- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 27 yo (12.09.1996)
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▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.
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▣ Métamorphose, Sortilèges et Littérature Magique.
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▣ Fruit de l'hybridation : sa reproduction magique en laboratoire et la réattribution de ses particularités dans le domaine cosmétique.
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can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Lun 5 Avr 2021 - 12:07
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01.05.2021 can you hear me pour my heart out ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Assis au pied de l’échelle qui menait à la salle de Runes, Peter attendait patiemment, mais nerveusement, que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] finisse de papoter avec ses étudiants. D’ordinaire le premier à apprécier l’accessibilité du professeur, il le détestait et imaginait déjà la douzième façon de lui faire payer l’attente interminable et inhumaine dont il était indirectement responsable. Il réfléchissait à la treizième en se disant qu’une paire de cisailles rouillée serait difficile à détrôner quand il se rappela avoir entendu le professeur dire que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ne pourrait pas sécher un seul cours de plus sans être recalée à l’examen ; finalement, il lui devait un peu de son salut et pouvait bien arrêter de chercher une treizième façon de le punir. L’ange blond était passée entre ses filets à de multiples reprises, l’interrompant dans un cri pour attirer son attention qui était resté logé dans sa gorge chaque fois. Des dizaines de jours à tambouriner sur la porte n’avaient pas suffi à entamer la patience immuable de la jeune fille qui s’était montrée implacable ; elle lui réservait le traitement du silence, bien qu’il sût son nom traîné dans une boue qu’il avait lui-même arrosée en cédant aux sirènes de l’amour et de l’attirance. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était le seul qui, jusqu’ici, était parvenu à le troubler comme la Vélane le faisait elle-même avec toutes les âmes impressionnables qui se dressaient sur son passage, mystique et inéluctable. Un bruit de pas le sortit de la contemplation mentale et il leva la tête pour mieux observer les pieds s’approcher du précipice de pierres taillées. Un peu de bile se fraya un chemin dans son œsophage et il se releva avec maladresse, sentant une fraction de secondes la terre se dérober sous ses jambes en coton. Discrète, sa cousine descendait de son piédestal, livres à la main, regard sévère ; elle ne l’avait pas encore vu et pourtant ses yeux jetaient déjà des flammes. La Blackthorn n’avait jamais été celle qu’il redoutait le plus dans la famille et pourtant, elle tenait entre ses doigts cette objet nommé courage dont Peter avait été dépourvu en la voyant par l’entrebâillement de la porte ; il était trop tard pour rattraper le pot, et il fallait aujourd’hui ramasser les morceaux cassés.
“Juliet!”, l’appela-t-il alors qu’elle lui tournait le dos sur l’échelle. Il la vit se figer quelques instants et puis se tourner comme si elle ne l’avait pas entendu. “Juliet, please! We need to talk this out. Juliet, won’t you look at me!”
Il le savait pourtant, que ça non plus, il ne le méritait pas. Convaincu qu’on lui avait retiré le droit de donner sa version des faits, le jeune homme ne tenait plus en place et attrapa la manche de sa cousine pour qu’elle ne puisse pas se défiler comme elle l’avait fait chaque fois que leurs pas s’étaient croisés dans le château. Un tourbillon d’émotions le submergeait chaque fois qu’il se remémorait son doux visage tordu dans une grimace empreinte du choc de la tristesse et de la déception. Il se plissait et se tirait de colère pour toute réponse.
“Juliet, you have to know that I never meant for this to happen!”, il parlait plus fort pour couvrir les pensées bruyantes qui embrumaient son esprit et les trémolos dans sa voix. “I love you more than myself and I… I never meant to hurt you… We… I just… LISTEN TO ME!”, sa voix résonna dans le hall, tout en haut des escaliers de la tour. “I knew it was wrong. I wanted to tell you, so many times. JULIET!”, il enferma ses bras dans ses deux mains et se plaça devant elle pour qu’elle cesse d’avancer.
“I DIDN’T KNOW YOU LOVED HIM, OKAY? And I…”
And I love him… Les mots restèrent bloqués dans sa gorge ; il ne pouvait lui faire cet affront, ne pouvait le proclamer haut et fort dans les couloirs et l’humilier encore. Il n’eut pas besoin de jeter un coup d’œil autour ; la honte qu’il lisait dans les yeux de sa cousine était plus que suffisante.
“Juliet…”
┗ February Showers ┛
ஃ There goes my heart beating, cause you are the reason I'm losing my sleep. If I could turn back the clock, I'd spend every hour of every day keeping you safe. I'd climb every moutain just to be with you. (c) C. Scott ஃ
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Mar 6 Avr 2021 - 21:03
Autrefois, les cours de Runes étaient un véritable plaisir. Juliet aimait profondément cette matière depuis toujours, au point qu’elle avait essayé de les mêler à la médicomagie. Elle adorait également l’enseignant en charge de la matière, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était un de ses Professeurs préférés. Pourtant, c’est sous la contrainte qu’elle avait remis les pieds en classes…
La perspective de croiser Peter depuis qu’elle l’avait surprise la langue dans la bouche de son fiancé avait rendu la jeune femme adepte de l’école buissonnière durant plusieurs semaines. La menace de se voir recalée dans cette matière et de devoir redoubler avait forcée la jeune femme a retrouver le chemin de la Tour où se déroulaient le cour.
Elle arrivait à la dernière minute et elle repartait à la seconde ou la cloche sonnait, ne laissant la possibilité à Peter de l’approcher d’aucune manière que ce soit. Elle gardait son regard rivé vers le tableau et n’ouvrait plus la bouche. C’est exactement ce qu’elle voulait faire aujourd’hui… Mais malheureusement son Professeur lui demanda de rester quelques minutes pour lui demander si elle avait avancer dans ses recherches. Elle discuta longtemps avec le sorcier, espérant que plus le temps passé, plus les chances que le couloir soit vide quand elle quittera la salle de classe. En vain.
A peine avait elle lévité pour s’epargner de descendre l’échelle en jupe qu’elle entendait son prénom quelques metres plus bas. Elle ferma les yeux, maudissant le Professeur Chaffinch et posa ses mocassin au sol. La voix du traitre résonnait dans ses oreilles alors même qu’il ne parlait plus, l’ayant supplié quelques secondes plutôt de discuter.
Elle leva le menton, fit mine de ne rien entendre, de ne rien voir. Voila plusieurs mois que l’esquive était le sport favori de la Blackthorn qui ne voulait absolument pas discuter de quoi que ce soit avec l’un de ceux qui s'était hasardé à lui planter un poignard dans le dos. Elle commença à marcher, ignorant superbement son cousin jadis préféré. Plus il parlait, plus la plaie que Juliet essayait vainement de refermer ces dernières semaines se remettait à saigner.
- Leave me alone Peter. Talks to someone interested.
Elle ne l’était pas. Elle me montrait rien, pas une once de tristesse sur son visage et pourtant son coeur saignait et son âme pleurait à l’intérieur d’elle même. Elle voulu dépasser Peter mais celui-ci insistait et l’attrapa par les bras tout en se mettant à crier. Autour d’eux, de nombreux étudiants ralentissaient voir carrément s’arrêtaient… Juliet se mit à parler plus bas, peu désireuse que sa vie privée soit d’avantage exposée.
- Shut up. Don’t you think my life isn’t enough ruined because of you ? Do you think I want all this castle to know how sorry you are. I don’t care. Now, move.
Elle repousse ses bras et fait un peu de côté espérant que ces simples mots auront réussis à décourager le Wright.
La perspective de croiser Peter depuis qu’elle l’avait surprise la langue dans la bouche de son fiancé avait rendu la jeune femme adepte de l’école buissonnière durant plusieurs semaines. La menace de se voir recalée dans cette matière et de devoir redoubler avait forcée la jeune femme a retrouver le chemin de la Tour où se déroulaient le cour.
Elle arrivait à la dernière minute et elle repartait à la seconde ou la cloche sonnait, ne laissant la possibilité à Peter de l’approcher d’aucune manière que ce soit. Elle gardait son regard rivé vers le tableau et n’ouvrait plus la bouche. C’est exactement ce qu’elle voulait faire aujourd’hui… Mais malheureusement son Professeur lui demanda de rester quelques minutes pour lui demander si elle avait avancer dans ses recherches. Elle discuta longtemps avec le sorcier, espérant que plus le temps passé, plus les chances que le couloir soit vide quand elle quittera la salle de classe. En vain.
