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- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
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Fondements du pouvoir [cours]
Lun 19 Sep 2022 - 17:03
Le soleil dardait encore certains rayons de soleil, et je m’étais attardée plus que de raison ce midi sur la terrasse de ce nouveau restaurant gastronomique à Inverness. L’automne commençait déjà à afficher ses premières couleurs, et on pouvait voir les feuilles dorées se mêler aux feuilles vert émeraude des arbres de la rue principale où était établi le restaurant. Un repas frais et sain pour commencer une nouvelle année scolaire, je n’avais pas besoin de moins que ça pour ne pas être immédiatement de mauvaise humeur. Certains cancres avaient enfin quitté mes cours, et j’osais espérer que les étudiants les plus endormis aient suffisamment dormi cet été entre deux fêtes sur la plage pour être en forme aujourd’hui. Je savais le début d’après-midi difficile, pour beaucoup, c’était l’heure de la digestion et l’attention en cours n’était pas la meilleure. Mais à écouter les étudiants, aucune heure ne pouvait convenir. A huit heures du matin, il était trop tôt et ils avaient du mal à décoller leurs paupières soudées par Morphée. A dix heures ils commençaient déjà à avoir faim, et à seize heures ils étaient déjà fatigués de leur journée. Pourtant, je faisais de mon mieux pour éviter que mes cours ne soient des fabriques à sommeil, mais encore fallait-il avoir un degré d’intelligence élevé pour comprendre de quoi il retournait, et les jeunes générations avaient perdu l’habitude de faire tourner leurs méninges. Une catastrophe. J’étais pourtant de bonne humeur, le goût du café noir encore en bouche alors que je transplanais pour me rendre à Hungcalf. Le reste du chemin se ferait à pieds, l’occasion de croiser certaines têtes connues, et regarder avec sévérité les nouveaux élèves. Pour certains, l’essentiel est d’être apprécié, mais la crainte est plus efficace à mes yeux. Les plus grandes figures du monde l’ont prouvé, telle Catherine de Médicis, cette reine détestée dans l’histoire de France. Le respect s’acquiert de bien des manières, mais le mien n’allait qu’aux plus méritants.
Alors que mes talons aiguilles frappaient le sol de marbre des couloirs avec rythme, je pouvais voir que certains étudiants étaient déjà installés dans l’amphithéâtre où j’allais donner cours. Un rapide bonjour pour ces étudiants avant d’installer mes affaires. Parchemins, plume et encrier. Tandis que les élèves s’installaient, j’inscrivais un mot au tableau. « Légitimité ». Aujourd’hui, nous ne parlerons pas de démocratie ou de système électoral. Ce cours de sciences politiques magiques irait bien au-delà car nous allions discuter de la légitimité politique des institutions magiques, et de manière plus globale de la légitimité en elle-même. Comment devient-on légitime. Une notion qui pouvait aider de nombreux élèves visant des postes à responsabilité. Car pour être le directeur d’un département du ministère, pour diriger une équipe de recherche ou pour manager d’autres sorciers, il fallait être légitime. Même le vieux McArthur, notre doyen, devait bien être légitime pour être à son poste malgré toutes mes critiques à son égard. Une fois ce mot inscrit au tableau à la craie blanche, je m’assois sur le bord du bureau, jambes croisées, en attendant les derniers étudiants avant de commencer le cours.
- Spoiler:
Premier post pour que les étudiants puissent s'installer avant le début du cours. Prochain post début octobre
Etudiants concernés : @Inès Saouli @Maximilien Leroy @Joaquin Villanueva @Verena Lacroix @Maciya Mane (si je n'ai oublié personne)
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- Verena Lacroix-MullerOldieㄨ experimented wizard
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Inventaire Sorcier
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mer 28 Sep 2022 - 15:57
J’étais arrivée la première. Ce n’était guère étonnant, j’avais voulu profiter du parc qui était encore baigné de soleil en ce milieu de mois de septembre, et pour l’occasion j’avais préparé – enfin je m’étais fait préparer – un pique-nique, avec une salade de quinoa aux petits légumes et fromage de chèvre, un repas suffisamment léger pour ne pas s’endormir pour le premier cours de l’après-midi. Une fois le panier de pique-nique disparu dans mon sac, j’avais pris la direction de la salle de cours, arrivant avec plus d’une demi-heure d’avance sur mes camarades et même sur l’enseignante. Non pas que je veuille faire du zèle, mais j’avais eu envie d’un peu de solitude en attendant l’heure de cours, alors je m’étais installé sur l’un des sièges de la salle, et j’avais sorti un de ces livres que je traînais toujours sur moi, quelle que soit l’occasion : Comment guérir l’inguérissable ? Je l’avais acheté cet été et c’était devenu mon livre de chevet, on y trouvait une liste non exhaustive de maladies plus ou moins ragoutantes et les potions et onguents qu’on pouvait utiliser pour s’en occuper. Même si ma spécialité était la médecine légale, il était toujours bon de savoir différencier une bleuite due à un champignon amazonien d’un étouffement due à un poison étrangleur, les symptômes se ressemblant énormément, mais pas les remèdes. J’aimais tout particulièrement les passages illustrés avec les dermatites les plus purulentes qui puissent exister, comme la glossite du troll, qui si elle n’était pas traitée rapidement pouvait conduire à l’asphyxie du sorcier. D’ailleurs, j’étais sur cette page quand l’enseignante était entrée dans la classe. J’avais à peine fait attention à mes autres camarades, refermant mon livre sur cette image d’une énorme langue boursoufflée d’où s’écoulait un pus jaune moutarde. J’adressais un sourire au professeure Rosebury pour la saluer, regardant enfin autour de moi, le menton posé sur la main, quels autres camarades étaient déjà arrivés.
Légitimité. Ce mot m’intriguait, je me demandais bien sur quoi porterait le cours aujourd’hui.
- Spoiler:
Verena est arrivée en avance, pour lire un peu, se coupant du monde jusqu'à l'arrivée du professeure.
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Dim 9 Oct 2022 - 14:46
Maximilien n’aurait jamais dû suivre ses amis pour ce repas bien trop calorique qui lui pesait désormais sur l’estomac. Le cours de Sciences Politiques et Magiques allait commencer et il se sentait à la fois endormi et nauséeux. Un mauvais combo face à une professeure aussi stricte et sévère que Rosebury. Il regrettait amèrement son choix mais ne pouvait plus faire marche arrière désormais. Lorsqu’il entra dans l’amphithéâtre, il put constater qu’elle n’était pas encore là. Il lui restait donc quelques minutes pour somnoler avant de rester en éveil pendant un long moment. Verena ne leva pas la tête lorsqu’il entra dans la salle et c’était peut-être mieux ainsi. Sa famille avait obligatoirement des liens avec les Lacroix, leurs voisins de Suisse, mais il ne possédait pas d’affinités avec elle. D’une certaine façon, son assurance écrasait la sienne et le mettait mal à l’aise. C’était sûrement un avantage lorsqu’on faisait face à un dragon tel que leur professeure. Maximilien s’installa à l’une des tables et étendit les jambes devant lui, gardant une main sur son ventre.
Il se redressa presque aussitôt quand Rosebury entra à son tour, suivie d’autres étudiants qui semblaient déjà regretter d’être arrivés après elle. Parchemin, plumes et encre : le voilà prêt pour ce cours même si son corps tout entier criait le contraire. Il lut avec attention le mot inscrit sur le tableau, sentant déjà toute la complexité de ce dont ils allaient parler aujourd’hui (appeler ça un débat semblait erroné quand en face de vous se trouvait une telle porte de prison arrêtée sur ses propres idées et incapable d’en accueillir de nouvelles, il en avait fait l’expérience l’année passée). Il inscrivit le mot sur le haut de son parchemin de façon appliquée puis attendit, comme tout le monde, que le cours commence.
Résumé : Maximilien arrive après Verena dans la salle mais ne l'interrompt pas dans sa lecture. Il regrette déjà son déjeuner trop copieux.
Il se redressa presque aussitôt quand Rosebury entra à son tour, suivie d’autres étudiants qui semblaient déjà regretter d’être arrivés après elle. Parchemin, plumes et encre : le voilà prêt pour ce cours même si son corps tout entier criait le contraire. Il lut avec attention le mot inscrit sur le tableau, sentant déjà toute la complexité de ce dont ils allaient parler aujourd’hui (appeler ça un débat semblait erroné quand en face de vous se trouvait une telle porte de prison arrêtée sur ses propres idées et incapable d’en accueillir de nouvelles, il en avait fait l’expérience l’année passée). Il inscrivit le mot sur le haut de son parchemin de façon appliquée puis attendit, comme tout le monde, que le cours commence.
Résumé : Maximilien arrive après Verena dans la salle mais ne l'interrompt pas dans sa lecture. Il regrette déjà son déjeuner trop copieux.
