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How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Dim 27 Fév 2022 - 19:21
28.02.22 | How do you sleep ? ft. @Isabelle D'EssenaultJamais une telle rage ne l’avait habité. Arthur ne laissait d’ordinaire que peu de place aux sentiments et même lors de sa rupture avec Isabelle, qui lui avait coûté plus qu’il ne pouvait l’admettre, il n’avait pas ressenti une telle émotion. Une colère pure, sans parasite, incontrôlable. Elle avait fait battre son cœur un peu plus vite et après que Fergus ait disparu de son champ de vision, il s’en était pris au mobilier de son appartement en ville. Tout y était passé, de la table de chevet jusqu’à la télévision, en passant par l’armoire et la porte même de l’appartement. Un reparo plus tard, tout était revenu à sa place. Tout était rentré dans l’ordre… Sauf sa colère, qui ne voulait pas s’en aller. Assis parmi les décombres, il avait passé en revue ces sept dernières années de recherches folles, à courir après quelque chose que seule sa foi rendait réelle. Pour laquelle il avait abandonné un amour pur. Chaque moment de déception, chaque erreur, chaque cicatrice qu’il portait se rappelait à lui. Alors Arthur s’était relevé, avait nettoyé la moindre trace de sa fureur car il n’était pas le genre d’homme à la laisser connaître. Pourtant, elle était bien là et les jours qui suivirent cette annonce, il la garda bien en lui. Elle agissait comme moteur et il ne passait pas un instant sans qu’il ne pense à sa vengeance. Car c’était bien de cela dont il s’agissait. Une vengeance. Une trahison.
La nuit, le Roumain se repassait dans sa tête, tel un film d’horreur, le jour où il avait rompu avec la Française et la raison qui l’avait poussé à cet acte. Elle ne croyait pas à la légende, elle le trouvait ridicule pour cela. En conséquence de quoi, il avait décidé de mettre un terme à une relation qu’il considérait sans futur. Il ne pouvait pas poursuivre sa quête des Joyaux avec une femme incapable de le soutenir dans son entreprise. Mais aujourd’hui, il voyait ces événements d’une toute autre façon. Isabelle avait menti, l’avait trahi de la pire des manières. Lui avait volé tout ce en quoi il croyait. Une belle vengeance, en somme. Le diplomate ne comptait pas rester là à ne rien faire.
Il planifia ce jour avec méthode. Cela lui prit des semaines avant de trouver le créneau parfait. Le moment où Isabelle serait hors de vue, on ne sait où, à vaquer à ses occupations. De précieuses minutes où son appartement serait à la merci de ses recherches. Et dire que le réceptacle se trouvait là depuis tout ce temps, sous son nez, à Hungcalf… Il s’en mordait les doigts d’avoir été aussi bête. La Française s’était bien joué de lui la dernière fois qu’ils s’étaient croisés, mais il ne comptait pas la laisser gagner cette bataille-là.
Pénétrer par effraction dans les appartements des professeurs n’avait absolument rien de difficile et, comme il s’y attendait, Isabelle avait pris ses précautions en y plaçant quelques sorts qu’elle pensait sûrement intraçables. Le lieu en lui-même n’était pas très vaste, mais cela ne garantissait pas une recherche plus facile. La magie n’était pas en sa faveur car, sans surprise, la Française avait pris soin de cacher son trésor de manière habile. Un simple “accio” ne fonctionna pas, bien qu’il aurait été bête de ne pas le tenter. Avec minutie, Arthur se mit à fouiller dans chaque pièce. Un centimètre carré à la fois, avec une détermination sans faille. Le réceptacle était ici et il repartirait avec, quoi qu’il lui en coûte.
« Revelio » murmura-t-il en pénétrant dans la chambre de la jeune femme, son regard glacé en parcourant chaque détail avec attention. Mais elle était douée, bien plus qu’il ne voulait l’admettre - même si cela ne le surprenait pas. Il n’avait pas tant aimé Isabelle parce qu’elle était éblouissante par sa beauté… Ses capacités magiques et son intellect l’avaient toujours fasciné. Aujourd’hui, il en payait le prix.
« Unde ești*… » maugréa-t-il pour lui-même tout en se mettant à fouiller dans son placard à la recherche d’un compartiment secret.
*Where are you ?
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Dim 3 Avr 2022 - 0:30
&
ARTHUR
HOW DO YOU SLEEP?
Un bouton de porte doré traînait sur le sol de la chambre, seul témoin de l’effraction qui était en train de se dérouler à Hungcalf, dans les appartements privés de sa professeure de métamorphose. Loin de s’attendre à la déloyauté de @Fergus Laugharne, Isabelle avait quitté son bureau quelques minutes plus tôt pour rencontrer un collègue et discuter des derniers événements. La sorcière regrettait amèrement les prises de décision du ministère britannique qui, bien qu’il ne pût jamais totalement la contraindre à rester enfermée dans l’enceinte de l’université, l’obligeait à redoubler de prudence pour ne pas éveiller les soupçons. Sa dernière expédition lui avait laissé un arrière-goût acerbe et Isabelle ne décolérait pas envers ce qu’elle considérait être des sottises. Ils ne savaient pas… Ils ne voyaient pas les véritables enjeux qui l’agitaient. Ils ne comprenaient pas de quoi elle était si proche, ni ce qu’elle serait capable de faire pour le monde sorcier si elle parvenait à réunir les pièces du puzzle.
Pour garder une longueur d’avance sur les dizaines d’aurors mis en poste pour le couvre-feu, Isabelle redoublait d’adresse et sondait les esprits les moins bien gardés. Elle glanait des informations ici et là, distinguait le vrai du faux avec adresse et planifiait ses sorties nocturnes avec beaucoup de circonspection. L’homme qu’elle avait croisé par un bienheureux hasard lui parla d’un livre d’étude qui semblait retenir toute son attention. Si bien qu’elle ne put bientôt plus faire dévier son attention sur un tout autre sujet susceptible de l’intéresser davantage. Isabelle lui promit de le lui faire parvenir très bientôt et s’excusa, prétextant un rendez-vous avec un jeune Lufkin inquiet par ses résultats. Elle ignora le regard lubrique de l’homme de force sur ses courbes mises en valeur dans sa robe fourreau et quitta la petite échoppe pour remonter à pieds vers l’université.
Le bouton de porte roula de gauche à droite, s’agitant à l’approche de la sorcière qui l’avait enchanté. Il se métamorphosa bientôt en une petite maman hérissonne qui se mit à gambader vers la commode et commença tout de suite à grimper dessus pour atteindre le miroir et rencontrer son reflet avec ses petites pattes. Elle s’immobilisa et tourna la tête pour observer l’homme qui s’agitait impatiemment dans la pièce. Discrètement, le petit mammifère se cacha derrière un vase, craignant de se retrouver dans le feu du regard furibond.