A peine avait elle lévité pour s’epargner de descendre l’échelle en jupe qu’elle entendait son prénom quelques metres plus bas. Elle ferma les yeux, maudissant le Professeur Chaffinch et posa ses mocassin au sol. La voix du traitre résonnait dans ses oreilles alors même qu’il ne parlait plus, l’ayant supplié quelques secondes plutôt de discuter.
Elle leva le menton, fit mine de ne rien entendre, de ne rien voir. Voila plusieurs mois que l’esquive était le sport favori de la Blackthorn qui ne voulait absolument pas discuter de quoi que ce soit avec l’un de ceux qui s'était hasardé à lui planter un poignard dans le dos. Elle commença à marcher, ignorant superbement son cousin jadis préféré. Plus il parlait, plus la plaie que Juliet essayait vainement de refermer ces dernières semaines se remettait à saigner.
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Elle ne l’était pas. Elle me montrait rien, pas une once de tristesse sur son visage et pourtant son coeur saignait et son âme pleurait à l’intérieur d’elle même. Elle voulu dépasser Peter mais celui-ci insistait et l’attrapa par les bras tout en se mettant à crier. Autour d’eux, de nombreux étudiants ralentissaient voir carrément s’arrêtaient… Juliet se mit à parler plus bas, peu désireuse que sa vie privée soit d’avantage exposée.
- Shut up. Don’t you think my life isn’t enough ruined because of you ? Do you think I want all this castle to know how sorry you are. I don’t care. Now, move.
Elle repousse ses bras et fait un peu de côté espérant que ces simples mots auront réussis à décourager le Wright.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Ven 14 Mai 2021 - 21:02
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01.05.2021 can you hear me pour my heart out ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Désespéré, le jeune homme tentait le tout pour le tout ; il savait qu’elle détestait les effusions en public. Leurs natures importaient peu : Juliet n’était pas de celles qui aimaient attirer l’attention sur autre chose que ses prouesses académiques. Elle cultivait une image lisse et vernie par des années d’oubli de soi et de ses propres désirs. Il avait fallu que Peter la trahisse de la pire des façons pour que la surface ne se fissure enfin et que les craquelures laissent passer des étincelles. Ses mains comme deux étaux, il l'implora bruyamment de le laisser s’expliquer, d’entamer le dialogue. Elle restait sourde à toutes ses supplications, levant le nez et tendant l’autre joue à ces étudiants qui les observaient comme deux animaux en cage. Le spectacle devait leur plaire, car déjà il apercevait des téléphones portables se lever dans les airs pour immortaliser leurs échanges houleux. Le face à face ferait sans doute le bonheur du Chineur. Sans doute s’en était-elle aperçue, elle aussi, puisqu’elle lui crachait à voix basse qu’il en avait sans doute déjà fait assez. Désarçonné, Peter la laissa filer entre ses doigts. Il la rattrapa seulement quelques centièmes de secondes plus tard, ses doigts comme des serres sur son épaule. “I DON’T CARE ABOUT THIS STUPID CASTLE, OKAY?” Ses regrets ostensiblement sincères ne suffisaient pas à la convaincre. Il connaissait suffisamment sa cousine pour savoir que l’embarras finirait par la convaincre de l’écouter, si ce n’était, au moins, que pour se sortir d’une humiliation pareille. “I DON’T FECKING MIND THEM! I NEED TO TALK TO YOU! I SCREWED UP, OKAY? BUT I STILL LOVE YOU, AND I STILL HATE MYSELF FOR WHAT I PUT YOU THROUGH.” Il anticipa le moindre de ses gestes, parant toute tentative pour se dérober. “YOU WON’T TALK TO ME, JULIET! YOU SIMPLY WON’T. AND I GET THAT... BUT I HAVE TO TALK TO YOU. YOU CAN’T POSSIBLY THINK I PLANNED ALL THIS! YOU CAN’T POSSIBLY CONTEMPLATE THE IDEA THAT I WOULD DO THIS TO YOU IF I COULD HAVE REPRESSED MY FEELINGS!” Englué dans un océan noir, il nageait à la rencontre de deux paradis bleutés dans ses yeux assombris. “I WANTED TO TELL YOU SO MANY TIMES! WE SCREWED UP! WE DIDN’T THINK ABOUT YOU! JULIET, YOU HAVE TO BE HONEST, DON’T TELL ME SOMETHING WASN’T OFF! I KNOW DEEP DOWN YOU KNEW SOMETHING WAS OFF WITH YOUR ENGAGEMENT.” Le pas de trop. Les instruments de mesure atmosphérique environnants virent la température chuter de plusieurs degrés ; le regard de la jeune fille y était pour quelque chose. Deux lances glacées l’avaient empalé pour le faire finalement taire. La grimace qui déformait son visage fin ne laissait aucun doute sur la colère qui grouillait sous sa peau hivernale, ni la prise qu’elle exerçait sur son poignet trop épais et qui commençait à rougir sous sa morsure. Sans un mot, elle le tira en avant et se décrocha de ses serres pour l’attirer dans la cour. L’herbe semblait mourir sous leurs pieds, qui déjà ne touchaient plus le sol. Quiconque aurait voulu les suivre n’aurait eu qu’à suivre la traînée d’herbes brûlée sous leurs grandes enjambées. À l’instant même où leurs pieds eurent franchi le seuil de l’université, la harpie entraîna son cousin dans son transplanage. Aspirés par le néant, ils furent bientôt relâchés devant la porte d’entrée de l’appartement que Juliet occupait avec une autre Blackthorn. Peter savait qu’elle était scellée par magie ; il n’avait jamais réussi à transplaner à l’intérieur, chassé chaque fois de l’habitat et propulsé en dehors sur la cage d’escalier. Desperate times call for desperate measures! Bien qu’elle fulminait, la jeune fille n’avait toujours pas décroché un mot, et son silence le mettait plus mal à l’aise que tous les esclandres dont il était capable. “Juliet… Please…” Il s’attendait déjà à être abandonné sur le pas de la porte. “I need to fix this…” Sans elle, rien ne serait plus jamais comme avant. Sans elle, il ne serait peut-être pas capable d’accueillir le bonheur immense que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était le seul à pouvoir apporter.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Dim 16 Mai 2021 - 0:10
Elle se veut froide et désagréable. L’antithèse de sa nature même. Douce et bienveillante, elle se surprend elle même à lancer un regard glacial à son propre cousin. Elle ne se reconnait pas dans le ton qu’elle adopte pour lui demander de la laisser tranquille. Pour lui demander de dégager. Elle a passé une après-midi charmante, elle se sentait plutôt bien et voila qu’il débarque avec son air malheureux alors qu’il est la cause même de ses déboires. Comment ose-t-il ?
Elle essaye d’esquiver mais elle n’est pas assez rapide. Elle lui demande de se taire. Elle lui demande de la laisser. Elle ne veut pas de cette discussion. Surtout pas ici, tandis que d’autres ont les oreilles qui trainent et ne le dissimulent même pas. Deux même ont sorti leur smartphone et Juliet s’imagine sortant sa baguette et faisant exploser les appareils.
Il s’en fiche de ce château mais pour Juliet c’est un enfer que de voir les yeux se poser sur elle, encore, alors qu’elle venait de sortir du radar il n’y a pas si longtemps de ça… Des mois. Pendant des mois elle avait subit les regards de pitié des autres, elle avait vu des doigts la désigner de façon peu élégante, elle avait vu des ricanements se déclencher à son passage. Elle avait été la risée de ce château, la honte de sa famille… Alors non, elle ne s’en fichait pas. Et sa main douce et aimante d’habitude vient s’écraser violemment sur la joue de son cousin. Jamais elle n’aurait imaginer un tel geste. Sa main brûle.