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y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Lun 10 Oct 2022 - 3:49
La seule chose de bien avec l'automne et ses journées plus froides, c'était de pouvoir sortir ses jumpers et chapeaux pour prendre quelques belles photos à publier sur ses réseaux sociaux. Mis à part ça, c'était la reprise des cours, la fin des longues soirées en terrasse, le retour dans le petit dortoir de l'université où Alba n'était plus là pour partager le plaisir, et puis surtout les montagnes de lecture. En cette troisième rentrée à Hungcalf, Inès se demandait si ce ne serait pas sa dernière.
La jeune Saouli avait bien conscience des attentes de sa famille, en particulier de ses grands-parents, mais plus les semestres passaient, moins elle avait l'impression que l'université était faite pour elle. Les cours magistraux, les analyses de lois et de cas, les longs débats théoriques, la compétition stérile entre étudiants pour avoir la faveur de leurs professeures, Inès commençait à en avoir marre. Si ce n'était de ses responsabilités à l'AECES, de ses copines et copains de classe comme @Andrea Xavier et @Heaven Mitchell ou @Wyatt Mora (quand Inès et lui n'étaient pas occupés à se taper sur la gueule), Inès aurait sûrement déjà quitté les bancs de l'université.
Commencer le semestre en compagnie de la professeure qu'elle appréciait le moins et le cours dans lequel, ô coïncidence, elle avait les pires notes, n'aidait certainement pas à ensoleiller la journée de la Wright. Elle était pourtant déjà assise en classe, dans le fond, à deux rangées derrière Maximilien, quand le son reconnaissable des talons pointus de la Rosebury se firent entendre. Elle ne put s'empêcher d'admirer malgré tout le style de la professeure quand elle entra dans la salle. Inès aussi avait soigné son apparence avant de quitter la salle commune de sa maison, à 11h bien passées, bien roses et ses paupières presque dorées. Elle avait dessiné l'habituelle amande noire sur ses yeux et aplati ses cheveux sombres, y compris une frange coupée carrée au-dessus de ses sourcils. Son long tweed orange brûlé était accroché à son dossier, elle avait gardé un pull taupe clair dont le col remontait le long de son cou.
Légitimité, hein? Il semblait bien que l'année allait encore une fois démarrer par un grand concept flou qu'ils allaient devoir définir. Inès soupire, se disant déjà que quoi qu'elle allait répondre, la Rosebury lui dirait qu'elle avait tort.
La jeune Saouli avait bien conscience des attentes de sa famille, en particulier de ses grands-parents, mais plus les semestres passaient, moins elle avait l'impression que l'université était faite pour elle. Les cours magistraux, les analyses de lois et de cas, les longs débats théoriques, la compétition stérile entre étudiants pour avoir la faveur de leurs professeures, Inès commençait à en avoir marre. Si ce n'était de ses responsabilités à l'AECES, de ses copines et copains de classe comme @Andrea Xavier et @Heaven Mitchell ou @Wyatt Mora (quand Inès et lui n'étaient pas occupés à se taper sur la gueule), Inès aurait sûrement déjà quitté les bancs de l'université.
Commencer le semestre en compagnie de la professeure qu'elle appréciait le moins et le cours dans lequel, ô coïncidence, elle avait les pires notes, n'aidait certainement pas à ensoleiller la journée de la Wright. Elle était pourtant déjà assise en classe, dans le fond, à deux rangées derrière Maximilien, quand le son reconnaissable des talons pointus de la Rosebury se firent entendre. Elle ne put s'empêcher d'admirer malgré tout le style de la professeure quand elle entra dans la salle. Inès aussi avait soigné son apparence avant de quitter la salle commune de sa maison, à 11h bien passées, bien roses et ses paupières presque dorées. Elle avait dessiné l'habituelle amande noire sur ses yeux et aplati ses cheveux sombres, y compris une frange coupée carrée au-dessus de ses sourcils. Son long tweed orange brûlé était accroché à son dossier, elle avait gardé un pull taupe clair dont le col remontait le long de son cou.
Légitimité, hein? Il semblait bien que l'année allait encore une fois démarrer par un grand concept flou qu'ils allaient devoir définir. Inès soupire, se disant déjà que quoi qu'elle allait répondre, la Rosebury lui dirait qu'elle avait tort.
- Spoiler:
- Inès est juste après Maximilien et s'est installée dans le fond de la classe, l'air morose.
- InvitéInvité
Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mar 25 Oct 2022 - 21:16
La jeune femme avait une flemme phénoménale aujourd’hui. Ce n’était pas dans ses habitudes mais le cours d’aujourd’hui ne lui donnait pas envie de se motiver. Elle était beaucoup trop occupée par ses projets en rapport avec la médicomagie pour éparpiller son esprit avec une autre matière. Bien sûr c’est elle qui avait choisi cette option qui était d’ailleurs très intéressante mais aujourd’hui elle avait la tête à autre chose. Cela lui arrivait parfois dans son emploi du temps rigide et calculé d’avoir juste envie de sécher mais elle se trouvait trop âgée pour faire ce genre de choses.
Elle s’était donc préparée comme à son habitude. La jeune femme était pimpante et élégante, elle attrapa une petite collation à manger sur la route avant de se diriger vers son université. Elle n’était pas en retard mais pas non plus franchement en avance. Elle avançait d’un pas assez inhabituelle par rapport à la démarche pressée et déterminée qu’elle arborait la plupart du temps. Elle poussa la porte de l’amphithéâtre sans vraiment observer son environnement. Ses yeux ne se posèrent que sur sa professeure qui attendait la venue des élèves. Elle observa tout de même le mot inscrit sur le tableau avant de prendre place au milieu de l’amphithéâtre. Oui elle avait la flemme aujourd’hui mais elle n’allait pas se mettre derrière à attendre le temps qui passe.
Elle s’était donc préparée comme à son habitude. La jeune femme était pimpante et élégante, elle attrapa une petite collation à manger sur la route avant de se diriger vers son université. Elle n’était pas en retard mais pas non plus franchement en avance. Elle avançait d’un pas assez inhabituelle par rapport à la démarche pressée et déterminée qu’elle arborait la plupart du temps. Elle poussa la porte de l’amphithéâtre sans vraiment observer son environnement. Ses yeux ne se posèrent que sur sa professeure qui attendait la venue des élèves. Elle observa tout de même le mot inscrit sur le tableau avant de prendre place au milieu de l’amphithéâtre. Oui elle avait la flemme aujourd’hui mais elle n’allait pas se mettre derrière à attendre le temps qui passe.
- Spoiler:
- Maciya est donc entrée en classe, elle ne fait pas attention aux autres mis à part son professeure. Elle s'est mise au milieu pour bien être dans le champ de vision et pouvoir participer si cela est nécessaire.
- Joaquin VillanuevaNew ㄨ sorcerer's apprentice
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» âge : 21 ans
» situation : Célibataire
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» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 675
Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mer 2 Nov 2022 - 17:11
Légitimité. Un mot que Joaquin ne connait que trop bien, tant il a l’impression d’entendre la voix de sa mère quand il lit ce mot sur le tableau noir de la salle de cours. Il est arrivé avant le début du cours, mais à son grand étonnement, pas dans les premiers. Les sciences politiques sorcières ne sont pas sa matière principale, il ne suit ce cours que pour développer ce que sa famille appelle des réflexes de sorcier diplomate. Autant dire : connaître les us et coutumes des pays où vendre les ingrédients provenant des serres qu’ils possèdent au Brésil. Et travailler quant à la législation sur le commerce de ces ingrédients, si demain leur ingrédient phare venait à être interdit de vente en Europe ou en Asie, cela serait une catastrophe pour eux, ils devaient donc prévenir ce genre de phénomène. Quand il est arrivé, plusieurs étudiants étaient déjà installés. Pour les avoir déjà vu l’année précédente, il reconnut entre autres @Verena Lacroix et @Maximilien Leroy , qui n’étaient certes pas de sa maison mais qui participaient toujours activement au cours, ainsi qu’ @Inès Saouli . Le brésilien s’installa au premier rang, mais à deux sièges d’écart de la blonde, dont l’assurance lui inspirait à la fois confiance et distance. Il sortit un parchemin et nota le titre de la leçon, tandis que d’autres étudiants s’installaient autour d’eux. En attendant il jouait avec sa chevalière aux armes de sa maison, le regard dans le vide.
- Spoiler:
- Joaquin s'assied au premier rang et attend patiemment le début du cours, le regard dans le vide, n'ayant osé se mettre à côté de quiconque
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mer 16 Nov 2022 - 15:57
La légitimé. (Pause) Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous serez en forme car je vous préviens tout de suite, je ne compte pas narrer les fondements de la légitimité à un groupe de crapauds endormis, j’attends de vous une participation active, tant par l’écoute que par la participation.
