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Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 12:47
Je suis un sorcier | pré-lien
« Je crois en la magie, je suis née et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | :copyright:️ panda ◈ Tony Mahfud |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Naître. Être. Devenir. Ce sont trois choses différentes. Des notions si subtiles qu’il faudrait des lignes d’écriture pour les expliciter dans leur dimension la plus pleine. Naître. Atticus n’est pas né Atticus. Non, ce bébé au teint hâlé et aux yeux de glace, si clairs qu’ils en avaient surpris jusqu’à la médicomage qui s’était occupé de l’accouchement, tant d’ordinaire les yeux des nourrissons sont noirs, était né Bassem Sheikh. Il était l’aîné de cette famille de sang-pur syrienne. Pourtant, la naissance ne fait pas tout. La famille Sheikh avait une rivale, une rivale puissante dans les pays du Moyen-Orient, et l’accouchement avait dû se faire dans le plus grand des secrets, il ne fallait pas que l’on sache qu’Amjad Sheikh avait eu un fils, le premier fils, mais aussi celui qui serait le seul fils. Ce sorcier à la peau foncée était doué, trop doué peut-être pour ne pas attirer l’attention des puissants. L’organisation des sorciers en Syrie était essentiellement familiale, et la famille Sheikh faisait de l’ombre à une autre grande famille, les Awad. Les deux familles avaient un domaine de prédilection, l’alchimie. Une discipline au cœur de ces pays où le sable chaud giflait les joues mal rasés des homme et faisait onduler les voiles des femmes. L’alchimie ici était source de richesse, et les Sheikh étaient riches. Mais ils s’étaient attiré l’inimitié des Awad. Tout aurait pu se passer normalement, si ces derniers n’avaient pas voulu préserver leur famille par n’importe quel moyen. Et ce moyen avait été le poison. Amjad Sheikh était décédé trois mois avant la naissance de son fils. Son épouse s’était exilée dès que le jeune enfant avait eu une semaine. Ils s’étaient tous deux réfugiés en Israël, sous couvert d’anonymat. Personne ne savait qu’ils étaient là. Personne sauf une ancienne domestique. Tout aurait pu suivre son cours, mais alors que le jeune Bassem avait un peu plus de deux ans, les Awad les ont retrouvés. Alertée, sa mère a dû faire un choix. Dur. Mais nécessaire. Trouver une famille d’adoption pour le petit Bassem. C’est ainsi que les Blackthorn ont adopté le jeune garçon, comme un test, le brouillon de ce que sera leur famille bien des années plus tard. Bassem Sheikh devint Atticus Nullus Blackthorn. L'adoption s'était faite dans le plus grand secret, personne ne devait savoir qui était Atticus, or le nom de Bassem Sheikh était déjà bien connu. Ainsi, avec un nouveau nom et un nouveau prénom, toute trace de lui disparaîtrait, à jamais. C'était un enjeu de sécurité pour l'enfant, et sa nouvelle famille ne souhaitait pas que leur héritier soit la cible d'une famille de sorciers. Sa mère, quant à elle, n’eut pas à le pleurer bien longtemps, car on la retrouva quelques mois plus tard, morte, des suites de la morsure d’un serpent venimeux. L’enquête fut rapidement classée sans suite, et personne ne sait encore, aujourd’hui, si cette mort est accidentelle, ou préméditée. Si elle est l’œuvre des Awad, dans l’espoir d’anéantir les Sheikh, ou des Blackthorn, pour effacer toute trace de la famille restante à leur premier enfant.
D’enfant solitaire, mais chéri, Nullus devint un enfant entouré, grandissant dans une famille nombreuse, dans le domaine familial, au sein du manoir, entouré de ses parents adoptifs, et progressivement de ses sœurs et frères adoptifs, de ses cousins, de son oncle et de sa tante. Mais l’amour n’était pas présent. Il n’était qu’un projet. Un plan. Une ébauche de l’héritage des Blackthorn. Il était né Bassem, il était Atticus Nullus. Être. Ce n’est pas beaucoup plus facile. Il était cet enfant à la peau foncée, aux yeux clair, aux cheveux noirs. Il était l’aîné, le premier adopté, celui qui servirait de test. Pourtant, il n’avait pas été mis de côté quand vinrent d’abord Prima, puis Secondus. Non. Atticus était l’incarnation même de la volonté de ses nouveaux parents. Il reçut la meilleure éducation, avec des précepteurs exigeants. Ses journées n’étaient pas faites de jeux ou de loisirs, il passait ses journées à prendre des leçons. Anglais. Français. Arabe. Mandarin. Espagnol. Et à côté de cela, il devait apprendre l’histoire, les mathématiques, la géométrie. Son éducation était rude, poussive. Même par rapport à Prima ou Eliott. Car il était Nullus. L’héritier. L’aîné. Celui qui devait être. Car on ne pouvait être Nullus, on devait être Nullus. Atticus devait être le garçon parfait, lisse, docile à l’autorité de ses parents, docile à l’apprentissage, l’écrin de valeurs ancestrales, sur la pureté du sang, sur l’héritage, sur la tradition, sur la famille. Il était un joyau, et ses précepteurs le taillaient. Mais devoir être et être sont encore deux choses différents, et cela dès l’enfance. Bien que ses frères et sœurs n’aient pas son sang, très rapidement, il apprit à les aimer. Suffisamment en tout cas pour se sentir le devoir de les protéger. De ses parents. De leurs parents. Car ces derniers avaient une façon bien à eux d’éduquer leurs enfants. La violence, physique ou verbale, n’était jamais loin, elle était cette compagnie dont on ne peut se défaire, et Atticus dut s’y habituer. Il en fut la première victime, mais il ne permettrait pas que ses frères et sœurs la subissent également. Pourtant, il ne leur devait rien. Il avait beau avoir été adopté à l’âge de deux ans, il savait qu’il était