Ca n’empêche pas le Drummond de se lancer dans un monologue dont chaque mot équivaut à la gifle qu’elle vient de lui imposer. Elle aussi elle le haissait même si une partie d’elle continuait de l’aimer profondemment. Elle se fichait qu’il ait ou non planifié de séduire Maximilien. Elle se fichait qu’il n’ait pas pu contenir ses sentiments. « WE DIDN’T THINK ABOUT YOU ». Elle senti son coeur se briser une nouvelle fois et elle empêcher son visage de se morceller. Sans compter les insultes à sa naïveté légendaires qui suivaient.
- Shut up, Peter. Or i swear…
Il ouvre la bouche et Juliet attrape son cousin par le col de sa veste pour le tirer hors du couloir, bousculant au passage la Wright qui tenait son téléphone lequel s’explosa par terre. Elle l’entraina à sa suite pour quitter l’enceinte du château et elle n’avait pas encore posé son second pied qu’elle emporta le Wright devant la porte de l’appartement de Secunda. Elle était presque déçue qu'il ne subisse pas de désarticulation au passage. Juliet connaissait l’emploi du temps de sa soeur et elle avait cours ce soir. Elle ouvrit la porte et y poussa le Drummond qui la suppliait.
- Fix it ? You want to fix it ? I was thinking you were the king of guy who prefer ruin my entire life.
Ok, elle était un peu mélo là. Mais c’était vraiment ce qu’elle avait ressenti.
- What do you want me to hear ? To understand ? You just took what you wanted like you do everytime.
Elle claque la porte, la colère gronde en elle depuis de nombreuses semaines. Et c’est pour ça qu’elle refusait de parler à Peter. Parce qu’elle se déteste ainsi. Et pourtant.
- Do you want tea ?
Le ton est dur mais elle prépare déjà la bouilloire. Elle allait s’en servir un et il aurait été impoli de ne pas proposer. Chassez le naturel… il revient au galop. Pourtant ne voyez pas là une marque de sympathie, seulement un trait d’éducation bien rodé.
Elle essaye d’esquiver mais elle n’est pas assez rapide. Elle lui demande de se taire. Elle lui demande de la laisser. Elle ne veut pas de cette discussion. Surtout pas ici, tandis que d’autres ont les oreilles qui trainent et ne le dissimulent même pas. Deux même ont sorti leur smartphone et Juliet s’imagine sortant sa baguette et faisant exploser les appareils.
Il s’en fiche de ce château mais pour Juliet c’est un enfer que de voir les yeux se poser sur elle, encore, alors qu’elle venait de sortir du radar il n’y a pas si longtemps de ça… Des mois. Pendant des mois elle avait subit les regards de pitié des autres, elle avait vu des doigts la désigner de façon peu élégante, elle avait vu des ricanements se déclencher à son passage. Elle avait été la risée de ce château, la honte de sa famille… Alors non, elle ne s’en fichait pas. Et sa main douce et aimante d’habitude vient s’écraser violemment sur la joue de son cousin. Jamais elle n’aurait imaginer un tel geste. Sa main brûle.
Ca n’empêche pas le Drummond de se lancer dans un monologue dont chaque mot équivaut à la gifle qu’elle vient de lui imposer. Elle aussi elle le haissait même si une partie d’elle continuait de l’aimer profondemment. Elle se fichait qu’il ait ou non planifié de séduire Maximilien. Elle se fichait qu’il n’ait pas pu contenir ses sentiments. « WE DIDN’T THINK ABOUT YOU ». Elle senti son coeur se briser une nouvelle fois et elle empêcher son visage de se morceller. Sans compter les insultes à sa naïveté légendaires qui suivaient.
- Shut up, Peter. Or i swear…
Il ouvre la bouche et Juliet attrape son cousin par le col de sa veste pour le tirer hors du couloir, bousculant au passage la Wright qui tenait son téléphone lequel s’explosa par terre. Elle l’entraina à sa suite pour quitter l’enceinte du château et elle n’avait pas encore posé son second pied qu’elle emporta le Wright devant la porte de l’appartement de Secunda. Elle était presque déçue qu'il ne subisse pas de désarticulation au passage. Juliet connaissait l’emploi du temps de sa soeur et elle avait cours ce soir. Elle ouvrit la porte et y poussa le Drummond qui la suppliait.
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Ok, elle était un peu mélo là. Mais c’était vraiment ce qu’elle avait ressenti.
- What do you want me to hear ? To understand ? You just took what you wanted like you do everytime.
Elle claque la porte, la colère gronde en elle depuis de nombreuses semaines. Et c’est pour ça qu’elle refusait de parler à Peter. Parce qu’elle se déteste ainsi. Et pourtant.
- Do you want tea ?
Le ton est dur mais elle prépare déjà la bouilloire. Elle allait s’en servir un et il aurait été impoli de ne pas proposer. Chassez le naturel… il revient au galop. Pourtant ne voyez pas là une marque de sympathie, seulement un trait d’éducation bien rodé.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Lun 21 Juin 2021 - 21:53
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01.05.2021 can you hear me pour my heart out ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le feu brûlait la joue écarlate et le cœur pulsait sous le tissu fin de la joue qui rougissait d’avoir failli encore une fois, mais aussi de surprise. La honte, encore, de ne pas l’avoir vue venir - celle-ci - tant elle lui semblait méritée, tant il l’eût pensé s’écraser bien plus tôt sur les remparts lactés d’un visage à présent salé et rougi par le déshonneur dont nulle autre personne n’avait tiré la couverture. La surprise, peut-être ; une lueur de saisissement, d’abord, dans les miroirs irisés, très vite - bien trop vite - remplacée par le brasier de la colère. Qu’il se tût à jamais et emportât ses regrets dans la tombe qu’elle lui creusait depuis des mois ; dans le silence, là, tout bas, résidait sa seule issue, et pourtant le garçon s’entêtait, fonçait la tête baissée, se cognait et puis revenait à la charge. Rien d’autre que la main sur le colback n’avait pu le traîner ainsi jusqu’au patio, puis dans la cour, et enfin hors de l’enceinte du château. Le bruit du téléphone qui se brisait sur le sol résonnait encore lorsqu’elle l’étrangla dans un tourbillon de lumière et d’obscurité ; aspirés par le vide, ils étaient soudain recrachés devant la lourde porte scellée d’un appartement à laquelle il s’était mainte fois confronté dans l’espoir de l’atteindre, la Capulet inaccessible qui, courroucée par la trahison dans sa propre Maison, avait fermé ses fenêtres et ne s’était jamais présentée au balcon pour pleurer sur son sort et écouter les misérables explications de son cousin, roi des Chats, souverain déloyal parmi les traîtres. Enfin, le silence, plus lourd encore que tous les doutes et que touts les soufflets jamais tirés. Et puis finalement, non, car déjà, la bouche reprenait ses supplications, invoquait la merci, la grâce divine, capable de tout réparer. Les pieds trébuchèrent presque dans l'entrebâillement de la porte, mais Peter était porté par un souffle ultime : celui du quitte ou double, de la dernière chance.
“I didn’t mean to…”
Pathétique disculpation, trop courte de n’avoir pas trouvé mieux à répondre, ou plus à développer. Si l’intention n’avait jamais été mauvaise, elle n’avait jamais été innocente pour autant. Pour soigner les maux douloureux, les plaies ouvertes du mensonge, rien ne servait plus d’inventer. Il ne restait plus qu’à encaisser les coups et espérer. “You just took what you wanted, like you always do.” Assommé par la vérité, le garçon retint le souffle tout juste coupé ; pour la première fois depuis qu’ils n’étaient plus en âge de prendre le bain ensemble, la jeune fille lui crachait une étiquette au visage. I’m selfish, right? I never think of anyone else but me, right? La suspicion des Blackthorn avait sûrement été confirmée par la découverte de Juliet et l’annulation de ses fiançailles. Son égocentrisme ne faisait plus débat et la colère d’une famille toute entière claquait sous une langue d’ordinaire si douce.
“I… I did,” à quoi bon lutter. “I did take him from you. I did. I don’t think I wanted to, at first… because… I couldn’t bare to hurt you… and then I kept repeating to myself that you never wanted him in the first place… that you never loved him.”
Le sifflement de la bouilloire étouffait sa voix diminuée par la honte.