Enfin, encore faut-il que cela soit de la « bonne » participation, mais heureusement les éléments perturbateurs se font de plus en plus rares dans mes cours, chose pour laquelle je suis bien heureuse (même si l’enjeu est beaucoup moins excitant, débattre avec des opposants est bien plus jouissif que de tomber d’accord avec ses semblables parfois). Il était loin le temps où je devais me battre avec Azazel Alighieri, avec June Reynolds et même très récemment Fergus Laugharne, des jeunes gens qui avaient tous fini par quitter mes cours, sûrement ne supportaient-ils plus avoir tort en permanence et la perspective de se voir étaler leur maigre connaissance à la vue de tous avait dû être suffisant pour les décourager d’essayer de me déstabiliser. C’était un fait, et aujourd’hui, alors que le cours commençait, j’observais attentivement chaque étudiant devant moi, et la plupart n’étaient pas sorciers à créer des gargouilles. Non, il y avait bien Inès Saouli, dont le tempérament révolutionnaire pouvait m’agacer au plus haut point, mais elle commençait à être minoritaire, et je ne pouvais que m’en réjouir. Même le jeune Maximilien n’était pas aussi fou qu’elle, il avait sa façon de penser, parfois peu en phase avec mes propres convictions, mais au moins lui restait respectueux. Et je pouvais compter sur Verena Lacroix pour les remettre à leur place si nécessaire. Les autres, Maciya Mane et Joaquin Villanueva, étaient bien plus calmes, ils participaient mais étaient rarement les épées du débat.
Commençons simplement : que représente pour vous la légitimité en sciences politiques magiques ?
- Spoiler:
Margaret débute le cours, avec ses remarques bien piquantes, et pose une première question de définition.
Etudiants concernés : @Inès Saouli @Maximilien Leroy @Joaquin Villanueva @Verena Lacroix @Maciya Mane (si je n'ai oublié personne)
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Sam 19 Nov 2022 - 16:26
Voilà que ça commençait mal. Rosebury, à peine la bouche ouverte, mettait déjà les points sur les i et attendait d’eux une participation active, ce qu’il ne se sentait pas en état d’offrir. Toute son attention allait être concentrée sur l’écoute des propos de la professeure et c’était déjà un gros effort en soi. La plume dans la main, Maximilien montra cependant un visage presque impassible, celui qu’il utilisait pour ne pas montrer qu’il était mort de peur. Plus les années avançaient et plus ces cours lui semblaient complexes. Il se demandait encore comment il parvenait à avoir la moyenne aux évaluations de la professeure tant leurs points de vus paraissaient éloignés sur tout. Le Français regarda ses compagnons de fortune et comptait sur Verena pour offrir à Rosebury les réponses qu’elle attendait, même si cela n’allait clairement pas suffire. Il jeta un œil à Inès, lui sourit rapidement avec bonté et reporta son attention sur le tableau et ce mot, qui voulait dire tant de choses… Mais tout ce à quoi il pensait ne collait pas au sujet du cours. Il allait devoir se creuser la cervelle pour ne pas finir sous l’eau à la fin de l’année, même si redoubler lui offrirait une année de plus en compagnie de Peter. Voyant le silence qui accablait la salle et risquait d’agacer la professeur, il prit la parole mais sans réelle conviction.
« Tout ce qui est conforme à un principe supérieur qui, dans une société et à un moment donné, est considéré comme juste ? À ne pas confondre avec la légalité, qui fait appel aux lois. »
Résumé : Maximilien essaye de répondre à la première question de @Margaret Rosebury .
« Tout ce qui est conforme à un principe supérieur qui, dans une société et à un moment donné, est considéré comme juste ? À ne pas confondre avec la légalité, qui fait appel aux lois. »
Résumé : Maximilien essaye de répondre à la première question de @Margaret Rosebury .
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mar 22 Nov 2022 - 16:03
Les autres élèves arrivent. D’abord Maximilien, qui semble bouder l’avant de la salle, rejoint juste après par la rebelle Inès Saouli. Elle était tout de même courageuse, continuer à venir et à défendre ses idées saugrenues face à l’intelligence de notre professeure, c’était à la limite de la bêtise. Comment pouvait-elle croire qu’elle aurait un jour raison dans ce cours ? Non pas que sa cause ne soit pas « juste », mais l’AECES me semblait bien être un ramassis des ratés d’Hungcalf qui essayaient de trouver un moyen d’exister autrement que par la réussite scolaire, avec des manifestations qui avaient tout à voir sauf avec l’université. La cause des impurs, des hybrides, de tous ceux qui sont différents en fait. Mais je sais que ses idées n’ont pas force de loi ici dans cette salle et je m’en réjouis. Maciya arrive à son tour, mais elle a l’air ailleurs, complètement ailleurs. Enfin, un petit dernier, mignon à souhait, mais je ne m’appesantis pas sur lui car déjà le cours commence. Je dégaine ma plume, prête à gratter mon parchemin avec les informations utiles. J’entends la voix masculine de Maxilimilien derrière moi qui comble le vide qu’a laissé la question de Miss Rosebury. Je lève la main à mon tour, pour compléter la réponse.
La légitimité du pouvoir permet de justifier la domination d’une autorité sur un groupe d’individus. C’est grâce à cette légitimité que le pouvoir et l’autorité sont consentis par le groupe. Par exemple, l’Etat possède le monopole de la violence légitime. Le peuple reconnait son autorité, elle lui apparait juste.
Peut-être avais-je été trop précise par rapport à la question de départ, mais c’est tout ce que je savais de la légitimité politique. Je saurai ensuite la décliner selon ses trois aspects principaux, mais ce n’était que le début du cours, et je voulais voir où voulait en venir l’enseignante.
- Spoiler:
Verena prend la parole après Maximilien et donne sa propre définition de la légitimité en politique.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mar 13 Déc 2022 - 9:41
Comme d’habitude, ce sont toujours les mêmes qui participent. Heureusement, ce ne sont pas les pires, loin de là, même si parfois les réponses sont hésitantes, elles ont le mérite d’enrichir le cours, il me suffit ensuite de reformuler ce qui a été dit pour que les plus paresseux n’est plus qu’à saisir leur plume et griffonner quelques notes sur leurs parchemins. Je me doutais bien que parfois les notions que nous voyions en cours magistral étaient obscures pour les étudiants non passionnés par les sujets politiques et qui avaient pris ma matière un peu par défaut, les sciences politiques n’avaient pas la rigueur du droit, mais étaient tout aussi compliques, avec un vocabulaire spécifique, et il était de ma mission d’enseigner aux étudiants ces termes si spécifiques, comme la notion de légitimité. J’ai toujours estimé que pour souhaiter le pouvoir, il fallait connaître le pouvoir. Et la légitimité n’est autre que cette reconnaissance de l’autorité. Je laisse donc @Maximilien Leroy et @Verena Lacroix donner leurs définitions avant de reprendre à leur suite.
Comme le dit Mlle Lacroix, la légitimité est ce qui justifie l’autorité ou la supériorité hiérarchique d’une entité ou d’une organisation politique. Est légitime ce qui répond à l’ordre naturel, ou légale, et sur ce point j’apporterai une précision aux propos de M. Leroy, qui sont justes également. Ce qui est conforme à un principe supérieur est légitime, même s’il faut être précis dans la terminologie employée. Ainsi, dans certains ordres juridiques, est institué un contrôle de constitutionnalité des lois, donc de conformité des lois à la Constitution Pourtant, certaines formes d’autorité tendent à s’imposer contre la norme suprême et donc anticonstitutionnellement. Ce qui n’en retire en rien leur légitimité.
Je marque une pause, le rythme de mon discours uniquement dicté par le rythme des griffonnements des plumes aiguisés sur le papier blanc. Cette douce musique est seulement perturbée par le bruit de mes talons aiguilles qui battent la cadence tandis que je déambule devant les tables de l’amphithéâtre. Je reprends mon propos liminaire, finissant par une question.
La légitimité se définit selon certains sociologues sorciers selon des formes différentes de domination. On compte ainsi la domination traditionnelle, charismatique, et rationnelle légale. Pouvez-vous me donner des définitions ou exemples de ces types de domination ?
- résumé:
Margaret rebondit sur les bonnes réponses de ses étudiants, là où les autres semblent endormis, puis les interroge sur les formes de domination légitime
- Aide pour répondre | A adapter selon le niveau de l’étudiant:
Selon Max Weber, il existe trois formes de domination légitime, puisque découlant de la reconnaissance sociale :
- La domination traditionnelle, la légitimité vient de l'importance socialement accordée aux habitudes, coutumes et traditions établies au cours du temps. Exemple : La coutume britannique, les conventions de la Constitution en France, la pratique, la coutume, les traditions non officielles
- la domination charismatique, la légitimité vient du prestige social attribuée ou l'héroïsme reconnu à un individu ou une institution. Exemple : Légitimité reconnue des héros de guerres, des grandes personnalités, des stars, des spécialistes dans leur domaine.