un enfant adopté. Mais il a toujours eu à cœur de protéger sa famille. Contre tout. Quitte à se prendre des coups. Quitte à se coucher sans avoir eu à manger, ou avec des bleus sur les côtes. Des plaies sur le visage, il n’en avait jamais, car il aurait été intolérable que cela se sache, et les parents n’avaient pas la patience de lui appliquer de l’essence de dictame pour le guérir après l’avoir battu. Ainsi, ses plaies, Atticus les portait sur son corps, et dans son âme. C’était une âme meurtrie, un enfant triste et froid envers ses parents, mais inquiet, qui avait rejoint Poudlard l’automne de ses onze ans. Inquiet, car il ne pourrait plus protéger ses frères et sœurs. Pourtant, il était soulagé dans un sens, car moins voir ses parents, c’était être tranquille. Libre. C’était être et non plus devoir être. A Poudlard, il avait été réparti chez les Serpentard. Il aurait pu aller chez les Serdaigle, mais son ambition était bien plus grande. Il était la concentration des désirs de ses parents adoptifs. Il restait, même loin d’eux, l’héritier de la famille Blackthorn, celui sur lequel il fallait compter. Et il voulait très sincèrement gagner du pouvoir, il avait été appris comme ça. Par n’importe quel moyen, même si lui favoriserait les études et la connaissance. Très vite, il devint l’un des meilleurs étudiants en potions et en botanique. Mais surtout les potions. Etaient-ce ses origines par son père, par les Sheikh, ces alchimistes de père en fils, ou par sa famille adoptive ? Il ne le savait pas, mais quand ses parents eurent connaissance de sa réussite, il eut pour la première fois des mots de félicitations. C’était une chose rare. Son cœur aurait pu s’en réchauffer, mais cela ne lui fit pas grand-chose, il avait abandonné l’idée depuis longtemps de faire plaisir ou rendre fier ses parents adoptifs. Il avait une mission, il savait ce que l’on attendait de lui, et il s’y conformait. Il renvoyait une image, même si en son for intérieur il était bien plus complexe que cela. Nullus était l’aîné, il était l’élite, et bien qu’il se fit peu d’amis à Poudlard, ces amis étaient comme lui, dévorés par l’ambition, et fils de grandes familles de sang-pur. Ensemble, ils formaient les bien-nés de Poudlard. Tout devait aller pour le mieux.
Mais être n’est pas toujours facile. Nullus le savait, et parfois, être ce qu’on attendait de lui ne suffisait plus. Il était né Bassem. Il devait être Nullus. Mais qui était-il vraiment, au fond ? Lui-même parfois l’ignorait. Ce mal-être grandissait en lui comme de la chienlit. De la mauvaise herbe. Le Noël de sa cinquième année, ce miroir s’était fendu. Et le vase avait débordé. Son corps portait les cicatrices de certaines violences du passé, et son âme elle était brisée des violences verbales et des doloris qu’il avait parfois subi. L’équilibre était rompu. La dépression ne prévient jamais, et elle n’avait pas prévenu. Ce jour-là, alors que le parc du domaine était recouvert de neige, c’est de carmin que ses draps s’étaient recouvert. L’elfe de maison l’avait découvert, à temps. Suffisamment pour que sa mère intervienne et le guérisse. Il avait échappé à la mort. Une mort qu’il avait souhaité comme on souhaite le sommeil, après plusieurs jours d’insomnie. Mais cette délivrance n’était pas venue. Le sang avait coulé, mais pas suffisamment, il s’était senti délivré un temps, jusqu’à ce que la réalité revienne vers lui. En la personne de sa mère. Elle avait rapidement dégainé sa baguette, pour le guérir. Peu de personnes furent mis au courant, il n’y eut que sa mère, son père et l’elfe de maison, dont l’obéissance à ses maîtres obligeait le silence. Personne d’autre ne le sut, mais quand quelques années plus tard, en 2019, Kiran tentera lui-même de mettre fin à ses jours, cela résonnerait profondément en Atticus sans qu’il puisse pleinement le dire ou l’assumer. Quand on est un héritier, on ne peut vouloir la mort. Discrètement, sa mère se chargea pour lui de lui trouver quelques remèdes et potions pour le remettre d’aplomb. Il devint accro à certaines, cherchant tous les moyens pour les remplacer par la suite, comme si sa mère était responsable de son addiction aux drogues. Ca serait si commode n’est-ce pas ? La solution de ses parents aux problèmes de leur premier fils était toute trouvé. L’envoyer loin de la maison, loin de sa famille, loin de ses repères. C’est la solution la plus adaptée n’est-ce pas ? C’est ainsi que pour sa sixième année d’études, Atticus Nullus Blackthorn fut envoyé à Uagadou, en Afrique, officiellement dans le cadre d’un échange pour qu’il puisse diversifier son apprentissage. Finalement, ce ne fut pas si éloigné de la vérité, mais la raison initiale avait tout de même été de l’éloigner pour éviter tout scandale s’il se remettait à faire de mauvais choix. Uagadou fut au final une révélation pour le jeune homme, qui y découvrit une magie mystique, lui rappelant ses origines. Le sorcier était d’origine syrienne, et il put croiser des étudiants d’Egypte et du Liban à Uagadou. Ce fut une année très riche pour lui, tant sur l’apprentissage de l’alchimie, de la manumagie que de l’animagie. Toujours aussi assoiffé de connaissances, il avait goûté à tout ce que Uagadou pouvait lui offrir. Il avait dansé avec les autres étudiants autour de feu de joie dans le désert, il avait observé les étoiles pendant des nuits entières, pour en étudier les trajectoires. Atticus fut notamment impressionné par la capacité des élèves, même jeunes, à se changer en animal. C’est à Uagadou que l’héritier commença sa formation pour devenir animagus. Ce fut long et difficile, mais il sentait qu’il en avait besoin pour