“I’d like that… I’d like that very much…”
Il avait hésité à lui répondre, interrogeant la rhétorique de sa question, en retournant les plus petites syllabes, les plus ridicules variations dans l’intonation.
“I think… I think you have a right to know - that you’ve always had the right to know - that I never meant for this to happen. I never thought I’d want someone so much. I’d never thought I’d be so afraid to lose someone like him. I’d never thought I’d be ready to hurt what you and I had - for anyone. I… I just fell in love and when I understood I was falling in love, I was already too late. I kept lying to myself… to you… And then I wanted to tell you so much, but things were so complicated and… I knew you’d look at me this way… And I knew you’d have every right to do so.”
Pour cacher son visage défait, le garçon s’approcha du cabinet qu’il connaissait bien et en sortit deux larges mugs.
“Sugar?”
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Mar 22 Juin 2021 - 21:06
Un mètre soixante, cinquante kilos tout mouillés, c’est amusant comme la rage et la colère peuvent donner en énergie à un si petit gabarit. Leurs déplacements se sont fait en silence et a une vitesse à peine croyable. Elle avait traversé le château au pas de course, tirant son cousin à sa suite et elle avait transplané chez Secunda avant même qu’il ait eut le temps de réellement protester. Ils étaient désormais à l’abri des oreilles indiscrètes qui pouvaient peupler Hungcalf et Juliet pouvait se laisser aller à la colère ?
Il voulait parler ? Ils allaient parler ! Et Juliet ne fit pas dans la dentelle. La colère laissaient désormais libre court à un discours qu’elle avait pensé sans jamais l’exprimer depuis plusieurs mois. Elle balançait ses quatre vérités parce que c’était lui qui voulait les entendre. Elle aurait très bien pu toute sa vie esquiver Peter. Juliet n’aimait pas le conflit, pas plus qu’elle n’aimait les problèmes. Et elle avait toujours la même façon de réagir. La politique de l’autruche. Les mots de Juliet claquaient dans sa bouche, alternant la colère et l’ironie.
Au moins reconnaissait il qu’il avait effectivement séduit le français. Il utilisait le verbe prendre mais Juliet détestait ça. Pour elle on ne possédait jamais quelqu’un. Elle même n’avait jamais vu Maximilien comme une possession, bien que leur mariage fut arrangé. Mais Peter se trouvait des excuses. Elle n’avait pas voulu de ce mariage au début, c’était vrai. Bien qu’elle fut soulagée de constater que celui a qui elle était censée unir sa vie semblait quelqu’un de bien. Quand à l’amour.
- I loved him !
Elle le coupe, le détrompe. Evidemment qu’elle l’aimait. Pas dès le premier jour, c’était vrai. Mais elle était tombée amoureuse de lui. Le temps avait nuancer ses sentiments jusqu’à ce qu’elle arrive à se dire que ce mariage n’était plus une mauvaise idée, qu’au contraire, elle pourrait être heureuse avec Maximilien à l’avenir, parce qu’elle l’était quand elle passait du temps avec lui. Parce qu’elle ressentait, enfin, ces papillons quand il l’embrassait. Bullshit.
Elle détourne les yeux du Wright pour préparer le thé qu’elle lui a proposé d’un ton abrupt. Elle remplit la bouilloire en bronze qui appartient à sa soeur. Elle ne propose pas à Peter de choisir son thé. Elle sait très bien ce qu’il aime boire. Du thé noir, très infusé. Elle choisit un thé blanc. Elle l’écoute s’expliquer, sans s’excuser.
- I’d never thought you’ll do this to me. Lying ! Cheating ! I could not… I can’t believe that you hide all of this to me !
Elle avait longtemps eut le temps d’y réfléchir. Elle voulait bien croire à l’histoire d’amour, à la surprise, à la coïncidence. Elle avait lu assez de roman à l’eau de rose pour bien vouloir y croire. Mais ce qu’elle ne pouvait pas comprendre, c’était le peu de respect, le peu de considération qu’ils avaient eut à son égard.
- I don’t know since when you love each other, and don’t want to it, but I can’t realize that you just choose to keep quiet while I was very concerned !!
Son ton est ecoeurait. L’eau a coulé sous les ponts et la tristesse s’en est allée mais la rancoeur reste. Elle est bien présente. Elle s’entend dans sa voix, se voit dans son regard, se lit dans chacun de ses gestes.
- No.
Pas de sucre. Elle n’avait pas le coeur à boire quelque-chose de si agréable. Elle n’avait pas soif. Ni faim. Mais elle avait besoin, désespérément, d’occuper ses mains. La bouilloire siffle et Juliet lache le regard noir à destination de son cousin pour la retirer du feu et verser l’eau.
Il voulait parler ? Ils allaient parler ! Et Juliet ne fit pas dans la dentelle. La colère laissaient désormais libre court à un discours qu’elle avait pensé sans jamais l’exprimer depuis plusieurs mois. Elle balançait ses quatre vérités parce que c’était lui qui voulait les entendre. Elle aurait très bien pu toute sa vie esquiver Peter. Juliet n’aimait pas le conflit, pas plus qu’elle n’aimait les problèmes. Et elle avait toujours la même façon de réagir. La politique de l’autruche. Les mots de Juliet claquaient dans sa bouche, alternant la colère et l’ironie.
Au moins reconnaissait il qu’il avait effectivement séduit le français. Il utilisait le verbe prendre mais Juliet détestait ça. Pour elle on ne possédait jamais quelqu’un. Elle même n’avait jamais vu Maximilien comme une possession, bien que leur mariage fut arrangé. Mais Peter se trouvait des excuses. Elle n’avait pas voulu de ce mariage au début, c’était vrai. Bien qu’elle fut soulagée de constater que celui a qui elle était censée unir sa vie semblait quelqu’un de bien. Quand à l’amour.
- I loved him !
Elle le coupe, le détrompe. Evidemment qu’elle l’aimait. Pas dès le premier jour, c’était vrai. Mais elle était tombée amoureuse de lui. Le temps avait nuancer ses sentiments jusqu’à ce qu’elle arrive à se dire que ce mariage n’était plus une mauvaise idée, qu’au contraire, elle pourrait être heureuse avec Maximilien à l’avenir, parce qu’elle l’était quand elle passait du temps avec lui. Parce qu’elle ressentait, enfin, ces papillons quand il l’embrassait. Bullshit.
Elle détourne les yeux du Wright pour préparer le thé qu’elle lui a proposé d’un ton abrupt. Elle remplit la bouilloire en bronze qui appartient à sa soeur. Elle ne propose pas à Peter de choisir son thé. Elle sait très bien ce qu’il aime boire. Du thé noir, très infusé. Elle choisit un thé blanc. Elle l’écoute s’expliquer, sans s’excuser.
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Elle avait longtemps eut le temps d’y réfléchir. Elle voulait bien croire à l’histoire d’amour, à la surprise, à la coïncidence. Elle avait lu assez de roman à l’eau de rose pour bien vouloir y croire. Mais ce qu’elle ne pouvait pas comprendre, c’était le peu de respect, le peu de considération qu’ils avaient eut à son égard.
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Son ton est ecoeurait. L’eau a coulé sous les ponts et la tristesse s’en est allée mais la rancoeur reste. Elle est bien présente. Elle s’entend dans sa voix, se voit dans son regard, se lit dans chacun de ses gestes.
- No.
Pas de sucre. Elle n’avait pas le coeur à boire quelque-chose de si agréable. Elle n’avait pas soif. Ni faim. Mais elle avait besoin, désespérément, d’occuper ses mains. La bouilloire siffle et Juliet lache le regard noir à destination de son cousin pour la retirer du feu et verser l’eau.
- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
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▣ Métamorphose, Sortilèges et Littérature Magique.
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▣ Fruit de l'hybridation : sa reproduction magique en laboratoire et la réattribution de ses particularités dans le domaine cosmétique.