Les talons de la jeune femme frappaient contre les dalles de la salle de classe et elle fit glisser sa main sur la rambarde en pierre pour monter les marches qui conduisaient aux deux portes opposées. Elle déverrouilla étourdiment la sienne d’un geste de sa baguette magique et poussa le panneau de bois qui s’ouvrit sur son bureau. La jolie Française s’approcha de son bureau et y fit venir le livre qu’elle avait promis un peu plus tôt d’un geste de la main. Un éclat de voix fit se dresser le duvet sur son bras. La voix d’homme venait de sa chambre. Silencieuse, elle inspira quelques secondes et serra la baguette dans sa main. Avec prudence, elle s’aventura sous le ruban de métal doré qui flottait au gré du vent invisible que la sorcière avait placé là par magie. Sur les murs, des corps de bronze sortaient et rentraient dans les murs tandis que des mains faisaient couler de l’eau entre leurs doigts. Les bruits cachaient sa progression dans l’appartement et Arthur ne l’entendit pas lorsqu’elle se présenta dans l’encadrement qui ouvrait le salon sur sa chambre. Isabelle lutta silencieusement pour ne pas soupirer de soulagement. Elle aurait dû se douter qu’un étudiant n’aurait pas été capable de venir à bout de ses maléfices de sécurité.
« D’habitude, quand tu souhaites remettre le couvert, tu ne te donnes pas tout ce mal. »
Loin de se douter des raisons qui avaient mené Arthur jusque dans sa chambre, Isabelle s’apprêtait à baisser la garde quand son regard noir se posa sur elle.
« Qu’est-ce que tu fais dans ma chambre, Arthur ? »
Pour garder une longueur d’avance sur les dizaines d’aurors mis en poste pour le couvre-feu, Isabelle redoublait d’adresse et sondait les esprits les moins bien gardés. Elle glanait des informations ici et là, distinguait le vrai du faux avec adresse et planifiait ses sorties nocturnes avec beaucoup de circonspection. L’homme qu’elle avait croisé par un bienheureux hasard lui parla d’un livre d’étude qui semblait retenir toute son attention. Si bien qu’elle ne put bientôt plus faire dévier son attention sur un tout autre sujet susceptible de l’intéresser davantage. Isabelle lui promit de le lui faire parvenir très bientôt et s’excusa, prétextant un rendez-vous avec un jeune Lufkin inquiet par ses résultats. Elle ignora le regard lubrique de l’homme de force sur ses courbes mises en valeur dans sa robe fourreau et quitta la petite échoppe pour remonter à pieds vers l’université.
Le bouton de porte roula de gauche à droite, s’agitant à l’approche de la sorcière qui l’avait enchanté. Il se métamorphosa bientôt en une petite maman hérissonne qui se mit à gambader vers la commode et commença tout de suite à grimper dessus pour atteindre le miroir et rencontrer son reflet avec ses petites pattes. Elle s’immobilisa et tourna la tête pour observer l’homme qui s’agitait impatiemment dans la pièce. Discrètement, le petit mammifère se cacha derrière un vase, craignant de se retrouver dans le feu du regard furibond.
Les talons de la jeune femme frappaient contre les dalles de la salle de classe et elle fit glisser sa main sur la rambarde en pierre pour monter les marches qui conduisaient aux deux portes opposées. Elle déverrouilla étourdiment la sienne d’un geste de sa baguette magique et poussa le panneau de bois qui s’ouvrit sur son bureau. La jolie Française s’approcha de son bureau et y fit venir le livre qu’elle avait promis un peu plus tôt d’un geste de la main. Un éclat de voix fit se dresser le duvet sur son bras. La voix d’homme venait de sa chambre. Silencieuse, elle inspira quelques secondes et serra la baguette dans sa main. Avec prudence, elle s’aventura sous le ruban de métal doré qui flottait au gré du vent invisible que la sorcière avait placé là par magie. Sur les murs, des corps de bronze sortaient et rentraient dans les murs tandis que des mains faisaient couler de l’eau entre leurs doigts. Les bruits cachaient sa progression dans l’appartement et Arthur ne l’entendit pas lorsqu’elle se présenta dans l’encadrement qui ouvrait le salon sur sa chambre. Isabelle lutta silencieusement pour ne pas soupirer de soulagement. Elle aurait dû se douter qu’un étudiant n’aurait pas été capable de venir à bout de ses maléfices de sécurité.
Loin de se douter des raisons qui avaient mené Arthur jusque dans sa chambre, Isabelle s’apprêtait à baisser la garde quand son regard noir se posa sur elle.
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Dim 3 Avr 2022 - 21:09
28.02.22 | How do you sleep ? ft. @Isabelle D'EssenaultArthur ne vit pas la maman hérissonne grimper sur la commode et il valait mieux pour elle qu’il en fut ainsi. Sa rage était telle que lui-même ne se souvenait pas de la dernière fois qu’il avait éprouvé des sentiments de cette ampleur. Le diplomate était réputé pour sa patience et sa froideur digne d’une porte de prison. Il ne s’emportait pas, du moins pas en public. Il ne se mettait pas en colère de façon physique et pourtant, dans cette chambre, il avait envie de tout retourner sur son passage de ses propres mains. Tout son être se refusait à croire qu’il ait pu être dupé de la sorte par une femme en qui, à l’époque, il avait pleinement confiance et qui lui avait assuré ne pas croire en ces « bêtises ». La vérité explosait sous ses yeux et, s’il ne faisait pas confiance à Fergus, il ne pouvait pas fermer les yeux face à la réalité de ce qu’il avait vu grâce à lui. Baguette en main, il était prêt à affronter tous les maléfices dans l’espoir de trouver le réceptacle que sa famille avait vu disparaître quelques années plus tôt, avant qu’Isabelle ne parte en France. La coïncidence était si belle qu’il aurait dû la saisir bien avant aujourd’hui mais la profondeur de ses sentiments l’avait aveuglé. Il n’y avait aucune chance qu’elle l’ait caché dans un lieu trop éloigné d’elle, il connaissait trop la Française pour penser autrement.
