- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
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What about us ? ft. Nullus et Kiran
Jeu 25 Avr 2024 - 11:54
Les préparatifs du mariage commencent à peine, et si certains points sont absolument clairs dans ta tête, d’autres le sont beaucoup moins. N’en déplaise aux parents Blackthorn, la cérémonie se déroulera au Caire, tu n’en démordras pas, @Tia Nsar et ses parents non plus, et pour être honnête, imaginer ton père ou ta tante, guindés dans leurs toilettes hors de prix, incommodés par la morsure du soleil d’Egypte, génère une satisfaction quelque peu sadique toute singulière. Si ton serpent de cousin pouvait y rester, d’ailleurs… Ou ton oncle… Hum…
Outre ces pensées fort peu charitables - mais hé, le karma diraient certains… - Tia et toi avez commencé à vous accorder sur certains éléments, couleurs souhaitées, les modèles d’alliances et chacun de votre côté écumez les idées de robe et costume - interdiction de voir l’autre avant le jour J. Tu as même officiellement demandé à ta grande soeur @Enola Blackthorn l’immense honneur de la voir s’occuper du dessert pour vous.
En revanche, tu restes parfaitement circonspect sur la liste des invités - nulle doute que vous n’aurez pas complètement voix au chapitre cela dit - et sur ceux qui vous accompagneront à l’autel. Et de là découlent mille questions concernant tes relations qui tournent quelque peu en boucle dans ta tête depuis quelque temps maintenant. Plus ou moins consciemment, tu dois bien te rendre compte que donner des gradations dans tes sentiments, hiérarchiser tes proches, est quelque chose de très compliqué pour toi. Et ça l’est d’autant plus que certains abcès ne sont pas tout à fait crevés. En l’occurrence, il reste quelques membres de ta fratrie auprès de qui tu n’as pas encore osé faire de pas réel depuis ton départ du Manoir l’an dernier et l’incertitude devient un peu trop pesante. Tu vois bien que Nullus est toujours ce grand frère protecteur de tous qui cherche à garder le clan soudé, et que Kiran se montre amical à chaque rencontre. Mais tout cela reste jusqu’à présent sous le couvert des visites officiellement demandées par vos aînés, et quelque peu biaisé aussi par la froideur dont tu fais toujours preuve en présence de vos tuteurs. Et ne parlons même pas de ta terreur de la déception que tu pourras lire dans le regard d'@Elizabeth Blackthorn le jour où elle découvrira qui tu es réellement...
T’es venu un certain nombre de fois au Manoir depuis le début de l’année, pourtant, même sans sommation parentale. Depuis l’incursion dans les souvenirs de @Cataleya Blackthorn, et pour honorer aussi la promesse faite à Baby de revenir la voir plus souvent, tu t’efforces de te ménager des moments pour venir visiter tes cousines. Ca t’a permis de sonder la rousse, d’ailleurs, à qui tu ne savais plus vraiment ce que tu pouvais te permettre de lui offrir pour son anniversaire.
-
Et tu lui avais clairement demandé ce qu’elle voulait, histoire de ne pas faire d’impair. T’as remarqué son air jovial, ses voyages, cette nouvelle bague à son doigt. Elle est heureuse, et si la voir ainsi te réjouit, il y a toujours ce petit pincement au fond de ton coeur, puisqu’elle l’est loin de toi. Sans toi.
Pas tout à fait, cependant, puisque tu gardes une place au moins familiale, à l’évidence, et c’est à ça que tu t’accroches farouchement faisant taire autant que possible cette petite voix sournoise dans ta tête qui siffle éternellement que tu n'es pas assez. Elle reste ta cousine, cette soeur de coeur qui malgré tout te connaît mieux que tous ou presque, quoi qu’il arrive. Blackthorn ou Villanueva, tu t’en contrefous. Même Pajares. C’est Cat. Tu l’aimeras toujours, t’en as la certitude, et tu souhaites la voir heureuse. Enfin.
T’as besoin de savoir ce qu’il en est aussi pour tes aînés. Mettre des mots sur des relations que tu as laissé pourrir trop longtemps. La faute à ta jalousie éternelle, t’en es conscient. Autant dire que tu n’es pas super à l’aise en pénétrant au Manoir. Pour autant, tu ne recules pas. Göllnir a déposé deux missives demandant poliment à Nullus et Kiran s’ils acceptaient de te retrouver dans la serre familiale aujourd’hui, et tu les y attends
– the best –
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
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Re: What about us ? ft. Nullus et Kiran
Sam 27 Avr 2024 - 13:55
Évoluant noblement parmi les roses du manoir, Nullus réprimait un fin sourire puisque son regard en coin n’avait de cesse que d’observer les exactions de sa soeur qui, papillonnant gaiement autour de lui, s’essayait à comprendre les motifs qui le sommait à rejoindre James dans la serre familiale. Elle avait semé mille hypothèse en chemin comme on jetait des pétales de fleur, mais stoppa soudainement son pas au confin de sa roseraie-chérie. “Vous y cachez un poney ?” Profondément surprit, l’héritier Blackthorn cille lentement par trois fois mais le ton se fait égal à lui-même. Doux, et sans aspérité.