Mes blases :
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Lun 12 Juil 2021 - 17:10
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01.05.2021 can you hear me pour my heart out ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il essayait d’être courageux et de rester tranquille quand tout son corps s’obstinait à trembler de peur. Une pudeur étrange envahissait sa tête : il n’était plus capable de penser à autre chose que la honte qu’il éprouvait à la connaissance de tout le chagrin qu’il avait causé à sa cousine. Bien sûr, il l’avait déjà imaginé mille fois, mais le lâche avait rapidement chassé les idées sombres qui lui avaient longtemps donné la nausée. Il n’y avait plus d’échappatoire, plus de prétexte ou de pirouette ; l’heure était venue de faire face à son visage, défait par la colère. La faute paraissait moins grande lorsqu’il avouait ses sentiments ; elle l’avait tout de suite été lorsqu’il se les était admis lui-même et qu’il s’était confessé à sa meilleure amie. Chaque fois que Peter révélait ses sentiments, il levait un peu du poids sur son cœur serré. Pas ce jour-là. Le palpitant croula sous une avalanche de commotions et d’embarras. She loved him. Il ne s’y attendait pas et la violence du choc avait coupé sa respiration ; le jeune homme s’immobilisa. She couldn’t! Comment put-elle tomber amoureuse du seul homme qu’on cherchât jamais à lui donner de force ? How could you? Il ne se l’expliquait pas lui-même. Les poètes les plus audacieux avaient essayé d’expliquer l’amour pendant des siècles, mais aucune œuvre ne lui revenait en tête. Balayé par l’aveu inconcevable, l’esprit du garçon essayait tant bien que mal de se raccrocher au présent. The cups are on the second shelf from the top. It is milky white. It’s soft to the touch and it still smells like paint somehow. Grappins mordants, ses yeux engloutissaient tout ce qu’il parvenait à détailler. The sachet looks half empty. You can smell the scent from here. It’s bergamot and black tea. There must be lemon too. Il en percevait la plus petite acidité. Her fingers are whiter than I remember. They’re tensed too. Les nervures sur le plan de travail formaient de jolis bandes tantôt brunes, tantôt orangées ; il y déposa les deux mugs, entrechoquant doucement les deux parois en céramique. La bouilloire sifflait légèrement, comme un train au bout du tunnel ; Peter voulait la regarder, mais les deux pupilles humides restaient fixées sur la blonde épineuse qui s’en alla la quérir de son socle. Après tout ce temps, la trahison était encore difficile à accepter.
“We… I thought I would tell you. I thought I would tell you as soon as I’d know what… what this was… what this is. I know I was wrong, there’s no denying that. I’ve messed up - terribly!”
La fille des épines noires se remémora amèrement tout le souci qu’elle s’était fait. Pendant de longs mois, les deux garçons malhonnêtes avaient caché leur histoire et Juliet s’était sans doute sentie devenir folle. Elle avait vraisemblablement remarqué les absences de Maximilien, sa réticence toute nouvelle à officialiser leur amour, à avancer dans les préparatifs de leur union. Incapable d’ouvrir son cœur, le fiancé avait rebuté sa promise, embouteillant en elle une incompréhension dévorante. La colère éclatait, enfin libérée.
“I wasn’t thinking… I… I don’t think I’ve ever loved someone like I love him. Or you. The choice was hopeless. I can’t tell you that I understand your pain - but I can imagine it was searing. I just need to think of losing him and I… I’m so, so sorry. You didn’t deserve this.”
Des bulles d’air s’échappaient de la boule de thé immergée ; un souffle coloré venait lentement teindre l’eau qui fumait. Impatient de pouvoir cacher son visage derrière la tasse, Peter remua la sphère métallique pour accélérer l’infusion. Il ne prenait jamais de sucre dans son café, ni même dans son thé, mais avança machinalement la main vers la boîte pour y dérober un carré blanc. Sans réfléchir, il observa le cube absorber le liquide par capillarité et ne le lâcha que lorsque la frontière eût atteint le bout de ses doigts.
“Do you hate me?”, demanda-t-il avant de se rétracter. “Of course, you do, but… Do… Do you think you can ever forgive me? I know what I did was wrong. I just… I can’t stomach that I’ve hurt you so much. I was trying to give him time to… understand, but I was wrong. I should have told you… I should have been honest.”
Le regard noir de sa cousine l’avait dissuadé de prononcer le prénom de Maximilien.
“I’m trying, Juliet. I really am. I know I’m too late, but I’m doing my best now.”
Peter avala enfin une goulée de thé ; il cessa tout juste de frémir et embrasa agréablement ses lèvres.
“Do you… still love him?”
Il regretta tout aussitôt d’avoir posé la question : la réponse, quelle qu’elle soit, remuait le thé dans son estomac.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Sam 17 Juil 2021 - 15:19
Oui, Juliet était tombée amoureuse du seul homme qu’on cherchât jamais à lui imposer. Quand on lui avait annoncé ses fiançailles, Juliet avait finit par fondre en larmes dans les bras de Kaiden après le repas. Elle ne voulait pas de ces fiançailles parce qu’elle était déjà amoureuse. Mais Juliet était docile, douce et conciliante. Juliet faisait toujours ce qu’il fallait pour satisfaire le plus grand nombre, pour ne blesser personne, pour respecter ce que l’on attendait d’elle… Juliet avait trouvé en Maximilien en jeune homme charmant, culturé, drôle, beau, attentionné… Elle ne voulait pas de ce mariage. C’était un fait. Mais elle était tombée amoureuse.
Ca devait être stupide de sa part. Parce que cela semblait inconcevable pour tout ceux à qui elle avait pu le dire. Peter venait de se décomposer alors qu’elle venait de dire à voix haute ce pourquoi elle s’était sentie si trahie, si blessée. Si elle n’avait pas été amoureuse, peut être que la pilule serait mieux passée quoi que la trahison aurait été présente aussi.
Elle prend la bouilloire et sert l’eau brulante dans les tasses que Peter à sorti. Elle aurait pu lui jeter à la figure que ça ne l’aurait pas aidée à se sentir mieux tant elle est furieuse, tant elle est triste. Les mots de son cousin ne l’apaisent pas. Comme d’habitude c’est « moi je… ». Il était tombé amoureux aussi. Quelle brochette d’idiots ils faisaient tout les deux. Proches comme des jumeaux mais incapables de se parler, tout juste bon à aimer la même personne sans se le dire.
- Thank for not denying your betrayal, Pete.
La voix de la blonde est pleine d’ironie. C’est trop aimable de sa part que de reconnaitre sa connerie. Quoi que venant de Peter, il aurait encore pu essayer de retourner le truc. Il pouvait être très doué pour ça. Elle dépose les deux boules à thé dans les mus et repousse celui de Peter sans toucher au sien.
- You don’t loose it. I do. You always win, remember ? I suppose that I was too shy and too boring. Who would prefer me rather than you ? Funny boy instead of timorous girl. Obvious choice.
En dehors du fait qu’elle ignorait complètement que Maximilien puisse aimer les hommes autant que les femmes, ou pas d’ailleurs, elle n’en savait rien enfaite… elle était tout de même surprise du choix qui avait été fait compte tenu de la nature plutôt similaire à la sienne du français. Elle ne se plaignait pas non. Elle versait plutôt dans l’ironie. Parce que depuis, son comportement était plus de celui de Peter que de celui du Leroy…Cette histoire l’avait changée.
- I hate both of you. I loved you both, I trusted you both. And you left me in total ignorance of your love story.
Elle marque une pose et ajoute.
- You choose him Pete. You choose him over me. You choose to give him time and without this choice I would not fall in love with him. So, you choose him over me.
Les larmes commencent à couler sur les joues de la Blackthorn. Elle n’aurait pas pu les retenir une seconde de plus. Parce qu’elle pouvait comprendre que Maximilien ne soit pas tombé amoureux d’elle réciproquement. Elle pouvait le comprendre. Elle pouvait comprendre qu’il ait été perdu. Mal à l’aise. Malheureux. Mais ce qu’elle ne pouvait pas comprendre, c’est que la personne qu’elle aimait le plus au monde puisse savoir qu’elle allait souffrir et dans un sens, espérer que ça arrive, sans jamais, jamais rien lui dire.
- No. I don’t. I don’t need your pity anymore, don’t worry. I’m really fine.
Répond elle alors que les larmes roulent sur ses joues, alors que la tasse en céramique brule ses mains.
