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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1898
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
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» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 932
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Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 18 Déc 2022 - 23:44
Si Alicia Drummond n’avait pas épousé Tiberius Blackthorn, mais un autre sang-pur plus progressiste. Si James avait pu exprimer son art sans crainte de représailles. Si Max et lui s’étaient rencontrés à BeauxBâtons, pendant un échange juste avant les BUSEs de James…
Septembre 2013
Beauxbâtons.
Ca te fait bizarre de faire ta rentrée ici. Et même si t’en montres rien, faut dire ce qui est, t’es un peu stressé. Beaucoup. Enormément. Evidemment, tu dis rien, tu voudrais pas t’attirer les foudres de vos parents qui ont un peu fait des pieds et des mains pour mettre en place cet échange scolaire, et encore moins inquiéter tes soeurs. Mais tout ici est nouveau pour toi, et tu n’aimes pas vraiment ne pas savoir où tu mets les pieds, ne pas maîtriser ton environnement. Puis t’as beau avoir assidument suivi les cours de langue française qu’on t’a fait prendre ces dernières années, tu sais que tu gardes un accent qui trahira tes origines, et que tu vas débarquer au milieu d’élèves qui se connaissent déjà un peu tous. L’intrus. Vers qui les regards risquent fort de se tourner. Pas une place que t’apprécies grandement, soyons clairs.
Cela étant, tout n’est pas noir non plus, et découvrir le pays de Monet, c’est quand même plutôt pour te ravir. Puis faut dire ce qui est, les uniformes de l’école française sont plus seyants que vos robes de sorciers poudlardiennes. L’étoffe bleue se marie parfaitement avec tes iris polaires, d’ailleurs.
Armé de tes pinceaux, t’as intégré la maison de l’eau pour cette année, et si tu restes droit dans ta stature et ta démarche à travers les couloirs, t’as bien du mal à aller vers les autres - un trait de caractère que t’as toujours eu, plus à l’aise avec tes dessins qu’avec les humains. Les jours passent, et tu prends quelques habitudes, notamment celle d’aller peindre après les cours, avant le dîner, dans les jardins du domaine. Parfois juste un détail, une rose tirée d’un des nombreux buissons, parfois tout un paysage, plus rarement des portraits. Ce soir fait exception, et c’est le visage souriant d’un élève à la tignasse brune encore plus épaisse que la tienne qui se dessine sur la toile, rappelée à ton souvenir par les croquis griffonnés à la va-vite dans la journée. Un sang-pur aussi, si tu te rappelles bien, mais à vrai dire, c'est un détail qui ne t'importe que peu. C'est sa chevelure impressionnante et son sourire rayonnant qui t'ont interpelés. Et t’es tellement concentré sur ton oeuvre que tu ne prêtes plus assez attention à ton environnement, et à la présence humaine non loin de toi.
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Beauxbâtons.
Ca te fait bizarre de faire ta rentrée ici. Et même si t’en montres rien, faut dire ce qui est, t’es un peu stressé. Beaucoup. Enormément. Evidemment, tu dis rien, tu voudrais pas t’attirer les foudres de vos parents qui ont un peu fait des pieds et des mains pour mettre en place cet échange scolaire, et encore moins inquiéter tes soeurs. Mais tout ici est nouveau pour toi, et tu n’aimes pas vraiment ne pas savoir où tu mets les pieds, ne pas maîtriser ton environnement. Puis t’as beau avoir assidument suivi les cours de langue française qu’on t’a fait prendre ces dernières années, tu sais que tu gardes un accent qui trahira tes origines, et que tu vas débarquer au milieu d’élèves qui se connaissent déjà un peu tous. L’intrus. Vers qui les regards risquent fort de se tourner. Pas une place que t’apprécies grandement, soyons clairs.
Cela étant, tout n’est pas noir non plus, et découvrir le pays de Monet, c’est quand même plutôt pour te ravir. Puis faut dire ce qui est, les uniformes de l’école française sont plus seyants que vos robes de sorciers poudlardiennes. L’étoffe bleue se marie parfaitement avec tes iris polaires, d’ailleurs.
Armé de tes pinceaux, t’as intégré la maison de l’eau pour cette année, et si tu restes droit dans ta stature et ta démarche à travers les couloirs, t’as bien du mal à aller vers les autres - un trait de caractère que t’as toujours eu, plus à l’aise avec tes dessins qu’avec les humains. Les jours passent, et tu prends quelques habitudes, notamment celle d’aller peindre après les cours, avant le dîner, dans les jardins du domaine. Parfois juste un détail, une rose tirée d’un des nombreux buissons, parfois tout un paysage, plus rarement des portraits. Ce soir fait exception, et c’est le visage souriant d’un élève à la tignasse brune encore plus épaisse que la tienne qui se dessine sur la toile, rappelée à ton souvenir par les croquis griffonnés à la va-vite dans la journée. Un sang-pur aussi, si tu te rappelles bien, mais à vrai dire, c'est un détail qui ne t'importe que peu. C'est sa chevelure impressionnante et son sourire rayonnant qui t'ont interpelés. Et t’es tellement concentré sur ton oeuvre que tu ne prêtes plus assez attention à ton environnement, et à la présence humaine non loin de toi.
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8255
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» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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» particularité : animagus
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Lun 19 Déc 2022 - 9:29
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Si Peter, le frère aîné de Max n'était jamais mort d'une leucémie et que ce dernier avait grandi à ses côtés, dans une famille aimante et soudée, sans la pression de Charles Leroy...
C’est ta seconde rentrée sans ton frère aîné, Peter, et la dernière à Beauxbâtons. Ta maison. L’idée de la quitter te terrifie mais tu sais que partir d’ici voudra dire rejoindre ton frère à l’université et cela te rend enthousiaste. Votre relation est, comme toujours, au beau fixe et il te manque énormément. Tu remercies vos week-ends familiaux qui vous permettent de vous retrouver tous ensemble, à Paris ou Nice. La rentrée s’est pourtant faite en douceur. Tes habitudes ont vite repris leur place dans ton quotidien et tu as retrouvé tes amis. La seule différence notable cette année, c'est la tentative d'échange universitaire instaurée par les écoles magiques. Quelques-uns de tes camarades sont partis à l'étranger et sont remplacés par leur équivalent anglais, espagnol, russe… et plus encore. Pour certains, cette intrusion est malvenue mais pour toi, Maximilien, c'est un bonheur. Aller à la rencontre des autres est dans ta nature et tu ne saurais laisser ces élèves sur le banc de touche, se doutant à quel point il doit être perturbant pour eux de se retrouver ici du jour au lendemain, à pratiquer une autre langue que la leur. Tu penses à tes camarades expatriés à qui tu souhaites la même compassion et aide que celle que tu t'acharnes à apporter aux nouveaux.
Le soir tombé signe la fin des cours et septembre, dans son infinie bonté, garde encore en son sein quelques soirées illuminées dont les élèves peuvent profiter d'où qu'ils soient. Leur spot favori reste le Jardin (dit "du Roy", ce qui te vaut de nombreuses remarques) où Mère Nature exposé sa générosité en accueillant leurs disputes, réconciliations, débats et fous rires. Assis ce jour avec tes amis à même l'herbe fraîche, l'un d'eux t'interpelle et pointe son menton vers l'arrière.
« C'est pas le p'tit nouveau rosbeef qui peint là ? » Tu t'empresses d'administrer à ton ami une tape sur la tête pour le corriger. Ce n'est pas une façon de parler, sauf si le but est la stigmatisation et tu détestes ça. Dans son infinie sagesse, ta mère ne t'a pas appris à te moquer des différences des autres, mais à les embrasser. Votre groupe quitte bientôt le Jardin mais au dernier moment, tu tournes les talons et prends ton propre chemin. Il te ramène au Jardin et tu t'installes doucement aux côtés de l'Anglais, dont tu regardes la peinture avec respect.
« Tu es très doué, est-ce que c’est moi ? »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Lun 26 Déc 2022 - 16:46
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]T'es pas un animal très sociable, faut dire ce qui est. Et t'as un peu tendance à avoir besoin de contrôler ton environnement. Autant dire qu'ici, c'est un peu compliqué pour toi, le temps sans doute que tu prennes tes marques. T'as quand même déjà pris cette habitude, à laquelle tu te raccroches probablement davantage qu'il faudrait, simplement parce qu'elle te rassure et te permet, au moins pour une heure ou deux, d'être dans ta bulle. Puis faut dire ce qui est, le Jardin du Roy est accueillant. Tu fais même pas attention aux autres, dès lors que t'as commencé à poser des couleurs sur ta toile. Puis le soleil descendant nimbe les lieux d'une aura plus particulière encore que le reste de la journée, que t'apprécies fortement.
T'es tellement dans ton petit monde que tu sursautes quand une voix retentit près de toi, dont t'avais pas remarqué la présence du propriétaire.
« Tu es très doué, est-ce que c’est moi ? »
Tu restes bloqué, à le dévisager comme si t'étais en train de voir un fantôme. Sérieusement, qu'est-ce que tu pouvais répondre à ça, hein ? Evidemment que c'était lui, n'importe qui l'aurait repéré au premier coup d'oeil, et tu doutes que l'autre attende réellement une réponse. Profondément embarrassé, tu poses ton pinceau et te mords la lèvre, ne sachant guère ce que tu peux dire ou faire à présent.
-Je... hum... tu tranches maladroitement le silence qui s'impose un peu trop, pesant.Désolé si c'est dérangeant...
Ton accent ressort davantage encore que t'es mal à l'aise, et ton regard se perd entre la toile et lui, naviguant sans trop savoir où se fixer.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Lun 26 Déc 2022 - 22:27
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le sursaut chez l’Anglais ne t’échappe pas mais difficile de l’aborder sans qu’il n’arrive tant il semble concentré dans son art. Tu veux bien t’en vouloir pour avoir créé chez lui une telle anxiété, mais rien de ce que tu pourras dire ne changera ce qui s’est produit. Ta question n’attend peut-être pas de réponse, tu ne sais pas exactement. On reconnaît aisément tes traits sur la peinture et tu trouves à ton visage un éclat qui te semble étrange. L’élève est mal à l’aise, n’importe qui saurait le voir et tu lui souris, espérant que cela le détende un peu. Tu n’es pas là pour critiquer, juger ou rabaisser. Juste curieux, c’est tout. C’est ce que tu es. Curieux et souriant.
« Pas du tout ! Bon, un peu bizarre pour moi je te l’accorde, mais ça ne me dérange pas. Tu fais ce que tu veux. Je suis honoré que tu aies vu en moi un modèle intéressant. » Il y a tant de belles choses à voir et à peindre à Beauxbâtons, des fleurs dans le jardin aux statues dans l’entrée de l’école, jusqu’au ciel au-dessus d’eux avec ses nuages d’un beau rose pastel sur fond bleu, alors que le soleil se couche peu à peu. La nature est foisonnante, belle et mystérieuse. Pourtant, c’est toi qu’il a choisi de peindre. Un simple élève, peu surprenant et plutôt banal. Bon en études peut-être, mais pas hors-normes pour autant. Cela t’intrigue, forcément. Le journaliste d’investigation en toi veut connaître ses motivations, son inspiration, son but. Compte-t-il la jeter ensuite ? La donner ? À toi ? Au plus offrant ? Qui voudrait une peinture de toi à part ta mère ou ta grand-mère ?
« Quel type de peinture utilises-tu ? » Pour le mettre un peu plus à l’aise, tu choisis de le questionner sur des choses un peu plus techniques. Tu espères que ça fonctionnera et que parler de sa passion - tu imagines que c’en est une, sinon à quoi bon perdre son temps dans le jardin lorsque la fraîcheur s’installe chaque jour un peu plus tôt - lui permettra de se détendre.
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 31 Déc 2022 - 1:20
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Son sourire... Il est tellement lumineux, tu l'as repéré presque dès le premier jour. A cet instant, tu le trouves même apaisant. Etrangement apaisant. Quand bien même la situation, elle, ne l'est pas du tout. Parce que clairement, c'est dérangeant de voir son portrait tracé à son insu par un inconnu. Tu ne parviens pas vraiment à imaginer ce que tu aurais ressenti à sa place.
« Pas du tout ! Bon, un peu bizarre pour moi je te l’accorde, mais ça ne me dérange pas. Tu fais ce que tu veux. Je suis honoré que tu aies vu en moi un modèle intéressant. »
-Je... Euh... Oui. C'est ton sourire...
Tu n'es pas doué avec les mots. Tu ne l'as jamais été. Ce sont tes pinceaux qui parlent pour toi. Tout au moins mieux que ta voix, crois-tu. Est-ce que tu as retranscris comme il se doit sa lumière ? Tu en doutes un peu, quand bien même il a l'air de trouver que ton oeuvre est belle.