se reconnecter avec ses origines. C’est au terme de cet apprentissage à Uagadou qu’il put se transformer en félin, et comme si sa nature magique l’avait prévu, ce ne fut pas en panthère ou en éléphant mais en chat à pattes noires, un félin bien plus discret pour les froides terres du nord ouest de l’Europe. Des bases de l’alchimie et de la manumagie, il en garda suffisamment en mémoire pour continuer à l’étudier une fois de retour en Angleterre. C’est un Atticus nouveau qui revint à Poudlard pour sa dernière année. Il avait appris à devoir être. Désormais, il était. Et il continuait à devenir. Devenir celui qu’il voulait être, conscient des attentes de ses parents adoptifs, de sa place dans la famille, dans le monde des sorciers, mais conscient aussi de ses propres désirs. L’Afrique lui avait ouvert de nouvelles voies, de nouvelles vues de l’esprit. Il avait découvert là-bas la beauté de l’alchimie primaire, l’art de mettre en symbiose les éléments de la nature pour en faire naître des produits extraordinaires. Il y avait découvert la liberté, car on ne retrouvait pas à Uagadou le cadre rigoriste de Poudlard et de la société britannique. Il avait eu ses expériences, avec un couple notamment, une fille et un garçon même si de cette expérience il sut qu’il préférait les femmes. Il comprenait l’amour libre, et le goût de la chair, mais il savait qu’on n’attendait pas cela de lui, pas chez les Blackthorn. Car il n’était plus Bassem, il était Nullus. Mais un Nullus nouveau, fier de ses origines, et comptant bien les exploiter de retour à Poudlard.
La fin de scolarité à Poudlard s’est passé au mieux. Enfin, jusqu’à ce terrible drame. 2011 fut une année noire pour Nullus, car ce fut l’année de la mort de sa plus jeune sœur. La mort, le suicide de Baby fut un cataclysme dans la vie de Nullus. Cela marqua un nouveau changement dans sa vie, et le garçon devint bien plus secret et introverti par cette expérience. Jamais il ne digéra la mort de sa sœur. Sa mort lui semblait… étrange. Mais surtout, la douleur le replongea dans ses vieux démons. Plutôt que de chercher de nouveau à mettre fin à ses jours, Nullus avait commencé à se droguer, pour oublier, pour s’oublier. D’abord, il avait récupéré les potions pris deux ans plus tôt lors de sa tentative de suicide. Un mal familial semble-t-il. Mais rapidement ce ne fut plus suffisant, alors il se mit à fabriquer ses propres drogues, à l’aide de ses connaissances en botanique, en potions et en alchimie. Pour ses parents, leur fils s’était muré dans un silence érudit, passant de longues heures enfermés dans son atelier pour tester de nouvelles potions. Tout y passait : poudres, pommades, essence de plante, décoctions, distillations. Il passait des heures à tester de nouvelles choses, n’en ressortant qu’avec les doigts tâchés de toutes ces expériences. L’héritier aux doigts tâchés. Ce fut de ces expériences qu’il découvrit la Larme du défunt. Une potion de son cru, une goutte dans l’œil et cela permettait de tomber dans un état de transe profond, un état de mort imminente. Un état dans lequel il voyait sa jeune sœur, ou son fantôme. Enfin, c'est ce qu'il pensait au début, car il se rendit bien vite compte qu'en réalité, ce n'était qu'une émanation de son esprit, ce n'était que l'effet de la drogue, rien de plus. Une chimère. Un fantasme. Régulièrement, il prenait cette drogue pour la voir, à nouveau. Il y devint vite accro. Aussi, pour ne pas plonger définitivement dans cet état, il multiplia les drogues, notamment certaines poudres colorées, plus festives, qu’il utilisait pour planer. Mais tout cela était secret. C’est ce nouvel Atticus qui reprit les cours à Hungcalf après les funérailles, alors que cela faisait à peines quelques semaines qu'il avait rejoint l'université. Il y avait suivi un cursus de sciences occultes, chez les lufkin, la maison des érudits. Une scolarité rythmée par les examens, les cours, les relations amicales ou davantage. Mais toujours Atticus Nullus Blackthorn s’appliqua à être l’enfant modèle que ses parents souhaitaient qu’il soit, cachant ses activités les plus secrètes. Il était né. Il avait été. Désormais il devenait Atticus. Il devenait ce sorcier aux doigts colorés par les expériences en alchimie et en potions, à la peau tâchée de rouge, de jaune ou de bleu, aux pupilles parfois plus dilatées que la normale, des yeux clairs qui cachaient bien des secrets. Il était devenu ce sorcier érudit, chercheur, inventeur, l’héritier ultime de la famille Blackthorn, souhaitant un jour reprendre les rênes de l’entreprise familiale dans les potions. Là où sa famille s’était spécialisé dans le commerce des ingrédients, lui proposerait également la conception. Ce fut d’ailleurs une voie toute tracée pour lui, après avoir fait sa thèse sur les effets psychotropes des potions sur le corps humain, il était devenu potionniste pour le compte de l’entreprise familiale, inaugurant le département conception de l’entreprise Blackthorn. Atticus était ce sorcier fort, résilient, protecteur envers ses frères et sœurs, étant là pour eux, seul capable de calmer les pulsions de Secondus, présent pour Quarta dont on en demandait beaucoup. Mais il avait ses secrets. Il suspectait ses parents d’être à l’origine de la mort de Baby, et notamment sa mère. Cette disparition a fait de lui un jeune homme indépendant, tourmenté, addict, et lui a ouvert les yeux sur la saleté de ce monde. Même les retrouvailles avec le fantôme de sa soeur en 2020 ne suffirent pas à l'apaiser. Il était déterminé, et vengeur. Atticus était un homme fort, construit par la dureté de ses parents, et ce serait leur plus grand danger.