- la domination rationnelle légale, la légitimité vient du respect socialement portée à l'institution sociale qu'est le Droit. Weber étudie particulièrement le cas de la bureaucratie. Exemple : bureaucratie, administration, tout ce qui a trait au droit et au légal.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mer 14 Déc 2022 - 8:59
Margareth Rosebury. Professeur de Sciences Politiques Magiques, et enseignante d'un cours que je regrettais de ne pas pouvoir suivre plus. Peut-être parce que, quelque part, cette personne me fascinait. Parce que j'aimais son engagement et les échanges d'idées qu'elle pouvait parfois mettre en avant dans sa matière. Egalement Directrice de Maison et c'était bien pour cette raison que j'étais présent à l'instant. Mais alors que j'arrivais à l'amphithéatre qui lui servait le plus souvent de lieu pour ses cours, je constatais qu'elle était justement entrain d'en donner un. Alors, tant qu'à faire, je venais prendre place sur l'une des tables. Parce que ma patience n'était pas un trop grand prix quand il fallait écouter un raisonnement intéressant.
Alors que ma cousine répond, je comprend le sujet de la matière. ET je m'amuse intérieurement de ce choix de thème. Que penserait-elle, notre Grand-mère, en entendant celà ? Pour sur, elle s'amuserait à rappeler que certaines lois que d'aucuns jugent légitimes l'ont enfermées dans les limites d'un pays.
Gellert Grindelwald. Je pensais murmurer ou même penser seulement ce nom, mais alors que certains regards se tournent à mon égard, je me rend compte que je l'ai peut-être déclamer trop fort. Et je peux l'entendre, si l'on tient compte de la réputation de l'Homme dont je viens de rappeler l'existence.
Du reste je n'étais pas honteux de mes origines ni mêmes de nos idées familiales. Alors...
Grindelwald est pour moi un bon exemple de légitimité Charismatique. Il a su rallier bon nombre de sorcier à sa cause parce que les objectifs qu'il poursuivait faisait écho dans le coeur de ses disciples. J'avais employé exprès le mot légitimité à défaut de celui de domination. Mais ça, j'étais sur que cette chère Margareth le saurait.
Alors que ma cousine répond, je comprend le sujet de la matière. ET je m'amuse intérieurement de ce choix de thème. Que penserait-elle, notre Grand-mère, en entendant celà ? Pour sur, elle s'amuserait à rappeler que certaines lois que d'aucuns jugent légitimes l'ont enfermées dans les limites d'un pays.
Gellert Grindelwald. Je pensais murmurer ou même penser seulement ce nom, mais alors que certains regards se tournent à mon égard, je me rend compte que je l'ai peut-être déclamer trop fort. Et je peux l'entendre, si l'on tient compte de la réputation de l'Homme dont je viens de rappeler l'existence.
Du reste je n'étais pas honteux de mes origines ni mêmes de nos idées familiales. Alors...
Grindelwald est pour moi un bon exemple de légitimité Charismatique. Il a su rallier bon nombre de sorcier à sa cause parce que les objectifs qu'il poursuivait faisait écho dans le coeur de ses disciples. J'avais employé exprès le mot légitimité à défaut de celui de domination. Mais ça, j'étais sur que cette chère Margareth le saurait.
- résumé:
- Je me permets de venir dans le cours. Ethan suit parfois les cours de SPM en filière libre et les a suivi jusqu'à ses DEFIS. La raison de sa venue est cependant qu'il aimerait s'entretenir avec le Professeur Rosebury après le cours sur un tout autre sujet.
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C’est ce que nous combattons ! C’est l’ennemi : leur arrogance, leur soif de pouvoir, leur barbarie. Combien de temps faudra-t-il avant qu’ils retournent leurs armes contre nous ? - Gellert Grindelwald- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mer 14 Déc 2022 - 10:28
Sa plume griffonnait sur le papier le cours énoncé à voix haute qu’il avait toujours un peu de mal à comprendre. Il le savait, elle ne comptait s’arrêter là et poser de nombreuses questions qui allaient soit le dérouter, soit le mettre dans une position délicate étant donné qu’elle ne partageait que rarement ses opinions progressistes. Ce n’était pas de la faute de l’étudiant si elle était incapable de voir au-delà de son schéma de pensée initial. La plume levée, il attendait la suite et comme prévu, la question arriva à point nommé. Il faillit s’étouffer en entendant la réponse de son camarade qui, à l’image de leur enseignante, avait un gros balai dans le cul et une manière de pensée plus qu’arriérée. Malheureusement, il ne pouvait décemment pas le leur dire.
« Un peu comme une certaine personne moldue d’origine allemande au vingtième siècle quoi… » marmonna-t-il dans sa barbe inexistante tout en secouant la tête de droite à gauche. Il n’arrivait pas à croire qu’on puisse encore encenser cet homme aujourd’hui. Dans le passé, oui peut-être, la population faisait des erreurs. Mais c’était la preuve flagrante qu’elle n’apprenait pas d’elles.
« Les héros de guerre. De par leurs actions, ils acquièrent une légitimité reconnue de tous, et justifiée. Ils ont contribué à la défense de leur pays, c’est une forme de domination charismatique. » Plutôt que de citer l’autre tordu là…
Résumé : Maximilien donne sa version de la domination charismatique.
« Un peu comme une certaine personne moldue d’origine allemande au vingtième siècle quoi… » marmonna-t-il dans sa barbe inexistante tout en secouant la tête de droite à gauche. Il n’arrivait pas à croire qu’on puisse encore encenser cet homme aujourd’hui. Dans le passé, oui peut-être, la population faisait des erreurs. Mais c’était la preuve flagrante qu’elle n’apprenait pas d’elles.
« Les héros de guerre. De par leurs actions, ils acquièrent une légitimité reconnue de tous, et justifiée. Ils ont contribué à la défense de leur pays, c’est une forme de domination charismatique. » Plutôt que de citer l’autre tordu là…
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mer 14 Déc 2022 - 13:24
Maciya était quelqu’un de plutôt bavard. Elle participait énormément en cours mais ce jour-là étonnamment elle se contentait d’écouter les autres. Elle avait pris ce cours par curiosité car ce n’était pas vraiment sa spécialité. Il était toujours intéressant de diversifier ses connaissances. Après les réponses de quelques élèves, la professeure continua ses explications tout en prenant le soin de poser une nouvelle question. Maciya haussa les sourcils face à la mention du légendaire Gellert Grindelwald. Quel culot ! Ne put s’empêcher-t-elle de penser. Elle observa un instant l’homme qui avait prononcé ce nom … Ces satanés sangs-purs, décidemment tous les mêmes ! Elle porta ensuite son regard au jeune homme qui semblait ne pas être trop d’accord avec les propos du jeune grymm. « Bien que ce soit un exemple controversé et ce n’est pas la première que j'aurais mentionné, on ne peut pas nier les nombreuses qualités de Grindelwald. Il était persuasif et charismatique. » Un sourire se dessina sur son visage, le regard porté sur @Maximilien Leroy et ensuite @Ethan Lacroix . Elle tourna ensuite sa tête vers son professeur. « Sinon, on retrouve aussi de grandes personnalités ou des célébrités … » Dit-elle en haussant les épaules, c’était quand même des exemples un peu moins litigieux...
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Sam 24 Déc 2022 - 1:00
Quand le cours commença, Inès était occupée à s'inspecter attentivement les ongles. Elle avait passé la veille à préparer des pancartes pour une petite manifestation prévue le lendemain sur le campus à l'occasion de la journée internationale de la prévention du suicide. L'activité lui avait plu bien qu'elle n'ait aucun talent artistique, c'était un fait établi depuis longtemps. Disons surtout que la Saouli n'avait pas la patience dans ses gènes, elle tenait ça de sa mère... ou de son père, ou sans doute des deux. Cependant, elle réalisait qu'elle avait encore de la couleur sous les ongles, ce qui l'agaça davantage que le son de la voix de la Rosebud, pour une fois.
Ce fut à regret qu'elle lâcha ses ongles pour écouter le cours, fronçant aussitôt un sourcil à la mention de crapaud. Dans la bouche de la Rosebud, il pouvait très certainement s'agir d'une référence au groupe politique, il fallait se méfier. Elle n'allait toutefois pas commencer à fulminer aussi tôt dans l'année, résolut Inès en répondant avec plaisir au sourire de Maximilien. Le garçon l'agaçait parfois, mais au moins il ne léchait pas les baskets de la Rosebud, commme certaines, et il savait s'amuser.
La première question va exactement dans la direction attendue : la professeure lançant sa ligne à l'eau pour ensuite assommer à grands mots les réponses qui ne cadraient pas dans sa vision du droit sorcier. Fantastique. Inès se renversa sur sa chaise en croisant les bras dans son tweed orange. Sa plume courait toute seule sur le papier pour prendre quelques notes, mais elle s'arrêta brutalement lorsque Lacroix balança dans les airs le nom du plus terrible sorcier de l'histoire de leur communauté. Vraiment? Charismatique?