Perfide, voilà ce qu’elle était. Et elle en fit preuve de nouveau en se tenant derrière lui dans le plus parfait des silences. Sa seule voix lui indiqua sa présence et il se retourna d’un bond, le regard noir. Tout chez Arthur indiquait qu’il ne plaisantait pas et qu’il n’était pas venu là pour le simple plaisir de sa compagnie. Il ne répondit ni à sa provocation, ni à sa question. À la place, sa baguette se leva sur la jeune femme et le sort jaillit sans même qu’il n’ait à prononcer un seul mot. Hormis leurs duels à l’université, jamais il n’avait usé de sa baguette sur Isabelle et encore moins avec un sort offensif tel qu’un Expelliarmus. Ce dernier atteignit sa cible et le bout de bois quitta la main de la Française d’un bond avant de se retrouver plusieurs mètres plus loin, à l’autre bout de la chambre. Il se plaça entre elles deux et alla même jusqu’à pointer sa baguette dans le cou d’Isabelle, à la base de son menton. Sa mâchoire était serrée et il se donnait une bonne raison pour avoir fait ce qu’il venait de faire. Elle représentait un danger peut-être plus grand que lui et force était de constater qu’elle ne jouait pas fair-play. Il ne pouvait pas la laisser armée… Arthur se cacha bien à lui-même qu’user de la magie contre son ex – qu’il aimait probablement encore sans se l’admettre - brisa à la fois une limite qu’il s’était fixée et une petite partie de son âme. Mais cette voix lui répétait « tu n’as pas le choix. C’est elle ou toi. »
« Où est-il ? Rends-le moi. » Son cœur battait à tout rompre et pourtant, il maintenait sa poitrine de sorte à ce que cela ne se perçoive pas. Isabelle pouvait utiliser toutes ses connaissances à son sujet contre lui. Il le savait, elle le savait. Leurs forces étaient égales à leurs faiblesses lorsqu’ils se retrouvaient face l’un à l’autre. « Je te rends un service en venant seul. Ne me rends pas la tâche plus compliquée et remets-moi le réceptacle, Isabelle. » Le mot ‘traîtresse’ brûlait sa langue mais il n’était pas encore résolu à le prononcer à voix haute.
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Jeu 14 Avr 2022 - 12:03
&
ARTHUR
HOW DO YOU SLEEP?
Depuis toujours, Arthur sous-estimait la jeune femme qu’il avait maintes et maintes fois épargnée lors de leurs joutes amicales et sportives. Sa plus grande erreur avait certainement été de la penser innocente. Il fut toujours inconcevable pour le jeune homme qu’elle pût le manipuler à sa guise ou, pire encore, qu’elle pût le trahir de la plus effroyable des façons. La frimousse polie et le regard indulgent de la magicienne en avait dupé par dizaines, et elle cultiva ces artifices dès lors qu’il eût dévoilé son vrai visage et l’étendu de son hypocrisie. Depuis petite, elle touchait du doigt le folklore pour lequel leurs familles se passionnaient, mais avoir percé le secret des Batthyány avait changé sa perception à jamais. À elle, il avait préféré une autre maîtresse, plus séduisante : l’aventure. Elle l’avait compris lorsque ses yeux avaient caressé l’objet un soir de printemps gâté. Isabelle avait ressenti le même frisson envoûtant tandis que ses doigts avaient effleuré à leur tour la sphère taillée dans une roche qu’elle n’avait encore jamais vue. La magicienne avait aperçu la vie qui attendait Arthur si elle n’en eût plus fait partie ; cette chimère lui fut insupportable et sa décision de le faire souffrir fut prise sur-le-champ.
Isabelle réalisa qu’elle devrait faire face au même écueil alors qu’il levait résolument sa baguette. Dans un silence assourdissant, la sienne s’envola, projetée au loin par la lumière écarlate. Elle décrocha son regard des deux puits de ténèbres pour la voir tomber près de la fenêtre et terminer sa course sous la commode. L’agresseur la dévisagea aussitôt d’un air mauvais ; il s’était dressé devant elle pour faire barrage à toute tentative de représailles. Tout dans son attitude révélait la colère dévorante qui tonnait en lui. L’air refusa un instant d’entrer dans ses poumons lorsqu’il tint son arme comme un couteau, et qu’il la pressât sinistrement dans le cou délicat de la sorcière. Le visage troublé de la jeune femme se releva en même temps que sa lèvre inférieure s’abaissait et que ses yeux clignaient confusément. Au fond, elle ne l’en crût pas capable, mais l’évidence en perdition réveillait une colère qu’elle avait nourrie pendant près d’une décennie. Malgré tous ses efforts, sa voix grave remua lorsqu’il l’interrogea brusquement. Isabelle essaya de se dégager de sa prise en tournant la tête, mais il la ramena très vite en enfonçant plus fermement la pointe de sa baguette sous son menton. Elle le toisa un instant sans parler.
« Tu me fais mal, Arthur. Ce que tu dis n’a aucun sens, et tu me fais mal. » Elle insista sèchement.
La violence de ses propos la heurta comme une gifle.Il est seul… Elle pesa soigneusement chaque mot de cette menace et cacha sa surprise dans un claquement de lèvres fâché.
« Tu as perdu l’esprit ! »
Démunie de sa baguette, Isabelle gagnait le peu de temps qui restait à sa disposition pour réfléchir.
« Qu’est-ce qui te prend ? Quel réceptacle ? Qu’est-ce que tout cela signifie, Arthur ? Tu rentres dans mes appartements privés par effraction et maintenant, tu me menaces pour une chose dont j’ignore tout ? Baisse ta baguette, Arthur, tu me fais mal. »
Elle sonda grièvement sa pensée, incapable de percer à jour ses intentions. Il ne pouvait pas être plus clair et, malgré son petit jeu, la magicienne savait justement de quel réceptacle il avait fait mention.
« Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ? Réfléchis Arthur. »
Elle ne le savait pas elle-même, et cette vérité effraya Isabelle qui se rappela des leçons d’@Ivan Malkov. Son genou s’écrasa implacablement entre les cuisses du garçon alors même qu’elle déviait l’arme avec son bras. Sans attendre une seconde, elle se précipita en direction du lit et se jeta à terre pour essayer d’attraper sa propre baguette en ignorant les râles de douleur derrière elle. Il avait franchi la limite le premier, aussi, elle n’éprouva aucun remord alors qu’un jet de lumière émeraude s’échappait de sa baguette. Isabelle n’attendit pas d’en voir les effets pour rouler derrière le lit et se mettre à l'abri. Arthur devait avoir dévié son Levicorpus, car elle l’entendit grogner de rage.
« Arthur, écoute-moi, tu perds la tête ! » Elle plaida de sa voix la plus trompeuse.
Jude, la maman hérisson, sortit de sa cachette et s'approcha du bord pour regarder Isabelle se cacher.