Ca devait être stupide de sa part. Parce que cela semblait inconcevable pour tout ceux à qui elle avait pu le dire. Peter venait de se décomposer alors qu’elle venait de dire à voix haute ce pourquoi elle s’était sentie si trahie, si blessée. Si elle n’avait pas été amoureuse, peut être que la pilule serait mieux passée quoi que la trahison aurait été présente aussi.
Elle prend la bouilloire et sert l’eau brulante dans les tasses que Peter à sorti. Elle aurait pu lui jeter à la figure que ça ne l’aurait pas aidée à se sentir mieux tant elle est furieuse, tant elle est triste. Les mots de son cousin ne l’apaisent pas. Comme d’habitude c’est « moi je… ». Il était tombé amoureux aussi. Quelle brochette d’idiots ils faisaient tout les deux. Proches comme des jumeaux mais incapables de se parler, tout juste bon à aimer la même personne sans se le dire.
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La voix de la blonde est pleine d’ironie. C’est trop aimable de sa part que de reconnaitre sa connerie. Quoi que venant de Peter, il aurait encore pu essayer de retourner le truc. Il pouvait être très doué pour ça. Elle dépose les deux boules à thé dans les mus et repousse celui de Peter sans toucher au sien.
- You don’t loose it. I do. You always win, remember ? I suppose that I was too shy and too boring. Who would prefer me rather than you ? Funny boy instead of timorous girl. Obvious choice.
En dehors du fait qu’elle ignorait complètement que Maximilien puisse aimer les hommes autant que les femmes, ou pas d’ailleurs, elle n’en savait rien enfaite… elle était tout de même surprise du choix qui avait été fait compte tenu de la nature plutôt similaire à la sienne du français. Elle ne se plaignait pas non. Elle versait plutôt dans l’ironie. Parce que depuis, son comportement était plus de celui de Peter que de celui du Leroy…Cette histoire l’avait changée.
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- You choose him Pete. You choose him over me. You choose to give him time and without this choice I would not fall in love with him. So, you choose him over me.
Les larmes commencent à couler sur les joues de la Blackthorn. Elle n’aurait pas pu les retenir une seconde de plus. Parce qu’elle pouvait comprendre que Maximilien ne soit pas tombé amoureux d’elle réciproquement. Elle pouvait le comprendre. Elle pouvait comprendre qu’il ait été perdu. Mal à l’aise. Malheureux. Mais ce qu’elle ne pouvait pas comprendre, c’est que la personne qu’elle aimait le plus au monde puisse savoir qu’elle allait souffrir et dans un sens, espérer que ça arrive, sans jamais, jamais rien lui dire.
- No. I don’t. I don’t need your pity anymore, don’t worry. I’m really fine.
Répond elle alors que les larmes roulent sur ses joues, alors que la tasse en céramique brule ses mains.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Mer 28 Juil 2021 - 16:22
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01.05.2021 can you hear me pour my heart out ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Peter avait finalement détaché ses yeux de la jeune femme pour observer l’eau être précipitée dans le mug ; le déluge imitant celui des remords qui balayait tous les bons souvenirs que Peter avait de sa cousine ; il n’y avait que ce visage déformé par la fureur. Ses cheveux blonds se reflétaient dans l’eau claire et des flammes semblaient y danser. Le fouet de l’ironie claqua à ses oreilles et il baissa les yeux une nouvelle fois, incapable d’articuler ses regrets plus longtemps. Au lieu de cela, Peter sucra et trempa la boule à thé dans l’eau frémissante pour infuser la boisson derrière laquelle il lui tardait de se cacher. L’entreprise lui permit de réfléchir, de peser les mots qu’il voulait employer ; il fallait éviter de lui faire plus de peine encore. Maladroit, Peter voulut justifier sa démarche, mais il raviva la rancœur éveillée de Juliet qui cracha aussitôt ses observations amères sur le plan de travail. Is that what she really thinks? Pouvait-il seulement la dédire ? Quelque chose ‒ une connexion qu’il n’avait jamais connue auparavant ‒ liait Maximilien à lui, mais Peter était bien incapable de le définir et encore moins de l’expliquer à sa cousine meurtrie.
“You’re not timorous, Juliet! You’re nothing like that. I just wish you could see yourself the way I do… And he… I can’t speak for him, but I’m sure it’s not what’s happened here. I don’t think there was a choice at all.”
Une force ingouvernable les avait précipités l’un contre l’autre ; il étaient tombés amoureux.
“That’s it Juliet… I can’t win. I can’t win because of what I’ve done to you.”
La jeune femme l’interrompit pour répondre à sa question ; elle les haïssait pour ce qu’ils avaient fait, pour leur silence impardonnable. Le jeune homme pressa ses lèvres l’une contre l’autre pour les empêcher de trembler. I did… I said there was no choice but I chose him. I chose him and you’re suffering because I did. Le mug retrouva sa place sur le comptoir ; il ne parvenait plus à le porter sans risquer de le renverser. Elle ne l’aimait plus et pourtant sa langue claquait à la mention de son prénom. L’urgence qui l’avait poussé à pourchasser la jeune femme dans tout Hungcalf s’en était allée et le traitre regardait péniblement la vapeur s’échapper de sa tasse. L’émotion dans sa voix le fit pourtant relever les yeux et il découvrit quelques larmes qui perlaient sur ses joues creusées par un chagrin qu’elle s’efforçait de retenir.
“I don’t pity you. Juliet… I really do wish I could make things differently.” Il avança sa main vers elle, mais se ravisa en se rappelant la brûlure de la sienne sur sa joue. “You’re the strongest person I’ve ever known. There’s nothing to pity in you ‒ I do regret what I’ve done to you but there’s nothing in you that deserves pity.”
Malgré tout, il n’eut jamais autant envie de l’enlacer qu’à cet instant précis.
“Are… are you going to be okay? I mean… I know the family isn’t... Are you going to be okay, Juliet?”
Peter résistait en l’interrogeant davantage et en trifouillant maladroitement la anse de céramique.
“Where do we go from here, Juliet? I know I want to get you back but it’s really up to you and… I can give you time. I love you. I know I haven’t acted like I did but I really do.”
Un peu de thé déborda du mug malmené et Peter regarda une seconde le liquide avant de l’essuyer avec sa manche.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Ven 6 Aoû 2021 - 10:15
Timorée, elle l’était. Elle en était à peine au stade d’envisager une amourette quand elle avait été fiancée sans que son avis lui soit demandé. Elle avait 21 ans et elle n’avait rien connu d’autre qu’un baiser chaste sur les lèvres. Et à l’époque, ça lui avait paru complètement fou. Elle était qui elle était, elle avait changé depuis. Elle n’était plus naïve au point de nier la réalité des choses. Elle même aujourd’hui aurait certainement choisit l’aventure qu’offrait Peter face aux fiançailles ennuyeuses qu’elle représentait.
Dans cette histoire, peut être que personne n’avait gagné. Peut être que tout le monde avait souffert. Mais elle était celle qui se retrouvait seule face à son coeur brisé. Et elle était la seule à se retrouver face à cette trahison, face à cette solitude. Eux pouvaient encore se soutenir l’un l’autre. Elle, elle avait fait la politique de l’autruche comme elle faisait toujours. Se replier sur elle même pour souffrir en silence. Et ça serait certainement resté ainsi si Peter n’avait pas forcé cet instant de discorde franche.
- What you’ve done both.
Corrigea-telle d’un ton claquant. Parce qu’elle les considérait aussi fautif l’un que l’autre. Chacun des deux aurait pu briser cette omerta. Chacun des deux aurait pu venir et lui expliquer la situation. S’ils avaient pu être sincère assez tôt, elle aurait comprit sans souffrir. Elle aurait même sûrement proposé son aide comme elle le pouvait.
Elle n’est plus amoureux de Maximilien et cette information, elle ne sait pas ce qu’elle déclenche chez Peter. Tout ce qu’il semble retenir, c’est cette notion de pitié. Il n’y avait rien qui méritait la pitié en elle ? Allez dire ça aux centaines de regards en coins qu’elle avait pu croiser dans le château ou même à Inverness. Cette histoire avait fait le tour du château assez vite pour qu’elle soit montrée du doigt. Elle qui détestait, non, haissait, être le centre de l’attention, elle avait été plus que servie.