Inès leva la main à son tour et prit la parole à la suite de Maciya, un peu dégoûtée qu'elle trouve des qualités à Grindelwald.
« La légitimité la plus importante reste la volonté du peuple. C'est lui qui décide d'accorder de la légitimité à des représentants qui vont décider en son nom, tout en se gardant le droit de faire entendre sa voix par d'autres moyens, tout aussi légitimes, lorsqu'il ne se sent pas écouter. Les élections accordent de la légitimité. »
Ce fut à regret qu'elle lâcha ses ongles pour écouter le cours, fronçant aussitôt un sourcil à la mention de crapaud. Dans la bouche de la Rosebud, il pouvait très certainement s'agir d'une référence au groupe politique, il fallait se méfier. Elle n'allait toutefois pas commencer à fulminer aussi tôt dans l'année, résolut Inès en répondant avec plaisir au sourire de Maximilien. Le garçon l'agaçait parfois, mais au moins il ne léchait pas les baskets de la Rosebud, commme certaines, et il savait s'amuser.
La première question va exactement dans la direction attendue : la professeure lançant sa ligne à l'eau pour ensuite assommer à grands mots les réponses qui ne cadraient pas dans sa vision du droit sorcier. Fantastique. Inès se renversa sur sa chaise en croisant les bras dans son tweed orange. Sa plume courait toute seule sur le papier pour prendre quelques notes, mais elle s'arrêta brutalement lorsque Lacroix balança dans les airs le nom du plus terrible sorcier de l'histoire de leur communauté. Vraiment? Charismatique?
Inès leva la main à son tour et prit la parole à la suite de Maciya, un peu dégoûtée qu'elle trouve des qualités à Grindelwald.
« La légitimité la plus importante reste la volonté du peuple. C'est lui qui décide d'accorder de la légitimité à des représentants qui vont décider en son nom, tout en se gardant le droit de faire entendre sa voix par d'autres moyens, tout aussi légitimes, lorsqu'il ne se sent pas écouter. Les élections accordent de la légitimité. »
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- Inès n'est pas très bavarde, elle a une attitude un brin fermée et met du temps à participer.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Sam 21 Jan 2023 - 18:27
Donner une bonne réponse est très satisfaisant pour moi. Dans ma famille, on nous a toujours appris à briller, et la réussite scolaire et universitaire est un impératif, nous devons avoir de la réputation, de la bonne réputation, et cela peut passer par les bons résultats universitaires. Alors, quand le professeure Rosebury reprend mes éléments de réponse, je suis fière. Avoir raison n’est-il pas une forme de légitimité en quelque sorte ? En tout cas, je suis satisfaite de ma réponse, et je griffonne quelques mots de ma plume sur le parchemin devant moi. Surtout, je note la différence entre légal et légitime. La salle est silencieuse, seules les plumes troublent ce silence. Ainsi que les talons de l’enseignante. Nouvelle question : donner des exemples de domination traditionnelle, charismatique et rationnelle légale. Je ne prends pas la parole la première. Je frissonne quand j’entends la voix de mon cousin @Ethan Lacroix derrière moi. Sa voix est comme une caresse chaude sur ma nuque. Grindelwald, un nom qui est ancré dans notre histoire familiale. Il est audacieux, il me fait rire. Sa réponse est juste, même si peu ici reconnaîtront le charisme de ce sorcier. D’ailleurs, @Maximilien Leroy ne manque pas de réagir, cela n’a beau être qu’un murmure, je l’entends tout de même. Quelle faiblesse d’esprit. Comparer un sorcier à un moldu. @Inès Saouli reprend la légitimité rationnelle légale en parlant des élections. A mon tour.
La légitimité peut prendre de nombreuses formes. Mes camarades ont cité la légitimité envers des hommes, que ce soit de grands sorciers, des héros de guerre, des célébrités, ou des élus, mais on pourrait aussi parler de certaines légitimités plus abstraites. Comme par exemple la valeur de la Pureté du Sang. C’est une valeur qui est niée par certains, qui n’est pas légale, et pourtant, un grand nombre de sorciers estiment la Pureté de Sang légitime pour hiérarchiser les sorciers. En vertu des traditions et des coutumes qui régissent l’ordre sorcier depuis des siècles.
De quoi remettre une pièce dans la machine à polémique. J’ai hâte de voir les nés-moldus se scandaliser devant mes propos.
- Spoiler:
Verena écoute ses camarades, admirative devant l'audace de son cousin, et remet une pièce en parlant de la pureté du sang.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Jeu 30 Mar 2023 - 10:53
La question de la légitimité est toujours une question qui a son intérêt, surtout dans un système démocratique où les jeunes générations se pensent les porteurs d’une mission sacrée pour révolutionner les libertés, là même où ils ne font que brasser l’air plus efficacement que des moulins à vent. C’est le jeu, je le sais, mais il faut bien que jeunesse se fasse, et leur inculquer quelques notions de base sur la légitimité du pouvoir devrait leur fournir les armes pour les débats d’un jour. Et peut-être mettre du plomb dans la cervelle de certains. Pourtant, je perçois tout de suite le point de fuite, le point de glisse du débat quand @Ethan Lacroix décide d’aborder un sujet polémique. Il a raison de le faire, mais je sais d’avance la réaction scandalisée de l’essentiel de la classe : le dégoût, l’horreur, l'atermoiement pathétique d’une jeunesse se disant tolérante mais censurant toute idée contraire à la sienne. Cela me fait penser à mes propres jeunes années de militantisme, où militer pour la droite équivalait à se faire traiter de facho et de racistes par les pseudos défenseurs des opprimés de l’extrême-gauche. Je soupire intérieurement, ne manquant pas d’intervenir lorsque cela me paraît nécessaire. Je suis d’ailleurs obligée de reprendre @Maximilien Leroy , qui ne manque pas de glisser tranquillement mais sûrement sur le point Godwin.
Evitons tout de suite les procès d’intention et les accusations implicites monsieur Leroy. Vous êtes ici pour apprendre et pour débattre dans le respect des autres. M. Lacroix a raison : comment peut-on nier une légitimité à un homme pour qui une part non négligeable de la communauté sorcière s’est rallié ? On ne parle pas ici de morale mais de légitimité. Au nom de quoi tel individu est légitime à posséder un certain pouvoir d’influence. D’ailleurs, vous citez à raison la domination charismatique des héros de guerre. Pour faire le parallèle avec l’histoire des moldus, deux personnages de la même époque de Gellert Grindelwald possèdent cette forme de domination charismatique : le maréchal Pétain et le Général de Gaulle en France par exemple, ou Churchill en Angleterre. Dans le monde des sorciers, nous avons Albus Dumbledore, qui représentait le nemesis de Gellert Grindelwald.
Une fois les points sur les i à leur place, je laisse les étudiants reprendre le fil de leur débat, et forcément, la machine étant lancée, ils ne manquent pas d’intervenir sur l’exemple de Gellert Grindelwald. @Maciya Mane va ainsi encore plus loin en expliquant que le sorcier était persuasif et charismatique. Ce en quoi elle n’a pas tort, bien entendu. @Inès Saouli quant à elle rompt avec le premier débat pour aborder une autre forme de domination, la domination rationnelle légale.
L’idée que vous développez est intéressante Mlle Saouli, mais laissez moi la reformuler, la légitimité dont vous parlez est celle des représentants. Ce sont eux qui sont légitimes, une légitimité qu’ils tirent de l’élection par le peuple en effet. C’est tout le principe du gouvernement représentatif. Néanmoins, allez plus loin, quels autres moyens sont pour vous tout aussi légitimes ? La question s’adresse à tous : dans les formes de l’engagement politique, elles ne sont pas toutes légitimes de la même manière, on observe une hiérarchie de la légitimité, en fonction de ce que ces formes d’engagement soient conventionnelles ou non. Pouvez-vous m’en donner des exemples et les classer selon leur légitimité ?
Enfin, la dernière forme de légitimité, traditionnelle, par @Verena Lacroix. Mais elle aborde elle aussi un sujet sensible, la pureté du sang. Pourtant, je ne peux la contredire, car ce qu’elle dit est véridiquement attestée, et elle comme moi sommes d’accord pour donner de la légitimité à la valeur du sang.
En effet Mlle Lacroix, vous citez là une forme de domination traditionnelle, c’est-à-dire la légitimité d’une tradition, d’une pratique, établie au cours du temps. La hiérarchisation selon la valeur du sang est ancrée dans la communauté sorcière, même si elle tend malheureusement à se perdre comme toute tradition, et l’on peut classer cette idée comme forme de domination traditionnelle, ce qui s’observe notamment par les résultats électoraux du parti PURE par exemple.
- résumé:
Margaret reprend les réponses une à une, en ajoutant des éléments de définition quand c’est nécessaire. Elle n’a pas besoin d’être polémique, les étudiants le font pour elle. Nouvelle question sur la légitimité des formes d’engagement politique.
