- InvitéInvité
Tiens, vous ici ? ♣ Ceasar.
Mer 14 Avr 2010 - 21:04
- « Alors ?
- Tu ressembles à une meringue.
- BREE !
- Quoi ? Je suis sincère, c'est tout. Ah oui, et c'est beaucoup trop court.
- TROP COURT ? Tu fous de moi, là ?
- Pas du tout. Seulement...Tu vas te ruiner pour une robe qui pourrait très bien te servir de serpillère, vu la longueur, alors que celle en dentelle serait beaucoup mieux.
- Mouais. Trop longue. »
D'un geste sec et soudain, la silhouette brune referma le rideau de la cabine d'essayage, vexée. Allons bon, toutes les robes lui allaient, non ? Pas sûr, vu la réponse de Breeony qui venait de la comparer à une meringue, revêtue de cette robe rose pâle à volants. Bon, d'accord, elle n'avait peut être pas tort. Cette robe était loin de convenir pour un bal aussi respectable que celui donné par l'université. Et donc, par conséquent, hors de question de sortir la traditionnelle petite tenue qui faisait se retourner n'importe quel jeune homme. Il fallait investir dans du long. Valeur sûre, apparemment. C'est donc à regret que Bonnie se rhabilla, fixant cette tenue divine qui aurait plu à beaucoup. Enfin, surtout à un. A cette pensée, la Grymm se mit à esquisser un léger sourire et entreprit de prendre les deux tenues. Oui, sa tante prenait tout en charge (elle le pouvait vu sa situation) alors autant en profiter, n'est-ce pas ? Après tout, la rose pourrait servir une autre fois...Sans attendre un instant de plus, Bonnie se saisit des deux robes et sortit de la cabine, visage radieux, pendant que Breeony poussait un soupir d'exaspération. Têtue comme une mule, celle-là.
- « Cela vous fera neuf cent livres.
- Pardon ?
- Neuf cent livres, mademoiselle. Celle en dentelle coûte six cent et l'autre trois cent.
- Tu vois Bonnie, je t'avais dit de ne pas la prendre.
- Bree...
- On va reposer celle-là, beaucoup trop courte. Nous sommes d'accord ?
- N...Hum. D'accord.
- Tu vois ma chère, ce n'est pas si dur d'être raisonnable.»
__________________________
Vingt-heures trente. On aurait pu penser que Bonnie Arton serait en train de dormir sur son lit, oubliant complètement le bal donné par Hungcalf et se réveillant à vingt-et-une heures pile, l'air totalement affolé. Elle se serait donc habillée en quatrième vitesse, ne prenant pas la peine de se coiffer ni même de se maquiller. Remarquez, cela faisait toujours son effet sur la gente masculine. Parfaite, la Bonnie. Non ? Bon, d'accord.
Et bien détrompez-vous. La jeune femme se trouvait en pleine préparation et avait presque terminé. En même temps, en commençant à dix-neuf heures, il était difficile de ne pas être prête à temps. Breeef. Occupée à peaufiner sa coiffure, la jeune Arton fit un bon en entendant quelqu'un frapper à sa porte, à une heure aussi tardive. Pour toute réponse, elle se contenta de hausser les sourcils avant de rester immobile devant le miroir de la salle de bain pour contempler son magnifique reflet. Finalement, Breeny avait eu gain de cause. La Grymm portait bel et bien la robe en dentelle (et légèrement transparente, en passant) que son amie lui avait imposée. Bon, elle avait eu raison, en un sens car Bonnie commençait à apprécier ce morceau de tissu qui ne finirait pas la soirée sur son corps, elle s'en doutait bien. Concernant sa coiffure, la jeune femme avait opté pour une longue chevelure bouclée, le tout rabattu sur un côté de sa nuque. De quoi en faire craquer plus d'un. Cependant, l'Australienne avait fait le choix de se rendre seule à ce bal organisé en l'honneur des nouveaux étudiants étrangers. Seule ? Oui, oui. Et Ceasar ? Oh, il viendrait par la suite. En vérité, les deux jeunes gens avait choisi de garder le silence concernant les évènements de ces derniers jours. Ils étaient de nouveau ensemble, certes, mais les élèves assistant au bal se passeraient d'une telle information. Et puis, cela ne ferait qu'ajouter une certaine tension que les deux étudiants appréciaient fortement pendant leurs petits jeux...Jeux qui rendaient Bonnie un peu plus accro à chaque fois. C'était donc sûre d'elle que la jeune femme quittait sa chambre, décidée à en mettre plein la vu, y compris à cette cruche d'Albanne, sa correspondante française vraiment trop collante. Elle se rendit donc dans le hall, armée de ses échasses, de sa pochette et de sa tenue de femme fatale, déterminée à faire fondre la gente masculine comme de la glace. Sourire aux lèvres, elle pénétra dans la grande salle, sous les regards éberlués de certaines personnes. Oui, le fait d'être enceinte la confortait et la faisait de sentir légèrement supérieure par rapport aux autres. Et lorsqu'Albanne vint se placer devant elle, toute émerveillée par sa tenue, Bonnie ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, exaspérée.