« Quel type de peinture utilises-tu ? »
-Oh euh... Là c'est de l'acrylique. Le plus souvent d'ailleurs... J'ai tenté l'huile et des pigments à l'ancienne au départ, mais c'était moins pratique... Surtout à transporter...
Et faut dire ce qui est, pour venir ici, t'as quand même pas tout emmené de ton atelier. T'as fait une sélection, et l'acrylique et l'aquarelle se sont entassées dans ta malle, prenant davantage de place que le reste de tes affaires.
-Pour certains paysages, pour des planches botaniques, j'aime bien l'aquarelle aussi, mais... je préfère la matière, le relief de l'acrylique quand je fais des portraits...
Puis ça donne un autre cachet, aussi... mais ça tu n'oses pas trop en parler, parce que ça démontrerait peut-être un peu trop d'intérêt pour le jeune homme à tes côtés, et tu ne voudrais pas qu'il se fasse de fausses idées...
Fausses, vraiment ?
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 31 Déc 2022 - 10:27
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ton sourire ? Qu’est-ce qu’il a ton sourire ? Ces questions se lisent aisément sur ton visage alors que tu portes tes doigts à la commissure de tes lèvres. Tu n’as jamais rien vu d’exceptionnel dans ton sourire et si on t’a déjà fait des réflexions sur le bien-être qu’il peut apporter, tu as toujours mis ces commentaires sur le compte de l’exagération. Inévitablement, tu rougis en entendant cela, flatté et gêné à la fois. Tu aurais peut-être préféré que ce garçon fasse une remarque un peu stupide à volonté comique qui aurait pu faire passer le message sans le rendre aussi sérieux. Pour dévier la conversation de toi, tu lui demandes quel type de peinture il utilise, n’y connaissant pas grand-chose dans le domaine et ce, malgré une mère passionnée de peinture elle aussi. Tu la vois souvent utiliser différentes matières sans en comprendre l’essence, l’originalité ou l’usage précis. Tu sais juste que ses tableaux te touchent sans que tu ne saches dire exactement pourquoi.
« Oui, j’imagine » réponds-tu en hochant de la tête comme si tu pouvais comprendre sa problématique. Un matériel plus encombrant, noté. Tu replies tes jambes devant toi, glisses tes genoux entre tes bras et poses ton menton dessus, le visage tourné vers l’étudiant étranger.
« Je vais être honnête, je n’y connais pas grand-chose en peinture mais ça a vraiment l’air de te passionner et je trouve ça cool. » Ton regard a bien du mal à s’accrocher à la peinture car te voir trop longtemps, comme dans un miroir, te gêne. On peut mettre cela sur le compte de la modestie ou une autre sensation étrange qui te picote le cerveau dès que tu te permets de penser que tu es beau. Encore une fois, tu te sens obligé de prendre le sujet et de le détourner pour ne pas mentionner ce qui te gêne vraiment.
« Je suis Maximilien, mais tu peux m’appeler Max si tu veux. C’est plus court ! » Tu omets volontairement de donner ton nom de famille car comme quelques-uns de tes camarades sang-purs, il a une valeur et une importance sur ce territoire. Les Leroy gèrent les finances magiques françaises, ils ont l’or des sorciers entre leurs mains et ce n’est pas quelque chose que tes camarades ignorent en règle générale. Tu ne cherches pas à y être associé, bien que tu respectes ce nom et l’importance qu’il a. « Et toi ? »
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 7 Jan 2023 - 10:51
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu les vois parfaitement, les interrogations sur son visage, et ses doigts cherchant à appréhender ce que son sourire pouvait avoir de si spécial. Il rougit un peu, et pour le coup, toi aussi. T'es en train d'avouer que tu le trouves séduisant, là, hein ? Hum... En tant que peintre, tu t'es jamais posé la question des visages et des corps que tu peignais, tu mettais ça sur le compte de l'esthétique pure, et c'était assez vrai mais... Tu le sens bien, là, ton coeur qui s'emballe à voir ses pommettes se colorer, et tu le sens tout aussi parfaitement, le feu qui monte à ton propre visage. Pour la peine, t'es plutôt soulagé, toi aussi, qu'il embraie sur un sujet plus neutre et plus technique. T'ignores parfaitement que sa mère peint, mais tu connais au moins la lignée Leroy de part leur statut de sang-pur, comme celui de ta famille.
« Oui, j’imagine. »
Tu comprends aisément que tout ça reste assez abstrait pour lui, le ton de sa voix en présage facilement. Toi, t'as toujours ton pinceau en main, mais t'oses plus trop le poser sur la toile, un peu gêné de faire ça juste à côté de lui, comme si ça touchait un peu trop à l'intime. Et la position qu'il prend, recroquevillé sur lui-même, en rajoute probablement un peu à cette sensation.
« Je vais être honnête, je n’y connais pas grand-chose en peinture mais ça a vraiment l’air de te passionner et je trouve ça cool. »
T'esquisses un sourire mal à l'aise, et pose finalement délicatement pinceau et palette sur le côté pour venir t'asseoir à ton tour, histoire de ne pas garder cette posture en surplomb qui te met un peu plus dans l'embarras encore, gardant quelque distance respectueuse pourtant avec le brun.
« Je suis Maximilien, mais tu peux m’appeler Max si tu veux. C’est plus court ! Et toi ? »
-James Drummond-Kristbjörnson. Mais James ça suffira...
T'esquisses un sourire à la mention de ton nom à rallonge à moitié imprononçable. Il a fallu que ta mère s'entiche d'un héritier islandais - à croire que c'est génétique de s'éprendre de personnes un peu hors du moule, ton oncle a bien épousé une femme au sang vélane. Tes jambes croisées en tailleurs, un peu courbé en avant, tu lèves la tête vers ta peinture que ton camarade évite soigneusement du regard. Tu songes qu'à terme, lorsque tu seras à peu près satisfait du résultat, tu enchanteras la toile pour que son sourire s'illumine davantage encore. Mais tu te gardes bien d'en faire mention à cet instant, de peur d'indisposer davantage encore Max.
-Ca me fait un peu bizarre encore d'être ici, mais il y a pas une journée sans que j'aie envie de peindre quelque chose de plus, alors ça vaut bien l'impression de pas trop faire partie du décor par moments...
De toute façon, t'as toujours été un peu décalé des autres, même à Poudlard. Que ce soit ta tignasse platine, ta peinture, ta sensibilité ou ta difficulté à aller vers les autres, plus à l'aise que t'es avec tes toiles et tes pinceaux qu'avec les conventions sociales humaines. Alors ça ne change pas tant que ça, au fond...
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 7 Jan 2023 - 18:29
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’élève arrête de peindre et tu sais, au fond de toi, que tu en es responsable. Tu aurais bien aimé qu’il continue mais tout comme pour toi, une gêne s’est installée sur son visage et tu ne peux qu’en comprendre l’origine. À sa place, tu aurais fait la même chose. De façon tout à fait désinvolte (et pour passer outre le sujet de ton apparence), tu te présentes et l’autorises dès à présent à user de ton surnom. Quant au patronyme de James, tu as bien du mal à retenir son deuxième nom de famille. Tu essayes de le prononcer du bout des lèvres - sans le son bien sûr - mais tu ne t’en sors pas très bien. James Drummond, c’est très bien ! Le voilà déjà qu’il l’enregistre dans sa mémoire pour ne plus l’oublier. Tu ne caches pas ton intérêt pour son identité et, de lui-même, il s’ouvre à toi sur sa présence à Beauxbâtons.
« J’imagine que ce doit être difficile de s’intégrer après un changement aussi brutal, surtout avec une autre langue. Mais tu t’en sors pas mal ! » Qu’en sais-tu vraiment ? Rien du tout, pour tout dire. Mais tu peux comprendre le sentiment. James se démarque par son accent sauf que, plutôt que de trouver ça étrange, tu penses que ça joue dans son originalité. La langue française est pleine de variations différentes les unes des autres et grâce à cela, il peut se mêler plus facilement aux groupes s’il le souhaite. Il suffit de bien choisir le groupe en question.
« Mais c’est vrai que le lieu est pas mal pour des artistes… » ajoutes-tu en portant ton regard sur l’horizon devant vous. Beauxbâtons se niche dans un paysage riche en couleurs, surtout avec la période automnale approchante. Les montagnes des Pyrénées se dressent tout autour du château français, offrant aux regards les plus sensibles une multitude de sensations. Un artiste ne peut qu’être ému par un tel spectacle. Tu sais l’être chaque jour un peu plus. Quitter Beauxbâtons pour l’université te fait peur. Tu n’as pas envie de quitter ton cocon protecteur, même si l’idée de retrouver Peter te plait. Cette crainte ne peut que te faire compatir face aux sentiments de James, expatrié.
« Ton pays doit déjà te manquer, je suppose. Je sais que ce serait le cas pour moi. Tu as de la famille ? Des frères et sœurs ? Enfin, t’es pas obligé de répondre bien sûr, je me demande juste… Pardon, je suis très curieux, parfois même un peu trop. Je ne te mets pas mal à l’aise j’espère ? » Ton regard inquiet se tourne vers le blondinet car tu sais être maladroit dans tes propos. Tu pourrais ne pas le savoir et mettre les deux pieds dans le plat, apprenant alors que James est la victime d’un traumatisme familial important. Tu t’en voudrais éternellement.
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 15 Jan 2023 - 19:15
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu peindras plus tard. Cette toile entre vous te met finalement mal à l'aise, bien loin de l'effet escompté. Son sourire chaleureux te plaisait, et tu as voulu en garder une trace. Garder un peu de sa lumière pour toi. Mais à présent qu'il se trouve tout près de toi, et en est témoin, elle te gêne plus qu'autre chose. Il y a quelque chose de trop intime, là, dans les coups de pinceaux portés, et qui dénote avec la méconnaissance que vous avez l'un de l'autre. Alors elle reste en suspens, et les présentations d'usage et conversations banales prennent le relais. Un mal pour un bien, après tout tu ne t'es pas lié à grand monde ici encore, et il serait probablement souhaitable que tu pallies à ça. Max, donc, a l'air d'être un garçon ouvert, à moins de très bien cacher son jeu, et tant qu'à tenter de lier connaissance, autant que ça soit avec lui, n'est-ce pas ?
Tu le vois tenter de mimer les sonorités de ton nom de famille, mais te garde de relever. Tu imagines aisément la difficulté qu'il représente, tu as connu ça toute ta vie en somme, et ne t'en formalise plus depuis longtemps. Puis généralement, les gens s'arrêtent à Drummond, au grand plaisir de ta mère, et tu ne t'en portes pas plus mal.
« J’imagine que ce doit être difficile de s’intégrer après un changement aussi brutal, surtout avec une autre langue. Mais tu t’en sors pas mal ! »
Tu laisses échapper un petit rire nerveux.
-Malgré mon accent à couper au couteau tu veux dire ?
Tu lèves le regard vers le ciel encore bleuté bien que se parant de teintes rosées.
-Mais c'est beau ici. Je dois seulement faire attention en pleine journée, le soleil tape fort chez vous, et comme tu vois, ma peau n'y est pas très habituée...
Tu ne parleras pas des coups de soleil monumentaux que tu as pris les premiers jours, faute d'avoir pris garde aux rayons encore forts du début de septembre dans le sud de la France, et te garderas davantage encore d'en montrer les stigmates.
« Mais c’est vrai que le lieu est pas mal pour des artistes… »
-Oui, il y a mille sujets d'attentions... Que ce soit l'agencement des jardins, l'architecture, les paysages extérieurs, avec vos montagnes tout autour...
Tout ça te laisse rêveur, et le nez encore levé vers l'azur, ta mémoire ravive les toiles déjà terminées qui s'entassent dans ta chambre.
« Ton pays doit déjà te manquer, je suppose. Je sais que ce serait le cas pour moi. Tu as de la famille ? Des frères et sœurs ? Enfin, t’es pas obligé de répondre bien sûr, je me demande juste… Pardon, je suis très curieux, parfois même un peu trop. Je ne te mets pas mal à l’aise j’espère ? »
-Non pas du tout, ça ne me dérange pas. L'Angleterre me manque un peu, oui. Mais je sais que je la retrouverai bientôt. Et puis il y a tellement de choses à découvrir, je ne suis pas près de m'ennuyer...
Tu sens son regard peser sur toi, et reportes le tien, tes yeux clairs à nouveau plongés dans les braises des siens.
-J'ai une petite soeur, radieuse comme le soleil. Mais je crois qu'elle supporte encore moins bien que moi l'idée que je sois loin, ça ne fait même pas trois semaines que je suis arrivé, et j'ai déjà reçu - et dû répondre sous peine d'incident diplomatique notable - à une quinzaine de lettres...