Depuis quelques mois, la pression sur ses épaules n’ont cessé d’augmenter. Il était l’héritier mais n’avait toujours pas d’épouse. Comment expliquer à ses parents qu’en réalité, il était amoureux. De Maciya. C’était impossible, elle n’avait pas le sang suffisamment pur pour eux. Cela avait été un déchirement de tomber amoureux d’elle. Il lui avait fait la cour. Longtemps. Nullus savait ce qu’on attendait de lui, et on attendait de lui qu’il se trouve une épouse au sang pur. Alors, terrible fruit de cette éducation, il avait toujours eu des valeurs puristes, ne sortant qu’avec des jeunes femmes de son sang. Mais quand il avait rencontré Maciya, tout avait changé. Intellectuellement, elle était parfaite, ils semblaient connectés sans même se connaitre totalement. Très vite d’ailleurs, il s’était montré possessif avec elle, comme avec toutes ces choses qu’il avait aimé depuis son enfance, ses jouets, ses livres, ses amis, et maintenant elle. Ils avaient fini par sortir ensemble. Un amour pur, et idyllique, mais Atticus avait été obligé de cacher cette relation, ou de la faire passer pour moins importante qu’elle ne l’était. Pourtant, il passait chaque minute de son temps libre avec elle, lui offrant moults cadeaux luxueux. Mais il connaissait le poids de son nom. La rupture était inévitable. Non par choix, mais pour elle. Il ne pouvait que craindre ce que ferait sa famille s’ils découvraient la vraie nature de leur relation. Alors il mit fin à cette relation. Il était prêt à tout pour elle, même à la quitter pour son propre bien. Même à enfermer ses sentiments dans une bouteille et la cacher là où personne ne pourrait la trouver. Mais malgré cela, il continuait à la surveiller, de loin. Car l’héritier aux doigts tâchés avait besoin d’elle. Si seulement il avait eu ce courage de s’opposer à ses parents, mais il était trop tôt. Il devait continuer à mener ses recherches. Pendant ce temps, ses parents décidèrent de le fiancer, à Juliet, sa propre cousine. Atticus adorait Juliet, il la protégerait toujours envers et contre tous, comme chaque membre de sa famille. Mais il ne voulait pas l’épouser. Il fallait trouver une solution.
Il était né Bassem. Il devait être Nullus. Il était devenu Atticus.
D’enfant solitaire, mais chéri, Nullus devint un enfant entouré, grandissant dans une famille nombreuse, dans le domaine familial, au sein du manoir, entouré de ses parents adoptifs, et progressivement de ses sœurs et frères adoptifs, de ses cousins, de son oncle et de sa tante. Mais l’amour n’était pas présent. Il n’était qu’un projet. Un plan. Une ébauche de l’héritage des Blackthorn. Il était né Bassem, il était Atticus Nullus. Être. Ce n’est pas beaucoup plus facile. Il était cet enfant à la peau foncée, aux yeux clair, aux cheveux noirs. Il était l’aîné, le premier adopté, celui qui servirait de test. Pourtant, il n’avait pas été mis de côté quand vinrent d’abord Prima, puis Secondus. Non. Atticus était l’incarnation même de la volonté de ses nouveaux parents. Il reçut la meilleure éducation, avec des précepteurs exigeants. Ses journées n’étaient pas faites de jeux ou de loisirs, il passait ses journées à prendre des leçons. Anglais. Français. Arabe. Mandarin. Espagnol. Et à côté de cela, il devait apprendre l’histoire, les mathématiques, la géométrie. Son éducation était rude, poussive. Même par rapport à Prima ou Eliott. Car il était Nullus. L’héritier. L’aîné. Celui qui devait être. Car on ne pouvait être Nullus, on devait être Nullus. Atticus devait être le garçon parfait, lisse, docile à l’autorité de ses parents, docile à l’apprentissage, l’écrin de valeurs ancestrales, sur la pureté du sang, sur l’héritage, sur la tradition, sur la famille. Il était un joyau, et ses précepteurs le taillaient. Mais devoir être et être sont encore deux choses différents, et cela dès l’enfance. Bien que ses frères et sœurs n’aient pas son sang, très rapidement, il apprit à les aimer. Suffisamment en tout cas pour se sentir le devoir de les protéger. De ses parents. De leurs parents. Car ces derniers avaient une façon bien à eux d’éduquer leurs enfants. La violence, physique ou verbale, n’était jamais loin, elle était cette compagnie dont on ne peut se défaire, et Atticus dut s’y habituer. Il en fut la première victime, mais il ne permettrait pas que ses frères et sœurs la subissent également. Pourtant, il ne leur devait rien. Il avait beau avoir été adopté à l’âge de deux ans, il savait qu’il était un enfant adopté. Mais il a toujours eu à cœur de protéger sa famille. Contre tout. Quitte à se prendre des coups. Quitte à se coucher sans avoir eu à manger, ou avec des bleus sur les côtes. Des plaies sur le visage, il n’en avait jamais, car il aurait été intolérable que cela se sache, et les parents n’avaient pas la patience de lui appliquer de l’essence de dictame pour le guérir après l’avoir battu. Ainsi, ses plaies, Atticus les portait sur son corps, et dans son âme. C’était une âme meurtrie, un enfant triste et froid envers ses parents, mais inquiet, qui avait rejoint Poudlard l’automne de ses onze ans. Inquiet, car il ne pourrait plus protéger ses frères et sœurs. Pourtant, il était soulagé dans un sens, car moins voir ses parents, c’était être tranquille. Libre. C’était