- « Bonnie, tu es superbe !
- Merci, Albanne. Ta robe est...Hum...Convenable.
- Tu trouves ? Bref. J'ai absolument besoin de toi. Il y a un garçon qui me plait mais j'ai peur d'aller lui parler...
- Allez montre. »
D'un geste timide, Albanne pointa son regard en direction d'un jeune homme...Que Bonnie connaissait parfaitement bien. Ainsi, cette cruche avait osé regarder son Ceasar, sa propriété privée. Hum. Qu'elle ne s'aventure pas sur ce terrain...Périlleux.
- « Tu crois que j'ai mes chances ?
- Mais oui, voyons. Va lui parler. Et tu tomberas accidentellement de la plus haute tour du château.
- Oui, tu as raison. »
Pathétique, la Albanne. Elle osa donc s'avancer en direction de Ceasar, sous le regard noir et furieux de Bonnie qui n'allait certainement pas tarder à réveiller le dragon qui dormait en elle. Sourire figé sur son visage, elle prit donc deux coupes de champagne, direction le groupe ou se trouvait son petit ami et prit soin de faire tomber accidentellement l'une d'elles sur la robe d'Albanne.
- « Désolée, vraiment. »
Elle lui donna la deuxième et partit en direction de quelques connaissances, histoire de ne pas faire jaser les étudiants.
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Re: Tiens, vous ici ? ♣ Ceasar.
Mer 21 Avr 2010 - 1:03
Ce fut en sifflant la Sarabande d'Haendel que Ceasar Bougrov acheva de nouer sa cravate noire. Et toujours en sifflant, il se recula pour observer son reflet. Et croisa le regard consterné de son meilleur ami, Joas, accoudé à une fenêtre. Ce dernier leva les yeux au ciel et se passa de tout commentaire. Ceasar avait parfaitement compris ce que pensait son ami : il avait vraiment des manières de fille parfois. Si on l'avait su, on aurait eu une tout autre vision du sieur Bougrov. Mais fort heureusement, on n'en savait rien. Joas ne savait pas que Ceasar était de nouveau en couple avec Bonnie. Il ne savait même pas ce qui avait bien pu se passer à l'Hôpital où était parti en transplanant Ceasar. Le russo-belge n'avait rien dit à son meilleur ami. C'est qu'il avait convenu avec Bonnie de ne pas le faire savoir pour le moment. Après tout, c'était leur vie privée, hein ? Si jamais ils se remettaient ensemble après un passage à l'hôpital, ça ne pourrait que faire jaser, non ? Et ils avaient eu assez de cancans sur eux. Autant profiter du calme qu'on leur accordait. Et puis, ils pourraient très bien se côtoyer et se provoquer à ce Bal de Printemps. Soit, ils n'y allaient pas ensemble, mais ils s'étaient mis d'accord : de son côté Ceasar avait décliné poliment les invitations, et du sien Bonnie n'avait proposé à aucun homme. Fidèles de nouveau ? Il fallait bien ça, quand même. Et puis Ceasar n'avait que d'yeux pour elle, quoique puisse faire une demoiselle voulant le séduire. Il en avait eu la certitude lorsqu'elle lui avait annoncé qu'il l'avait mise enceinte, qu'il allait être père de deux enfants… Un dernier coup d'œil à son reflet permit à Ceasar de constater que son œil au beurre noir -gracieux cadeau de la part de Lewis quelques jours auparavant- avait presque disparu, chose on ne peut plus appréciable. Il ajusta son gilet rouge sang brodé de noir et passa par dessus une veste de velours noir. Il était paré, prêt pour la soirée. Joas étouffa un grommellement du genre "Pas trop tôt" puis emboîta le pas à son ami alors qu'il sortait de sa chambre d'étudiant. C'est alors d'un pas plutôt gai que les deux hommes se dirigèrent dans la Grande Salle où ils retrouvèrent d'autres camarades avec qui, bientôt, ils étaient en grande conversation.