Tu passes une main dans tes cheveux indisciplinés, soufflés par la légère brise qui semble vouloir se lever. Probablement que quelques traces de peinture vont subsister jusqu'à ce soir sur tes doigts, peut-être dans tes mèches blondes ou sur ta joue, mais ça t'importe peu.
-C'est la première fois qu'on se retrouve séparés si longtemps, on n'a pas l'habitude... Et toi ?
Tu ne lui tiens pas rigueur un instant de ses questions, il faut bien en poser un peu, si vous ne voulez pas voir le silence s'éterniser, et à tout prendre, tu aimes autant qu'il les pose, car sur ne sais jamais trop quoi dire pour ta part. Alors tu lui retournes le questionnement, supposant que c'est la chose assez logique à faire pour faire perdurer ce début de conversation. En réalité, tu pourrais tout aussi bien prendre congé et le laisser tranquille, retourner à ta peinture en solitaire, mais... Tu dois bien admette que tu n'en as pas très envie, et qu'au contraire, tu cherches encore un peu à profiter de la compagnie du français...
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8255
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 15 Jan 2023 - 23:16
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Eh, attends de m’entendre parler anglais plus de quinze minutes et on en reparlera de l’accent à couper au couteau ! » ris-tu en guise de réponse. Tu dois encore te parfaire de ce côté-là car c’est loin d’être excellent et si tu veux suivre Peter en Écosse l’année prochaine, tu vas devoir faire quelques efforts d’apprentissage et de prononciation. Tu aimes apprendre de nouvelles choses, ce n’est pas le problème, et l’anglais n’est pas aussi compliqué que tu le prétends. Seulement, parfois, tes efforts ne suffisent pas et créent une certaine frustration que tu as du mal à contenir. À côté de toi, James s’en sort vraiment bien, en effet. Sa grammaire est bonne, il bute bien moins sur les mots qu’on pourrait s’y attendre d’un Anglais natif. Vous vous accordez sur la beauté du paysage qui entoure Beauxbâtons et sans même l’avoir encore quitté, tu ressens de la nostalgie pour ce lieu qui t’a vu grandir, t’épanouir et t’affirmer en tant que personne. Les murs du château vont te manquer, tout comme ses magnifiques uniformes de soie bleue et les attelages de chevaux qui vous mènent où bon vous semble. L’école ressemble en tous points à ces lieux décrits dans les contes de fée. Tu es ravi que James sache l’apprécier et l’estimer à sa juste valeur. Cela te donne envie de voir ses autres peintures de Beauxbâtons.
« C’est vrai que les activités ne manquent pas par ici. Et puis, nous avons un accès direct sur Paris, c’est à visiter ! Et les châteaux de la Loire, aussi. On ira visiter un week-end, si tu veux ! Tu pourras t’en imprégner et faire d’autres magnifiques tableaux. » Les questions que tu poses peuvent paraître trop personnelles et mettre mal à l’aise. De ce fait, tu t’empresses de t’excuser avant même qu’il n’ait tenté de te répondre. Tu ne sais jamais quelles sont les limites des autres, ce n’est pas quelque chose qui se devine. Heureusement pour toi, James n’est pas réfractaire. Il se livre même avec une étrange facilité sur sa relation avec sa sœur cadette et cela te fait sourire avec douceur.
« Je comprends que ce soit difficile mais vous avez l’air d’avoir une très belle et solide relation. » Tu te rapproches un peu plus de James pour te livrer à lui à ton tour. Tu n’as évidemment rien à cacher mais tu n’as pas non plus forcément envie que des oreilles indiscrètes écoutent votre conversation.
« J’ai un frère aîné, Peter, qui est actuellement en Écosse à l’université d’Hungcalf ! J’irai moi aussi, même si je ne suis pas pressé de quitter Beauxbâtons. Enfin, un peu mais juste pour le retrouver. On est très proches, c’est un peu mon modèle ahah. » Tu es un peu embarrassé et te frottes la nuque. « Tu vas y aller, toi aussi ? J’envisage de prendre le Journalisme, ça m’intéresse pas mal. Peter a pris la Justice Magique pour faire plaisir à mon grand-père mais en fin de compte, je crois que ça lui plaît vraiment. Il a un caractère de leader, tu vois. Quand il parle, tout le monde l’écoute, c’est magique ! J’ai faim, t’as pas faim ? »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 11 Fév 2023 - 17:27
« Eh, attends de m’entendre parler anglais plus de quinze minutes et on en reparlera de l’accent à couper au couteau ! »
Tu ris de bon coeur, en même temps que lui, imaginant un peu le genre de massacre que ça peut être, mais hé, quand c'est toi avec sa langue, ça doit faire un peu le même effet.
-Mmmh... On peut peut-être s'entraider sur ce point ?
Après tout, toi, tu dois parfaire ton accent français aussi, n'est-ce pas ? Quoi qu'en pense le brun à tes côtés, tu songes tout de même qu'il s'en sort plutôt bien. Vous évoquez ensuite les lieux alentours, et tu ne peux que confirmer la beauté des paysages que tu as déjà pu observer et peindre. Et puis tu te promets d'en visiter davantage encore, la France étant réputée pour son histoire aussi.
« C’est vrai que les activités ne manquent pas par ici. Et puis, nous avons un accès direct sur Paris, c’est à visiter ! Et les châteaux de la Loire, aussi. On ira visiter un week-end, si tu veux ! Tu pourras t’en imprégner et faire d’autres magnifiques tableaux. »
-Avec plaisir ! Mais ne te sens pas obligé, je peux me débrouiller...
Tu n'as pas trop l'habitude de t'imposer, clairement pas auprès des autres, et l'idée de représenter un dérangement te met mal à l'aise. T'as jamais été le garçon le plus sociable du groupe, non plus, et tu crains un peu des impairs qui pourraient contrarier ton camarade. Ta soeur est probablement la personne avec laquelle tu restes le plus à l'aise, et suite à la question de ton camarade, tu parles d'elle avec une étrange facilité.
« Je comprends que ce soit difficile mais vous avez l’air d’avoir une très belle et solide relation. »
Le rapprochement de l'autre ne t'échappe pas, et si tu ne le repousses pas, tu dois bien avouer qu'il ne te laisse pas vraiment indifférent, quoi que tu tentes de n'en trop rien laisser paraître.
« J’ai un frère aîné, Peter, qui est actuellement en Écosse à l’université d’Hungcalf ! J’irai moi aussi, même si je ne suis pas pressé de quitter Beauxbâtons. Enfin, un peu mais juste pour le retrouver. On est très proches, c’est un peu mon modèle ahah. »
Tu souris, l'affection de Max pour son aîné transparaissant sans peine dans ses propos. Comme la tienne pour ta cadette, à l'évidence.
« Tu vas y aller, toi aussi ? J’envisage de prendre le Journalisme, ça m’intéresse pas mal. Peter a pris la Justice Magique pour faire plaisir à mon grand-père mais en fin de compte, je crois que ça lui plaît vraiment. Il a un caractère de leader, tu vois. Quand il parle, tout le monde l’écoute, c’est magique ! J’ai faim, t’as pas faim ? »
Trop d'informations d'un coup, tu ne sais pas trop par quoi commencer. Aller à Hungcalf ? Oui, probablement, si tes résultats le permettent. L'université se veut élitiste, tu en restes conscient, mais tu te débrouilles bien après tout.
-J'y pense aussi, mais j'ai encore le temps... J'avoue que je ne sais pas trop quelle filière choisir. Je sais qu'il y a une filière artistique, et ça pourrait me plaire à l'évidence, mais... je m'interroge sur la suite... Puis j'aime aussi la botanique, dans un registre tout autre... Je ne sais pas trop...
Tu observes un instant le jeune homme à tes côtés, un peu surpris de son choix cependant.
-C'est marrant, je n'aurais pas imaginé que tu optes pour le journalisme... Je ne sais pas... Peut-être que c'est une vision biaisée du métier, mais tu sais... je te vois pas comme un de ces paparazzi prêts à tout pour un scoop...
Tu réalises subitement que tes propos peuvent être un peu blessant, écarquilles les yeux sur le coup de la réalisation et rougis un peu.
-Pardon, je ne voulais pas être vexant !
Là, tu regretterais presque de ne pas être animagus souris pour te faufiler entre les buissons et te cacher.
-Je suis désolé, je suis pas très doué pour faire la conversation...
Quant à la dernière question de ton interlocuteur, ton ventre grondant soudain donne la réponse de lui-même et plus embarrassé encore, tu détournes le regard vers le ciel. Non, décidément, t'es pas très doué niveau social...
Tu ris de bon coeur, en même temps que lui, imaginant un peu le genre de massacre que ça peut être, mais hé, quand c'est toi avec sa langue, ça doit faire un peu le même effet.
-
Après tout, toi, tu dois parfaire ton accent français aussi, n'est-ce pas ? Quoi qu'en pense le brun à tes côtés, tu songes tout de même qu'il s'en sort plutôt bien. Vous évoquez ensuite les lieux alentours, et tu ne peux que confirmer la beauté des paysages que tu as déjà pu observer et peindre. Et puis tu te promets d'en visiter davantage encore, la France étant réputée pour son histoire aussi.
« C’est vrai que les activités ne manquent pas par ici. Et puis, nous avons un accès direct sur Paris, c’est à visiter ! Et les châteaux de la Loire, aussi. On ira visiter un week-end, si tu veux ! Tu pourras t’en imprégner et faire d’autres magnifiques tableaux. »
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Tu n'as pas trop l'habitude de t'imposer, clairement pas auprès des autres, et l'idée de représenter un dérangement te met mal à l'aise. T'as jamais été le garçon le plus sociable du groupe, non plus, et tu crains un peu des impairs qui pourraient contrarier ton camarade. Ta soeur est probablement la personne avec laquelle tu restes le plus à l'aise, et suite à la question de ton camarade, tu parles d'elle avec une étrange facilité.
« Je comprends que ce soit difficile mais vous avez l’air d’avoir une très belle et solide relation. »
Le rapprochement de l'autre ne t'échappe pas, et si tu ne le repousses pas, tu dois bien avouer qu'il ne te laisse pas vraiment indifférent, quoi que tu tentes de n'en trop rien laisser paraître.
« J’ai un frère aîné, Peter, qui est actuellement en Écosse à l’université d’Hungcalf ! J’irai moi aussi, même si je ne suis pas pressé de quitter Beauxbâtons. Enfin, un peu mais juste pour le retrouver. On est très proches, c’est un peu mon modèle ahah. »
Tu souris, l'affection de Max pour son aîné transparaissant sans peine dans ses propos. Comme la tienne pour ta cadette, à l'évidence.
« Tu vas y aller, toi aussi ? J’envisage de prendre le Journalisme, ça m’intéresse pas mal. Peter a pris la Justice Magique pour faire plaisir à mon grand-père mais en fin de compte, je crois que ça lui plaît vraiment. Il a un caractère de leader, tu vois. Quand il parle, tout le monde l’écoute, c’est magique ! J’ai faim, t’as pas faim ? »
Trop d'informations d'un coup, tu ne sais pas trop par quoi commencer. Aller à Hungcalf ? Oui, probablement, si tes résultats le permettent. L'université se veut élitiste, tu en restes conscient, mais tu te débrouilles bien après tout.
-
Tu observes un instant le jeune homme à tes côtés, un peu surpris de son choix cependant.
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Tu réalises subitement que tes propos peuvent être un peu blessant, écarquilles les yeux sur le coup de la réalisation et rougis un peu.
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Là, tu regretterais presque de ne pas être animagus souris pour te faufiler entre les buissons et te cacher.
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Quant à la dernière question de ton interlocuteur, ton ventre grondant soudain donne la réponse de lui-même et plus embarrassé encore, tu détournes le regard vers le ciel. Non, décidément, t'es pas très doué niveau social...