- Thanks for your late consideration.
Elle ne peut s’empêcher d’être sarcastique alors même que les larmes maculent ses joues. Peut être avait elle passé trop de temps avec Awa ces derniers mois. Ce n’était pas plus mal… Elle avait besoin de prendre du caractère pour ne plus se laisser marcher dessus par les émotions… ou par les gens.
La question qui lui pose concernant la réaction de ses parents ré-ouvre une cicatrise profonde qu’elle était bien incapable de guérir seul. Comment osait il poser cette question ? Il connaissait ses parents autant qu’elle. Il savait bien qu’ils avaient été ignobles…
- Oh, you want some details ? For sure. « Which family would like, for his son, a fiancée which make him deviant ? ». There is the resume of their opinion.
Elle aurait pu le laisser là dessus. Elle aurait pu si elle avait voulu appuyer sur sa culpabilité. Mais elle était honnete, elle.
- We make a deal. One year without engagement. One year of liberty. During this time, I have to find another pureblood to marry. And I ask no represailles for both of you. Because you know what they could have done…
Quarta ne savait toujours pas ce qui avait pu arriver à son petit copain sang-mêlé, disparu du jour au lendemain sans laisser un mot. C’est Awa qui lui avait raconté cette histoire. Et elle était presque sûre que Peter était également au courant. Et elle ne supporterait pas qu’il arrive quoi que ce soit à Peter. Et a Maximilien. Parce que malgré la trahison… malgré la douleur… elle les aimait profondément. Pourtant quand il lui demande comment elle envisage la suite de leur relation elle répond après une gorgée de thé brulante.
- I don’t know.
Vraiment. Elle ne savait pas. Elle espérait un jour pouvoir passer au dessus de tout ça. Elle espérait qu’un jour cette histoire serait derrière elle et qu’elle la regarderait avec un sourire amusé et un brin de nostalgie. Mais elle n’en était pas là…
Dans cette histoire, peut être que personne n’avait gagné. Peut être que tout le monde avait souffert. Mais elle était celle qui se retrouvait seule face à son coeur brisé. Et elle était la seule à se retrouver face à cette trahison, face à cette solitude. Eux pouvaient encore se soutenir l’un l’autre. Elle, elle avait fait la politique de l’autruche comme elle faisait toujours. Se replier sur elle même pour souffrir en silence. Et ça serait certainement resté ainsi si Peter n’avait pas forcé cet instant de discorde franche.
- What you’ve done both.
Corrigea-telle d’un ton claquant. Parce qu’elle les considérait aussi fautif l’un que l’autre. Chacun des deux aurait pu briser cette omerta. Chacun des deux aurait pu venir et lui expliquer la situation. S’ils avaient pu être sincère assez tôt, elle aurait comprit sans souffrir. Elle aurait même sûrement proposé son aide comme elle le pouvait.
Elle n’est plus amoureux de Maximilien et cette information, elle ne sait pas ce qu’elle déclenche chez Peter. Tout ce qu’il semble retenir, c’est cette notion de pitié. Il n’y avait rien qui méritait la pitié en elle ? Allez dire ça aux centaines de regards en coins qu’elle avait pu croiser dans le château ou même à Inverness. Cette histoire avait fait le tour du château assez vite pour qu’elle soit montrée du doigt. Elle qui détestait, non, haissait, être le centre de l’attention, elle avait été plus que servie.
- Thanks for your late consideration.
Elle ne peut s’empêcher d’être sarcastique alors même que les larmes maculent ses joues. Peut être avait elle passé trop de temps avec Awa ces derniers mois. Ce n’était pas plus mal… Elle avait besoin de prendre du caractère pour ne plus se laisser marcher dessus par les émotions… ou par les gens.
La question qui lui pose concernant la réaction de ses parents ré-ouvre une cicatrise profonde qu’elle était bien incapable de guérir seul. Comment osait il poser cette question ? Il connaissait ses parents autant qu’elle. Il savait bien qu’ils avaient été ignobles…
- Oh, you want some details ? For sure. « Which family would like, for his son, a fiancée which make him deviant ? ». There is the resume of their opinion.
Elle aurait pu le laisser là dessus. Elle aurait pu si elle avait voulu appuyer sur sa culpabilité. Mais elle était honnete, elle.
- We make a deal. One year without engagement. One year of liberty. During this time, I have to find another pureblood to marry. And I ask no represailles for both of you. Because you know what they could have done…
Quarta ne savait toujours pas ce qui avait pu arriver à son petit copain sang-mêlé, disparu du jour au lendemain sans laisser un mot. C’est Awa qui lui avait raconté cette histoire. Et elle était presque sûre que Peter était également au courant. Et elle ne supporterait pas qu’il arrive quoi que ce soit à Peter. Et a Maximilien. Parce que malgré la trahison… malgré la douleur… elle les aimait profondément. Pourtant quand il lui demande comment elle envisage la suite de leur relation elle répond après une gorgée de thé brulante.
- I don’t know.
Vraiment. Elle ne savait pas. Elle espérait un jour pouvoir passer au dessus de tout ça. Elle espérait qu’un jour cette histoire serait derrière elle et qu’elle la regarderait avec un sourire amusé et un brin de nostalgie. Mais elle n’en était pas là…
- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 1701
» miroir du riséd : Ezra Miller
» crédits : © avatar: the-curious-corvidae - strange-hell - unknown ; id-gifs: brasillovers - BryceH - rdhoods - ; signature-code: magma ; signature-gifs: keiynan-lonsdale - soletear; signature-text: calum scott 'you are the reason'
» multinick : isabelle d'essenault (la bg)
» âge : 27 yo (12.09.1996)
» situation : en couple
» année d'études : 9ème année
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» nature du sang : sang-pur
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Sam 28 Aoû 2021 - 22:08
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01.05.2021 can you hear me pour my heart out ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Au fond, Peter savait que la faute leur était imputable à tous les deux, mais il ne voulait pas y penser. Le croire, c’était se dédouaner en partie et Peter était enfin prêt à assumer pleinement sa part. Juliet accueillit sa question avec sarcasme, faisant se tordre ses boyaux. Il ne l’avait pas volée et il décida de se taire ; ses lèvres se pressaient encore l’une sur l’autre pour faire cesser le tremblement qui animait maintenant toute sa mâchoire. Of course she’s not okay… Of course she’s been through hell and it’s all because of you. Parfois, Peter regrettait d’être tombé amoureux : il avait attendu ce sentiment toute sa vie, s’interrogeant sur sa teneur et sur ses aboutissements, mais le prix à payer lui semblait onéreux. Maximilien lui filait parfois encore entre les doigts, tant la contradiction l’envahissait : il semblait vouloir céder à ses sentiments, lui aussi, mais quelque chose (ou quelqu’un) le retenait. Alors, dans les moments de doute, le jeune homme fermait les yeux et imaginait le visage de Maximilien souriant et perdait son esprit dans les lumières qui dansaient dans ses yeux. Il fut submergé par l’envie furieuse de fermer les yeux et d’oublier sa question quand Juliet rapporta les dires de ses parents. La famille Blackthorn s’était illustrée pour la sévérité avec laquelle ils avaient élevé leur descendance ; il n’y avait simplement pas de place pour l’erreur ou la différence. Juliet avait souvent envié Peter pour la liberté dans laquelle il avait grandi. Une petite voix lui murmura qu’elle avait certainement censuré quelques termes plus crus et plus durs pour ne pas le blesser davantage. Deviant… C’était affreux. Peter s’en voulait de ne pas avoir anticipé les retombées sur sa cousine : bien sûr qu’à leurs yeux archaïques, Juliet était responsable. Rubbish! Ils étaient aussi durs qu’ils étaient ignorants ; Peter voulait l’embrasser et la cajoler pour lui faire oublier la violence des mots (si ce n’était que les mots) et la rassurer. Il n’en fit rien, les doigts crispés sur l'anse de la tasse encore fumante. Elle avait fait un marché avec ses parents, s’était vue octroyer une année supplémentaire pour trouver l’amour véritable par elle-même. Lorsqu’il y réfléchissait, la clémence (si l’on osait qualifier cela de telle) de son oncle et sa tante le surprenait beaucoup ; Juliet avait dû se battre comme une lionne pour obtenir gain de cause.