La conversation pourtant bien entamée trouva bientôt un point d'arrêt lorsqu'un des bavards commenta l'arrivée d'une demoiselle :
Ceasar, riant, observa alors la demoiselle dont on parlait et son cœur se gonfla à la fois d'orgueil et de jalousie. Car celle que les autres dévoraient du regard était la sienne, sa Succube. Il haussa les épaules et commenta à son tour :
L'ancien élève de Dürmstrang ne prit même pas la peine de répondre à la question du Lufkin. Il haussa les épaules, échanga un regard entendu avec Joas qui —même s'il ne savait rien de concret— avait bien eu l'impression que quelque chose s'était arrangé. Il regarda dans une toute autre direction que celle de Bonnie, conscient qu'il finirait pas trop l'adorer des yeux et qu'il se trahirait alors, et n'y fut ramené que lorsque Joas reprit la parole :
Ceasar observa alors la demoiselle qu'il avait déjà identifiée comme la correspondante de Bonnie s'approcher d'eux d'un pas faussement assuré. Un sourire en coin se dessina sur le visage de Ceasar alors qu'il saluait ladite Albanne qui se présenta presque aussitôt. Il s'apprêtait donc à lui rendre ses politesses en ces termes :
Il fut interrompu par le cri aigu de stupeur que poussa la dénommée Albanne lorsqu'on osa renverser un verre sur sa robe. Levant les yeux vers l'atroce criminelle, il la toisa d'un air consterné alors que ses yeux l'adoraient silencieusement. Les deux mots seuls que sa tendre et chère prononça lui donnèrent envie d'en entendre d'autre et, plutôt que de s'attarder avec la pauvre Albanne, il la laissa aux soins de Joas et Emmet tout en assurant qu'il allait régler ce léger problème. Certains le suivirent du regard tandis qu'il rattrapait sa splendide Bonnie qui avait rejoint un groupe d'amis. Un sourcil arqué, un sourire en coin, il semblait être agacé mais elle seule saurait voir la vérité dans ses traits :
Les demoiselles que Bonnie avait rejointes regardaient à présent tour à tour Ceasar et Bonnie, et le russo-belge ne laissa pas le temps à la demoiselle de répliquer :
Sentir sa douce peau sous ses doigts brûlants faisait monter l'envie de la caresser de façon plus approfondie de ses doigts et de ses lèvres. Et pourtant il se contrôlait. Après tout, ils étaient en public, devant des gens qui ne savaient pas qu'ils n'étaient plus fâchés. Alors il ne pouvait que se contenter de la toucher du bout des doigts, du bout des lèvres, de la caresser verbalement avant de trouver le moment opportun pour l'entraîner à l'écart. Son regard sombre n'avait pas quitté les prunelles de Bonnie mais il s'était adressé aux autres demoiselles présentes. Il les prenait à parti, oui. Mais sa douce et tendre ne lui en voudrait pas, sans doute… Après tout, n'était-ce pas à elle qu'il avait fait le serment de l'aimer jusqu'à la fin, de rester auprès d'elle à tout jamais, de l'aider à élever leurs enfants ? Ils étaient trop jeunes, peut-être, mais ils y arriveraient, non ? L'argent n'était pas ce qui manquait à Ceasar, et ses parents seraient sans doute trop contents d'avoir des petits-enfants… N'y pensons plus pour le moment, Ceasar se concentrait sur tout ce qui pourrait lui faire oublier qu'il aurait tant voulu goûter à ses lèvres douces et charnues, à sa peau sucrée, à son odeur charnelle. Il devait se contrôler, pour le moment. Et ça n'était que le début de leur petit jeu… Il se demandait combien de temps il tiendrait.
La conversation pourtant bien entamée trouva bientôt un point d'arrêt lorsqu'un des bavards commenta l'arrivée d'une demoiselle :
- « Je ne me souvenais pas que le long pouvait aller aussi bien sur une femme.
- Tu veux dire, le long qui laisse deviner son corps ? »
Ceasar, riant, observa alors la demoiselle dont on parlait et son cœur se gonfla à la fois d'orgueil et de jalousie. Car celle que les autres dévoraient du regard était la sienne, sa Succube. Il haussa les épaules et commenta à son tour :
- « Dans le genre rideau, Bethsabee a mieux fait, regardez là-bas.
