pensée me traversa l'esprit puisque la rencontre officielle allait se faire dans quelques heures seulement.
Petit rire contre elle, je venais caresser sa nuque comme toute réponse à ses remarques, roulant des yeux à ses plaisanteries. Son sourire enjôleur, bien qu'il me charmera toujours, n'eut aucun effet présentement, car je voyais bien sa motivation à se moquer de moi.
C'était sa proposition qui retint toute mon attention, yeux coulant sur elle comme de la soie sur sa peau colorée. Lueur brillante de joie et de sérénité par cette suggestion, je me permettais de prendre place de manière plus osée sur elle, califourchon me donnant l'occasion de la dominer de ma petite hauteur.
- Je t'accompagnerai. Tu sais bien que je ne te permettrais pas de t'en aller sans moi.
Promesse silencieuse que je m'étais faite au début de notre relation. Lubia avait beau se targuer de n'avoir aucune racine et que rien ne pouvait la retenir nulle part, elle n'allait pas pouvoir se débarrasser de moi. Toujours je la retrouvais. Je l'avais dans la peau dans tous les sens du terme.
Prise devenue plus ferme sur sa nuque, je l'attirais contre moi pour l'embrasser avec ferveur tout en me penchant en avant, l'incitant à s'allonger pour que je puisse la surplomber. La chute trainant son odeur à mes narines, je humais avec délectation ce parfum iodé de la mer qui me piquait délicieusement le nez.
Un jour, je voudrais qu'elle m'entraîne là-bas, au large, là où eau et ciel se confondent à l'horizon. Là où il n'y aurait plus que nous, seules au monde, parce que nous nous suffisions à nous-mêmes. Nous n'avions pas besoin des autres, si ? Un jour, je voudrais qu'elle m'entraîne là-bas, au large, là où ciel et eau se confondent à l'horizon. Pour que je puisse la voir naviguer, contre vents et marées. Concrétisation des tumultes de notre vie de couple que nous pourrons, par la force de nos bras, ensemble, combattre et vaincre.
Car même l'océan se noie dans une goutte de tendresse.
Cœur battant la chamade dans ma poitrine, je relevais sensiblement la tête pour admirer les traits de son visage, savourant encore la senteur des plages, de l'humus végétal et floral. Lien perdurant entre nous, magnétisme intarissable qui toujours m'attirait à elle comme au premier jour.
- Je t'aime, Lubia Savčenko. Je souhaite te garder auprès de moi, te chérir et te rendre heureuse. T'es à moi, à personne d'autre. Tu n'as plus le choix, t'es coincée !
Petit rire taquin accompagné d'un léger sourire possessif, je plongeais mon regard dans le sien tout en utilisant mes maigres muscles pour essayer de la maintenir immobile avant de me pencher en avant pour venir
- InvitéInvité
Re: here with me (lubiabi) (terminé)
Sam 16 Nov 2019 - 21:56
Tu souris, charmeuse, parce que c'est ce que tu sais le mieux faire - négocier est en quelque sorte une danse de séduction, et t'es anormalement douée lorsqu'il s'agit de deviner les désirs des autres. Mais il n'y a qu'à son aune à elle que tu assouvis les tiens, petite sorcière agaçante et si diablement attachante. Adressant un sourcil haussé à la jeune femme, tu laisses filer une petite plainte amusée en entendant ses paroles - l'expression faciale trahissant aisément le fil de tes pensées. Qui c'est qui permet quoi à qui? On ne te changera jamais là-dessus, même si le goût de ses lèvres et les pétillements dansant au fond de ses yeux vaut bien de piler un peu sur ton indépendance (et ton orgueil). Que valent tes principes de liberté contre la douceur de ses doigts sur ta nuque, dans tes cheveux? À quoi sert de se proclamer sans attache, si c’est pour te couper de l’amour qui vous unit? Entrée dans son existence avec fracas, les griffes sorties – tu planterais tes ongles en elle chaque jour pour hurler au monde que l’Écossaise est à toi. T’abandonnant à la ferveur de ses mains t’attirant à elle, lâcher-prise nécessaire.
Tu sens déjà dans tes membres la lune qui approche, jouant dangereusement avec les limites que tu t’imposes. L’étudiante les connaît, est consciente de tes motifs – parce que tu ne veux plus jamais la blesser. Physiquement – t’es trop consciente que tu peux commettre des bévues psychologiques, débutante des relations durables que tu es. Pourtant t’es tellement sincère, en l’aimant. Sens à l’aboi sous sa silhouette fine, tu la laisses te dominer. Peut-être est-ce là la peur la plus profonde qui t’habitait, jadis – incapacité de céder le contrôle à qui que ce soit, être de domination et de chasse que tu es. Pour t’apprivoiser, il fallait bien un être doux comme elle. Toi qui te braques contre les prédateurs, car rien ne te plaît davantage que de faire plier une autre tête forte, tu t’offres à ses baisers, au mouvement de ses hanches sur les tiennes, tête relevée, doigts s’enroulant autour de ses cheveux pour la maintenir en place contre tes lèvres. Tu prends sans demander, même quand tu donnes, et tu souffles, contre ses lèvres au goût de sucre « joyeux anniversaire, bel amour ». Celle qui a su te dompter (même si tu l’admettrais jamais), t’apprivoiser. Celle que t’aimes à t’en rendre impulsive et malade.RP terminé.
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