- Aide pour répondre:
La participation politique conventionnelle désigne toutes les activités politiques qui se déroulent dans un cadre légal sans remettre en cause la légitimité du système (le vote, l’engagement politique dans un parti, la participation à une campagne électorale, mais aussi, plus prosaïquement, la participation à une discussion politique ou le suivi de l’actualité politique dans les médias) ;
La participation non conventionnelle renvoie à toutes les formes de participation protestataire qui se situent aux marges, voire en rupture de la légalité et qui mettent en cause la légitimité du système (la manifestation, la grève, voire les actions violentes de casseurs, l’occupation illégale de locaux, la prise d’otage de patron d’usine).
Prochain tour dans un mois : début mai.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mar 9 Mai 2023 - 16:57
Il avait bien du mal à voir le respect dans la façon qu’avait leur professeure de plébisciter les propos classistes de ses camarades mais loin de lui l’idée d’entrer en confrontation avec le dragon qui, de toute évidence, s’amuserait à le dévorer s’il ne faisait que lever un seul sourcil réprobateur. Hors des murs de cette salle de cours, heureusement, les pensées étaient plus progressistes et en accord avec les siennes. Maximilien n’avait plus qu’à serrer les dents encore une petite heure, bouchant symboliquement ses oreilles à l’écoute des propos rétrogrades de ses camarades qui pensaient sûrement qu’avoir un tel appui professoral leur donnait toute autorité sur le “débat”. Il se contenta désormais de griffonner les différentes réponses et discours sur son parchemin sans prendre la peine de faire entendre sa propre voix. Le sujet ne l’animait pas vraiment et ce cours faisait partie de ceux où il préférait écouter en silence et absorber le savoir plutôt que d’entrer en scène, sous la lumière des projecteurs - au risque de s’en voir éjecté ou même, hué. Il établit un classement sur un autre parchemin selon ses propres connaissances et convictions, puis attendit sagement qu’on lui confirme si, oui ou non, il avait vu juste.
Résumé : Maximilien écoute les réponses de ses camarades tout en prenant des notes. Il n'a pas l'intention de participer ce tour-ci.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Jeu 11 Mai 2023 - 11:54
Le silence se faisait assourdissant dans la salle de classe, et bien que je n’aimais pas particulièrement me mettre en avant (c’est complètement faux), j’y suis bien obligée quand je constate que les autres étudiants ne sont pas décidés à participer pour la question de l’enseignante. J’ai bien trop de respect et de sympathie pour elle pour la laisser ainsi devant une classe vide. Je me recentre ainsi sur la question après avoir pris quelques notes supplémentaires. Ma spécialité avait beau être la médicomagie, je devais avouer que les cours de sciences politiques magiques avaient quelque chose de rafraîchissant. Comprendre les dynamiques de pouvoir comptait beaucoup dans ma famille, alors je n’hésitais pas à m’impliquer sérieusement. De plus, je ne pouvais qu’acquiescer avec un petit sourire quand l’enseignante mentionna le fait que la valeur du sang était une valeur qui malheureusement se perdait dans notre société. Je ne pouvais qu’être d’accord. Je remarque qu’Inès ne répond pas à la question, alors je le fais à sa place.
Les activités de manifestation des opinions sont diverses. D’un côté on peut trouver les formes légitimes et conventionnelles de participation politique, comme le vote, l’engagement militant, le militantisme en lui-même comma la distribution de tracts ou les campagnes d’affichage publique. D’un autre côté, il y a les formes non conventionnelles de participation politique, perçus comme moins légitimes par les pouvoirs publics : la violence politique, l’occupation illégale de locaux, la désobéissance civile. Les manifestations et les grèves sont aussi des modes de participation non conventionnelles, mais à la frontière entre la légitimité et l’illégitimité, si elles ne sont pas interdites, elles sont reconnues légitimes par tous, sinon, elles ne sont légitimes que pour leurs participants.
Et si j’avais dû être totalement honnête, à mes yeux les manifestations étaient la plupart du temps un repaire de voyous et de casseurs qui ne cherchaient qu’à alimenter la violence et les conflits dans une société, mais exposer des idées aussi radicales était dangereux… alors je restais soft en m’en tenant aux éléments les plus académiques.
- Spoiler:
Verena est la seule étudiante à participer pour cette question.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Jeu 11 Mai 2023 - 12:22
Ce n’était pourtant pas bien compliqué… Ou peut-être que les étudiants préféraient regarder les mouches voler plutôt que de s’intéresser au cours ? Certes, je peux le comprendre, la science politique c’est très théorique et abstrait, et beaucoup peuvent se demander à quoi cela leur servira dans leur carrière, mais comprendre les rapports de force et le fonctionnement politique de notre système est essentiel pour tous ceux souhaitant travailler au ministère ou dans la justice magique. Certes, mes cours sont moins pratico-pratiques que ceux de mon collègue de droit sorcier, je dois bien l’avouer. Et il semble que ma question sur les formes d’engagement conventionnelles et non conventionnelles en ait perdu plus d’un. Un silence de mort s’est installé dans la salle, et on pourrait presque entendre le grésillement des deux pauvres neurones des étudiants présents. Pourtant, tous ne sont pas si idiots qu’ils en ont l’air. Ils ont tous leurs qualités, j’en suis certaine. Pour le moment, seule Verena Lacroix se décide à rompre le silence, ce en quoi je lui suis reconnaissante.
Exactement Mlle Lacroix, très bon résumé des deux types de modes d’engagement, conventionnels ou non. Et vous l’avez souligné à juste titre les manifestations font partie d’une catégorie hybride, où la frontière entre légalité et légitimité est très faible. Mais je suis sûr que vous n’êtes pas la seule à avoir une idée sur la question ! Mlle Saouli, vous qui avez toujours à cœur de défendre les causes justes, que pensez-vous de la légitimité des manifestations et des actes d’engagement non conventionnelles comme la désobéissance civile ? Ou vous M. Villanueva, vous êtes le témoin parfait pour faire un peu de politique comparée : qu’en est-il en Amérique du Sud de ces formes d’engagement non conventionnelles ? M. Leroy, vous posez souvent les bonnes questions, cela ne vous dit rien ?
Margaret continue, elle interpelle presque les étudiants un par un pour espérer les réveiller un peu, même si elle est obligée pour le faire de les flatter, ce qui la ferait presque vomir pour certains.
Maciya, vous nous faites souvent de belles réflexions également, pensez-vous que le vote soit la seule forme légitime d’engagement politique ? M. Tremblay et Mlle Jenkins, je sais que malgré votre discrétion, vous êtes capables de bien réfléchir et de nourrir le débat, qu’en pensez-vous, de par votre expérience personnelle ?
- Spoiler:
Margaret complimente les étudiants les uns après les autres pour les engager à participer au débat, et éviter que le cours ne se finisse dans le silence le plus complet.
Prochaine réponse : mi juin
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Dim 11 Juin 2023 - 16:25
Rêvait-il ou venait-elle de lui faire un compliment à LUI ? À EUX ? Cela eut de quoi réveiller Maximilien qui regarda les autres étudiants d’un air un peu paniqué. Les compliments de la part d’un tel dragon étaient plus que rares. De l’ordre de la mythologie même ! Il ne connaissait aucun ancien élève capable d’affirmer avec certitude qu’il avait été complimenté par la professeure @Margaret Rosebury. Il se redressa donc sur sa chaise et se racla la gorge pour fournir une opinion et espérer passer, ainsi, sous les radars à la prochaine question un peu trop difficile ou controversée à son goût.
« Si, bien sûr. En tant que Français, je sais que nous faisons un usage fréquent de la forme d’engagement non conventionnelle qu’est la grève, que ce soit sous forme de défilés, de rassemblements publics, de marches... Ces manifestations sont souvent utilisées pour exprimer des revendications politiques, sociales ou économiques et, comme l’a mentionné Verena, leur légitimité au sein même de la population est souvent sujette à débat ou interprétation… » Il déglutit et s’apprêtait à retourner dans son état de mutisme, lorsqu’il reprit soudainement.
« Pour ce qui est de la légitimité de ces formes d’engagement, justement, les opinions varient souvent en fonction des valeurs, des croyances politiques et des contextes sociaux des personnes. @Inès Saouli peut ne pas avoir la même vision que @Nathan Tremblay ou @Verena Lacroix et il est toujours intéressant d’entendre les arguments des uns et des autres… On peut considérer, par exemple, que faire appel à ces formes de revendications est nécessaire lorsque d’autres formes de participation politique ne semblent pas suffisantes… Je pense que ma camarade ne me contredira pas si j’avance que ces actions peuvent être considérées comme un moyen de défendre les droits de l'homme, de lutter contre l'injustice sociale ou d'exiger des changements politiques significatifs. N’est-ce pas Inès ? »
Résumé : Maximilien est d'abord choqué par les compliments de leur professeure mais finit par participer au débat, notamment en embarquant Inès avec lui (sorry XD)
« Si, bien sûr. En tant que Français, je sais que nous faisons un usage fréquent de la forme d’engagement non conventionnelle qu’est la grève, que ce soit sous forme de défilés, de rassemblements publics, de marches... Ces manifestations sont souvent utilisées pour exprimer des revendications politiques, sociales ou économiques et, comme l’a mentionné Verena, leur légitimité au sein même de la population est souvent sujette à débat ou interprétation… » Il déglutit et s’apprêtait à retourner dans son état de mutisme, lorsqu’il reprit soudainement.