Isabelle réalisa qu’elle devrait faire face au même écueil alors qu’il levait résolument sa baguette. Dans un silence assourdissant, la sienne s’envola, projetée au loin par la lumière écarlate. Elle décrocha son regard des deux puits de ténèbres pour la voir tomber près de la fenêtre et terminer sa course sous la commode. L’agresseur la dévisagea aussitôt d’un air mauvais ; il s’était dressé devant elle pour faire barrage à toute tentative de représailles. Tout dans son attitude révélait la colère dévorante qui tonnait en lui. L’air refusa un instant d’entrer dans ses poumons lorsqu’il tint son arme comme un couteau, et qu’il la pressât sinistrement dans le cou délicat de la sorcière. Le visage troublé de la jeune femme se releva en même temps que sa lèvre inférieure s’abaissait et que ses yeux clignaient confusément. Au fond, elle ne l’en crût pas capable, mais l’évidence en perdition réveillait une colère qu’elle avait nourrie pendant près d’une décennie. Malgré tous ses efforts, sa voix grave remua lorsqu’il l’interrogea brusquement. Isabelle essaya de se dégager de sa prise en tournant la tête, mais il la ramena très vite en enfonçant plus fermement la pointe de sa baguette sous son menton. Elle le toisa un instant sans parler.
La violence de ses propos la heurta comme une gifle.
Démunie de sa baguette, Isabelle gagnait le peu de temps qui restait à sa disposition pour réfléchir.
Elle sonda grièvement sa pensée, incapable de percer à jour ses intentions. Il ne pouvait pas être plus clair et, malgré son petit jeu, la magicienne savait justement de quel réceptacle il avait fait mention.
Elle ne le savait pas elle-même, et cette vérité effraya Isabelle qui se rappela des leçons d’@Ivan Malkov. Son genou s’écrasa implacablement entre les cuisses du garçon alors même qu’elle déviait l’arme avec son bras. Sans attendre une seconde, elle se précipita en direction du lit et se jeta à terre pour essayer d’attraper sa propre baguette en ignorant les râles de douleur derrière elle. Il avait franchi la limite le premier, aussi, elle n’éprouva aucun remord alors qu’un jet de lumière émeraude s’échappait de sa baguette. Isabelle n’attendit pas d’en voir les effets pour rouler derrière le lit et se mettre à l'abri. Arthur devait avoir dévié son Levicorpus, car elle l’entendit grogner de rage.
Jude, la maman hérisson, sortit de sa cachette et s'approcha du bord pour regarder Isabelle se cacher.
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Jeu 14 Avr 2022 - 16:12
28.02.22 | How do you sleep ? ft. @Isabelle D'EssenaultElle feignait l’incompréhension face à ses actes et Arthur se dit qu’elle ne pouvait pas être naïve au point de croire qu’il allait la croire. Après tout, ils se connaissaient déjà bien trop pour jouer le jeu du mensonge, encore une fois. Chaque petit tic de son visage lui révélait un mensonge supplémentaire et plus elle s’enfonçait dans sa stratégie, plus le diplomate voyait rouge. Jamais il n’avait ressenti une telle trahison et celle d’Isabelle avait l’effet d’un poignard en plein cœur. Son corps portait les cicatrices de ses aventures et pour certaines d’entre elles, il en ressentait encore la douleur. Mais à côté des propos de la Française, elles paraissaient invisibles. Inexistantes. Comment pouvait-elle le regarder dans les yeux et lui mentir aussi effrontément ? Ce n’était peut-être plus la jeune femme qu’il avait connu et aimé qui se trouvait devant lui, mais bien une évolution perfide et traîtresse pour laquelle il ne puovait plus avoir aucune compassion.
« Moi ? J’ai perdu l’esprit ?! » Arthur serra sa mâchoire car il savait pertinemment ce qu’elle tentait de faire : le fâcher, qu’il cède à la colère et en perde ses capacités de prévention. Dans aucun cas il ne devait la laisser rentrer dans sa tête et lui faire croire que tout allait bien, qu’il divaguait. Conjuguer à la fois l’attaque et la préservation de ses pensées lui demanda beaucoup d’efforts mais il était prêt à mettre la main à n’importe quelle pâte tant que cela voulait dire récupérer le réceptacle. « C’est tout réfléchi. Tu vas me céder le réceptacle et je t’assure que tu n’auras plus jamais à me voir. » Il n’y avait aucun doute possible sur la raison qui l’avait poussé à lui dérober l’artefact. Elle voulait lui faire du mal et y était parvenu. Elle réitéra d’ailleurs cette volonté en écrasant son genou entre ses jambes et l’espace d’un instant, il baissa sa garde dans un râle de douleur. C’était bas, très bas, même pour elle. Il se redressa juste à temps pour éviter son sort et le dévia sur le mur d’à côté. Apparemment, un duel s’était lancé entre eux et la rage qui le consumait lui cacha les dommages que cela aurait sur leur relation déjà fragilisée par le temps.
« Sors de là Isabelle. Si tu veux te battre, tiens-toi droite face à moi comme une vraie sorcière. Et si ce duel est ce qu’il faut pour récupérer ce qui m’appartient, qu’il en soit ainsi. Garde ta voix mielleuse et tes paroles fourbes pour tes amants. Tu ne me duperas pas plus longtemps, D’Essenault. » L’appeler par son nom de famille pouvait sembler stupide mais cela lui permettait de creuser un peu plus le fossé les séparant. Ainsi, Arthur était libre d’agir sans sentiment à l’égard d’Isabelle. Sa baguette pointa sur l’endroit où la jeune femme se cachait et après une brève seconde d’hésitation - car après tout, il n’était qu’humain et non robot - le sort quitta le bout de bois et frappa sa destinataire avec force. Sa baguette tomba au sol et, profitant de l’immobilité de la Professeure, il se précipita pour s’en emparer. Arthur n’aimait pas utiliser ce genre de sort car il trouvait alors la répartition des chances peu équitable. Mais Isabelle ne lui laissait aucun autre choix. Mobile et maîtresse de toutes ses facultés, c’était une adversaire dangereuse. Raidie près de sa cachette, il s’en approcha tout en gardant ses précautions. Elle avait beau être désarmée, il n’excluait pas le fait qu’elle puisse maîtriser la manumagie. Ses pensées, elles, restaient parfaitement ordonnées dans son esprit.
« Tu ne me facilites pas la tâche, mais ça je crois que tu le sais. Et toi qui me jugeais, me prenais de haut dès que je parlais de la Légende, tu t’es bien moquée de moi ! On m’avait prévenu de la perfidie des Français, j’aurais dû me méfier. Maintenant, tu vas me montrer où est ce fucking réceptacle car tel que tu me vois présentement, je suis capable du pire. » En témoignait son regard sombre accentué par ses iris clairs. Elle pouvait très bien l’indiquer par son regard. Un simple indice lui suffirait car, le temps qu’il trouve l’objet et s’en aille, le sort cessera de faire effet. Il n’avait réussi à contrer la Française que par pure chance car, même s’il était très bon sorcier, elle l’était tout autant que lui. Un seul d’eux deux pouvait gagner, pourtant… et il comptait être le dernier debout sur le ring.