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 12 Fév 2023 - 16:26
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu sais qu’il peut se débrouiller seul mais là n’est pas la question. Tu lui fais comprendre que si tu proposes ton aide, ce n’est pas pour rien. C’est que tu en as envie et qu’au passage, ça te fait plaisir d’offrir un coup de main à un camarade. Visiter le pays c’est pas une lourde tâche pour toi qui l’aime tant. Et si vous pouvez vraiment vous aider l’un l’autre avec l’accent, alors pourquoi pas ? Ce n’est que du bonus. T’es satisfait d’être venu le voir, tu as l’impression que cela t’a ouvert de nombreuses nouvelles portes vers un inconnu agréable. James est sensiblement plus réservé que toi sur bien des aspects mais c’est loin de te faire peur. En témoigne ta facilité à faire un long discours sur l’université, ton frère, ton grand-père et toutes ces choses qui te passent par la tête, se frayant un passage jusqu’à ta bouche. C’est pourtant dans le plus respectueux des silences que tu écoutes James y répondre. Curieux comme tu es, tu as envie de savoir comment les choses fonctionnent sur les autres continents, dans différentes cultures. Le Drummond semble s’accommoder au style de vie français, même s’il détonne encore un peu. Serais-tu capable d’en faire autant si tu vas à Hungcalf ? Il te fait part de ses envies de cursus futurs. Les arts, ça coule de source mais tu lui découvres de ce fait un nouveau hobby : la botanique. Il a probablement la main verte, te dis-tu en hochant plusieurs fois de la tête pour signifier ta compréhension. Il est libre de continuer et cette fois, c’est ton choix de cursus qu’il commente. Tu n’es pas vraiment surpris par l’opinion qu’il en a car chaque fois que tu parles de Journalisme, tes interlocuteurs se font aussitôt une image en tête qui n’est pas celle que tu en as. Tu n’as aucun reproche vis-à-vis de James et tu le gratifies d’un sourire.
« Ce n’est pas vexant, t’en fais pas ! C’est même très commun. Mais je ne souhaite pas devenir un paparazzi tu sais? Je suis peut-être prêt à me défoncer pour avoir un scoop mais pas au point de me renier moi-même. Ce que je veux, c’est dire la vérité ! Pas espionner les gens célèbres. » Il y a toutes sortes de journalisme mais ça, il le sait probablement déjà. C’est le plus doucement du monde que tu as formulé ta réponse et prouvé ainsi que tu ne lui en veux pas. Que ses capacités à interagir ne te brusquent pas ou ne te mettent pas mal à l’aise.
« Allons manger » décides-tu après avoir entendu le concert du ventre de ton camarade. « Je crois que c’est bœuf bourguignon ce soir, j’en salive déjà ! » Probablement qu’il n’en a jamais mangé, ou peut-être que si ? Peu importe, tu meurs de faim. D’un bond, tu te redresses sur tes pieds et invites James à en faire de même. Attendant patiemment qu’il range son matériel, tu commences à décrire avec beaucoup de détails ce qu’est du bœur bourguignon, dévoilant ainsi ta passion pour la nourriture. Une fois les affaires de James déposées dans son dortoir, vous vous dirigez vers la salle de restauration où attendent déjà plusieurs plats. Ce soir encore, tu te fais plaisir et n’oublies pas d’agrémenter ton repas d’un morceau de pain et de fromage.
« Qu’est-ce qui t’a le plus étonné comme différence entre ton école et Beauxbâtons, à ton arrivée ? » demandes-tu, curieux, en t’installant à l’une des tables.
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 19 Fév 2023 - 11:34
Tu ne veux pas le vexer, et t'as un peu peur que ta réaction à la mention du journalisme le fasse. Heureusement, Max est définitivement de bonne composition - un truc qui transparaissait de loin déjà, et qui motive en grande partie sa présence dans tes toiles - et ne t'en tient pas rigueur, au vu du sourire qu'il te lance alors, ce qui a le don de soulager.
« Ce n’est pas vexant, t’en fais pas ! C’est même très commun. Mais je ne souhaite pas devenir un paparazzi tu sais? Je suis peut-être prêt à me défoncer pour avoir un scoop mais pas au point de me renier moi-même. Ce que je veux, c’est dire la vérité ! Pas espionner les gens célèbres. »
-Je vois ! Pour le coup, je comprends un peu mieux...
Ce n'était vraiment pas cohérent avec sa personnalité, cette image de fouineur prêt à tout pour un scandale. Et si tu n'opterais pas vraiment pour ce genre de filière toi-même, tu comprends un peu mieux sa motivation.
« Allons manger. »
T'es rouge de honte, à l'entente de ton ventre grondant entre vous.
« Je crois que c’est bœuf bourguignon ce soir, j’en salive déjà ! »
-Tu m'étonnes...
Tu n'en as pas mangé souvent, mais les soirées mondaines ont parfois amené des cuisiniers français à servir vos familles, et tu en gardes un bon souvenir. En même temps, t'as toujours eu un palais assez développé, et un faible pour les mets français. Tu te lèves à sa suite et ranges tes affaires avant de le suivre vers le réfectoire, découvrant une autre facette du français : la gourmandise. Tu l'écoutes détailler le boeuf bourguignon avec attention, rappelant tes propres souvenirs en comparaison, et force t'es d'admettre que toi aussi, t'en salives d'avance. Ton estomac le fait à nouveau savoir, accentuant ton embarras, mais bien vite, vous vous retrouvez face à une multitudes de mets divers et variés, prêts à contenter vos papilles. Tu souris en voyant la quantité non négligeable de nourriture qu'enfourne ton interlocuteur, quelque peu plus mesuré pour ta part quoi que tu fasses clairement honneur à cette cuisine française pour le moins goûteuse.
« Qu’est-ce qui t’a le plus étonné comme différence entre ton école et Beauxbâtons, à ton arrivée ? »
Tu sembles songeur un instant, cherchant à modéliser une réponse dans ton esprit.
-A vrai dire, un peu tout à la fois... Je veux dire... Je m'attendais à ce que ça soit différent et en même temps, ça reste une école de magie, avec une certaine discipline à suivre, des uniformes, des maisons spécifiques selon les caractères des étudiants, mais...
Tu cherches à cibler un élément en particulier, mais peine à le faire. A l'exception d'un ressenti général un peu plus diffus, que tu cherches à vocaliser sans être trop sûr de parvenir à t'expliquer.
-Il y a un raffinement ici qui contraste un peu avec les vieilles pierres d'Hogwarts... Un peu comme... mmmh... La différence entre vos châteaux Renaissance et les fortifications du Moyen-Âge, tu vois ?
Tu aimes ton école, mais tu dois bien admettre qu'ici, ta fibre artistique est autrement plus stimulée. Tu ne t'attendais pas vraiment à un tel contraste, mais tu es bien loin de t'en plaindre, bien au contraire. Et puis... Et puis sans trop t'en rendre compte, tu observes le brun, un peu trop intensément peut-être. Définitivement, il y a quelque chose chez lui qui attire ton attention, et sa sympathie, son sourire rayonnant, ne te laissent clairement pas indifférent.
« Ce n’est pas vexant, t’en fais pas ! C’est même très commun. Mais je ne souhaite pas devenir un paparazzi tu sais? Je suis peut-être prêt à me défoncer pour avoir un scoop mais pas au point de me renier moi-même. Ce que je veux, c’est dire la vérité ! Pas espionner les gens célèbres. »
-
Ce n'était vraiment pas cohérent avec sa personnalité, cette image de fouineur prêt à tout pour un scandale. Et si tu n'opterais pas vraiment pour ce genre de filière toi-même, tu comprends un peu mieux sa motivation.
« Allons manger. »
T'es rouge de honte, à l'entente de ton ventre grondant entre vous.
« Je crois que c’est bœuf bourguignon ce soir, j’en salive déjà ! »
-
Tu n'en as pas mangé souvent, mais les soirées mondaines ont parfois amené des cuisiniers français à servir vos familles, et tu en gardes un bon souvenir. En même temps, t'as toujours eu un palais assez développé, et un faible pour les mets français. Tu te lèves à sa suite et ranges tes affaires avant de le suivre vers le réfectoire, découvrant une autre facette du français : la gourmandise. Tu l'écoutes détailler le boeuf bourguignon avec attention, rappelant tes propres souvenirs en comparaison, et force t'es d'admettre que toi aussi, t'en salives d'avance. Ton estomac le fait à nouveau savoir, accentuant ton embarras, mais bien vite, vous vous retrouvez face à une multitudes de mets divers et variés, prêts à contenter vos papilles. Tu souris en voyant la quantité non négligeable de nourriture qu'enfourne ton interlocuteur, quelque peu plus mesuré pour ta part quoi que tu fasses clairement honneur à cette cuisine française pour le moins goûteuse.
« Qu’est-ce qui t’a le plus étonné comme différence entre ton école et Beauxbâtons, à ton arrivée ? »
Tu sembles songeur un instant, cherchant à modéliser une réponse dans ton esprit.
-
Tu cherches à cibler un élément en particulier, mais peine à le faire. A l'exception d'un ressenti général un peu plus diffus, que tu cherches à vocaliser sans être trop sûr de parvenir à t'expliquer.
-
Tu aimes ton école, mais tu dois bien admettre qu'ici, ta fibre artistique est autrement plus stimulée. Tu ne t'attendais pas vraiment à un tel contraste, mais tu es bien loin de t'en plaindre, bien au contraire. Et puis... Et puis sans trop t'en rendre compte, tu observes le brun, un peu trop intensément peut-être. Définitivement, il y a quelque chose chez lui qui attire ton attention, et sa sympathie, son sourire rayonnant, ne te laissent clairement pas indifférent.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 19 Fév 2023 - 23:01
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ton repas se fait copieux mais tu n’oublies pas, entre deux bouchées, d’accorder de l’attention à ton nouvel ami dont le parcours à Beauxbâtons ne doit pas être aisé. Depuis votre discussion dans le jardin, tu ne cesses de penser à ce que sera pour toi ce dépaysement lorsque tu devras aller à l’université écossaise. D’une certaine façon, en posant ces questions à James, tu cherches à te rassurer et à avoir des pistes sur la façon de rendre les choses plus faciles. Bien sûr, elles résultent également de ta curiosité quant au personnage qui se tient face à toi qui, malgré ses réponses, reste mystérieux en tout point. Pas très expansif, il a une réserve qui t’interroge.
« Oui, c’est sûr ! » Tu n’y as pas pensé comme ça mais c’est vrai, quand on y pense. Le système n’est pas si différent d’une école à l’autre, de quoi au minimum te rassurer. C’est plutôt la vie en elle-même qui doit être changeante. Le mode de fonctionnement des anglophones n’a rien à voir avec celui des francophones, jusqu’à leur nourriture. James ne semble pas vouloir faire toute une histoire de ce dépaysement, peut-être parce qu’au final, ce n’est pas si important que cela pour lui ?
« Mmmh… oui, je crois que je vois ce que tu veux dire ! Cela vaut aussi pour les uniformes non ? Enfin je… je ne critique pas hein ! Vos uniformes sont sympas, mais j’en ai déjà touché un et la qualité du tissu laisse un peu à désirer. À se demander pourquoi ils ne mettent pas plus d’argent dans ce que vous portez, sachant que c’est ce qui représente visuellement votre école. Enfin, j’imagine que ce n’est pas prioritaire non plus. » Mais ici, à Beauxbâtons, l’image compte. Pas de façon narcissique, bien sûr. Les élèves sont tout de même heureux de recevoir leur uniforme bleu satin, si doux sur la peau et rendant les mouvements bien plus agréables, surtout lors des combats. Tu espères ne pas passer pour quelqu’un de superficiel avec ce type de discours. En fait, tu ne pensais même pas en avoir un de la sorte. L’uniforme ne compte pas tant que ça pour toi, tu ne sais même pas pourquoi tu donnes l’impression d’y accorder de l’importance.
Tu surprends James à te regarder, peut-être un peu trop intensément et cela te met mal à l’aise - mais pas forcément de façon très négative. Tu te demandes forcément ce qu’il voit sur ton visage qui le pousse à bloquer ainsi ou si, à tout hasard, il ne verrait pas un intérêt en toi. Tu n’es pas aussi à l’aise que ton frère Peter concernant les relations intimes et dieu sait que tu n’es pas très doué pour reconnaître un flirt quand tu en es témoin… Il est peut-être stupide de ta part que le regard insistant de James puisse en faire partie. Ton imagination est décidément trop fertile pour ton propre bien ! Pourtant, tu soutiens son regard quelques secondes puis une phrase sort de nulle part.
« Je t’aime bien, James. Enfin… je veux dire… t’es cool ! Ahah, oui, t’es cool. Hum… j’aime bien discuter avec toi, tu vois. Désolé, c’est un peu bizarre dis comme ça peut-être ? »
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Lun 20 Fév 2023 - 6:13
C'est sûr que les environnements sont différents, et que tu dois te familiariser avec d'autres modes de fonctionnements mais BeauxBâtons reste une école, et si tu aurais clairement pu tomber dans une famille plus stricte que la tienne, de par la nature de ton sang, tu n'en conserves pas moins l'habitude d'une certaine discipline, soirées mondaines obligent. Alors t'adapter à des règles telles que celles qui régissent l'école française ne te semble pas insurmontable, et tu te dis que si Max en est habitué, s'habituer à l'avenir à la vie en Ecosse ne devrait pas être trop compliqué. A part peut-être pour le climat.