-Pourquoi cacherions nous un poney dans la serre ?
-Pour mon anniversaire ?
-Luciole, tu nous as enjoint de ne rien t’offrir puisque tu attendais l’illumination.
-Mais James aurait pu me prendre un poney pour me surprendre !
Cette ultime phrase tombe avec un aplomb tel que l’héritier de la famille Blackthorn laisse échapper un bref rire, avant d’encadrer cette nouvelle lubie d’un raisonnement ferme et logique. Elle n’était jamais monté à cheval et n’en avait jamais formulé le souhait, et si elle s’appliquait à lui répondre qu’elle ne voulait pas un cheval mais un tout petit poney qu’elle pourrait brosser pendant des jours et amener brouter aux confins des hectares qui composaient le jardin familial, c’est d’une main étonnamment douce qu’il discipline les lubies de sa cadette. Tout juste posé sur son crâne, le geste avait pourtant suffit à la stopper dans ses plus belles envolées enthousiaste. “Il est peu probable qu’il séquestre un pauvre animal aux côtés de tes orchidées mordeuses de chine, Cataleya. Tout au plus, une nouvelle plante.”
Constatant un gonflement caractéristique pousser les joues de sa soeur, l’aîné pose finalement genoux à terre et enserre doucement les mains de la terrible Quarta, lui promettant tout bas qu’ils parviendrait à accorder leurs deux emplois du temps trop chargé pour s’essayer à une excursion dans le centre équestre le plus proche. Si la rousse peine un peu à se laisser convaincre, c’est après quelques seconde qu’elle rapproche son visage pour frotter le bout de son nez contre celui de ce Héro au regard clair. Lui arrachant cette fois un doux rire. “Nous prendrons le thé ensemble à la fin de cet entrevu, rentre avant que la pluie ne tombe.” Reprend t’il enfin, se redressant seulement après que cette petite furie ne viennent à courir jusqu’aux portes du lugubre manoir Blackthorn pour y disparaitre. Si l’image avec quelque chose de ravissant puisque la robe aux motifs de muguet de Quarta flottait joliment au gré du vent, elle arrache une moue quelque peu inquiète à Nullus qui peine à reprendre sa marche en direction de la serre. Inspirant profondément pour chasser l’anxiété qui piquait à peine son coeur puisqu’il ne voyait pas en ce retour quelque chose de bon, le brun se reconcentre pourtant sans mal. Convaincu que si James l’avait invoqué, c’est que Cataleya ne serait pas la seule âme à veiller en ce jour.
La main pousse lentement la porte et, accordant un doux sourire à son cousin, l’héritier s’avance.
-Rassure moi. Tu n’as promis aucun poney à ma soeur, n’est-ce pas James ? L'amorce se veut humoristique puisque le blond lui semble aussi pensif qu'anxieux. Que puis-je faire pour toi ?
-Pourquoi cacherions nous un poney dans la serre ?
-Pour mon anniversaire ?
-Luciole, tu nous as enjoint de ne rien t’offrir puisque tu attendais l’illumination.
-Mais James aurait pu me prendre un poney pour me surprendre !
Cette ultime phrase tombe avec un aplomb tel que l’héritier de la famille Blackthorn laisse échapper un bref rire, avant d’encadrer cette nouvelle lubie d’un raisonnement ferme et logique. Elle n’était jamais monté à cheval et n’en avait jamais formulé le souhait, et si elle s’appliquait à lui répondre qu’elle ne voulait pas un cheval mais un tout petit poney qu’elle pourrait brosser pendant des jours et amener brouter aux confins des hectares qui composaient le jardin familial, c’est d’une main étonnamment douce qu’il discipline les lubies de sa cadette. Tout juste posé sur son crâne, le geste avait pourtant suffit à la stopper dans ses plus belles envolées enthousiaste. “Il est peu probable qu’il séquestre un pauvre animal aux côtés de tes orchidées mordeuses de chine, Cataleya. Tout au plus, une nouvelle plante.”