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Mar 19 Avr 2022 - 16:28
&
ARTHUR
HOW DO YOU SLEEP?
Il la réprimanda sévèrement, l'applaudissant de son ton hypocrite pour avoir choisi la bataille tandis que lui clamait innocemment être venu chercher une coopération toute subjective. Il s’enflammait de colère et d’orgueil, mais elle n’écoutait plus ses revendications déloyales ; Arthur avait tout déclenché, jusqu’à cette bataille funeste, et Isabelle n’était pas prête à rendre ni les armes, ni le réceptacle. Comment a-t-il pu le trouver ? Elle pensait pourtant avoir œuvré dans le plus grand secret, avoir pris soin de cacher chacune de ses véritables intentions et ne jamais avoir mentionné de près ou de loin ce qui les animait tous les deux. Pendant près de sept ans - elle le réalisait - Isabelle avait réussi à chercher et à trouver des indices sans que personne, pas même les autres membres de la Société, ne s’en soit aperçu. Quelque chose ou quelqu’un avait changé l’issue de son expédition et ne pas trouver qui ou quoi la rendait malade. Accroupie derrière le matelas, Isabelle forçait son attention à se recentrer sur des choses plus pressées. De l’autre côté de la chambre, Arthur la libérait de son double-jeu. Elle prit appui sur ses jambes et se releva d’un coup pour lui lancer un nouveau sort. Une sensation de froid désagréable la frappa à l’épaule et elle sentit son corps se raidir spontanément ; Isabelle voulut le maudir, mais l’éclat de sa voix s’éteignit alors que ses bras et ses jambes se joignaient et qu’elle basculait en arrière. Sa tête manqua de frapper la commode de peu et elle tomba sur le plancher, raide comme un bâton. Sa baguette, elle, roula à quelques centimètres de sa main. Isabelle était furieuse. Elle sentit l’imposteur roumain se présenter devant elle avant même de le voir. Arthur s’était penché pour ramasser sa baguette, affirmant sa sournoiserie tant il préférait la voir à sa merci qu’en fière opposante. Elle le fusilla du regard lorsqu’il s’adressa de nouveau à son corps pétrifié. Le feu étincelant valsa dans ses iris alors qu’elle entendait ce qu’il ne disait pas ; la duperie était pénible, si cruelle qu’elle le rendait fou de rage. Il ne la quittait pas des yeux, et elle se trouvait bien incapable d’incanter dans sa position. Arthur exigea, ordonna, mais elle resta muette. Ses yeux insolents restaient accrochés aux siens et sa bouche, si elle l’avait pu, refusait de laisser passer la moindre indication. Étouffe-toi avec toute ta rancœur ! Étouffe-toi avec ta colère ! Ressens ce que j’ai pu ressentir !
Jude, la maman hérisson, sauta de la commode et grimpa aussi sur la cuisse de l’homme qui tenait Isabelle prisonnière. Avec courage, le bouton de porte enfonça ses crocs dans son pantalon, perçant la chair suffisamment fort pour attirer son attention sur l’ingénieux enchantement qui prenait vie chaque fois qu’il se trouvait en présence de celle qui l’avait jeté. Profitant de ce moment d’inattention, la sorcière concentra toutes ses forces dans une seule et unique pensée : elle devait se libérer. Sa poitrine se souleva plusieurs fois alors qu’elle fermait les yeux et qu’elle laissait l’air emplir ses poumons.FINITE INCANTATEM! Sa tête hurlait, ses paupières serrées si fort qu’elles menaçaient de se déchirer. FINITE INCANTATEM! Elle hurlait en silence, imaginant sa propre baguette tournée vers elle. Un éclat rouge frappa son corps et le réchauffa aussitôt. Isabelle ne se fit pas prier et elle profita une nouvelle fois de la surprise pour jeter un Immobilus sur Arthur ; il le dévia aisément et les joues d’Isabelle cuisaient de rage lorsqu’elle leva sa baguette une nouvelle fois pour soulever son sommier et le dresser comme un mur entre eux. Il tomberait peut-être sur Arthur, lui laissant suffisamment de temps pour s’échapper.
« C’est moi qui suis perfide ? » Elle l’appela de nouveau face à lui, prête à dévier ses sortilèges. « Je me demande ce que diraient les autres membres d’Absolutum s’ils apprenaient votre trahison ! » Isabelle leva sa baguette et appela le ruban d’or qui serpentait sur le plafond de son salon pour qu’il se jette sur Arthur et s’enroule autour de lui.
« Pense ce que tu veux, mais c’est toi l’hypocrite ! Tu m’as menti parce que tu avais peur de me faire confiance. Tu as semé cette tempête et maintenant, tu cries à l’ouragan. C’est pathétique ! »
Isabelle hurla en voyant Arthur détruire le ruban avant qu’il ne l’atteigne et elle déroba ses murs des cadres qu’elle lança sur Arthur.
« Tu m’as tout pris et tu ne peux même pas imaginer comme c’est bon de savoir que j’ai ce que tu estimais par-dessus tout ! De savoir que si je meurs, tu ne le retrouveras jamais ! Alors vas-y, tue-moi. Torture-moi, même. Je t’assure que tu n’es pas le seul à t’être endurci pendant toutes ces années ! »
Jude, la maman hérisson, sauta de la commode et grimpa aussi sur la cuisse de l’homme qui tenait Isabelle prisonnière. Avec courage, le bouton de porte enfonça ses crocs dans son pantalon, perçant la chair suffisamment fort pour attirer son attention sur l’ingénieux enchantement qui prenait vie chaque fois qu’il se trouvait en présence de celle qui l’avait jeté. Profitant de ce moment d’inattention, la sorcière concentra toutes ses forces dans une seule et unique pensée : elle devait se libérer. Sa poitrine se souleva plusieurs fois alors qu’elle fermait les yeux et qu’elle laissait l’air emplir ses poumons.