« Mmmh… oui, je crois que je vois ce que tu veux dire ! Cela vaut aussi pour les uniformes non ? Enfin je… je ne critique pas hein ! Vos uniformes sont sympas, mais j’en ai déjà touché un et la qualité du tissu laisse un peu à désirer. À se demander pourquoi ils ne mettent pas plus d’argent dans ce que vous portez, sachant que c’est ce qui représente visuellement votre école. Enfin, j’imagine que ce n’est pas prioritaire non plus. »
T'es un peu surpris de la critique, mais ne peux t'empêcher un léger rire quand il cherche à se reprendre. Il ne critique pas... Mais un peu quand même. Cela dit, objectivement, tu peux pas vraiment lui donner tort.
-Je voudrais bien te contredire, mais ça serait par pur chauvinisme... parce que je dois bien admettre que les vôtres sont bien plus agréables à porter. Et plus esthétiques aussi...
Est-ce que ton regard est en train de dévier sur la chemise du brun face à toi ? Merlin, t'as jamais ressenti une attirance pareille encore et tu sais définitivement plus où te mettre. D'autant moins quand vos prunelles se croisent un peu trop longtemps et qu'il reprend la parole, achevant de faire monter le rouge à tes joues.
« Je t’aime bien, James. Enfin… je veux dire… t’es cool ! Ahah, oui, t’es cool. Hum… j’aime bien discuter avec toi, tu vois. Désolé, c’est un peu bizarre dis comme ça peut-être ? »
-Oui... Non... C'est pas bizarre...
Très éloquent et pas du tout contradictoire, James, bravo.
-Enfin j'en sais rien, mais je... hum... J'aime bien... discuter avec toi aussi...
Ca n'empêche que mu par l'embarras, tu baisses complètement le nez vers ton assiette, incapable de soutenir son regard plus longtemps.
« Mmmh… oui, je crois que je vois ce que tu veux dire ! Cela vaut aussi pour les uniformes non ? Enfin je… je ne critique pas hein ! Vos uniformes sont sympas, mais j’en ai déjà touché un et la qualité du tissu laisse un peu à désirer. À se demander pourquoi ils ne mettent pas plus d’argent dans ce que vous portez, sachant que c’est ce qui représente visuellement votre école. Enfin, j’imagine que ce n’est pas prioritaire non plus. »
T'es un peu surpris de la critique, mais ne peux t'empêcher un léger rire quand il cherche à se reprendre. Il ne critique pas... Mais un peu quand même. Cela dit, objectivement, tu peux pas vraiment lui donner tort.
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Est-ce que ton regard est en train de dévier sur la chemise du brun face à toi ? Merlin, t'as jamais ressenti une attirance pareille encore et tu sais définitivement plus où te mettre. D'autant moins quand vos prunelles se croisent un peu trop longtemps et qu'il reprend la parole, achevant de faire monter le rouge à tes joues.
« Je t’aime bien, James. Enfin… je veux dire… t’es cool ! Ahah, oui, t’es cool. Hum… j’aime bien discuter avec toi, tu vois. Désolé, c’est un peu bizarre dis comme ça peut-être ? »
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Très éloquent et pas du tout contradictoire, James, bravo.
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Lun 20 Fév 2023 - 10:30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Peut-être y es-tu allé trop fort dans la critique ? Ce sont les réflexions des uns et des autres qui sortent de ta bouche alors qu’en fin de compte, qui s’en soucie vraiment ? Tu te sens tout de suite ridicule d’avoir fait cette remarque superficielle et probablement mis dans l’embarras un gars que tu apprends à connaître et dont tu admets sans détour que tu “aimes bien”. Mais qu’est-ce que ça veut dire, ça ? Décidément, tu ne sais plus trop ce que tu dis. Et c’est un rouge conséquent qui te monte au jus lorsque tu te rends compte de la teneur de tes propres propos. James lui-même ne sait pas dire si l’adjectif “bizarre” est celui qu’il faut employer. Il a l’air tout aussi embarrassé que toi, ce qui est bien dommage étant donné que jusqu’à présent, vous aviez réussi à discuter en évitant ce type de situation. Tu as un peu l’impression que c’est de ta faute et qu’à vouloir parler avec tes sentiments, tu l’as poussé dans ses retranchements. Tout le monde n’est pas disposé à entendre ce genre de choses. Tu pinces les lèvres lorsqu’il t’indique partager ce feeling et à ton tour, tu baisses la tête sur ton assiette, que tu dévores un long instant en silence. Le brouhaha des conversations alentour occupe votre espace et c’est lorsque ton assiette commence à se vider que tu te décides à le rompre. Après tout, qu’y a-t-il de mal à avouer à quelqu’un qu’on se sent bien en sa compagnie, même si celle-ci n’a démarré qu’il y a une heure à peine ?
« Te plais-tu dans ton dortoir ? » demandes-tu par pure curiosité. La maison Terre à laquelle tu appartiens - en témoigne ton uniforme brun et vert émeraude - n’accueille que peu d’artistes comme James et tu t’es toujours demandé à quoi pouvait ressembler les conversations au dortoir de l’Eau. Tu remarques d’ailleurs que l’uniforme noir et bleu de James réhausse son teint pâle et la couleur saisissante de ses yeux clairs. À nouveau, tu te rends compte que tu le regardes depuis un peu trop longtemps, rougis et détournes aussitôt les yeux. Tu ne sais pas ce qui t’arrive au juste, mais tu as les joues chaudes, les mains moites et un certain inconfort dans le corps dont tu n’arrives pas à déterminer la provenance. Ce n’est certainement pas la conversation qui te met autant dans l’embarras, alors qu’est-ce ? Tu enverrais bien un hibou à Peter pour le lui demander mais il serait malvenu de fausser compagnie à ton invité. Enfin, invité… c’est un grand mot. Il a autant de droit ici que toi. Mince, que tes pensées sont confuses !
« D’ailleurs, comment les élèves sont-ils répartis à Poudlard ? Vous avez aussi une créature assignée ? Tu portais quelles couleurs là-bas ? »
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Ven 24 Fév 2023 - 19:36
Le malaise s'installe entre vous, et pendant un moment, seul résonne le bruit de vos couverts dans vos assiettes et le brouhaha ambiant. Merlin, t'aurais pas dû dire que tu l'aimais bien toi aussi... Ok, il a commencé, mais t'aurais mieux fait de noyer le poisson, plutôt que de vous retrouver là, tous les deux cramoisis, le nez baissés sur vos plats. T'arrives presque à la fin du repas en te disant que Max te parlera plus jamais à présent quand, contre toute attente, sa voix résonne à nouveau.
« Te plais-tu dans ton dortoir ? »
Tu relèves la tête, un peu surpris, mais plutôt agréablement pour le coup. T'y comptais plus trop, et t'es plutôt soulagé de pas en rester à ce malaise - même si tu restes un peu embarrassé malgré tout.
-Je sais pas trop comment te répondre...
T'es songeur un peu, parce que ton dortoir, tu le vois vraiment comme un endroit où dormir, rien de plus. Les autres se parlent parfois le soir, mais toi, clairement, tu restes en retrait, le nez soit dans tes livres soit sur tes croquis...
-Je... hum... Je parle pas beaucoup aux gens en général, alors...
Alors tes camarades de chambrée, t'as rien à en dire parce qu'à part des politesses d'usage, tu leur as pas du tout parlé. Fait assez notable, donc, tu lui parles à lui. Et tu te retrouves à soutenir son regard un peu trop longtemps. Suffisamment pour que la gêne te gagne tout autant que lui et que le feu à vos joues se ravive de part et d'autre de la table. Regards détournés d'un même mouvement, tu te sens bizarrement fébrile, et attrape ton verre d'eau pour rafraîchir ta gorge autant que tes idées. Peine perdue.
« D’ailleurs, comment les élèves sont-ils répartis à Poudlard ? Vous avez aussi une créature assignée ? Tu portais quelles couleurs là-bas ? »
La question a au moins le don de focaliser ton esprit sur quelque chose d'autre que le visage qui te fait face et l'émoi que tu ressens. T'essaies de répondre aussi précisément que possible, sans (trop) te perdre dans les prunelles chocolatées face à toi.
-On a quatre maisons : les Gryffindor sont les plus téméraires - souvent les plus fêtards aussi - et portent les couleurs rouge et or, les Slytherin sont les plus ambitieux, et portent le vert et l'argent, les Hufflepuff les travailleurs acharnés revêtent un uniforme noir et sable et les Ravenclaw, dont je fais partie, le bleu et le bronze. Comme tu vois, je suis pas trop dépaysé... Les noms le laissent presque tous un peu entendre, mais les Gryffindors sont représentés par un griffon, les Slytherin par un serpent, les Hufflepuff par un blaireau et nous c'est un corbeau.
Malgré tes efforts, ton esprit s'égare : t'essaies de déterminer dans quelle maison il pourrait être réparti, chez toi, et tu l'imagines avec un de vos uniformes. Tu réalises que t'as jamais été aussi intrigué par qui que ce soit jusque-là, que même les personnes que tu as pris pour modèle - le plus souvent à leur insu - ne t'ont jamais mis dans un tel état, et tu sais pas trop comment gérer ça. T'as chaud, et si le soleil de fin d'été de la région pourrait y être pour quelque chose, t'es conscient que ça n'a strictement rien à voir à cet instant.
-Et toi... Comment ça se passe dans ta chambrée ?
Est-ce que t'es en train d'essayer de visualiser son dortoir, là ? Oui, assurément. Et avec un peu trop de réussite qui te met d'autant plus dans l'embarras. T'as l'impression que ton visage est devenu écarlate et que toute la grande salle est en train de vous observer. T'as abandonné l'idée d'avaler quoi que ce soit de plus, même si les desserts apparaissant sur la table sont plus appétissants les uns que les autres et que tu te damnerais d'ordinaire pour la douceur aux myrtilles à ta gauche, et tu t'essuies élégamment la bouche - éducation oblige - avant de reposer ta serviette près de toi.
-C'était délicieux mais je crois que je ne pourrai rien avaler de plus...
Et tu luttes un peu contre l'envie de prendre la fuite, là, trop mal à l'aise et dans l'incompréhension la plus totale de tes sentiments du moment...
« Te plais-tu dans ton dortoir ? »
Tu relèves la tête, un peu surpris, mais plutôt agréablement pour le coup. T'y comptais plus trop, et t'es plutôt soulagé de pas en rester à ce malaise - même si tu restes un peu embarrassé malgré tout.
-
T'es songeur un peu, parce que ton dortoir, tu le vois vraiment comme un endroit où dormir, rien de plus. Les autres se parlent parfois le soir, mais toi, clairement, tu restes en retrait, le nez soit dans tes livres soit sur tes croquis...
-
Alors tes camarades de chambrée, t'as rien à en dire parce qu'à part des politesses d'usage, tu leur as pas du tout parlé. Fait assez notable, donc, tu lui parles à lui. Et tu te retrouves à soutenir son regard un peu trop longtemps. Suffisamment pour que la gêne te gagne tout autant que lui et que le feu à vos joues se ravive de part et d'autre de la table. Regards détournés d'un même mouvement, tu te sens bizarrement fébrile, et attrape ton verre d'eau pour rafraîchir ta gorge autant que tes idées. Peine perdue.
« D’ailleurs, comment les élèves sont-ils répartis à Poudlard ? Vous avez aussi une créature assignée ? Tu portais quelles couleurs là-bas ? »
La question a au moins le don de focaliser ton esprit sur quelque chose d'autre que le visage qui te fait face et l'émoi que tu ressens. T'essaies de répondre aussi précisément que possible, sans (trop) te perdre dans les prunelles chocolatées face à toi.
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Malgré tes efforts, ton esprit s'égare : t'essaies de déterminer dans quelle maison il pourrait être réparti, chez toi, et tu l'imagines avec un de vos uniformes. Tu réalises que t'as jamais été aussi intrigué par qui que ce soit jusque-là, que même les personnes que tu as pris pour modèle - le plus souvent à leur insu - ne t'ont jamais mis dans un tel état, et tu sais pas trop comment gérer ça. T'as chaud, et si le soleil de fin d'été de la région pourrait y être pour quelque chose, t'es conscient que ça n'a strictement rien à voir à cet instant.
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Est-ce que t'es en train d'essayer de visualiser son dortoir, là ? Oui, assurément. Et avec un peu trop de réussite qui te met d'autant plus dans l'embarras. T'as l'impression que ton visage est devenu écarlate et que toute la grande salle est en train de vous observer. T'as abandonné l'idée d'avaler quoi que ce soit de plus, même si les desserts apparaissant sur la table sont plus appétissants les uns que les autres et que tu te damnerais d'ordinaire pour la douceur aux myrtilles à ta gauche, et tu t'essuies élégamment la bouche - éducation oblige - avant de reposer ta serviette près de toi.