- Oh mais lâche-la un peu, ça s'est toujours pas arrangé entre vous ? »
L'ancien élève de Dürmstrang ne prit même pas la peine de répondre à la question du Lufkin. Il haussa les épaules, échanga un regard entendu avec Joas qui —même s'il ne savait rien de concret— avait bien eu l'impression que quelque chose s'était arrangé. Il regarda dans une toute autre direction que celle de Bonnie, conscient qu'il finirait pas trop l'adorer des yeux et qu'il se trahirait alors, et n'y fut ramené que lorsque Joas reprit la parole :
- « On dirait que Arton a une rivale… Oh, elle approche. »
Ceasar observa alors la demoiselle qu'il avait déjà identifiée comme la correspondante de Bonnie s'approcher d'eux d'un pas faussement assuré. Un sourire en coin se dessina sur le visage de Ceasar alors qu'il saluait ladite Albanne qui se présenta presque aussitôt. Il s'apprêtait donc à lui rendre ses politesses en ces termes :
- « Albanne ? Quel charmant prénom. Le mien est beaucoup plus banal, c'est — »
Il fut interrompu par le cri aigu de stupeur que poussa la dénommée Albanne lorsqu'on osa renverser un verre sur sa robe. Levant les yeux vers l'atroce criminelle, il la toisa d'un air consterné alors que ses yeux l'adoraient silencieusement. Les deux mots seuls que sa tendre et chère prononça lui donnèrent envie d'en entendre d'autre et, plutôt que de s'attarder avec la pauvre Albanne, il la laissa aux soins de Joas et Emmet tout en assurant qu'il allait régler ce léger problème. Certains le suivirent du regard tandis qu'il rattrapait sa splendide Bonnie qui avait rejoint un groupe d'amis. Un sourcil arqué, un sourire en coin, il semblait être agacé mais elle seule saurait voir la vérité dans ses traits :
- « Vraiment, Arton, tu vas tenter d'empêcher n'importe qui de m'approcher ? »
Les demoiselles que Bonnie avait rejointes regardaient à présent tour à tour Ceasar et Bonnie, et le russo-belge ne laissa pas le temps à la demoiselle de répliquer :
- « Non parce que si c'est le cas, préviens-moi. Je saurais à quoi m'attendre et j'éviterais de me montrer à des soirées où l'on boit. Un peu plus et tu me salissais mon pantalon. Il la prit par le poignet : Sincèrement, Arton, tu crois vraiment que je suis encore ta propriété ? Qu'en dites-vous, vous ? »
Sentir sa douce peau sous ses doigts brûlants faisait monter l'envie de la caresser de façon plus approfondie de ses doigts et de ses lèvres. Et pourtant il se contrôlait. Après tout, ils étaient en public, devant des gens qui ne savaient pas qu'ils n'étaient plus fâchés. Alors il ne pouvait que se contenter de la toucher du bout des doigts, du bout des lèvres, de la caresser verbalement avant de trouver le moment opportun pour l'entraîner à l'écart. Son regard sombre n'avait pas quitté les prunelles de Bonnie mais il s'était adressé aux autres demoiselles présentes. Il les prenait à parti, oui. Mais sa douce et tendre ne lui en voudrait pas, sans doute… Après tout, n'était-ce pas à elle qu'il avait fait le serment de l'aimer jusqu'à la fin, de rester auprès d'elle à tout jamais, de l'aider à élever leurs enfants ? Ils étaient trop jeunes, peut-être, mais ils y arriveraient, non ? L'argent n'était pas ce qui manquait à Ceasar, et ses parents seraient sans doute trop contents d'avoir des petits-enfants… N'y pensons plus pour le moment, Ceasar se concentrait sur tout ce qui pourrait lui faire oublier qu'il aurait tant voulu goûter à ses lèvres douces et charnues, à sa peau sucrée, à son odeur charnelle. Il devait se contrôler, pour le moment. Et ça n'était que le début de leur petit jeu… Il se demandait combien de temps il tiendrait.
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Re: Tiens, vous ici ? ♣ Ceasar.
Mer 21 Avr 2010 - 16:53
- N'accordant pas le moindre regard à sa correspondante qui affichait un air à la fois surpris et consterné, la silhouette brune se dirigea pleine d'assurance vers un groupe de connaissances composé majoritairement de Grymms. En un sens, agir de la sorte avec Albanne faisait un peu culpabiliser Bonnie. Cette jeune française tout juste âgée de dix huit ans avait manifesté dès le début un certain intérêt pour la Grymm, légèrement réticente par ce côté superficiel et chaleureux. Finalement, l'Australienne s'était laissée prendre au jeu et avait fini par considérer Albanne comme une amie. Enfin, "amie", de loin. Mais voilà ; quand on osait lorgner sur ce qui semblait être la propriété privée de mademoiselle Arton, il fallait s'attendre à des conséquences plus ou moins humiliantes, reflétant sa jalousie maladive en dépit de sa confiance totale envers son petit ami. Et même si elle appréciait Albanne en un certain sens, elle ne pouvait la laisser draguer ouvertement Ceasar, sachant pertinemment qu'il y avait eu quelque chose entre eux et que ça perdurait encore et toujours. Les rumeurs parlaient d'elles-mêmes après tout, Albanne aurait du y prêter attention, point final. Elle se débrouillerait donc seule avec sa robe. Tandis que deux jeunes hommes l'aidaient à se nettoyer, Bonnie, occupée à rire avec ses amies, perdit tout sourire lorsqu'une voix familière vint l'interpeller et la sortit de sa conversation.