« Pour ce qui est de la légitimité de ces formes d’engagement, justement, les opinions varient souvent en fonction des valeurs, des croyances politiques et des contextes sociaux des personnes. @Inès Saouli peut ne pas avoir la même vision que @Nathan Tremblay ou @Verena Lacroix et il est toujours intéressant d’entendre les arguments des uns et des autres… On peut considérer, par exemple, que faire appel à ces formes de revendications est nécessaire lorsque d’autres formes de participation politique ne semblent pas suffisantes… Je pense que ma camarade ne me contredira pas si j’avance que ces actions peuvent être considérées comme un moyen de défendre les droits de l'homme, de lutter contre l'injustice sociale ou d'exiger des changements politiques significatifs. N’est-ce pas Inès ? »
Résumé : Maximilien est d'abord choqué par les compliments de leur professeure mais finit par participer au débat, notamment en embarquant Inès avec lui (sorry XD)
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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- merci :
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Lun 12 Juin 2023 - 23:54
C’est vrai que les élèves n’étaient pas très actifs. Même Maciya qui était quand même plus bavarde en temps habituel se laissait porter par le vent. A vrai dire Les « fondements du pouvoir » n’était pas sa matière de prédilection. Elle avait un profil purement scientifique et pour elle ce genre de cours, c’était tout simplement des connaissances en plus. Elle ne crachait jamais sur le savoir et elle savait qu’en ressortant de l’amphithéâtre, sa tête serait un peu plus pleine. Face à ce manque de participation collectif évident, la professeure se mît à faire des compliments. Pas qu’à quelques personnes mais vraiment à tout le monde. La verte avait l’habitude qu’on reconnaisse son talent mais un compliment venant de Margaret Rosebury ? Il fallait le voir pour le croire. La jeune femme sourit d’étonnement et apparemment elle n’était pas la seule à être surprise.
« Non le vote n’est pas la seule forme légitime d’engagement politique. Je pense qu’on peut retrouver plusieurs type d’engaments tels que l'activisme politique qui implique des actions collectives pour promouvoir des changements sociaux et politiques. Le plaidoyer et le lobbying visent également à influencer les décideurs politiques et à promouvoir des politiques spécifiques. L'engagement communautaire consiste à participer à des organisations locales pour influencer les politiques au niveau de la communauté. Enfin, les médias sociaux permettent également de partager des informations, de sensibiliser, de participer à des discussions politiques et de mobiliser des soutiens pour des causes spécifiques. »
La verte espérait que sa réponse était suffisante pour la professeure. Avec tous ces compliment la rousse méritait bien une participation active non ?
Résumé : Maciya est surprise mais amusée, cela lui donne envie de participer un peu plus. Elle écoute la réponse de Maximilien avant de répondre à son tour.
« Non le vote n’est pas la seule forme légitime d’engagement politique. Je pense qu’on peut retrouver plusieurs type d’engaments tels que l'activisme politique qui implique des actions collectives pour promouvoir des changements sociaux et politiques. Le plaidoyer et le lobbying visent également à influencer les décideurs politiques et à promouvoir des politiques spécifiques. L'engagement communautaire consiste à participer à des organisations locales pour influencer les politiques au niveau de la communauté. Enfin, les médias sociaux permettent également de partager des informations, de sensibiliser, de participer à des discussions politiques et de mobiliser des soutiens pour des causes spécifiques. »
La verte espérait que sa réponse était suffisante pour la professeure. Avec tous ces compliment la rousse méritait bien une participation active non ?
Résumé : Maciya est surprise mais amusée, cela lui donne envie de participer un peu plus. Elle écoute la réponse de Maximilien avant de répondre à son tour.
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Mar 20 Juin 2023 - 16:29
Joaquin n’en menait pas large. Il avait pris cette option pour faire plaisir à sa famille, et parce la diplomatie pouvait toujours s’avérer utile selon son oncle pour négocier des contrats avec les pays européens. Leur entreprise aujourd’hui était essentiellement tournée vers l’Amérique, mais sa famille ne faisait pas de mystère quant à son désir de prendre sa revanche sur l’Europe : ils en avaient été chassés, mais ils n’avaient pas disparu pour autant. Joaquin lui n’avait pas idée de ces manigances, il essayait juste de comprendre tant bien que mal ce que disait l’enseignante. D’ordinaire, et cela marchait très bien, pour les cours très théoriques, il laissait les autres étudiants parler et prenait des notes. Mais là, il était pris au dépourvu, il n’avait pas un opinion vraiment tranchée sur cette question de légitimité, en tout cas au sens politique du terme, et se trouvait ennuyé quand l’enseignante s’adressa directement à lui. Heureusement, ses camarades prirent le relai. Mais il ne pourrait indéfiniment ignorer la question de la professeure.
D’après ce que j’entends ici, vous avez de très nombreuses façons de vous engager politiquement. Le Ministère de la magie brésilienne est assez récent, ne datant que de 1697, mais après des débuts autoritaristes, nous avons connu une ère plus libérale et joyeuse sous Vicência Santos. Depuis une trentaine d’années, l’équilibre est plus fragile, et les formes de manifestation politique non conventionnelles comme la grève sont très encadrées, le ministère n’aime pas le désordre. Nous fonctionnons plutôt sur le système de l’acclamation que de l’élection, le ministre de la magie brésilien est légitime parce qu’il est acclamé par la communauté magique brésilienne. Peut-être peut-on parler de légitimité populaire ?
- Spoiler:
J’ai inventé une bonne partie de ce que j’ai écrit, mais je ne voyais pas quoi dire
Joaquin se tourne vers une de ses camarades, n’ayant pas tout compris à sa réponse.
Excuse-moi @Maciya Mane , mais qu’est-ce le lobbying ? Ils influencent un peu comme avec la corrupção ?
- Spoiler:
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Jeu 22 Juin 2023 - 10:00
Que c’est poussif … A croire que certains se contenteraient bien volontiers de faire office de vase dans ce cours, à rester assis dans la même position pendant plus de deux heures sans jamais participer. Je suis obligée de les inciter à prendre la parole pour qu’enfin certains se décident à le faire. Certains, mais pas tous. Soit, je me contenterais des quelques « courageux ». C’est d’abord le français @Maximilien Leroy qui prend la parole. Il parle de la grève, et pour le moment, il n’a pas de mot trop divergent et reste dans l’énoncé d’une notion sans prendre parti, ce qui est bien avisé. Mais à la fin, il dérape un peu, me forçant à la reprendre, ou en tout cas à corriger ses mots.
En effet, vous l’avez dit, la grève par exemple est un moyen de participation politique non conventionnel, et donc non légitime pour certains, surtout lorsque cette manifestation est illégale, elle porte ainsi presque automatiquement une étiquette d’illégitimité derrière. Penser que ces formes de revendication sont nécessaires en font-elles des manifestations légitimes ? Je prends un exemple : une manifestation a lieu pour défendre le droit des gobelins de posséder une baguette magique. Lors de cette manifestation, interdite par le ministère de la magie pour risque de trouble à l’ordre public, des violences éclatent entre manifestants et tireurs d’élite et aurors présents sur place pour rétablir l’ordre. Cette manifestation vous parait-elle légitime ? Si oui, en quoi ?
Prendre des exemples sera peut-être plus concrets pour les étudiants, car c’est l’exemple parfait, l’occasion de parler du monopole de la violence légitime par exemple, permettant aux forces de l’ordre de faire parfois preuve de rudesse envers les manifestants car seul compte l’ordre public. Une société d’ordre, voilà une société idéale n’est-ce pas ? Mais c’est au tour de @Maciya Mane de participer.
Vous avez parfaitement raison Mlle Mane, le lobbying et le militantisme, terme à préférer plutôt qu’activisme, sont des formes légitimes d’engagement politique. Les médias sociaux, c’est un peu différent, c’est ce que l’on appelle de la méta-politique, tout comme l’éducation et la culture par exemple. Certains d’entre vous ont-ils des exemples de formes légitimes d’engagement politique dans la culture ?
Dernier témoignage, celui de @Joaquin Villanueva , qui nous apporte des notions de droit comparé intéressantes
Notez bien ce que vient de vous expliquer votre camarade sur le système brésilien. Et pour vous répondre, le système de l’acclamation tient davantage de ce que nous appelons en Europe le plébiscite, qui est une forme de légitimité légale. Certains diraient même démocratique. Mlle Mane, une réponse pour votre camarade ?