Constatant un gonflement caractéristique pousser les joues de sa soeur, l’aîné pose finalement genoux à terre et enserre doucement les mains de la terrible Quarta, lui promettant tout bas qu’ils parviendrait à accorder leurs deux emplois du temps trop chargé pour s’essayer à une excursion dans le centre équestre le plus proche. Si la rousse peine un peu à se laisser convaincre, c’est après quelques seconde qu’elle rapproche son visage pour frotter le bout de son nez contre celui de ce Héro au regard clair. Lui arrachant cette fois un doux rire. “Nous prendrons le thé ensemble à la fin de cet entrevu, rentre avant que la pluie ne tombe.” Reprend t’il enfin, se redressant seulement après que cette petite furie ne viennent à courir jusqu’aux portes du lugubre manoir Blackthorn pour y disparaitre. Si l’image avec quelque chose de ravissant puisque la robe aux motifs de muguet de Quarta flottait joliment au gré du vent, elle arrache une moue quelque peu inquiète à Nullus qui peine à reprendre sa marche en direction de la serre. Inspirant profondément pour chasser l’anxiété qui piquait à peine son coeur puisqu’il ne voyait pas en ce retour quelque chose de bon, le brun se reconcentre pourtant sans mal. Convaincu que si James l’avait invoqué, c’est que Cataleya ne serait pas la seule âme à veiller en ce jour.
La main pousse lentement la porte et, accordant un doux sourire à son cousin, l’héritier s’avance.
-Rassure moi. Tu n’as promis aucun poney à ma soeur, n’est-ce pas James ? L'amorce se veut humoristique puisque le blond lui semble aussi pensif qu'anxieux. Que puis-je faire pour toi ?
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
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Inventaire Sorcier:
Re: What about us ? ft. Nullus et Kiran
Lun 6 Mai 2024 - 11:14
La volonté du troisième enfant fut mise à l’épreuve lorsqu’après de longues hésitations, ses chaussures acceptèrent de fouler le sentier menant à la serre familiale. Depuis de nombreuses années, l’édifice ne représentait plus cette notion de foyer qu’il s’était laissé aller à aimer et épouser, qu’importe le vice qui pouvait y ramper. Sa sensibilité si particulière s’était éprise de chaque âme évoluant en ces lieux, qu’elles se fondent, se dressent ou s’évadent. La sienne, vagabonde, s’était accrochée à elles plutôt qu’aux pierres épaisses et froides.
Ange déchu chassé de ce simulacre de paradis, il avait laissé ses ailes se briser au sol plutôt que de lutter. C’est que lorsqu’il s’y essayait, les battements appelaient plus au chao qu’au soutien. La vie était bien plus agréable à vivre sur Terre. Les plaisirs y étaient nombreux et côtoyaient, à égale mesure ou presque, déceptions et souffrances. Elle était faite de hauts et de bas, certains plus profonds que l'abîme, mais toujours il s’en était sorti. La Perte gravée le long du palpitant, le Chagrin étouffé par ses substances subjugantes, il continuait à avancer au gré du vent sans jamais s’éloigner vraiment. Comme un fantôme. Seules les lueurs enchanteresses des douceurs passées l’invitait au Mieux, à croire. Il en avait fait du chemin, le Déchu. Il avait fait ses preuves, renoué avec nombre de lucioles. Il avait bondit comme un diable de sa boite, et s’était saisi de chaque main tendue pour mieux se rapprocher de ses premiers amours. Il était là son foyer, auprès de ceux pour qui son cœur continuait de battre malgré la douleur chronique. Les excitations de l’esprit s’étaient aussi apaisées et l’ordre y régnait, imposant à la raison d'œuvrer contre les facilités. Il était clean, à défaut d’être pur.
L’un de ces êtres de lumière flânait plus loin, habilement suspendu au bras de leur aîné. Ombre parmi les ombres, il les observait le troisième. Il aimait les contempler de loin, comme un spectateur caché aux yeux d’acteurs d’une pièce qu’il se plaisait à constamment redécouvrir. Comme il était plus doux de revenir à ce que l’on connaissait que de sortir de cette zone de confort. Les pensées tumultueuses s’échappaient déjà vers l’Incertain et se contorsionnaient, incapable de prendre forme malgré leurs efforts gargantuesques. La main chassa la fumée grise, comme on repousserait un moucheron insistant. L’avenir, il l’étranglait de ses dix doigts, nourrissait l’ignorance.
L’incendie lui tomba dans les bras sans qu’il ne le voit venir, caresse parfaite posée sur ses craintes perpétuelles. Le don était mort, du moins pour un temps. Ses bras se refermèrent sur le corps de sa petite soeur et se resserèrent progressivement, perdu entre l’envie de l’emporter et la peur de la briser. Elle était pourtant loin d’être faible. L’étincelle s’était faite flamme et il rêvait de la voir s’embraser. Un jour, peut-être. Il le désirait de tout son être. Princesse aimée qu’il gratifia d’un baiser en lieu et place de la couronne tant méritée.