- « Vraiment, Arton, tu vas tenter d'empêcher n'importe qui de m'approcher ? »
A ces mots, Bonnie se mit à regarder son petit ami d'un air faussement méprisant, pendant qu'un murmure grandissant se faisait entendre dans son dos. Mais elle n'y prêtait pas attention, trop occupée à soutenir le regard de Ceasar. Il ne pensait pas ce qu'il disait, elle en était consciente. C'était certainement un prétexte parmi tant d'autres qui leur permettait de parler, de s'observer et surtout, de se désirer silencieusement. Personne d'autre (sauf Breeony et Joas, certainement) ne pouvait le remarquer de toutes façons, ce qui rendait les choses encore plus intéressantes. Et Bonnie le regardait tellement avec envie qu'elle ne put répondre immédiatement à la question posée, ce sur quoi Ceasar enchaîna immédiatement en bon comédien qu'il était.
- « Non parce que si c'est le cas, préviens-moi. Je saurais à quoi m'attendre et j'éviterais de me montrer à des soirées où l'on boit. Un peu plus et tu me salissais mon pantalon. Sincèrement, Arton, tu crois vraiment que je suis encore ta propriété ? Qu'en dites-vous, vous ? »
Lorsque Ceasar prit le poignet de Bonnie comme si de rien n'était, la Grymm ne put s'empêcher de laisser échapper un léger hoquet de stupeur, trahissant son attitude méprisante. Ce contact soudain ne faisait qu'accentuer l'envie grandissante de l'embrasser dans l'instant, devant tout le monde. Mais ils ne pouvaient pas pour le moment. Il fallait d'abord taire les langues de vipères. Ensuite, tout redeviendrait comme avant. A une exception près. Après leur passage à l'hôpital, Bonnie ne doutait plus un seul instant de ses sentiments pour Ceasar. Elle l'aimait d'un amour profond et sincère et ne pourrait jamais retrouver ça chez un autre homme. Lui, en acceptant sa grossesse, lui avait fait comprendre que leur relation ne s'arrêterait pas là, elle qui pensait le faire fuir. Beaucoup diraient qu'avoir des enfants à dix-neuf ans était sûrement inconscient, mais quand on avait trouvé l'homme de sa vie plus tôt que prévu, pourquoi attendre ? Ils se débrouilleraient d'une manière ou d'une autre, peu importaient les réflexions probables de leurs parents respectifs. La jeune femme ignorait la réaction des parents de Ceasar et préférait ne pas penser à celle de ses propres géniteurs. D'un geste sec et presque à regret, Bonnie libéra son poignet des doigts brûlants de Ceasar, avant de s'adresser à lui d'un ton glacial.
- « Je sais que tu as un égo démesuré et, juste comme ça...Est-ce qu'il t'arrive de penser que certaines histoires ne tournent pas uniquement autour de ta petite personne ? Hmm ? et sans même lui laisser le temps de répondre, elle enchaîna, toujours sur le même ton : C'est vraiment mignon de penser que je tiens toujours à toi mais c'est bel et bien terminé...Définitivement. »
En prononçant ce dernier mot, Bonnie laissa sa main se poser sur la joue de Ceasar, comme on aurait fait à un enfant pour lui signifier qu'il était adorable mais qu'il fallait se calmer, ce à quoi l'assistance répondit par un gloussement général. Néanmoins, avant de se détourner de lui, la Grymm lui adressa un regard montrant à quel point elle n'avait pas cru une seule seconde à ce qu'elle disait, bien au contraire. Il s'agissait juste de "transformer" la vérité. Sa main quitta la joue de Ceasar et elle se retourna, afin d'éviter tout commentaire de la part de ses amies. Juste avant de partir, Bonnie laissa échapper cette phrase, juste pour le plaisir (ironiquement, hein).
- « Au fait, arrête de t'adresser à moi par mon nom de famille. Il me semble que tu ne m'appelais pas comme ça pendant nos ébats. »
S'éloignant de lui, la jeune femme se retint d'esquisser le moindre sourire, de peur d'être démasquée par Breeony qui ignorait tout de leur nouvelle relation. Enfin, elle s'en doutait certainement un peu mais préférait se taire à chaque fois, sachant parfaitement bien que son amie nierait tout en bloc. Et à sa grande surprise, la Grymm n'aperçut pas la jeune femme blonde dans l'assistance. Tant pis. Bonnie se dirigea à nouveau vers le buffet et entreprit de boire ne serait-ce qu'une coupe de boisson non-alcoolisée. Grossesse oblige. Contre toute attente, ne silhouette grande et musclée, un dénommé Hector Blackhart, que la jeune femme connaissait de vue, vint lui proposer une danse, ce à quoi Bonnie répondit naturellement par un "oui" innocent. Deux minutes plus tard et elle se retrouvait collée contre le Grymm à danser la valse, danse qu'elle maîtrisait plus ou moins bien.