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Et tu luttes un peu contre l'envie de prendre la fuite, là, trop mal à l'aise et dans l'incompréhension la plus totale de tes sentiments du moment...
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 16:42
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Oh, c’est dommage… C’est l’occasion de se faire des amis ! » Après tout, il te parle non ? Ce qui commence à te faire douter. Qu’est-ce que tu as de si exceptionnel pour que vous ayez une conversation aussi longue quand il est, d’ordinaire, tant en retrait avec les autres ? Il faut dire que tu lui as un peu forcé la main en allant le voir pendant qu’il peignait. Que tu l’as invité à manger avec toi. Que tu continues de lui poser des questions alors qu’en fait, il n’espère peut-être qu’une seule chose : que tout ça se termine pour qu’il puisse être de nouveau seul. Ce n’est pas forcément un sentiment que tu connais, tu t’entoures régulièrement d’amis ou de connaissances, suffisamment pour toujours avoir une conversation avec quelqu’un. Tu ne t’ennuies pas forcément lorsque tu es seul, loin de là, mais ce n’est pas ton état le plus courant. Grandir en tant que cadet de Peter t’a forcé à être constamment dans la ligne de mire d’autrui, si bien que tu ne sais pas faire autrement. Tu ressens le besoin naturel d’être en compagnie des autres, même de ceux que tu ne connais pas encore, comme James. Il est plus aisé de rediriger vos propos vers un sujet plus “simple”, pour lui comme pour toi. L’école, ses spécificités… que des informations concrètes qui ne demandent ni jugement, ni appel aux sentiments. Car on peut dire que les tiens sont fortement chamboulés présentement. Tu ne sais pas pourquoi il est si difficile de maintenir le regard de James. Son effet glacé agit différemment sur toi. Tu trouves, au contraire, ce bleu des plus fascinant.
Il n’y a pas de sous-division dans leurs maisons, ce qui t’étonne un peu. Mais à l’explication que t’en fais James, tu t’imagines bien chez les Hufflepuffs. Ils te font penser à ta maison Terre et ce ne doit pas être si éloigné que ça. Peter, lui, serait aisément chez les Ravenclaw ! Pour le coup, tu aurais des couleurs d’uniforme sensiblement différentes de celles que tu portes aujourd’hui. Tout cela te rend pensif et tes pieds ne retombent sur terre qu’à la prochaine question du britannique.
« Moi ? » demandes-tu, presque surpris qu’il te pose la question alors que cela ne devrait même pas être le cas. Il règne entre vous une drôle d’atmosphère depuis quelques minutes que ta candeur ne parvient pas à décrypter. « J’aime beaucoup vivre en dortoir. Je m’entends bien avec tous mes camarades et on s’amuse beaucoup, quand on ne révise pas. » Ils ont plus ou moins le même caractère que toi et font quasiment tous preuve d’une grande bienveillance et d’une profonde bonté. Tout ce qu’il faut pour se sentir à l’aise avec son prochain. James semble moins à cheval sur tout cela que toi et t’as peur d’avoir dit ou fait quelque chose de mal qui le pousse à renier son dessert. Il faut bien dire que toi-même, tu as le ventre un peu noué.
« C’est okay, je te raccompagne ? Ou pas ! » Gosh, la bourde. Le raccompagner de quoi ? Il sait où sont ses dortoirs, il n’a pas besoin de toi pour marcher. Quel idiot tu fais… Tu ne sais même pas pourquoi t’as proposé ça. « T’en as sûrement marre de m’entendre parler, ahah. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 17:54
« Oh, c’est dommage… C’est l’occasion de se faire des amis ! »
-Je... euh... sans doute, mais j'en ai pas beaucoup à Poudlard non plus et on est dans le même dortoir depuis des années alors euh...
T'es vraiment pas le mec le plus sociable du monde, et ce constat - pourtant loin d'être surprenant, t'es un peu habitué à force - te met davantage mal à l'aise à cet instant... Lui, c'est tout le contraire, visiblement, et tu songes un peu amer qu'il doit vraiment te prendre pour un type bizarre pour la peine... Et pour une raison que tu peines encore un peu à préciser - ou plus exactement, que tu redoutes un peu sans parvenir encore à te l'avouer -, ça te ravit pas des masses, d'imaginer qu'il puisse avoir une opinion négative de toi. Vous vous connaissez pour ainsi dire pas, pourtant, et à la fin de l'année, vous vous reverrez peut-être même plus... T'as du mal à trier tes sentiments et tes pensées, et plus encore à déterminer ce que t'es en train de fiche là, face à lui. Certes, t'as trouvé quelque chose de particulièrement esthétique dans ses traits, dans son sourire, mais de là à accaparer sa soirée... T'y trouves aucune logique encore, et t'aimes pas trop cette sensation de flou qui t'enveloppe. T'as jamais été comme ça, t'en es certain, et ce manque de contrôle n'est pas vraiment dans tes habitudes. Ca n'a pourtant rien de très surprenant que tu ne sois pas dans ton milieu habituel, lui et toi, vous êtes si différents... Mais probablement que ça fait partie de son charme, et que ça va avec son sourire rayonnant. La preuve, même toi tu te retrouves à lui parler avec une étrange facilité. Très étrange, même, pour toi qui as clairement davantage l'habitude de rester observateur... Et d'ailleurs pourquoi tu continues à lui poser des questions en fait ? C'est même pas vraiment par pure politesse, parce que tu te rends bien compte que t'as vraiment envie de connaître la réponse, mais... Tu te comprends même plus complètement toi-même, et si quelques instants encore, t'en es un peu effrayé, ça n'est pas près de s'arranger dans les minutes qui suivent...
« Moi ? »
T'esquisses un léger sourire, sans trop savoir comment tu dois prendre sa surprise. Ca le dérange peut-être que tu lui aies retourné la question, et tu t'en veux un peu à l'idée d'avoir peut-être commis un impair. Heureusement pour toi - et pour la teinte déjà un peu trop rosée de tes joues - il répond assez vite et le plus naturellement du monde.
« J’aime beaucoup vivre en dortoir. Je m’entends bien avec tous mes camarades et on s’amuse beaucoup, quand on ne révise pas. »
-Ca doit être sympa... ne peux-tu t'empêcher de relever, peinant cependant à t'imaginer dans la même situation.
Tu détesterais pas forcément ça, à vrai dire t'en sais trop rien, mais t'as tellement de mal à aller vers les autres qu'en réalité, la question s'est jamais trop posée. Et si t'es clairement plus capable d'avaler quoi que ce soit, t'as du mal à te décider à te lever, en partie parce que tu redoutes sans trop parvenir complètement à l'expliquer de clore la conversation avec ton vis-à-vis. T'as un peu de mal à comprendre comment ça peut te faire cet effet-là comme ça, alors que vous vous rencontrez à peine, mais tu dois bien admettre que tu crains un peu de plus pouvoir lui parler. Tu sais bien que t'oserais probablement pas revenir vers lui demain, et t'as vraiment pas envie de mettre un terme à cette entrevue.
« C’est okay, je te raccompagne ?
-Avec plaisir !
- Ou pas ! »
T'as répondu trop vite, en même temps qu'il réfutait tout seul sa propre question, et le malaise grandit aussitôt. Pourquoi ça te fait autant plaisir, hein, qu'il propose de te ramener ? Tu te mords la lèvre, ne sachant plus trop où te mettre, d'autant moins que l'espace de ces quelques secondes de silence, tu commences un tout petit peu à envisager ce qui est en train de se produire, et la nature des sentiments qui t'étreignent. Et ça te rend plus nerveux encore - Merlin, t'es vraiment en train de craquer pour lui ?
« T’en as sûrement marre de m’entendre parler, ahah. »
-Pas du tout, au contraire...
Gros gros bug de ta part à nouveau. T'es en train de l'admettre, là, hein ? Il va le comprendre ? Toi en tout cas, t'es en train de le faire, et quelque part, t'espères un peu que non parce que t'as terriblement peur de la réaction qu'il pourrait avoir... Et à choisir, tu préférerais garder votre relation telle qu'elle est, plutôt que de voir le dégoût se peindre sur son si beau visage. Que tu fixes depuis peut-être un peu trop longtemps.
-Hum... On peut y aller si tu veux...
Tu détournes le regard et te lèves un peu précipitamment pour la peine, terriblement mal à l'aise, le visage plus cramoisi encore, te cognant un genou au passage dans la table, et attirant les regards sur toi. Exactement ce qu'il faut pour te mettre davantage encore dans l'embarras.
-C'est rien, je suis juste pas doué...
Avec les gens, et avec tes sentiments aussi, visiblement. Et si tu relèves un instant le regard vers le brun, t'oses guère maintenir l'échange très longtemps, de peur de ce que tu pourrais y lire, et t'es déjà prêt à prendre la fuite, quand bien même il vient de proposer de te raccompagner.
-
T'es vraiment pas le mec le plus sociable du monde, et ce constat - pourtant loin d'être surprenant, t'es un peu habitué à force - te met davantage mal à l'aise à cet instant... Lui, c'est tout le contraire, visiblement, et tu songes un peu amer qu'il doit vraiment te prendre pour un type bizarre pour la peine... Et pour une raison que tu peines encore un peu à préciser - ou plus exactement, que tu redoutes un peu sans parvenir encore à te l'avouer -, ça te ravit pas des masses, d'imaginer qu'il puisse avoir une opinion négative de toi. Vous vous connaissez pour ainsi dire pas, pourtant, et à la fin de l'année, vous vous reverrez peut-être même plus... T'as du mal à trier tes sentiments et tes pensées, et plus encore à déterminer ce que t'es en train de fiche là, face à lui. Certes, t'as trouvé quelque chose de particulièrement esthétique dans ses traits, dans son sourire, mais de là à accaparer sa soirée... T'y trouves aucune logique encore, et t'aimes pas trop cette sensation de flou qui t'enveloppe. T'as jamais été comme ça, t'en es certain, et ce manque de contrôle n'est pas vraiment dans tes habitudes. Ca n'a pourtant rien de très surprenant que tu ne sois pas dans ton milieu habituel, lui et toi, vous êtes si différents... Mais probablement que ça fait partie de son charme, et que ça va avec son sourire rayonnant. La preuve, même toi tu te retrouves à lui parler avec une étrange facilité. Très étrange, même, pour toi qui as clairement davantage l'habitude de rester observateur... Et d'ailleurs pourquoi tu continues à lui poser des questions en fait ? C'est même pas vraiment par pure politesse, parce que tu te rends bien compte que t'as vraiment envie de connaître la réponse, mais... Tu te comprends même plus complètement toi-même, et si quelques instants encore, t'en es un peu effrayé, ça n'est pas près de s'arranger dans les minutes qui suivent...
« Moi ? »
T'esquisses un léger sourire, sans trop savoir comment tu dois prendre sa surprise. Ca le dérange peut-être que tu lui aies retourné la question, et tu t'en veux un peu à l'idée d'avoir peut-être commis un impair. Heureusement pour toi - et pour la teinte déjà un peu trop rosée de tes joues - il répond assez vite et le plus naturellement du monde.
« J’aime beaucoup vivre en dortoir. Je m’entends bien avec tous mes camarades et on s’amuse beaucoup, quand on ne révise pas. »
-
Tu détesterais pas forcément ça, à vrai dire t'en sais trop rien, mais t'as tellement de mal à aller vers les autres qu'en réalité, la question s'est jamais trop posée. Et si t'es clairement plus capable d'avaler quoi que ce soit, t'as du mal à te décider à te lever, en partie parce que tu redoutes sans trop parvenir complètement à l'expliquer de clore la conversation avec ton vis-à-vis. T'as un peu de mal à comprendre comment ça peut te faire cet effet-là comme ça, alors que vous vous rencontrez à peine, mais tu dois bien admettre que tu crains un peu de plus pouvoir lui parler. Tu sais bien que t'oserais probablement pas revenir vers lui demain, et t'as vraiment pas envie de mettre un terme à cette entrevue.
« C’est okay, je te raccompagne ?
-
- Ou pas ! »
T'as répondu trop vite, en même temps qu'il réfutait tout seul sa propre question, et le malaise grandit aussitôt. Pourquoi ça te fait autant plaisir, hein, qu'il propose de te ramener ? Tu te mords la lèvre, ne sachant plus trop où te mettre, d'autant moins que l'espace de ces quelques secondes de silence, tu commences un tout petit peu à envisager ce qui est en train de se produire, et la nature des sentiments qui t'étreignent. Et ça te rend plus nerveux encore - Merlin, t'es vraiment en train de craquer pour lui ?