“Je te remercie Cataleya mais peut-être une autre fois, si tu me l’accordes ? Je me ferai pardonner. ”
Passer les portes de la serre pour s’enfermer en tête à tête avec son frère et son cousin n’était en rien un problème, mais prendre un thé dans cette bâtisse glacée pour y feindre la joie ? Non. Il n’en avait pas la force.
“James. Nullus. C’est un plaisir de vous revoir.” Formule de politesse inculquée comme tant d’autres dans cette tête imparfaite, qui pourtant faisait sens. Son cercle. Ses pairs. Les siens. Il savourait chaque instant passé à leur côté, même volés.
L’oeil, aussitôt, se laissa attraper par les plantes éparses. Il détailla les couleurs, les textures et s’emplit les poumons de ce parfum ambiant. Il se dissipait.
“Tu souhaitais nous voir James ?” Formule polie, toujours, pour guider la parole et offrir l’oreille attentive qui semblait attendue.
Ange déchu chassé de ce simulacre de paradis, il avait laissé ses ailes se briser au sol plutôt que de lutter. C’est que lorsqu’il s’y essayait, les battements appelaient plus au chao qu’au soutien. La vie était bien plus agréable à vivre sur Terre. Les plaisirs y étaient nombreux et côtoyaient, à égale mesure ou presque, déceptions et souffrances. Elle était faite de hauts et de bas, certains plus profonds que l'abîme, mais toujours il s’en était sorti. La Perte gravée le long du palpitant, le Chagrin étouffé par ses substances subjugantes, il continuait à avancer au gré du vent sans jamais s’éloigner vraiment. Comme un fantôme. Seules les lueurs enchanteresses des douceurs passées l’invitait au Mieux, à croire. Il en avait fait du chemin, le Déchu. Il avait fait ses preuves, renoué avec nombre de lucioles. Il avait bondit comme un diable de sa boite, et s’était saisi de chaque main tendue pour mieux se rapprocher de ses premiers amours. Il était là son foyer, auprès de ceux pour qui son cœur continuait de battre malgré la douleur chronique. Les excitations de l’esprit s’étaient aussi apaisées et l’ordre y régnait, imposant à la raison d'œuvrer contre les facilités. Il était clean, à défaut d’être pur.
L’un de ces êtres de lumière flânait plus loin, habilement suspendu au bras de leur aîné. Ombre parmi les ombres, il les observait le troisième. Il aimait les contempler de loin, comme un spectateur caché aux yeux d’acteurs d’une pièce qu’il se plaisait à constamment redécouvrir. Comme il était plus doux de revenir à ce que l’on connaissait que de sortir de cette zone de confort. Les pensées tumultueuses s’échappaient déjà vers l’Incertain et se contorsionnaient, incapable de prendre forme malgré leurs efforts gargantuesques. La main chassa la fumée grise, comme on repousserait un moucheron insistant. L’avenir, il l’étranglait de ses dix doigts, nourrissait l’ignorance.
L’incendie lui tomba dans les bras sans qu’il ne le voit venir, caresse parfaite posée sur ses craintes perpétuelles. Le don était mort, du moins pour un temps. Ses bras se refermèrent sur le corps de sa petite soeur et se resserèrent progressivement, perdu entre l’envie de l’emporter et la peur de la briser. Elle était pourtant loin d’être faible. L’étincelle s’était faite flamme et il rêvait de la voir s’embraser. Un jour, peut-être. Il le désirait de tout son être. Princesse aimée qu’il gratifia d’un baiser en lieu et place de la couronne tant méritée.
“Je te remercie Cataleya mais peut-être une autre fois, si tu me l’accordes ? Je me ferai pardonner. ”
Passer les portes de la serre pour s’enfermer en tête à tête avec son frère et son cousin n’était en rien un problème, mais prendre un thé dans cette bâtisse glacée pour y feindre la joie ? Non. Il n’en avait pas la force.
“James. Nullus. C’est un plaisir de vous revoir.” Formule de politesse inculquée comme tant d’autres dans cette tête imparfaite, qui pourtant faisait sens. Son cercle. Ses pairs. Les siens. Il savourait chaque instant passé à leur côté, même volés.
L’oeil, aussitôt, se laissa attraper par les plantes éparses. Il détailla les couleurs, les textures et s’emplit les poumons de ce parfum ambiant. Il se dissipait.
“Tu souhaitais nous voir James ?” Formule polie, toujours, pour guider la parole et offrir l’oreille attentive qui semblait attendue.