être et non plus devoir être. A Poudlard, il avait été réparti chez les Serpentard. Il aurait pu aller chez les Serdaigle, mais son ambition était bien plus grande. Il était la concentration des désirs de ses parents adoptifs. Il restait, même loin d’eux, l’héritier de la famille Blackthorn, celui sur lequel il fallait compter. Et il voulait très sincèrement gagner du pouvoir, il avait été appris comme ça. Par n’importe quel moyen, même si lui favoriserait les études et la connaissance. Très vite, il devint l’un des meilleurs étudiants en potions et en botanique. Mais surtout les potions. Etaient-ce ses origines par son père, par les Sheikh, ces alchimistes de père en fils, ou par sa famille adoptive ? Il ne le savait pas, mais quand ses parents eurent connaissance de sa réussite, il eut pour la première fois des mots de félicitations. C’était une chose rare. Son cœur aurait pu s’en réchauffer, mais cela ne lui fit pas grand-chose, il avait abandonné l’idée depuis longtemps de faire plaisir ou rendre fier ses parents adoptifs. Il avait une mission, il savait ce que l’on attendait de lui, et il s’y conformait. Il renvoyait une image, même si en son for intérieur il était bien plus complexe que cela. Nullus était l’aîné, il était l’élite, et bien qu’il se fit peu d’amis à Poudlard, ces amis étaient comme lui, dévorés par l’ambition, et fils de grandes familles de sang-pur. Ensemble, ils formaient les bien-nés de Poudlard. Tout devait aller pour le mieux.
Mais être n’est pas toujours facile. Nullus le savait, et parfois, être ce qu’on attendait de lui ne suffisait plus. Il était né Bassem. Il devait être Nullus. Mais qui était-il vraiment, au fond ? Lui-même parfois l’ignorait. Ce mal-être grandissait en lui comme de la chienlit. De la mauvaise herbe. Le Noël de sa cinquième année, ce miroir s’était fendu. Et le vase avait débordé. Son corps portait les cicatrices de certaines violences du passé, et son âme elle était brisée des violences verbales et des doloris qu’il avait parfois subi. L’équilibre était rompu. La dépression ne prévient jamais, et elle n’avait pas prévenu. Ce jour-là, alors que le parc du domaine était recouvert de neige, c’est de carmin que ses draps s’étaient recouvert. L’elfe de maison l’avait découvert, à temps. Suffisamment pour que sa mère intervienne et le guérisse. Il avait échappé à la mort. Une mort qu’il avait souhaité comme on souhaite le sommeil, après plusieurs jours d’insomnie. Mais cette délivrance n’était pas venue. Le sang avait coulé, mais pas suffisamment, il s’était senti délivré un temps, jusqu’à ce que la réalité revienne vers lui. En la personne de sa mère. Elle avait rapidement dégainé sa baguette, pour le guérir. Peu de personnes furent mis au courant, il n’y eut que sa mère, son père et l’elfe de maison, dont l’obéissance à ses maîtres obligeait le silence. Personne d’autre ne le sut, mais quand quelques années plus tard, en 2019, Kiran tentera lui-même de mettre fin à ses jours, cela résonnerait profondément en Atticus sans qu’il puisse pleinement le dire ou l’assumer. Quand on est un héritier, on ne peut vouloir la mort. Discrètement, sa mère se chargea pour lui de lui trouver quelques remèdes et potions pour le remettre d’aplomb. Il devint accro à certaines, cherchant tous les moyens pour les remplacer par la suite, comme si sa mère était responsable de son addiction aux drogues. Ca serait si commode n’est-ce pas ? La solution de ses parents aux problèmes de leur premier fils était toute trouvé. L’envoyer loin de la maison, loin de sa famille, loin de ses repères. C’est la solution la plus adaptée n’est-ce pas ? C’est ainsi que pour sa sixième année d’études, Atticus Nullus Blackthorn fut envoyé à Uagadou, en Afrique, officiellement dans le cadre d’un échange pour qu’il puisse diversifier son apprentissage. Finalement, ce ne fut pas si éloigné de la vérité, mais la raison initiale avait tout de même été de l’éloigner pour éviter tout scandale s’il se remettait à faire de mauvais choix. Uagadou fut au final une révélation pour le jeune homme, qui y découvrit une magie mystique, lui rappelant ses origines. Le sorcier était d’origine syrienne, et il put croiser des étudiants d’Egypte et du Liban à Uagadou. Ce fut une année très riche pour lui, tant sur l’apprentissage de l’alchimie, de la manumagie que de l’animagie. Toujours aussi assoiffé de connaissances, il avait goûté à tout ce que Uagadou pouvait lui offrir. Il avait dansé avec les autres étudiants autour de feu de joie dans le désert, il avait observé les étoiles pendant des nuits entières, pour en étudier les trajectoires. Atticus fut notamment impressionné par la capacité des élèves, même jeunes, à se changer en animal. C’est à Uagadou que l’héritier commença sa formation pour devenir animagus. Ce fut long et difficile, mais il sentait qu’il en avait besoin pour se reconnecter avec ses origines. C’est au terme de cet apprentissage à Uagadou qu’il put se transformer en félin, et comme si sa nature magique l’avait prévu, ce ne fut pas en panthère ou en éléphant mais en chat à pattes noires, un félin bien plus discret pour les froides terres du nord ouest de l’Europe. Des bases de l’alchimie et de la manumagie, il en garda suffisamment en mémoire pour