« T’en as sûrement marre de m’entendre parler, ahah. »
-
Gros gros bug de ta part à nouveau. T'es en train de l'admettre, là, hein ? Il va le comprendre ? Toi en tout cas, t'es en train de le faire, et quelque part, t'espères un peu que non parce que t'as terriblement peur de la réaction qu'il pourrait avoir... Et à choisir, tu préférerais garder votre relation telle qu'elle est, plutôt que de voir le dégoût se peindre sur son si beau visage. Que tu fixes depuis peut-être un peu trop longtemps.
-
Tu détournes le regard et te lèves un peu précipitamment pour la peine, terriblement mal à l'aise, le visage plus cramoisi encore, te cognant un genou au passage dans la table, et attirant les regards sur toi. Exactement ce qu'il faut pour te mettre davantage encore dans l'embarras.
-
Avec les gens, et avec tes sentiments aussi, visiblement. Et si tu relèves un instant le regard vers le brun, t'oses guère maintenir l'échange très longtemps, de peur de ce que tu pourrais y lire, et t'es déjà prêt à prendre la fuite, quand bien même il vient de proposer de te raccompagner.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8255
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 18:49
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est le chaos dans ta tête et pour couronner le tout, vous avez parlé en même temps, ce qui rend les choses un peu confuses pour toi. Au moment où tu as voulu lui laisser le choix de dire non, voilà qu’il accepte. Ceci avec une rapidité que tu essayes de comprendre. Forcément, il y a un message derrière ça, non ? Tu y vois la marque d’une appréciation et en même temps, une petite voix intérieure chante une litanie étrange qui te perturbe au plus haut point. Vous vous regardez, ne sachant que faire désormais, espérant l’un comme l’autre avoir su rester muet. C’est trop tard maintenant. Tu ne saurais dire s’il est juste poli ou si ses mots sont sincères. Apprécie-t-il vraiment ta compagnie au point qu’il veuille encore faire un bout de chemin avec toi ? Il semble que oui, mais tout cela pourrait ne résulter que d’une bonne éducation. À moins de le lui demander, tu ne pourras pas le savoir et tu te refuses à poser cette question gênante.
« Oui, allons-y… » dis-tu à ton tour en sortant de table, mais voilà que James attire l’attention sur vous par un geste maladroit. Mais plutôt que te sentir gêné par cette soudaine visibilité, tu pouffes légèrement, amusé par sa réaction confuse. Cela le rend un peu plus humain, plus… approchable.
« Je connais ça, t’en fais pas ! » Tu essayes de te montrer rassurant et pas dans le jugement. Tu sais bien que ceux qui se sentent jugés ne seront alors pas à l’aise en ta compagnie. Tu ne veux pas lui imposer ça. Vous prenez le chemin des dortoirs en silence, cependant. Ce qui s’est installé entre vous peut s’apparenter à du malaise mais tu n’es pas à cent pour cent sûr qu’il s’agisse uniquement de cela. De temps en temps, vous vous regardez, vous souriez et détournez aussitôt les yeux l’un de l’autre. Comme s’il y avait autre chose. Cette rencontre ne date qu’il y a quelques heures tout au plus mais déjà, tu sens que James est différent pour toi. Il est différent, oui, de tous ceux que tu connais et avec qui tu passes ton temps. Tu gardes ta langue dans ta bouche, bien fermée, car si cela ne tenait qu’à toi, tu serais encore à lui poser une centaine de questions auxquelles il n’oserait probablement pas répondre.
« J’ai dit ou fait quelque chose qui n’allait pas ? » demandes-tu brusquement alors que vous n’êtes plus qu’à quelques pas de la porte du dortoir de la maison de James et les clapotis de l’eau viennent combler tes silences. « C’est parce que j’ai dit que je t’aimais bien, c’est ça ? Je suis désolé, parfois je… je ne réfléchis pas toujours quand je parle, j’ai tendance à étaler mes pensées ou mes sentiments à la face des autres alors qu’ils n’ont rien demandé. C’est un peu bête… J’voudrais pas que tu penses… enfin… que tu sois mal à l’aise. On est okay ? » Tu t’arrêtes pour lui faire face et hésites à lui tendre la main pour sceller une amitié peut-être plus saine. En fait, tu n’en sais rien. Tu ne sais plus rien.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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• Botanique
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Sam 25 Fév 2023 - 20:16
La gêne est palpable, et ton coeur bat un peu trop vite à ton goût. Toute cette situation inédite te rend si mal à l'aise que t'en deviens gauche, et tu ne sais plus vraiment comment t'en sortir. Encore moins quand, alors qu'il accepte que vous quittiez le réfectoire et les mille paires d'yeux rivés sur vous - crois-tu - tu te cognes maladroitement et attire davantage encore de regards sur toi. Et tu sens plus débile encore à cet instant, le rouge ravivé instantanément à tes joues.
« Je connais ça, t’en fais pas ! »
Tu lâcherais presque un soupir de soulagement comme il tente de te rassurer. Tu te rends bien compte qu'avoir l'air ridicule face à lui te dérange plus qu'il ne faudrait. Et cette réalisation n'aide pas vraiment à te détendre bien au contraire. Le silence s'installe, que d'ordinaire tu trouves reposant mais qui ce soir t'indispose plus que jamais. Vos regards se croisent parfois, un bref instant avant que vous ne détourniez les yeux, et tu te surprends à songer chaque fois que son sourire et ses prunelles sombres sont définitivement des plus chaleureux. Des pensées que tu t'acharnes à dissimuler, et qui ne font qu'appesantir le silence entre vous comme tu ne sais définitivement pas comment gérer ça.
« J’ai dit ou fait quelque chose qui n’allait pas ? C’est parce que j’ai dit que je t’aimais bien, c’est ça ? Je suis désolé, parfois je… je ne réfléchis pas toujours quand je parle, j’ai tendance à étaler mes pensées ou mes sentiments à la face des autres alors qu’ils n’ont rien demandé. C’est un peu bête… J’voudrais pas que tu penses… enfin… que tu sois mal à l’aise. On est okay ? »
Tu ne t'attendais pas à une succession d'excuses de la sorte, assurément, et tu restes un instant interdit.
-C'est pas de ta faute, je suis toujours mal à l'aise avec les gens , tentes-tu vainement de le rassurer.
Mais tu sais bien que c'est pas ça ici.
-Et je... Hum... Ca me va que tu m'aimes bien. Moi aussi je t'aime bien.
Tu l'as déjà dit tout à l'heure, mais au vu de la situation pour le moins embarrassante, tu supposes qu'il est nécessaire de le préciser à nouveau. Enfin t'en sais trop rien, t'as tout autant peur que ça le mette encore plus mal à l'aise. Tout autant que le regard un peu trop insistant que tu continues de poser sur lui.
« Je connais ça, t’en fais pas ! »
Tu lâcherais presque un soupir de soulagement comme il tente de te rassurer. Tu te rends bien compte qu'avoir l'air ridicule face à lui te dérange plus qu'il ne faudrait. Et cette réalisation n'aide pas vraiment à te détendre bien au contraire. Le silence s'installe, que d'ordinaire tu trouves reposant mais qui ce soir t'indispose plus que jamais. Vos regards se croisent parfois, un bref instant avant que vous ne détourniez les yeux, et tu te surprends à songer chaque fois que son sourire et ses prunelles sombres sont définitivement des plus chaleureux. Des pensées que tu t'acharnes à dissimuler, et qui ne font qu'appesantir le silence entre vous comme tu ne sais définitivement pas comment gérer ça.
« J’ai dit ou fait quelque chose qui n’allait pas ? C’est parce que j’ai dit que je t’aimais bien, c’est ça ? Je suis désolé, parfois je… je ne réfléchis pas toujours quand je parle, j’ai tendance à étaler mes pensées ou mes sentiments à la face des autres alors qu’ils n’ont rien demandé. C’est un peu bête… J’voudrais pas que tu penses… enfin… que tu sois mal à l’aise. On est okay ? »
Tu ne t'attendais pas à une succession d'excuses de la sorte, assurément, et tu restes un instant interdit.
-
Mais tu sais bien que c'est pas ça ici.
-
Tu l'as déjà dit tout à l'heure, mais au vu de la situation pour le moins embarrassante, tu supposes qu'il est nécessaire de le préciser à nouveau. Enfin t'en sais trop rien, t'as tout autant peur que ça le mette encore plus mal à l'aise. Tout autant que le regard un peu trop insistant que tu continues de poser sur lui.
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 26 Fév 2023 - 11:50
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bien sûr que tu t’excuses. Tu ne connais, pour ainsi dire, pas d’autres façons d’apaiser une situation tendue. L’ambiance qui règne entre toi et James te pousse forcément à formuler tes plus plates excuses. Pas forcément pour que tu te sentes mieux à la fin de la journée, mais pour qu’il soit plus tranquille te concernant. À dire vrai, tu ne sais pas ce que tu as pu dire ou faire qui l’ait autant braqué alors que vous meniez une conversation si simple. Tu ne sais même pas si tu n’as pas toi-même adopté ce comportement par mimétisme ou par gêne partagée. Toujours est-il qu’il vous faut résoudre ça avant que vous ne vous sépariez car sinon, tu le sais, reprendre contact sera des plus difficiles. Tu lis de la surprise sur le visage de James, ce qui te pousse à te questionner davantage. Est-ce que tu te serais trompé, par hasard ? Il essaye de te rassurer du mieux qu’il le peut mais ne te connaissant pas, il ne doit probablement pas se rendre compte que c’est très inefficace avec toi. En tant que grand anxieux soucieux des autres, il t’en faut beaucoup plus pour lâcher cette culpabilité. En tout cas, plus qu’un “je suis toujours mal à l’aise avec les gens” car tu as pu voir, il y a à peine une heure encore, qu’il pouvait avoir une conversation des plus fluides avec toi. Donc non, tu ne parviens pas à y croire totalement. Il y a sûrement un fond de vérité dans ses propos, une réalité sur sa nature sur laquelle tu ne doutes pas ; mais tu sais aussi qu’il n’y a pas que ça qui cloche. Vous le savez tous les deux car James lui-même ne paraît pas croire à ce qu’il dit. Alors tu attends, patient, toujours aussi stressé.
Sa réaffirmation de son opinion sur toi fait monter le rouge à tes joues à une vitesse fulgurante. Cramoisi, voilà ce que tu es. Cramoisi de la tête aux pieds. Pourtant, malgré la sensation étrange qui s'empare de toi, tu ne détournes pas le regard cette fois-ci. Tu te laisses peu à peu envelopper par cette glace mais elle est loin de te dévorer la peau. Au contraire, elle se fait agréable contre ton épiderme doré par le soleil du sud de la France. À nouveau, un long silence s’ensuit qu’aucun d’entre vous n’ose briser. Et puis, sur un coup de tête, tu t’élances.
Un pas, puis deux. Tu parviens à ne pas trébucher, ce qui est un exploit. James et toi faites à peu près la même taille et cette information, pourtant banale, a son avantage dans cette situation. L’instant est rapide, le geste maladroit et en un bref instant, tu déposes tes lèvres sur les siennes. Juste une seconde, l’équivalent d’un smack. C’est même déjà trop pour toi, ce garçon si inexpérimenté de la chose. Tu n’as jamais embrassé personne, pas même une fille. Tu n’as jamais su ce que ça faisait et tu ne sais pas non plus pourquoi James est celui qui t’a donné envie de sauter le pas. C’est une décision furtive, irréfléchie - toi qui planifie toujours tout, qui pense toujours à toutes les éventualités avant de faire quelque chose. Là, ton cerveau est complètement vide, tes pensées absentes. Le visage toujours aussi rouge, tu te recules avec presque autant de rapidité que tu ne l’as embrassé et tes mains se retrouvent dans ton dos, serrées l’une dans l’autre, trahissant ta grande anxiété. Mon dieu, qu’as-tu fait ?
« J-J-Je… J-Je suis… désolé… » parviens-tu à bégayer, non sans mal. Il va te prendre pour un fou, un monstre, un être ignoble attiré par le même sexe que lui… Et que vont dire tes parents ??? ET PETER ?! Voilà que tu paniques pour de bon. Plus personne ne voudra te parler en classe, comme ils l’ont fait avec Valentin l’an passé alors que toi, tu t’es battu pour le garder intégré. Pourtant, même s’il te fait quelques sourires parfois, le pauvre continue de manger la plupart de ses repas en solitaire, quand tu ne te montres pas disponible. Est-ce parce que tu lui ressembles que tu as su avoir tant de compassion pour lui ?