- « Hector, je t'aime bien mais là, il s'agit de danser une valse, pas un tango. »
Son regard ne suivait pas vraiment de celui de son partenaire, trop occupé à séduire pitoyablement sa cavalière, visiblement indifférente. A vrai dire, elle recherchait plutôt un signe, quelque chose qui lui montrerait que leur jeu continuait. Parce que l'Australienne éprouvait le désir d'embrasser Ceasar encore et encore, de se retrouver blottie contre lui et surtout, de s'éclipser pour le reste de la soirée.
- InvitéInvité
Re: Tiens, vous ici ? ♣ Ceasar.
Mer 5 Mai 2010 - 19:10
Merlin, qu'il aurait voulu pouvoir la prendre dans ses bras, la sentir contre lui. Mais ils ne pouvaient pas. Enfin, ils auraient pu. Mais leur petit jeu se serait arrêté là. Et c'était tellement plus amusant de jouer pendant un certain temps, surtout avec elle. Dans ses yeux, au plus profond de ses prunelles, il y lisait la même envie qui l'avait traversé. Et si elle s'était adressée de manière glaciale à son égard, il savait parfaitement qu'elle le provoquait encore et encore. Ils avaient à peine commencé à jouer et il voulait déjà l'entraîner à l'écart. Ça aurait été bien triste qu'il se laisse perdre aussi facilement. Il tiendrait, pour le moment. Quels que soient les mots qu'elle puisse lui dire, quel que soit le coup verbal qu'elle pourrait lui assener. « Je sais que tu as un égo démesuré et, juste comme ça...Est-ce qu'il t'arrive de penser que certaines histoires ne tournent pas uniquement autour de ta petite personne ? C'est vraiment mignon de penser que je tiens toujours à toi mais c'est bel et bien terminé...Définitivement. » Il se contenta de sourire, moqueur, à ses paroles, fronçant les sourcils lorsqu'elle posa sa main sur sa joue. Son regard sombre était planté dans les yeux de sa Succube qui le tentait toujours plus, se dégageant puis le touchant doucement. Il soutenait son regard, arquant finalement un sourcil alors qu'elle se détournait, haussant les épaules. Son regard glissa sur les jeunes femmes présentes, l'air de leur signifier que si l'une d'entre elles voulait lui faire le plaisir de lui accorder une danse, il se ferait une joie de l'entraîner sur la piste. Mais la voix de Bonnie lui fit perdre cet air enjôleur, sans qu'il ne la fixe cependant. « Au fait, arrête de t'adresser à moi par mon nom de famille. Il me semble que tu ne m'appelais pas comme ça pendant nos ébats. » Un sourire moqueur se dessina sur son visage tandis qu'il secouait doucement la tête de gauche à droite, comme amusé. Ainsi, il finit bientôt par proposer son bras à une des donzelles avec qui Bonnie avait parlé avant qu'il arrive. Une petite blonde. Il n'aimait pas les blondes, en temps normal. Il avait juste pris le bras qu'on lui offrait, un sourire charmeur sur les lèvres. Quoi, faire des infidélités à Bonnie ? Certainement pas. Mais Bougrov était sans doute vexé aux yeux de beaucoup, et avait besoin sans doute de montrer à cette charmante Arton que ses mots ne l'atteignaient absolument plus. Il dansait donc une valse depuis quelques minutes lorsqu'il repéra sa tendre et chère s'approcher de la piste de danse accompagnée de ce balourd de Blackhart. Cette constatation ne l'emplit pas de bonheur, pas du tout. Au contraire, il fut plutôt agacé qu'elle ait eu la même idée de provocation que lui. S'ils y jouaient en dansant, il y aurait des morts. Le problème pour lui, c'était que la petite blonde qu'il faisait tourner avec lui n'était pas très douée, et était même plutôt gauche de ses pieds. Si bien que profitant du fait qu'ils soient par un hasard étrange proche du couple que formaient Blackhart et Bonnie, Ceasar se racla la gorge ayant entendu la remarque de sa chère et tendre, et, lâchant la main de la blonde, tout en la tenant encore par la taille, il posa sa main sur l'épaule de Blackhart et lui offrit sa partenaire :
Puis il sembla se rendre compte de sa bévue -qui n'en était pas vraiment une- et se permit ce commentaire à l'égard de Bonnie :
Ce qu'il faisait au juste ? Il jouait le Ceasar piqué au vif qui voulait reprendre la main et montrer qu'il vivait parfaitement bien sans elle. Et pourtant, il cherchait à danser avec elle ? D'aucuns comprendraient sans doute qu'il voulait avoir une discussion sérieuse avec elle sans qu'ils ne soient dérangés par des oreilles indiscrètes. D'autres y verraient peut-être une tentative de réconciliation pour cesser de s'invectiver en public constamment. Des abrutis penseraient peut-être qu'il voulait lui faire comprendre que nuire à la robe de ses possibles futures conquêtes ne le ramènerait pas vers elle.