continuer à l’étudier une fois de retour en Angleterre. C’est un Atticus nouveau qui revint à Poudlard pour sa dernière année. Il avait appris à devoir être. Désormais, il était. Et il continuait à devenir. Devenir celui qu’il voulait être, conscient des attentes de ses parents adoptifs, de sa place dans la famille, dans le monde des sorciers, mais conscient aussi de ses propres désirs. L’Afrique lui avait ouvert de nouvelles voies, de nouvelles vues de l’esprit. Il avait découvert là-bas la beauté de l’alchimie primaire, l’art de mettre en symbiose les éléments de la nature pour en faire naître des produits extraordinaires. Il y avait découvert la liberté, car on ne retrouvait pas à Uagadou le cadre rigoriste de Poudlard et de la société britannique. Il avait eu ses expériences, avec un couple notamment, une fille et un garçon même si de cette expérience il sut qu’il préférait les femmes. Il comprenait l’amour libre, et le goût de la chair, mais il savait qu’on n’attendait pas cela de lui, pas chez les Blackthorn. Car il n’était plus Bassem, il était Nullus. Mais un Nullus nouveau, fier de ses origines, et comptant bien les exploiter de retour à Poudlard.
La fin de scolarité à Poudlard s’est passé au mieux. Enfin, jusqu’à ce terrible drame. 2011 fut une année noire pour Nullus, car ce fut l’année de la mort de sa plus jeune sœur. La mort, le suicide de Baby fut un cataclysme dans la vie de Nullus. Cela marqua un nouveau changement dans sa vie, et le garçon devint bien plus secret et introverti par cette expérience. Jamais il ne digéra la mort de sa sœur. Sa mort lui semblait… étrange. Mais surtout, la douleur le replongea dans ses vieux démons. Plutôt que de chercher de nouveau à mettre fin à ses jours, Nullus avait commencé à se droguer, pour oublier, pour s’oublier. D’abord, il avait récupéré les potions pris deux ans plus tôt lors de sa tentative de suicide. Un mal familial semble-t-il. Mais rapidement ce ne fut plus suffisant, alors il se mit à fabriquer ses propres drogues, à l’aide de ses connaissances en botanique, en potions et en alchimie. Pour ses parents, leur fils s’était muré dans un silence érudit, passant de longues heures enfermés dans son atelier pour tester de nouvelles potions. Tout y passait : poudres, pommades, essence de plante, décoctions, distillations. Il passait des heures à tester de nouvelles choses, n’en ressortant qu’avec les doigts tâchés de toutes ces expériences. L’héritier aux doigts tâchés. Ce fut de ces expériences qu’il découvrit la Larme du défunt. Une potion de son cru, une goutte dans l’œil et cela permettait de tomber dans un état de transe profond, un état de mort imminente. Un état dans lequel il voyait sa jeune sœur, ou son fantôme. Enfin, c'est ce qu'il pensait au début, car il se rendit bien vite compte qu'en réalité, ce n'était qu'une émanation de son esprit, ce n'était que l'effet de la drogue, rien de plus. Une chimère. Un fantasme. Régulièrement, il prenait cette drogue pour la voir, à nouveau. Il y devint vite accro. Aussi, pour ne pas plonger définitivement dans cet état, il multiplia les drogues, notamment certaines poudres colorées, plus festives, qu’il utilisait pour planer. Mais tout cela était secret. C’est ce nouvel Atticus qui reprit les cours à Hungcalf après les funérailles, alors que cela faisait à peines quelques semaines qu'il avait rejoint l'université. Il y avait suivi un cursus de sciences occultes, chez les lufkin, la maison des érudits. Une scolarité rythmée par les examens, les cours, les relations amicales ou davantage. Mais toujours Atticus Nullus Blackthorn s’appliqua à être l’enfant modèle que ses parents souhaitaient qu’il soit, cachant ses activités les plus secrètes. Il était né. Il avait été. Désormais il devenait Atticus. Il devenait ce sorcier aux doigts colorés par les expériences en alchimie et en potions, à la peau tâchée de rouge, de jaune ou de bleu, aux pupilles parfois plus dilatées que la normale, des yeux clairs qui cachaient bien des secrets. Il était devenu ce sorcier érudit, chercheur, inventeur, l’héritier ultime de la famille Blackthorn, souhaitant un jour reprendre les rênes de l’entreprise familiale dans les potions. Là où sa famille s’était spécialisé dans le commerce des ingrédients, lui proposerait également la conception. Ce fut d’ailleurs une voie toute tracée pour lui, après avoir fait sa thèse sur les effets psychotropes des potions sur le corps humain, il était devenu potionniste pour le compte de l’entreprise familiale, inaugurant le département conception de l’entreprise Blackthorn. Atticus était ce sorcier fort, résilient, protecteur envers ses frères et sœurs, étant là pour eux, seul capable de calmer les pulsions de Secondus, présent pour Quarta dont on en demandait beaucoup. Mais il avait ses secrets. Il suspectait ses parents d’être à l’origine de la mort de Baby, et notamment sa mère. Cette disparition a fait de lui un jeune homme indépendant, tourmenté, addict, et lui a ouvert les yeux sur la saleté de ce monde. Même les retrouvailles avec le fantôme de sa soeur en 2020 ne suffirent pas à l'apaiser. Il était déterminé, et vengeur. Atticus était un homme fort, construit par la dureté de ses parents, et ce serait leur plus grand danger.