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Mar 19 Avr 2022 - 17:03
28.02.22 | How do you sleep ? ft. @Isabelle D'EssenaultLa morsure eut l’effet escompté : l’attention d’Arthur se porta sur le hérisson qui s’était faufilé sur sa jambe et venait de le gratifier d’un douloureux présent. Il s’en débarrassa d’un rapide secouement de jambe, mais le mal était fait. Le temps qu’il soit libéré de la bestiole - qu’il laissa pourtant vivre malgré son énervement - Isabelle s’était libérée du sort avec lequel il l’avait immobilisée un peu plus tôt et le Roumain jura dans sa barbe naissante tout en faisant un pas en arrière. Il possédait toujour dans sa main la baguette de la Française et son emprise sur elle s’intensifia. Elle voulait retrouver la poigne de sa maîtresse mais il ne la laissera pas faire. Il eût bien fait de s’écarter car cela lui permit d’éviter de justesse le sort qu’elle venait de lui jeter en représailles au traitement qu’il lui avait fait subir. Il n’y avait pas de place pour l’erreur dans ce duel qui s’était imposé à eux : la personne qui se trompait pouvait en payer le prix fort et Arthur considérait avoir déjà assez donné de lui-même. Sa patience s’effritait en même temps que la colère faisait son nid dans sa poitrine et il regarda le matelas se dresser entre eux, sur ses gardes. Ils ne voulaient pas jouer franc-jeu, l’un comme l’autre, probablement trop blessés par les erreurs du passé.
« Ils diraient la même chose que s’ils apprenaient que tu détiens le Réceptacle depuis SEPT ANS ! Tu n’as rien d’une innocente en la matière, Isabelle ! » Elle n’avait fait, toutes ces années de couple, que lui rire au nez dès qu’il faisait allusion à la légende en laquelle croyaient leurs parents respectifs. Ils avaient été introduits à cette société secrète très jeunes et Arthur n’avait jamais cessé d’y croire, tandis que la Française prenait la chose à la légère. Ses moqueries et son incapacité à voir la réalité en face l’avaient poussé à rompre avec elle. Et maintenant, il apprenait qu’en plus d’y adhérer, elle lui avait volé son bien le plus précieux ? Qui était vraiment l’hypocrite d’eux deux désormais ? Arthur leva les yeux vers le ruban doré, à temps pour le détruire d’un Incendio mais ne s’attarda pas sur les cendres qui tombèrent autour de lui. Isabelle était lancée dans une morale qui n’était pas en sa faveur, vu ses propres actions passées.
« Tu me prouves aujourd’hui que j’ai bien fait de ne pas avoir eu confiance en toi. Regarde le résultat, quand on croit en toi Isabelle. Déception. » Il dévia les cadres qui vinrent se briser contre le mur à sa gauche mais plutôt que de contre-attaquer, il se contenta de se défendre. Pour l’instant. Il voulait entendre ce qu’elle avait encore à dire dans sa colère, car il savait que rien ne pourrait défendre ce qu’elle lui avait fait, sept ans plus tôt. Il n’était pas le seul à avoir menti, le nier ne la mettait pas dans de meilleures dispositions.
« Ne me tente pas. » Il rageait contre lui-même, contre son incapacité à lancer un sort qui mettrait un terme à cette discussion. Il ne pouvait pas s’en prendre à elle comme il le ferait avec un pur inconnu, complètement inutile à sa vie. Elle avait comptait et peut-être même comptait-elle encore, bien qu’il soit loin de se l’admettre. La tuer n’était pas envisageable car Absolutum lui en demanderait la raison et dévoiler la vérité mettrait sa famille dans l’embarras. Il la savait également assez forte pour subir la torture et lui pas assez fort pour supporter de la voir y succomber. Quelles options lui restaient-ils ?
Les drastiques. Celles qui consumaient l’âme.
« Impero » Sa voix retentit dans la chambre tel un murmure à peine audible. Il aurait pu ne rien dire que cela n’aurait pas été très différent. Il espéra au fond de lui que sa tentative pour contrôler la jeune femme n’aboutisse pas et qu’elle puisse éviter son sort comme elle avait pu le faire avec d’autres. Après tout, Isabelle était une sorcière en tous points redoutable. Et pourtant… L’éclair bleu vint la frapper de plein fouet et il n’y eut bientôt plus de demi-tour possible.
« Apporte-moi le réceptacle. » Sa voix, assurée, cachait la froideur qui venait de s’emparer de sa poitrine. On n’appelait pas ce sort “impardonnable” pour rien…
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Mer 20 Avr 2022 - 15:16
&
ARTHUR
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Toute innocence qu’elle eût jamais possédée avait été piétinée par sa décision prise dans les Jardins suspendus de la même université dans laquelle ils avaient décidé de se déchirer. Elle était une larme séchée sur sa joue et Isabelle n’aurait pas su dire qui du cadre ou de son cœur éclata dans un vacarme assourdissant. Les bouts de verre semblaient s’être logés dans son palpitant, tant celui-ci lui faisait mal. Une furieuse envie de vomir lui tambourinait l’estomac. Il cracha une nouvelle fois son acide, excessif et bouillonnant de furie. Ses traits tirés n’avaient plus rien de l’homme qu’elle avait aimé un jour. Deux inconnus se faisaient une bataille dorénavant. Arthur dévia un énième cadre et une lueur résolue brilla dans ses yeux assombris par la noirceur de ce qu’il s’apprêtait à faire ; muni des deux baguettes, il leva la sienne sans miséricorde et prononça le mot interdit.
« NON ! » Elle hurla furieusement sous les yeux de Jude qui se retournait sur le ventre.