Le truc qui était bien, c'est que maintenant qu'ils valsaient -il ne lui avait pas vraiment laissé le temps de refuser son offre- ils pouvaient plus ou moins discuter en paix, à voix basse certes, sans trahir physiquement le bonheur qu'ils avaient de pouvoir se toucher l'un l'autre sans qu'on y voit une nouvelle remise en couple. Tous n'y verraient que du feu. Sauf peut-être Joas qui, parti à la recherche d'une certaine amie d'une certaine ex de son meilleur ami et l'ayant trouvée dans un coin de la salle, lui murmura à l'oreille quelque chose qu'eux seuls étaient à même de repérer :
- « Pour le tango, tu auras plus de chance avec elle. »
Puis il sembla se rendre compte de sa bévue -qui n'en était pas vraiment une- et se permit ce commentaire à l'égard de Bonnie :
- « Et si nous cessions de nous haïr aussi inutilement ? Je viens de te sauver d'un piètre danseur, il me semble bien que j'ai le droit à une danse… À moins que tu craignes que le destin ne s'acharne contre nous et que je te détruise ta robe par un malencontreux mouvement. »
Ce qu'il faisait au juste ? Il jouait le Ceasar piqué au vif qui voulait reprendre la main et montrer qu'il vivait parfaitement bien sans elle. Et pourtant, il cherchait à danser avec elle ? D'aucuns comprendraient sans doute qu'il voulait avoir une discussion sérieuse avec elle sans qu'ils ne soient dérangés par des oreilles indiscrètes. D'autres y verraient peut-être une tentative de réconciliation pour cesser de s'invectiver en public constamment. Des abrutis penseraient peut-être qu'il voulait lui faire comprendre que nuire à la robe de ses possibles futures conquêtes ne le ramènerait pas vers elle.
Le truc qui était bien, c'est que maintenant qu'ils valsaient -il ne lui avait pas vraiment laissé le temps de refuser son offre- ils pouvaient plus ou moins discuter en paix, à voix basse certes, sans trahir physiquement le bonheur qu'ils avaient de pouvoir se toucher l'un l'autre sans qu'on y voit une nouvelle remise en couple. Tous n'y verraient que du feu. Sauf peut-être Joas qui, parti à la recherche d'une certaine amie d'une certaine ex de son meilleur ami et l'ayant trouvée dans un coin de la salle, lui murmura à l'oreille quelque chose qu'eux seuls étaient à même de repérer :
- « Dis-moi, ma chère, ne crois-tu pas qu'ils nous auraient caché quelque chose ? »
- InvitéInvité
Re: Tiens, vous ici ? ♣ Ceasar.
Dim 9 Mai 2010 - 14:20
- Leurs pas, leurs gestes, leurs regards ne s'accordaient pas. Lorsqu'elle allait en arrière, lui se rapprochait bien trop près. Lorsqu'elle se rapprochait de lui, lui n'esquissait pas le geste correspondant. Et ces comportements traduisaient parfaitement leur état d'esprit à ce moment-là. La jeune femme brune, elle, évitait tout contact physique avec son partenaire, de peur de laisser sous-entendre quelconque avance. A ses yeux, Hector ne représentait qu'un prétendant supplémentaire. Son manque d'expérience avec la gente féminine se lisait dans son regard plein d'envie, regard qui le trahissait étonnamment, lui si discret ordinairement. Pourtant, il paraissait si sûr de lui dans sa manœuvre, pensant peut être que la terrible créature répondant au nom de Bonnie Arton lui tomberait du ciel, comme ça, sans effort, seulement en dansant. Mais il oubliait certainement le passé de la Grymm. Ou du moins, son passé amoureux. Il oubliait sûrement que certains regards les suivaient avec attention, comme s'il commettait un sacrilège vis à vis d'autres personnes ici présentes. Et ça, Bonnie le sentait mais restait concentrée sur son pitoyable partenaire. A vrai dire, elle cherchait plutôt à éviter de croiser tout regard qui la ferait craquer. Un jeu se devait de durer un certain temps, autrement il perdait immédiatement de son intérêt. Et après sa défaite cuisante à la bibliothèque, Bonnie voyait cette nouvelle provocation comme l'occasion de se venger. Perdre ne faisait pas partie de ses habitudes.