Depuis quelques mois, la pression sur ses épaules n’ont cessé d’augmenter. Il était l’héritier mais n’avait toujours pas d’épouse. Comment expliquer à ses parents qu’en réalité, il était amoureux. De Maciya. C’était impossible, elle n’avait pas le sang suffisamment pur pour eux. Cela avait été un déchirement de tomber amoureux d’elle. Il lui avait fait la cour. Longtemps. Nullus savait ce qu’on attendait de lui, et on attendait de lui qu’il se trouve une épouse au sang pur. Alors, terrible fruit de cette éducation, il avait toujours eu des valeurs puristes, ne sortant qu’avec des jeunes femmes de son sang. Mais quand il avait rencontré Maciya, tout avait changé. Intellectuellement, elle était parfaite, ils semblaient connectés sans même se connaitre totalement. Très vite d’ailleurs, il s’était montré possessif avec elle, comme avec toutes ces choses qu’il avait aimé depuis son enfance, ses jouets, ses livres, ses amis, et maintenant elle. Ils avaient fini par sortir ensemble. Un amour pur, et idyllique, mais Atticus avait été obligé de cacher cette relation, ou de la faire passer pour moins importante qu’elle ne l’était. Pourtant, il passait chaque minute de son temps libre avec elle, lui offrant moults cadeaux luxueux. Mais il connaissait le poids de son nom. La rupture était inévitable. Non par choix, mais pour elle. Il ne pouvait que craindre ce que ferait sa famille s’ils découvraient la vraie nature de leur relation. Alors il mit fin à cette relation. Il était prêt à tout pour elle, même à la quitter pour son propre bien. Même à enfermer ses sentiments dans une bouteille et la cacher là où personne ne pourrait la trouver. Mais malgré cela, il continuait à la surveiller, de loin. Car l’héritier aux doigts tâchés avait besoin d’elle. Si seulement il avait eu ce courage de s’opposer à ses parents, mais il était trop tôt. Il devait continuer à mener ses recherches. Pendant ce temps, ses parents décidèrent de le fiancer, à Juliet, sa propre cousine. Atticus adorait Juliet, il la protégerait toujours envers et contre tous, comme chaque membre de sa famille. Mais il ne voulait pas l’épouser. Il fallait trouver une solution.
Il était né Bassem. Il devait être Nullus. Il était devenu Atticus.
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<bottin><pris>●</pris> <b>toni mahfud</b> ━ @"atticus blackthorn"</bottin>
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 13:01
L'héritier est là !
Aaawn, je suis tellement heureuse tu n'as pas idée, même si je sais que ce sentiment sera tout autant partagé par les jolies Maciya et Juliet ! Tu fais des heureux
Très très curieuse de lire la suite ! Si tu as la moindre question sur le lore Blackthorn ou sur le forum de manière général, n'hésite surtout pas à les poser, tout le monde sera heureux de pouvoir t'aiguiller !
Sur ces brefs mots, je te souhaite la bienvenue !
Et me glisserait dans tes rps lorsque tu seras validé, mouhahaha
Aaawn, je suis tellement heureuse tu n'as pas idée, même si je sais que ce sentiment sera tout autant partagé par les jolies Maciya et Juliet ! Tu fais des heureux
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 14:06
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUE
Mais quel début de fiche, ohlala j'ai si hâte de lire son histoire complète ! Bon courage pour sa rédaction !
Il faudra absolument qu'on se trouve des petits liens une fois ta validation officielle Je me languis de voir Nullus en action sur le forum, ça va donner
N"hésite pas si tu as le moindre problème
Mais quel début de fiche, ohlala j'ai si hâte de lire son histoire complète ! Bon courage pour sa rédaction !