Ralentie par le traumatisme de ce qu’elle venait d’entendre, Isabelle n’eut pas le temps de plonger et d’éviter le faisceau impardonnable. Elle leva les mains pour se protéger et la foudre bleue s'abattit dans sa poitrine. La femme s’immobilisa un instant. Un épais brouillard venait de tomber sur ses pensées et la Française sentit son corps se décontracter alors qu’un sentiment inexplicable l’envahissait tout entière. C’était comme entrer dans un bain chaud un soir d’hiver ; tous ses problèmes s’évanouissaient un à un et il ne resta bientôt plus qu’une quiétude dont elle ne parvenait pas à dessiner les contours. Elle sentait pourtant ses pieds ancrés dans le parquet de sa chambre. Elle entendait ce dernier craquer sous les pas d’Arthur, qu’elle distinguait dans la brume étoilée. Toute inquiétude de le voir s’approcher avait toutefois disparu et ses yeux voilés restèrent paisiblement perdus dans sa direction. La sorcière inspirait profondément et sentait l’air détendre un peu plus les muscles qui s’étaient contractés sous l’effet d’une surprise qu’elle oubliait. Elle entendit l’écho de sa voix retentir à distance, comme si une vitre épaisse les séparait. Très vite, il lui sembla que le nirvana disparaîtrait si elle n’écoutait pas la voix d’Arthur. Isabelle retrouvait la voix profonde et tendre de l’homme qu’elle avait aimé plus que quiconque. Celle-ci se répétait et lui demandait le réceptacle. Isabelle ne put bientôt plus penser à autre chose. Hypnotisée, elle se détourna du garçon et sortit de la chambre pour rejoindre le salon. Ses pas étaient si légers qu’elle avait l’impression de flotter. Comme détachée de son corps, elle atteignit bientôt le pan de mur d’où des statues de bronze sortaient avant de se fondre une nouvelle fois dans la matière. Le spectacle majestueux n’avait rien à envier aux mains de bronze qui faisait courir un ruisseau d’eau entre leurs doigts. Isabelle porta sa main à hauteur de sa poitrine et appela silencieusement un coupe papier de son bureau. Elle le réceptionna distraitement et enfonça le bout tranchant dans son autre main ; la morsure de la lame réchauffa son être lorsqu’elle l’eût plutôt brûlé d’ordinaire.Non. -non -non -non Étourdie, la sorcière laissa tomber l’objet sur le plancher et joignit ses deux paumes pour les peindre de son sang. Elle déposa ses mains autour de celle du milieu et murmura en latin : « Revelare. » Le bronze ferma subitement sa poigne et s’enfonça dans le mur de pierre. Il ressortit bientôt dans un long grincement métallique, mais, dans son poing, une sphère était enfermée. Non ! Sa propre voix résonnait derrière la vitre. « Ad aperire. » Elle demanda encore pour briser la magie de sang et pour que la main s’ouvrît et qu’elle dévoilât son trésor le plus précieux. Qu’est-ce que tu fais -fais -fais -fais? Elle entendit sa question sidérée, mais elle tendit ses mains pour saisir le réceptacle. Il était lourd sur ses paumes. Autour d’elle, la cheminée disparaissait, aspirée par les ténèbres. NON -non -non ! Isabelle ne bougea pas. La voix était plus forte, plus alarmante. Tu ne peux pas faire ça ! Elle hurlait à présent. Le canapé et les débris de ruban qui avaient volé jusqu’au salon furent aspirés à leur tour par les ténèbres. Non ! Dangereuse, la voix frappait contre la vitre invisible qui tremblait sous les assauts. Isabelle fit demi-tour et flotta doucement vers Arthur. J’ai dit non ! La vitre explosa et se changea en une constellation de sable. Celui-ci s’abattit sur elle et balaya le sentiment vague de bonheur qu’elle ressentait jusqu’ici. Non ! Isabelle fit de son mieux pour ne pas trembler alors qu’elle sentait plus précisément le poids de l’artefact dans ses doigts. Son sang se glaça et ses yeux, baissés sur l’objet qu’elle tenait précieusement pour venir l’offrir à Arthur, tremblaient des larmes de colère qu’elle s’efforçait de retenir. Il lui sembla que sa tête pesait dix tonnes.
Isabelle tendit les bras pour donner la sphère à Arthur sans le regarder. Néanmoins, lorsqu’il s’en saisit, elle sortit de sa torpeur jouée et frappa son autre main si fort qu’il n’eût pas d’autres choix que de lâcher sa baguette. Elle cria sitôt que ses doigts eurent retrouvé l’acajou :
« Flipendo ! »
Le sortilège craqua et frappa Arthur de plein fouet. Celui-ci alla s’écraser sur le mur opposé et la sphère roula à quelques centimètres de ses doigts. Sa voix avait tremblé et son cœur battait à tout rompre. Elle sentait l’épuisement ankyloser chaque centimètre carré de sa peau et l’air brûler ses yeux, qui eux aussi continuaient de trembler de rage. Il avait osé.Pourriture ! Ses pas lourds la portèrent difficilement jusqu’à la cheminée. Elle ne pourrait jamais reprendre le réceptacle dans cet état. Isabelle jeta le seau en cuivre dans les flammes de la cheminée pour qu’il ne puisse pas la suivre et cria :
« Chemin de Traverse ! »
Les flammes dansèrent aussitôt d’une couleur verte et elle se tourna vers Arthur avant de s’y engouffrer.
« Accio ! »
Elle cria à l’attention du réceptacle avant de se jeter en arrière.
La sorcière se redressa et manqua de tomber à nouveau. Elle baissa la tête pour cacher son visage derrière ses cheveux bruns et s’approcha du patron de la brasserie. D’une voix tremblante, elle lui demanda une chambre et le suivit dans l’escalier en bois. Ses os menaçaient de craquer comme les marches sous son poids. Le patron alluma la cheminée d’un coup de baguette magique et quitta les lieux pour laisser la femme mystérieuse s’installer dans sa chambre. Elle ferma la porte derrière elle et s’effondra sur le matelas inconfortable. Les larmes tombaient sur l'édredon sans retenue. Son corps tout entier lui faisait mal et pour un court instant, il lui sembla qu’il eût été plus charitable de mourir.
Ralentie par le traumatisme de ce qu’elle venait d’entendre, Isabelle n’eut pas le temps de plonger et d’éviter le faisceau impardonnable. Elle leva les mains pour se protéger et la foudre bleue s'abattit dans sa poitrine. La femme s’immobilisa un instant. Un épais brouillard venait de tomber sur ses pensées et la Française sentit son corps se décontracter alors qu’un sentiment inexplicable l’envahissait tout entière. C’était comme entrer dans un bain chaud un soir d’hiver ; tous ses problèmes s’évanouissaient un à un et il ne resta bientôt plus qu’une quiétude dont elle ne parvenait pas à dessiner les contours. Elle sentait pourtant ses pieds ancrés dans le parquet de sa chambre. Elle entendait ce dernier craquer sous les pas d’Arthur, qu’elle distinguait dans la brume étoilée. Toute inquiétude de le voir s’approcher avait toutefois disparu et ses yeux voilés restèrent paisiblement perdus dans sa direction. La sorcière inspirait profondément et sentait l’air détendre un peu plus les muscles qui s’étaient contractés sous l’effet d’une surprise qu’elle oubliait. Elle entendit l’écho de sa voix retentir à distance, comme si une vitre épaisse les séparait. Très vite, il lui sembla que le nirvana disparaîtrait si elle n’écoutait pas la voix d’Arthur. Isabelle retrouvait la voix profonde et tendre de l’homme qu’elle avait aimé plus que quiconque. Celle-ci se répétait et lui demandait le réceptacle. Isabelle ne put bientôt plus penser à autre chose. Hypnotisée, elle se détourna du garçon et sortit de la chambre pour rejoindre le salon. Ses pas étaient si légers qu’elle avait l’impression de flotter. Comme détachée de son corps, elle atteignit bientôt le pan de mur d’où des statues de bronze sortaient avant de se fondre une nouvelle fois dans la matière. Le spectacle majestueux n’avait rien à envier aux mains de bronze qui faisait courir un ruisseau d’eau entre leurs doigts. Isabelle porta sa main à hauteur de sa poitrine et appela silencieusement un coupe papier de son bureau. Elle le réceptionna distraitement et enfonça le bout tranchant dans son autre main ; la morsure de la lame réchauffa son être lorsqu’elle l’eût plutôt brûlé d’ordinaire.