Cependant, elle ne vit pas immédiatement la présence d'un autre couple de danseurs à proximité du sien. Et tout s'enchaîna rapidement, ne laissant pas à l'Australienne un instant de réflexion. Hector s'arrêta subitement de danser et se mit à regarder alternativement la Grymm et une petite blonde, paraissant maladroite. Il prit sa main, sans rechigner et se détourna de Bonnie, bouche légèrement entrouverte, affichant sa désapprobation. Ses yeux suivirent les pas du nouveau couple, avant de fixer pour la première fois le coupable de ce revirement soudain de situation.
- « Et si nous cessions de nous haïr aussi inutilement ? Je viens de te sauver d'un piètre danseur, il me semble bien que j'ai le droit à une danse… À moins que tu craignes que le destin ne s'acharne contre nous et que je te détruise ta robe par un malencontreux mouvement. »
Les sourcils haussés, le regard consterné, Bonnie observait Ceasar d'un air absolument indifférent. A vrai dire, elle ne suivait plus. Son esprit venait de rater le dernier wagon, restant toujours au moment ou elle se trouvait en train de valser avec Hector. Et puis, elle revint à la réalité et son visage changea de forme. Ses yeux passèrent du regard consterné à un regard rempli de mépris et d'amusement. Un double sens que lui seul percevait.
- « Tu oses détruire ma robe et je te garantis que tu recevras onze centimètres de talons bien placés. Ton entrejambe risque de ne pas apprécier. »
S'en suivit un sourire en coin provocateur. Oui, Bonnie faisait exprès depuis tout à l'heure. Ses sous-entendus concernant leurs ébats ou autre, possédaient un rôle des plus important dans leur petit jeu. Cependant, elle n'eut pas le temps de donner son avis concernant la danse qu'elle se retrouvait déjà les doigts liés à ceux de Ceasar, tandis que son autre main à lui s'était logée dans son dos, faisant d'elle sa prisonnière. Les yeux remplis d'un ardent désir qui montait progressivement en elle, la Grymm ne pouvait s'empêcher de le fixer amoureusement, sans pour autant déclencher une vague de chuchotements concernant leur attitude suspecte. De cette façon, ils laissaient sous-entendre que l'un essayait tant bien que mal de reprendre le contrôle sur l'autre, certainement en l'humiliant d'une façon ou d'une autre pendant la valse. Et Bonnie, avide de jeux tordus, ne put s'empêcher de s'entraver « accidentellement » dans sa robe longue, la faisant se retenir aux épaules de son partenaire. Ainsi, sa main qui tenait celle de Ceasar prit place au creux du cou du jeune homme tandis que l'autre vint la rejoindre peu de temps après. L'Australienne, esquissa un soupir de soulagement, comme si tomber devant des centaines de gens l'effrayait. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de s'avancer et de murmurer dans l'oreille de son cher et tendre, tout à fait innocemment.
- « C'est bête, mais je crois que tu vas perdre cette fois-ci. Je savoure déjà ma victoire. »
Et, faisant mine de se reprendre, Bonnie s'écarta du Lufkin afin de revenir à leur position de départ. En un sens, danser l'a valse l'ennuyait. Aucun contact physique, aucune envie de bouger. Sauf que cette danse collait parfaitement aux provocations. Peu de contacts sont autorisés, laissant votre partenaire vous désirer silencieusement. Ce fut ainsi que Bonnie continuait d'observer les gens autour d'eux, comme si valsait en présence de son ancien petit ami l'ennuyait fortement. Cependant, si beaucoup n'y voyaient que du feu, deux personnes furent capables de douter sur la nature de la relation qui liait étrangement ce couple. Une jeune femme blonde fut soudainement rejoint par un Summerbee, simple connaissance. Il se pencha vers elle, afin de lui murmurer quelques paroles qui intriguèrent fortement l'Anglaise.
- « Dis-moi, ma chère, ne crois-tu pas qu'ils nous auraient caché quelque chose ? »
Un large sourire prit place sur le visage de la jeune femme blonde tandis que, fixant le couple qui évoluait sur la piste, elle entrouvrit la bouche, en vue d'une réponse.
- « On va vite le savoir. »
Et sans attendre une seconde de plus, elle prit la main du Summerbee et l'entraîna sur la piste. Jeu dangereux, on vous aura prévenu.
- BAL D'OUVERTURE • “C'est comme être prête pour le bal de Cendrillon. Une fois que vous avez perdu, vous vous réveillez et vous réalisez que vous n'êtes pas Cendrillon.”
- « Di moin qui vous laimein, ma di vous qui vous yé » (evalice xi)
- Another sad song. ♦♦ Ceasar.
- What a beautiful wedding ♦ Ceasar.
- Chambre de Ceasar Bougrov
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