Il faudra absolument qu'on se trouve des petits liens une fois ta validation officielle Je me languis de voir Nullus en action sur le forum, ça va donner
N"hésite pas si tu as le moindre problème
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 14:07
Officiellement bienvenue
OMGGG j'adore le début de ta fiche et la personnalité d'Atticus
Trop hâte de commencer les rps et de voir comment il va évoluer
Courage pour la suite de ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas également
OMGGG j'adore le début de ta fiche et la personnalité d'Atticus
Trop hâte de commencer les rps et de voir comment il va évoluer
Courage pour la suite de ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas également
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 15:30
Officiellement bienvenue ! J'aime énormément ce début de fiche ultra-prometteur, j'ai moi aussi trop hâte de lire la suite, et plus encore de le voir face à sa fratrie, mon James y compris of course !
Bon courage pour la suite
Bon courage pour la suite
– the best –
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 18:22
J'ai des frissons rien qu'à lire ce début de fiche ! Je suis certaine que je vais adorer cette version de Nullus et comme j'ai hâte de jouer avec toi !
Je suis bien contente que tu ais choisis ce scena, tout autant que de te voir poser tes valises à Hungcalf ! Tu verras, on se sent rapidement à la maison ici.
Surtout, n'hesite pas si tu as la moindre question et aussi si t'as envie de définir dans le détail dès maintenant le lien avec Juliet ! Je pense aussi que je peux te proposer un lien sympa avec @Calliope Muller si ça t'interesse... Genre un ancien love interest de l'époque du collège ou quelque-chose comme ça
Et j'en oubliais l'essentiel... BIENVENUE
Je suis bien contente que tu ais choisis ce scena, tout autant que de te voir poser tes valises à Hungcalf ! Tu verras, on se sent rapidement à la maison ici.
Surtout, n'hesite pas si tu as la moindre question et aussi si t'as envie de définir dans le détail dès maintenant le lien avec Juliet ! Je pense aussi que je peux te proposer un lien sympa avec @Calliope Muller si ça t'interesse... Genre un ancien love interest de l'époque du collège ou quelque-chose comme ça
Et j'en oubliais l'essentiel... BIENVENUE
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I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Lun 7 Nov 2022 - 19:58
Je prends la tête appropriée pour te souhaiter la bienvenue (je suis aussi Emmy ^^).
Je suis bien contente que tu ais choisi ce personnage !
Parce que tu vas quand même être le fiancé de celle que j'aime..
Je suis bien contente que tu ais choisi ce personnage !
Parce que tu vas quand même être le fiancé de celle que j'aime..
- InvitéInvité
Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Mar 8 Nov 2022 - 9:00
Bienvenue à toi
Quel début de fiche ! On a hâte de lire la suite
J'aime beaucoup l'idée de la larme du défunt et j'aurai un personnage qui sera surement intéressé
Au passage, n'oublie pas de faire une demande dans ce sujet pour être animagus
Quel début de fiche ! On a hâte de lire la suite
J'aime beaucoup l'idée de la larme du défunt et j'aurai un personnage qui sera surement intéressé
Au passage, n'oublie pas de faire une demande dans ce sujet pour être animagus
- InvitéInvité
Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Sam 12 Nov 2022 - 20:40
Bienvenue sur le forum je suis ravie que tu nous rejoignes ! Ton choix de personnage est très intéressant et j'ai hâte de suivre ses péripéties. Et ce fc, mamma
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Mer 16 Nov 2022 - 11:41
Hello
Le délai pour écrire ta fiche est dépassé, elle est donc déplacée dans les cartes invalides. Mais pas de panique ! Si tu le souhaites, tu peux demander un nouveau délai Si nous n'avons pas de nouvelles de toi d'ici quelques jours, nous devrons supprimer ton compte...
Le délai pour écrire ta fiche est dépassé, elle est donc déplacée dans les cartes invalides. Mais pas de panique ! Si tu le souhaites, tu peux demander un nouveau délai Si nous n'avons pas de nouvelles de toi d'ici quelques jours, nous devrons supprimer ton compte...
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- InvitéInvité
Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Mar 22 Nov 2022 - 17:01
Coucou @Juliet Blackthorn, j'aurai en effet besoin d'un délai supplémentaire si c'est possible ? merci
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Mer 23 Nov 2022 - 14:19
Bien sûr ! On ouvre un délai jusqu'au 1er décembre si ça te convient !
Je re-déplace ta fiche et n'hésite pas si tu as besoin d'aide ou des questions
Je re-déplace ta fiche et n'hésite pas si tu as besoin d'aide ou des questions
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Nullus Blackthorn | L'héritier aux doigts tâchés
Ven 9 Déc 2022 - 11:52
ta nouvelle et grande famille
★ Hey, tu l'as fait ! Ta fiche est terminée et les portes vers les délices du rp s'ouvrent à toi, bravo ! Toute l'équipe du staff te souhaite officiellement la bienvenue et espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp ou bien crier à l'aide sur la CB, les
★ Afin de te guider au mieux dans cette nouvelle aventure, voici le guide du nouveau joueur ou tu trouveras toutes les informations nécessaires à ton intégration ! Métier, chambre à l'université, quidditch, ou bien refaire un tour dans les annexes... Ne t'inquiètes de rien, tout y est expliqué !
★ Que tu sois professeur.e ou étudiant.e, nous t'invitons également à faire un tour dans le guide du professeur, qui te donnera toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement des cours de l'université ! Bon jeu parmi nous et à bientôt, en rp!
Ce personnage torturé comme on les aime J'ai hâte de le voir évoluer auprès de Maci, et de le confronter à la fratrie BT (oui ça veut dire que je vais vite venir squatter ta fiche de liens ).
Mille fois bienvenue à toi, et bon jeu parmi nous !
– the best –
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