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 26 Fév 2023 - 17:23
T'essaies désespérément de le rassurer, mais tu sais bien que t'es pas doué pour ça. T'es pas doué avec les mots, toi tu t'exprimes par tes peintures, tes dessins. T'es pas doué avec les gens en général, et t'es plus souvent seul qu'accompagné. Mais là... Là t'as pas envie de le voir partir, certainement pas sur une note aussi embarrassée. Sauf que tes mots semblent faire plus de mal que de bien comme il rougit aussitôt tes dernières paroles prononcées. Et tu le lui rends bien. Il est là, face à toi, mais étrangement, vos regards restent plongés l'un dans l'autre alors que quelques minutes auparavant, vous les détourniez presque dans la seconde. Tu retiens ton souffle lorsqu'il s'avance vers toi, incapable du moindre geste et tu restes immobile, ne sachant comment réagir quand ses lèvres se posent sur les tiennes un bref instant. T'es tout aussi écarlate que lui, le coeur battant la chamade. C'était fugace et pourtant incroyablement agréable. T'as aucune idée de son inexpérience, tu ne connais que la tienne. Et quand il se recule, déjà, tu regrettes un peu que ça n'ait duré qu'un si court instant, tout autant que tu redoutes des regrets.
« J-J-Je… J-Je suis… désolé… »
Pourquoi est-il désolé au juste ? T'arrives pas à le déterminer, et l'incertitude te fait paniquer. T'as peur. T'as peur qu'il s'éloigne et de ne plus pouvoir l'approcher. Alors avant de le voir disparaître dans le couloir, c'est toi qui combles la distance entre vous cette fois, plus fébrile que jamais. T'hésites grandement, mais tu rapproches pourtant ton visage du sien, tes mains s'accrochant maladroitement à sa chemise sombre. A ton tour, tu poses tes lèvres sur les siennes, un peu plus longuement cependant. Quelques secondes qui font déborder ton coeur, avant que tu te recules à ton tour, quelque peu inquiet de sa réaction.
-Sois pas désolé... murmures-tu, buttant sur les mots pourtant. Moi je le suis pas...
T'es quand même pas serein, et pour cause : t'as aucune idée de la façon dont les gens vont réagir autour de vous s'ils vous trouvent ainsi. Et là, ce couloir proche de l'entrée de ta salle commune te semble assez peu approprié pour la discrétion. Et puis t'es pas certain du tout que lui le prenne très bien aussi, au fond, et t'es clairement flippé à l'idée de le voir fuir. Tu veux même pas penser à ta famille, là-bas au Royaume-Uni, absolument pas certain que l'homosexualité y soit acceptée. C'est pas un sujet que vous abordez entre vous, et t'as un peu peur de finir renié par tous.
Et en même temps, t'as aucune envie de t'éloigner du français, et tu pries les ases qu'il ne te repousse pas.
-Est-ce que... Est-ce qu'on peut aller ailleurs ?...
Tu cherches son regard, inquiet de ce que tu pourras y lire, mais incapable de te défaire de son emprise.
« J-J-Je… J-Je suis… désolé… »
Pourquoi est-il désolé au juste ? T'arrives pas à le déterminer, et l'incertitude te fait paniquer. T'as peur. T'as peur qu'il s'éloigne et de ne plus pouvoir l'approcher. Alors avant de le voir disparaître dans le couloir, c'est toi qui combles la distance entre vous cette fois, plus fébrile que jamais. T'hésites grandement, mais tu rapproches pourtant ton visage du sien, tes mains s'accrochant maladroitement à sa chemise sombre. A ton tour, tu poses tes lèvres sur les siennes, un peu plus longuement cependant. Quelques secondes qui font déborder ton coeur, avant que tu te recules à ton tour, quelque peu inquiet de sa réaction.
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T'es quand même pas serein, et pour cause : t'as aucune idée de la façon dont les gens vont réagir autour de vous s'ils vous trouvent ainsi. Et là, ce couloir proche de l'entrée de ta salle commune te semble assez peu approprié pour la discrétion. Et puis t'es pas certain du tout que lui le prenne très bien aussi, au fond, et t'es clairement flippé à l'idée de le voir fuir. Tu veux même pas penser à ta famille, là-bas au Royaume-Uni, absolument pas certain que l'homosexualité y soit acceptée. C'est pas un sujet que vous abordez entre vous, et t'as un peu peur de finir renié par tous.
Et en même temps, t'as aucune envie de t'éloigner du français, et tu pries les ases qu'il ne te repousse pas.
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Tu cherches son regard, inquiet de ce que tu pourras y lire, mais incapable de te défaire de son emprise.
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 26 Fév 2023 - 17:52
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Encore une fois, tu t’excuses. Pas le choix. Tu ne sais pas ce que t’as fait, ce qui t’y a poussé et ce que James en dira. Si tout de suite après le baiser, tu as choisi de détourner le regard, tu finis par l’ancrer de nouveau dans celui du Britannique pour y déceler une quelconque réaction à ce qui vient de se passer entre vous. À ce que tu as initié sans son consentement. Mince alors, il doit te détester… Et lorsqu’il s’approche de toi, t’es persuadé que c’est pour te mettre une baffe. Alors tu fermes les yeux, prêt à accepter la douloureuse conséquence d’être allé trop loin avec un garçon que tu connais à peine.
Mais ce sont des lèvres qui se posent sur les tiennes et tu ouvres deux yeux ronds comme des billes, plus surpris que jamais. Cette fois, le baiser dure un peu plus longtemps et te donne l’occasion d’inspecter ce que tu ressens, les émotions qui fourmillent en toi. C’est très agréable, tu ne parviens pas à le cacher.
James n’est pas désolé, apprends-tu. Que faire de cette information ? C’est la première question que tu te poses. Et les suivantes se bousculent derrière : qu’est-ce que tout cela veut dire ? Qu’êtes-vous l’un pour l’autre ? Est-ce que tu aimes les hommes ? Depuis quand ? Toujours ? Maintenant ? Ou est-ce une erreur ? Ton regard trahit toutes ces interrogations et la seule chose qui te rassure un peu, c’est qu’elles paraissent assaillir le Drummond de la même manière. Vous êtes probablement dans la même situation l’un et l’autre, ne sachant que faire ou que dire.
« Ailleurs ? » demandes-tu, un peu perdu il faut le dire. Tu regardes autour de toi et il est vrai que votre position n’est pas à votre avantage. N’importe qui peut arriver d’un côté ou de l’autre du couloir, ou de derrière la porte des dortoirs. Ce qui vient de se passer, tu n’es pas encore prêt à le crier sur tous les toits. Malheureusement pour toi, le changement n’est pas ton plus grand atout. Tu as trop peur de ce que tout le monde dirait et ce n’est pas quelque chose que tu veux faire peser sur les épaules de James. En tant que nouveau à Beauxbâtons, il risquerait de s’isoler encore plus.
« Suis-moi. » Au moins, aucun de vous deux ne semble fuir l’autre, ce qui est un bon début. Tu marches pourtant avec rapidité jusqu’à la sortie la plus proche menant aux jardins, vides à cette heure-ci de la soirée. Il y fait beaucoup plus frais que lorsque vous vous êtes rencontrés - difficile de se dire que ce n’était qu’il y a quelques heures ! - mais tu es prêt à frissonner un peu si cela peut te permettre d’assurer une certaine intimité à votre prochaine conversation.
« Faut pas qu’on tarde trop, c’est bientôt le couvre-feu. » Tu pinces tes lèvres, croises tes bras sur ton torse pour lui apporter un peu de chaleur ; ou, au moins, garder celle que tu dégages naturellement. « Hum… c’était.. agréable… » dis-tu en rougissant un peu plus ce qui a l’avantage de réchauffer les extrémités de ton visage. « Ma réaction… enfin… je suis désolé, c’est juste que c’est la première fois que j'embrasse quelqu’un, encore plus… un garçon… Toi ? » Ta question est timide.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Teenage dream - ft. Maximilien (terminé)
Dim 26 Fév 2023 - 18:16
T'es perdu, incapable de vraiment savoir comment gérer tout ça. Tout ce que tu sais, c'est que tu en avais envie, et que t'as trouvé ça très agréable. Trop ? Tu sais pas ce que tu dois en penser, t'as du mal à accepter l'idée que peut-être, lui comme toi, vous aimez le même sexe que vous. En réalité, à cet instant, tout ce que tu penses, c'est que lui tu l'aimes bien, mais t'as aucune idée de si tu pourrais avoir le même ressenti pour un autre garçon que lui. D'ailleurs, tu sais même pas expliquer précisément pourquoi t'es attiré comme ça par lui, et pourquoi pas une jeune femme au sourire aussi rayonnant, par exemple.
« Ailleurs ? »
Instantanément, tu te figes, redoutant de le faire fuir sur cette demande. Le mouvement initié pourrait totalement enclencher sa fuite et tu n'es pas certain que tu pourrais lui en vouloir. Et en même temps, tu sens bien que ça te vrillerait le coeur.
« Suis-moi. »
Tu soupires de soulagement lorsqu'il t'invite à le suivre, rassuré de pas le voir prendre la poudre d'escampette dans l'instant. Certes, c'est lui qui a initié le geste en t'embrassant la première fois, mais il pourrait le regretter, considérer que c'était une erreur et te fuir malgré tout. Ca n'est pas le cas, et tu le suis à pas rapides jusqu'à l'extérieur, l'air frais du soir atténuant légèrement la chaleur qui s'est emparé de tes joues et de ton corps tout entier.
« Faut pas qu’on tarde trop, c’est bientôt le couvre-feu. »
-C'est vrai...
T'en es presque déçu : ça signifie que tu vas vraiment devoir t'éloigner de lui, et tu ne sais pas comment les choses vont se passer ensuite. Tout à côté de lui, t'as fourré les mains dans tes poches, incapable de savoir quoi en faire.
« Hum… c’était.. agréable… »
Ca, au moins, ça te rassure un peu. Tu hoches la tête comme pour le confirmer toi aussi. C'était agréable, oui, clairement. A vrai dire, t'aurais bien envie de recommencer.
« Ma réaction… enfin… je suis désolé, c’est juste que c’est la première fois que j'embrasse quelqu’un, encore plus… un garçon… Toi ? »
-Moi aussi...
T'as les épaules nouées, pas très certain de la conduite à tenir. Tu cherches néanmoins éternellement son regard. Tu pourrais tellement t'y perdre des heures entières !
-Et moi aussi j'ai trouvé ça très agréable... Même si je sais pas trop quoi faire de ça maintenant...
T'as pas connaissance de la façon dont les gens ont réagi ici face au coming-out d'un de vos camarades, et sans doute que ça te terroriserait davantage encore. Mais là, ce soir, sous le couvert de la nuit tombante, et seul auprès de Max, tu t'efforces de ne pas y penser. De toutes façons, tes pensées sont surtout accaparées par l'envie de recommencer...
-Tout ce que je sais, c'est que... hum... je veux bien ressentir ça encore...
« Ailleurs ? »
Instantanément, tu te figes, redoutant de le faire fuir sur cette demande. Le mouvement initié pourrait totalement enclencher sa fuite et tu n'es pas certain que tu pourrais lui en vouloir. Et en même temps, tu sens bien que ça te vrillerait le coeur.
« Suis-moi. »
Tu soupires de soulagement lorsqu'il t'invite à le suivre, rassuré de pas le voir prendre la poudre d'escampette dans l'instant. Certes, c'est lui qui a initié le geste en t'embrassant la première fois, mais il pourrait le regretter, considérer que c'était une erreur et te fuir malgré tout. Ca n'est pas le cas, et tu le suis à pas rapides jusqu'à l'extérieur, l'air frais du soir atténuant légèrement la chaleur qui s'est emparé de tes joues et de ton corps tout entier.
« Faut pas qu’on tarde trop, c’est bientôt le couvre-feu. »
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T'en es presque déçu : ça signifie que tu vas vraiment devoir t'éloigner de lui, et tu ne sais pas comment les choses vont se passer ensuite. Tout à côté de lui, t'as fourré les mains dans tes poches, incapable de savoir quoi en faire.
« Hum… c’était.. agréable… »
Ca, au moins, ça te rassure un peu. Tu hoches la tête comme pour le confirmer toi aussi. C'était agréable, oui, clairement. A vrai dire, t'aurais bien envie de recommencer.
« Ma réaction… enfin… je suis désolé, c’est juste que c’est la première fois que j'embrasse quelqu’un, encore plus… un garçon… Toi ? »
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T'as les épaules nouées, pas très certain de la conduite à tenir. Tu cherches néanmoins éternellement son regard. Tu pourrais tellement t'y perdre des heures entières !
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T'as pas connaissance de la façon dont les gens ont réagi ici face au coming-out d'un de vos camarades, et sans doute que ça te terroriserait davantage encore. Mais là, ce soir, sous le couvert de la nuit tombante, et seul auprès de Max, tu t'efforces de ne pas y penser. De toutes façons, tes pensées sont surtout accaparées par l'envie de recommencer...
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