“You… You did?”
Il n’en croyait pas ses oreilles : même blessée, Juliet était cent fois meilleure que lui. Elle les avait protégés, avait pensé à eux dans la douleur et s’était assurée qu’aucun mal ne leur serait fait. Il se sentait con. Il avait été stupide de ne pas lui confier la vérité plus tôt, quand il était encore temps. Elle aurait compris. Elle aurait même été la plus grande supportrice de leur histoire. Il avait tout gâché. Ils avaient tout gâché.
“I don’t know what to say… We don’t deserve your help. Thank you. You really are a better person than me.”
Il baissa les yeux sur le plan de travail, incapable de soutenir son regard. Impatient et égoïste, il voulut retrouver sa cousine et lui demanda sur quel pied se tenir. Elle ne savait pas. Lui non plus. Il espérait simplement qu’elle leur pardonnerait un jour. Il but une ultime gorgée et délaissa le reste de thé.
“It’s okay. You need time, but you need to know that whatever’s happened between us, I’ll always be there. I know how it sounds, but I really will. I’ll… I’ll go. Just promise me you’ll take care. Thank you for speaking to me.”
Peter se leva et versa le contenu de son mug dans l’évier avant de le déposer à côté et de faire volte-face ; il détestait cette hésitation, cette incapacité à savoir s’il devait ou non l’enlacer.
“I’ll go now… I’ll miss you Juliet, but please take your time. I won’t be a bother any more than I’ve been.”
┗ February Showers ┛
ஃ There goes my heart beating, cause you are the reason I'm losing my sleep. If I could turn back the clock, I'd spend every hour of every day keeping you safe. I'd climb every moutain just to be with you. (c) C. Scott ஃ
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
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Re: can you hear me pour my heart out ft. juliet [TERMINÉ]
Mer 1 Sep 2021 - 19:48
Effectivement, Juliet avait traversé une sale période. Parce qu’au-delà de la douleur de la trahison, elle avait aussi eu l’aspect familial à gérer. Et ça avait été de loin le plus difficile. Parce que chez les Blackthorn, on ne rigolait pas avec les obligations. Et si elle avait plaidé sa cause, expliqué les faits, essayé de justifier de son innocence… Il n’y avait rien eut à faire. Le regard de dépit de sa mère et celui de dégoût de son père avait faillit avoir raison de sa santé mentale. Les mots qu’ils avaient prononcés avaient blessé le peu d’estime d’elle-même dont Juliet était encore capable.
Et pourtant, elle s’attendait à pire. Pour la première fois de sa vie elle avait été seule face à ses géniteurs. Aucun aîné pour la défendre contre les mots, contre les coups. Elle s’en était sortie avec de la violence psychologique. Pas le moindre coup. Pas le moindre doloris. Et pourtant, par Merlin, elle savait qu’ils en étaient capables. A croire que l’avenir de leur cadette n’avait pas d’importance au point de sortir sa baguette là où les petites bêtises d’un Nullus enfant pouvait justifier un sortilège impardonnable…
Elle avait quand même dû menacer de se suicider pour ne pas être de nouveau considérée comme une nouvelle tête à marier sur le marché des sang-purs. Elle ignorait si c’était vraiment la menace qui avait fait effet ou simplement l’idée qu’elle ne serait plus un bon parti avant un certain temps au yeux des autres familles. Elle ne savait même pas s’ils avaient respecté ce délai d’un an qui lui avait été octroyé. Et au passage, elle avait demandé… ou plutôt exigé… l’immunité de Maximilien et Peter :
- Of course I did. I loved you both, remember ?
Elle ne savait pas si cela faisait d’elle une meilleure personne… En tout cas elle ne l’avait pas fait pour ça. Elle l’avait fait pour eux. Si Peter detenait une certaine immunité parce qu’il était affilié aux Blackthorn et que jamais Tiberius ne s’en prendrait directement à son neveu, ce n’était pas le cas de Maximilien. Et Juliet avait entendu assez d’histoire de fiançailles qui tournaient mal pour savoir que mieux valait pour le français qu’elle eut pensé à ses arrières. Elle hausse les épaules. Elle n’a pas fait ça pour les remerciements mais pour sa conscience.
Il lui faut du temps pour pardonner. Elle ne souffre plus de la situation. Enfin moins. Elle n’y pense pas quand elle n’a pas le Drummond ou le Leroy sous les yeux. Et bien qu’elle n’en ait pas encore conscience, vider son sac auprès de Peter lui aura fait du bien. Un pas vers une réconciliation. Parce que Juliet n’envisage pas de ne lui jamais parler à Peter. Elle pourrait ghoster Maximilien toute sa vie mais Peter… Comment pourrait elle ignorer celui qui avait été a ses côtés depuis ses balbutiements ? Peter, c’était sa famille. Et Juliet ne pouvait y renoncer, peut importe la douleur qu’il lui avait causé.
- I’ll take… time. And care.
Sa tasse de thé est vide et Peter est sur le départ. Ce qui soulage et attriste en même temps la blondinette qui repose le mug sur le plan de travail. Et alors qu’il passe le pas de la porte de Secunda, elle répond à mi-voix, presque plus pour elle que pour lui :
- I miss you too…
Et pourtant, elle s’attendait à pire. Pour la première fois de sa vie elle avait été seule face à ses géniteurs. Aucun aîné pour la défendre contre les mots, contre les coups. Elle s’en était sortie avec de la violence psychologique. Pas le moindre coup. Pas le moindre doloris. Et pourtant, par Merlin, elle savait qu’ils en étaient capables. A croire que l’avenir de leur cadette n’avait pas d’importance au point de sortir sa baguette là où les petites bêtises d’un Nullus enfant pouvait justifier un sortilège impardonnable…
Elle avait quand même dû menacer de se suicider pour ne pas être de nouveau considérée comme une nouvelle tête à marier sur le marché des sang-purs. Elle ignorait si c’était vraiment la menace qui avait fait effet ou simplement l’idée qu’elle ne serait plus un bon parti avant un certain temps au yeux des autres familles. Elle ne savait même pas s’ils avaient respecté ce délai d’un an qui lui avait été octroyé. Et au passage, elle avait demandé… ou plutôt exigé… l’immunité de Maximilien et Peter :
- Of course I did. I loved you both, remember ?
Elle ne savait pas si cela faisait d’elle une meilleure personne… En tout cas elle ne l’avait pas fait pour ça. Elle l’avait fait pour eux. Si Peter detenait une certaine immunité parce qu’il était affilié aux Blackthorn et que jamais Tiberius ne s’en prendrait directement à son neveu, ce n’était pas le cas de Maximilien. Et Juliet avait entendu assez d’histoire de fiançailles qui tournaient mal pour savoir que mieux valait pour le français qu’elle eut pensé à ses arrières. Elle hausse les épaules. Elle n’a pas fait ça pour les remerciements mais pour sa conscience.
Il lui faut du temps pour pardonner. Elle ne souffre plus de la situation. Enfin moins. Elle n’y pense pas quand elle n’a pas le Drummond ou le Leroy sous les yeux. Et bien qu’elle n’en ait pas encore conscience, vider son sac auprès de Peter lui aura fait du bien. Un pas vers une réconciliation. Parce que Juliet n’envisage pas de ne lui jamais parler à Peter. Elle pourrait ghoster Maximilien toute sa vie mais Peter… Comment pourrait elle ignorer celui qui avait été a ses côtés depuis ses balbutiements ? Peter, c’était sa famille. Et Juliet ne pouvait y renoncer, peut importe la douleur qu’il lui avait causé.
- I’ll take… time. And care.
Sa tasse de thé est vide et Peter est sur le départ. Ce qui soulage et attriste en même temps la blondinette qui repose le mug sur le plan de travail. Et alors qu’il passe le pas de la porte de Secunda, elle répond à mi-voix, presque plus pour elle que pour lui :
- I miss you too…
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