Isabelle tendit les bras pour donner la sphère à Arthur sans le regarder. Néanmoins, lorsqu’il s’en saisit, elle sortit de sa torpeur jouée et frappa son autre main si fort qu’il n’eût pas d’autres choix que de lâcher sa baguette. Elle cria sitôt que ses doigts eurent retrouvé l’acajou :
Le sortilège craqua et frappa Arthur de plein fouet. Celui-ci alla s’écraser sur le mur opposé et la sphère roula à quelques centimètres de ses doigts. Sa voix avait tremblé et son cœur battait à tout rompre. Elle sentait l’épuisement ankyloser chaque centimètre carré de sa peau et l’air brûler ses yeux, qui eux aussi continuaient de trembler de rage. Il avait osé.
Les flammes dansèrent aussitôt d’une couleur verte et elle se tourna vers Arthur avant de s’y engouffrer.
Elle cria à l’attention du réceptacle avant de se jeter en arrière.
Arthur jette un dé d’intrigue :
1-3 > Le réceptacle roule dans sa direction, mais à peine de quelques mètres. Isabelle est trop épuisée pour jeter ce sortilège et l’Impero a terminé de la faire puiser dans ses réserves. Elle disparaît sans réceptacle. Le feu s’éteint, laissant sa fumée embaumer les appartements privés de la sorcière. Jude se fige et redevient un bouton de porte doré.
4 > Isabelle utilise le peu de force qu’il lui reste pour faire venir le réceptacle qui s’élance dans sa direction. Il disparaît avec elle dans les flammes vertes et la sorcière le tient contre sa poitrine alors qu’elle tombe en arrière dans la taverne, au Chaudron Baveur. Le feu s’éteint, laissant sa fumée embaumer les appartements privés de la sorcière. Jude se fige et redevient un bouton de porte doré.
La sorcière se redressa et manqua de tomber à nouveau. Elle baissa la tête pour cacher son visage derrière ses cheveux bruns et s’approcha du patron de la brasserie. D’une voix tremblante, elle lui demanda une chambre et le suivit dans l’escalier en bois. Ses os menaçaient de craquer comme les marches sous son poids. Le patron alluma la cheminée d’un coup de baguette magique et quitta les lieux pour laisser la femme mystérieuse s’installer dans sa chambre. Elle ferma la porte derrière elle et s’effondra sur le matelas inconfortable. Les larmes tombaient sur l'édredon sans retenue. Son corps tout entier lui faisait mal et pour un court instant, il lui sembla qu’il eût été plus charitable de mourir.
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Re: How do you sleep ? (ft. Isabelle) [terminé]
Mer 20 Avr 2022 - 16:51
28.02.22 | How do you sleep ? ft. @Isabelle D'EssenaultUne autre Isabelle se tenait devant lui, apaisée et docile, et il ne l’aimait pas. Elle ne ressemblait en rien à l’adolescente revêche dont il était tombé amoureux et à la femme accomplie qui savait lui tenir tête autant en magie qu’en tant qu’être humain. Il n’y avait pas de retour possible pour ce qu’il venait de faire. Il ne se souvenait même pas de la dernière fois qu’il avait usé de ce sort sur quelqu’un mais cette personne n’avait sûrement pas partagé sa vie et son lit pendant des années. Ce geste revenait à détruire le dernier maigre lien qui le reliait à la Française. Bien sûr, donc, qu’il avait hésité. Mais ce sentiment de trahison, la colère qui l’aveuglait et l’air impitoyable qu’elle affichait avaient fini de le convaincre. La Légende passait avant tout le reste. Elle, lui, eux… Cela cessa d’exister au moment où l’éclair frappa la sorcière. À sa merci, il voulut conclure la chose le plus vite possible et lui demanda plusieurs fois de lui donner le réceptacle. Lorsqu’elle se mit en marche, il la suivit et ne manqua pas un seul détail du stratagème qu’elle avait utilisé pour cacher l’objet convoité. Ingénieux et impossible à contrer. L’air impassible, il la regarda se tourner vers lui avec le réceptacle entre les mains et son cœur battit un peu plus vite. Des années passées à le rechercher aux quatre coins du globe et il se trouvait là, entre les mains écorchés et tâchées de sang d’une femme qu’il avait cru pouvoir aimer sans réserve.
Il tendit les mains en coupe et accueillit l’artefact entre elles, son poids ne laissant pas douter de son authenticité. En sentiment de puissance l’envahit mais celui-ci ne dura pas très longtemps car, obnubilé par cette acquisition, il ne perçut pas le piège d’Isabelle. Bien sûr qu’elle s’était défait de son emprise… Il ne devrait même pas être surpris du contraire ! Sa main gauche lâcha la baguette de la sorcière, qu’elle récupéra sans mal et très vite, son sort le propulsa contre le mur. Il lâcha le réceptacle mais pas totalement sonné, se redressa assez vite pour voir la dernière tentative d’Isabelle. La Française paraissait affaiblie par ses derniers efforts et Arthur se jeta sur le réceptacle alors même que son Accio était lancé. Il retentit dans la pièce et bientôt, il ne resta plus que de la fumée. La baguette en main, de la suie sur le visage et l’air quelque peu désorienté, le Roumain regarda tout d’abord autour de lui. Il n’y avait plus aucune trace d’Isabelle. Elle avait disparu… mais l’artefact, lui, compressait sa poitrine. Le sorcier se redressa sur ses deux jambes et prit entre ses mains ce pour quoi il avait renoncé à tout amour.
Il ferma les yeux quelques secondes, qui se transformèrent en minutes. Il s’attendait à voir la jeune femme réapparaître, mais le temps lui confirma le contraire. Bientôt, il enchanta l’objet pour le cacher directement à même sa peau et ses derniers sorts eurent pour effet de nettoyer le cauchemar qui habitait encore ces murs. Mais même redevenus comme neufs, les appartements d’Isabelle gardaient la trace de son affront. Il le savait, elle ne tarderait pas à contre-attaquer… Et la connaissant, il risquait d’y perdre un ou deux doigts.
@Arthur Batthyány : 3
@Isabelle D'Essenault : 0
THE END
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