- Spoiler:
Margaret rebondit sur les réponses des étudiants pour les interroger de nouveau.
Prochaine réponse et clôture : début août
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Jeu 22 Juin 2023 - 17:27
« Nécessaire n’est peut-être pas le mot que j’aurais dû employer dans ces circonstances mais je reste persuadé qu’un peuple non entendu pas ses dirigeants a le droit de se faire entendre. Dans l’exemple cité, vous parlez justement des violences pouvant survenir lors de ce type de manifestations mais il est important de savoir : qui les a initié ? Le Ministère de magie a-t-il décrété cette manifestation illégale parce qu’elle est conduite par un peuple qu’il ne veut pas voir obtenir plus de droits ? Par conséquent, a-t-il ordonné à ses unités d’élite d’être “plus autoritaires” avec eux, justifiant leurs assauts physiques sans qu’il n’y ait de vrai danger derrière ? Ou partez-vous du principe que parce que ce sont des gobelins, ils sont les seuls à mettre en cause ? Donc même si la revendication en elle-même n’est pas “nécessaire”, elle n’en reste pas moins légitime à mes yeux. Bien sûr, ma voix n’est pas universelle, je suis persuadé que vous saurez me prouver que j’ai tort. » Il terminera sur ces propos qui pourraient paraître culottés s’ils n’avaient pas été déclamés sur un ton particulièrement calme. “Plus qu’un an” pensait-il en son fort intérieur. Mais même éloigné du régime autoritaire à une seule voie de pensée de la professeure Rosebury, Maximilien savait qu’il rencontrerait sur son chemin ces mêmes débats, encore et toujours.
Pour le reste, il pensa notamment à la littérature engagée ou au cinéma politique, dont il profitait parfois avec grand intérêt. « On peut citer les plateformes médiatiques indépendantes et les blogs politiques, qui peuvent offrir des espaces d'engagement politique en donnant la parole à des voix marginalisées et en proposant des perspectives alternatives sur les problèmes sociaux et politiques. Je pense notamment à Truthout, un média en ligne qui se concentre sur le journalisme d'investigation et l'analyse approfondie des problèmes politiques, économiques et sociaux. Il met l'accent sur les questions de justice sociale, les droits de l'homme et l'environnement. Très intéressant, si jamais ça vous dit… » Il accompagna ses mots d’un doux sourire.
Résumé : Maximilien donne son point de vue sur la question lancée par Margareth et termine sa participation avec un beau lâché de micro (ofc not) #leroyout
Pour le reste, il pensa notamment à la littérature engagée ou au cinéma politique, dont il profitait parfois avec grand intérêt. « On peut citer les plateformes médiatiques indépendantes et les blogs politiques, qui peuvent offrir des espaces d'engagement politique en donnant la parole à des voix marginalisées et en proposant des perspectives alternatives sur les problèmes sociaux et politiques. Je pense notamment à Truthout, un média en ligne qui se concentre sur le journalisme d'investigation et l'analyse approfondie des problèmes politiques, économiques et sociaux. Il met l'accent sur les questions de justice sociale, les droits de l'homme et l'environnement. Très intéressant, si jamais ça vous dit… » Il accompagna ses mots d’un doux sourire.
Résumé : Maximilien donne son point de vue sur la question lancée par Margareth et termine sa participation avec un beau lâché de micro (ofc not) #leroyout
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» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
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Re: Fondements du pouvoir [cours]
Lun 26 Juin 2023 - 2:16
Pour bien démarrer son projet, il allait lui falloir au minimum 1000 gallions, c'était la conclusion à laquelle Inès en était arrivée après avoir passé la majeure partie du cours à ne pas écouter ce que se disaient entre la professeure et ses camarades de classe. Inès aurait même été bien en peine de dire à quel moment exact elle avait cessé de porter attention au contenu du cours. Toute sa concentration tenait entre les quatre bordures d'une feuille de parchemin qu'elle avait entrepris de remplir de calculs et d'éléments importants pour le projet qui avait pris naissance dans sa tête au cours de l'été précédent.
Il lui avait fallu un moment pour cesser de le refouler au fond de son esprit; elle savait l'importance que sa grand-mère accordait à ses études, elle savait aussi que sa mère la regarderait avec inquiétude - depuis sa fugue trois ans plus tôt, elle se demandait si elle regagnerait jamais complètement la confiance de sa mère. Inès savait aussi qu'on la jugerait si elle mettait son projet à exécution. Ses camarades la jugeraient, ses professeurs lèveraient le nez, certaines personnes se permettraient de se moquer d'elle, de ses "moeurs dépravées", mais plus le temps passait depuis qu'elle avait eu cette idée, et plus Inès se demandait quelle importance elle devait accorder à ce que les autres pensaient d'elle. Elle savait déjà que dans le regard de certaines personnes, elle était une "fille de petite vertu", une "fille facile", une "Marie couche-toi là" même.
Alors tandis qu'on discutait de formes d'engagement politique, un sujet qui l'aurait passionnée quelques mois plus tôt, Inès grattait le parchemin devant elle. Absorbée par son travail, elle n'entendit même pas son nom prononcé par Maximilien, n'entendit pas les énormités que des élitistes énonçaient avec toute la légitimité que leur cédait la société sorcière.
La fille pleine d'idéaux et d'envie de se battre pour les plus faibles qu'elle était quand elle avait appliqué à Hungcalf n'avait pas disparu, mais elle s'était fondue dans le décor, poussée hors du cadre par une autre Inès, une Inès qui se redécouvrait une motivation bien plus grande que celle de demeurer assise entre les quatre murs d'une salle de classe dans une université incapable de reconnaître les iniquités qu'elle entretenait en son sein, incapables de protéger correctement ses élèves les plus vulnérables. Ce n'était certainement pas dans une salle de classe, encore moins celle de Margaret Rosebury que le monde commencerait à changer.
Mais Inès n'était pas encore prête, en ce début d'année, à complètement changer sa vie. Elle demeurait donc assise à son bureau. Peut-être qu'elle ferait un petit effort plus tard, histoire de ne pas rater son premier semestre et de gagner du temps pour rassembler les fonds nécessaires, car Inès réalisait, en contemplant sa feuille de parchemin, qu'elle avait besoin de bien plus de gallions qu'elle ne le pensait. Il lui fallait trouver des partenaires d'affaires, et quel meilleur terrain de chasse que sur le campus de l'université.
Les mots volaient au-dessus de sa tête sans qu'elle leur accorde le moindre égard.
Il lui avait fallu un moment pour cesser de le refouler au fond de son esprit; elle savait l'importance que sa grand-mère accordait à ses études, elle savait aussi que sa mère la regarderait avec inquiétude - depuis sa fugue trois ans plus tôt, elle se demandait si elle regagnerait jamais complètement la confiance de sa mère. Inès savait aussi qu'on la jugerait si elle mettait son projet à exécution. Ses camarades la jugeraient, ses professeurs lèveraient le nez, certaines personnes se permettraient de se moquer d'elle, de ses "moeurs dépravées", mais plus le temps passait depuis qu'elle avait eu cette idée, et plus Inès se demandait quelle importance elle devait accorder à ce que les autres pensaient d'elle. Elle savait déjà que dans le regard de certaines personnes, elle était une "fille de petite vertu", une "fille facile", une "Marie couche-toi là" même.
Alors tandis qu'on discutait de formes d'engagement politique, un sujet qui l'aurait passionnée quelques mois plus tôt, Inès grattait le parchemin devant elle. Absorbée par son travail, elle n'entendit même pas son nom prononcé par Maximilien, n'entendit pas les énormités que des élitistes énonçaient avec toute la légitimité que leur cédait la société sorcière.
La fille pleine d'idéaux et d'envie de se battre pour les plus faibles qu'elle était quand elle avait appliqué à Hungcalf n'avait pas disparu, mais elle s'était fondue dans le décor, poussée hors du cadre par une autre Inès, une Inès qui se redécouvrait une motivation bien plus grande que celle de demeurer assise entre les quatre murs d'une salle de classe dans une université incapable de reconnaître les iniquités qu'elle entretenait en son sein, incapables de protéger correctement ses élèves les plus vulnérables. Ce n'était certainement pas dans une salle de classe, encore moins celle de Margaret Rosebury que le monde commencerait à changer.
Mais Inès n'était pas encore prête, en ce début d'année, à complètement changer sa vie. Elle demeurait donc assise à son bureau. Peut-être qu'elle ferait un petit effort plus tard, histoire de ne pas rater son premier semestre et de gagner du temps pour rassembler les fonds nécessaires, car Inès réalisait, en contemplant sa feuille de parchemin, qu'elle avait besoin de bien plus de gallions qu'elle ne le pensait. Il lui fallait trouver des partenaires d'affaires, et quel meilleur terrain de chasse que sur le campus de l'université.
Les mots volaient au-dessus de sa tête sans qu'elle leur accorde le moindre égard.
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